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http://juliettepatricia.over-blog.com/article-si-tu-ecoutes-dans-ton-coeur-les-promesses-de-dieu-108768415.html
La Vie avec Dieu
Par Chantal Dupille
Le monde va droit dans le mur - le monde sans Dieu son créateur. Le texte que j'ai reçu, dont je publie des extraits plus bas, éveille en moi toutes sortes de pensées. Oui, à force d'avoir oublié le Créateur de ce monde si beau, la terre souffre. Et nous aussi...
Je me suis convertie par hasard dans les années 80. Mon mari connaissait une chrétienne évangélique, et puisqu'il était imperméable à Dieu, elle essaya de me convertir, moi. Comme elle évoquait un Dieu d'Amour, et que je voulais me rapprocher toujours plus de l'Amour parfait, j'ai dit oui. Bref, je fis des expériences concrètes que seul un croyant connaît. Et lorsqu'on est sur l'autre rive, que l'on a fait le pas de la foi, on sait que Dieu est vrai, qu'il existe, qu'il est vivant, et qu'Il se révèle volontiers. On ne revient plus en arrière.
Par contre, au bout de quelques années j'ai fui les milieux évangéliques sectaires, intolérants, communautaristes, d'autant plus qu'ils étaient très influencés par les Américains, et fanatiquement sionistes. J'ai gardé la foi vivante ancrée en Dieu, mais j'ai largué Eglises, Temples, groupes de prières ou froids (Protestants traditionnels), sans charismes, ou sectaires (Protestants évangéliques), intransigeants.
http://photoschineur33.blogspot.fr/2010/03/tableaux-paysans-animaux-et-cour-de.html
Mais il est bien évident que l'on ne peut être que frappé par la folie d'un monde sans Dieu. En oubliant l'essentiel, l'Eternel, le divin, et son corollaire le naturel, on se perd dans l'accessoire, le matérialiste, le superficiel, l'artificiel, l'éphémère. L'homme oublie qu'il est aussi esprit... Esprit ! Et cette dimension change toute la perception des choses.
Dieu nous appelle à aimer en toutes circonstances, et à pardonner encore et toujours. C'est une libération !
Il nous appelle à respecter la nature, le monde, le vivant - tout le vivant - et notre prochain, si proche quelle que soit sa dénomination.
Il nous appelle à gérer sa création avec discernement, sagesse, respect, équité, bienveillance. En bon père de famille, responsable !
Il nous appelle à choisir les vraies valeurs, et à opter pour la simplicité de vie. Si nous oublions Dieu et ses préceptes, si nous avons l'orgueil d'être notre propre Dieu, alors nous sommes perdus. Et le monde est perdu.
Et à l'orée d'un monde au bord du chaos, celui que les tenants du Nouvel Ordre Mondial préparent contre l'humanité, rien ne remplace l'assurance de la foi... le "bouclier" de la foi ! Car si l'on remet toutes choses à Dieu premier dans notre coeur, on sait que c'est LUI qui prend tout en mains et nous protège. En clair, il ne nous arrivera que ce que LUI seul permettra, même au milieu d'un monde tourmenté : En nous protégeant des Grandes eaux, du breuvage mortel, de la malveillance... "Tout concourt au Bien de ceux qui aiment Dieu", "Il ne permettra pas que ton pied chancelle", "Il te gardera jusqu'au bout" (Promesses de Dieu). Oui, quand tout chavire, le roc de Dieu est immuable et nous avons là un appui inaltérable. Et comme dit le célèbre chant, "Il est l'ami fidèle et tendre de chaque instant". Un ami qui nous conduit inévitablement à la solidarité.
Alors oui, pour respecter la nature et l'humain, pour rayonner même au milieu des pires épreuves, il faut avoir le Dieu d'Amour dans son coeur.
Et comme disait Mère Teresa, TOUS les chemins mènent à Dieu. Le savoir, déjà, rapproche de l'autre, de tous les autres - et de la vie, la vraie Vie débarrassée de tout ce qui la dénature, la flétrit, la corrompt.
Que Dieu vous bénisse et remplisse votre coeur
Chantal Dupille
http://chantaldupille.over-blog.com
Vivre selon la chair ou vivre selon l’esprit
Louis d’Alencourt
(extraits)
Je vais essayer de faire comprendre au lecteur non averti la différence entre le monde d’aujourd’hui, basé sur un fonctionnement uniquement matérialiste, et le monde authentiquement chrétien, celui du « Dieu premier servi ». Comme saint Paul nous l’a admirablement expliqué, d’un côté nous vivons selon la chair, et de l’autre nous vivons selon l’esprit.
Il est essentiel de comprendre d’abord que ces deux notions ne s’invalident pas l’une et l’autre : vivre selon la chair n’exclut pas une vie spirituelle, et vivre selon l’esprit n’interdit pas de satisfaire aux besoins de la chair. Non, c’est tout simplement une question de priorités.
Pour une attitude donnée, il s’agit en réalité de deux chemins différents, dont les conséquences ne seront pas les mêmes.
De deux façons de vivre, en fait.
Je voudrais aussi faire comprendre que dans un monde ultra matérialiste comme le nôtre aujourd’hui, vivre selon l’esprit n’est pas un fantasme inatteignable. C’est l’état d’esprit qui change.
Je voudrais vous faire comprendre que le vrai bonheur, ce n’est pas de posséder le dernier iPad à la mode ou de vivre selon ses envies et ses instincts. Ce bonheur-là créée des insatisfactions permanentes et altère en réalité les rapports humains.
Le vrai bonheur, c’est celui que vous ressentez au plus profond de votre être, celui qui vient de l’âme et du cœur.
Pour le comprendre, il faut le vivre.
(..) si votre priorité c’est la vie terrestre et la jouissance des biens matériels et de la chair, vous allez dans le mauvais sens. C’est pourquoi Satan s’acharne à nous entraîner dans ce domaine-là. Mais tous ceux qui ont une vie spirituelle intense, qui sont en état de grâce, se rendent compte combien c’est agréable de se détacher des choses de la terre et de vivre en harmonie avec le ciel. C’est un bonheur intérieur, une plénitude qui est difficilement explicable à quelqu’un qui ne la vit pas.
C’est pourquoi, Dieu vous donne toujours le choix entre Lui (la vie spirituelle en priorité, et "le reste vous sera donné de surcroît") et Satan (la vie matérielle en priorité).
C’est ce qui différencie l’homme de l’animal.
Le fruit de l’Esprit, au contraire, c’est la charité, la joie, la paix, la patience, la mansuétude, la bonté, la fidélité, la douceur, la tempérance
http://www.alterinfo.net/Le-culte-du-Veau-d-Or-et-la-Mondialisation_a15407.html
http://www.paulhannaux.com/Les%20Personnages/slides/Les%20paysans%20au%20travail%20%28cp%29.html
Se baser sur la satisfaction unique de ses besoins matériels sans dimension spirituelle mène au même résultat, et là peu de gens s’en rendent compte. C’est le sens profond de vivre selon la chair : elle ne mène pas qu’aux excès liés à la satisfaction unique des besoins charnels, elle nous détourne de la Loi de Dieu, ce qui conduit aux pires calamités : guerres, idolâtries, déliquescence des mœurs, cupidité, haines, envies, etc… un monde qui ressemble bien étrangement au nôtre.
Vivre selon l’esprit, c’est faire passer sa vie spirituelle avant sa vie matérielle. C’est le sens étymologique de spirituel : qui a rapport à l’esprit. C’est appliquer la devise Dieu premier servi. C’est suivre le commandement de Notre-Seigneur : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force.
Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandements plus grands que ceux-là. »
Mais attention, il faut respecter l’ordre : seul l’amour de Dieu mène à l’amour du prochain, et non l’inverse.
Vivre selon l’esprit, c’est donc tenter d’appliquer dans sa vie les lois de Dieu, de chercher à lui plaire en obéissant à ses commandements. Avec humilité et discernement.
Je crois qu’avant la société de consommation, beaucoup de gens vivaient bien plus heureux que nous car leur vie était simple, proche de la nature, et proche de Dieu. Une façon de vivre que nous sommes incapables aujourd’hui de comprendre car nous les voyons avec nos propres filtres, totalement déformés par ce monde moderne pourri par le triple culte de l’argent, des plaisirs hédonistes et de l’individualisme égoïste.
En se rapprochant de la nature
La nature est une merveille créée par Dieu ; vivre en harmonie avec elle et au milieu d’elle favorise la contemplation et la vie spirituelle, et nous rapproche irrémédiablement de Dieu. Tous les auteurs qui ont décortiqué les plans de la Synagogue de Satan vous diront qu’une des premières actions du démon consista à détourner les gens de la nature. L’urbanisation à outrance, les manipulations génétiques (OGM, etc), la chimiarisation de l’agriculture, de la nourriture et de la médecine, jusqu’aux lois contre-nature, tout concourt à la mise en place d’un monde ANTI NATUREL.
Pour nous éloigner de Dieu, le démon nous éloigne de la nature, la détruit, l’empoisonne, la pourrit. Pourtant, comme l’explique si bien Dominique Tassot dans son livre L’évolution (éditions Pierre Téqui), « L’un des traits remarquables de l’univers est son harmonie. Et l’harmonie de l’univers se comprend très bien par l’intelligence de celui qui a tout créé avec logique, avec beauté et avec cohérence. [Dans la nature] chaque chose est à sa place et chaque chose a un sens. »
Vivre en harmonie avec la nature et à proximité d’elle est une condition du bien-être humain, car cela favorise à la fois l’équilibre de l’âme et du corps.
Pendant des millénaires, les hommes se sont passés du pétrole, alors qu’ils en connaissaient l’existence. Depuis que le démon est lâché (1884, dialogue de Léon XIII) le pétrole et tout ce qui s’ensuit ont complètement changé la face du monde, mais hélas, pas dans le bon sens. La totalité des changements modernes viennent du pétrole, et ça, ce ne sont pas les hommes qui l’ont trouvé. Leur inspirateur savait très bien ce qu’il faisait.
Pour comprendre le bonheur de vivre des populations, il faut se reporter avant le choix de cette énergie, donc avant le XXème siècle.
Une fois de plus, nous ne pouvons pas comprendre les modes de vie de ces époques avec nos schémas actuels.
En y prenant du plaisir
« Cherchez d’abord le royaume des cieux et vous aurez le reste par surcroît » nous a dit Notre-Seigneur. C’est vrai, et ce n’est pas du tout une vie austère, comme certains le pensent.
C’est une vie bien terrestre pourtant. Mais autrement ; parce que vous vivez selon l’esprit.
http://legrandreveil.wordpress.com/2013/07/25/vivre-selon-la-chair-ou-vivre-selon-lesprit/
25 juillet 2013
jeudi 26 août 2010 - EXTRAITS choisis par CD
En mettant de l'ordre en vue de la réfection d'une chambre, je l'ai retrouvé ce livre précieux pour moi qui n'a jamais quitté mon esprit depuis que je l'ai lu, il y a près de quarante ans.
Le Père Jean Cardonnel est dominicain. Dans toute son oeuvre, comme le dit la préface du livre que je vous présente il entend briser l'idole du "Bon Dieu" pour découvrir le "Dieu vivant".
Je ne sais s'il vous sera possible de retrouver cet ouvrage qui en ce temps du matérialisme sarkosiste, prend tout son sens.
Tout d'abord ce texte qui nous révèle un peu quel homme est le Père Cardonnel.
"Quand je serre la main d'un homme, d'une femme inconnus de moi quelques instants auparavant, je traduits ma surprise, ma joie de rencontrer un nouveau visage humain ; j'exprime ma volonté de me lier avec un autre, d'entrer en sympathie, de chercher à former une nouvelle communauté d'amitié."
"Nous évoluons dans un monde dont la préoccupation de soi constitue l'armature. Notre monde est celui de l'égoïsme; des choses, de la quantité; il s'épanouit en règne des privilèges, des affaires, de l'argent. Nous sommes dans la société compétitive... Les premiers entendent toujours demeurer les premiers. Ils veulent même de plus en plus distancer tous les autres considérés comme des concurrents... Si les premiers seuls comptent, où seront les derniers. Les autres, les derniers ne seront jamais traités comme des personnes...ravalés au rang de choses...ils demeurent en marge.
Quand viendra le tour des autres ? Jamais ?" (page 24)
Ce livre reprend des sermons adressés à un public sud-américain. Ils restent combien vrais dans cette Amérique latine criante d'injustices mais ils sont de plus en plus vraie en notre Europe soumise à la loi matérialiste du marché, écrasée sous le poids d'un capitalisme qui, déboussolé, entraîne notre société peu à peu dans l'abîme.
Réfléchissant au rapport entre Dieu et la pauvreté et partant le richesse, Jean Cardonnel écrit très justement :
C'est uniquement lorsque je n'ai plus rien que je peux me donner à plein.
Il détaille ce processus en trois attitudes :
- A partir de tout, je ne donne rien.
- A partir de beaucoup, je donne peu.
- A partir de rien, je donne tout.
(page 35)
Il faut vivre en pauvre pour être humain. Parce qu'il est incapable de donner autre chose que lui-même, le pauvre seul a pouvoir d'accomplir le geste créateur...Le Créateur, selon la définition la plus classique, réalise de rien. Il prend tout de lui-même pour le donner à sa création.(page 36)
"Il est plus facile à un chameau de passer par le trou de l'aiguille, qu'à un riche d'entrer dans le royaume de Dieu."
(Certains ont voulu adoucir cette parole de Jésus en parlant d'une porte basse à l'entrée d'une ville : pitoyable !)
La parole terrible doit s'entendre dans toute sa rigueur : il est littéralement impossible au riche de pénétrer dans le Royaume de Dieu (Luc 18,25) Si nous ne sommes pas des pauvres, entrons en contact avec des pauvres ; il ne s'agit pas d'une rencontre épisodique mais d'un lien permanent qui implique à long terme l'abandon... de notre pouvoir. (page 38)
Que pout-on donner en échange d'un seul homme ? Rien ? Si, le sang de Dieu.
On n'a pas le droit d'estimer, d'apprécier un seul homme à un prix moindre que le Sang du Pauvre. (page 45)
Entre amis, il n'est jamais question de s'imposer, de se commander. L'Amitié élimine les rapports de force qui ne peuvent conduire qu'aux catastrophes.... S'il est impossible de contraindre à aimer, il faut obliger, même par la force, à renoncer aux moyens d'exploiter, d'humilier, de dominer, ceci pour...la libération des oppresseurs.
(Je me rappelle un article du même Père Cardonnel où il n'hésitait pas à dire que pour aimer un riche il fallait d'une certaine façon le dépouiller de sa richesse en tant qu'elle l'empêchait de vivre la communion avec les autres hommes et tout particulièrement les pauvres. En cela Jean Cardonnel était très proche de la théologie de la Libération si combattue par Jean Paul II et le pape actuel Benoit XVI.)
Je dis à mes amis qui nient Dieu des lèvres mais dont le coeur est plein de Lui, aux mécréants évangélique : pourquoi cette Amitié que vous cherchez ne serait-elle qu'un mot, une idée ? Si elle était quelqu'un, un vivant, la réalité même, la racine de toutes choses !...
A propos des guerres qu'il faut bien appeler coloniales, on parle volontiers de négocier à partir d'une position de force. Dieu, lui, ne négocie jamais à partir d'une position de force. Dieu n'inaugure pas un dialogue amical à partir d'une reconnaissance de sa puissance. dominatrice...
C'est dans l'histoire, la faiblesse des chrétiens nominaux, leur complicité honteuse avec le monde que de vouloir faire appel à la puissance pour imposer la Bonne Nouvelle de l'Amitié.
Yvan Balchoy
yvanbalchoy13@gmail.com
http://www.poesie-action.com/
http://alainindependant.canalblog.com/archives/2010/08/26/18906469.html
http://onvaulxmieuxqueca.ouvaton.org/spip.php?article1600
Voici mon rêve à moi :
Moi, je rêve d'une France chrétienne qui ne sera pas antisémite, passée du racisme anti-juif au racisme anti-musulman,
moi je rêve d'un Israël où les Palestiniens pourront aller librement au lieu d'être parqués comme des animaux et anéantis,
moi je rêve d'une terre d'Islam accueillante comme jadis,
moi je rêve d'une Amérique chrétienne qui respecte l'Evangile, qui préfère les plus pauvres,
moi je rêve d'un monde débarrassé de tous les hors la loi du Nouvel Ordre Mondial prêts à tout pour accroître leur puissance, même à entreprendre des guerres dévastatrices,
moi je rêve d'un monde sans choc de civilisations,
moi je rêve d'un monde débarrassé des voiles... de l'intolérance,
moi je rêve d'un monde où la théologie serait d'abord Amour, ensuite libération,
moi je rêve d'un monde où tous coopèreraient au lieu d'entrer en compétition,
moi je rêve d'un monde où tous se tendraient la main au lieu de se tirer dessus,
moi je rêve d'un monde où chacun écouterait l'autre avec sympathie au lieu d'imposer sa croyance,
moi je rêve d'une planète... où tous seraient citoyens du monde, enfants du même Père céleste, frères et soeurs en humanité,
oui je rêve que tous soient un, un pour tous, tous pour un, oeuvrant ensemble au bonheur de chacun.
Je rêve, je rêve...
Mes rêves seront-ils une colombe qui se perdra dans le Ciel ?
Chantal Dupille, 1.2.2010
Voir ici, 1 février 2010 :
Le choc de civilisations nous mène à l'abîme
http://eva-communion-civilisations.over-blog.com/article-22017756.html
Eva prend position pour l'engagement politique
des 3 Religions du Livre,
en faveur du Bien commun
http://eva-communion-civilisations.over-blog.com/article-23810476.html
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Publié le 19/12/2012