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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 05:23

Copyright Bourgeron, Ricard et Dupuis

http://blog.fnac.ch/page/2/?m=201108&cat

 

Qui sont les vrais révisionnistes ?

Par Chantal Dupille

 

 

 

Révisionnisme ! On fait la chasse aux révisionnistes dans notre pays occupé par les "Usraéliens" (Washington et Tel-Aviv ont colonisé la France pour la soumettre via les Sarkozy-Copé-Jacob-Hollande-Fabius...), cas exceptionnel ils sont même criminalisés chez nous, alors que nous devrions laisser les historiens remplir leur mission de recherche de la vérité en toute neutralité. Mais sait-on qui sont les vrais révisionnistes ? Pas ceux que l'on pointe du doigt outrageusement. Mais ceux qui quotidiennement travaillent à pétrir notre cerveau pour le conditionner, pulvériser notre intelligence, notrevesprit critique, notre discernement.

 

Et chaque jour, via le cinéma hollywoodien, les médias collabos, les livres d'Histoire, et même l'Enseignement à l'école ou en fac, nous ingurgitons, ou plutôt nous subissons, à notre insu, une immensité de connaissances fallacieuses. Car tout est revisité pour nous manipuler. Ainsi, afin de nous préparer, contre notre gré et contre nos traditions, à accepter la dictature du Nouvel Ordre Mondial anglo-saxon, même nos manuels d'Histoire sont pris en mains par de faux historiens et de vrais manipulateurs : On abandonne ainsi la relation chronologique des événements mettant en lumière la grandeur de notre passé et sa spécificité (en particulier révolutionnaire),  ainsi que les personnages ayant fait rayonner notre pays, cela afin de braquer les projecteurs sur tout ce qui va dans le sens de la mise en valeur de l'Europe "de la paix", de la "grande démocratie" américaine, des Juifs en tant que victimes dont on doit toujours être  solidaires, des "affreux" communistes, et j'en passe...

 

Ainsi, le révisionnisme est total, tout est revisité, au point même que la Nakba soit effacée d'un manuel scolaire français (http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2011-07-07-Nakba). Ce scandale porte la marque d'un communautarisme scandaleux.


 

totalitarisme-chaussures-copie-1-copie-1.jpg

 


De la même façon, historiens comme médias, fallacieusement, célèbrent l'aide américaine pour triompher d'Hitler. En NIANT la réalité, ce qui est du révisionnisme pur, du négationnisme intolérable : Ce sont les Russes, au prix de plus de 20.000.000 de morts, qui ont triomphé du nazisme hitlérien, et pas les Américains avec leurs 350.000 morts et qui sont arrivés comme les "Carabiniers d'Offenbach", à la fin du conflit, pour en récolter les lauriers et présider à la mise en place de l'Europe voulue par eux, à leur botte et pour servir leurs intérêts. Et pourquoi ne pas aller plus loin, en disant même que cette guerre monstrueuse a été conçue par des cerveaux essentiellement américains (comme les Bush, par ex, pour asseoir leur fortune, la prospérité des USA sur les décombres d'une Europe ruinée), voire souvent de grandes familles juives prêtes à sacrifier les leurs afin ensuite, au Proche et au Moyen-Orient, d'avoir une rampe de lancement pour les guerres de domination et de prédation ? Qui dit aux élèves que près des camps de concentration, par exemple, se dressaient des multinationales de la Chimie ? Tout est masqué, revisité, nié. Et en particulier, il serait temps de rendre justice aux Russes pour le sacrifice de 20.000.000 des leurs afin de débarrasser le monde de la peste hitlérienne. Et au nom de la vérité, de dire que le nazisme allemand, au niveau de l'Europe, est un échantillon du "nazisme" planétaire qui attend les jeunes générations, avec la mise en place de la dictature du Nouvel Ordre Mondial non plus à l'échelle européenne (l'UE n'en est que le tremplin, comme je l'ai écrit il y a 4 ans environ), mais au niveau de la planète entière ?

 

Oui, nous baignons dans une totale ignorance de la réalité, on entretient en nous des illusions comme celle de la libération de l'Europe par les Américains, on cultive en nous des pensées inappropriées qui prépareront des lendemains bien amers, des tragédies plus terribles que celles vécues jusqu'ici: N'ai-je pas annoncé environ un an après la création de mon premier site R-sistons à l'intolérable , et en tête (là encore en anticipant les événements), que tandis qu'on nous parle sans cesse de la Shoa des seuls Juifs, c'est en réalité une "Shoah" planétaire qu'on prépare avec des armes de destruction massive, ceci pour enrayer la surpopulation et dominer les espaces vitaux ? 

 

Alors, cessons de culpabiliser, cessons de vivre dans l'illusion ou l'aveuglement, et trouvons ou retrouvons notre lucidité, notre esprit critique, bref voyons la réalité en face : Les VRAIS révisionnistes sont ceux qui, chaque jour, nous manipulent à l'école, dans les livres d'Histoire, au cinéma, dans les Médias ! Et pas ceux qui, légitimement, essaient de comprendre le monde actuel, ou celui d'hier, en approfondissant toutes les données comme pour le 11 septembre...

 

Comme le dit le Capitaine Martin à propos de Stalingrad (aujourd'hui, d'une phrase, il m'a donné l'idée de cet article), "Les media internationaux gagneraient à sortir du contexte de la Guerre froide et de la propagande qui en découle, et réfléchir à ce que serait l’Europe si Staline et l’Armée rouge n’avaient pas infligé à l’envahisseur nazi une défaite dont il ne se relèvera jamais. Mais pour cela, il faudrait faire preuve d’honnêteté. Et c’est une tâche ardue quand on a fait du révisionnisme historique son métier.

(http://www.resistance-politique.fr/article-stalingrad-soixante-dix-ans-apres-115081477.html)

 

Sans lucidité, sans examen honnête des faits, il n'y a pas de vraie liberté.

 

Et la liberté est le bien le plus précieux, finalement...


Chantal Dupille

 

Voici 2 posts que j'ai publiés sur mon site sos-crise, le plus lu de mes blog :


Je reçois ce lien, le 6.2.13 :

 

Agent Orange, chronique 5 :
ou le négationnisme de l’Histoire institutionnelle
Global Research, février 02, 2013
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Tsaritsyne, nom d'origine de Stalingrad

Fondée en 1589, dans un coude de la Volga, à la distance minimale avec le Don, la ville se développe en fonction des échanges nord-sud (de la Mer Noire à Moscou) et ouest-est, sur la route d'Astrakhan. Ci-dessous, le célébre tableau de Repin, les hâleurs de la Volga, peint vers 1875.
http://www.fonjallaz.net/Communisme/Stalin/stalingrad/tsaritsyne.html

Stalingrad soixante-dix ans après…

 

Monument de StalingradLes media occidentaux présentent aujourd’hui l’URSS et tout ce qui s’y rapporte sous un aspect négatif. Cependant, il y a soixante-dix ans, les troupes de l’Armée rouge faisaient plier à Stalingrad les troupes hitlériennes, scellant de facto la défaite de l’Allemagne. Les Russes, qui ont été délibérément envahis au cours de la Seconde guerre mondiale, ont perdu dans cette barbarie plus de vingt millions de vies humaines. Mais l’Europe, myope autant qu’ingrate, continue de considérer Moscou comme un « ennemi » gênant, cherchant à diminuer quand ce n’est pas nier la contribution décisive de l’Armée rouge à la victoire finale.

 

En Russie pourtant, les choses ne se passent pas de cette manière, et malgré les sept décennies qui nous séparent de cet événement, des millions de Russes vouent encore une véritable admiration à ce jour du 2 février 1943, au cours duquel Staline et l’Armée rouge brisèrent l’encerclement de Stalingrad. Aujourd’hui, ce lieu héroïque s’appelle Volgograd. Les habitants de cette ville d’un peu plus d’un million d’habitants ont décidé le 31 janvier 2013 qu’elle allait reprendre quelques jours par an le nom de Stalingrad, celui qu’elle avait durant la période soviétique. Plus précisément, le nom officiel de « ville héroïque de Stalingrad » sera repris durant toutes les commémorations de la grande victoire de l’Armée rouge. Sergueï P. Zabednov, l’édile local qui est à l’origine de cette décision, a ainsi déclaré dans un entretien au New-York Times que les media pourraient reprendre à loisir le nouveau nom de Stalingrad dans leurs communiqués, et que les tableaux d’affichage des trains allaient même être modifiés comme il se doit.

 

Outre le 2 février, Volgograd recouvrera son ancien nom cinq autres jours, tous représentatifs de la victoire de l’Union soviétique, parmi lesquels le 9 mai (capitulation de l’Allemagne) et le 22 juin (début de l’invasion nazie). À l’origine, Volgograd s’appelait Tsaritsyne. La ville conserva ce nom-là depuis sa fondation, au XVIème siècle, jusqu’en 1925 où elle fut dédiée à Staline dans un vaste mouvement d’appellation des villes aux noms des dirigeants bolcheviks. Ce n’est qu’en 1961, durant la campagne révisionniste de déstalinisation menée par Nikita Khrouchtchev, que la ville fut rebaptisée Volgograd.

 

Portrait de Staline sur un busVladimir Poutine a rapidement été accusé par plusieurs partis de vouloir récupérer le sentiment de sympathie que nourrit encore l’Union soviétique. Un sentiment incompréhensible pour quantité d’Occidentaux qui s’étonnent que Staline soit toujours considéré en Russie comme le « petit père des peuples » ou comme un artisan majeur de l’écrasement de la tyrannie hitlérienne (quand ce n’est pas les deux à la fois). Ce sentiment, loin de décroître, va même crescendo ; ce qui explique pourquoi une inscription à la gloire de l’ancien dirigeant soviétique orne désormais le hall d’entrée de la station de métro Kourskaïa, au centre de Moscou. Les autorités de Saint-Pétersbourg et de Tchita, en Sibérie, avaient quant à elles décidé que les autobus de leurs cités seraient décorés ce 2 février de grands portraits de Staline, une initiative controversée qui a pourtant déjà été prise à plusieurs reprises au cours de ces dernières années.

 

Les media internationaux gagneraient à sortir du contexte de la Guerre froide et de la propagande qui en découle, et réfléchir à ce que serait l’Europe si Staline et l’Armée rouge n’avaient pas infligé à l’envahisseur nazi une défaite dont il ne se relèvera jamais. Mais pour cela, il faudrait faire preuve d’honnêteté. Et c’est une tâche ardue quand on a fait du révisionnisme historique son métier.

 

Capitaine Martin

 

 

Souvenir 2 millions de morts en 7 mois La Russie célèbre Stalingrad
Les écoles militaires russes brandissant leurs bannières rouges sur la colline Mamaïev près du monument géant (52 mètres) de la Mère Patrie rappelant le sacrifice de Stalingrad. Photo AFP

Les écoles militaires russes brandissant leurs bannières rouges sur la colline Mamaïev près du monument géant (52 mètres) de la Mère Patrie rappelant le sacrifice de Stalingrad. Photo AFP

LA RUSSIE commémorait samedi avec fierté les 70 ans de la victoire soviétique dans la bataille de Stalingrad, 1ère défaite allemande de la Seconde Guerre mondiale, toujours glorifiée par les Russes comme l’événement qui sauva l’Europe du nazisme.

Pour l’occasion, Volgograd a même repris son ancien nom de Stalingrad. Cette ville des rives de la Volga s’est aussi parée d’une multitude de drapeaux et d’affiches à la gloire des héros et des vainqueurs de la bataille.

Le président russe Vladimir Poutine, des représentants du pouvoir, notamment le vice-Premier ministre russe Dmitri Rogozine, des vétérans et des membres du PC étaient présents. Des milliers de personnes, toutes générations confondues, se sont réunies dès le matin dans le centre-ville pour assister à une parade militaire aux couleurs de l’Armée rouge.

En plein regain patriotique, les autorités russes ont mis un point d’honneur à commémorer l’événement.

« La bataille de Stalingrad est le symbole le plus éclatant de la Grande guerre patriotique (nom donné à la Seconde Guerre mondiale en Russie), la guerre est toujours vivante dans la mémoire des gens qui l’ont vécue et celle de leurs proches », note l’historien Vitali Dymarski.

Le 2 février 1943, les troupes du maréchal allemand Friedrich von Paulus capitulaient, encerclées par l’Armée rouge au terme d’une bataille acharnée engagée en juillet 1942 dans cette ville, point de passage essentiel vers le Caucase et ses riches ressources en pétrole. Avec 2 millions de morts tous camps confondus, la bataille est aussi l’une des plus meurtrières de l’histoire : rasée dès le début par des bombardements aériens allemands, Stalingrad est ensuite, pendant plus de six mois, le théâtre de combats de rue d’une violence inouïe, opposant les troupes nazies aux soldats et civils soviétiques, auxquels Staline avait ordonné peu avant : « Pas un pas en arrière ! ». Pendant cette période, les combattants doivent aussi lutter contre d’autres ennemis redoutables, l’hiver russe et la famine.

 

http://www.vosgesmatin.fr/actualite/2013/02/03/la-russie-celebre-stalingrad

 

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Le 2 février a eu lieu la commémoration de la bataille de Stalingrand. Tranche d'Histoire ...


D'authentiques résistants, on en trouve en Russie qui a vaincu Napoléon et Hitler. Oui, elle seule ! Les Etats-Unis ont provoqué, avec des familles comme celle de Bush, la guerre de 40 pour prospérer sur les ruines de l'Europe et ensuite la soumettre, et leurs 330.000 morts pour soi-disant sauver (à la fin, comme les "Carabiniers d'Offenbach") l'Europe, sont une "imposture" (chantée par les Médias atlantistes) à côté des + de 20.000.000 de morts russes pour nous délivrer de l'hitlérisme ! Je n'ose pas dire du nazisme, car le nazisme prospère dans l'Europe totalitaire, aujourd'hui, Europe tremplin de la dictature du Nouvel Ordre Mondial sur les peuples. (eva R-sistons)

La bureaucratie

 

 


  1. Commémorations du 70e anniversaire de la bataille de Stalingrad en Russie et la CEI
    Voix de la Russie ‎- il y a 2 heures
    Le 2 février marque en Russie une date historique à savoir le 70e anniversaire de la défaite des troupes nazies dans la bataille de Stalingrad.

 

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монумент Родина-мать зовет! Мамаев курган Волгоград

 

 

Stalingrad: couper court à toute tentative de ternir la mémoire (Poutine)

Stalingrad: couper court à toute tentative de ternir la mémoire (Poutine)

© RIA Novosti. Emmanuil Evzerikhin
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Stalingrad
12:17 08/11/2011
Par Elena Kossova et Igor Belogourov, Ria Novosti

Au printemps 1943, il régnait une puanteur insupportable à Stalingrad. Les rues de la ville étaient envahies par les cadavres. Par la suite il s’est avéré que 150.000 dépouilles humaines et 16.000 animaux morts n'avaient pas été enlevés. La situation sanitaire dans la ville était terrifiante et dangereuse. Mais ceux qui ont traversé l’enfer de Stalingrad ne remarquaient ni l’odeur nauséabonde, ni les ruines autour. Ils étaient simplement heureux d’être en vie.

 


La maison du sergent Pavlov, le premier bâtiment restauré

Les personnes habituées à vivre dans les caves, les abris, les gourbis et les tramways touchés par des bombes construisaient des habitations de fortune et s’efforçaient de réparer les logements par leurs propres moyens. La défense de Stalingrad a duré six mois. Durant cette période, 91% du parc de logements de la ville ont été détruits. Mais les gens tenaient à leur foyer natal. Une femme ordinaire, Alexandra Tcherkassova, a créé un mouvement à Stalingrad. Avant la guerre elle travaillait dans un combinat de boucherie, pendant la guerre elle évacuait les blessés du champ de bataille, et après la guerre elle a dirigé une équipe de nettoyeurs. Avec ses amies, Alexandra Tcherkassova a organisé la restauration bénévole de Stalingrad. La maison du sergent Pavlov a été le premier bâtiment reconstruit par l’équipe de Tcherkassova. Les femmes ont réalisé les travaux en 58 jours, soit la durée de la défense de la célèbre maison-forteresse.

L'asphalte fondait, les vêtements brûlaient pendant les bombardements

Le 23 août 1942, à 16h18 les troupes allemandes ont lancé une puissante attaque aérienne contre Stalingrad. Les avions de la Luftwaffe larguaient des bombes de démolition d’une tonne pour raser la ville. Les cratères laissés par de telles bombes sont de la taille d’un immeuble de deux étages. Rien que la première semaine des bombardements, 12.500 bombes de ce type ont été lâchées sur Stalingrad.

"Toute la ville était en feu, le sifflement des bombes déchirait l'ouïe. On se protégeait les oreilles avec les mains pour empêcher les tympans d’exploser", se souvient Vera Tiougaïeva, habitante de Volgograd (ex-Stalingrad). Elle avait cinq ans lorsque les bombardements ont commencé. Un obus est tombé sur sa maison et sa famille a été installée dans une école de la ville avec d’autres foyers restés sans toit. Le père de Vera Tiougaïeva travaillait à l’usine de tracteurs, où pendant la guerre les chars étaient fabriqués et réparés. L’usine avec ses ouvriers et leurs familles devait être évacuée à Barnaoul, dans l'Altaï.

Les enfants de Stalingrad


"Un véhicule nous a amenés sur la rive de la Volga, où un ferry nous attendait pour nous transporter de l’autre côté, raconte Vera Tiougaïeva. Il y a avait une grande bousculade pour monter à bord du premier ferry, les gens se marchaient les uns sur les autres. Nous ne sommes pas montés. Le ferry a atteint le milieu du fleuve où il a été touché par un obus et a coulé corps et biens."

Ils ont été transportés sur la rive gauche de la Volga sur un second ferry. Après le débarquement, une autre bombe a explosé sur la rive. Vera et sa sœur ont été recouvertes de sable. La mère a longtemps cherché ses filles en creusant chaque tas de sable avec ses mains. Elle a retrouvé ses enfants alors qu’ils commençaient à suffoquer. La famille de Vera Tiougaïeva a eu une chance incroyable: elle a été évacuée et tout le monde a survécu.

La guerre n’a pas d’âge
Tous les habitants de Stalingrad, y compris les enfants et les vieillards, ont dû endurer la faim, le froid et la perte des proches. Pendant la défense de la ville, l’enfance de centaines de milliers d’enfants et d’adolescents de Stalingrad a été bouleversée. Ils participaient aux combats et accomplissaient des missions de reconnaissance.

En 1942, Nikolaï Orlov avait à peine 16 ans lorsqu’on lui a décerné l’Ordre de la Guerre patriotique et la médaille du Courage. Les médailles ont été remises par le chef de la 62e Armée Vassili Tchouïkov. Ce dernier a également ordonné de remettre à Nikolaï Orlov une vareuse en gabardine, dont il ne s'est pas séparé pendant de nombreuses années.

Seconde guerre mondiale: les souvenirs d'un éclaireur russe


Nikolaï a fait partie des adolescents qui étaient formés pour les missions de reconnaissance par les unités opérationnelles du Commissariat du peuple aux Affaires intérieures (NKVD). Les enfants connaissaient bien la ville et ont été utilisés en tant qu’éclaireurs. Ils recueillaient des informations sur les lieux de concentration des Allemands et de matériel militaire de l’ennemi. Pendant la guerre Nikolaï Orlov a franchi la ligne du front et rapporté des informations importantes à 71 reprises. Aujourd’hui, Nikolaï Orlov a pratiquement 85 ans. Il se souvient très bien de sa première mission de reconnaissance au-delà des lignes ennemies, probablement car elle pouvait également être la dernière.

Un aérodrome camouflé se trouvait à 80 kilomètres de Stalingrad, près du village de Marinovka, dans les arrières des Allemands. Il permettait à l’aviation allemande de bombarder les traversées et de miner la Volga. L’armée allemande acheminait à Marinovka les gens qui étaient ensuite envoyés pour travailler en Allemagne. Se trouvant parmi ces gens Nikolaï Orlov a réussi à atteindre le village. Puis, il s’est discrètement détaché des autres pour se rapprocher de très près de l’aérodrome qui était particulièrement protégé sur tout son périmètre. Avant d’atteindre l’aérodrome, l’adolescent a vu une vieille femme. Elle somnolait et des chèvres broutaient l’herbe autour d’elle. Nikolaï Orlov les a emmenées avec lui.

"Je me suis dit que si cela tournait mal, je pourrais me faire passer pour un berger, se souvient le colonel à la retraite Nikolaï Orlov. Et les Allemands ne m’ont vu que lorsque je m’étais approché de l’aéroport et réussi à compter tous les avions. Ils avaient un traducteur d’origine ukrainienne." Nikolaï a raconté aux Allemands qu’il faisait paître les chèvres à proximité et qu’il s’était endormi. Les chèvres sont donc parties en direction de l’aérodrome et il a dû aller les récupérer.

"L’officier allemand commençait à me croire, je le voyais sur son visage, peut-être qu’il avait lui-même des enfants, mais le traducteur s'acharnait et s'efforçait de convaincre l’officier de ne pas me relâcher. Je ne sais pas comment cela se serait terminé si la vieille femme à qui appartenaient les chèvres ne s’était pas réveillée", raconte Nikolaï Orlov.

Elle est arrivée en courant vers l’adolescent en criant: "Andouille, combien de fois je t’ai dit de ne pas t’éloigner." Pour être plus convaincante, elle a frappé Nikolaï sur le dos avec un fouet. Les Allemands ont cru à l’histoire du berger et ont relâché le jeune agent de reconnaissance. Le soir même l’aéroport a été détruit par l’armée soviétique. Nikolaï Orlov n’a jamais plus revu la vieille femme qui lui a sauvé la vie. Lorsque la bataille de Stalingrad s’est terminée, Nikolaï Orlov n’avait pas encore 17 ans, et Tatiana Tchetviarekova avait à peine 3 ans.

La famine après la guerre
Tatiana se souvient très bien des années d’après-guerre. Elles l’ont marquée par la sensation constante de la faim. La mère de Tatiana conservait un coupon de tissu offert par son mari parti au front. Il est décédé en 1942, mais elle a continué à garder ce tissu en pensant que la lettre annonçant sa mort était une erreur, ce qui se produisait parfois pendant la guerre. Elle voulait en faire une robe pour accueillir son époux après la guerre. Mais un jour, avant l’anniversaire de sa fille, elle a tout de même décidé de vendre ce coupon et a acheté un kilo de pains d’épice.

Stalingrad: les années de famine


"J’ai repoussé le sachet en disant que je voulais du pain. A l’époque, le pain était un vrai régal pour moi", raconte Tatiana Tchetviarekova de Volgograd. Pendant les premières années d’après-guerre les Allemands prisonniers rêvaient également de pain. Ils restauraient la ville avec les habitants.

Aujourd’hui, Tatiana Tchetviarekova habite 6 rue Sovetskaïa, dans une maison qui a été reconstruite pratiquement ex nihilo par les Allemands. Etant enfant, elle passait très souvent devant cet immeuble avec des enfants du voisinage. Le bâtiment se trouvait derrière une grande palissade, mais il y avait des trous. A chaque fois que les enfants passaient devant la clôture, les Allemands prisonniers criaient à travers la palissade: "Les enfants, du pain, du pain!" Et les enfants passaient dans ces trous du pain pris en douce à l'insu des adultes.

Après la bataille, le quartier central comptait 7 habitants

"En 1985, à l’ouverture de l’exposition La Bataille de Stalingrad, le thème "la population civile pendant la bataille de Stalingrad" était absent, déclare Tatiana Prikaztchikova du musée de la bataille de Stalingrad. Je me souviens que pendant une visite guidée en 1990, un jeune employé a commencé à raconter aux visiteurs que les autorités de la ville empêchaient les gens de partir. Après la visite guidée, il a été prié de démissionner."

Et seulement en 1993, lorsque l’association des Enfants de Stalingrad a été créée, le thème de la population civile a commencé à être discuté lors des réunions et autres activités consacrées à la défense de la ville. Les enfants de Stalingrad se sont mis à apporter au musée des affaires personnelles de l’époque, et ces objets ont été ensuite le thème d'une exposition.

"Aujourd’hui, lorsque je guide les groupes de visiteurs, je parle désormais de ces horribles chiffres. En 1941, la ville comptait 525.000 habitants. Et le 4 février 1943, c’est-à-dire deux jours après la fin de la bataille, ce chiffre était de près de 23.000. Seulement 7 personnes vivaient dans le quartier central Stalinski à l’époque!", a déclaré Tatiana Prikaztchikova.

 

http://fr.rian.ru/discussion/20111108/191875834.html

 

 

 

L'info internationale sans langue de bois,

 

 

  29:40

04/02/2013

 

Au menu, Stalingrad

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