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17 mars 2013 7 17 /03 /mars /2013 21:29

 

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http://www.newzilla.net/2012/12/20/l%E2%80%99integralite-de-vos-tweets-bientot-consultables-sur-votre-ordinateur/

 

 

Tweets, tweetons !

 

Par Chantal Dupille

 

 

Depuis quelques jours, je me suis mise aux tweets. Il y a peu encore, j'annonçais juste la parution de mes articles. Eh bien, les tweets, c'est super ! On peut commenter l'actualité ou la désinformation en direct, à chaud ! Et je ne m'en prive pas, d'ailleurs c'est super vivant et drôle. Je me marre, j'informe, je tire la langue aux Médias et aux Elus aux ordres. De quoi ulcérer tous les "bien pensants", tous les adeptes de la Pensée si unique inspirée par les libéraux, les fans des banksters ou des Mario en tous genres et de leur Europe vampire, les inconditionnels des gaz qui vous explosent à la figure ou des guerres bien sanguinaires, les fous du Nouvel Ordre Mondial et de la future société orwelienne, et j'en passe, j'en passe. Je suis résolument non-alignée, libre penseuse, impertinente, et c'est ainsi. Ca plaît, ou ça ne plaît pas. Mais avec les tweets, je me régale, chaque fois que les Médias désinforment ou crachent leur propagande, je suis là pour relayer, dénoncer, inciter à rétablir la vérité. 

 

Ma dernière abonnée est une certaine Sylvie, bienvenue à elle, elle a publié peu de tweets mais tous sont délicieusement pertinents et donc impertinents. Et j'ai pioché sur sa page l'article joint, l'interview de Bachar sur l'excellent blog de Siliva Cattori, que je dédie à toutes les Euterpia esclaves de la Pensée unique atlantiste et sioniste au mépris de leurs intérêts surtout à long terme.

 

Cet interview, je l'ai loupé le 6 mars, car j'étais en pleine tempête dans le Sud, à deux doigts d'avoir ma voiture ensevelie sous une trombe d'eau et emportée vers des récifs inconnus. Eh oui, ce jour-là j'ai démarré quelques mn avant que ma voiture ne soit sous... 3 mètres d'eau ! Il faut dans des circonstances comme ça avoir l'estomac bien accroché, ou une foi solide ("Les grandes eaux ne te submergeront pas", promesse de Dieu). Donc, grâce à Sylvie je découvre maintenant ce texte, que les amoureux de la Pensée vraiment non-alignée liront avec délices.

 

Et dans mes tweets, voici ce que j'écris sur les pseudos dictateurs, populistes ou conspirationnistes. De quoi donner la migraine à tous les manipulés, à tous les conditionnés par la Pensée unique distillée par nos médias prostitués orchestrés par les ultra-libéraux, les européistes, les atlantistes, les sionistes, et autres bandits...

 

J'adore la spontanéité, l'instantanéité des tweets...

 

A bentôt, votre "eva" (Chantal Dupille)

 

NB Assurément, ceux qui en ont marre d'être roulés ou ceux qui vomissent la Pensée officielle, aimeront mes tweets dérangeants. Mais sincères, non partisans et honnêtes, eux ! Et appuyés sur un approfondissement des Médias et de l'Actualité...

 

https://twitter.com/rsistons

 

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  1. BRAVO pour tes tweets,ta clairvoyance,on voudrait TOUS COMME toi ! Alors le monde changerait.. d'abord les médias: Ne pouvant + duper !

  2. Et après avoir traités de conspirationnistes, dictateurs, populistes les non-alignés, Occident et médias se prétendent encore démocratiques?

  3. Qui est "conspirationniste, facho, raciste et même nazi" (!)? Un journaliste, écrivain, militant.. non-aligné sur Pensée Unique, libre-penseur

  4. Qu'est-ce qu'un populiste (Poutine, Chavez, Mélenchon..) pour Occident ? Un dirigeant insoumis, défendant peuple, méfiant vis-à-vis USA..

 

Qu'est-ce qu'un dictateur (Poutine,Bachar..) pour Occident? Une personne refusant de se soumettre à ses diktats, patriote, liberté choix...!


 

Le président syrien répond
aux questions du Sunday Times

« Si quelqu’un veut « vraiment » – et j’insiste sur le mot vraiment – aider la Syrie et aider à la cessation de la violence dans notre pays, il ne peut faire qu’une seule chose ; il peut se rendre en Turquie et s’asseoir avec Erdogan pour lui dire de stopper la contrebande de terroristes vers la Syrie, d’arrêter d’envoyer des armes, de cesser de fournir un soutien logistique aux terroristes. Il peut aussi aller en Arabie saoudite et au Qatar pour leur dire de cesser de financer les terroristes en Syrie. C’est la seule chose que n’importe qui pourrait faire en ce qui concerne le versant externe de notre problème, mais nul étranger ne peut s’occuper du versant interne. »


6 mars 2013

Syria_president_Alassad_s_interview_text La journaliste Hala Jaber du Sunday Times avec le président syrien, Bachar Al-Assad, à Damas.

Vidéo : Extrait de l’entrevue en anglais


Sunday Times : Monsieur le Président, votre récente offre de « dialogue politique » a été fermement rejetée par ces mêmes groupes que vous devez pacifier pour mettre fin à la violence : les rebelles armés et la Coalition nationale syrienne, principale alliance de l’opposition. Vous offrez donc un rameau d’olivier à la seule opposition loyaliste, en majorité interne, qui renonce à la lutte armée et reconnaît effectivement la légitimité de votre leadership. Avec qui êtes-vous vraiment prêt à dialoguer ?

Le président Assad : Pour plus de précision, permettez-moi de commencer par corriger certaines idées fausses qui circulent et qui sont sous-entendues dans votre question.

Sunday Times : Bien.

Le président Assad : Premièrement, lorsque j’ai annoncé « le plan » [1], j’ai dit que je m’adressais à ceux que le dialogue intéresse, parce que vous ne pouvez proposer un plan reposant sur le dialogue à qui ne croit pas au dialogue. J’ai donc été très clair sur cette question.

Deuxièmement, ce « dialogue ouvert » ne doit pas avoir lieu entre certains groupes exclusifs, mais entre tous les Syriens et à tous les niveaux. C’est un dialogue qui porte sur l’avenir de la Syrie. Nous sommes 23 millions de Syriens et nous avons tous le droit de participer à la construction de l’avenir du pays. Certains peuvent le regarder comme un dialogue entre le gouvernement et certains groupes de l’opposition « externe ou interne ». C’est, en fait, une façon très superficielle de le voir. Il est beaucoup plus global et concerne chaque Syrien et tous les aspects de la vie syrienne. L’avenir de la Syrie ne peut être déterminé par ses seuls dirigeants, mais par les ambitions et les aspirations de tout son peuple.

L’autre aspect de ce dialogue est qu’il ouvre la porte aux groupes armés pour qu’ils déposent leurs armes. D’ailleurs, nous avons accordé plus d’une amnistie pour faciliter cela. C’est la seule façon d’installer le dialogue avec ces groupes. Cela avait commencé, avant même l’annonce du plan, certains ayant déjà rendu les armes et repris le cours de leur vie normale. Mais, ce « plan » rend le processus plus méthodique, publiquement annoncé et clair.

Concernant l’opposition, une autre erreur de l’Occident consiste à mettre toutes les entités, mêmes hétérogènes, dans le même panier ; comme si tout ce qui s’oppose au gouvernement est dans cette opposition. Nous nous devons d’être clairs sur ce point. Nous avons une opposition correspondant à des entités politiques et nous avons des terroristes armés. Nous pouvons engager le dialogue avec l’opposition, mais nous ne pouvons pas engager le dialogue avec les terroristes ; nous luttons contre le terrorisme !

Une phrase revient souvent [en Occident] : « l’opposition de l’intérieur de la Syrie » ou « l’opposition interne loyale envers le gouvernement »… Les groupes d’opposition devraient être patriotes et loyaux envers la Syrie ! L’opposition interne et externe ne relèvent pas d’une localisation géographique, mais de leurs racines, de leurs ressources, et de leurs représentants. Sont-elles enracinées dans la terre syrienne ? Représentent-elles le peuple syrien et les intérêts syriens ou les intérêts d’un gouvernement étranger ? C’est notre façon de regarder le dialogue, c’est ainsi que nous l’avons commencé, et c’est ainsi que nous allons le poursuivre.

Sunday Times : La plupart l’ont rejeté, du moins si nous parlons des opposants de l’extérieur qui sont devenus « l’organisation saluée en tant qu’Opposition » avec, fondamentalement, le monde entier derrière eux. La plupart l’ont en effet rejeté et certains de ces opposants ont décrit votre offre comme une « perte de temps » ; d’autres ont déclaré qu’il s’agissait d’une « rhétorique creuse » fondée sur un manque de confiance ; William Hague, ministre britannique des Affaires étrangères, considérant qu’elle allait « au-delà de l’hypocrisie », les Américains disant que vous étiez dans un ” déni de la réalité “ !

Le président Assad : Je ne ferai aucun commentaire sur ce que ces soi-disant organisations, extérieures à la Syrie, ont dit. Ces organisations ne sont pas indépendantes. En tant que Syriens, nous sommes indépendants et nous devons répondre à des organisations indépendantes, ce qui n’est pas leur cas. Alors, intéressons-nous aux autres allégations.

À propos du « déni de la réalité » : la Syrie se bat contre les adversaires et les ennemis depuis deux ans ; vous ne pouvez pas le faire si vous n’avez pas le soutien du peuple. Le peuple ne vous soutiendra pas si vous êtes détaché de la réalité. Au Royaume-Uni, une étude récente montre qu’une proportion non négligeable de britanniques demandent à leur gouvernement de « rester en dehors de la Syrie » et pensent pas qu’il ne devrait pas fournir du matériel militaire aux rebelles en Syrie. En dépit de cela, le gouvernement britannique continue de pousser l’Union européenne à lever son embargo sur les armes en direction des rebelles en Syrie, et à entreprendre de leur livrer des « armes lourdes ». Etre ainsi détaché de votre propre opinion publique, c’est ce que j’appelle un « déni de la réalité » !

Ils vont plus loin encore lorsqu’ils déclarent qu’ils veulent envoyer une « aide militaire » qu’ils présentent comme « non létales » ; alors que les renseignements, l’assistance financière et en moyens de communication fournis, sont quand même létaux ! Les événements du 11 Septembre n’ont pas été commis par des « aides létales ». C’est l’utilisation et l’entrainement à une technologie non-létale qui ont causé les atrocités. Le gouvernement britannique veut envoyer une aide militaire aux « groupes modérés », en sachant très bien que ces groupes modérés n’existent pas en Syrie. Maintenant, nous savons tous que nous combattons Al-Qaïda ou Jabhat al-Nusra – qui est une émanation d’Al-Qaïda – et d’autres groupes d’individus endoctrinés par des idéologies extrémistes. C’est cela qui est « au-delà de l’hypocrisie » !

Ce qui est « au-delà de l’hypocrisie » est que vous parliez de « liberté d’expression » quand vous bannissez la diffusion des chaines de télévision syriennes par les satellites européens ; quand vous pleurez pour quelqu’un qui a été tué par des terroristes en Syrie, tout en empêchant le Conseil de sécurité de prononcer une déclaration dénonçant un attentat suicide, tel celui qui a eu lieu la semaine dernière à Damas, alors que vous y étiez, et où trois cents Syriens dont des femmes et des enfants ont été tués ou blessés… tous des civils ! C’est au-delà de l’hypocrisie quand vous prêchez les droits de l’homme et que vous allez, en Irak, en Afghanistan et en Libye, tuer des centaines de milliers de personnes dans des guerres illégales. C’est au-delà de l’hypocrisie quand vous parlez de démocratie et que vos alliés les plus proches sont les pires régimes autocratiques du monde et appartiennent aux siècles médiévaux. C’est cela l’hypocrisie !

Sunday Times : Mais vous vous référez toujours aux personnes qui se battent ici [en Syrie] comme à des terroristes, acceptez-vous, même si certains sont de Jabhat al-Nusra ou affiliés à Al-Qaïda, qu’il en existe d’autres qui sont de l’ASL [Armée Syrienne Libre] ou sous l’égide de l’ASL ? Acceptez-vous que certains soient des déserteurs et que certains autres soient simplement des gens ordinaires qui ont initié une frange de la rébellion ? Ceux-là ne sont pas des terroristes ; ce sont des gens qui se battent pour ce qu’ils croient être bon pour le moment.

Le président Assad : Quand nous disons que nous combattons Al-Qaïda, nous voulons dire que le groupe terroriste principal et le plus dangereux est Al-Qaïda. J’ai dit lors de plusieurs interviews et discours que ce n’est pas le seul groupe présent en Syrie. Le spectre va des petits criminels, aux trafiquants de drogue, aux groupes qui kidnappent et tuent juste pour de l’argent, jusqu’aux mercenaires et rebelles armés. Il est clair que ceux-là n’ont ni programme politique ni aucune motivation idéologique.

La soi-disant « Armée Syrienne libre » n’est pas l’entité que l’Occident voudrait faire croire à vos lecteurs. Il y a des centaines de petits groupes tels que définis par les organismes internationaux qui travaillent avec Annan et Al-Ibrahimi. Il ne s’agit en aucun cas d’une entité, il n’y a pas de leadership, il n’y a pas de hiérarchie ; mais différents gangs oeuvrant pour diverses raisons. L’ « Armée syrienne libre » est tout simplement le titre, le parapluie utilisé pour légitimer ces groupes.

Cela ne veut pas dire qu’i il n’y avait pas un mouvement spontané au tout début du conflit. Il y avait des gens qui voulaient des changements en Syrie et je l’ai moi même publiquement reconnu à plusieurs reprises. C’est pourquoi j’ai dit que le dialogue n’est pas pour le conflit en soi mais concerne l’avenir de la Syrie, parce que beaucoup de groupes persistent dans leur volonté de changement et sont désormais contre les terroristes. Ils continuent à s’opposer au gouvernement, mais ne portent pas d’armes. Que vous ayez des besoins légitimes ne rend pas vos armes légitimes !

Sunday Times : Dans votre plan en 3 étapes, la première parle de la cessation de la violence. Manifestement, il y a d’une part l’armée et d’autre part les combattants. Or, dans le cas de l’armée vous avez une hiérarchie et donc si vous voulez un cessez-le-feu, il y a un commandant qui peut le contrôler. Mais quand vous proposez la cessation de la violence ou du feu, comment pouvez-vous supposer la même chose pour autant de groupes rebelles que vous dites si dispersés et sans direction unifiée ? C’est donc l’une des exigences de votre plan qui parait fondamentalement impossible. Ensuite, vous parlez de référendum, mais étant donné le grand nombre de personnes déplacées à l’intérieur et à l’extérieur de vos frontières dont beaucoup sont l’épine dorsale de l’opposition, il ne semble pas que les résultats de ce référendum puissent être justes. Enfin, la troisième étape de votre plan concernant les élections législatives, espérées avant 2014, fait que la liste des réalisations à atteindre d’ici là est fort longue ! Dès lors, quelles sont vos véritables conditions pour que le dialogue se tienne, et est ce que certaines de vos conditions suggérées ou offertes ne sont pas impossibles à réaliser ?

Le président Assad : Cela dépend de la façon dont nous regardons la situation. Tout d’abord, disons que l’article principal du plan est le dialogue, lequel dialogue décidera du calendrier de tout le reste, dont les procédures et les détails de ce même plan. Le premier article implique la cessation de la violence. Si nous ne pouvons pas arrêter cette violence, comment pourrions-nous parvenir aux autres articles tels que le référendum et les élections, et ainsi de suite ? Mais dire que vous ne pouvez pas arrêter la violence n’est pas une raison pour ne rien faire. Oui, il ya beaucoup de groupes sans réel leadership comme je les ai décrits, mais nous savons que leur véritable leadership se situe dans ces pays qui les financent et leur fournissent armes et équipements ; principalement la Turquie, le Qatar et l’Arabie saoudite. Si des pays tiers veulent vraiment aider le processus planifié, ils doivent faire pression sur ces pays afin qu’ils cessent d’approvisionner les terroristes. Comme tout autre État souverain, nous ne négocierons pas avec des terroristes !

Sunday Times : Vos critiques disent que d’authentiques et véritables négociations pourraient mener à votre chute et à celle de votre gouvernement ou régime, que vous le savez, et que c’est pour cela que vous proposez des scénarios pratiquement irréalisables pour le dialogue et les négociations.

Le président Assad : En fait, je ne sais pas cela, je sais son contraire ! Restons logiques et réalistes. Si tel était le cas, ces ennemis, adversaires ou opposants devraient pousser au dialogue puisqu’ils estiment qu’il leur offrira ma chute. En réalité, ils font tout le contraire. Ils empêchent les « organisations de l’opposition extérieures à la Syrie » de participer au dialogue, car je pense qu’ils croient l’exact opposé de ce qu’ils disent et savent que ce dialogue n’amènera pas ma chute, mais fera que la Syrie en sortira vraiment plus forte. Ceci pour le premier aspect.

Le deuxième aspect est que l’ensemble du dialogue porte sur la Syrie, sur l’avenir de la Syrie et aussi sur le terrorisme ; non sur les postes et les personnalités. Par conséquent, ils feraient mieux de ne pas détourner l’attention du peuple en parlant de ce dialogue et de ce qu’il pourrait apporter ou non au président. Je ne le fais pas moi-même. En fin de compte, c’est une contradiction. Ce qu’ils disent est en contradiction avec ce qu’ils font !

Sunday Times : Vous avez bien dit que s’ils poussaient au dialogue, ils pourraient entrainer votre chute ?

Le président Assad : Non, vu ce qu’ils déclarent pouvoir amener ma chute, j’ai dit : pourquoi ne viendraient-ils pas au dialogue ? Ils disent que le dialogue conduira à la chute du président et moi, je les invite au dialogue. Pourquoi n’acceptent-ils pas un dialogue pour s’offrir ma chute ? La réponse est évidente. C’est pourquoi j’ai dit qu’ils se contredisent !

Sunday Times : Monsieur le Président, John Kerry, un homme que vous connaissez bien, a commencé une tournée qui le mènera ce week-end en Arabie saoudite, au Qatar et en Turquie où il leur parlera des moyens de « faciliter votre éviction ». En début de semaine, il a déclaré à Londres comme à Berlin que le président Assad devait partir et aussi qu’une de ses premières actions serait d’élaborer des propositions diplomatiques pour vous persuader d’abandonner le pouvoir. L’inviteriez-vous à Damas pour en discuter ? Que lui diriez-vous ? Quel serait votre message du moment, étant donné ses déclarations et ce qu’il s’est préparé à dire à ses alliés lors de sa visite de cette fin de semaine ? Et, si possible, comment le décririez-vous en fonction de vos relations dans le passé ?

Le président Assad : Je préfère décrire les politiques plutôt que de décrire les personnes. Aussi, il est encore trop tôt pour le juger. Il est à seulement quelques semaines de sa nomination en tant que secrétaire d’État. Mais, avant tout, le point que vous avez évoqué est lié à des questions ou à des affaires internes syriennes. Aucun sujet syrien de cet ordre ne sera soulevé avec des personnes étrangères. Nous n’en discutons qu’entre syriens et en Syrie. Je ne vais donc pas en discuter avec quiconque qui viendrait de l’étranger. Nous avons des amis et nous discutons de nos problèmes avec les amis. Nous écoutons leurs conseils, mais finalement la décision est nôtre et il nous appartient, en tant que syriens, de penser ou de faire ce qui est bon pour notre pays.

Si quelqu’un veut « vraiment » – et j’insiste sur le mot vraiment – aider la Syrie et aider à la cessation de la violence dans notre pays, il ne peut faire qu’une seule chose ; il peut se rendre en Turquie et s’asseoir avec Erdogan pour lui dire de stopper la contrebande de terroristes vers la Syrie, d’arrêter d’envoyer des armes, de cesser de fournir un soutien logistique aux terroristes. Il peut aussi aller en Arabie saoudite et au Qatar pour leur dire de cesser de financer les terroristes en Syrie. C’est la seule chose que n’importe qui pourrait faire en ce qui concerne le versant externe de notre problème, mais nul étranger ne peut s’occuper du versant interne.

Sunday Times : Alors, quel est votre message à Kerry ?

Le président Assad : Il est très clair. Il faut comprendre que ce que je dis aujourd’hui, n’est pas un message adressé à Kerry seulement, mais à tous ceux qui parlent de la question syrienne : seul le peuple syrien peut dire au président de rester ou de quitter, de venir ou de partir. Je le dis clairement afin que tous les autres ne perdent pas leur temps et sachent sur quoi se concentrer.

Sunday Times : Quel rôle, le cas échéant, voyez-vous pour la Grande-Bretagne au niveau du processus de paix en Syrie ? Y a-t-il eu des contacts informels avec les Britanniques ? Quelle est votre réaction devant le soutien de Cameron à l’opposition ? Que lui diriez-vous si vous étiez assis en face de lui en ce moment, surtout que la Grande-Bretagne appelle à l’armement des rebelles ?

Le président Assad : Il n’y a pas de contact entre la Syrie et la Grande-Bretagne depuis longtemps. Si nous parlons de son rôle, nous ne pouvons pas le séparer de sa crédibilité, comme nous ne pouvons pas séparer sa crédibilité, elle-même, de l’histoire de ce pays. Pour être franc, maintenant que je parle à une journaliste britannique et à un public britannique, la Grande-Bretagne a joué un fameux rôle [dans notre région], un rôle non constructif dans plusieurs domaines et depuis des décennies, certains diraient depuis des siècles ! Je vous dis ici la perception que nous en avons dans notre région.

Le problème avec ce gouvernement est que sa rhétorique superficielle et immature ne fait que souligner cette tradition de harcèlement et d’hégémonie. Franchement, comment peut-on s’attendre à ce que nous demandions à la Grande-Bretagne de jouer un rôle en Syrie alors qu’elle est déterminée à militariser le problème ? Comment pourrions-nous leur demander de jouer un rôle pour que la situation s’améliore et se stabilise ? Comment pourrions-nous nous attendre à ce qu’ils contribuent à atténuer la violence, alors qu’ils veulent envoyer des fournitures militaires aux terroristes et n’essayent même pas de faciliter le dialogue entre les Syriens ? Ce ne serait pas logique. Je pense qu’ils travaillent contre nous et contre les propres intérêts du Royaume-Uni. Ce gouvernement agit d’une manière naïve, confuse et peu réaliste. Si les Britanniques veulent jouer un rôle, ils devraient changer cela et agir d’une manière plus raisonnable et responsable. D’ici-là, nous n’attendons pas qu’un pyromane se comporte en pompier !

Sunday Times : En 2011, vous aviez dit que vous ne gaspillerez pas votre temps à parler avec les meneurs de l’opposition. Je parle ici des organisations externes dont vous aviez, en fait, à peine reconnu l’existence. Qu’est-ce qui vous a récemment fait changer d’avis ? Quel type de pourparlers avez-vous, le cas échéant, avec les rebelles qui sont un facteur et une composante majeure dans cette crise ? Ce, d’autant plus que votre ministre des Affaires étrangères, Mouallem, a déclaré plus tôt dans la semaine et lors de sa visite en Russie que le gouvernement est ouvert à des discussions avec l’opposition armée. Pouvez-vous préciser ?

Le président Assad : En réalité, je n’ai pas changé d’avis. Encore une fois, ce plan ne leur est pas destiné, mais à tout Syrien qui accepte le dialogue. Donc, cette dernière initiative ne traduit pas un changement d’avis.

Ensuite, depuis le premier jour de cette crise, commencée il y a deux ans, nous avons dit que nous étions prêts au dialogue ; rien n’a changé depuis. Nous avons une position très cohérente à l’égard du dialogue. Certains pourraient comprendre que j’ai changé d’avis parce que je n’ai pas reconnu la première entité [de l’opposition], alors que je reconnaitrais la seconde entité. Je n’ai reconnu ni l’une, ni l’autre. Plus important encore, le peuple syrien ne les reconnait pas et ne les prend pas au sérieux. Lorsqu’ un produit échoue sur le marché, ils le retirent. Ils changent son nom, changent son emballage avant de le rélancer. Il n’empêche qu’il est toujours défectueux. La première et la deuxième organisation de l’opposition sont un seul et même produit avec un emballage différent.

Concernant la déclaration de notre ministre, M. Moallem, elle était des plus claires. Une part de notre initiative est que nous sommes prêts à négocier avec quiconque, y compris avec les rebelles qui déposent leurs armes. Nous ne traiterons pas avec des terroristes déterminés à garder leurs armes pour terroriser la population, tuer des civils, attaquer les lieux publics ou les entreprises privées, et détruire le pays.

Sunday Times : Monsieur le Président, le monde regarde la Syrie et voit un pays en cours de destruction, avec au moins 70 000 morts, plus de 3 millions de personnes déplacées, et des divisions sectaires de plus en plus profondes. Beaucoup de gens autour du monde vous blâment. Qu’est-ce que vous leur répondez ? Êtes-vous à blâmer pour ce qui s’est passé dans le pays que vous dirigez ?

Le président Assad : Vous donnez ces chiffres comme s’il s’agissait d’un tableau numérique, alors que certains acteurs les utilisent pour faire avancer leur agenda politique, et c’est malheureusement la réalité. Pour nous Syriens et indépendamment de leur exactitude, chacun de ces chiffres représente un homme, une femme ou un enfant syriens. Quand vous parlez de milliers de victimes, nous voyons des milliers de familles qui ont perdu des êtres chers dont ils porteront le deuil pendant des années et des années. Personne ne peut éprouver cette douleur plus que nous-mêmes !

Si nous nous penchons sur la question des agendas politiques, nous devons nous poser des questions plus importantes. Comment ces chiffres ont-ils été vérifiés ? Combien de combattants étrangers représentent-ils ? Combien y a t-il de combattants âgés de 20 à 30 ans ? Combien d’entre eux étaient des civils, des femmes ou des enfants, tous innocents ? La situation sur le terrain fait qu’il est presque impossible d’obtenir des réponses précises à ces questions.

Nous savons tous combien ont été manipulés, dans le passé, les chiffres de morts et de blessés pour ouvrir la voie à des « interventions humanitaires ». Le gouvernement libyen a récemment annoncé que le nombre de morts « avant l’invasion » de la Libye a été exagéré ; ils ont parlé de cinq mille victimes de part et d’autre tandis que les chiffres qui ont circulé à l’époque [de l’invasion] parlaient de dizaines de milliers de personnes.

Les Britanniques et les Étasuniens, présents physiquement en Irak pendant la guerre, ont été incapables de fournir des chiffres précis sur les victimes tuées du fait de leur invasion. Soudain, voilà que ces mêmes sources sont capables de décompter très précisément les victimes syriennes. C’est un étrange paradoxe !

C’est en toute simplicité que je vous dis que ces chiffres n’existent pas dans la réalité. Ils font partie de leur réalité virtuelle, celle qu’ils veulent créer pour faire avancer leur agenda et pousser vers une intervention militaire, sous couvert d’une intervention humanitaire !

Sunday Times : Si je puis me permettre de revenir sur ce point en particulier, même si les chiffres sont exagérés et pas vraiment précis, ils sont corroborés par des groupes syriens et quoi qu’il en soit, il n’en demeure pas moins que des milliers de syriens ont été tués. Certains étaient des combattants, mais d’autres étaient des civils. Certains sont morts lors d’offensives militaires menées, par exemple, par l’artillerie ou l’aviation sur certains secteurs. Donc, même si nous ne nous basions pas sur des chiffres exacts, ils continuent à vous blâmer pour les civils tués lors d’offensives de l’armée. Acceptez-vous cela ?

Le président Assad : Tout d’abord, nous ne pouvons pas parler de leur nombre sans citer des noms. Les personnes qui ont été tuées ont des noms. Ensuite, pourquoi sont-ils morts ? Où et comment ont-ils été tués ? Qui les a tués ? Les bandes armées, les groupes terroristes, les criminels, les kidnappeurs, l’Armée, qui les a tués ?

Sunday Times : Une combinaison de toutes ces opérations.

Le président Assad : C’est, en effet, une combinaison ; mais il semble que vous laissez entendre qu’une seule personne est responsable de la situation actuelle et de toutes les pertes en vies humaines. Dès le premier jour, la situation en Syrie a été influencée par les dynamiques militaire et politique, le tout évoluant très rapidement. Dans de telles situations, vous avez les catalyseurs et les obstacles. Supposer qu’un côté est responsable de tous les obstacles alors qu’un autre est responsable de toutes les catalyses est absurde.

Beaucoup trop de civils innocents sont morts et beaucoup trop de Syriens sont dans la souffrance. Comme je l’ai déjà dit, personne n’est plus en peine que les Syriens eux-mêmes et c’est pourquoi nous incitons à un dialogue national. Je ne suis pas dans une affaire de blâme, mais si vous parlez de ma responsabilité, il est clair que j’ai la responsabilité constitutionnelle de garder la Syrie et son peuple à l’abri des terroristes et des groupes radicaux.

Sunday Times : Quel est le rôle d’Al-Qaïda et d’autres djihadistes et quelles menaces représentent-ils pour la région et l’Europe ? Craignez-vous que la Syrie ne se transforme en quelque chose de semblable à la Tchétchénie il y a quelques années ? Êtes-vous préoccupé par le sort des minorités si vous perdiez cette guerre, ou encore par une guerre sectaire comme en Irak ?

Le président Assad : Le rôle d’Al-Qaïda en Syrie est comme le rôle d’Al-Qaïda partout ailleurs dans le monde ; assassinat, décapitation, torture, interdiction des enfants d’aller à l’école parce que, comme vous le savez, l’idéologie d’Al-Qaïda prospère là où il y a de l’ignorance. Ils tentent de s’infiltrer dans la société avec leurs sombres idéologies extrémistes, et ils réussissent !

Si vous deviez vous inquiéter pour quoi que ce soit en Syrie, ce n’est pas pour les « minorités » qu’il faudrait vous inquiéter. C’est une vision trop superficielle car la Syrie est un creuset de religions, de confessions, d’ethnies et d’idéologies qui, ensemble, forment un mélange homogène sans rapport avec des proportions ou des pourcentages. Nous devrions plutôt nous inquiéter pour la majorité des Syriens modérés qui, si nous ne combattons pas cet extrémisme, pourraient devenir la minorité. Alors la Syrie cessera d’exister !

Si vous envisagez votre inquiétude dans ce dernier sens, vous auriez du souci à vous faire pour le Moyen-Orient, parce que nous sommes le dernier bastion de la laïcité dans la région. Et si vous admettez cela, alors le monde entier devra s’inquiéter pour sa stabilité. Voilà la réalité telle que nous la voyons.

Sunday Times : Jusqu’à quel point Al-qaïda est-elle menaçante aujourd’hui ?

Le président Assad : Elle est menaçante par son idéologie plus que par ses assassinats. Certes les attentats sont dangereux, mais ce qui est tout aussi irréversible est la dangerosité de son idéologie. Nous avons mis en garde contre ceci depuis de nombreuses années, même avant le conflit, et nous avons eu à faire avec cette idéologie depuis les années soixante-dix. Nous étions les premiers de la région à faire face à ces terroristes qui ont revêtu le prétendu manteau de l’Islam.

Nous n’avons cessé d’avertir de cela, surtout pendant la décennie de l’invasion et de l’occupation de l’Afghanistan et de l’Irak. L’Occident se contente de réagir face à une situation donnée, mais n’agit pas. Nous devons commencer par traiter l’idéologie. Une guerre contre le terrorisme sans s’attaquer à l’idéologie ne mènera nulle part et ne fera qu’empirer les choses. Elle est une menace et un danger non seulement pour la Syrie, mais pour toute la région.

Sunday Times : Récemment, et notamment hier, il a été rapporté que des responsables US auraient déclaré que la décision de ne pas armer les rebelles pourrait être révisée. Si cela devait arriver quelles seront, selon vous, les conséquences en Syrie et dans la région ? Que diriez-vous pour mettre en garde contre cela, maintenant qu’ils parlent d’équiper « directement » les rebelles avec des véhicules blindés et des gilets de protection en plus d’assurer leur entrainement militaire.

Le président Assad : Vous savez que le crime ne concerne pas uniquement la victime et le criminel, mais aussi le complice et le soutien , qu’il s’agisse d’un soutien moral ou logistique. J’ai dit à plusieurs reprises que la Syrie se trouvait sur une « ligne de faille » géographiquement, politiquement, socialement et idéologiquement. Par conséquent, jouer sur cette ligne aura de graves répercussions dans tout le Moyen-Orient. Aujourd’hui, la situation est-elle meilleure en Libye ? Au Mali ? En Tunisie ? En Egypte ? N’importe quelle intervention n’améliorera pas les choses, elles iront de pire en pire. L’Europe, les États-Unis et d’autres vont tôt ou tard payer le prix de l’instabilité dans cette région, ce qu’ils n’ont pas prévu.

Sunday Times : Quel est votre message à Israël après ses raids aériens sur la Syrie ? Userez-vous de représailles ? Comment répondrez-vous à une future attaque, d’autant plus qu’Israël a déclaré qu’il attaquerait de nouveau s’il pensait devoir le faire ?

Le président Assad : À chaque fois la Syrie a riposté, mais à sa façon et pas nécessairement du tac au tac. Nous avons riposté à notre manière et les Israéliens savent ce que nous voulons dire.

Sunday Times : Pouvez-vous développer ?

Le président Assad : Oui. Riposte ne veut pas dire missile pour missile ou balle pour balle. Notre manière de riposter n’a pas à être annoncée ; les Israéliens savent de quoi je parle.

Sunday Times : Pouvez-vous nous dire comment ?

Le président Assad : Nous n’avons pas à faire ce genre d’annonce.

Sunday Times : J’ai rencontré un garçon de sept ans en Jordanie…

Le président Assad : Un garçon syrien ?

Sunday Times : Un garçon syrien qui avait perdu un bras et une jambe par un tir de missile dans Herak. Cinq enfants de sa famille avaient été tués dans cette explosion. En tant que père, que pouvez-vous dire à ce petit garçon ? Pourquoi tant de civils innocents sont-ils morts sous des frappes aériennes, parfois des bombardements de l’armée et parfois, je cite, sous « les fusillades des chabiha » ?

Le président Assad : Quel est son nom ?

Sunday Times : J’ai son nom … Je vous le donnerai plus tard.

Le président Assad : Comme je l’ai déjà dit, toutes les victimes de cette crise ont un nom et chaque victime a une famille. Par exemple, le petit Saber a cinq ans et a perdu une jambe, sa mère ainsi que d’autres membres de sa famille alors qu’il ne faisait que prendre son petit déjeuner à son domicile familial. Le petit Rayan a quatre ans, il a vu ses deux frères se faire égorger parce qu’ils avaient participé à une manifestation. Aucune de ces familles n’avait d’affiliations politiques.

Les enfants sont le maillon le plus fragile dans n’importe quelle société et, malheureusement, ils paient souvent le plus lourd tribut en cas de conflit. En tant que père de jeunes enfants, je sais ce que c’est que de voir son enfant touché par une légère blessure, alors que dire en cas de graves blessures ou de décès ; la pire des choses qui puisse arriver à une famille que toute la famille ?

Dans tous les conflits, vous vivez de tels événements douloureux qui affectent toute la société ; et c’est justement la raison majeure qui nous incite fortement à lutter contre le terrorisme. Les véritables humanistes qui ressentent notre douleur face à ceux que nous avons perdus, et face à nos enfants, devraient encourager leurs gouvernements à interdire la contrebande d’armes et de terroristes et à empêcher les terroristes de recevoir des fournitures militaires de tous les pays.

Sunday Times : Monsieur le Président, la nuit, quand vous êtes couché dans votre lit, entendez-vous les explosions à Damas ? Comme tant d’autres syriens, êtes-vous inquiet pour votre famille ? Craignez-vous qu’à un moment donné votre propre sécurité soit menacée ?

Le président Assad : Je vois les choses tout à fait différemment. Quelqu’un peut-il être sûr que lui et sa famille puissent rester à l’abri quand tout le pays est en danger ? En réalité, NON ! Si votre pays n’est pas en sûreté, vous ne pouvez pas être en sûreté. Ainsi, au lieu de vous soucier de vous-même et de votre famille, vous devez vous soucier de chaque citoyen et de chaque famille de votre pays. C’est donc une relation mutuelle.

Sunday Times : Vous savez les préoccupations internationales concernant les armes chimiques de la Syrie. Est-il possible que votre armée les utilise en dernier ressort contre vos adversaires ? Des rapports suggèrent qu’ils ont été déplacés à plusieurs reprises. Si oui, pourquoi ? Partagez-vous la crainte internationale de les voir tomber aux mains des rebelles islamistes ? Quel est le pire qui puisse arriver ?

Le président Assad : Tout ce qui a été mentionné dans les médias ou par les déclarations rhéthoriciennes de responsables politiques, sur les armes chimiques syriennes, relève de la spéculation. Nous n’avons jamais discuté, et nous ne discuterons jamais de nos armements avec qui que ce soit. Ce dont le monde devrait se soucier c’est des matières chimiques arrivées entre les mains des terroristes. Des séquences vidéos ont déjà été diffusées les montrant en train de tester des matières toxiques sur des animaux, et aussi en train de menacer le peuple syrien de mourir de cette façon ! Nous avons partagé ce matériel vidéo avec d’autres pays. C’est là-dessus que le monde devrait se concentrer au lieu de gaspiller ses efforts à créer des titres insaisissables sur les armes chimiques syriennes pour justifier n’importe quelle intervention en Syrie.

Sunday Times : Je sais que vous ne dites pas si ces armes sont en lieu sûr ou non. Il n’empêche que des craintes existent sur le fait que certains puissent se les approprier.

Le président Assad : C’est l’ambiguïté constructive. Aucun pays ne parle de ses capacités en la matière.

Sunday Times : Un autre sujet est aussi très commenté : Quels sont les rôles du Hezbollah, de l’Iran et de la Russie dans la guerre sur le terrain ? Savez-vous s’il y a des combattants du Hezbollah en Syrie et que font-ils ? Quelles armes vous sont livrées par vos alliés russes et iraniens, et quels sortes d’autres soutiens vous apportent-ils ?

Le président Assad : La position de la Russie est très claire en matière d’armement. Les russes fournissent à la Syrie des armes défensives, en conformité avec le droit international. Le Hezbollah, l’Iran et la Russie soutiennent la Syrie dans sa lutte contre le terrorisme. La Russie a été très constructive, l’Iran nous a très favorablement soutenus, et le rôle du Hezbollah est de défendre le Liban non la Syrie. Nous sommes un pays de 23 millions d’habitants avec une armée nationale forte et des forces de police. Nous n’avons pas besoin de combattants étrangers pour défendre notre pays. La question qui devrait nous être posée concernerait plutôt le rôle d’ autres pays – le Qatar, la Turquie, l’Arabie saoudite, la France, le Royaume-Uni, et les Etats-Unis, – qui soutiennent le terrorisme en Syrie, directement ou indirectement, politiquement ou militairement.

Sunday Times : Un autre sujet est aussi très commenté : Quels sont les rôles du Hezbollah, de l’Iran et de la Russie dans la guerre sur le terrain ? Savez-vous s’il y a des combattants du Hezbollah en Syrie et que font-ils ? Quelles armes vous sont livrées par vos alliés russes et iraniens, et quels sortes d’autres soutiens vous apportent-ils ?

Le président Assad : La position de la Russie est très claire en matière d’armement. Les russes fournissent à la Syrie des armes défensives, en conformité avec le droit international. Le Hezbollah, l’Iran et la Russie soutiennent la Syrie dans sa lutte contre le terrorisme. La Russie a été très constructive, l’Iran nous a très favorablement soutenus, et le rôle du Hezbollah est de défendre le Liban non la Syrie. Nous sommes un pays de 23 millions d’habitants avec une armée nationale forte et des forces de police. Nous n’avons pas besoin de combattants étrangers pour défendre notre pays. La question qui devrait nous être posée concernerait plutôt le rôle d’ autres pays – le Qatar, la Turquie, l’Arabie saoudite, la France, le Royaume-Uni, et les Etats-Unis, – qui soutiennent le terrorisme en Syrie, directement ou indirectement, politiquement ou militairement.

Sunday Times : Monsieur le Président, permettez-moi de vous interroger sur votre propre position. Le ministre russe des Affaires étrangères, M. Lavrov, a récemment déclaré que Lakhdar Ibrahimi s’était plaint du peu de flexibilité de votre régime et que, même si vous semblez ne jamais dire NON, vous ne semblez jamais dire OUI. Pensez-vous qu’un règlement négocié soit possible tant que vous resterez président, question que beaucoup de gens se posent ?

Le président Assad : N’attendez pas d’un politicien qu’il vous réponde par un oui ou par un non dans un sens absolu, quoiqu’il ne s’agisse pas de questions à choix multiples où vous cochez la bonne ou la mauvaise réponse. En revanche vous pouvez attendre d’un politicien qu’il vous parle d’une vision. La nôtre est très claire. Nous avons proposé un plan. Celui qui veut travailler avec nous, peut le faire sur la base de ce plan. C’est très clair et il est inutile de perdre son temps. Ceci dit, votre question traduit « la personnalisation du problème syrien » prêchée par les médias occidentaux pour laisser croire que l’ensemble du conflit relève du président et de son propre avenir.

Si ce prétexte est correct, mon départ ferait cesser les combats ; ce qui est clairement absurde. Les précédents récents, en Libye, au Yémen et en Égypte en témoignent. Ce qui les motive est d’essayer de se soustraire à l’essentiel du problème : le dialogue, les réformes et la lutte contre le terrorisme. L’héritage de leurs interventions dans notre région a été le chaos, la destruction et le désastre. Par conséquent, comment peuvent-ils justifier une nouvelle intervention ? Ils ne le peuvent pas ! Alors, ils se concentrent sur le blâme du président, poussent à son départ, font douter de sa crédibilité, se demandent s’il vit dans une bulle, et prétendent qu’il est dans le déni de la réalité. C’est ainsi que le point de focalisation du conflit devient le président !

Sunday Times : Certains fonctionnaires étrangers ont appelé à vous juger pour crimes de guerre devant la Cour pénale internationale en tant que personne responsable, en dernier ressort, des exactions de l’armée ? Craignez-vous les poursuites par cette Cour, ou d’autres poursuites futures lors d’éventuels procès en Syrie ?

Le président Assad : Chaque fois qu’un problème lié à l’ONU est soulevé, vous soulevez la question de sa crédibilité. Nous savons tous que ces vingt dernières années, et particulièrement suite à l’effondrement de l’Union soviétique, l’ONU et toutes les organisations qui en dépendent sont, sans exceptions, les victimes de l’hégémonie au lieu d’être des bastions de la justice. Elles sont devenues des outils politisés pour créer l’instabilité et attaquer des pays souverains, ce qui est contraire la Charte de l’ONU ! Maintenant, la question que nous devons nous poser : vont-ils juger les dirigeants US et britanniques pour avoir attaqué l’Irak en 2003 et avoir fauché plus d’un demi-million de vies sans parler des orphelins, des handicapés, des défigurés et malformés ? Vont-ils juger les US, les britanniques, les français et d’autres qui se sont rendus, l’année dernière, en Libye sans résolution de l’ONU pour faucher à nouveau des centaines de vies ? Ils ne vont pas le faire. La réponse est très claire.

Par ailleurs, savez-vous que l’envoi de mercenaires dans tout pays est un crime de guerre selon les principes de Nuremberg et conformément à la Charte de Londres de 1945. Vont-ils juger Erdogan devant ce même tribunal parce qu’il a envoyé des mercenaires en Syrie ? Vont-ils faire de même avec les Saoudiens et les Qataris ? Si nous avions les bonnes réponses à ces questions, nous pourrions continuer à parler des organisations pour la paix et de leur crédibilité.

Ma réponse à moi est très brève : lorsque des personnes défendent leur pays, ils ne tiennent compte de rien d’autre !

Sunday Times : Regarder en arrière est une chose merveilleuse, Monsieur le Président. Si vous pouviez remonter le temps deux ans en arrière, auriez-vous géré les choses différemment ? Croyez-vous qu’il y a des choses qui auraient pu ou auraient dû être faites d’une autre manière ? Quelles sont les erreurs commises par vos partisans que vous penseriez rectifier ?

Le président Assad : Vous pouvez poser cette question à un président qui serait le seul responsable du cours des événements. Dans notre cas, en Syrie, nous savons qu’interviennent de nombreux acteurs extérieurs. Partant de ce présent, vous devez juger rétrospectivement chacun des acteurs. Avec le recul, vous devez demander à M. Erdogan : auriez-vous envoyé des terroristes pour tuer des Syriens et leur auriez-vous procuré toutes sortes de soutien logistique ? Avec le recul, vous devez demander au Qatar et à l’Arabie saoudite : auriez-vous financé des terroristes, des réseaux d’Al-qaïda ou toute autre organisation terroriste pour tuer des Syriens ? Avec le même recul, vous devriez poser les mêmes questions aux fonctionnaires US et européens : auriez-vous offert un parapluie politique aux terroristes qui tuent des civils innocents en Syrie ?

En Syrie, nous avons pris deux décisions. La première consiste à lancer le dialogue, la seconde consiste à lutter contre le terrorisme. Si, avec le recul, vous demandez à n’importe quel Syrien : diriez-vous NON au dialogue et OUI au terrorisme ? Je ne pense pas qu’une seule personne, saine d’esprit

, serait d’accord. Donc, avec le recul, je pense que nous avons commencé par le dialogue et que nous allons continuer le dialogue. Avec le recul, nous avons dit que nous allons lutter contre le terrorisme et nous allons continuer à combattre le terrorisme.

Sunday Times : Avez-vous jamais pensé vivre en exil si les choses en arrivaient jusque là ? Et est-ce que vous quitteriez votre pays si cela devait augmenter les chances de paix en Syrie ?

Le président Assad : Encore une fois, il ne s’agit pas du président. Je ne pense pas que n’importe quel patriote ou citoyen pourrait songer à vivre hors de son pays.

Sunday Times : Vous ne quitterez jamais ?

Le président Assad : Nul patriote ne peut songer à vivre hors de son pays. Je suis comme n’importe quel autre syrien patriote.

Sunday Times : Jusqu’à quel point avez-vous été secoué par la bombe qui a tué certains de vos plus hauts généraux l’été dernier, y compris votre beau-frère ?

Le président Assad : Vous avez mentionné mon beau-frère, mais ce n’est pas une affaire de famille. Lorsque des hauts fonctionnaires sont assassinés c’est une affaire nationale ! Un tel crime, vous rend plus déterminé à combattre le terrorisme. Cela ne concerne pas ce que vous ressentez, mais plutôt ce que vous devez faire. Nous sommes plus déterminés dans notre lutte contre le terrorisme.

Sunday Times : Pour finir, Monsieur le Président, puis-je vous interroger sur ma collègue, Marie Colvin, qui a été tuée lors du bombardement par l’opposition d’un centre de médias de Bab Amr, le 22 Février de l’année dernière. A-t-elle été ciblée, comme certains l’ont suggéré, parce qu’elle avait condamné les destructions sur les télévisions américaines et britanniques ? Ou bien a-t-elle simplement manqué de chance ? Avez-vous entendu parler de sa mort à l’époque et, si oui, quelle a été votre réaction ?

Le président Assad : Bien sûr, j’en ai entendu parler par les médias. Quand un journaliste se rend dans les zones de conflit, comme vous le faites en ce moment même, pour couvrir un événement et le transmettre au monde, je pense que c’est un travail très courageux. Toute personne honnête, qu’il s’agisse de responsables ou de membres du gouvernement, devrait soutenir les efforts des journalistes car cela aidera à faire la lumière sur ce qui se passe sur le terrain et démontera la propagande là où elle existe. Malheureusement, dans la plupart des conflits un journaliste a payé le prix ultime. C’est toujours triste quand un journaliste est tué parce que les journalistes ne sont partie prenante et ne font même pas partie du problème. Ils cherchent juste à couvrir l’événement.

Il y a une guerre médiatique contre la Syrie pour empêcher que la vérité ne soit connue du monde extérieur. Quatorze journalistes syriens ont aussi été tués depuis le début de la crise, et tous ne sont pas tombés sur le champ de bataille. Certains ont été ciblés à leur domicile en dehors des heures de travail, kidnappés, torturés, puis assassinés. D’autres sont toujours portés disparus. Plusieurs bâtiments de la télévision syrienne ont été attaqués par les terroristes et leurs bombes. Et, actuellement les chaines de télévision syriennes sont interdites de diffusion par les systèmes satellitaires européens.

On sait maintenant comment les rebelles ont utilisé les journalistes dans leur propre intérêt. Il ya eu le cas du journaliste britannique qui a réussi à s’échapper…

Sunday Times : Alex Thompson ?

Le président Assad : Oui. Il a été dirigé vers un piège mortel par les terroristes dans le but d’accuser l’armée syrienne de sa mort. C’est pourquoi il est important d’entrer légalement dans le pays, d’avoir un visa. Ce ne fut pas le cas pour Marie Colvin. Nous ne savons pas pourquoi et ce n’est toujours pas clair. Si vous entrez illégalement, vous ne pouvez pas attendre de l’État qu’il soit responsable.

Contrairement à la croyance populaire, depuis le début de la crise des centaines de journalistes de partout dans le monde, y compris vous, ont obtenu un visa d’entrée en Syrie et ont rendu compte librement, à partir de la Syrie, sans interférences dans leur travail et sans obstacles contre leurs missions.

Sunday Times : Je vous remercie.

Le président Assad : Merci à vous.

Texte traduit de l’anglais par Mouna Alno-Nakhal pour Mondialisation.ca (05.03.2013) :
http://www.mondialisation.ca/entrevue-integrale-du-president-syrien-avec-le-sunday-time/5325236

Texte original en anglais (03.03.2013)


http://www.sana-syria.com/eng/21/2013/03/04/470326.htm

 

http://www.silviacattori.net/article4279.html

 

 

Les tweets de Chantal Dupille (pseudo eva R-sistons) contre la désinformation

 

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http://www.newzilla.net/2012/12/20/l%E2%80%99integralite-de-vos-tweets-bientot-consultables-sur-votre-ordinateur/

 

 

 

Bonjour

 

Voici quelques jours, je me suis lancée dans les tweets (jusque là seulement pour annoncer mes publications) parce que je me suis rendue compte qu'ils permettaient de commenter, à chaud, la désinformation ou l'actualité revisitée par les Médias aux ordres.

 

Certes, parfois je donne mon opinion, mais pour l'essentiel, je dénonce l'insupportable communautarisme, le détournement des Médias pour servir les intérêts d'UNE seule Communauté de surcroît ultra-minoritaire et très intolérante, l'absence de neutralité et de pluralisme, le parti-pris et le manque de diversité, les mensonges des médias, le détournement de la Presse et de la Télévision pour désinformer, faire de la propagande... 

 

La coupe est pleine, moi journaliste honnête je suis ulcérée. Et je le fais savoir. Parce que j'ai une haute opinion du rôle du journaliste, et que je ne supporte pas de le voir dévoyé, au mépris de la déontologie et des citoyens, pour servir les intérêts de la Mafia qui gouverne le monde, rackette les peuples ou le cas échéant, les massacre.

 

Suivez mes tweets, à chaud, pour me voir réagir contre le communautarisme, la Pensée unique, la désinformation, la propagande, le conditionnement des citoyens..

 

Chantal Dupille (pseudo eva R-sistons)

 

https://twitter.com/rsistons

 
http://chantaldupille.fr  

chantaldupille.over-blog.com

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eva r-sistons

eva r-sistons

@rsistons

Chantal Dupille pseudo Eva R-sistons Journaliste Ecrivain Blogueuse (10 sites) d'INVESTIGATION. Dénonce médiamensonges. Esprit LIBRE,


http://chantaldupille.fr  

chantaldupille.over-blog.com

 

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Derniers Tweets de combat pour la vérité :

 

  1. Et ils attribueront l'offensive chimique des rebelles au Régime syrien, via médias collabos des guerres de l'Occident ?

  2. Syrie: Les rebelles passent à une offensive chimique

  3. Oui Valls pourtant champion brutalité,ultra droite (squattant Gauche) cache son mauvais bilan en matière lutte contre insécurité par bla-bla

  4. Il est intolérable de voir France patrie Droits homme et "Gauche" devenue successeur de Bush, fer de lance mondial des guerres US impériales

  5. SYRIE: Sayanim Hollande-Fabius,affublés étiquette Gauche démocrate,rejettent solution politique.VRAI visage: Service guerre néoconservatrice

  1. Député PC cible Bachar. Mais là a raison : Vente armes contraire à Droit international,nourrit escalade. Syriens doivent choisir leur destin

  2. Merah:Valls à l'instant comme Média = "Merah a ciblé soldats et Juifs".Toujours oubli dire soldats musulmans.TOUS servent choc civilisations

  3. Député parle Merah co Média: Cible Musulmans et émotion/victimes juives. Valls ("Je suis éternellement lié à Israël") répond. Impartialité?

  4. Merah: Après Médias,au Parlement (questions au Gouvernement). Je me répète: Shoah devenue impopulaire,trop relayée, DONC mini-shoah ds média

  5. Je dénonce sans cesse trahison PS. Mais neutre,je dénonce aussi parti-pris Médias: Attaquer toujours PS car "Gauche", et cacher HERITAGE UMP

  6. Lutter contre paradis fiscaux,bravo. Mais en même temps racketter citoyens,non ! ET cibler JUSTE paradis russes pas Bahamas,Suisse etc, non!

  7. Multiples manières de faire la guerre. Utiliser les réseaux sociaux,diaboliser et déstabiliser les pays non-alignés..+ Viser dépôts (Chypre)

 

 

 

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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 04:24

 

http://www.mecanopolis.org/?p=27137

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Hommage de Chantal Dupille

au militant Claude Covassier

fondateur du blog Mecanopolis

 

 

Suite à l'avis de parution du dernier article sur Mecanopolis, j'écris à Claude.

 

L'avis de parution, d'abord :

Nous reproduisons ci-après le courrier adressé par Alain Benajam, président du Réseau Voltaire France, à l'attention du Directeur général de France télévision, Monsieur Rémy Pflimlin, à propos du programme qui sera diffusé demain soir, mardi 5 février à 20h35 sur F5, dirigé par Caroline Fourest et intitulé « Les Réseaux de L'extrême ».

Claude Covassi, fondateur de Mecanopolis

 

Je réponds en annonçant que je vais le relayer.

 

Un mot de Claude, Mardi 5 février 2013, 1h24 :

 

Merci Eva. Je t'embrasse fort.
Claude 

Envoyé de mon iPhone

.
Puis je lui demande des infos concernant l'émission à venir:
.

Claude, à nouveau Mardi 5 février 13 h 43


Bonjour Eva,

Je t'avais préparé un long mail, mais pour une raison inconnue il n'est pas passé... Peu importe. Si tu veux tu peux me joindre au +41(..) ou me communiquer ton numéro pour que nous parlions de tout ça.

En attendant, et pour te répondre :

1. J'étais plutôt d'avis d'attendre la diffusion de l'émission plutôt que d'en parler avant et d'en faire ainsi la promotion. C'est Alain Benajam qui a beaucoup insisté pour que nous diffusions sa lettre.

2. Il sera surtout question de Thierry Meyssan. Peut-être de Mecanopolis puisque nous sommes proche de lui, mais comme ils n'ont pas pris contact avec nous je doute qu'ils en fassent des tonnes (il serait quand même très malhonnête de nous mentionner sans nous avoir préalablement interrogé).

3. Ils vont sans doute mentionner d'autres sites. Le tien peut-être également dans le collimateur, dans cette émission ou les suivantes.

Bises,

Claude

 

Claude a vu l'émission, mardi. Trois jours plus tard, il nous a quittés, à 42 ans. Mort "accidentellement" dans son lit. Alors qu'il allait publier le fruit d'une enquête courageuse, non-alignée, sur la mafia au Kosovo. Et il animait un des sites les plus engagés, MECANOPOLIS.

 

Je voudrais surtout rendre hommage à l'homme qui a refusé d'organiser pour le compte du Renseignement Intérieur suisse un attentat sous faux drapeau. Avec lui, on peut mieux saisir l'arrière-plan des politiques fétides...

 

Naturellement, bien qu'il ait déjoué un complot organisé par sa hiérarchie, Claude Covassier a été traité par les larbins des Pouvoirs en place de "complotiste", de "fasciste", d'"antisémite", etc, toutes les accusations habituelles collées aujourd'hui aux militants et aux journalistes refusant la Pensée Unique, le politiquement correct, les manipulations ou les mensonges des Médias.

 

Parce qu'il a voulu, comme Icare, percer les secrets cachés au commun des mortels, il est mort dans son lit... la veille de la publication d'un dossier explosif. Comprenne qui pourra. Il est des disparitions qui arrangent beaucoup...

 

Ceux qui sont sincèrement épris de vérité, aujourd'hui, sont traînés dans la boue, salis, discrédités, diffamés. Et un jour, parfois, la mort est au bout de la route... une mort qui bien entendu, restera inexpliquée.

 

Continuons le combat pour la Vérité, coûte que coûte. Parce que le monde a cruellement besoin de résistants sincères, tout simplement.

 

     Chantal Dupille

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Claude Covassi ne pourra pas publier
son enquête sur le PJAK et l’UCK

 

 

Claude Covassi, fondateur du site Mécanopolis est décédé à l’âge de 42 ans.


Officier du renseignement intérieur suisse (Service d’analyse et de prévention), il avait été chargé d’infiltrer la confrérie des Frères musulmans (Opération Memphis). Par la suite, ses supérieurs lui auraient demandé d’organiser un attentat à la bombe qui eut été attribué à Hani Ramadan, directeur du Centre islamique de Genève . Il s’était alors rebellé, refusant de commettre un acte contraire à l’honneur.

 

Traqué, il avait obtenu —à la suite d’une course-poursuite en Espagne et en Égypte— que la Délégation des commissions de gestion du Parlement enquête sur cette affaire. En définitive, les députés s’étaient appliqués à clore le dossier à l’amiable, évitant des poursuites judiciaires aussi bien pour lui que pour le SAP.

Claude Covassi travaillait désormais pour une société de sécurité et organisait des stages de formation de survie.


Depuis un an et demi, il utilisait sa formation pour enquêter sur le rôle du PJAK et de l’UCK dans le narco-trafic en Europe. Le PJAK est une organisation kurde qui revendique de nombreux attentats terroristes en Iran. Il est financé par les USA, Israël et l’Allemagne et dispose d’un cabinet de lobbying à Bruxelles. L’UCK est une organisation kosovare dont le leader est devenu Premier ministre de l’État non-reconnu du Kosovo. Il a entrepris une campagne terroriste en Serbie (1997-99), dont la répression servit de justification à l’intervention de l’OTAN. Ses commandos étaient formés par les Forces spéciales allemandes sur une base de l’OTAN en Turquie.


Depuis quatre mois, Claude Covassi faisait l’objet de vives pressions pour le dissuader de poursuivre son enquête. Le 19 novembre, le quotidien Le Temps le prenait à partie en "une", sans aucune raison liée à l’actualité, juste pour souligner que Thierry Meyssan l’avait invité en Iran (où il avait débuté ses recherches sur le PJAK).


Claude Covassi devait publier cette semaine le résultat de son enquête. Il n’en a pas eu l’occasion. Il a été retrouvé chez lui, mort dans son lit. Selon la police genevoise, son décès serait imputable à une overdose de cocaïne. En état actuel, rien ne permet d’affirmer s’il l’a absorbée volontairement ou sous la contrainte, ni de savoir si cette drogue était acheminée ou non par le PJAK ou l’UCK.


Claude Covassi était pour nous un ami très cher et un compagnon de lutte. Nous étions en contact régulier avec lui et suivions attentivement ses travaux. Le Réseau Voltaire présente ses condoléances à sa famille et à ses amis.

 

Réseau Voltaire, décès de Claude Covassi
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http://leschroniquesderorschach.blogspot.fr/2013/02/deces-de-claude-covassi-fondateur-de.html?showComment=1360589764000

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Le PJAK, une organisation terroriste soutenue par l’Allemagne ?
 

L’intervention de la France au Mali, ainsi que ses conséquences assurément désastreuses – que personne n’est en capacité de mesurer actuellement – occulte l’assassinat de trois activistes du PKK, survenus la semaine dernière à Paris, et pour lequel nous avons consacré deux articles. Avec l’intention de livrer un dossier complet à nos lecteurs sur le PKK et ses organisations parallèles, c’est sur le cas du PJAK, dont l’objectif est de tenter de déstabiliser l’Iran par des actions terroristes, que nous nous penchons aujourd’hui.


 

Le PJAK (Parti pour une vie libre au Kurdistan) est une organisation politique et armée qui, en utilisant le prétexte de l’autonomie du peuple kurde, utilise tous les moyens, et particulièrement l’action terroriste, pour lutter contre le régime iranien. Le PJAK, qui a été créé en 2004, suite à son premier congrès, à l’initiative du leader historique du PKK Abdullah Öcalan –  et grâce l’appui, tant financier que logistique, des Etats-Unis et d’Israël – est dirigée depuis l’Allemagne par Abdulrahman Haji Ahmadi.

En effet, aussi cela surprenant puisse paraitre, alors que le PJAK, qui dépend directement du PKK, est considéré comme une organisation terroriste, tant par l’Union Européenne, l’OTAN et les Etats-Unis, Abdulrahman Haji Ahmadi dirige le PJAK depuis son discret appartement à Cologne, dans la Kölnstrasse, dont les murs sont couvert d’images de « martyrs kurdes ».

Il faut préciser que M. Hamadi dispose d’un passeport allemand, puisqu’il a été, un temps, marié à une allemande. Cet ingénieur agronome, né en 1941 dans le nord-ouest de l’Iran, dans un village proche de Naqadeh, pourrait couler une retraite paisible, mais il préfère s’occuper à trouver des fonds pour le PJAK, à Bruxelles et Washington.

En effet, comme nous l’indiquions déjà en juin 2011, l’organisation terroriste PJAK a pu ouvrir un bureau à Bruxelles, de sorte à pouvoir exercer son influence, comme n’importe quelle autre « cabinet de lobbying », sur le pouvoir exécutif de l’Union Européenne.

Mais avant cela, en été 2007, M. Hamadi s’était rendu à Washington. Les diplomates américains affirment que l’accueil a plutôt été « réservé », mais il est quand même surprenant que le leader d’une organisation officiellement classée comme terroriste par les Etats-Unis puisse être officiellement dans la capitale du pays.

Que l’accueil de M. Hamadi a Washington ait été « réservé » ou non, il est évident que les Etats-Unis soutiennent le PJAK dans ses manœuvres de déstabilisation de l’Iran, ce qu’a confirmé dernièrement à l’hebdomadaire Der Spiegel Robert Baer, un ancien agent de la CIA qui a travaillé pendant de nombreuses années dans le nord de l’Irak et qui conserve des liens étroits avec la scène politique kurde. M. Baer indique : «Il est évident que les États-Unis fournissent des renseignements au PJAK afin de leur permettre de déstabiliser l’Iran. Ces informations, et dans une moindre mesure des formations sur le terrain leur sont données par les Forces Delta. »

L’Allemagne, complice des terroristes du PJAK ?

Les experts en sécurité allemands ont des opinions très différentes du PJAK. Alors que les services du renseignement intérieur (Bundesnachrichtendienst, BND) prétend que les activités de l’organisation en Allemagne « sont à peine dignes d’une mention », le parquet fédéral a, l’année dernière, lancé une enquête, non pas à l’encontre son leader Abdulrahman Haji Ahmadi, mais pour savoir si le PJAK est un « groupe terroriste », tel que défini par le droit allemand. Cela alors que, comme nous l’avons déjà indiqué, le PJAK, qui dépend du PKK, est déjà considéré comme tel par le Conseil de l’Union européenne.

La rédaction de Mecanopolis a cherché à rencontrer M. Hamadi afin de réaliser un entretien, mais cela a pour l’instant été malheureusement impossible. Nous aurions pourtant été très intéressé de pouvoir nous entretenir avec le leader du PJAK, notamment à propos du financement de son organisation – et particulièrement des suspicions de trafic de drogue à son encontre – qui feront d’ailleurs l’objet de notre prochain article sur le sujet.

 

Mecanopolis

 

 

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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 15:19

 

 

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Voilà un dirigeant modèle, il devient aujourd'hui l'idole d'abord des internautes car comme tout non-aligné, il est ostracisé par les médias prostitués. Refus de cette Europe ou des guerres prédatrices comme au Congo, en Libye ou au Mali, affaire Dutroux, lutte contre la corruption et pour une vraie démocratie, il est de tous les combats, seul contre tous. Incorruptible et courageux. Au nom de la vérité, de la liberté, de la justice - et de l'éthique, conditionnant tout le reste ! Soutien total à cet homme isolé, nous sommes avec lui, nous sommes de plus en plus tous avec lui, alors il pourra devenir le moteur, l'inspirateur, et l'emblème de la politique telle que nous la voulons, réellement au service du Bien commun, en toute indépendance ! Chantal Dupille

 

  • Je suis né à Nivelles, le 29 février 1980. Issue d'une famille modeste, j'ai grandi dans le respect de certaines valeurs comme le travail, le respect et la justice. Avec un grand-père qui fut prisonnier de guerre en Allemagne et en Autriche pendant 5 longues années durant la seconde guerre mondiale et un grand-oncle qui participa au débarquement de Normandie, j'ai toujours été fier de mon pays et de mon drapeau. J'ai toujours baigné dans le patriotisme, une notion que je différencie fondamentalement du nationalisme qui a toujours eu dans l'histoire une connotation négative et des conséquences dangereuses. Après des études secondaires en latin-grec au Collège Ste-Gertrude de Nivelles, j'ai suivi des cours de droit à l'UCL. Suite aux décès successifs de mes parents, j'ai dû mettre un terme à mes études en seconde licence pour me lancer dans la vie active. Je n'avais alors que 22 ans. Depuis toujours je me suis intéressé à l'actualité et à la politique. J'avais envie et besoin de me mettre au service de la population. Ainsi, à 18 ans, je me suis inscrit au PRL (Parti Réformateur Libéral). Pendant des années, j'ai milité au sein de ce parti jusqu'à devenir en 2009 le Président des Jeunes MR de Nivelles et le collaborateur de la Députée wallonne Florence Reuter. Constatant qu'il était très difficile de s'exprimer politiquement pour un jeune au sein d'un grand parti au pouvoir, j'ai décidé, en février 2010, de rejoindre le Parti Populaire (PP) qui bénéficiait, à l'époque, d'un grand mouvement de soutien populaire en Wallonie et à Bruxelles. J'avais trouvé un parti qui disait tout haut ce que tout le monde pensait tout bas. Enfin, je le pensais... Directement, le PP me chargea de structurer le parti en Brabant wallon et d'intégrer son bureau politique. Suite à une longue crise communautaire et la difficulté de régler BHV, le gouvernement tomba et des élections furent convoquées en juin 2010. A cette occasion, le PP me confia la tête de liste en Brabant wallon. Le résultat des élections fut mitigé pour le parti mais grâce à une énorme campagne sur le terrain et en bénéficiant du mécanisme de l'apparentement avec les voix de Bruxelles, je fus le seul élu du PP. Par la suite, des tensions internes apparurent au sein du parti dont le Président décida unilatéralement de modifier le programme sur des points essentiels, le transformant en un parti islamophobe d'extrême-droite.
  •  Lassé de ces querelles internes et refusant de représenter un parti devenu extrémiste, je décidais en janvier 2011 de quitter le PP tout en conservant mon poste de député fédéral. Depuis mon départ, le PP a connu un exil de ses membres au point de ne plus rien représenter aujourd'hui. En février 2011, je créais mon propre parti, le Mouvement pour la Liberté et la Démocratie (MLD), un parti axé sur la bonne gouvernance et la volonté de rendre le pouvoir au peuple. Sous les couleurs du MLD, je me suis engagé dans la lutte contre le pouvoir en place en dénonçant les magouilles et les injustices. Totalement isolé sur le plan politique, censuré par les médias du pays, c'est avec acharnement que j'ai poursuivi le combat sans jamais baisser les bras. En janvier 2013, constatant l'échec du système et la confiscation du pouvoir par les partis politiques, j'ai décidé de dissoudre le MLD et de siéger pour le reste de mon mandat en tant qu'élu libre et indépendant.
  • Mon rêve serait d'arriver à la suppression des partis politiques afin d'en revenir aux bases de la démocratie avec un Parlement composé d'élus désignés par tirage au sort comme c'est le cas actuellement au niveau des jurys d'assises. Ce système serait, selon moi, le seul permettant une réelle représentativité du Parlement.

 

  • Habite à Nivelles
  • Né le 29 février 1980

 

Laurent LOUIS

Laurent LOUIS

@Laurent_LOUIS

Député fédéral

Nivelles (Belgique) · http://www.laurent-louis.be

 

 

 Visitez mon site: www.laurentlouis.eu

 

 

Dans le cadre de mon combat politique, je lutte contre la mauvaise gouvernance et la soumission des peuples aux diktats des partis politiques.

 

Mon discours est basé sur la LIBERTE mais aussi sur les valeurs démocrates et humanistes d'égalité, de responsabilité et de justice.


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Au Parlement, je me positionne comme le seul élu libre et indépendant où je fais le maximum pour être la voix des sans-voix.

 

Sans argent, sans l'appui des médias et sans parti, je mène un combat acharné contre la mauvaise gouvernance, l'ingérence ( étrangère et à l'étranger) et l'injustice.


Mes idées ne sont ni de droite, ni de gauche et encore moins du centre. Il s'agit avant tout de l'expression des revendications du peuple. Je crois en effet qu'il faut sortir de ces clivages politiques. Il faut fédérer au lieu de diviser.

 

Et de toute façon, gauche ou droite, on constate ces dernières années que tous les partis politiques tiennent le même discours. Mis à part lors du show électoral, il n'y a plus vraiment de différences entre les partis car ils ont compris qu'ils pouvaient ainsi TOUS accéder au pouvoir. Nous connaissons donc des politiques molles sans ambition et dont les principales victimes sont presque toujours la population à qui on demande toujours de se serrer un peu plus la ceinture.  


- Agir -


Si vous le souhaitez, en me soutenant, nous pouvons créer un mouvement citoyen qui révolutionnera le système politique afin de rendre le pouvoir au peuple dans un pays où les politiques en place n'écoutent plus les revendications légitimes de la population.


Il est temps en effet d'opter pour une bonne gouvernance et des politiques plus ambitieuses. Nous en avons assez des manipulations et des magouilles politiques. Je refuse que la politique de mon pays soit dictée par les Etats-Unis.

 

En même temps, je refuse que mon pays s'immisce dans la politique d'un autre pays comme c'est le cas en Libye, au Congo ou en Syrie. Chez nous, il est en outre temps de restaurer la sécurité sur l'ensemble du territoire, d'opter pour une immigration responsable et de réclamer l'intégration des personnes d'origine étrangère, en refusant clairement les replis identitaires, communautaires ou religieux mais sans stigmatiser les populations sur base d'opinions religieuses ou philosophiques.

 

Il est surtout temps de redonner la parole au peuple et de l'écouter ! 


L’avenir de NOTRE pays est entre NOS mains. Vous pouvez être les acteurs d’un changement positif pour donner à vos enfants l’avenir qu’ils méritent !

 

Ouvrons les yeux et indignons-nous, car si nous ne faisons rien, l'avenir sera bien sombre.

 

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19 janv. 2013 – Sur WIKISTRIKE Laurent Louis est-il un héros populaire qui doit être soutenu ... Gérard · COLLON M.: MALI-ALGERIE, lutte contre le TERRORISME? ...... J.-L. Mélenchon à " Preuve par 3" le 29/01/2013 - Vidéo Dailymotion

 

allainjules.com/.../jihadismevideo-laurent-louis-le-depute-belge-qui-d...

18 janv. 2013 – Avec la fougue de la jeunesse, une logique réelle et sans langue de bois, le député indépendant belge Laurent Louis, 33 ans bientôt, s'oppose ...

 

 

  1. 21 janv. 2013
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Le député belge Laurent LOUIS dénonce la fête des pédophiles du 22 décembre ! Laurent Louis·100 videos ...

 

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MLD

 

Mittal et les politiciens: Une association de malfaiteurs !

Réaction de Laurent LOUIS face aux pertes d'emplois annoncées dans la sidérurgie liégeoise.

 

Capture_decran_2012-01-16_a_18.18.11.pngFace au drame social que nous vivons actuellement, je suis écoeuré par l'attitude de Mittal et de nos politiques belges. Cependant, en tout premier lieu, ma pensée se porte vers les travailleurs liégeois traités comme des jouets par leur richissime patron indien qui méprise totalement les travailleurs européens qu'ils soient de Liège ou de Florange. Cet homme est un véritable escroc industriel ! 

Cependant, cet escroc a profité de la stupidité (ou de la complicité) de nos politiciens qui ont fait venir cet homme chez nous en l'abreuvant d'aides publiques. Nos politiciens se sont fait avoir comme des débutants, des candides et ils ont donc une énorme responsabilité dans ce désastre social et économique. 

En quelques années, Mittal aura bénéficié de plus d'un milliard et demi d'aides publiques, gracieusement offertes au géant indien. L'argent de nos contributions a donc permis à Mittal de s'en mettre plein les poches !

Aujourd'hui, ce sont 1300 emplois directs et 4000 indirects qui sont lourdement menacés.  Les chances d’éviter ce drame humain sont minimes tant les parties font preuve de mauvaise volonté.

Cette situation me fait penser à une association de malfaiteurs composé du chef de bande, Mittal et de ses petites mains, les gouvernements fédéraux et régionaux belges.

Comment des politiques censés être intelligents ont-ils pu se laisser berner par Mittal ?

C'est toute la question ! Quand on voit comment se comporte ce patron avec ses employés, nous aurions dû faire preuve de plus de prudence et de méfiance.

En outre, les politiques ont encore une autre responsabilité plus importante encore, c'est le manque de vision et d'ambition. Cela fait 30 ans que l'on sait que la sidérurgie belge est en danger et en 30 ans, aucune décision n'a été prise pour anticiper la situation actuelle. Pourquoi ne pas avoir décidé de ré-orienter petit à petit les métallos vers des emplois d'avenir, vers les nouvelles technologies ? Il fallait prévenir et prendre les devants mais aucun responsable politique n'a eu le courage de proposer une telle voie. On a préféré arroser d'argent public un escroc pour qu'il vienne "sauver" la sidérurgie belge. Mais au lieu de cela, le sauveur s'est transformé en fossoyeur... Merci à Mittal et merci aux politiciens incapables de courage et de vision à long terme !

Aux responsables de cette situation à trouver une situation, et vite ! L’Etat se doit d’intervenir et d’offrir une véritable reconversion aux travailleurs liégeois. Les secteurs porteurs ne manquent pas ! J’invite donc nos politiques à investir dans sa plus grande richesse, ses travailleurs. C’est le meilleur investissement que l’Etat puisse faire !

 

Laurent LOUIS

Député fédéral indépendant

 

http://laurentlouis.eu/index.php?id=41&lang=fr&t=n

 

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 00:40

Suite article sur la journaliste la plus méprisée sur la Toile, et les coulisses,

voir aussi : Chiens de garde: Ornella Guyet, Article11, Rue89.. Atlantisme, CIA, fascisme ?

Comment des Atlantistes sévissent sur le Net pour discréditer ceux qui refusent de relayer les mensonges des Médias (comme moi), Chantal Dupille

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les-nouveaux-chiens-de-garde-22821-20270

"L'antifasciste" Boutoleau
et la très américanophile "Professor" Ornella Guyet
Publié le 14 juin 2011
Qui veut nuire à l’UPR ? Dr Jekyll & Mrs Hyde :
“L’antifasciste” Boutoleau et la très américanophile “Professor” Guyet

pix0.jpgL’Union Populaire républicaine et son président François Asselineau ont fait l’objet, depuis plusieurs semaines, d’attaques extrêmement virulentes de la part de “Marie-Anne Boutoleau”, prétendue “journaliste indépendante” dont le véritable nom est Mlle Ornella Guyet.


Ces attaques, diffusées sur les sites Internet Indymedia Paris et Rebellyon, ont eu notamment pour effet d’empêcher la tenue d’une conférence à Lyon, deux gérants d’établissements ayant été successivement contraints, sous l’effet du climat de violence entretenu sciemment par Mlle Guyet et ses relais locaux, d’annuler les locations qu’ils nous avaient accordées.

Nous n’avions rien demandé à personne. Mais lorsque l’on nous cherche et que l’on veut nous intimider, au mépris des lois de la République, on nous trouve.

C’est pourquoi ces événements ont conduit l’UPR à déposer plainte contre Mlle Guyet et les deux sites Internet concernés, pour diffamation, injures publiques, refus du droit de réponse et atteinte à la liberté d’expression. (Cf. communiqué de l’UPR : http://www.facebook.com/note.php?note_id=10150201642937038)

La violence et l’impunité apparente de ces attaques, de même que la précision troublante de certaines informations (qui donnent à penser que Mlle Guyet dispose de fichiers de nature policière) nous ont par ailleurs légitimement conduit à nous intéresser à cette curieuse “journaliste indépendante”, de même qu’aux deux sites sur lesquels elle a publié ses écrits diffamatoires et sur lesquels elle semble disposer d’une véritable autorité (Mlle Guyet est administratrice de Indymedia Paris).

Les résultats de notre enquête, menée uniquement grâce à Internet, nous ont paru suffisamment intéressants pour être portés à la connaissance du public. Nos lecteurs les trouveront ci-après. Une liste de questions, publiées sous forme de lettre ouverte à Mlle Guyet, en sert de conclusion provisoire.

====================================================

= I = Dr JEKYLL & Mrs HYDE : « L’ANTIFASCISTE » BOUTOLEAU ET LA TRÈS AMÉRICANOPHILE «PROFESSOR» GUYET

====================================================

La première surprise révélée par Internet est que Mlle Ornella Guyet a été retenue pour être l’une des 25 intervenants, triés sur le volet, dans un Séminaire sur les Médias Internationaux, organisé à Paris du 15 au 21 mars 2009 sous l’égide du Center for the Study of International Communications et de la School of Media and Public Affairs de l’Université George Washington de Washington.

(Séminaire : http://www.gwu.edu/~smpa/documents/ParisSeminarScheduleMarch2009.pdf)

Cette information mérite 3 précisions :

a)- le Séminaire était co-organisé d’une part par le “Center for the Study of International Communications”

Or ce séminaire est présidé par Mr Lee W. Huebner et dirigé par sa femme Berna, deux éminentes personnalités du Parti Républicain américain. Comme nous le précisons ci-infra (puisque le couple a reçu les participants au sémainaire dans leur somptueuse résidence parisienne), Mr Lee W. Huebner a notamment été l’un des plus proches collaborateurs  du Président Nixon à la Maison Blanche et est  le président fondateur de la « Ripon Society », club de réflexion et de lobbying républicain, d’après le nom du village de Ripon (Wisconsin) où fut créé le Parti Républicain. Quant à son épouse, elle était auparavant “Directeur de recherche” pour Nelson Rockefeller lorsqu’il était Gouverneur de l’Etat de New York puis 41ème Vice-président des États-Unis.

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Le 37e Président des États-Unis Richard Nixon (à gauche) et le futur 41e Vice-Président Nelson Rockefeller (à droite). Lee et Berna Huebner, co-organisateurs du Séminaire parisien, ont été des collaborateurs très proches de l’un et de l’autre.

b)- le Séminaire était co-organisé d’autre part par la George Washington University à Washington

Or  :

  • Cette Université George Washington, située à Washington, est notamment connue pour être l’un des hauts lieux de formatage des élites américaines à la pensée unique ultra-libérale. On en prendra pour simple exemple la récente allocution de Dominique Strauss-Kahn, Directeur général du Fonds monétaire international, à la George Washington University, le 4 avril 2011 : «À enjeux mondiaux, solutions mondiales» http://www.imf.org/external/french/np/speeches/2011/040411f.htm

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Cette Université George Washington, située à Washington, est également connue pour être un lieu de recrutement de la Central Intelligence Agency (CIA), un certain nombre d’enseignants y servant d’enseignants et d’agents recruteurs (Source : http://www.commondreams.org/headlines/041800-02.htm). Comme le précise la fin de cet article du Washington Post cité en source, “CIA officers in schools are there to teach–not recruit, he said. Instructors often are asked by students about CIA careers, and they are referred to recruiters. And the recruiters, of course, don’t turn them away.” [Traduction : "Les officiers de la CIA sont dans ces universités pour enseigner et non pas pour recruter - officiellement. Mais les instructeurs sont souvent interrogés par les étudiants sur le type de carrière que peut leur offrir la CIA et ils sont alors dirigés vers des recruteurs. Lesquels recruteurs, bien évidemment, ne les décourage pas".]

pix3.jpg
De notoriété publique, la George Washington University – tout comme la Georgetown University – accueille des enseignants de la CIA, chargés de former voire de recruter les étudiants.

c)- Mlle Ornella Guyet a été retenue comme l’un des 25 intervenants triés sur le volet, 21 des intervenants étant des Américains proches des allées du pouvoir.

 

Pour bien prendre la mesure du caractère extrêmement saugrenu de la présence de l’anarchiste “Marie-Anne Boutoleau” (= Mlle Guyet, 22ème Intervenant) dans ce cénacle de dirigeants américains de la politique, des affaires et des médias, il est utile de préciser quels étaient les 25 intervenants à ce Séminaire ultra-chic (dont les soirées se déroulaient dans les demeures parisiennes somptueuses de plusieurs intervenants américains) :

1er Intervenant : Mrs Constance Borde
Mme Constance Borde est la représentante officielle du Parti Démocrate en France. Pour illustrer le personnage, citons cet échange daté du 1er novembre 2004 par le journal Le Monde :

  • « Si vous deviez classer le Parti démocrate sur l’échelle des partis politiques français, où le mettriez-vous ?
  • « Constance Borde : Je mettrais le Parti démocrate à la droite de l’UMP. Le social en France fait partie de la base des programmes de tous les partis : la santé, l’éducation et les impôts. Aux Etats-Unis, la santé publique est considérée comme un programme d’extrême gauche. »

Source : http://www.lemonde.fr/ameriques/chat/2004/11/01/le-vote-des-americains-de-l-etranger_1373_3222.html

2ème Intervenant : Mrs Nancy Asthalter
Nancy Asthalter est une riche et généreuse mécène du Parti Démocrate américain puisqu’elle a versé un total de 3.500 dollars au cours de l’année 2008 au fond de campagne pour l’élection de Barack Obama.
(Source : http://www.campaignmoney.com/political/contributions/nancy-asthalter.asp?cycle=08)

3ème Intervenant : Mrs Swardson
“Senior European Editor” de l’Agence financière Bloomberg de New York, Mme Swardson était auparavant Chef du bureau parisien du Washington Post. Il y a 11 ans, elle fut l’auteur d’un article de presse qui fut très largement promu médiatiquement en France à l’époque, paru dans le Washington Post du lundi 31 juillet 2000 et intitulé The New French Revolution, dont voici un extrait emblématique :

  • “There’s a new French revolution underway. Propelled by political leaders and economic globalization, the country is transforming itself from a centralized, parochial, government-loving society with a distaste for wealth to a dynamic, entrepreneurial nation fond of stock options and startups.”
  • (Traduction : “Une nouvelle Révolution française est en cours. Propulsée par les responsables politiques et la mondialisation économique, le pays se transforme, en passant d’une société centralisée, ayant l’esprit de clocher et le goût de l’Etat et méprisant la richesse en une nation dynamique d’entrepreneurs, passionnée par les ‘stock options’ et les ‘start-up’. “)  

(Source : http://www.hartford-hwp.com/archives/61/126.html.)

 

4ème Intervenant : Mrs Eileen Bastianelli
Productrice et spécialiste des stratégies « brand content » et diplômée de l’Université de Californie et de Sciences Po Paris, Mrs Bastianelli est une riche Américaine, PDG fondatrice de Lola Pictures (Source : http://fr.linkedin.com/in/eileenhorowitzbastianelli.)

5ème Intervenant : Mrs Janine di Giovanni
Journaliste américaine qui a réalisé des reportages sur la Palestine, la Bosnie, etc., Mrs di Giovanni a participé, du 6 au 8  octobre 2008, à un weekend de débat avec Alain Minc et Bernard-Henri Lévy dans un club très sélect, sur le thème  “le hiatus franco-britannique” (Source : http://www.fullofchic.com/foc/article/view.go?articleid=127)

Elle s’est aussi fait, entre autres, une spécialité du « french bashing » (c’est-à-dire de la critique obsessionnelle des Français). Dans un livre récent sur la France, elle a ainsi écrit de nombreuses énormités, et notamment celle-ci :

  • No one lives on credit in France because banks don’t allow overdrafts and zero percent credit cards do not exist.” (Traduction : personne ne vit à crédit en France parce que les banques n’autorisent pas les découverts et les cartes de crédit avec découvert à zéro pour cent d’intérêt n’existent pas”)

(Source : un blog qui pointe les mensonges éhontés de cette pseudo-journaliste : http://franceblogcom.blogspot.com/2008/12/janine-di-giovanni-embelishes-her-story.html.)

6ème Intervenant : Mrs Harriet Rochefort
Journaliste américaine indépendante née dans l’Iowa et installée en France depuis 1971, Mrs Rochefort a notamment travaillé pour le magazine Time. (Source : http://us.macmillan.com/author/harrietweltyrochefort.)

7ème Intervenant : Mr Jim Bittermann
Correspondant à Paris de la chaîne de télévision américaine CNN, Mr Bittermann est l’un des piliers de la communauté américaine à Paris, très introduit dans les cercles de l’ambassade des Etats-Unis en France et dans certains cercles gouvernementaux français.

Voici un échange instructif le concernant (forum en ligne du magazine l’Express du 2 juin 2008) :

  • « Question : – On dit que les Etats-Unis se sont rapprochés de la France depuis l’arrivée de Nicolas Sarkozy au pouvoir. Est-ce vrai ?
  • Jim BITTERMANN:  Dans une certaine façon je pense que oui, l’arrivée de Nicolas Sarkozy est un bon moyen de relancer les rapports entre la France et les États Unis qui ont été détériorés après les désaccords concernant la guerre en Irak. Les décisionnaires aux États Unis et en France cherchaient le moyen d’améliorer les relations et l’élection de Nicolas  Sarkozy est arrivée à point. »

(Source : http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique/les-americains-et-les-francais-sont-deja-reconcilies_506637.html.)

Jim Bittermann a été promu au titre de Chevalier de la Légion d’Honneur le 30 juin 2008 lors d’une cérémonie officielle présidée par le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner. Jim Bittermann aime à répéter qu’il “explique la France et les Français au reste du monde” depuis trente ans. Le journaliste a couvert toute l’actualité française pour CNN International depuis trois décennies. Il y est devenu le visage et la voix des événements qui surviennent en France et dans le monde francophone. Jim Bittermann apparaît également à de nombreuses reprises en tant que professeur et modérateur de panels de discussion comme au forum économique de Davos, et effectue de nombreuses visites dans des écoles et universités aux États-Unis afin d’y expliquer son travail ou de décrire à quoi ressemble la vie en France.

(Source : http://teleobs.nouvelobs.com/articles/le-correspondant-de-cnn-en-france-chevalier-de-la-legion-d-honneur)

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Jim Bittermann, l’un des 25 intervenants au Séminaire (au même titre qu’Ornella Guyet alias Marie-Anne Boutoleau), a été promu au titre de Chevalier de la Légion d’Honneur le 30 juin 2008 lors d’une cérémonie officielle présidée par le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner.

8ème Intervenant : Mr Steven Ekovitch
Steven Ekovich est Américain et professeur de politique internationale à l’American University of Paris et enseignant à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris. Assez fréquemment invité dans les médias français au titre de politologue, c’est également un habitué des “cercles de réflexion”

(Source : http://www.thekitson.net/d%C3%AEners-d%C3%A9bats/)

9ème Intervenant : Mr Jon Randall
Ancien correspondant de guerre au Washington Post

10ème Intervenant : Mrs Ann Bagamery
« Senior editor » à l’International Herald Tribune

11ème Intervenant : Mr Robert Fredovich
Directeur de la Communication marketing dans le groupe Publicis, diplômé de l’université de Boston

12ème Intervenant : Mr Lee W. Huebner
Ancien directeur adjoint du service de rédaction des discours du Président Nixon à la Maison Blanche.

Ancien Rédacteur en chef et PDG du journal International Herald Tribune de 1979 à 1993.

Lee W. Huebner a été Président de l’American University of Paris et le président fondateur de la « Ripon Society », club de réflexion et de lobbying républicain, d’après le nom du village de Ripon (Wisconsin) où fut créé le Parti Républicain. (Source : http://en.wikipedia.org/wiki/Ripon_Society).

Mr Huebner est actuellement :

- Professeur de médias et affaires publiques (Professor of Media and Public Affairs) à l’Université George Washington (située à Washington DC),
- Président du “Center for the Study of International Communications” à Paris,
- Directeur des Investissements Media du Fonds de l’Aga Khan pour le Développement économique.

(Source : http://www2.mssu.edu/paris/huebner.htm)

13ème Intervenant : Mrs Berna Huebner
Berna Huebner est directrice du “Center for the Study of International Communications” situé à Paris. Elle était auparavant “Directeur de recherche” pour Nelson Rockefeller lorsqu’il était Gouverneur de l’Etat de New York puis 41ème Vice-président des Etats-Unis.

(Source : http://www2.mssu.edu/paris/huebner.htm)

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Lee W. Huebner (à droite) et sa femme Berna, respectivement président et directeur général du “Center for the Study of International Communications” situé à Paris. Ils ont été les organisateurs du Séminaire où Mlle Guyet a été choisie comme l’un des 3 seuls ressortissants français parmi 25 (les 22 autres intervenants étant tous des Américains proches des cercles du pouvoir). Lee W. Huebner a été directeur adjoint du service de rédaction des discours du Président Nixon à la Maison Blanche. Il a été président de l’American University of Paris et le président fondateur de la « Ripon Society », club de réflexion et de lobbying républicain, d’après le nom du village de Ripon (Wisconsin) où fut créé le Parti Républicain américain.

14ème Intervenant : M. Jean-Marc Illouz
Grand reporter de France 2

15ème Intervenant : Mr Adnan Siddiqi
Chef du service de presse et d’information de l’ambassade des États-Unis en France. Ce diplomate américain a par exemple été l’auteur d’un long message repris sur le site du Département d’État américain et célébrant l’amitié entre le Président Obama et Nicolas Sarkozy : http://blogs.state.gov/index.php/site/entry/un_moment_historique.


16ème Intervenant : Mr Frank Schork

Ancien bibliothécaire de l’American University of Paris


17ème Intervenant : Mr Waddick Doyle

Professeur du département des communications internationales à l’American University of Paris

18ème Intervenant : Mr Kay Rolland
A occupé des postes de direction au Wall Street Journal Europe et à l’international Herald Tribune

19ème Intervenant : Mr Alan Riding
Journaliste au New York Times


20ème Intervenant : Mr François Sergent

Journaliste à Libération (visite rapide du journal pendant 1 heure)

21ème Intervenant : Mr John Morris
Ancien chef de l’Agence de photo reportage Magnum Éditeur à la retraite de photos de reportage, notamment pour le magazine Life, le New York Times, le Washington Post, etc.

====> 22ème Intervenant : Mlle Ornella Guyet
Présentée dans le programme comme « Professor à ACRIMED », ce qu’elle n’est pas (Mlle Guyet n’est pas “professeur” de quoi que ce soit), Mlle Guyet a été chargée de recevoir les participants au séminaire du “Center for the Study of International Communications” pendant une longue durée (1 heure et demie) sur le thème « The 5th Estate : the watchdogs over the watchdogs » (Traduction : « le 5ème Pouvoir : les chiens de garde au-dessus des chiens de garde »).

Mlle Guyet est intervenue dans le cadre d’un “Programme parrainé par Georges Kazolias, professeur de journalisme à l’American University of Paris”.

23ème Intervenant : M. Jean Lesieur
Producteur exécutif à la chaîne de télévision France 24. Avait auparavant collaboré notamment à L’Express et au Point et avait dirigé la rédaction du magazine Gala. Postérieurement à ce séminaire, Jean Lesieur a été été nommé directeur de la rédaction de France 24 le 16 septembre 2010, avec l’approbation de Nicolas Sarkozy

(Source : http://www.lepoint.fr/societe/jean-lesieur-nomme-directeur-de-la-redaction-de-france-24-16-09-2010-1237156_23.php)

24ème Intervenant : Mrs Cathy Nolan
Ancien chef du bureau parisien du magazine People, spécialisée dans la presse du cœur et des célébrités

25ème Intervenant : Mrs Madeleine Czigler
Spécialiste de mode, correspondante à Paris de la Canadian Broadcasting Corporation

En conclusion de cette partie, les 25 intervenants du Séminaire en question se composaient donc :

  • - de 21 Américains représentant des classes les plus fortunées de la société américaine (pouvoir, affaires, médias)
  • - et de 4 Français :

–  Jean-Marc Illouz (grand reporter à France 2) ;
–  François Sergent (journaliste à Libération) ;
–  Jean Lesieur (Producteur exécutif à la chaîne de télévision France 24,
choisi ensuite par Nicolas Sarkozy pour devenir directeur de la rédaction) ;
–  et… Mlle Guyet (prétendue “journaliste indépendante”).


 

= II = LES LIENS ÉTRANGES DES SITES INDYMEDIA ET REBELLYON AVEC LES ÉTATS-UNIS D’AMÉRIQUE

 

La qualité technique des sites Internet Indymedia Paris et Rebellyon a par ailleurs retenu notre attention car nous savons par expérience que disposer d’un site Internet très ergonomique a un coût que nous n’avons pas eu les moyens de nous offrir.

Si l’UPR a été financièrement contrainte d’avoir recours à des adhérents et sympathisants bénévoles pour réaliser son site Internet gratuitement, comment se fait-il que les sites INDYMEDIA Paris et REBELLYON soient si professionnels ? Comment les “anarchistes libertaires” de ces deux sites ont-ils pu se les offrir ?

C’est en partant de cette question légitime que notre enquête nous a conduit à regarder de plus près qui se trouvaient derrière ces deux sites. Or, comme si les découvertes qui précèdent ne suffisaient pas à faire naître l’hypothèse de liens suspects entre Mlle Guyet et les cercles d’influence américains, notre enquête menée sur les sites Internet “Indymedia” et “Rebellyon” a permis de mettre à jour les liens étranges qu’entretiennent également ces deux sites avec les États-Unis.

  • LE SITE « INDYMEDIA » est hébergé chez LAYERED TECHNOLOGIES Inc., très grosse entreprise américaine dont les principaux centres de traitement et de stockage des données se situent à Dallas (Texas), Kansas City (Kansas), Chicago (Illinois) et Cedar Falls (Iowa).

(Source : http://www.layeredtech.com/why-layeredtech/data-centers/)


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Comme le révèle le site Domain Tracker, le site « Indymedia » est hébergé chez LAYERED TECHNOLOGIES Inc., très grosse entreprise américaine principalement située au Texas.

Par ailleurs, à en croire le site très bien informé DISCOVERTHENETWORKS.ORG, l’ensemble du réseau INDYMEDIA (IMC) recevrait une aide financière :

- du George Soros’s Open Society Institute,

- de la Fondation Ford (qui est l’un des habituels faux nez des services secrets américains),

- de la Glaser Foundation,

- et de la Tides Foundation (qui aurait versé à INDYMEDIA un don de 376.000 dollars en 2001).

(Source : http://www.discoverthenetworks.org/groupProfile.asp?grpid=6282)

Notons que la Tides Foundation reçoit elle-même ses propres fonds d’un grand nombre de fondations, parmi lesquelles la Fondation Rockefeller, mais aussi directement des fonds du gouvernement fédéral américain. Entre1997 et 2001, ces fonds gouvernementaux américains servant à financer Indymedia ont notamment compris :

- 395.219 dollars du Département de l’Intérieur of Interieur ;

- 3.350.431 dollars de l’Agence de Protection de l’Environnement ;

- 3.487.040 dollars du Département du Logement et du Développement Urbain ;

- 208.878 dollars du Département de l’Agriculture ;

- 39.550 dollars du Département de l’Energie ;

- 93.500 dollars de la “Small Business Administration”;

- 10.986 dollars du Département de la Santé ;

- et 84.520 dollars du “Centers for Disease Control U.S. Agency for International Development”.
(Source : http://www.discoverthenetworks.org/funderProfile.asp?fndid=5184)

  • LE SITE “REBELLYON” est également hébergé aux USA, chez SWIFT VENTURES Inc, société américaine localisée à Seatlle (État de Washington) .

(Source : http://domaintraker.com/rebellyon.info)

Nous n’avons pas trouvé pour l’instant l’origine de ses financements.

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Le site Rebellyon a lancé un véritable appel à la violence afin d’interdire à François Asselineau d’expliquer au public lyonnais “QUI GOUVERNE LA FRANCE ?”

CONCLUSION


Toutes les informations qui précèdent sont parfaitement factuelles, et aisément vérifiables sur Internet par nos lecteurs qui le souhaitent (il leur suffit de cliquer sur les liens indiqués).

Ces informations sont suffisamment intéressantes et surprenantes pour que nos lecteurs puissent légitimement se poser de nombreuses questions, et notamment celle de savoir pour qui travaille Mlle Ornella Guyet, alias “Marie-Anne Boutoleau, journaliste indépendante”.

Certains esprits pourraient en effet se demander si nous n’aurions pas affaire, avec Mlle Guyet et ses « anti-fascistes », à l’une de ces organisations financées par un service d’influence américain, comme l’histoire en compte de nombreux exemples, en France et à l’étranger, depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale.

Rappelons ici par exemple que le syndicat Force Ouvrière fut créé et financé par la CIA, après la Seconde Guerre mondiale, par le truchement d’Irving Brown et de Robert Bothereau (http://www.comite-valmy.org/spip.php?article336). Rappelons aussi comment la CIA a soutenu certains milieux se réclamant du trotskysme ou du maoïsme, certains syndicats étudiants, la construction européenne, etc.

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LA CIA EN FRANCE : 60 ANS D’INGÉRENCE DANS LES AFFAIRES FRANCAISES Livre de Frédéric Charpier paru au Seuil en 2008 – Résumé de l’ouvrage fait par l’éditeur : “Depuis sa création en 1947, la CIA n’a cessé d’intervenir en France. Pendant soixante ans, des dizaines d’agents américains, agissant le plus souvent sous couverture officielle, ont mené dans l’hexagone d’innombrables opérations clandestines, infiltrant, finançant et manipulant des syndicats, des partis politiques, des fondations, des instituts, des agences de presse. des journaux ou encore des associations culturelles. La CIA est parvenue à pénétrer la haute administration, le monde universitaire et intellectuel, et à surveiller étroitement la recherche nucléaire et aéronautique française.”

Nous n’affirmons pas ici que Mlle Guyet et ses compères de “l’anti-fascisme” sont forcément des agents de la CIA ou des services d’influence américains. Mais nous dirons que les informations obtenues, plus surprenantes les unes que les autres, ont conduit à ce que le doute s’installe.

Et comme nous supposons que Mlle Ornella Guyet aura à cœur de dissiper ce doute, nous lui adressons ici 20 questions publiques très précises, auxquelles nous la convions à répondre de façon tout aussi précise. Puisque sa passion est de “fliquer” l’UPR en tenant des fiches précises sur les faits et agissements de son président depuis des années, elle ne s’étonnera pas que nous souhaitions à notre tour en connaître davantage sur elle :

  • 1°) Mlle Ornella Guyet, pourquoi vous présentez-vous sous le pseudonyme de « Marie-Anne Boutoleau » lorsque vous menez votre combat « antifasciste » [sic], mais sous votre véritable état civil « Ornella Guyet » lorsque vous participez à un séminaire sous l’égide des autorités américaines ou lorsque vous militez à Acrimed ?
  • 2°) Vous vous proclamez « journaliste indépendante » mais avez-vous une carte de journaliste ? Si oui, pouvez-vous nous en communiquer les références ?
  • 3°) Compte-tenu de la quasi-inexistence de vos articles de journaux disponibles sur le web, chose surprenante pour une « journaliste indépendante », pourriez-vous nous préciser quelles sont vos sources de revenus ?
  • 4°) Avez-vous déjà eu des contacts professionnels avec des représentants de l’ambassade des États-Unis en France ou avec d’autres représentants américains officiels ou officieux ?
  • 5°) Combien a coûté la fabrication du site INDYMEDIA Paris, dans lequel vous exercez des fonctions de responsabilités telles que vous vous êtes autorisée à refuser à l’UPR le droit de réponse prévu par la loi, suite aux articles diffamatoires et injurieux que vous avez publiés à notre encontre ?
  • 6°) Comment ce site INDYMEDIA Paris a-t-il été financé ?
  • 7°) Pourquoi, à votre avis, ce site INDYMEDIA Paris est-il hébergé chez LAYERED TECHNOLOGIES Inc., très grosse entreprise américaine dont les principaux centres de traitement et de stockage des données se situent à Dallas (Texas), Kansas City (Kansas), Chicago (Illinois) et Cedar Falls (Iowa) ?
  • 8°) Combien a coûté la fabrication du site REBELLYON, dans lequel vous avez publié un nouvel article diffamatoire et injurieux à l’encontre de François Asselineau et de l’UPR le 4 juin courant, article accompagné d’un appel à l’atteinte à la liberté d’expression et d’appel à la violence (« Asselineau dégage ! ») ?
  • 9°) Comment ce site REBELLYON a-t-il été financé ?
  • 10°) Pourquoi, à votre avis, ce site REBELLYON est-il lui aussi hébergé dans une société américaine, dénommée SWIFT VENTURES Inc, et localisée à Seattle (État de Washington) ?
  • 11°) Comment avez-vous fait pour être invitée à faire partie des 25 intervenants triés sur le volet du Séminaire sur les Médias Internationaux, tenu à Paris, du 15 au 21 mars 2009, sous l’égide du Center for the Study of International Communications et de la School of Media and Public Affairs de l’Université George Washington située à Washington ?
  • 12°) Pourquoi êtes vous présentée, dans le programme officiel de ce Séminaire, comme « Professor Ornella Guyet de l’Organisation Acrimed » alors que vous n’avez aucun titre de professeur (selon nos informations, vous n’avez pas même encore terminé vos études) ?
  • 13°) Comment l’intransigeante « anarchiste libertaire » et « anti-fasciste » que vous affirmez être sous le pseudonyme de « Marie-Anne Boutoleau » a-t-elle pu accepter de participer à un Séminaire organisé par le Center for the Study of International Communications, présidé par Lee W. Huebner, ancien directeur adjoint du service de rédaction des discours du Président Nixon à la Maison Blanche et Président fondateur de la « Ripon Society », club de réflexion et de lobbying pour le Parti Républicain américain ?
  • 14°) Comment avez-vous pu accepter de participer à un Séminaire co-organisé par l’Université George Washington située à Washington, qui est connue non seulement pour être l’un des hauts lieux de formatage des élites américaines à la pensée unique ultra-libérale, mais aussi l’un des terrains de chasse privilégiés de recrutement de la Central Intelligence Agency (CIA) ?
  • 15°) Avez-vous été rémunérée pour votre prestation comme intervenante à ce Séminaire ? Et si oui, combien ?
  • 16°) Avez-vous publié un résumé de votre intervention sur le thème « The 5th Estate : the watchdogs over the watchdogs » (Traduction : « le 5ème Pouvoir : les chiens de garde au-dessus des chiens de garde ») ? Pourrions-nous en avoir copie afin de vérifier que la forme et le fond de cette intervention sont du même genre outrancier que les appels à la haine et à la violence que vous vous permettez d’employer à l’encontre de l’UPR, sous le nom de code “Marie-Anne Boutoleau”, sur les sites Internet INDYMEDIA Paris et REBELLYON, hébergés aux États-Unis ?
  • 17°) En quoi consiste exactement votre coopération avec l’American University of Paris, puisque vous semblez y travailler sur long terme “dans le cadre d’un Programme parrainé par Georges Kazolias, professeur de journalisme à l’American University of Paris” ?
  • 18°) Avez-vous informé les responsables des associations anarchistes ou d’extrême-gauche (telles que Radio Canut où vous semblez être intervenue pour empêcher une interview du président de l’UPR), ou ceux de l’association de transparence des médias Acrimed, de vos travaux à l’American University of Paris et de votre intervention dans un Séminaire organisé par l’ancien responsable des discours du Président Nixon à la Maison Blanche ?
  • 19°) Pourquoi l’intransigeante « anarchiste libertaire » et « anti-fasciste » que vous affirmez être sous le pseudonyme de « Marie-Anne Boutoleau » est-elle si discrète sur les agissements de l’OTAN ou sur les preuves qui démontrent que la construction européenne a été conçue et financée par les États-Unis d’Amérique depuis le début ? Pourquoi votre article dans REBELLYON a-t-il même visé au contraire à ridiculiser cette analyse qui est pourtant fondée sur des preuves irréfutables que vous passez sous silence ?
  • 20°) Pourquoi estimez-vous que c’est en empêchant l’UPR et François Asselineau de diffuser toutes les informations sur “QUI GOUVERNE LA FRANCE ?” que vous servez l’intérêt des salariés français qui souffrent de plus en plus de la situation ? Avez-vous conscience que votre prétendu “combat anti-fasciste” sert, objectivement, on ne peut mieux les intérêts supérieurs américains ?

Nous attendons vos réponses.

http://www.u-p-r.fr/actualite/upr/qui-veut-nuire-a-lupr-dr-jekyll-mrs-hyde-lantifasciste-boutoleau-et-la-tres-americanophile-professor-guyet

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Voir aussi :

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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 05:44

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Voici 2 articles, l'un trouvé par hasard sur le révisionnisme de l'Occident, publié en 2005, sommes-nous condamnés au suicide intellectuel depuis l'imposture du 11/9 ? Suivi de mon article, publié sous mon pseudo eva R-sistons : Clefs pour comprendre la re-colonisation de l'Afrique, publié sur mon blog pour les seniors. Chantal Dupille

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Et la théorie du complot devint la "vérité"

 

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Juste après le 11-Septembre, les complotistes ont entrepris de mettre au point et de diffuser ce qui au final allait devenir le mythe fondateur du mouvement complotiste du 11-Septembre: dans le but de restreindre les libertés individuelles et de favoriser leurs alliés de l’industrie pétrolière et gazière, les faucons néo-conservateurs de l’administration Bush —et ses compères de la CIA et du FBI, bien sûr— ont orchestré un attentat terroriste à grande échelle, provoquant la mort de 2.977 civils innocents et permettant d’obtenir le soutien de la population américaine à des guerres en Afghanistan et en Irak qu’elle n’aurait jamais autorisé sinon.
http://couturealain.com/couturealain.com/complot.html
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Le 11 Septembre et le nouveau dogme révisionniste : les complots n’existent pas
Le 27 mai 2005 · Catégories : 11-Septembre, Amérique du Nord, Analyses, Français
 

 

Encore et toujours, quand on ose s’interroger librement sur les attentats du 11 septembre et que l’on émet quelques doutes sur la véracité de la version officielle, on est immédiatement mis à l’index par la police de la pensée dominante.

Pourtant, on le sait, la version officielle (celle du rapport de la Commission sur le 11 septembre) a été présentée et défendue par des hommes qui ont décidé d’envahir et d’occuper l’Irak, un pays qui ne les menaçait pas, en utilisant les mensonges les plus grossiers, alors même que ces hommes ont des intérêts pécuniaires avérés dans le commerce des armes ou du pétrole.

Ce sont ces hommes qu’il faudrait croire sur parole. Autrement-dit, on nous demande une sorte de suicide intellectuel et de garder nos doutes pour nos conversations privées ou les comptoirs du café du commerce. Mais heureusement, la raison est têtue et le doute est pugnace. On ne se rendra pas à l’évidence le front honteux et la tête basse.


Les complots n’existent pas entend-t-on de toute part. Ou plutôt, ils existent, mais seulement quand les coupables sont musulmans ou noirs et que les victimes sont occidentales et blanches.

Les dirigeants rwandais peuvent bien comploter contre leurs citoyens Tutsi entre 1990 et 1994, mais pas les dirigeants américains. C’est inconcevable. Les blancs ne tuent pas d’autres blancs (au moins depuis la fin de la seconde guerre mondiale).

Il y a bien eu complot le 11 septembre, mais ses auteurs et ses complices ne peuvent être que des musulmans fanatiques qui ne connaissent rien de la démocratie et qui vivent cachés dans des caves. La démocratie ne saurait susciter en son sein des dirigeants capables de telles horreurs et d’une telle haine envers leur propre population.

Puisque les complots n’existent pas dans nos régimes démocratiques (sauf, évidemment, quand ils sont l’œuvre d’ennemis étrangers biens identifiés), et ne peuvent être que les sombres élucubrations d’esprits tourmentés qui voient le mal partout, on est bien forcé de convenir des vérités suivantes :

• il n’y a pas eu de complot pour assassiner Kennedy (la Commission Warren à eu raison de conclure à l’acte isolé d’un homme qui n’a, malheureusement, pas eu le temps de parler, puisqu’il a lui-même été assassiné. Il n’y a rien de choquant à ce que l’un des principaux membres de la Commission fut Allen Dulles, l’un des ennemis personnels de Kennedy qui l’avait limogé de la présidence de la CIA !) ;

• la CIA (l’organe d’un régime démocratique) n’est jamais intervenue dans aucun pays pour renverser le pouvoir en place dans les cinquante dernières années, ni en Amérique latine, ni au Moyen-Orient (la baie des Cochons, le coup d’Etat contre Allende, l’invasion de Grenade en 1983, l’invasion de Panama en 1989, l’armement des Contras pour renverser le gouvernement Sandiniste au Nicaragua et le scandale de l’Iran-Gate, les interventions militaires au Salvador et au Honduras dans les années 80 et 90, cela ne vous dit rien ? !).

• Le Président des Etats-Unis Eisenhower n’a jamais mis en garde les Américains contre les dangers d’une mainmise du complexe militaro-industriel sur la politique américaine ? (Voir son discours d’adieu du 17 janvier 1961). Le procureur Jim Garrison, à l’issue de son enquête sur l’assassinat de Kennedy, n’a pas déclaré être terrifié par sa découverte que la CIA et le Pentagone dirigaient, de fait, les USA ? (‘In a very real and terrifying sense, our Government is the CIA and The Pentagon, with Congress reduced to a debating society’. Octobre 1967).

• l’Irak n’a pas été envahi par l’armée américaine sous de faux prétextes (les armes de destructions massives ont été trouvées et les liens entre Saddam Hussein et le 11 septembre sont établis) ; l’administration Bush n’a jamais eu l’intention d’envahir et d’occuper ce pays avant les attentats ; cette administration n’est pas en train de privatiser l’industrie irakienne à son profit et de payer les frais de guerre avec le pétrole irakien (« Privatization in Disguise », by Naomi Klein, in The Nation, http://www.thenation.com/doc.mhtml ?i=20030428&s=klein) ;

• les USA n’ont pas espionné les membres des Nations Unies au moment de la discussion des résolutions préparant la seconde guerre du Golfe (un pays démocratique ne s’abaisse jamais à de telle pratiques)(« US dirty tricks to win vote on Iraq war. Secret document details American plan to bug phones and emails of key Security Council members », Martin Bright, Ed Vulliamy and Peter Beaumont, in The Observer, Sunday March 2, 2003, http://observer.guardian.co.uk/international/story/0,6903,905899,00.html) ;

• la France (un grand pays démocratique puisque c’est le pays des droits de l’Homme !) n’a jamais participé à un coup d’Etat en Afrique ni soutenu de régimes répressifs ; elle n’est, à aucun titre, complice du génocide rwandais ; elle n’a pas soutenu le régime génocidaire rwandais avant, pendant, après le génocide (des élucubrations d’esprits dérangés !) ; elle n’entretient pas de bonnes relations avec le régime également génociadire de Khartoum ni n’a approuvé les fraudes électorales au Togo lors des dernières élections présidentielles ;

• il n’y a pas eu de tentative de coup d’Etat au Venezuela en avril 2002 (avec l’appui des Etats-Unis de Bush et de l’Espagne d’Aznar) ni en Guinée Equatoriale en mars 2004 (avec l’appui de la Grande-Bretagne et les finances de Mark Thatcher, le propre fils de la Dame de Fer) ; non, ces pays riches en pétrole n’intéressent pas ces démocraties exemplaires ;

• il n’y a pas eu de coup d’Etat en Haïti en 2004 avec le soutien de la France et des Etats-Unis ;

• Aznar n’a pas essayé de manipuler la vérité sur les attentats de Madrid en vu d’être réélu en mars 2004 ; nos dirigeants démocrates aiment trop la transparence ;

• les élections présidentielles américaines de 2000 et de 2004 n’ont pas été entachée d’irrégularités (des millions de noirs n’ont pas été privés illégalement de leurs droit de vote)(Voir La Démocratie du Plus Fort).

Mais si les complots existent bel et bien, et que des régimes démocratiques peuvent les organiser ou les appuyer ici ou là quand il y va de leur intérêt ou de celui de leurs dirigeants (le plus souvent, il est vrai, ces complots se font au détriment de populations étrangères), cela ne signifie évidemment pas que l’administration Bush soit auteur ou complice des attentats du 11 septembre.

Cela nous invite seulement à ne pas accepter, sans broncher, une vérité officielle qui comporte de nombreuses zones d’ombre et qui ne résiste pas longtemps à un examen critique élémentaire.

Prenons cinq exemples significatifs illustrant, à nos yeux, l’importance du questionnement dans cette affaire :

• L’implication de l’Arabie Saoudite
• L’implication du Pakistan
• Les informations dont disposait l’administration Bush avant le 11 septembre
• Une Commission indépendante et impartiale ?
• Une administration au-dessus de tout soupçon ?

L’implication de l’Arabie Saoudite

 L’administration Bush voudrait nous faire croire, en dépit de tous les indices contraires, qu’aucun auteur ou complice des attentats ne se cache dans le cercle étroit de la famille régnante saoudienne et de ses services secrets. Cela serait particulièrement gênant pour l’administration Bush si tel était le cas, en raison, notamment, des liens d’amitiés et d’affaires qui unissent les élites saoudiennes avec la famille Bush et son entourage (particulièrement bien documentés par deux livres : « Ben Laden : La Vérité Interdite » de Jean-Charles Brisard et Guillaume Dasquié, chez Denoël Impacts, 2002 ; « House of Bush, House of Saud : The Secret Relationship Between the World’s Two Most Powerful Dynasties », de Craig Unger, http://www.houseofbush.com/).

Cela ne prouverait pas la complicité directe de l’administration Bush dans les attentats (en termes juridiques, cependant, ce n’est pas impossible), mais nous permettrait de douter de l’assertion du rapport final de la Commission sur le 11 septembre, d’après laquelle il n’existe aucune preuve de l’implication d’une puissance étrangère dans ces attentats qui ne sont attribués qu’aux seuls membres du réseau Al Qaeda.

S’il était avéré que l’administration Bush avait sciemment masqué la responsabilité de personnalités importantes d’Arabie Saoudite dans les attentats, ou détruit ou gardé secrètes les preuves de cette implication, la procédure d’impeachment devrait légitiment être engagée à l’encontre du Président et des poursuites judiciaires entamées contre les autres membres de l’administration.

Eléments d’appréciation :

• pourquoi le rapport sur les attentats du 11 septembre, établi par le panel conjoint des comités de renseignement de la Chambre des Représentants et du Sénat (à ne pas confondre avec le rapport de la Commission sur le 11 septembre remis un an plus tard), publiée le 24 juillet 2003, a-t-il été censuré par la Maison Blanche qui en a expurgé 27 pages portant vraisemblablement sur l’implication de puissances étrangères dans les attentats ? On sait depuis que cette censure porte essentiellement sur l’implication de membres éminents du régime saoudien (et pakistanais) dans les attentats. Bob Graham, le Sénateur qui a présidé ce panel conjoint, a révélé dans un livre particulièrement sévère à l’égard de l’administration Bush (« Intelligence Matters » , Random House, September 2004) que les pages censurées portaient bien sur ce sujet et détaillaient l’implication supposée de membres du régime saoudien dans la préparation et le financement des attentats. Il accuse directement l’administration Bush d’avoir menti et d’avoir masqué la réalité de l’implication de l »Arabie Saoudite (on doit s’étonner du peu d’échos reçu par ce livre qui, à lui seul, constitue un réquisitoire impitoyable contre l’administration Bush et qui aurait du encourager les médias à rejeter la version présentée par le rapport final de la Commission).

• l’ambassadeur saoudien à Washington, le Prince Bandar, et sa femme, auraient, selon Bob Graham et le journaliste américain d’investigation Unger Craig (Voir : « House of Bush, House of Saud »), transféré plus de 100 000 dollars à la femme d’Osama Basnan, elle-meme l’amie d’al-Bayoumi, un financeur présumé de deux des terroristes du 11 septembre. Pourquoi le rapport final de la Commission sur le 11 septembre ne mentionne pas ces faits, au moins pour les démentir ? Pourquoi n’avoir pas auditionné le Prince Bandar et sa femme ?

• pourquoi avoir autorisé les membres de la famille régnante saoudienne et de la famille Ben Laden, présents sur le territoire américain au moment des attentats, à quitter le pays moins d’une semaine après ceux-ci, sans les avoir proprement interrogés, alors que 15 des 19 preneurs d’otages étaient de nationalité saoudienne et qu’Oussama Ben Laden était considéré par l’administration Bush comme le principal responsable de ces attentats, et qu’il est avéré que le terroriste désigné entretenait toujours de bons rapports avec certains membres du régime saoudien et de sa propre famille ? On est surpris de constater que la Commission n’y trouve rien à redire.

L’implication du Pakistan

Le Président des services secrets pakistanais (l’ISI), Lt. Gen. Mahmoud Ahmad, se trouvait en visite officielle aux Etats-Unis au moment des attentats du 11 septembre (Reuters -13 septembre- ; New York Times -13 septembre- ; Daily Telegraph -14 septembre- ; The Guardian -15 septembre).

A Washington du 4 au 13 septembre, son agenda était particulièrement chargé puisqu’il a eu des entretiens privés avec les hauts responsables Américains suivants : le secrétaire d’Etat Colin Powell (12 ou 13 septembre) ; le sous-secrétaire d’Etat adjoint Richard Armitage (12 et 12 septembre) ; le sous-secrétaire d’Etat Marc Grossman (avant le 11 septembre) ; l’ancien directeur de la CIA, George Tenet (avant le 11 septembre) ; le sénateur Bob Graham, président du Comité du renseignement du Sénat (11 septembre) ; le sénateur John Kyl, membre du Comité du renseignement du Sénat (11 septembre) ; le représentant Porter Goss, président du Comité du renseignement de la Chambre et actuel président de la CIA et le sénateur Joseph Biden, président du Comité des relations étrangères (11 septembre) (dans Guerre et Mondialisation de Michel Chossudovsky – Editions Le Serpent à Plumes – page 211). D’après le Washington Post (en date du 23 septembre 2001), Mahmoud Ahmad se serait rendu en Afghanistan juste après les attentats, à la demande des Américains, afin de rencontrer les leaders Talibans et de discuter avec eux de l’extradition de Ben Laden aux Etats-Unis.

Quelques jours avant le commencement de la campagne militaire anglo-saxonne en Afghanistan (octobre 2001), on apprend que Mahmoud Ahmad est poussé à la démission, sous la pression des Américains, pour avoir transféré 100 000 $ au chef présumé des attentats du 11 septembre, Mohammed Atta. Ces faits incroyables, (d’abord révélés le 8 octobre par Press Trust of India et The Dawn du Pakistan) ont été relatés en détail par le très respecté Times of India : « Des sources importantes ont confirmé que le général [Mahmoud Ahmad] avait perdu son travail en raison des preuves fournies par les services secrets indiens établissant un lien entre lui et l’un des responsables des attentats contre les World Trade Center. Les autorités américaines ont exigé sa mise à la retraite une fois confirmé le transfert de 100 000 $ au profit de Mohammed Atta à travers le Pakistan, transfert réalisé par Umar Sheikh à la demande de Mahmoud Ahmad. Des sources gouvernementales ont confirmé que l’Inde avait contribué de manière significative à l’établissement du lien existant entre le transfert d’argent et l’ancien président de l’ISI. Sans donner de détails, ces sources ont confirmé que les éléments recueillis, y compris le numéro de téléphone du mobile de Sheikh, ont aidé le FBI à établir le lien en question » (Joshi, Manoj, ‘India helped FBI trace ISI-terrorist links’, Times of India, 9 octobre 2001). Les faits ont ensuite été confirmés par d’autres sources : AFP -10 octobre- ; Wall Street Journal -10 octobre- ; Australian -10 octobre- ; India Today -15 octobre- ; Daily Excelsior -18 octobre- ; Sunday Herald -24 février 2002- ; London Times -21 avril 2002.

Depuis, Mahmoud Ahmad refuse de répondre aux questions (AP -21 février 2002) et n’a pas fait l’objet de poursuites de la part du Pakistan ou des Etats-Unis qui n’ont pas réclamé l’ouverture d’une enquête sur les liens supposés entre l’ancien président de l’ISI et l’un des responsables des attentats du 11 septembre.

A tout le moins, une enquête sur cette éventuelle responsabilité serait bienvenue. Que dit le Rapport de la Commission sur le 11 Septembre à propos de ces faits ? Rien.

Les informations dont disposait l’administration Bush avant le 11 septembre :

On voudrait nous faire croire que l’administration Bush n’avait pas reçu de très nombreuses informations précises sur la préparation des attentats plusieurs mois avant qu’ils aient lieu.

Eléments d’appréciation :

• Pourquoi 50 agents de la CIA, du FBI, de la NSA prétendent le contraire ? Pourquoi ces agents dénoncent-ils les pressions qu’ils ont subies de la part de leurs responsables hiérarchiques pour ne pas poursuivre leurs investigations sur les présumés terroristes, avant et depuis les attentats du 11 septembre ? (Voir notre éditorial : « Qui a Peur de Sibel Edmonds ? » dans L’Idiot du Village).

• Le juge américain, David Philip Schippers, prétend avoir prévenu de nombreux sénateurs et représentants américains, ainsi que John Ashcroft, ministre de la justice, un mois et demi avant le 11 septembre, de l’imminence d’attentats sur Manhattan et Washington, orchestrés par des terroristes liés à Ben Laden à l’aide d’avions suicides ? (Voir dans New American, 28 janvier 2002, de William Jaspers, l’article intitulé ‘OKC Bombing : Precursor to 9-11 ?’ ; sur le site Infowars, 10 octobre 2001, l’interview de Schippers, intitulé ‘Government Had Prior Knowledge’ ; sur WorldNet Daily, 21 octobre 2001, l’article intitulé ‘David Schippers Tells Metcalf Feds ignored warnings of WTC attacks’). De qui David Philip Schippers tenait-il ses informations ?

• Salman Rushdie dit avoir reçu l’ordre de l’Administration Aérienne Américaine (FFA) de ne pas prendre d’avion de ligne effectuant des trajets à l’intérieur des Etats-Unis et du Canada, une semaine avant les attentats (« Rushdie’s air ban » de James Doran dans The Times/London – 27 septembre 2001).

• 8 heures avant les premiers détournements d’avions, le maire de San Francisco, Willie Brown, a-t-il, comme il le prétend, reçu de son personnel de sécurité, le conseil de ne pas prendre d’avion de ligne ce matin là, alors qu’il avait prévu de s’embarquer pour New York (« Willie Brown got low-key early warning about air travel », de Phillip Matier et Andrew Ross dans San Francisco Chronicle – 12 septembre 2001 ; Counterpunch – 14 septembre 2001) ?

• Sur les très nombreuses informations provenant des services secrets étrangers voir : ‘Foreign Intelligence Warnings’, de Paul Thompson dans The Center For Cooperative Research (http://www.cooperativeresearch.org/essay.jsp ?article=foreignwarnings).

Le plus étonnant est que la Commission ne se soit pas donné la peine de mentionner ces faits largement documentés par de nombreux articles de presse, soit pour les démentir, soit pour les confirmer.

Une Commission indépendante et impartiale ? 

On voudrait nous convaincre que la commission d’enquête sur le 11 septembre était indépendante et qu’elle a répondu à toutes les questions qui se posaient.

Eléments d’appréciation :

• La commission d’enquête sur les attentats du 11 septembre était présidée par Thomas Kean (le directeur exécutif étant Philip Zelikow) : il est de notoriété publique qu’il entretient des liens d’affaire étroits avec la famille Ben Laden et la famille Ben Mahfouz. Ce dernier est considéré comme l’un des principaux bailleurs de fonds du terrorisme islamique dans le monde (Voir « Who’s Who on the 9/11 « Independent » Commission » de Michel Chossudovsky, dans Global Research on Globalization – 18 juillet 2003 dans L’Idiot). En effet, Thomas Kean est directeur (et actionnaire) d’Amerada Hess Corporation qui participe à la coentreprise Delta-Hess avec Delta Oil d’Arabie saoudite, laquelle appartient aux clans ben Mahfouz et Al-Amoudi. Delta-Hess a été créée en 1998 pour la mise en valeur et la prospection de champs pétrolifères dans la région de la mer Caspienne. En Azerbaïdjan, Delta-Hess a une participation de 2,72 % dans la société Azeri-Chirag-Gunashli et une autre de 20 % dans la société Garabaghki-Hursangi. Elle détient aussi des actions dans le pipeline Bakou-Tbilisi-Ceyhan (BTC).

• La commission avait pour directeur exécutif un certain Philip Zelikow. Celui-ci est un historien reconnu qui a travaillé étroitement avec Condoleezza Rice, la conseillère de Bush pour la sécurité nationale. En octobre 2001, Philip Zelikow était nommé par Bush membre du Foreign Intelligence Advisory Board, un organisme chargé de conseiller le Président sur les affaires sensibles. C’est donc un proche de Bush qui a été choisi pour diriger l’enquête sur les attentats du 11 septembre (Voir « Probing 9/11″ de David Corn dans The Nation, 19 juin 2003, le 25 juin 2003 dans l’Idiot).

• Un certain nombre de membres des familles des victimes des attentats ont demandé, en vain, que Zelikow quitte ses fonctions en raison de ses nombreux liens avec l’administration Bush (Voir ’9/11 Panel Director Has Conflict of Interest’, United Press International -US-, mardi 7 octobre 2003 dans L’Idiot ; ‘Sept. 11 Panel Defends Director’s Impartiality’, de Dan Eggen dans The Washington Post, mardi 14 octobre 2003 dans L’Idiot).

• Pourquoi George Bush a-t-il demandé au leader de la majorité sénatoriale, Tom Daschle, de limiter l’enquête sur les événements du 11 septembre à une enquête sur les failles des services de renseignements ? Pourquoi George Bush a-t-il refusé, jusqu’en décembre 2002 et jusqu’à ce que les familles des victimes le menacent de porter l’affaire en justice, qu’une véritable commission d’enquête soit désignée, préférant laisser les comités de surveillance du Sénat et de la Chambre des Représentants mener l’enquête ? (Voir CNN, 20 janvier 2002, ‘Bush asks Daschle to limit Sept. 11 probes’ ; Newsweek, 4 février 2002, ‘The Battle Back Home’). Pourquoi George Bush s’est-il opposé à la publication intégrale du rapport conjoint des comités de surveillance du Sénat et de la Chambre des Représentants ?

• L’un des membres de cette Commission, Max Cleland, s’est dit écœuré par l’attitude d’obstruction de l’administration Bush dans un article publié sur Salon.com : « The President Ought to be Ashamed : Interview with Max Cleland », Salon.com, Nov. 13, 2003. Depuis cette déclaration l’administration Bush a acheté son silence en le nommant membre de direction de la Banque d’Import/Export (Export-Import Bank) et en lui demandant, par la même occasion, de quitter ses fonctions au sein de la Commission.

• Pour plus de détails sur les omissions et distorsions de la Commission sur le 11 septembre voir : « The 9/11 Commission Report, Omissions and Distortions » de David Ray Griffin, Arris Books, 2005.

Une administration au-dessus de tout soupçon ?

 On voudrait nous peindre les membres de l’administration Bush comme des hommes et des femmes incapables d’imaginer et de faire le pire. Il suffit des les juger par leurs actes.

Eléments d’appréciation :

• George Bush est arrivé au pouvoir dans des conditions plus que douteuses en l’an 2000 (Voir : « The Best Democracy Money can Buy » de Greg Palast) et a été réélu dans des conditions tout aussi suspectes (Voir : Le Coup d’Etat Electronique de George Bush).

• John Poindexter, l’un des hommes de l’ombre de l’administration Bush, fut le principal artisan de l’Irangate dans les années 80 alors qu’il était conseiller pour la sécurité nationale (1983-86). Il est à l’origine du projet Information Awareness Office (voir ci-dessous pour plus de détails).

• John Negroponte (actuel représentant américain aux Nations Unies) a dirigé la sale guerre contre le Nicaragua des Sandinistes et les mouvements de gauche et d’extrême gauches du Honduras et du Salvador dans les années 80 lorsqu’il était ambassadeur au Honduras.

• Au lendemain du 11 septembre 2001, des milliers de personnes (peut-être plus de 5000, sans compter les prisonniers de Guantanamo) sont ou ont été détenues arbitrairement aux Etats-Unis et à l’étranger, dans des camps militaires américains, sans que leur soient garantis les droits élémentaires de tout détenu : pas d’avocat, pas de charge précise retenue à leur encontre, jugements et expulsions dans le plus grand secret (« Enemy Aliens », par David Cole, The New Press, 2003).

• Le Pentagone souhaite encourager les citoyens américains à espionner leurs proches et voisins afin de s’assurer qu’ils ne participent pas à des opérations terroristes (Projet Talon). Un fichier pour recueillir les données collectées sera crée. Le projet Talon remplace le projet TIPS du ministère de la justice (Terrorist Information Protection System) qui visait à forcer les citoyens à rapporter les faits suspects auprès des autorités. Le projet TIPS envisageait de forcer 11 millions de citoyens américains, principalement des personnes ayant accès aux maisons de leurs compatriotes, comme les livreurs et les plombiers ou électriciens, à rapporter les faits en question (« Enemy Aliens », par David Cole, page 73, The New Press, 2003 ; ‘Pentagon to enlist US citizens for spying’, Wired News, par Brian McWilliams, 25 juin 2003 ; le 27 juin 2003 dans L’Idiot).

• L’administration Bush a transféré des centaines de Talibans sur la base militaire de Guantanamo afin de les priver des protections minimum imposées par les conventions internationales sur les prisonniers de guerre, qu’ils ont pourtant signées (Conventions de Genève sur les prisonniers de guerre). (Voir ‘Bush se trompe sur les dispositions des Conventions de Genève’, rapport du Human Rights Watch, New York, 7 février 2002 ; ‘Apply Geneva Conventions to Guantanamo Inmates’ Sur ZAWYA [UAE], le mardi 25 mars 2003 dans L’Idiot).

• L’administration Bush a crée, au lendemain du 11 septembre, une cellule au sein du Pentagone chargée ouvertement de désinformer les médias étrangers et de les manipuler (l’Office of Strategic Information aurait finalement été dissout).

• Afin de combattre le terrorisme, l’administration Bush a proposé de créer des fichiers sur tous les Américains dans lesquels seraient enregistrées automatiquement toutes les informations concernant leur consommation et leurs déplacements et qui pourraient être consultés par l’administration à tout moment, en l’absence même de contrôle judiciaire (le projet, d’abord intitulé Total Information Awareness et renommé Terrorism Information Awareness, n’a pas encore été adopté par le Congrès américain).

• Le Homeland Security Act et le Patriot Act confèrent au Président des Etats-Unis (qui a transféré ce pouvoir à la CIA) le droit de désigner toute personne ennemie de l’Etat (sans que des critères précis soient définis) et de l’éliminer physiquement quelque soit l’endroit où elle se trouve.

• Quelques sources : ‘Ideas the Pentagon Wishes It Never Had’ par Ari Berman dans The Nation -US-, lundi 1er septembre 2003 dans L’Idiot ; ‘Civil Liberties After September 11′ par Tom Stephens, dans Counterpunch , mercredi 16 juillet 2003 dans L’Idiot ; ‘Copycatting the US ‘war on terrorism’ de Ehsan Ahrari dans Asia Times, Thailand, le mardi 2 septembre 2003 dans L’Idiot. Voir aussi les très nombreux articles consacrés à ce sujet et mentionnés dans L’Idiot dans la rubrique ‘Amérique du Nord’.

Si cette administration ne doit pas être soupçonnée du pire, alors que notre conscience dorme d’un sommeil éternel et cessons de faire notre métier de journaliste !

Conclusion

Nous ne prétendons pas avoir les preuves matérielles de la complicité de l’administration Bush dans les attentats. Nous disons simplement qu’il y a suffisamment d’indices concordants pour le supposer ou le soupçonner et pour, par conséquent, rouvrir le dossier et explorer la piste de la complicité active ou passive avec attention et rigueur.

Les hommes, la doctrine, les ambitions affichées et les actions passées et présentes de l’administration Bush incitent à un tel travail. Vouloir l’empêcher c’est se rendre, d’une certaine manière, complice des complices et ne pas faire son métier de citoyen.

Ceux qui nient les complots aujourd’hui et qui dénient à quiconque le droit de s’interroger sur les responsabilités de l’administration Bush dans les attentats du 11 septembre, ressemblent, à s’y méprendre, à ces révisionnistes d’extrême droite, que l’on croyait à jamais discrédités, qui nient la réalité parce qu’elle ne sied pas à leur haine ou à leur bêtise.

 

Guillaume de Rouville

 

http://lidiotduvillage.org/2005/05/27/le-11-septembre-et-le-nouveau-dogme-revisionniste-les-complots-nexistent-pas/

 

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ACTUALITE  MALI  :  


http://tchadonline.com/?p=125890 - Le Blog de Thierry Desjardins  : "Les Français sont fous" (non, ils sont conditionnés en permanence par les médias menteurs, note d'eva R-sistons)

HOLLANDE AFRIQUE-OK-05-07-2012 21-15-29
IMAGES – © TOL PRESSE
...75% de nos compatriotes approuvent l’intervention militaire française au Mali. Jamais les Français ne s’étaient montrés aussi bellicistes. Ils n’avaient été que 66% à approuver l’intervention française en Libye, en 2001, 55% pour celle en Afghanistan, en 2001 et 58 % pplur celle au Kosovo en 1999....

 

Mali : Clés pour comprendre la tragique

(re)colonisation de l'Afrique (au sous-sol si riche)

Par eva R-sistons

 

 

Alors, guerre contre le terrorisme, ou pour aider le "Président" du Mali ? Imposture ! Ce sont des prétextes, des mensonges !

 

Il s'agit de re-coloniser l'Afrique entière, soi-disant en traquant les "terroristes islamistes" (que l'on utilise d'ailleurs contre la Syrie souveraine (1) de plus en plus vers le Sud... donc bientôt partout dans le continent.

 

Cette fois, la colonisation ne sera pas au profit des Français (sauf pour Total - pétrole -  et Areva - uranium -), mais des USA et d'Israël cherchant à supplanter les Chinois qui eux, extraient les ressources sans bombarder mais en douceur (en échange de la construction de routes, d'hôpitaux, d'écoles, donc en échange du développement du pays).

 

Washington, Londres, Tel-Aviv font leurs guerres par procuration, en utilisant les Français, ou plus exactement leurs hommes à la tête de la France, de Sarkozy-Kouchner-(BHL)...  à Hollande-Fabius-(BHL). Hollande a menti, le changement ce n'est pas maintenant, la politique est la même, l'hypocrisie en plus ! (voir ici : La colère des militaires contre la France vendue à l'UE, aux USA, à Israël)

 

La colonisation ne se passera plus comme avant; on n'enverra plus des Français apporter la "civilisation" aux Africains. On remplacera sur le continent les dirigeants "patriotes" (comme Kadhafi ou Gbagbo) par des dirigeants dociles, donc aux ordres de l'Occident et du FMI; le meilleur exemple est Ouattara, l'ami personnel de Sarkozy, imposé par la France à la place de Gbagbo réellement élu pour non seulement diriger la Côte d'Ivoire au profit de l'Occident, mais "modeler" le continent africain par la dette des Etats et des peuples, le pillage des ressources par les multinationales, les guerres contre les dirigeants insoumis, la fabrique de terroristes (bien pratiques comme prétextes de guerres) ou l'entretien des conflits locaux, tribaux, ethniques, religieux... pour comme en Libye, voler l'or et le pétrole du pays pendant que les habitants sont trop occupés à s'entretuer. 

 

Le FMI prête toujours de l'argent aux pays pauvres (soi-disant pour les aider), alors que ce sont les banquiers qui profitent de l'endettement tandis que les populations sont "asservies" - c'est une forme d'esclavage moderne. 

 

Kadhafi a été assassiné par la France (d'ailleurs soucieuse de se débarrasser de lui car le dirigeant Libyen avait financé la campagne électorale de Sarkozy) parce qu'il voulait libérer l'Afrique de la colonisation, de l'asservissement, de l'endettement, des pillages des ressources par les multinationales...

 


http://tchadonline.com/?p=121848
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La politique françafricaine est-elle enterrée comme promis par Hollande ? Non, au contraire, elle est plus implacable car désormais la colonisation passe par la guerre, les bombardements, au lieu d'être discrète, sournoise - c'est la méthode des roués Fabius-Hollande inspirée par le sulfureux "philosophe" au service d'Israël, BHL.

 

Tragique politique pour la France ! Notre pays sert des intérêts étrangers au lieu des siens, il perd sa considération, son rôle dans le monde. La vraie "Communauté internationale" (tout sauf l'Occident) ne fait plus appel à notre pays comme médiateur puisqu'il sert exclusivement les intérêts "usraliens" (USA-Israël, ajouter la GB). Et pour "servir" cette politique abjecte, le Quai d'Orsay a été "nettoyé" de ses éléments patriotes, indépendants, et puis des hommes comme les Sarkozy-Hollande-Fabius-Valls (au service d'Israël et des Anglo-Saxons) sont imposés aux Français grâce aux Médias aux ordres. Il suffit de voir comment Manuel Valls, aujourd'hui, est lancé comme une lessive, pour devenir un jour un Président impitoyable afin d'une part, de consolider l'UE (contre notre volonté) et le Nouvel Ordre Mondial et bien sûr de tuer notre modèle social, nos retraites par répartition etc - et d'autre part, de faire les guerres demandées par Tel-Aviv, Londres, Washington.

 

Quant à la prise d'otages en Algérie, on peut légitimement penser qu'elle a été préparée par la France de longue date (depuis des années, notre pays cherche à déstabiliser l'Algérie pour la re-coloniser), mais si elle a eu lieu maintenant, c'est certainement pour tenter de convaincre d'autres Etats de faire la guerre contre le Mali puisque les otages étaient de différentes nationalités. Raté ! Alors, pour ne pas présenter aux Français, en plus du coût financier terrible de cette sale guerre (40.000 euros l'heure de vol, semble-t-il), celui plus grave et plus impopulaire encore, humain, avec la vision de soldats rentrant dans un cercueil, nos dirigeants corrompus subventionnent des armées locales, africaines.

 

En Syrie, la France arme, forme, finance (avec le Qatar, l'Arabie Saoudite, la Turquie, etc) des terroristes mercenaires, et au Mali, des Noirs pour servir de chair à canons.

 

Au mépris du Droit international (nos dirigeants relèvent d'un Tribunal pour crimes contre l'humanité, car tout le continent africain est en voie de déstabilisation, via Sarkozy et sa guerre en Libye, et maintenant via Hollande et sa guerre au Mali), la France sème partout la peur, la mort (des civils ou pas), les ruines, la faim, les exodes, et des hordes de réfugiés ne savent plus où aller. Je pose aussi une question : Des enfants soldats sont-ils aussi utilisés dans ces très sales guerres ?

 

La France elle aussi désormais colonisée est en sous-mains dirigée par les "Usraéliens", au mépris de sa réputation, du Droit international, et au risque d'attentats ou de représailles sur notre sol, elle a pris la tête des croisades contre (soi-disant) le terrorisme, croisades chères aux néoconservateurs comme Bush de sinistre mémoire. Aujourd'hui, sous la férule d'hommes vendus à l'Etranger, note pays écrit une de ses plus sombres pages d'Histoire : Pour son malheur, le nôtre, et celui des Africains. Quelle abominable responsabilité !

 

Les hommes les plus dangereux de France, aujourd'hui, outre Copé à Droite, sont à "Gauche", Fabius, Valls, BHL - et Hollande sous leur funeste influence. Tous radicalement sionistes et atlantistes, sans hasard....

 

Voilà la vérité, celle que les Médias collabos de l'Oligarchie militaro-financière nous cachent. Au risque de lendemains très amers pour nous... et terriblement meurtriers pour le continent africain encore et toujours asservi, colonisé, saigné, pillé, meurtri !

 

Ainsi, la Patrie des Droits de l'Homme est-elle en train de devenir celle qui les piétine le plus.... en bernant les Français crédules, désormais "accros" aux guerres permanentes, de la Yougoslavie à l'Afghanistan, de la Côte d'Ivoire et de la Libye au Mali, en attendant le plus gros morceau, pour le compte de Tel-Aviv : Contre l'Iran millénaire qui n'a jamais attaqué personne. Avec toutes les conséquences sur notre sol, et le risque de guerre mondiale nucléaire.

 

Nos dirigeants-laquais ont perdu la tête. Et nos Médias "squattés" par les sionistes les plus radicaux, aujourd'hui Lanterne rouge (de la désinformation) en Europe, sont gravement responsables pour leur conditionnement permanent contre nos intérêts, ceux de notre pays, et ceux de l'Afrique déjà si meurtrie (2)...

 

Eva R-sistons

 

 

1) D'ailleurs, Fabius soutient les opposants terroristes en Syrie et non les opposants modérés au Régime syrien voir ici : Fabius soutient les opposants syriens terroristes et non les modérés

 

2) En particulier par le sang contaminé, et là on retrouve encore le mielleux et si dangereux Fabius, "l'homme du sang contaminé" (c'est son surnom)...

.

Voir aussi :


 

 

Depuis l’annonce de l’arrivée à l’Elysée du socialiste François Hollande qui a promis, durant sa campagne, d’engager «une rupture» avec «les vielles pratiques de la Françafrique»,  les Africains francophones notamment espèrent la fin de l’action néocoloniale prêtée à la France en Afrique, dénommée Françafrique. Une notion que l’on utilise parfois sans en comprendre véritablement le sens.

(suite ici : http://gabonreview.com/blog/au-fait-la-francafrique-cest-quoi-exactement/)

 

NB : Hollande a menti :
Mali : Hollande pris en flagrant délit de mensonge (vidéo 1 mn)


Françafrique drapeau

 

Aller plus loin :

 

Mali : les dessous impérialistes
d’une intervention Franco-Américaine

Par Mireille Fanon-Mendes-France

 

Mali : les dessous impérialistes d’une intervention Franco-Américaine

 

La France casse du touareg au Mali – Partie 1

Mali : une guerre peut en cacher une autre

 

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Al-Qaïda sert d’écran de fumée à la recolonisation de l’Afrique du nord par l’OTAN
..
Lire  l' incontournable

Guerre Mali: Vrais enjeux et motifs - France gendarme - Afrique en danger

.

Suite des liens sur mon blog seniors infos,

notamment tous les articles

Michel Collon Investigation,

 

Mali : Clefs pour comprendre la tragique (re)colonisation de l'Afrique

 

 

698756041.jpg
http://moreroots2.skyrock.com/11.html
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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 03:32

les-nouveaux-chiens-de-garde-22821-20270

 

 

reopen911.info/

 

 

 

A la suite de ma prise de position en faveur, enfin, d'une fiche Wikipedia pour François Asselineau (1), une Atlantiste engagée, Euterpia, dans l'intention de nuire, s'est saisie de ma fiche pour en prendre la direction et discréditer, diffamer l'humaniste que je suis en brandissant un article de Rue89 où une pigiste, Ornella Guyet, publiait un article sur les pseudo bruns-rouges racistes, conspirationnstes et je ne sais quoi encore.  Outrageusement, l'analyse est présentée comme de Rue89, alors que ce site, pour la 1e fois, ouvrait ses colonnes à la pigiste la plus méprisée de la Toile, Ornella Guyet.  Qui est-elle ? Et que penser de Rue89, Article11, Charlie Hebdo ? Cet article vous en dit plus sur les Chiens de Garde du Système, où Atlantisme, CIA, fascisme font bon ménage. Chantal Dupille

 

1) à titre indicatif, son parti, l'UPR, a recruté environ 300 nouveaux membres en un mois. M. ASselineau a sa fiche Wikipedia en Anglais. 


 

Ornella Guyet 

JPEG - 110.4 ko 

 

 

Pour comprendre à quel point Rue89 a été fautif d’avoir permis à Ornella Guyet de déverser son poison, il faut savoir que depuis 18 mois, cette dame défrayait la chronique de la blogosphère et qu’il suffit de taper son nom sur un moteur recherche pour voir déferler une kyrielle d’articles qui démontent ses méthodes et dévoilent ses mensonges. C’est la journaliste française la plus méprisée sur la Toile.

 

 

 

11 novembre 2012
Les médias électroniques ne sont pas, de facto, des médias plus honnêtes, plus libres, plus informatifs que les autres.

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Du 1er au 4 novembre s’est tenu à La Baume-lès-Aix (13), l’Université d’automne du M’PEP (Mouvement Politique d’éducation Populaire). http://www.m-pep.org/


43 séances, 42 intervenants, 35 organisations, sur le thème « Restaurer la souveraineté nationale pour construire un nouvel internationalisme – Vers un socialisme du XXIe siècle ».

Le Grand Soir était une des organisations invitées.(..)

Médias alternatifs et enfumages à tous les étages (..)

 

La diffamation de Rue89 est commise par une journaliste qui nous avait déjà pareillement diffamés sur le site Article11. Du coup, je me suis penché sur ce qu’ils sont, eux, à Rue89 et à Article 11 et je suis heureux de pouvoir vous donner quelques résultats surprenants de mes recherches.

Il y a un proverbe qui dit que « pour monter au mât il vaut mieux avoir le derrière propre ». On va voir l’inconvénient qu’il y a pour nos calomniateurs à l’ignorer.

 

Présentation du GS.

(..)

Médias Internet, médias crédibles ?

Ce que je veux montrer ici maintenant par l’exposé de cinq cas précis, étayés et irréfutables, c’est que le passage de la presse payante classique à la presse Internet (« pure player ») ou la naissance d’un site entièrement nouveau ne créent pas, de facto, des médias meilleurs, plus libres, plus informatifs. (..)

 

Les flics de la pensée sur Internet

Dans plusieurs sites d’information que je viens d’évoquer, on trouve des « flics de la pensée Internet » qui vont définir les limites de ce qui peut être publié (par les autres. Eux s’autorisent tout).

Je parlerai d’abord, à titre d’exemple et parce que c’est le sujet qu’on me propose, du cas de responsables d’un grand quotidien national qui, en créant un site d’information Internet, se sont cru affranchis de quelques obligations, comme le souci de la vérité, le respect des personnes, parmi lesquelles leurs lecteurs.

Je vais donner 5 exemples où le plomb d’un quotidien classique ne s’est pas transmuté en or quand plusieurs de ses dirigeants sont passés de l’encre aux pixels, du papier à l’écran, mais en une matière que je dois qualifier de boue, pour ne pas choquer et pour parler comme dans les salons du GS.

Qu’est-ce que Rue89 ?
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C’est un site d’information fondé le 6 mai 2007 par des anciens de Libération : Pierre Haski, Pascal Riché, Laurent Mauriac, Arnaud Aubron et Michel Lévy-Provençal.

Rue89. Pourquoi ce nom ? Pascal Riché explique qu’il a un faible pour l’année 1989 qui évoque en premier pour lui la chute du mur de Berlin, les événements de la place Tianenmen à Pékin, l’élimination de Ceaucescu en Roumanie, le retrait des troupes soviétiques d’Afghanistan, etc.

Bon, rien qui va déranger l’Oncle Sam.

L’équipe a aussi, jure-t-il, « un faible pour le 89 du XVIIIe siècle », mais les mots « Révolution française » ne seront pas écrits. Restons corrects.

Ils auraient pu s’appeler Rue45 : naissance de l’ONU, de la FAO, de l’Unesco, libération du camp de concentration d’Auschwitz par les troupes soviétique, suicide d’Adolf Hitler, libération de la France, vote des femmes…

Ou Rue81 puisqu’ils laissent croire qu’ils évoluent dans une nébuleuse de gauche. 1981 : la droite battue aux présidentielles, augmentation du SMIC (10 %), du minimum vieillesse (20 %), des allocations familiales (25 %), nationalisations, impôt sur la fortune, retraite à soixante ans, abolition de la peine de mort, remboursement de l’IVG, réforme des médias, prix unique sur les livre…

Oui, mais ces mesures sont de nature à agacer les USA.

Donc 89 : l’année des déboires du camp communiste, de tout ce qui faisait de l’ombre à l’Empire. C’est mieux. Et ça situe bien.

En 2009, Rue 89 a perçu une aide de 249 000 euros du gouvernement (Médiapart d’Edwy Plenel a reçu 200 000 euros). Les sommes reçues par la suite, s’il y en a, ne sont pas connues.

Pierre Haski, Laurent Mauriac et Pascal Riché assurent la direction du site.

De Libération à Rue89 sans changer de gilet.

Auparavant, Pierre Haski, était directeur adjoint de la rédaction de Libération à son retour de Chine où il avait été correspondant, ce qui lui donne autorité pour publier régulièrement des articles à charge qui s’inscrivent dans le manichéisme diabolisant avec lequel nos médias décrivent un pays où vit un cinquième de l’humanité, un pays en passe de détrôner l’Empire.

Laurent Mauriac est l’ancien correspondant de Libération aux USA. Il avait aussi fondé à New York une agence de presse.

Pascal Riché dirigeait les pages « débats » de Libération, avec le titre de rédacteur en chef. Il est membre de la Fondation Franco-américaine, la principale organisation aux États-Unis qui se consacre à « renforcer les liens » entre la France et les États-Unis (j’y reviendrai).

En septembre 2012, Rue89, a reçu le prix du meilleur site étranger décerné par les médias états-uniens en ligne. Etonnant, non ? Rue89 ne le dit pas, mais ce prix (pour lequel il faut candidater) est assorti de 3000 dollars.

Le 7 mai 2007, un des fondateurs, Michel Lévy-Provençal, a claqué la porte de Rue89.

Il explique : «  J’ai longtemps rêvé d’un projet qui renouvelle le journalisme sur internet. J’aurai tant aimé que Rue89 tienne ses promesses et révolutionne réellement l’information. Cela n’a pas été le cas et je suis convaincu aujourd’hui que Rue89 n’y parviendra pas. Pour toutes ces raisons, et parce que j’ai la conviction que ce projet a trahi ses ambitions, je ne souhaite plus être un associé de Rue89 ».

Des nobles paroles aux actes de cupidité.

Il y a des précédents : vous savez peut-être que Robert Ménard avait sollicité l’aide de Rony Brauman, alors président de MSF, et du journaliste Jean-Claude Guillebaud pour fonder Reporters sans frontières dont l’objectif initial était de « promouvoir des formes de journalisme alternatif. » Mais RSF va rapidement mal tourner. Ménard explique dans son livre « Ces journalistes que l’on veut faire taire » ( Albin Michel, mars 2001) qu’il y avait risque « de mécontenter certains journalistes, de nous mettre à dos les grands patrons de presse et de braquer le pouvoir économique. Or, pour nous médiatiser, nous avons besoin de la complicité des journalistes, du soutien de patrons de presse et de l’argent du pouvoir économique. »

Rony Brauman et Jean-Claude Guillebaud vont alors quitter RSF (organisation qui dispose d’un site Internet agressif à l’égard des opposants au néo-libéralisme, mais non ouvert aux commentaires). Michel Lévy-Provençal est parti de Rue89 en expliquant : « L’idée fondatrice du projet, Rue89 : « l’info à trois voix » (la voix des experts, des internautes et des journalistes) n’est aujourd’hui qu’une caution, un slogan vide de sens ».

Certes, l’idée généreuse de départ est abandonnée, mais comme RSF, Rue89 a vu arriver le soutien des médias classiques, les subventions, les recettes de la pub et l’admiration des Etats-uniens.

Soit dit en passant, la « promotion de formes de journalisme alternatif » annoncée au départ par RSF et « l’info à trois voix », annoncée par Rue89, c’est ce que fait depuis 10 ans le site LGS.

Le 31 décembre 2011, Rue89 a été vendu pour 7,5 millions d’euros au Nouvel-Observateur, mais les fondateurs restent aux manettes : Pierre Haski, président, Laurent Mauriac, directeur général, Pascal Riché, rédacteur en chef.

Le site dit attirer 2 millions de visiteurs uniques par mois. Aujourd’hui, il emploie 25 salariés en CDI et des pigistes.

La présentation de sa première page est très étudiée. Plusieurs maquettistes y sont employés. C’est la vitrine qui doit attirer l’œil du passant et le faire entrer. Chaque clic sur le site ou sur un article se traduit en recettes publicitaires.

Rue89 ou : « Tu montes, chéri » ?

Il faut savoir que Rue89 a une politique de recrutement des lecteurs basée sur le sensationnel, le people, le sexe. Quelques titres parmi des dizaines du même tonneau :

« Le beach-volley, ce sport olympique où les filles jouent avec leurs fesses ».

« Pénis tordus : un médicament pour redresser le tir ».

« Mon ultrafertilité, mes quatre IVG et mes humiliations médicales ».

« SUCE-MOI, ROBOT ! Robots prostitués, coït à distance : à quoi ressemblera le sexe du futur ? »

« Au Théâtre Suçoir, du porno (pédago) en vrai, « comme si vous y étiez »

Ça, c’est ce qu’on voit, mêlé à des informations politiques, en première page de Rue89. Mais ils proposent aussi un cahier, une rubrique spéciale qu’ils ont finement appelé Rue69.

Je ne dis pas que c’est mal de parler de ça. Ils font ce qu’ils veulent. Je m’en fiche, LGS s’en fiche.

Mais le miel sert à attirer des mouches-lecteurs qui se retrouvent dans une boutique où on leur vend ensuite une salade politique moins anodine. Et c’est cela qu’on va regarder de près.

Il y a dans Rue89 des choix éditoriaux, de la subjectivité, du parti-pris. Pourquoi pas ? Il y en a aussi chez nous, au GS. Et nous en avons informé le lecteur. Mais à Rue 89, il y a, en plus, des faux, de l’enfumage toujours politiquement connotés, politiquement correct.

Voyons donc cinq exemples de faux qui montrent comment les dirigeants de Rue89 traitent (maltraitent) l’information.

Quelques faux de l’équipe de Rue89
1- La fausse affaire de l’antisémitisme d’Hugo Chavez

C’était dans Libération, le quotidien qui est passé de Sartre à Rothschild, comme l’a écrit Pierre Rimbert, mais vous allez voir comment Pierre Haski s’y est investi quelques mois avant la naissance de Rue89. Et vous verrez plus loin comment il persévère aujourd’hui.

Je ne sais pas si vous connaissez l’histoire de cet encyclopédiste qui, ayant à définir le mot « écrevisse », soumet à un ichtyologiste, un spécialiste des poissons, la définition suivante : « Sorte de petit poisson de couleur rouge qui avance à reculons ». Ce à quoi le spécialiste répond : « Votre définition est parfaitement exacte à ceci près que l’écrevisse n’est pas un poisson, qu’elle est petite par rapport au brochet mais grosse à côté d’un alevin, qu’elle n’avance pas à reculons et qu’elle n’est rouge qu’après cuisson. »

Imaginez que l’encyclopédiste s’en soit tenu à sa propre définition. Elle serait devenu la définition officielle, celle du dictionnaire, elle aurait été répétée partout, elle serait la vérité admise.

Le 9 janvier 2006, Jean-Hébert Armengaud publie dans Libération, sous le titre :

- « Le credo antisémite de Hugo Chavez » un article où il affirme qu’Hugo Chavez :

- s’adressant à des SDF

- dans un centre de réinsertion à Miranda,

-dans l’Etat de Zulia

- a évoqué la minorité qui a tué le Christ pour s’emparer des richesses du monde.

Chacun comprend que le journaliste de Libération met en avant le stéréotype qui supporte l’antisémitisme en France. Parler de minorité qui tua le Christ et possède les richesses mondiales renvoie malheureusement une partie de nos concitoyens à la communauté juive et c’est une croyance qu’Armengaud va réactiver. Insidieusement. Dangereusement.

Le journalisme de divination.

L’information donnée par Libération de Pierre Haski est parfaitement exacte à ceci près que :

- Le seul « credo » de Chavez est catholique (on sait qu’il est croyant et pratiquant).

- Chavez ne visitait pas des SDF mais un « Noyau de Développement Endogène », modèle bolivarien d’économie alternative,

- Que cela se passait près d’Acevedo dans l’Etat du Miranda (Miranda est un Etat, pas une ville).

- Que l’Etat de Miranda ne peut se trouver dans l’Etat de Zulia,

- Que Chavez a parlé des minorités,

- Qu’il n’a pas dénoncé une minorité juive (il ne prononce pas ce mot, Armengaud a des dons divinatoires).

Il a dit  : « Le monde dispose d’assez de richesse pour tous, donc, mais dans les faits des minorités, les descendants de ceux qui crucifièrent le Christ, les descendants de ceux qui jetèrent Bolivar hors d’ici et le crucifièrent aussi à leur manière à Santa Marta en Colombie » (= les impérialistes, romains, espagnols. N de MV). Il ajoute alors : « Une minorité s’est appropriée les richesses du monde [...] » mais nullement, comme le dit Armengaud : « la minorité qui a tué le Christ pour s’emparer des richesses du monde ».

Voir : http://www.acrimed.org/rubrique355.html

C’est beaucoup d’erreurs de détail pour enrober une troncature perverse.
Ceux qui ont écouté Chavez leur parler ont bien compris ce qu’il disait (d’autant plus qu’ils avaient sa phrase en entier, ce qui précédait et ce qui suivait).

Armengaud va pousser l’impudence jusqu’à proposer à ses lecteurs de vérifier ses sources via un lien du site du gouvernement bolivarien. Il sait bien que peu le feront, que le site est en espagnol et qu’il faudra y lire 15 pages sur 26 pour y découvrir quoi ? Qu’Armengaud a menti.

Depuis Caracas, un journaliste français découvre la supercherie.

Un journaliste français, Romain Migus, ami et collaborateur du GS est en poste à Caracas.

Quelques semaines plus tôt, le 9 novembre 2005 il a lu une déclaration de David Bachenheimer, secrétaire général de la communauté juive, qui déclarait à l’un des principaux quotidiens d’opposition de Caracas, El Nacional, qu’il n’y pas d’antisémitisme au Venezuela.

Il s’étonne donc que Chavez ait pu faire brusquement preuve d’antisémitisme. Il vérifie, il lit le vrai discours, il ameute la blogosphère.

Que fait, alors le coupable pris la main dans le sac ? Il persiste. Que fait Pierre Haski, alors directeur adjoint de la rédaction de Libération ? Il soutient son journaliste manipulateur. Il se plaint que « Les accusations les plus violentes pleuvent depuis que Libération s’est fait l’écho, le 9 janvier, d’une déclaration du président vénézuélien Hugo Chavez, datant du 24 décembre, interprétée dans nos colonnes comme un dérapage antisémite… ».

Admirez les astuces puisqu’en vérité Libération ne s’est pas fait l’écho d’une déclaration, mais il l’a traficotée et son titre ne parlait pas de dérapage (d’un accident) mais il fabriquait un credo.

La polémique se poursuivant, Pierre Haski clôt le débat ainsi : « Aurions-nous inventé des mots que Chavez n’aurait pas prononcés ? Il suffit de se référer au texte du discours en espagnol pour constater que pas un mot n’a été mis dans sa bouche qu’il n’aurait pas prononcé, en particulier la référence aux « descendants de ceux qui ont crucifié le Christ ».

Bolivar ? A nouveau disparu. Vous prouvez à Haski qu’ils ont tronqué, il récidive et il vous répond qu’ils n’ont rien ajouté !

Nous allons voir tout à l’heure comment il persiste dans cette conception du journalisme.

(Jean-Hebert Armengaud est aujourd’hui Rédacteur en Chef de Courrier International).

2 – Le faux courrier des lecteurs.

Le 14 janvier 2006, Romain Migus, qui a alerté la blogosphère sur le faux de Libération et qui a obligé Pierre Haski à réagir, écrit à Libération :

« Je vous écris à propos de la publication dans la rubrique « Courrier » de Libération du 12 janvier 2006 d’un extrait de l’article que j’ai fait paraître sur plusieurs sites Internet en réponse à celui de M. Armengaud, paru dans votre journal le 9 janvier sous le titre, « Le credo antisémite de Hugo Chavez « .[…] Je ne vous ai envoyé aucun courrier et je n’ai fait aucune démarche pour que mon article soit publié dans Libération. Or vous en publiez, sans mon autorisation, un extrait dans la rubrique « Courrier », en laissant entendre que cet article vous était adressé. Pourriez-vous me fournir les preuves que Romain Migus, citoyen français résidant à Caracas et travaillant comme conseiller en communication, vous a envoyé un quelconque courrier vous autorisant à publier son article ?… »

Le faux courrier de Migus était son article tronqué, il occupait un tiers de page de Libération, le reste étant consacré à sa réfutation et à la confortation des dires d’Armengaud, le protégé de Pierre Haski.

Nous allons voir maintenant comment Rue89 a récidivé dans la méthode, il y a moins d’un mois avec la complicité active de Pierre Haski.

3 – La fausse réponse d’un auteur.

Rue89 a publié le 3 octobre 2012, 4 jours avant les élections présidentielles au Venezuela, une longue diatribe anti-chaviste signée Vicente Ulive qui se présente comme « Ecrivain de romans de fiction » (sic).

Cette diatribe a soulevé des protestations des lecteurs qui ont demandé de laisser des amis de la révolution bolivarienne publier sur Rue89.

Et le 5 octobre, sitôt dit, sitôt fait, Rue89 publie un article :

« Tribune » de Martine Billard, co-présidente du parti de gauche. « Martine Billard : « Rompre avec les mensonges sur Chavez

[Chapeau] : Martine Billard, co-présidente du parti de Gauche français, suit les élections vénézuéliennes depuis Caracas. Ce texte vient en réponse à la tribune de Vicente Ulive, qui expliquait sur Rue89 pourquoi il ne voterait pas pour Hugo Chavez dimanche ».

Or, cette réponse ne fait pas le poids face à l’article de Vicente Ulive. Elle est lacunaire, elle élude des accusations fortes, elle est trop courte. Les lecteurs antichavistes ricanent.

D’autres lecteurs attentifs ont cru déceler que cette « Tribune » n’est pas une réponse de Martine Billard : son contradicteur n’est jamais nommé, son texte jamais cité. D’autres encore vont découvrir qu’il s’agit d’un article publié le mercredi 3 octobre, sur le blog de Martine Billard en méconnaissance de l’article auquel on veut faire croire qu’elle répond.

J’ai demandé à Martine Billard si elle a écrit une tribune pour Rue89 ou si elle a envoyé l’article de son blog à Rue89 où s’ils sont allés le chercher en le présentant implicitement comme une réponse (bien incomplète). Dans ce dernier cas, était-elle informée de sa publication comme réponse à l’article de Vicente Ulive ?

Réponse de Martine Billard  : « Ci-dessous le message que j’ai reçu via mon blog et auquel j’ai répondu que je n’avais pas d’inconvénient à la parution. Il n’y était nullement question d’un autre article auquel le mien viendrait en réponse.

Rue89 à Martine Billard : « Me permettez-vous, SVP, de faire publier le texte intégral de votre dernier billet sur les élections au Venezuela sur Rue89 ?

Ce texte sera publié en une sous votre nom (avec lien vers votre blog) soit directement dans une tribune spéciale, soit via ma chronique (selon la décision de la rédaction) ».

Dans un autre mail Martine Billard me précise : « Je ne savais pas que ce serait présenté comme une réponse à un autre article que par ailleurs je n’ai pas lu ».

Faisant face à ses lecteurs mécontents du procédé, Pierre Haski argumente : « C’est Le Yeti [un contributeur du site Rue89] qui a contacté Martine Billard pour que ce texte, qu’elle était en train d’écrire pour son blog, soit publié sur Rue89 en réponse à la tribune en question. Pas de mystère, donc, mais une démarche participative et pluraliste tout à fait claire » (le 5 octobre à 23 h04). A 23h22, le Yeti confirme.

Bref, voici ce qu’il faudrait comprendre : Rue89 donne impartialement la parole aux différents points de vue, l’un est long, argumenté, fignolé dans la forme, l’autre est court, incomplet, muet sur des affirmations antichavistes de l’article auquel il ne sait répondre. CQFD.

Mais le plus croustillant est à venir : le 5 octobre, sur le blog Ghetto parisien, l’auteur de l’article antichaviste, Vicente Ulive, déclare avoir appris que Rue89 a publié une réponse. Il tombe des nues : « Après une petite recherche, je me rends compte que madame Billard avait publié son texte, sur son blogue, un jour avant le mien ! ». Et il déplore que le vrai débat demandé par les Internautes n’ait pas lieu : « C’est un énorme gâchis, et c’est très dommage pour le public, mal informé, en France ».

Rue89 est plus antichaviste que son auteur antichaviste qui déchaîne les critiques de ses lecteurs !

4 – La fausse affaire de racisme.

Nous sommes ici, à La Baume-lès-Aix, tout près d’Aix-en-Provence. En octobre 2010, la presse est en émoi : le père d’une fillette de six ans aurait été chassé avec des propos « racistes » du cabinet d’un ophtalmologue d’Aix-en Provence. Le médecin l’aurait mis à la porte en ces termes : « Je ne reçois pas les sales Arabes ! Dégage d’ici, tu es en train de salir mon cabinet ! »

Les médias se déchaînent. La presse, respectueuse des grandes fortunes, aime se donner un air bravache en s’attaquant aux notables de province. Mais un seul média, Rue 89, ira jusqu’à jeter en pâture le nom de l’ophtalmologue qui peut faire ainsi éventuellement l’objet d’une justice populaire, voire d’une expédition punitive à son domicile.

On sait aujourd’hui que toute l’affaire était inventée.

Plus tard, Pierre Haski devra reconnaître publiquement la double faute (information fausse, dénonciation ciblée). Mais il en profitera pour faire mousser Rue89 qui est habituellement vigilant, qui le sera encore plus, etc.

Donner une fausse information et le reconnaître quand il est impossible de faire autrement, c’est le bon moyen de faire du buzz, surtout si la crapulerie initiale déclassée en erreur, en dérapage est confessée avec loyauté et promesse de ne pas se refaire piéger.

Hélas, Rue89 tombera dans la récidive en mai 2012.

5 – Les faux rouges-bruns, ou le journalisme d’imputation.

Le 30 mai 2012, sous le titre : « Législatives : une tache rouge-brune dans la campagne du Front de Gauche », Rue89 publie un article diffamatoire contre René Balme, le maire PG de Grigny dans le Rhône, candidat aux législatives et coupable d’être administrateur d’un site (oulala.com) que Rue89 juge mal fréquenté (on verra plus loin que Rue89 devrait se taire sur ce point).

René Balme serait un « brun ». Brun ? Cf. les Chemises brunes des SA qui s’illustrèrent dans la « Nuit de cristal », pogrom et point culminant de la vague antisémite en Allemagne. Les « bruns » sont des nazis.

Au passage (et hors-sujet), l’auteur de l’article écrit : « … comment s’étonner de ce que René Balme ait invité, à la dernière édition du salon du livre alternatif qu’il a organisé dans sa commune, un des animateurs du site rouge-brun LeGrandSoir.info, Maxime Vivas ? »

Mon nom ouvre sur le lien d’un site lyonnais, Rebellyion qui s’oppose à ma venue dans ce salon : « Halte au confusionnisme politique ! A Lyon, à Grigny ou ailleurs : les fachos hors de nos quartiers, pas de quartier pour les fachos ! ».


L’article de Rue89 est signé par Ornella Guyet, une jeune journaliste sans scrupule et sévissant longtemps sous pseudonyme. Je vais vous en reparler tout à l’heure.

Les Internautes de Rue89 réagissent négativement à la lecture de son article contre René Balme et, deux jours plus tard, le 1er juin, Pascal Riché, rédacteur en chef monte au créneau en s’accordant un « Droit de suite » qu’il titre : « Le candidat conspirationniste du Front de Gauche fait le ménage ».

Vous avez bien remarqué le rétropédalage sournois : de « rouge-brun » Balme est dégradé en « conspirationniste », ce qui ne veut pas dire grand-chose, mais la rime avec antisémite est assez bonne. D’ailleurs, Pascale Clark de France Inter, interviewant François Delapierre, délégué général du Front de Gauche, lui parlera de textes publiés par Balme, à « relents antisémites… ». Bon, le mal est fait pour René Balme. Quelques jours plus tard, battu aux élections, cet antifasciste de toujours appellera à voter pour le candidat UMP, seul en lice contre le FN.


Pour comprendre à quel point Rue89 a été fautif d’avoir permis à Ornella Guyet de déverser son poison, il faut savoir que depuis 18 mois, cette dame défrayait la chronique de la blogosphère et qu’il suffit de taper son nom sur un moteur recherche pour voir déferler une kyrielle d’articles qui démontent ses méthodes et dévoilent ses mensonges.

C’est la journaliste française la plus méprisée sur la Toile.


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L’art de la fourberie

La mise en cause du GS par Rue89 dénote un désir de nuire ou une désinvolture qui relèvent de la faute professionnelle. En témoigne cette anecdote qui circule sur la toile depuis juin 2011. Vous tapez : http://www.legrandsoir.info/quand-le-grand-soir-recevait-le-…
Des dizaines d’autres liens vont ausssi vous la raconter. En voici le résumé :

Les premières attaques dont LGS a fait l’objet émanaient de Marie-Anne Boutoleau sur le site Article 11 en mars 2011.

En juin 2008 je présentais mon livre « La face cachée de Reporters sans frontières » dans une librairie de Marseille. Ornella Guyet était là et elle tint à me suivre dans un restaurant où je suis allé dîner ensuite avec le petit groupe des organisateurs.

En janvier 2009, Guyet m’a envoyé ses vœux. C’était gentil et amical.

En juillet 2010, elle a insisté pour me rencontrer à Toulouse ou j’habite. Deux heures de bavardage aimable en terrasse d’un café. Elle était en recherche d’une colocation à Paris. Je l’ai mise en contact avec le webmaster du GS, Viktor Dedaj, qui lui a communiqué une adresse.

En mars 2011, est paru sur le site Article 11 l’article diffamatoire de Marie-Anne Boutoleau contre LGS, Viktor Dedaj et moi (pour « dérive droitière qui dure depuis 3 ou 4 ans »). J’ai sollicité le soutien d’Ornella Guyet.

Elle m’a répondu ceci : « J’ai bien reçu ton message, mais très franchement, je n’ai vraiment aucune envie de prendre part à ce débat. ». Très franchement.

C’est quelques semaines plus tard que nous avons appris qu’Ornella Guyet est Marie-Anne Boutoleau.

Cette menteuse a initié contre LGS et ses administrateurs une fatwa avec menace (par un de ses lecteurs qu’elle refuse de désavouer) de coups de manches de pioche si l’on se montre dans la rue, avec tentatives, parfois réussies, de nous faire dé-référencer par des sites, de faire annuler des débats où nous sommes annoncés.

Et Rue89 lui a ouvert ses colonnes, a accepté, sans rien vérifier, qu’elle nous calomnie : faute professionnelle et insulte au métier de journaliste.

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Article 11, amalgames, « effet de halo » ou effet « tache d’huile ».

D’emblée dans son article contre nous sur Article 11, Boutoleau affirme que LGS publie « de plus en plus d’articles et d’auteurs fascisants ». LGS n’a jamais publié d’article fascisant. Quant aux auteurs, vérification faite, il apparait que, même en comptabilisant, comme le fait la journaliste maccarthyste, des gens comme Jean Bricmont et Michel Collon qui n’ont rien de fascisants, le pourcentage d’auteurs douteux (dixit Boutoleau) ne dépasse pas 0,6 % des auteurs que nous avons publiés, ce qui laisse 99,4 % d’auteurs non contestés, mais qui démontre que LGS n’est pas au point dans sa quête de l’infaillibilité.

L’article de Guyet sur Article 11 est suivi de 431 commentaires de lecteurs (sous pseudos) ou d’animateurs d’Article11 (sous pseudos) dont M-A. Boutoleau (pseudo).

Dans l’article et les commentaires, Article11 tisse un patchwork, une toile d’araignée avec les noms suivants :

• 117 fois Dieudonné (jamais cité ou publié dans LGS et dont nous condamnons la dérive).

• 94 fois Alain Soral (idem), LGS a publié 4 articles d’analyses critiques de la pensée de Soral, écrits par un historien, directeur de l’Université marxiste de Bruxelles.

• 15 fois Faurisson (idem),

• 42 fois Viktor Dedaj (webmaster du Grand Soir),

• 25 fois Maxime Vivas,

On trouve, mêlés à ces noms, les mots :

• négationnistes (53 fois),

• confusionniste ou confusionnisme (55 fois),

• antisémite (136 fois),

• antisémitisme (56 fois)

• Le Grand Soir (132 fois, dont 19 fois dans le corps de l’article de Boutoleau/Guyet). 431 fois en comptant les titres de commentaires.

Enfoncez-vous bien ça dans la tête !

L’ensemble va produire un amalgame, un effet « tache d’huile » ou « de halo ».

Il est vrai que pour « Lémi » administrateur d’article 11 et frère de JBB (webmaster), «  la mauvaise foi est bienvenue, voire nécessaire » (Lémi, Grandeur et décadence du préjugé littéraire, Article 11.info 20 janvier 2011).

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Et peu importe si, en privé, et devant quelques amis communs, ils admettent qu’ils n’auraient pas dû publier un tel article.


François Ruffin, du journal Fakir a été interpellé sur le site « libertaire » Pavillon Noir par une contributrice qui s’étonne de voir LGS figurer dans la rubrique « copinage » de sa page d’accueil et elle lui donne le conseil anarchiste libertaire de nous retirer de la liste.

Réponse de François Ruffin qui ne nous connaît pas personnellement : « Dès que ce papier est paru sur Article 11, nous avons dit à notre copain JBB (de Article 11), ce que nous en pensions – en toute amitié : c’est ce que son site a publié de pire. Absolument pas fiable : le papier commence par des faits précis et intéressants, avant de sombrer dans « Untel a écrit quelques lignes sur le site de Machin qui lui-même a publié avec Truc, donc ce sont tous des fascistes ». Avec cette qualité d’analyse, c’est la France entière qui est rouge-brun.

Donc, pour l’instant, en l’absence de preuves plus probantes, nous maintenons « Article 11 » et « Le Grand Soir » parmi les copinages. »

(Depuis, les liens entre LGS et Fakir, loin de se rompre, se sont transformés en pub réciproque).

Je ne vais pas ici revenir sur le détail de cette attaque. On peut tout en lire sur notre site : http://www.legrandsoir.info/analyse-de-la-culture-du-mensong… Et : http://www.legrandsoir.info/variations-estivales-autour-de-l…

Je veux bien en parler avec vous s’il y a des questions tout à l’heure.

Sachez que, quand l’article diffamatoire de Boutoleau est paru sur Article 11, nous avons choisi de ne pas y répondre, mais de le donner à lire sur notre site où nous l’avons laissé en première page pendant 15 jours. Pendant ces 15 jours, nous avons essayé, via un ami collaborateur d’Article 11 et par des contacts directs (mails, téléphone) d’obtenir qu’Article 11 désavoue les menaces physiques qu’ils avaient publiées (coups de manches de pioche) et qu’ils émettent des réserves sur le contenu de l’article. Moyennant quoi nous ne ferions aucune réponse et considèrerions que l’incident était clos.

Cela n’a pas été accepté. La calomnie a pu se répandre. Ornella Guyet est administratrice sous divers pseudos de sites qui vont la diffuser et inspirer d’autres sites qui l’accentueront : après Article 11, voici indymedia, puis Rebellyon, puis Pavillon Noir, puis conspiracywatch, puis conspihorsdenosvies

 

 

La frange atlantiste de Charlie Hebdo rejoint la meute.
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On y verra même Charlie Hebdo, sous la signature d’Eric Simon, qui me confesse ensuite en privé que « les anti-impérialistes le font gerber », qu’il a écrit en s’inspirant des informations d’Ornella Guyet (qu’il connaît bien), qu’il nous a qualifiés de rouges-bruns et de bruns, mais qu’il pense que nous ne sommes que confusionnistes. Eric Simon me fait cet aveu d’un cynisme que je veux bien croire inconscient : « Sur toi, je n’ai rien trouvé » (il veut dire « contre  » toi. « Sur » moi on trouve beaucoup de choses sur la Toile).

On attribue à Richelieu cette parole : « Qu’on me donne six lignes écrites de la main du plus honnête homme, j’y trouverai de quoi le faire pendre. » Eric Simon n’a pas trouvé les six lignes parmi mes centaines d’articles, mes 15 livres. Il m’a prévenu qu’avec une équipe de Charlie Hebdo, avec d’autres à l’extérieur et même à l’étranger, ils allaient fouiller mieux.

Trop occupé à repérer dans LGS une publicité coupable pour un livre (« Sarkozy, Israël et les juifs ») de Paul-Eric Blanrue, auteur d’extrême droite, il n’a pas remarqué que Charlie Hebdo a publié trois fois la prose de Blanrue, dont une fois recueillie à son domicile.

(Notons au passage que les responsables de la rubrique internationale de Charlie Hebdo sont pro-atlantistes et qu’ils abominent les gouvernements révolutionnaires en Amérique latine).


Bref, nous avons Guyet au départ, puis cette source unique se démultiplie. Nous sommes dans l’illustration de la théorie de « la circulation circulaire de l’information » dénoncée par Pierre Bourdieu : les journalistes se lisent entre eux, les calomnies se répètent jusqu’à ne plus avoir besoin de preuves. L’écrevisse est un petit poisson rouge.

Rue89 se bouche les yeux et les oreilles.

Quand Rue89 a permis à Ornella Guyet de cracher ses calomnies dans ses colonnes, elle avait été exclue du Comité d’Animation d’Acrimed (Action CRitiques MEDias). Acrimed nous a écrit :

« Nous récusons les accusations de complaisances négationnistes ou antisémites portées contre Le Grand Soir dans l’article signé Marie-Anne Boutoleau (ainsi que dans ses réponses sur le forum d’Article 11), notamment et précisément parce qu’elles sont fondées sur des pratiques journalistiques que nous critiquons régulièrement (et que vous avez relevées à votre façon) : erreurs factuelles et amalgames confusionnistes, extrapolations et généralisations abusives, etc. ».

Pierre Stambul, coprésident de l’Union Juive Française pour la Paix (UJFP), écrit à Viktor Dedaj qualifié d’antisémite sur la Toile : « [Ornella dérive grave [...] c’est … du délire ».

Ornella Guyet fut stagiaire au Monde Diplomatique où elle a laissé un fameux souvenir à Maurice Lemoine, rédacteur en chef à l’époque, qui la décrit ainsi : « une pseudo journaliste dénuée de talent – sauf celui de l’intrigue ».

François Ruffin de Fakir avait dit aussi ce qu’il faut en penser (voir plus haut).

Nous avions rendu publiques ces prises de position.

Tout cela, un média alternatif, un « pure player », ne pouvait l’ignorer à moins d’être sourd, aveugle, incompétent.

Si, avant de nous jeter aux chiens, Haski et Riché avaient tapé nos noms sur un moteur de recherches, ils auraient eu, à nous lire, mille preuves que leur pigiste mentait et que, de l’avis d’un large public, elle n’était pas crédible.

Et depuis, des dizaines de lecteurs le leur ont dit. Je leur ai écrit. Ils se taisent, espérant que le paquet de boue d’Ornella Guyet finira par être écrasé sous leur tapis sans faire de bosse.

Hier encore, Rue89 m’aimait bien et me remerciait.

J’avais naguère cru pertinent de leur donner un scoop, même si ce site son contenu, ses méthodes, ne me convenaient qu’à moitié, mais sans que je crois cependant utile de faire un blocage.

Le 18 avril 2009, le vol d’Air France 438 Paris-Mexico devait survoler un instant les USA avant son arrivée au Mexique. Il a été dérouté sur ordres des USA en raison de la présence à bord d’un journaliste colombien, Hernando Calvo Ospina, résidant en France, un ami du GS (qui le publie) et collaborateur du Monde Diplomatique. J’avais été informé aussitôt de l’affaire par Hernando. Il avait cru un moment que des escales imprévues allaient rendre possible son extradition vers la Colombie où sa vie n’aurait pas valu cher. J’avais alors alerté les confrères de Rue89 dont je savais qu’ils sont friands de ce type d’information à laquelle ils pourraient donner l’audience nécessaire. Je les avais mis en contact avec Hernando Calvo Ospina.

Dans l’article qu’elle a publié dans Rue89, la journaliste écrivit au passage : « C’est un riverain, Maxime Vivas, ami du journaliste, qui nous a signalé l’information ». http://www.rue89.com/2009/04/23/air-france-interdit-de-survo…).

Je n’étais pas alors un « brun » à leurs yeux.

Voir aussi http://www.legrandsoir.info/Avion-d-Air-France-deroute-Les-m…

Mais puisque Rue89 me diffame à présent, voyons, en réponse du berger à la bergère, ce que je suis allé trouver sur eux.

Rue89 fréquente trop les Le Pen

Le jour même où l’article d’Ornella Guyet paraissait sur Rue89, le site LGS avait en sa première page pas moins de quatre articles contre le courant de pensée qu’elle dit être le nôtre. Cette année, nous avons publié plus de 20 articles fouillés sur le FN, dont une analyse de la gestion désastreuse de 4 villes par le FN (cet article servira, lors des prochaines élections municipales. Voir : http://www.legrandsoir.info/ces-villes-gerees-par-l-extreme-…).

Mais il y a pire : le jour même où Pascal Riché lançait derechef Rue89 à l’assaut de René Balme et où il volait au secours de sa pigiste qui nous calomniait, son site Rue89 donnait à visionner une vidéo, illustrée d’une photo de Marine Le Pen, souriante : « Marine Le Pen : Les types qui crient “vive Mélenchon !” sont d’origine maghrébine ».

Le 25 janvier 2012, la même Marine Le Pen passait une heure dans les locaux de Rue89, invitée à dialoguer avec les « riverains ».

Avant de vendre leur site au Nouvel-Observateur, Haski et Riché ne s’inquiétaient pas de voir Jean Daniel accepter une distinction bidon accompagnée d’un chèque de 10 000 euros, remis par les dictateurs du Qatar, cette monarchie misogyne, esclavagiste où la seule loi, civile et religieuse est celle de la Charia.

Pas davantage, Haski et Riché, qui se délectent de voir Guyet fouiller les corbeilles à papier des militants de la vraie gauche, ne nous racontent pourquoi Laurent Joffrin, le directeur de la rédaction du Nouvel-Observateur auquel ils ont vendu Rue89, passait naguère des vacances avec Jean-Marie le Pen.

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Gardons en mémoire la fable des animaux malades de la peste où l’un, qui confesse avoir dévoré des moutons et leur berger, approuve qu’on mette à mort celui qui brouta un près d’une largeur de sa langue : « …Aussitôt on cria haro sur le baudet […] ce pelé, ce galeux, d’où venait tout leur mal ».

Pascal Riché fréquente trop la CIA

On a vu que Pascal Riché est membre de la Fondation Franco-américaine (depuis 1999) qui « se consacre à encourager un dialogue actif entre les deux nations ». L’objectif affiché de cette association est de repérer et de « former » (séminaires) des jeunes dirigeants (Young leaders) de la politique, de la finance et de la presse « talentueux et pressentis pour occuper des postes clés » dans leur pays. Relisez la phrase en levant un sourcil suspicieux. On pense à la même chose ? Non ? Et si je vous dis que la Fondation œuvre « à une meilleure compréhension mutuelle entre les deux pays et à la recherche de solutions partagées » ? C’est plus clair ?

Maintenant, il faut parler de John Negroponte qui a été le président de la Fondation Franco-américaine (Pascal Riché en était alors membre).

1) Après l’invasion de l’Irak, l’administration Bush a nommé Negroponte ambassadeur des USA dans ce pays, pays qu’il connaît bien pour avoir été le directeur de la prison d’Abou Ghraib. Mais, juste avant, il commandait la prison de Guantanamo.

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2) Naguère, dans le Nicaragua sandiniste, l’armée des Contras, soutenue, financée, armée par les Etats-Unis avait fait creuser sa tombe à un jeune Nicaraguayen. Puis, les mercenaires l’ont décapité. Ils n’étaient pas qualifiés de « terroristes » par l’administration des Etats-Unis, mais de « combattants de la liberté ». Histoire ancienne ? Pas si sûr. L’homme chargé de protéger les Contras et d’organiser le silence autour de leurs exactions s’appelle John Negroponte.

2) Dans les années 80 il s’est également illustré en qualité d’ambassadeur au Honduras où il a su aider les escadrons de la mort qui sévissaient dans ce pays.

3) Après son retour d’Irak, Bush l’a nommé Directeur du Renseignement National (2005 – janvier 2007) d’où il coordonnait une quinzaine d’organismes civils et militaires, dont la CIA. Il gérait un budget annuel d’une quarantaine de milliards de dollars.

Voir LGS (avril 2004) : http://www.legrandsoir.info/Negroponte-futur-ambassadeur-US-…

De Gaulle, reviens, ils sont devenus fous !

On lira ici : http://www.french-american.org/files/liste-yl-fr-81-10.pdf la longue liste des Français membres de cette Fondation d’endoctrinement. On y notera avec tristesse (mais sans surprise) les noms de six hommes politiques parmi ceux qui gèrent la France aujourd’hui : François Hollande, Aquilino Morelle (cabinet du président), Arnaud Montebourg, Pierre Moscovivi, Marisol Touraine, Najat Vallaud-Belcacem.

Article 11 un site fasciné par les intellectuels fascistes et par l’argent.

Article 11 édite aussi une version papier. C’est une entreprise commerciale familiale qui s’appuie sur le site pour ratisser des clients. La lecture d’Article 11 met en évidence une véritable obsession pour les rentrées d’argent. Le mot « euros » apparaît bien plus souvent que « anar ». Il s’agit pour JBB et son frère Lémi de réussir à faire prospérer leur boutique qui assurera leur avenir. Elle n’est pas une SCOP ou une association. La ferveur militante des lecteurs et souscripteurs est titillée pour qu’ils donnent sans retour à une PME de structure capitalistique.

Certes, le webmaster d’Article 11 (JBB) s’affirme « tendance anar », comme le Canada Dry est « tendance alcool », mais son frère « Lémi » prévient : « On ne compte pas stagner en terre désargentée » Et : « Pour un flirt avec les éditions Christian Bourgois, je ferais n’importe quoi ».

Politiquement, Article 11, vise plus souvent la gauche et la « gauche de gauche » que l’UMP et l’extrême-droite.

Article 11 fait l’éloge des penseurs d’extrême droite ou proto-fascistes…

Louis Ferdinand Céline. L’adoration jusqu’à l’obsession, répétitivement, avec articles et photos (pourquoi pas, ils font ce qu’ils veulent, mais où sont les autres auteurs, les anars ?).

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Giovanni Papini. Xénophobe, partisan du fascisme italien. Il dédie le premier volume de son Histoire de la littérature italienne à Mussolini en ces termes : « au Duce, ami de la poésie et des poètes ». Il se déclare en outre favorable aux mesures antisémites prises par le régime fasciste. Depuis 1942, il était vice-président de l’Association des écrivains européens couvée par Goebbels.

Maurice Dantec. Royaliste, en contact avec le Bloc identitaire, partisan de la peine de mort, etc.

Ernst Von Salomon. Membre des Freikorps. : les Corps francs ou Freikorps sont ces groupes de combattants allemands qui, à la signature de l’Armistice, refusèrent d’arrêter le combat.

Serge Quadruppani. Plume assidue d’Article 11, il écrivait en 1983, dans la revue La Banquise dont il était un des fondateurs avec le négationniste Gilles Dauvé. On pouvait lire dans cette revue des choses comme : « L’homme moderne juge particulièrement barbare le numéro tatoué sur le bras des déportés. Il est pourtant plus facile de s’arracher un lambeau de peau que de détruire un ordinateur ».
Quadruppani, bête noire de Didier Daninckx, est revenu de cette période ; on ne le confond pas avec les auteurs sus-cités.

J’en parle ici pour poser la question des droits à l’erreur chez les uns et pas chez les autres.

Il est sans doute l’honnête homme de la bande. Il s’alarme du procédé d’amalgame à notre encontre : manque de nuance, liste nominative, le tout donnant l’impression d’une « conspiration de conspirationnistes ». Mais il trouve le papier de Guyet contre le GS « intéressant ». On en a lu contre lui, et de nombreux, aussi intéressants, plus justifiés, aussi féroces et mieux documentés sur ce qu’il a dit et fait (et non pas sur ce qu’ont dit et fait des individus avec qui il a eu l’imprudence de s’asseoir un jour où ils ne déblatéraient pas).

Le noir-brun est en rayon.

Par ses méthodes et ses choix, par ses fréquentations, par son goût de la violence physique, par sa haine des vrais antifascistes, Article 11 risque bien d’apparaître comme un site noir-brun.


(Merci à Eric W Faridès qui nous a fourni ces informations sur Article11).


Conclusion.


Dans les affaires :

• de la causerie tronquée de Chavez,

• du faux courrier du journaliste Romain Migus,

• de la fausse tribune de Martine Billard

• de la dénonciation de l’ophtalmologiste d’Aix-en-Provence,

• du prétendu rouge-brunisme de René Balme,

• du prétendu rouge-brunisme du Grand Soir de Viktor Dedaj et de moi-même,

nous entendons l’air du mensonge, des troncatures, des traficotages, de la récidive dans les « erreurs » et dérapages, du désir de nuire, du discours politique orienté, des coups bas.

 

Dans tous les exemples que, je viens de citer, l’orchestre, inspiré par les mensonges initiés par Article 11 sous la plume de Guyet, joue de la grosse caisse sous la baguette de Pierre Haski, aujourd’hui président de Rue89.

Avec Article 11 et Rue89, Ornella Guyet remet à l’honneur la sinistre presse du genre « Je suis partout » tandis que dans les articles politiques de l’équipe dirigeante de Rue89, l’un Pierre Haski, fustige régulièrement la Chine sans plus de nuance, l’autre, Pascal Riché, consolide la digue pro-états-unienne et qu’Article 11 couvre les pires exactions de l’Armée israélienne.

Article 11 couvre Tsahal ? Voir http://www.legrandsoir.info/analyse-de-la-culture-du-mensong… . En deuxième partie de l’article que vous y lirez, vous vous délecterez des silences de JBB qui relate une manifestation de protestation contre l’attaque meurtrière par Tsahal d’une flottille de pacifistes dans les eaux internationales. JBB était à la manif (« tendance anar » oblige), mais il réussit à noyer son récit dans des détails rocambolesques de dérivation (« Les faits divers sont des faits de diversion », disait Bourdieu) et à ne jamais évoquer clairement le motif de la manifestation ni à dire par qui la flottille a été agressée. Si JBB, sévère, note que la manifestation « comportait[…] son petit lot de connards », il n’émettra pas le moindre jugement sur l’agression de la flottille. (http://www.article11.info/?Manif-pour-Gaza-choses-vues-et)

Rue89, Article11 mordent ceux qui prétendent échapper à la pensée unique et à la loi de l’Empire et de ses alliés.

Le monde néo-libéral a posté ses chiens de garde sur la Toile.

De tels camouflages et enfumages sont graves parce que, si des menteurs peuvent désigner comme antisémites des gens qui ne le sont pas, si les antisémites sont partout, si tout le monde est antisémite, plus personne ne l’est. Ils banalisent le concept. Ils édulcorent la notion d’antisémitisme. Ils font le lit des « bruns ».

 

Les sites d’information alternative de gauche bénéficiant d’une audience honorable sont rares. Ceux de droite sont appuyés par des investisseurs, des journaux, ils reçoivent des subventions.


Que faire ? Lancer beaucoup des petits sites de gauche pour concurrencer les autres ? Il y a alors un risque de confidentialité et de consanguinité. Aider et soutenir les sites existants pour leur donner une envergure suffisante ? Regrouper des petits sites existants ? Le débat est ouvert.


En attendant, il faut faire face à de faux anars, de vrais atlantistes et des fachos masqués.


Dès la parution de l’article initiateur de la cabale contre nous (mars 2011), les administrateurs du GS ont compris (et ils l’ont écrit) qu’il s’agissait du début d’une campagne qui allait durer et s’élargir sur plusieurs sites. Nous y sommes. Et nous voici contraints de dévier de notre mission d’information pour repousser la horde. Elle et nous avons mieux à faire. Mais, s’il faut tirer d’autres cartouches…


Merci de votre attention.


La Calomnie. « La calomnie, monsieur ! Vous ne savez guère ce que vous dédaignez ; j’ai vu les plus honnêtes gens près d’en être accablés. Croyez qu’il n’y a pas de plate méchanceté, pas d’horreurs, pas de conte absurde, qu’on ne fasse adopter aux oisifs d’une grande ville en s’y prenant bien : et nous avons ici des gens d’une adresse !… D’abord un bruit léger, rasant le sol comme hirondelle avant l’orage, pianissimo murmure et file, et sème en courant le trait empoisonné. Telle bouche le recueille, et piano, piano, vous le glisse en l’oreille adroitement. Le mal est fait, il germe, il rampe, il chemine, et, rinforzando de bouche en bouche, il va le diable ; puis tout à coup, ne sais comment, vous voyez calomnie se dresser, siffler, s’enfler, grandir à vue d’oeil. Elle s’élance, étend son vol, tourbillonne, enveloppe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient, grâce au ciel, un cri général, un crescendo public, un chorus universel de haine et de proscription.

Qui diable y résisterait ? » (Beaumarchais, Le Barbier de Séville ).

 

(..) ARTICLE COMPLET  ICI  :

 

http://www.oulala.info/2012/11/rue89-article-11-lgs-et-les-autres-conference-sur-les-medias-alternatifs/

 

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Dans le sillage de leur atlantisme débridé, le concept de « choc des civilisations » inspira plus d’un journaliste de gauche. Ainsi, des anciens de Charlie Hebdo — Philippe Val, Caroline Fourest ou Bénédicte Charles — jusqu’au Nouvel Observateur de Laurent Joffrin, la défense aveugle de la version officielle prit dès lors un sens tout à fait logique dans l’affrontement qui opposait la « plus grande démocratie du monde » au mythe du fascisme islamique [9]. Aucune critique ou nuance ne fut admise, tous les amalgames furent utilisés. Une véritable police de la pensée marqua l’opinion au fer rouge avec des mots tels que conspirationniste, révisionniste, négationniste ou antisémite afin de disqualifier et rendre coupable l’expression de tout avis divergent. La liberté d’expression venait d’atteindre la limite du droit d’être informé comme l’a brillamment exprimé Viktor Dedaj du journal Le Grand Soir dans un entretien à Maghreb Magazine [10].

 

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http://www.reopen911.info/11-septembre/le-chantage-du-11-septembre/

L’Affaire René Balme
 
« Colin Powell affirme alors au monde entier que les États-Unis détiennent
des preuves de l’implication afghane dans les attentats du 11 Septembre
et qu’elles seront fournies au Conseil de sécurité.
Personne ne les a pourtant jamais vues. Personne ne les réclame depuis. »
Jean-Luc Mélenchon

Utilisé aujourd’hui par Ornella Guyet et Pascal Riché sur Rue89 contre René Balme, maire de Grigny et candidat aux législatives pour le Front de Gauche, le chantage du 11 Septembre se révèle être une arme de dissuasion politique parfaitement efficace. Derrière la prétendue défense de la démocratie contre l’extrémisme et l’antisémitisme, la critique de la version officielle et celle du système capitaliste néolibéral trouvent la même limite. Remettre en cause la version officielle du 11 Septembre, c’est remettre en cause la raison même à la base des invasions d’Afghanistan et d’Irak et leurs enjeux géopolitiques évidents, c'est également remettre en cause l’utilisation de la torture ou du programme de rendition, les prisons secrètes cachées jusqu’en Pologne, l’arrêt du traité ABM qui rend possible aujourd’hui l’installation d’un bouclier antimissile en Europe, les tueries arbitraires par drone au Pakistan ou au Yémen, les multiples lois liberticides qui menacent même les citoyens européens, etc. Et même si les accusations contre René Balme ne s’arrêtent pas aux articles sur le 11 Septembre publiés sur le site Oulala.net, c’est pourtant bien le qualificatif de « conspirationniste » qu’utilisa sciemment Pascal Riché pour disqualifier politiquement ce candidat dans le titre de deux articles de Rue89 [17]

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Pour ce qui concerne Ornella Guyet, elle apparait parfois sous le pseudonyme de Marie-Anne Boutoleau et vraisemblablement ailleurs sous anonymat comme sur Indymédia, Rebellyon ou Conspihorsdenosvi[ll]es. Elle s’est faite une spécialité de donner la chasse aux conspirationnistes qu’elle se plait allègrement à assimiler à l’extrême droite et à l’antisémitisme, ce qui commence à ne plus être très original, mais qui malheureusement fonctionne toujours. Elle se fit connaitre sur la toile en s’attaquant d’abord au journal Le Grand Soir par l’intermédiaire du site Article XI. Tout comme René Balme, Le Grand Soir a dû subir les méthodes peu orthodoxes de cette « journaliste » et répondre aux mêmes accusations de rouge-brun, de conspirationnisme et d’antisémitisme [18]. Démasquée à la suite de ces attaques, elle sera débarquée de l’association critique des médias Acrimed qui récusa ses accusations « précisément parce qu’elles sont fondées sur des pratiques journalistiques que nous critiquons régulièrement : erreurs factuelles et amalgames confusionnistes, extrapolations et généralisations abusives » [19].

 
Faut-il donc s’étonner qu’Ornella Guyet soit la source de ces accusations pour le compte de Rue89 quand ces derniers ouvrent leurs colonnes à Rudy Reichstadt, un autre proche du Cercle de l’Oratoire et de Caroline Fourest [20] ? Faut-il rappeler au passage que Rue89 avait déjà publié en 2009 tout un dossier sur les « théories du complot » pour lequel ils avaient fait appel à une équipe d’étudiants en journalisme dirigée par Pascal Riché et Guillaume Dasquié, deux chantres de la version officielle du 11 Septembre ? Ce fameux dossier, qui fut bâclé comme l’a démontré l’association ReOpen911, sert toujours de référence à quelques journalistes trop paresseux pour creuser eux-mêmes le sujet [21]. Entre le sénateur McCarthy qui faisait la chasse aux communistes et la Stasi qui faisait celle aux traitres en RDA, la méthode reste la même et Ornella Guyet semble librement s’en inspirer sous les auspices de Rue89.
 
Quelles sont ses cibles (Ornella comme Euterpia, note de Chantal Dupille) ? Tout ce qui dépasse et dérange sur les sites d’information alternatifs de gauche doit être discrédité. Michel Collon, tout comme Jean Bricmont, s’est également vu trainé dans la boue et empêché de tenir une conférence à Paris sous les menaces de quelques trublions antifascistes [22]. Lorsqu’ils emploient les méthodes de ce qu’ils sont censés dénoncer et font le jeu de leurs opposants, on peut légitimement se demander dans quel but ils opèrent leur infâme propagande. En septembre 2011, c’est également par la menace et les accusations d’antisémitisme qu’ils empêchèrent des membres de l’association ReOpen911 d’organiser des projections et des réunions à Strasbourg [23]. Brûleront-ils bientôt tous les livres qui parlent du sujet ? En ce qui concerne le 11 Septembre, ils pourront peut-être nous donner leur avis sur la question quand ils auront fini de voir des complots rouges-bruns infiltrés un peu partout. Mais comme il faut toujours moins de courage pour vilipender une opinion que pour en assumer une, il ne faut sûrement rien attendre de leur part. D’ailleurs, Ornella et ses amis ne débattent pas, ils combattent : en bons petits soldats déguisés en militants antifascistes, ils n’ont probablement rien à dire et tirent à vue. D’autres militants de la guerre en Irak peut-être… 

http://www.reopen911.info/11-septembre/le-chantage-du-11-septembre/

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Le Monde censure le Blog de ReOpen911

Vendredi 25 janvier 2013

http://lavoixdelasyrie.com/data/?p=9867

Entre les théories les plus farfelues qui circulent sur internet et le soutien sans faille à la version proposée par l’administration Bush, nous pourrions nous attendre à ce qu’un examen purement factuel des évènements du 11 septembre 2001 puisse avoir le droit de cité dans nos médias. Cela permettrait à chacun d’écouter les différents points de vue et donnerait la possibilité de se faire son propre avis en toute connaissance de cause.

Pourtant, il semblerait que le simple nom de notre association, ReOpen911, – la seule en France à être principalement axée sur ce sujet – ne doive pas apparaître sur le journal Le Monde, ou alors essentiellement en termes péjoratifs. La censure va d’ailleurs bien au-delà de notre association puisqu’elle s’applique aux centaines de faits et témoignages qui mettent à mal la version dite officielle de cette tragédie. (..)

 

Donc pour la traduction :
  • Faire état des faits et des témoignages remettant en cause la version officielle = Faire l’apologie des thèses conspirationnistes
  • Informations qui pourraient inciter le lecteur à remettre en cause ses certitudes = Passages qui pouvaient prêter à confusion
Comme toujours, on retrouve ce même terme décidément bien pratique de « conspirationniste », qui évite d’avoir à apporter le moindre argument et qui, par le plus grand des hasards, ne s’adresse jamais à ceux qui croient fermement au bon complot, au vrai, politiquement correct et militairement utile.

 

(..) Ainsi, le nom de notre association n’apparait sur Le Monde qu’en étant associé au conspirationnisme ou à la théorie du complot, ou biens dans un article publié sur un blog dont le but est de nous faire passer pour des illuminés, alors que plus de la moitié des Français doutent de la version officielle sur les attentats du 11-Septembre (d’après un sondage réalisé en 2011 par HEC). (..)
Si le but est d’interdire tout débat sur le 11-Septembre (faisant ainsi écho à l’appel lancé par Georges Bush en novembre 2001, utilisant déjà le même prétexte), alors que nos censeurs aillent voir leurs députés, afin que soit votée une loi à cet effet, comme l’avait lancé Frédéric Taddeï à Renaud Revel après avoir laissé s’exprimer Mathieu Kassovitz dans son émission. L’idée leur a d’ailleurs déjà été suggérée :

 

—La rédaction de ReOpen911—

 


 

 

 

 

 

La bouffonnerie du 11 septembre 2001 en 2 mn - R-sistons vidéo 13 
02:45

 

 

 

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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 18:56

 

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http://honneur-patrie.com/

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La grande colère de militaires

Le ras-le-bol contre la France vendue

à l'UE, aux USA, à la GB, à Israël

 

 

Il y a comme un malaise…

 

Je suis allé sur le site de l’Elysée http://www.elysee.fr/  et… surprise… ! Même plus de drapeau français sur le site sensé représenter la France ! Vous pouvez vérifier par vous-même ! Alors quel intérêt à conserver notre nationalité française ? Ils ont vendu notre Patrie ! Vendue à l’Europe, vendue au USA, vendue aux anglo-saxons et surtout vendue à Israël ! Nos dirigeants ne sont que des traîtres au service du Nouvel Ordre Mondial. Je comprends l’attitude de G. Depardieu d’opter pour la nationalité Russe. Nous n’avons aucune leçon à donner à ce pays, qui est devenu une grande démocratie, mais très critiqué car, refus total de s’aligner sur l’occident corrompu !


Où est la grandeur de la France ? Désintégrée par les Sarkozy, Hollande et consort…

 

Ce midi, pour une des rares fois que j’écoutais les infos, j’ai entendu que les réformes de l’éducation nationale se feront au niveau des 1ères années du primaire, pour apprendre aux jeunes à respecter les règles. Quelles règles, les nouvelles règles du N.O.M., les règles pour devenir de parfaits « toutous », des robots bien huilés à 500 €/mois ? De la chair à canon missiles chimiques, pour le compte d’Areva, Total, Elf, Monsanto Goldman Sachs etc

 

La fiction devient réalité…

 

Pour 2013, je souhaite la mort à ces membres de ce gouvernement de pourris ! Qu’ils crèvent avec des fourmis rouges plein la gueule !

 

des dizaines de fourmis rouges à bout noir fait photographier à Sydney, en Australie Banque d'images - 1591656


 

http://honneur-patrie.com/.

 

 

Sarko-USAMême maltraitée par des usages inappropriés, la langue reste un lieu et un enjeu de  pouvoir. Le souci de la langue a longtemps été une priorité de l’Etat français, qui avait compris à quel point son efficacité et son prestige dépendaient de la maîtrise et de l’imposition d’un idiome considéré comme porteur à la fois d’un système politique et d’une vision du monde: la langue française telle qu’elle fut définie par l’Académie Française à la fin du XVIIème siècle fut l’instrument d’une reconnaissance sociale par la culture; le français de la IIIème République naissante fut la pierre de touche d’un régime qui, pour la première fois, avait uniformisé une nation aux particularismes affirmés.

 

Le début du XXIème siècle, après les errements de la fin du XXème, semble sonner le glas de cette tradition à la fois régalienne et civilisatrice. Un exemple caricatural va le montrer. Courant novembre 2010, les militaires français se sont vu remettre un dépliant illustré sur la “mission” actuellement en cours en Afghanistan intitulé France’s commitment in Afghanistan: a comprehensive approach for the Afghan People… Ils ont sans doute pensé au départ à un canular. Le double cartouche de la dernière page, frappé d’une Marianne encore tricolore, les a ramenés à la réalité: c’est bien le Ministère des Affaires Etrangères et Européennes (!!!) et le Ministère de la Défense qui ont commis l’opuscule. “Impossible mais pas français”, disait paraît-il Napoléon. L’Empereur a été entendu mais on peut douter que ce soit dans le sens qu’il eût souhaité.

 

Deux ministères français peuvent désormais s’associer pour produire dans une langue qui n’est pas choisie au hasard un opuscule à destination des Afghans (auxquels on explique, bons princes, que, grâce à la coalition, ils progressent dans leur aptitude à lire toute forme d’écrit: la guerre américaine comme vecteur de culture, il fallait y penser...). L’Etat français a donc décidé de pousser jusqu’à l’absurde sa logique de soumission à l’empire américain et au pseudo modèle qu’il incarne. On n’adopte pas la langue de l’ennemi: même Vichy rédigeait sa propagande en français. Si on l’adopte, c’est qu’on a renoncé à se définir selon son identité nationale (un thème récurrent du discours sarkozyen pourtant). Notre gouvernement, ou ce qui en tient lieu, jette le masque sur plusieurs points:

 

- il viole la Constitution de 1958 qui, en son article 2, stipule que “le français est la langue de la République”

- il rompt le pacte républicain, qui fait de l’Etat le garant et l’interprète de la nation, au nom de laquelle il s’exprime dans sa langue

- il humilie son armée, réduite de façon explicite à n’être qu’un supplétif de forces onusiennes qui parlent américain, dans une guerre où elle ne défend aucun de nos intérêts fondamentaux.

 

Tout cela a bien entendu une cohérence. La cancérisation progressive de nos sociétés par le simili-anglais “officiel” répond à un objectif. Non pas celui d’instiller une langue de culture, comme pouvait l’être le français au XVIIIème siècle: l’anglais qu’on tend à imposer dans nos écoles, nos administrations et maintenant notre armée n’a pas plus à voir avec la langue de Shakespeare que le français de Sarkozy avec celui de Racine. L’anglais qu’on promeut dans les écoles de commerce et les séminaires gouvernementaux est un vague “globish” digne du volapuk bruxellois dont se gaussait le général de Gaulle et qui vise à introduire la “world culture” la plus inepte et la plus fade dans les cultures qui résistent encore à la mondialisation capitaliste. Ce globish n’est pas par hasard à connotation anglo-saxonne: il est la langue de la puissance américaine qui, après avoir fait croire qu’elle avait gagné la Seconde Guerre Mondialepour sauver les démocraties, s’est comportée avec l’arrogance que l’on sait depuis l’effondrement du monde communiste. On pourrait rire de cette collaboration d’Etat avec l’empire des marchands yankees qui a tout de même le bon goût de s’effondrer peu à peu. On peut aussi, sans verser dans un nationalisme à la Déroulède, en être profondément révulsé.

 

Au tribunal de l’Histoire, Nicolas Sarkozy et le “gang” dont il est l’émanation seront traduits, à n’en pas douter, pour intelligence avec une puissance étrangère et trahison de l’intérêt national. Il ne tient qu’à notre génération de les déférer devant une juridiction plus concrète….

 

 

Davos : J'apprends à l'instant sur France24, que les 100 plus grosses fortunes ont gagné 240 milliards de dollars en 2012 ! Notre monde est tombé sur la tête.  Et les peuples comme l'avenir de l'humanité doivent être sacrifiés à la voracité de cette Oligarchie sans scrupules ? Chantal Dupille

 

Un an de leurs revenus... éradiquerait quatre fois la pauvreté mondialewww.combourse.com/.../Un_an_de_leurs_revenus_eradiquerait_quat...

Un an de leurs revenus... éradiquerait quatre fois la pauvreté mondiale
D'après Oxfam, les revenus nets des 100 personnes les plus riches du monde ont atteint 240 milliards de dollars en 2012.

http://www.forumfr.com/sujet504141-un-an-de-leurs-revenus-eradiquerait-quatre-fois-la-pauvrete-mondiale.html

 

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Honneur et Patrie  

 

Le blog :

http://honneuretpatrie.over-blog.fr 

  La liberté

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 22:43

 

 

 

 

hollande NS sayanims index

 

 

C'est contre Hollande

que nous devons manifester !

Par chantal Dupille


Honte. J'ai honte d'avoir milité au PS, jadis, croyant en l'idéal de justice sociale. Cependant, je m'étais engagée derrière J.P. Chevènement - aile gauche du parti, souverainiste. J.P. Chevènement est l'homme qui par conviction, a claqué la porte du P.S. lorsque celui-ci a engagé notre pays dans une guerre d'ingérence illégitime, illégale. Sur l'ancien Ministre de la Défense, petite anecdote : J'étais dans le loft personnel de François Mitterrand (il aimait travailler et accueillir ses amis, à l'étage, rue de Bièvre, dans une minuscule pièce mansardée avec petit bureau et grand lit), lorsque le téléphone a sonné : C'était JP Chevènement, l'homme de l'Union de la Gauche. Longue conversation complice entre les deux dirigeants du PS. En raccrochant, F. Mitterrand me dit, rieur : "C'est mon préféré. C'est le plus remuant de tous !". Un non-aligné, à l'époque, comme je les aime ! 

 

Et à l'époque, au PS, on parlait encore de nationalisations, de la défense des services publics, de mesures sociales avancées... Mais les actes suivaient de moins en moins. Et aujourd'hui, le vrai visage du PS apparaît, comme celui des faux médias de gauche (NouvelObs, Libération, Marianne etc) : Tout, sauf socialiste, tout, sauf de gauche. Et peuplé de Francs-Maçons, de manière officielle. Mais ce que l'on sait moins, c'est que ce pseudo parti de gauche compte dans ses rangs un maximum de sayanims, d'agents de Tel-Aviv. C'est très grave : Nous avons affaire à un véritable conflit d'intérêts. On ne peut servir 2 états à la fois, il faut choisir ! De plus, c'est une entité hors-la-loi que servent aujourd'hui de nombreux dirigeants socialistes, de Hollande à Fabius, de Delanoë à Valls - avec les conséquences que l'on sait notamment en matière de politique étrangère, en entraînant notre pays dans des guerres surtout pour le compte de Tel-Aviv (comme en Syrie ou au Mali, pour commencer, en attendant les pays suivants) sans consulter les Français, mis en présence du fait accompli. 

 

Hollande a trahi ses Electeurs: Il a annoncé le changement, et c'est la politique de Sarkozy en pire qu'il nous sert, hypocrite, anti-sociale, au service de l'Europe de la Finance et par-dessus tout, des guerres impériales de domination et de prédation. Après la destruction de la Libye devenue sous la direction de Kadhafi "pays de cocagne" (Le Monde, 7 ans après la prise de pouvoir du Colonel Kadhafi sans effusion de sang, à la place d'un desposte corrompu), après le remplacement de Gbagbo élu par une marionnette du FMI, Ouattara, voici la guerre sans doute la plus sale de l'Histoire grâce à un couple de criminels au service des intérêts de Tel-Aviv, les sieurs Hollande-Fabius qui soutiennent des auteurs d'attentats, des terroristes, des égorgeurs, des fanatiques sanguinaires... au nom de la "démocratie". Ces gens-là sont passés maîtres dans l'art de l'illusion, du mensonge, de la manipulation - grâce aux médias collabos infestés de sayanims talmudistes. 

 

Et sur le plan intérier, ce n'est pas mieux. Là aussi, la trahison est avérée. Il n'y a pas de changement, mais la continuité - et l'hypocrisie en plus !

 

L'ennemi de Hollande est la Finance ? Mensonge ! Il y a continuité totale entre Sarkozy et Hollande, l'habileté et le vernis en plus. Voici la flexisécurité chère au MEDEF et aux ennemis des peuples, avec son cortège de précarité, de renoncements, de baisse des salaires pour les travailleurs, de licienciements plus faciles, de casse de Droit du Travail, et puis l'Europe de la haute Finance se consolide chaque jour un peu plus, tueuse de nations, de libertés, de démocratie, de services publics, de mesures sociales, d'emplois...

 

Et dans la France de Hollande et de Valls, les Roms sont persécutés, les familles sont expulsées de leur logement pour cause de défaillance d'un membre, la mendicité est traquée, les bavures se multiplient : enfant arrêté en pleine cantine, ou militantes kurdes assassinées. La Sécurité ? Rions-en ! Hortefeux a remis les pendules à l'heure. Lorsque Valls ne souhaite pas évoquer les voitures brûlées, c'est pour dissimuler leur nombre en hausse. Ainsi, tout n'est que mauvaise foi, duplicité, rouerie, trahisons, mensonges, dissimulation, manipulations, corruption... et pire que tout, crimes de guerre. Avec Sarkozy, les dégâts sont manifestes, alors qu'avec Flanby, ils sont ambigus, discrets, sournois. Encore plus dangereux, donc ! 

 

Et voici que la petite amie de Hollande, Valérie Trierweiler, en remet une couche (il est vrai qu'elles peuvent être rentables, et avec les notables aujourd'hui, il vaut mieux se servir, que servir avec désintéressement et passion) :  Madame porte plainte à nouveau non plus pour atteinte à la vie privée, mais cette fois pour diffamation (même affaire, pourtant, mais quand on tient un filon, on l'exploite jusqu'au bout !). Décidément, nous n'avons pas lieu d'êre fiers de ceux qui nous représentent ! 

 

Puisque Hollande se mêle de cibler les dirigeants qui ne lui plaisent pas, ou plutôt de travailler à leur élimination et à la destruction de leur pays, comme en Syrie, pourquoi ne pas renvoyer le traître en Corrèze s'occuper de ses moutons ? Comment ? En manifestant contre ce serviteur de la Finance, de l'Europe des banksters, de l'Empire usraélien et du Nouvel Ordre Mondial !

 

Je suggère donc de nous ingérer dans ses affaires comme il se permet de le faire pour Bachar-el-Assad, en manifestant contre ce traître, et en exigeant qu'il soit traduit en justice en particulier pour les crimes de guerre dont il est co-auteur, avant qu'il n'enchaîne les guerres illégales et sanguinaires pour le compte de son mentor à Tel-Aviv ! C'est non seulement une question de justice, mais de salubrité et de sécurité publique.

 

Derrière la bonhomie ambigue de Flanby, se cache un homme bien plus dangereux que tous les Bachar-el-Assad.

 

Il est temps d'exiger le départ de Hollande, avant que l'horreur sociale ne soit inscrite dans le marbre bruxellois, et que le Président français, par soumission à ses amis du CRIF, ne dévaste des pays entiers, comme en Syre et maintenant au Mali.

 

Chantal Dupille

http://chantaldupille.over-blog.com  link

 

TAGS : Hollande, Fabius, traîtres, France, PS, Chevèneent, Valls, Delanoë, Bruxeles, CRIF, Bachar-el-Assad, Valérie Trierweiler, social, flexisécurité, Tel-Aviv, Nouvel Ordre Mondial, Kurdes, Flanby, Roms, MEDEF, Kadhafi, FMI, Mali, Syrie, Ouattara, Gbagbo, Nouvelobs, Libé, Marianne, Francs-Maçons, sayanims, Droit du Travail, démocratie, Finance, Hortefeux, Corrèze...   

 

http://ambisrael.fr/wp-content/uploads/2011/03/Flag-Pins-France-Israel.jpg

 

       

 

Rappel :

 

 

Sont-ils devenus fous ?

 

Suite au dernier discours prononcé par le président syrien Bachar el-Assad, voici le commentaire de Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères : « On savait que Bachar était l’assassin de son peuple, on constate en écoutant son discours lamentable qu’il est en plus sourd et aveugle ». « Le meilleur vœu qu’on puisse formuler pour la Syrie en 2013, c’est qu’elle soit débarrassée de son dictateur. » Quand on a trempé dans le scandale du sang contaminé, ne devrait-on pas faire profil bas ? Quand on représente la France, ne devrait-on pas faire passer les intérêts de la nation avant ceux de la cause sioniste ? Doit-on rappeler à L. Fabius, un autre chantre des droits de l’hommiste, qu’il existe un camp de concentration à ciel ouvert tout près d’Israël ? Et que dire de ces politiciens UMP PS qui condamnent les Français à la pauvreté au motif qu’ils mettent en place des mesures d’austérité pour satisfaire les dictateurs des marchés ?


Que dirait cet adulateur de la démocratie et des droits de l’homme si l’on souhaitait aux  Français d’être débarrassé des financiers du terrorisme du Moyen-Orient ? Et donc…


Obamasionismeiran

 

En fait, derrière L. Fabius, les clans sioniste, sunnite et une bande de  fanatiques terroristes en provenance de Libye (après que le sieur Sarkozy ait eu l’autorisation de ses mentors de mettre le pays à feu et à sang) expriment des propos similaires. Reste à savoir qui ordonne à cette clique de politiciens un discours tout préparé.


On attendra la réaction russe. Le Kremlin préfère garder le silence et réfléchir sans doute avant de poser la prochaine pièce sur l’échiquier. Car, est-il besoin de rappeler qu’après la SYRIE viendra le tour de l’IRAN.


En Syrie, si les rebelles contrôlent désormais des zones importantes dans le nord et l’est de la Syrie, l’essentiel de ses points de passage à la frontière turque et un croissant de faubourgs autour de Damas, le gouvernement maintient toujours le contrôle de la capitale, de l’essentiel du Sud-ouest densément peuplé, de la côte méditerranéenne, de l’autoroute qui traverse le pays du nord au sud et des bases militaires dans tout le pays.


Est-il besoin d’ajouter que la France paiera très cher le prix de la trahison ? Puissions-nous revoir un jour de grands responsables d’Etat soucieux de la défense de la patrie et respectueux des vraies valeurs qui ont tout simplement « fait la France ».

 

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 01:44
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R-sistons Vidéo 8. Syrie: Tout ce qu'on ne vous dit pas sur cette guerre 
15:07
§§§§§
Ce que les Médias ne vous diront pas :
Solidarité avec la Syrie souveraine agressée
Texte intégral du discours du 6 janvier du président Bachar Al Assad +vidéo

mercredi 9 janvier 2013, par Comité Valmy


Syrie : Texte intégral du discours du Président Bachar al-Assad
Dimanche 06/01/2013
Maison de l’Opéra de Damas

 

assad_discours.jpg

 

Mes soeurs et mes frères,


Aujourd’hui, je vous regarde et je vois les visages des fils et filles de ma patrie empreints de tristesse et de douleur. Je vois les yeux des enfants de la Syrie ne plus briller du rire radieux de l’innocence. Je vois les mains des plus âgés ne plus savoir que se lever vers le ciel pour prier, et implorer pour le salut de leurs enfants, petits enfants et arrières petits enfants.


Nous sommes réunis ici, mais la souffrance a envahi la terre syrienne sans laisser place à la joie dans tous ses coins et recoins. La tranquillité et la sécurité ont disparu de ses rues et ruelles… Nous sommes réunis ici, mais des mères ont perdu leurs fils… les meilleurs des fils ; des familles ont perdu leur soutien ; des enfants sont devenus orphelins ; des frères ont été séparés, les uns tombés en martyrs, d’autres déplacés, et d’autres portés disparus.


Cette souffrance plane sur le pays tel un nuage noir. En tenir compte est noble, mais cela ne suffit pas à compenser la perte d’êtres chers, à ramener la stabilité et la sécurité, à assurer le pain, l’eau, les carburants et les médicaments à tous et à toutes. Mais, de cette matrice de la douleur doit naître l’espoir, et du fin fond de cette souffrance doivent naître les meilleures des solutions ; tout comme le nuage qui cache la lumière du soleil porte en lui la pureté de l’eau de pluie qui fera germer l’espoir et la générosité, une fois qu’il aura plu.


Ces sentiments et émotions réunissant douleur, chagrin, défi, et détermination sont une formidable énergie ! La Syrie ne dépassera son épreuve qu’en convertissant cette énergie en un « mouvement national » général qui sauvera le pays des griffes d’une agression inouïe et sans précédent dans l’Histoire de la région.


Ce « mouvement national » est le seul baume qui puisse apaiser les blessures profondes qui ont touché notre tissu social et ont failli le déchiqueter. Il est seul capable de maintenir la géographie de la Syrie, de la rendre plus forte politiquement et socialement, et de la régénérer culturellement et moralement. Cette responsabilité incombe à chacun des citoyens. Chacun peut offrir sa part selon ses moyens, même s’il les considère faibles ou limités. La patrie est pour tous et nous la défendons tous, chacun comme il peut et selon son propre potentiel. Car, l’idée est défense, la situation est défense, la reconstruction est défense, et la sauvegarde des biens du peuple est défense ! Défense… pour la bonne raison que, devant cette agression de toutes les composantes de la patrie, chaque citoyen réfléchi sait pertinemment que l’attentisme, le négativisme ou l’espoir que quelqu’un d’autre puisse résoudre les problèmes reviendraient à mener le pays vers l’abîme… Ne pas participer à la recherche des solutions, reviendrait à faire reculer le pays non à le sortir de ce qu’il endure.

 

Beaucoup sont tombés dans le piège tendu pour faire croire que le conflit est à situer entre le pouvoir et l’opposition, autrement dit une lutte pour un fauteuil, un poste, ou un pouvoir ! C’est pourquoi, ils se sont tenus à distance et ont opté pour le silence et la neutralité. Par conséquent, aujourd’hui, il est du devoir de chacun d’entre nous de rediriger les regards vers la véritable boussole de la patrie… Car le conflit, Mesdames et Messieurs, est entre la patrie et ses ennemis, entre le peuple et des criminels assassins, entre le citoyen et ceux qui volent son pain, son eau, ses sources de chaleur… et le privent de la sécurité dont il était si fier, pour répandre la peur et la panique dans les esprits.


Ils ont tué les civils et les innocents, pour éteindre la lumière et le rayonnement de notre pays… Ils ont assassiné le talent et l’intelligence, pour semer l’ignorance dans nos esprits… Ils ont saccagé les infrastructures construites avec les deniers de notre peuple, pour répandre la souffrance dans nos vies… Ils ont privé les enfants de leur écoles, pour détruite notre avenir et répandre leur idiotie… Ils ont coupé l’électricité, les voies de communication et l’approvisionnement en carburant, pour laisser les personnes âgées et les enfants endurer le froid de l’hiver, et ont ainsi prouvé leur incontestable barbarie… Ils ont volé les silos de grains, de blé, de farine, pour que le citoyen meurt de faim et ne puisse plus que rêver de son pain… Est-ce là un conflit pour un poste ou un pouvoir ? Ou bien est-ce une guerre entre la patrie et ses ennemis ? Est-ce une lutte pour le pouvoir ? Ou bien est-ce pure vengeance contre le peuple qui n’a pas accordé à ces terroristes assassins le mot clé pour disloquer la Syrie et partager sa société ? Ils sont les ennemis du peuple, et les ennemis du peuple sont les ennemis de Dieu, et les ennemis de Dieu sont voués au feu de l’Enfer le jour de la Résurrection !


Dans une première étape, ils ont imposé leur prétendue révolution ! Mais le peuple s’est révolté et a refusé de les couver, malgré les flots d’argent déversé, le déchainement des médias, et l’intimidation par des armes encore cachées. Constatant leur échec, ils sont passés à la deuxième étape, et tombant les masques de la révolution dite « pacifique » ils ont brandi leur arsenal qu’il était devenu inutile de dissimuler… Ensuite, ils ont tenté l’occupation de certaines villes qui devaient leur servir pour se déchainer comme des loups furieux sur d’autres villes… Ils ont frappé sauvagement… Mais plus ils frappaient, plus le peuple conscient des enjeux résistait, démontrant son mépris et leur fausseté… C’est là qu’ils ont décidé de leur vengeance, contre tous et sans distinction, en usant du « Terrorisme » partout où ils ont pu s’infiltrer !


Ils parlent de « Révolution », alors qu’ils n’ont rien à voir avec les révolutions, ni de près, ni de loin ! Une révolution a besoin de penseurs. La révolution se construit sur une pensée. Où est donc le penseur ? Qui a rencontré un seul de leurs penseurs ? Les révolutions ont besoin de dirigeants. Qui sait quel est celui qui les dirige ? Les révolutions supposent un savoir et des idées, non de l’ignorance… Les révolutions supposent d’aller de l’avant, non de revenir à des siècles passés… Les révolutions supposent d’éclairer la société toute entière, non de lui couper l’électricité… Habituellement, la révolution est faite par le peuple, non par des individus importés de l’étranger pour imposer leur révolution au peuple… Elle est faite pour le peuple, non contre ses intérêts. Alors, de grâce, est-ce une révolution et avons-nous à faire avec des révolutionnaires ? Ou bien ne sont-ils qu’une bande de criminels ?


Ceci pour la façade, alors qu’en arrière plan œuvraient les « Takfiristes » par déflagrations, assassinats de masse, et soutien logistique des bandes armées au premier plan. Il n’empêche qu’à chaque fois que l’armée et le peuple, main dans la main, les ont repoussés, ils ont frôlé la dépression. Du coup, ils se sont sentis obligés de se battre aux premiers rangs et de tenir la barre d’un vaisseau voguant à tout va, par le feu, le sang, et la torture… C’est bien parce que la pensée takfiriste est étrangère à notre pays qu’ils ont dû importer de l’étranger et les individus et leurs idées… Et c’est là que l’équation s’est inversée. D’une part, des takfiristes, des terroristes, al-Qaïda, qui se targuent d’être des « djihadistes » venus de partout dans le monde, pour mener des opérations terroristes sur notre sol. D’autre part, des bandes armées qui, suite à leur échec, ont été transférées à l’arrière plan en tant qu’assistantes dans les opérations d’enlèvements, de pillages, et de sabotages… Des esclaves ou des agents à la solde des ennemis, dans le meilleur des cas. Des espions travaillant contre leurs compatriotes pour le compte de tueurs takfiristes ne parlant que la langue du carnage, et du démembrement des corps de leurs victimes !


Mes frères… c’est ceux-là que nous combattons. Beaucoup ne sont pas Syriens. Ils sont venus, mus par des concepts pervers et une terminologie frelatée. Ils parlent d’un Djihad qui est loin de correspondre à celui de l’Islam… Ce qui est certain est que la plupart de ceux à qui nous avons à faire, aujourd’hui, font partie de ces terroristes prônant l’idéologie d’al-Qaïda… Je pense que la plupart d’entre vous savent de quelle manière l’Occident a soutenu, en Afghanistan, ce type de terroristes financés par de l’argent arabe, depuis trois décennies… Avec le démembrement de l’Union soviétique et son retrait d’Afghanistan, cette organisation de terroristes s’est mise à essaimer et à frapper partout dans le monde arabe… Elle a frappé en pays musulmans puis s’est dirigée vers l’Occident… Ils ont essayé de s’en débarrasser au cours de leur guerre en Afghanistan… Ils ont essayé d’autres manières pour s’en débarrasser après leur invasion de l’Irak… Ce qui n’a pas empêché ce terrorisme organisé de devenir de plus en plus obstiné et migratoire… Mais voilà que « les événements » sont arrivés dans le monde arabe, notamment en Syrie, comme une opportunité pour ces forces - je veux dire les forces occidentales - afin qu’elles puissent transférer le plus grand nombre de ces « désormais indésirables » vers la Syrie et en faire une nouvelle terre du Djihad.


C’est ainsi, qu’ils ont pensé pouvoir défaire deux rivaux gênants d’un même coup : le terrorisme et le « nœud problématique » de la Syrie !

 

Il y a un peu plus d’un mois, une organisation - dont je ne me souviens plus du nom - qui s’occupe des questions de terrorisme, a publié un rapport sur la baisse des actes terroristes dans le Monde, notamment en Asie centrale et orientale… C’est vrai, puisque la plupart des terroristes qui sévissaient dans ces régions et même dans certains pays occidentaux sont venus en Syrie ! L’intrusion de ces terroristes est dangereuse pour la sécurité de n’importe quelle société ; ce qui est évident sans pour autant admettre qu’il soit impossible de les défaire quand on en a la volonté et le courage… Mais le plus dangereux est leur intrusion dans les intellects et les milieux sociaux…



Une fois que leur mode de pensée a pénétré au sein d’une communauté, elle se transforme en un monstre difforme. Nous devons traiter cette question avec sérieux, indépendamment de la crise politique que traverse la Syrie. En d’autres termes, nous devons dépasser nos divergences car si nous ne traitons pas cette question, nous ne laisserons que du « sang en héritage » pour des générations et des générations... La Syrie que nous connaissons n’existera plus. Son nom et sa géographie ne disparaitront pas nécessairement, c’est plutôt la société syrienne telle que nous l’avons connue qui disparaitra. Ceci dit, il n’est pas exclu que ce mode de pensée fondé sur la « Fitna » détruise la géographie et le sens politique de toute société qu’il a pénétré. C’est là une grande responsabilité qui exige que nous nous unissions pour y faire face.


D’autres dimensions existent dans cette crise qui n’est pas seulement interne, ce qui s’y passe étant désormais clair pour tous ceux qui veulent bien voir… En effet, au niveau régional, il y a ceux qui cherchent sa partition et ceux qui cherchent à l’affaiblir… Certains financent et arment les criminels tandis que d’autres les entrainent et les soutiennent… Des États ennemis qui se sont construits en occupant et en agressant, et dont le comportement ne nous surprend pas outre mesure… Des pays voisins qui ont injustement maltraité la Syrie et son peuple, pour réussir à les dominer… Des États qui se cherchent une place dans l’Histoire sans espérer s’y retrouver… Alors, ils ont choisi de la réécrire avec le sang des innocents du peuple arabe, le peuple syrien en particulier… Mais la Syrie et son peuple sont plus forts et plus solides… Nous leur promettons de ne pas oublier !


Quant au niveau international, ce n’est un secret pour personne que la Syrie a été et restera libre et souveraine, qu’elle refuse la soumission et n’accepte pas la tutelle… C’est ce qui a toujours dérangé certains pays occidentaux… Ils ont donc voulu exploiter les événements internes, pour sortir la Syrie de l’équation politique régionale, en finir avec le « nœud problématique » qu’elle représente, y frapper toute velléité de résistance, et ainsi nous transformer en suivistes comme beaucoup de pays qui nous entourent… Mais la communauté internationale ne se limite pas aux pays occidentaux. De nombreux pays, en particulier la Russie, la Chine, les autres pays du BRICS, et beaucoup d’autres refusent l’ingérence dans les affaires des États et la déstabilisation de notre région, tout en respectant leurs propres intérêts et principes, dont l’autodétermination et la liberté des peuples… Des États qui respectent la souveraineté de la Syrie, son indépendance, et sa liberté de décision… Des États que, réciproquement, nous ne pouvons qu’estimer, respecter, et remercier… Je remercie particulièrement la Russie, la Chine et l’Iran et chacun des pays qui a soutenu l’autodétermination du peuple syrien.


À la lumière de ce qui précède, nous ne pouvons parler de solution sans tenir compte de ces facteurs : le facteur intérieur, le facteur régional, et le Groupe de travail international. Ceci, en sachant que toute action qui ne modifierait pas ces facteurs ne pourra aboutir.


Commençons par l’intérieur… Pour certains, le conflit a donc consisté à dire qu’il y avait désaccord entre opposants et partisans… Je ne pense pas qu’il en soit ainsi et ce, depuis le tout début des événements. Dans le monde civilisé, un tel désaccord tourne autour de la question de savoir comment consolider la construction de la patrie, non comment la détruire… comment progresser et se développer, non comment revenir en arrière. La relation entre opposition et gouvernement se déroule en interne. Mais quand des éléments internes en arrivent à faire partie intégrante d’éléments étrangers, le conflit se situe entre l’intérieur et l’extérieur, entre l’indépendance du pays et sa vassalisation, entre la souveraineté et la colonisation politique… Dès lors, le contexte oblige à la « défense de la patrie » et à « l’union de tous » contre l’agression étrangère munie d’une boîte à outils interne. C’est pourquoi lorsque nous parlons d’opposition externe, nous ne nous basons pas sur le lieu de résidence de tel ou tel, mais sur ce vers quoi il a dirige son cœur et son esprit, avec qui il a accepté de s’associer, sur qui il a parié, et de qui a-t-il accepté le financement. C’est ce que nous entendons par opposition étrangère, qu’elle réside à l’intérieur ou à l’extérieur, puisqu’il est clair que d’autres vivent à l’étranger mais défendent leur patrie.


Oui, mesdames et messieurs, il ne s’agit ni d’un conflit entre opposition et partisans, ni même d’un simple combat entre une armée et des gangs d’assassins. Aujourd’hui, nous sommes en état de guerre dans tous les sens de ce terme. Nous nous défendons contre une agression féroce, un nouveau genre de guerre plus dangereuse et plus meurtrière que les guerres conventionnelles, car elle n’utilise pas ses propres outils pour nous battre, mais nous utilise pour arriver à ses fins…Elle cible la Syrie à travers une poignée de Syriens et de très nombreux étrangers, et c’est malheureusement grâce à la coopération consentie par certains des nôtres qu’elle espère nous pousser à déraciner nos arbres et à démolir nos fondations. Une telle guerre exige de nous de défendre la patrie tout en poursuivant la voie des réformes, même si elles ne peuvent probablement pas changer grand-chose à la réalité de cette guerre. Il n’en demeure pas moins qu’elles pourraient nous fortifier et renforcer notre unité et notre immunité. Certains pensent que cette solution par les réformes serait l’unique solution de nos problèmes. Non… c’est un facteur important, mais pas la seule solution.


En effet, la réforme sans la sécurité est comme la sécurité sans la réforme. L’une ne peut réussir sans le concours de l’autre. C’est ce que nous avons déjà déclaré et que nous continuons à dire… Ceux qui ne cessent de répéter que la Syrie a choisi « la solution sécuritaire » n’entendent ni ne voient ! Nous avons maintes et maintes fois répété : solution politique d’une main, éradication du terrorisme de l’autre main. À ceux qui tentent d’inverser la situation par ce prétexte, nous demandons : lorsqu’une personne résiste à une agression, diriez-vous qu’elle s’est défendue ou bien qu’elle a choisi une solution sécuritaire ? Pourquoi parler de « solution sécuritaire » lorsqu’un État défend le peuple et que le peuple défend la patrie ? N’importe qui, dans ce cas, serait considéré comme ayant opté pour sa légitime défense, non pour une situation sécuritaire ! Nous, nous n’avons pas opté pour la guerre. La guerre a été imposée à la Syrie. Par conséquent, lorsque l’État défend le peuple et que nous nous défendons tous, aucune personne raisonnable ne devrait continuer à dire que nous avons fait un choix sécuritaire. La défense de la patrie est un devoir et le seul choix possible. Le fait que nous ayons accepté une « solution politique » n’implique nullement que nous devrions cesser de nous défendre, tout comme il suppose un partenaire qui accepte cette solution et qui est disposé au dialogue.


Nous n’avons jamais refusé la « solution politique ». Nous l’avons adoptée depuis le premier jour sur la base fondamentale du dialogue. Nous avons tendu la main à toute personne porteuse d’un projet politique qui pousserait la Syrie à aller de l’avant. Mais avec qui dialoguer ? Avec les dépositaires de la pensée extrémiste qu’ils n’expriment que par le langage du sang, du meurtre et de la terreur ? Avec des gangs télécommandés de l’étranger ? Avec ceux qui suivent l’étranger et exécutent ses ordres ? L’étranger ordonne de refuser le dialogue national parce que ses dirigeants savent qu’il ferait échouer tous leurs plans échafaudés pour détruire de la Syrie, d’autant plus que certains dirigeants de pays de la région ont bien compris que si la Syrie sortait de « sa crise », leur avenir politique serait sérieusement compromis, maintenant qu’ils se sont noyés et ont noyé leurs peuples dans les mensonges et ont gaspillé leurs richesses pour soutenir le terrorisme, maintenant qu’ils ne peuvent justifier leur politique d’agression et qu’ils se sont compromis dans le crime, le meurtre, et l’effusion du sang des innocents. Et enfin, devons nous dialoguer avec des pantins façonnés par l’Occident pour tenir le rôle qu’il leur a distribué et réciter les textes qu’il leur a dictés ? Si nous devons dialoguer, autant dialoguer avec l’original plutôt qu’avec sa copie, non avec celui qu’il a créé de toutes pièces pour l’exhiber sur les scènes du monde entier. Autant dialoguer avec le maître, plutôt qu’avec l’esclave !


C’est l’Occident, descendant du colonialisme et premier détenteur du sceau des divisions politiques et des rivalités sectaires odieuses, qui a fermé la porte du dialogue, pas nous ! Ceci, parce qu’il a pris l’habitude de donner des ordres et que nous nous sommes habitués à la souveraineté, à l’indépendance, et au libre arbitre. Nous ne changerons pas ! Dès lors, comment pourrait-il dialoguer avec nous ? Et pourquoi le ferait-il ? Par conséquent, celui qui se contente de parler d’une « solution politique » en négligeant ces réalités, soit les ignore, soit est complice et sacrifie sa patrie et ses concitoyens pour nourrir les criminels qui se tiennent derrière eux. Il vend son peuple et le sang de ceux qui sont tombés pour la patrie. C’est ce que nous ne permettrons pas !


Certains parlent d’une solution politique sans parler de l’éradication du terrorisme, et inversement. Ceux-là manquent de précisions, car la solution ne peut être que globale et concerner plusieurs « axes » : le politique, la lutte contre le terrorisme, et le social. Ce troisième axe s’est révélé être d’une grande importance, ne serait-ce qu’en tirant les conclusions des « modèles » observés à Homs et à Deraa, où nous avons vu la situation s’améliorer de façon spectaculaire du fait de cette « solution sociale ». Ainsi, des personnes d’une moralité certaine, armés de leurs seuls sentiments d’appartenance nationale et de patriotisme, ont pris l’initiative de servir d’intermédiaire entre l’État, certains insurgés dupés, et même des terroristes. Ils sont arrivés à des résultats tangibles que nous avons tous pu vérifier sur le terrain. Ces citoyens n’étaient affiliés à aucun parti, n’avaient pas de programme politique, mis à part leur sentiment national. Ce genre d’initiative est de la plus haute importance, surtout que n’importe quelle crise dans n’importe quel pays peut s’aggraver… Il faut toujours revenir aux racines sociales. Je salue toutes ces personnes qui ont merveilleusement travaillé pour le salut de la patrie, chacune donnant le meilleur de ce qu’elle peut donner. J’en connais certaines que j’ai rencontrées, et d’autres dont j’ai entendu parler. Il y a des soldats inconnus… Nous les saluons tous, et nous leur disons que nous comptons beaucoup sur leurs initiatives.


Ce qui précède pourrait laisser à penser que nous ne voyons personne avec qui dialoguer. Ce n’est pas vrai ! Malgré tout, nous sommes toujours prêts au dialogue et nous continuerons toujours à tendre la main pour inviter au dialogue… Nous dialoguerons avec ceux qui s’opposent à notre politique, tant qu’ils ne portent pas atteinte aux principes nationaux fondamentaux… Nous dialoguerons avec les partis et les individus, tant qu’ils ne se vendent pas aux forces étrangères… Nous dialoguerons avec ceux qui déposeront les armes, pour que l’authentique sang syrien recoule dans leurs veines… Nous resterons les partenaires vrais et sincères de chaque citoyen patriote honnête, noblement et jalousement attaché à la Syrie, à ses intérêts, à sa sécurité et à son indépendance.


Partant de là et de nos « constantes de principe » ; à savoir, la souveraineté de l’État, l’indépendance de sa décision, les principes et objectifs de la Charte des Nations Unies, le Droit international ; lesquels confirment tous la souveraineté, l’indépendance, l’intégrité territoriale des États, ainsi que la non-ingérence dans leurs affaires internes. Et, étant donné que nous sommes convaincus de la nécessité du dialogue entre les enfants de la Syrie, sous direction syrienne, pour rétablir la sécurité et la stabilité politique ;


 

la « solution politique en Syrie » se fera comme suit :


Première étape


1. Les États concernés, régionaux et internationaux, s’engagent à cesser de financer, armer, et héberger les combattants armés ; parallèlement à l’arrêt des opérations terroristes de ces derniers. Ceci, facilitera le retour des Syriens déplacés vers les lieux de leur résidence d’origine, dans le calme et la sécurité. Ce n’est qu’ensuite que nos forces armées mettront fin à leurs opérations militaires, tout en se réservant le droit de riposter au cas où la sécurité de la patrie, des citoyens, des entreprises publiques et privées, serait menacée de n’importe quelle attaque.


2. Trouver une procédure pour s’assurer que toutes les parties respectent le précédent engagement avec, en particulier, le contrôle des frontières.


3. Le gouvernement en exercice se charge d’initier directement les prises de contact avec toutes les catégories de la société syrienne, les partis, et les organisations pour permettre les échanges et préparer à une « Conférence de dialogue national », à laquelle participeront toutes les forces extérieures et intérieures, désireuses de trouver une solution en Syrie.

 

Deuxième étape


1. Le gouvernement en exercice invite à tenir une conférence de dialogue national et global, pour décider d’une « Charte nationale » qui affirme la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Syrie, le rejet de toute ingérence dans ses Affaires, ainsi que le renoncement au terrorisme et à la violence sous toutes ses formes. C’est cette charte qui tracera l’avenir politique de la Syrie et qui dessinera le système constitutionnel et judiciaire, les caractéristiques politiques et économiques, et les projets de lois issus du consensus, concernant les partis, les élections, l’administration locale etc.


2. La charte devra être soumise à référendum national.


3. Elle sera suivie de la formation d’un gouvernement élargi à toutes les composantes de la société syrienne, chargé de la mise en œuvre des dispositions de la « Charte nationale ».


4. Organisation d’un référendum sur la Constitution.

Après son adoption, le gouvernement élargi adoptera les lois consensuelles issues de la « Conférence du dialogue national » conformément à la nouvelle constitution, dont celles portant sur loi électorale qui permettra de tenir de nouvelles élections législatives. Ceci dit, tout ce qui concerne la Constitution et les lois pourrait être précédé du conditionnel « si », autrement dit en cas d’accord lors de la « Conférence du dialogue national », une conférence permettra de débattre des nouvelles lois ou de la nouvelle constitution ; le gouvernement travaillant à sa visibilité.


Troisième étape


1. Formation d’un nouveau gouvernement conformément à la Constitution adoptée selon les modalités précédentes.


2. Tenue d’une « Conférence de Réconciliation Nationale », et déclaration d’une amnistie générale pour ceux qui ont été emprisonnés en raison des événements, avec maintien de leurs Droits civils.


3. Travaux préparatoires pour la réhabilitation des infrastructures, la reconstruction, et l’indemnisation des citoyens pour les dommages subis du fait des événements.

Concernant l’amnistie générale, elle se fera en effet avec la conservation des droits civils, car l’État a le droit d’accorder la grâce dans le domaine du Droit public, alors qu’il ne dispose pas de cette possibilité dans le domaine du Droit des personnes… Je pense que lorsque nous serons arrivés à ce stade, il faudra que le pardon soit l’affaire de tous, non seulement par amnistie de l’État. Ce n’est qu’alors que nous parviendrons pratiquement à la « Réconciliation nationale », tout un chacun ayant pardonné à tous !


Telles sont les principales caractéristiques de la solution politique telle que nous la concevons. Il s’agit de têtes de chapitres qu’il faudra étayer et approfondir. Le gouvernement aura à gérer cette « vision » et à en rédiger les détails, sous forme d’une « initiative » qu’il présentera dans quelques jours. Par la suite, les choses devraient suivre leur cours selon les étapes précédemment mentionnées.


Maintenant, remettons chaque sujet dans son contexte, car nous vivons à l’ère de la falsification et des interprétations erronées. Nous n’avons pas falsifié. Mais étant donné que telle est la tendance générale du moment, tâchons d’éviter les quiproquos :


1. Concernant notre vision de la solution, certains pourraient s’inquiéter en la considérant comme un recul du point de vue sécuritaire. Je vous rassure tous. La lutte contre le terrorisme ne s’arrêtera pas tant qu’il restera un seul terroriste en Syrie. Ce que nous avons commencé, nous continuerons à le faire, et cette initiative n’impliquera aucune complaisance dans notre lutte contre le terrorisme. Au contraire, plus nous progresserons dans notre lutte, plus les chances de succès de notre vision augmenteront.


2. La vision, ou l’initiative - quel que soit le nom qu’on lui donnera - s’adresse à tous ceux qui veulent le dialogue et une solution politique, dans un proche avenir, en Syrie. Elle ne s’adresse pas à ceux qui les refusent. Sachant que, dès aujourd’hui, nous allons entendre beaucoup de commentaires exprimant son rejet de la part de ceux que vous commencez à bien connaître. D’avance, et pour qu’ils ne perdent pas leur temps, nous leur disons : pourquoi refusez-vous quelque chose qui, fondamentalement, ne vous est pas adressé ?


3. Toute initiative qui pourrait venir d’une autre partie, personnalité, ou État devra se fonder sur la « vision syrienne » ; ce qui signifie qu’il n’y a aucune initiative qui puisse remplacer ce que nous préconisons comme solution en Syrie. Plus clairement encore : n’importe quelle autre initiative pourra éventuellement aider les Syriens en ce qu’ils ont eux-mêmes décidé, mais en aucune façon elle ne pourra la remplacer. Maintenant que le gouvernement syrien a exposé ses idées, toute initiative étrangère devra se fonder sur ces mêmes idées à partir du moment où elle pourrait aider à les concrétiser. Il est donc inutile que nous perdions notre temps et celui des autres par des initiatives éloignées de ce contexte.


En même temps, si nous nous demandions comment les initiatives étrangères pourraient-elles nous aider ? Nous dirions que ce serait sur deux axes : l’axe de l’action politique, et l’axe de la lutte contre le terrorisme. Pour le premier, nous n’avons pas besoin d’aide. Nous Syriens, sommes capables d’intégrer une opération politique. En pratique, celui qui voudrait sérieusement, efficacement, et honnêtement aider la Syrie, devrait se concentrer sur les moyens susceptibles d’arrêter le trafic de combattants armés et d’argent à travers ses frontières. Ceci est un message à tous ceux qui travaillent de l’extérieur, pour qu’ils sachent sur quoi réfléchir. Nous ne souhaitons pas qu’on vienne en Syrie pour nous dire comment mener notre opération politique… Un pays millénaire sait gérer ses affaires.


4. Si nous acceptons des initiatives étrangères, cela ne signifie absolument pas que nous acceptons une interprétation incompatible avec notre vision. Nous n’acceptons aucune interprétation qui ne sert les intérêts syriens. Ce qui m’amène à parler de « l’Initiative de Genève » approuvée mais comportant un article obscur, celui relatif au « gouvernement de transition ». Cet article n’est évidemment pas clair pour la simple raison que lorsque nous parlons de transition, il faudrait savoir répondre à la question : transiter d’où vers où ? Transiter de quoi vers quoi ? Serait-ce par exemple : Transiter d’un pays indépendant vers un pays occupé ? Ou alors, transiter d’un pays doté d’un État vers un pays sans État, où règne le chaos ? Finalement, devrions- nous nous passer de notre pouvoir de décider, pour le confier aux bons soins des étrangers ?


Bien sûr, nos adversaires voudraient voir ces trois dernières transitions réunies. Pour nous, les conditions actuelles font qu’un tel flou nous ferait transiter de la stabilité vers l’instabilité. Toute autre interprétation ne nous concerne pas. Ceci dit, dans les conditions normales, une transition suppose d’aller du moins bien vers le mieux et se fait dans le cadre de la Constitution… C’est ce que nous faisons et en ce qui nous concerne, nos idées sont notre « période transitionnelle » à nous !


5. À chaque fois que nous avons accepté une initiative, nous avons considéré qu’elle respectait la souveraineté et la décision du peuple car, effectivement, toutes celles avec lesquelles nous avons eu à faire contenaient ces deux principes en préambule. Ainsi, les points sur lesquelles s’accorde l’intérieur ou l’extérieur doivent être de la décision du peuple syrien. Même la « Charte nationale » issue de la « Conférence du dialogue national » ne passera pas sans référendum. Il devrait y avoir consultation référendaire pour tous les problèmes, surtout en ces circonstances difficiles. Nous l’avons dit à tous ceux que nous avons rencontrés. Toute idée ou sujet qui nous vient de l’intérieur ou de l’extérieur doit être soumise à référendum, et non seulement approuvée par le président, le gouvernement, le dialogue, ou autres. Cela nous garantirait de n’agir qu’avec l’approbation du peuple et dans l’intérêt de la patrie. Si nous tenons compte de ce principe clair et simple à la fois, alors tous ceux qui vont et viennent en Syrie sauront que la Syrie accepte le conseil et refuse le diktat, accepte l’aide et refuse la tyrannie.


Par conséquent, tout ce que vous avez entendu ou entendrez comme idées, opinions, initiatives et déclarations par des médias ou des responsables, ne nous intéresse pas tant qu’ils continueront à user de leur « terminologie printanière », d’ailleurs comparable à des bulles de savon qui finissent par éclater… Toutes les explications sur n’importe quel sujet qui ne tiennent pas compte de la souveraineté de la Syrie, restent du domaine des chimères. Ils peuvent toujours rêver et déambuler dans leur monde imaginaire, mais ils ne peuvent nous amener à vivre dans leur monde. Nous ne prendrons aucune initiative, nous ne déciderons d’aucune action, qui ne seraient fondées sur la réalité syrienne et la volonté du peuple.


Mes sœurs et mes frères, la patrie est indépassable, la Syrie est indépassable, c’est par l’initiative que nous la fortifions, c’est pour chaque grain de sa terre que nous la défendons.

 

Le Syrien respire la tolérance et l’indulgence, mais la dignité nationale coule dans ses veines, si bien que la grande majorité des Syriens se sont dressés contre le terrorisme. Il y a ceux qui ont travaillé à fournir de précieux renseignements aux autorités compétentes, leur permettant de contrecarrer des opérations terroristes prévues contre les citoyens… Il y a ceux qui ont refusé de les accueillir et qui leur ont tenu tête, au risque de leur vie… Il y a ceux qui se sont battus au coude à coude avec nos forces armées pour défendre les villes, les quartiers et les infrastructures. Les exemples sont pléthores… Celui qui me vient à l’esprit s’est passé à l’extrême nord syrien dans le gouvernorat d’Hassaké et à Ras el-Ein plus précisément. Les jeunes de ce petit village l’ont défendu pendant plusieurs jours contre les attaques répétées de terroristes venus par la frontière turque toute proche, avant de finir par les vaincre. Je les salue. D’autres se sont impliqués dans des initiatives de réconciliation au niveau local et national, coupant ainsi la route aux terroristes et empêchant l’escalade des violences par le dialogue et l’esprit de solidarité.


Ces citoyens ont témoigné d’une conscience profonde, à savoir que la sécurité souhaitée ne passe ni pas par la neutralité et l’attentisme, ni par la fuite en avant, ni par la soumission servile devant l’étranger. Lorsque notre patrie va mal, nous tous allons mal. La patrie n’appartient pas seulement à ceux qui l’habitent, mais à ceux qui la défendent. La patrie n’appartient pas à ceux qui ont grandi sous son ombre et profité de ses bienfaits pour disparaitre quand elle appelle. La patrie appartient à tous ceux qui ont répondu à son appel… même à ceux qui ont failli dans de nombreuses circonstances, mais qui se sont ressaisis quand elle a été durement frappée et, quelle que soit leur appartenance, se sont levés avec tous les autres disant : le moment de l’offrande est arrivé. Ils ont alors donné sans compter.


Certains sont tombés sur le champ d’honneur. C’est leur sang qui a démasqué le « faux printemps » et sauvé le peuple des « supercheries » destinées, dès le début des événements, à le frapper du pire. C’est leur sang qui a vaincu ce que l’Occident a faussement qualifié de printemps, mais qui a brûlé de son feu haineux et aveugle tout ce qu’il a pu atteindre par son sectarisme odieux et sa volonté d’une partition détestable. Ce ne fut que le printemps de ceux qui l’ont planifié et ont tenté de l’exécuter. Mais le voilà qui échoue, et que c’est justement le sang de ses martyrs qui a protégé et qui continuera de protéger la patrie et la région. C’est ce sang versé qui préservera l’intégrité de notre territoire, consacrera notre union dans la diversité, purifiera nos sociétés de la traitrise et de la trahison, et empêchera la décadence morale et humaine de notre civilisation pour les siècles et les générations futures. Telle est la plus importante et la plus puissante des victoires de la patrie, laquelle n’oubliera pas ceux qui se sont sacrifiés pour sa victoire. C’est parce que la patrie est un droit qu’elle restituera à chacun ce qui lui revient de droit.


Je rends hommage aux hommes les plus méritants des amis du droit, les hommes de l’Armée arabe syrienne. J’adresse mes salutations à nos courageux officiers et soldats qui par la sueur et le sang donnent sans compter pour la Syrie, priorité de toutes leurs priorités. J’adresse mes salutations à nos forces armées qui combattent la plus féroce des guerres, déterminées à éradiquer jusqu’au dernier des terroristes pour rétablir la paix et la sécurité à toute la patrie et à tous ces citoyens. Mais, nos forces armées qui se sont illustrées par leur ténacité, leur cohésion et leur patriotisme ne sont que le reflet de la ténacité et de l’unité de notre peuple ; elles ont veillé pour conserver sa sécurité et sa dignité ; il les a soutenu tout autant. Alors, gloire à chaque soldat tombé pour défendre le sol de la patrie, et gloire à chaque soldat qui reprendra les armes d’un soldat tombé pour accomplir ce qu’il n’a pu terminer.


Et, sincères salutations à chaque citoyen qui, à sa manière et selon ses moyens, a fait son devoir en soutenant nos forces armées. Ceux-là sont la fierté et la dignité de la Syrie. L’Histoire retiendra leurs noms en lettres de lumière et de feu, car ce sont eux qui l’écrivent avec leur sang et leur courage. Ils sont et resteront les équivalents de notre Armée et les Défenseurs de notre patrie, au côté des « Houmatal’dyari ».


Mes sœurs et mes frères… je sais comme vous savez que ce que le pays traverse est difficile et douloureux. Je partage les sentiments d’une majorité du peuple syrien confronté à la perte d’êtres chers, car la haine a touché tout le monde et les cercueils des martyrs innocents ont endeuillé de nombreux foyers, dont le mien, parce que je fais partie de ce peuple et que j’en ferai toujours partie ; les postes étant éphémères, mais la patrie éternelle ! Quant aux larmes des mères affligées par la perte de leurs enfants innocents, elles se verseront pour la paix de leurs âmes immortelles, mais se déverseront en une véritable damnation sur les criminels assassins qui ont volé le sourire de nos enfants, avant de tenter de voler leur avenir dans un pays fort, paisible et stable.


La Syrie restera telle vous l’avez connue et, si Dieu le veut, elle reviendra plus forte qu’elle ne l’a jamais été. Il ne faut donc pas renoncer à nos principes. Ceux qui ont parié sur l’affaiblissement de la Syrie pour qu’elle oublie son Golan et ses territoires occupés sont dans l’illusion. Car le Golan est à nous, et la cause palestinienne est et restera la nôtre ; cette Palestine pour laquelle nous avons donné le meilleur de nous- mêmes… du sang et des martyrs !


Nous continuerons à soutenir la Résistance contre la coalition de ses ennemis. Car, la résistance est « la voie », non les individus. La résistance est état d’esprit et pratique, non concessions et opportunisme. Et le peuple et l’Etat qui, pendant des décennies, ont assumé la lourde charge de leur soutien à la juste cause du peuple palestinien, en dépit de toute sorte de défis, de pressions, de menaces, et du prix élevé payé par chaque citoyen syrien, ne peuvent modifier leur position à l’égard de leurs frères palestiniens, et pour quelles que raisons que ce soient !


Ainsi, la tentative poussant à compromettre les Palestiniens dans les événements syriens n’a qu’un seul but, celui de ne plus orienter la boussole vers le véritable ennemi. Toutes ces tentatives sont vouées à l’échec avant même de commencer. Le Palestinien en Syrie fait son devoir envers sa seconde patrie comme tout Syrien. Et nous, État et peuple syriens, assumons la responsabilité de faire notre devoir à l’égard des Palestiniens, comme nous le ferions pour tout Syrien. Je rends hommage à tous les nobles palestiniens qui ont respecté notre pacte, ont pris acte de nos prises de position avec toute la compréhension nécessaire, ont fraternisé avec leurs frères syriens par le sang et le destin sans jamais considérer la Syrie comme un hôtel de loisirs qu’on quitterait au gré des circonstances !


Mes sœurs et mes frères, malgré tout ce qui a été planifié contre la Syrie et tout ce que nous avons subi de la part des proches avant les moins proches, ils ne réussiront pas à modifier ce qui nous habite de fort, de solide et d’inébranlable lorsqu’il s’agit du patriotisme qui coule dans nos veines… lorsqu’il s’agit de la Syrie, plus précieuse que tout le reste. La résistance, dont vous avez fait preuve depuis près de deux années face à tout ce qui nous est arrivé, dit au Monde que la Syrie est réfractaire à l’effondrement, que son peuple est récalcitrant à la soumission et à l’humiliation, et que la résistance et la relève du défi sont ancrées dans le corps syrien. Nous en héritons génération après génération. Nous avons toujours été ainsi et le resterons. Main dans la main, et en dépit de nos blessures, nous emmènerons et marcherons avec la Syrie vers un meilleur et plus bel avenir… Nous emmènerons et marcherons avec la Syrie… Nous irons de l’avant sans nous laisser intimider par leurs armements, ni nous laisser terroriser par leur haine, parce que nous sommes du côté du juste et que Dieu est toujours et à jamais avec la Justice !

Je vous remercie.


Dr Bachar al-Assad
Président de la République arabe syrienne

06/01/2013

الخطاب الكامل للسيد الرئيس بشار الأسد 6 1 2013

https://www.youtube.com/watch ?feature=player_embedded&v=LiBNS4dyy80

Transcription et traduction : Mouna Alno-Nakhal

 

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2013 : Vœux de combat du Comité Valmy

Reprendre en main le drapeau l’indépendance nationale
Rétablir la souveraineté populaire
Imposer le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes

vendredi 11 janvier 2013, par Comité Valmy


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2013 : Vœux de combat du Comité Valmy

Reprendre en main le drapeau l’indépendance nationale
Rétablir la souveraineté populaire
Imposer le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes


Le Comité Valmy présente à chacun de ses amis ses vœux les plus fraternels pour la nouvelle année. Certes, nous aurions désiré d’être en capacité de souhaiter une année 2013 jalonnée de nouvelles réjouissantes.
Malheureusement, la situation intérieure et internationale ne nous le permet pas.

C’est donc à la résistance que nous vous appelons. Résistons en luttant contre les projets funestes du Medef qui veut « détricoter » non seulement les conquêtes sociales et économiques, issues du programme du CNR, de la Libération, mais l’ensemble du Code du Travail. Les patrons veulent que leur loi, celle du profit maximum, devienne la règle imposée aux salariés, avec – en plus - l’aval des centrales syndicales !

Les objectifs du « big business » sont clairs : la possibilité de réduire les salaires, d’augmenter le temps de travail, de procéder à des licenciements massifs au moindre coût.
En clair, les patrons veulent revenir aux pratiques en vigueur avant les grandes grèves de 1936. Ils visent à régner sans partage dans l’entreprise.

Et c’est sur ces bases que se poursuivent les « négociations » avec les syndicats !
Ceux-ci ne tentent rien pour mobiliser les ouvriers, les employés, les cadres et organiser une riposte de masse. La CFDT ne cache pas son désir de signer une véritable capitulation syndicale.


Or, cette mascarade de « concertation » est organisée par le gouvernement « socialiste » !

Peut-on, sans réagir, accepter un tel recul de civilisation ?

Le Comité Valmy appelle à construire au plus vite un rassemblement- populaire de lutte contre cette menace. Celle-ci s’inscrit dans le cadre de la politique de construction européenne, celle de l’UE, dont l’un des objectifs premiers est de réduire à néant l’indépendance et la souveraineté des Nations.
Car, celles-ci constituent le dernier rempart de la résistance des peuples. La bataille sociale qui s’annonce ne peut donc pas être séparée de la bataille nationale pour sortir de l’UE et de l’euro.

Cette nouvelle année, nous semble commander plus que jamais, de placer la reconquête du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes au premier plan des objectifs politiques essentiels.

En effet, l’indépendance et la souveraineté populaire et nationale, conditionnent pour les peuples et les nations, leur possibilité d’avancer et de construire dans le présent et le respect des générations futures. Cela se vérifie dans tous les domaines, notamment dans ceux de la culture, de la politique, des libertés démocratiques et du progrès économique et social.

La souveraineté des peuples et des nations, leur droit à maîtriser, à travers les circonstances historiques, la détermination de leur avenir, est un principe universel qui est reconnu par la Charte des Nations Unies.
Pourtant, ce droit est, à notre époque, violé dans la plupart des pays du monde qui sont :

· soit vassalisés et dessaisis de leur souveraineté comme c’est le cas dans la dictature euro atlantique imposée à marche forcée,
· soit insérés dans un carcan colonial ou néo-colonial sur la plupart des continents.

Une oligarchie financière sous hégémonie anglo- américaine (Wall Street et la City anglaise) ou germano-américaine et quelques oligopoles dominent le monde occidental et multiplient les guerres coloniales pour le pillage des rentes (matières premières, énergie, terres, eau…) et la généralisation de l’hégémonie occidentaliste militaire, politique et culturelle.


Face à l’échec de l’Union Européenne, ressurgit en ce début d’année 2013, l’objectif de réaliser l’Union Transatlantique c’est à dire la fusion dans un empire unique, de l’Amérique du Nord et de l’UE, avec la volonté de réaliser un marché transatlantique unifié, d’ici à 2015. Dans la perspective de présenter cette nouvelle fuite en avant dans la voie des abandons nationaux, comme une solution à la crise monétaire et systémique, l’objectif de l’institution d’une monnaie unique transatlantique ou mondiale, pourrait ressurgir bientôt.

La raison d’être du Comité Valmy qui s’est constitué à partir de la lutte contre la ratification du traité de Maastricht est précisément de contribuer au combat républicain pour que la France ne sorte pas de l’Histoire. C’est la nécessité de reprendre en main le drapeau de l’indépendance nationale et de la lutte pour la souveraineté populaire sans lesquelles, les Français en font quotidiennement l’expérience, les libertés démocratiques et les conquêtes sociales régressent rapidement et de façon continue.
Les questions sociale et nationale étant liées, notre démarche républicaine qui associe patriotisme et internationalisme est naturellement à la fois progressiste et anti-impérialiste.

En réponse à la trahison nationale généralisée de l’appareil politique professionnel et vassalisé qui monopolise illégitimement le pouvoir politique, notre combat est objectivement devenu indépendantiste.


Dans cette logique, nous menons un combat national pour le retrait de la France de la zone euro et de l’Union européenne, qui exerce une dictature sur les peuples qui en font partie, pour les intérêts exclusifs de la finance. L’exemple de la Grèce, de l’Irlande et du Portugal sont là pour en mesurer les dégâts.
Nous dégager au plus vite de toute construction européenne doit aller de pair avec la volonté de quitter l’Otan et ses structures intégrées, instruments militaires de l’impérialisme, US en premier lieu.

Nous apportons notre solidarité et notre soutien envers tous les peuples en lutte pour leur indépendance, en particulier en Amérique latine, au Proche et Moyen Orient, notamment en Palestine et dramatiquement en Syrie

Les Syriens, en effet, subissent actuellement une guerre cruelle qui, pour l’essentiel, relève d’une agression extérieure dont l’instrumentalisation implique, de façon cruciale, les dirigeants de la connivence - la vraie droite, l’UMP, et la "fausse gauche", le PS - de la France officielle, alliée du bloc impérialiste euro-atlantique et occidentaliste, mais aussi du Qatar et de l’Arabie Saoudite. Les despotes de ces pays avec leurs milliards de dollars financent les bandes de mercenaire djihadistes takfiristes et wahhabites en Syrie.


Dans notre pays, grâce à la complicité de classe des oligarques « français » lesdits despotes développent méthodiquement une politique de prédation du patrimoine national de la France.
Dans une démarche associée, ils contribuent financièrement et par d’autres moyens, à la diffusion communautarisme et de l’islam radical dans nos banlieues.
Ils s’ingèrent ainsi ouvertement dans les affaires intérieures de notre pays, en s’opposant objectivement et de façon visible à la nécessaire intégration laïque et républicaine, d’une partie significative des Français issus de l’immigration, notamment des plus jeunes.

Dans des conditions bien différentes, les peuples Syrien et Français mènent donc un combat parallèle pour l’indépendance nationale, la souveraineté et la liberté.

Le constat de cette convergence objective des peuples syrien et français, devrait de traduire par une expression majeure de la solidarité de la France républicaine envers le peuple syrien ouvertement agressé.

L’appel dont le Comité Valmy a pris l’initiative à « faire cesser l’agression contre la Syrie et à refuser la participation de la France à celle-ci » a connu un succès et un retentissement réels. Cela confirme qu’il existe dans notre pays, une attente significative aspirant au nécessaire développement du soutien en faveur du peuple syrien. C’est à partir de ce constat que le Comité Valmy incite actuellement avec d’autres, à la recherche d’une dynamique de liaison, de coordination et d’initiatives, pour l’essor de la solidarité avec le combat de la Syrie souveraine.


Le combat mené par le comité Valmy est donc multiple.

Les aspirations à l’indépendance et à la souveraineté de tous les peuples, du nôtre en premier lieu, guident notre action.

Notre vœu le plus cher est d’être en capacité de participer aux luttes nécessaires pour atteindre nos objectifs.

C’est en renforçant le Comité Valmy que nous y parviendront.


Et alors, 2013, sera une bonne année !

Le 6 janvier 2013

 

http://www.comite-valmy.org/spip.php?article3111

 

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Voir aussi :

 

 

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10 janvier 2013, par Comité Valmy
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La patriotisme ne vaut-il que pour le racket fiscal ?

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Nous vivons une époque où la patrie ne représente plus rien pour nos élites et les journaleux à leur service. Les uns votent des traités qui ont force de loi sur notre propre législation, abandonnent de plus en plus de souveraineté après avoir perdu la plus importante : la souveraineté monétaire ; les journalistes nous perdent dans des débats sans grand intérêt et qui ne vont jamais à l’essentiel.

Toutefois, grâce à l’affaire des exilés fiscaux, les uns et les autres se sont accordés à l’unisson pour évoquer le « patriotisme fiscal ». Qu’en penser ?


1600426-2147768Les dirigeants ont une politique qui consiste à flagorner tout ce qui vient de l’étranger, à donner des leçons de civisme aux citoyens français, mais ils ne se gênent nullement pour écraser les frontières nationales par une politique où le mondialisme a toute sa place.


Et que dire de la politique de ces prétendus patriotes qui ne cessent de courber l’échine devant le Marché, persiflant qu’il n’y a rien à faire, qu’il faut accepter l’état des choses imposé par le cours de l’Histoire. Sans doute méritons-nous d’avoir à la barque de la France une équipe de piètres acteurs du Mondialisme, bien trop dépendants de l’argent anonyme et vagabond pour réfléchir à la grandeur de la France en devenant eux-mêmes de véritables résistants dont le nom pourrait figurer dans l’Histoire de France.

 

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Sont-ils devenus fous ?

Suite au dernier discours prononcé par le président syrien Bachar el-Assad, voici le commentaire de Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères : « On savait que Bachar était l’assassin de son peuple, on constate en écoutant son discours lamentable qu’il est en plus sourd et aveugle ». « Le meilleur vœu qu’on puisse formuler pour la Syrie en 2013, c’est qu’elle soit débarrassée de son dictateur. » Quand on a trempé dans le scandale du sang contaminé, ne devrait-on pas faire profil bas ? Quand on représente la France, ne devrait-on pas faire passer les intérêts de la nation avant ceux de la cause sioniste ? Doit-on rappeler à L. Fabius, un autre chantre des droits de l’hommiste, qu’il existe un camp de concentration à ciel ouvert tout près d’Israël ? Et que dire de ces politiciens UMP PS qui condamnent les Français à la pauvreté au motif qu’ils mettent en place des mesures d’austérité pour satisfaire les dictateurs des marchés ?


Que dirait cet adulateur de la démocratie et des droits de l’homme si l’on souhaitait aux  Français d’être débarrassé des financiers du terrorisme du Moyen-Orient ? Et donc…


Obamasionismeiran

 

En fait, derrière L. Fabius, les clans sioniste, sunnite et une bande de  fanatiques terroristes en provenance de Libye (après que le sieur Sarkozy ait eu l’autorisation de ses mentors de mettre le pays à feu et à sang) expriment des propos similaires. Reste à savoir qui ordonne à cette clique de politiciens un discours tout préparé.


On attendra la réaction russe. Le Kremlin préfère garder le silence et réfléchir sans doute avant de poser la prochaine pièce sur l’échiquier. Car, est-il besoin de rappeler qu’après la SYRIE viendra le tour de l’IRAN.


En Syrie, si les rebelles contrôlent désormais des zones importantes dans le nord et l’est de la Syrie, l’essentiel de ses points de passage à la frontière turque et un croissant de faubourgs autour de Damas, le gouvernement maintient toujours le contrôle de la capitale, de l’essentiel du Sud-ouest densément peuplé, de la côte méditerranéenne, de l’autoroute qui traverse le pays du nord au sud et des bases militaires dans tout le pays.


Est-il besoin d’ajouter que la France paiera très cher le prix de la trahison ? Puissions-nous revoir un jour de grands responsables d’Etat soucieux de la défense de la patrie et respectueux des vraies valeurs qui ont tout simplement « fait la France ».

 

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1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 06:50

 

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Oulala.net, après avoir copié 100 fois : « Je suis un conspirationniste qui s'ignore » ; après avoir pris quelques semaines de vacances (forcées ?) s'en est revenu au cœur du monde des vivants et des contestataires. Puisqu’il est bien reconnu que pour se sentir vivant, il faut être contestataire et ne s'en laisser conter par personne.

 

(..) Cette information, qui ne reflète pas forcément les idées de ses administrateurs,  devrait permettre aux lecteurs de se forger une opinion plus éclairée sur le monde - en équilibre - dans lequel nous vivons.


S'il plait, encore, aux serviteurs zélés du système, de l'ordre établi, de la presse dominante, de la pensée unique, des atlantistes et de tout ce qui compose l'Empire, de nous affubler des qualificatifs spécialement crées par ceux qui ont en charge d'organiser la désinformation, qu'ils ne se gênent point, nous saurons leur répondre. Peut-être même que nous les ignorerons pour ne pas leur donner plus d'importance qu'ils n'en ont réellement (...) sans oublier que « Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l'orage » (1) !


L'année 2013 sera ce que nous en ferons. Nous vous la souhaitons rebelle !


Bien cordialement,

La rédaction.

 

1 – Jean Jaurès


www.oulala.info

 

Tags : Conspirationniste, rebelle, atlantistes, solidarité, voisins, Système, Pensée unique, Médias dominants, rebellion

 


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Rappel : Tous les non-alignés sur la Pensée Unique mensongère, sont discrédités par les Atlantistes larbins au Pouvoir, dans les Médias, sur Wikipedia, etc, et traités de "conspirationnistes", de "racistes", d' "antisémites" et même de "négationnistes", pendant qu'on y est ! Quand on est larbin, on ne recule devant rien pour avoir les miettes du Système, son susucre, on fait même le beau et le con !

 


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Et moi,

  •                                                                      Le blog d' Eva, R-sistons à l'intolérable

 

je vous souhaite une année résistante et solidaire !

(eva-chantal)

 

L'avenir est aux voisins solidaires !

Alcudia (Espagne), la ville où Maire et Police résistent contre les expulsions

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http://donzere-solidaire.forumactif.com/

 

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Un cadeau non-aligné ! Parution complète,

avec vidéo contre-infos russes

(+ vidéo comment Poutine parle aux grands patrons !)

 

Un autre regard sur la politique (France, monde, 1.13) : Russe. A découvrir !

  (cliquer sur le lien)

 

 

Impertinent et pertinent ! Décapant !


J'ai particulièrement dégusté le Journal de ce jour.

Hollande en prend pour son grade,

la France américanisée aussi,

Tapie qui règle ses comptes,

la politique internationale,

les gazs chimiques employés par... l'ASL,

les bobards médiatiques, etc.

Un regard différent, à relayer !

 


http://mahamudras.blogspot.fr/2008/11/propos-de-lours-russe.html

 

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La Russie de Poutine: Incarnation du rêve gaulliste au 21ème siècle?

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La Russie: incarnation du rêve gaulliste au 21ème siècle?
..
http://www.alterinfo.net/La-Russie-incarnation-du-reve-gaulliste-au-21eme-siecle_a83924.html
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