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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 14:49
Le Venezuela avant et après Hugo Chávez

par François Asselineau

http://www.u-p-r.fr/actualite/monde/le-venezuela-avant-et-apres-hugo-chavez link

Publié le 9 mars 2013

hugo_chavez_mort_upr

Je ne suis allé qu’une seule fois dans ma vie au Venezuela.

C’était à l’occasion de l’inauguration d’une grande exposition de plusieurs centaines d’entreprises exportatrices françaises, baptisée « Francia 2000 », organisée par le Centre Français des Manifestations à l’Étranger, et qui se tenait à Caracas dans les tout premiers jours de mai 1993.

Travaillant à l’époque, et depuis quelques jours, au cabinet du ministre du commerce extérieur, celui-ci m’avait demandé d’accompagner Mme Lucette Michaux-Chevry, ministre chargée de l’action humanitaire et des droits de l’homme, que le Premier ministre français avait désignée pour aller inaugurer cette exposition. Car il est d’usage qu’un membre du gouvernement fasse le déplacement dans de tels cas, pour soutenir les efforts de nos entreprises à l’exportation.

Début mai 1993 : Une étrange audience avec un Président de la République aux abois

Parmi les visites protocolaires, le programme prévoyait que la représentante du gouvernement français serait reçue en audience par le Président de la République de l’époque, M. Carlos Andrés Pérez. J’avais accompagné la ministre et l’ambassadeur de France à cet entretien.

Cela valait le déplacement et je me le rappelle, vingt ans après, comme si c’était hier. Alors que nous fûmes reçus au Palais de Miraflores – la présidence de la République – pour une audience fixée à 15 heures, donc en milieu de journée, nous eûmes la surprise de découvrir un palais présidentiel quasiment en état de siège. Tous les volets de l’édifice étaient fermés et les tentures tirées.

Situé dans le centre ville de Caracas et entouré de jardins, le Palais de Miraflores est l'équivalent de notre Palais de l'Élysée.

Situé dans le centre ville de Caracas et entouré de jardins, le Palais de Miraflores est l’équivalent de notre Palais de l’Élysée.

Lorsque le Président de la République du Venezuela nous reçut dans son majestueux bureau, aux hautes boiseries couleur crème de style Louis XV, et à la moquette sable sur laquelle était planté un drapeau vénézuélien, l’atmosphère était la même : volets à persienne métalliques fermés et lourds rideaux de soie bleu pâle tirés. Le chef de l’État vivait claquemuré ainsi, sous un lustre en cristal à pampilles, à la lumière électrique toute la journée.

L’ambassadeur de France m’expliqua ensuite que cet étrange isolement résultait probablement des craintes que nourrissait le chef de l’État d’être assassiné par son propre peuple. Il est vrai qu’un tireur isolé aurait pu se cacher à quelques centaines de mètres, dans les jardins publics proches du bâtiment de la présidence de la République, et l’abattre par un fusil à longue portée en voyant son ombre passer à travers les fenêtres.

Ambiance…

Il faut dire qu’au moment où il nous reçut, le président Carlos Andrés Pérez avait de quoi être préoccupé.

Carlos Andrés Pérez avait été élu Président du Venezuela une première fois en 1974 pour un mandat de 5 ans qui courut du 12 mars 1974 au 12 mars 1979. On le voit ici, solidement encadré entre les deux présidents américains Gerald Ford à droite (Président des États-Unis du 9 août 1974 au 20 janvier 1977) et James Carter à gauche (Président des États-Unis du 20 janvier 1977 au 20 janvier 1981). La Guerre du Kippour ayant provoqué le premier choc pétrolier avec un quadruplement brutal des prix du pétrole, le Venezuela et ses fabuleuses réserves pétrolières devint un élément fondamental pour Washington dans sa géopolitique de l'Or noir.

Carlos Andrés Pérez avait été élu Président du Venezuela une première fois en 1974 pour un mandat de 5 ans qui courut du 12 mars 1974 au 12 mars 1979. On le voit ici, solidement encadré entre les deux présidents américains Gerald Ford à droite (Président des États-Unis du 9 août 1974 au 20 janvier 1977) et James Carter à gauche (Président des États-Unis du 20 janvier 1977 au 20 janvier 1981). La Guerre du Kippour ayant provoqué le premier choc pétrolier avec un quadruplement brutal des prix du pétrole, le Venezuela et ses fabuleuses réserves pétrolières devint un élément fondamental pour Washington dans sa géopolitique de l’Or noir.

Années 90 : les effets dévastateurs du FMI et du « consensus de Washington »

Alors qu’il avait été réélu chef de l’État en 1989 avec 52,9 % des suffrages en fustigeant le « consensus de Washington », le FMI et la Banque mondiale, Carlos Andrés Pérez avait opéré sans vergogne un virage à 180° sitôt sa réélection acquise.

Tel un François Hollande faisant campagne contre le TSCG et l’adoptant quelques semaines après son élection sans même faire semblant de s’y opposer, le président Carlos Andrés Pérez avait imposé un plan d’austérité ultra-libéral, directement inspiré du « consensus de Washington », après avoir présenté aux électeurs le programme exactement contraire.

Le Venezuela devint alors le théâtre des réformes présentées bien entendu comme « indispensables » par le FMI : hausses généralisées de prix, libéralisation et privatisation de l’économie, gel des salaires et réduction des dépenses publiques, devaient, paraît-il, assurer la félicité publique.

Carlos Andrés Pérez fut réélu Président du Venezuela - avec le plein soutien des États-Unis - une seconde fois en 1989 pour un mandat de 5 ans. Il n'allait pas le terminer et dut démissionner le 21 mai 1993, trois semaines après qu'il nous ait reçus dans son bureau barricadé de la présidence de la République. On le voit ici aux côtés de son mentor américain George H. Bush, père de "W.", Président des États-Unis du 20 janvier 1989 au 20 janvier 1993. C'est pendant ce second mandat qu'Hugo Chávez, alors âgé de 38 ans, déclencha une tentative de coup d'État contre Carlos Andrés Pérez, le 4 février 1992. La tentative échoua et Hugo Chávez alla méditer son échec en prison pendant 2 ans. Il fut libéré le 26 mars 1994 par le Président Rafael Caldera.

Carlos Andrés Pérez fut réélu Président du Venezuela – avec le plein soutien des États-Unis – une seconde fois en 1989 pour un mandat de 5 ans. Il n’allait pas le terminer et dut démissionner le 21 mai 1993, trois semaines après qu’il nous ait reçus dans son bureau barricadé de la présidence de la République. On le voit ici aux côtés de son mentor américain George H. Bush, père de “W.”, Président des États-Unis du 20 janvier 1989 au 20 janvier 1993.
C’est pendant ce second mandat qu’Hugo Chávez, alors âgé de 38 ans, déclencha une tentative de coup d’État contre Carlos Andrés Pérez, le 4 février 1992. La tentative échoua et Hugo Chávez alla méditer son échec en prison pendant 2 ans. Il fut libéré le 26 mars 1994 par le Président Rafael Caldera.

Il avait découlé de ces réformes ce qui s’en suit systématiquement, et qu’a minutieusement décrit l’Américain Joseph Stiglitz, Prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel en 2001 (dit “Prix Nobel d’économie”), dans son ouvrage Globalization and Its Discontents , paru en 2002 et traduit en français sous le titre accrocheur La Grande Désillusion. (Livre dont je recommande au passage vivement la lecture).

Comme Stiglitz le démontre dans cet ouvrage avec beaucoup de références historiques et d’exemples statistiques à l’appui, le FMI fait passer l’intérêt de son « principal actionnaire », les États-Unis, avant ceux des nations les moins favorisées qu’il a pourtant pour objectif théorique de servir. L’auteur démontre également, en prenant comme exemples la crise asiatique et la transition russe, que les politiques préconisées par le FMI aggravent presque toujours les problèmes dont il a à s’occuper, entraînant des conséquences sociales dévastatrices et un accroissement de la pauvreté.

C’est exactement ce qui se passa au Venezuela avec la politique ultra-libérale imposée par Carlos Andrés Pérez.

Selon les statistiques officielles de l’ONU que je suis allé rechercher dans le rapport spécifique de la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPAL) de l’ONU du 12 avril 2002, le taux de pauvreté des Vénézuéliens connut en effet un bond effarant de 1990 à 1999.

Pendant cette décennie – qui couvre les présidences de Carlos Andrés Pérez puis de ses fugaces successeurs Octavio Lepage, Ramón José Velásquez et Rafael Caldera, et qui s’achève par l’accession au pouvoir d’Hugo Chávez le 2 février 1999 -, le pourcentage de pauvres au Venezuela bondit de 40,0 % de l’ensemble de la population à… 49,4 %, et cela alors même que le pays est assis sur des réserves faramineuses d’hydrocarbures.

Le pourcentage de ménages pauvres passa quant à lui, toujours selon les mêmes statistiques onusiennes, de 34,2 % des ménages à 44,0 %.

Au même moment, le nombre “d’indigents” – c’est-à-dire de personnes vivant dans la rue ou dans des bidonvilles avec moins de 1 $ par jour de revenu – explosa : de 1990 à 1999, leur pourcentage passa de 14,6 % à 21,7 % de la population générale, ce qui – compte tenu de l’accroissement démographique entretemps – représente une hausse vertigineuse de quelque + 80 %.    [Source pour toutes les données précédentes : http://www.eclac.cl/publicaciones/xml/4/7924/Capitulo_I_2001.pdf, tableau page 12 ]

Ce sont des données fondamentales à garder à l’esprit. Lorsque Hugo Chávez accéda au pouvoir :

  • 1 Vénézuélien sur 2 vivait dans la pauvreté,
  • plus d’1 Vénézuélien sur 5 vivait dans l’extrême misère,
  • et une toute petite oligarchie vivait dans un luxe insolent, parce que, parfaite “collabo” de la puissance américaine, elle avait monnayé ce train de vie contre la cession de l‘essentiel  de la rente pétrolière vénézuélienne aux grandes compagnies américaines.

Le Venezuela des années 90 : un pays aux inégalités révoltantes 

Ces inégalités, qui ressortent des chiffres glacés des statistiques, se voyaient à l’œil nu. Elles ne pouvaient manquer de susciter un sentiment d’incrédulité et d’indignation pour le Français de passage que j’étais. Car, des rapides vues que j’avais pu glaner au cours de ce bref séjour à Caracas, il me reste en effet deux images très fortes.

D’un côté, sur des kilomètres et des kilomètres en venant de l’aéroport, des quartiers misérables de favelas s’alignaient au bord des autoroutes, tandis que les passants très pauvres et des SDF hantaient le centre ville.

De l’autre côté, j’avais assisté à un dîner avec la haute société vénézuélienne dans l’un des grands restaurants les plus chics de la capitale. On s’y serait cru dans un épisode de la série américaine Dallas : hommes en smoking à la chevelure gominée et au sourire carnassier ; femmes coiffées, maquillées et manucurées comme dans un studio d’Hollywood, se faufilant dans l’assistance avec de somptueuses robes de soirée, le cou orné de rivières de diamants ou d’émeraudes. Des vraies pierres, pas du strass.

Précision nécessaire pour bien comprendre la situation du Venezuela (comme celle de nombreux pays latino-américains, en particulier du monde andin), une différence essentielle me sauta aux yeux : cette haute bourgeoisie vénézuélienne – que notre voyage officiel pour soutenir les exportateurs français nous amenait à rencontrer – avait essentiellement le teint blanc et du sang espagnol ; elle vivait comme séparée du reste du pays, dans une enclave mentale où l’on envoie ses enfants étudier aux États-Unis et où l’on passe ses vacances en Europe. Le petit peuple en guenilles, dont j’avais croisé le regard muet dans les rues, avait quant à lui très majoritairement le teint foncé et mat ; et ses traits révélaient le sang indien ou afro-caribéen qui coulait dans ses veines.

Incontestablement, il n’est pas possible de comprendre la “Révolution bolivarienne” d’Hugo Chávez, et son immense succès auprès des couches les plus défavorisées du peuple vénézuélien, si l’on fait abstraction de ce contexte autant ethno-sociologique qu’économique.

 

Carlos Andrés Pérez était né dans une vaste hacienda, à la frontière vénézuélo-colombienne près de la ville de Rubio, dans une famille de la moyenne bourgeoisie. Son père, Antonio Pérez Lemus, était un pharmacien et un planteur de café d'origine colombienne, dont les grands-parents, venus d'Espagne et des îles Canaries, avaient émigré au Venezuela dans les dernières années du XIXe siècle. Sa mère, Julia Rodríguez, était la fille d'un propriétaire terrien de premier plan dans la ville de Rubio.

Carlos Andrés Pérez était né dans une vaste hacienda, à la frontière vénézuélo-colombienne près de la ville de Rubio, dans une famille de la moyenne bourgeoisie. Son père, Antonio Pérez Lemus, était un pharmacien et un planteur de café d’origine colombienne, dont les grands-parents, venus d’Espagne et des îles Canaries, avaient émigré au Venezuela dans les dernières années du XIXe siècle. Sa mère, Julia Rodríguez, était la fille d’un propriétaire terrien de premier plan dans la ville de Rubio.

La famille Chávez, d'origine principalement indienne-indigène, espagnole et afro-vénézuélienne, a des ancêtres dans le centre du Venezuela, dans la région des llanos. Hugo Chávez était l'arrière-petit-fils du rebelle Pedro Perez Delgado, plus connu sous le nom de « Maisanta », qui soutint une insurrection et qui, avant sa capture en 1922, mena à la mort à la fois un ex-président vénézuélien et un gouverneur d’État.

La famille Chávez, d’origine principalement indienne-indigène, espagnole et afro-vénézuélienne, a des ancêtres dans le centre du Venezuela, dans la région des llanos. Hugo Chávez était l’arrière-petit-fils du rebelle Pedro Perez Delgado, plus connu sous le nom de « Maisanta », qui soutint une insurrection et qui, avant sa capture en 1922, mena à la mort à la fois un ex-président vénézuélien et un gouverneur d’État.


La  chute infamante de Carlos Andrés Pérez

Si le Président de la République Carlos Andrés Pérez avait donné instruction de garder nuit et jour fermés tous les volets de la Présidence de la République par crainte d’un tireur en embuscade, ce n’était pas seulement à cause de la situation économique et sociale explosive qu’il avait créée de ses propres mains, et qui fait toujours le lit de toutes les révolutions (une situation qui, soit dit en passant, se propage à l’identique actuellement à toute la zone euro).

Non. Il y avait une autre raison, encore plus sordide : sa corruption notoire était en train de faire vaciller les institutions du pays.

En mars 1993 en effet – c’est-à dire un mois et demi avant notre venue à Caracas -, le procureur et inspecteur général des Comptes de la République, M. Ramon Escobar Salom, avait osé porter contre Carlos Andrés Pérez des accusations de malversations, pour un montant de 250 millions de bolivars. Cette somme tirée sur le budget de l’État, qui équivalait à quelque 17 millions de dollars, devait abonder des fonds secrets au ministère de l’Intérieur. Mais elle s’était mystérieusement perdue en route, en passant justement par le secrétariat de la présidence de la République…

Au moment précis où Carlos Andrés Pérez accordait une audience à la ministre française que j’accompagnais, il savait donc que ses jours à la tête de l’État étaient extrêmement compromis et suspendus à la décision de la Cour suprême de Justice, attendue par toute la presse dans les semaines suivantes.

Il y avait donc, dans cette fermeture des volets et cette coupure palpable du monde extérieur, un réflexe de protection primaire et superstitieux, presque puéril. Pendant qu’il expliquait d’une voix machinale à Mme Michaux-Chevry tout l’intérêt qu’il portait au développement des exportations françaises vers le Venezuela, et qu’il balayait d’un revers de main ironique la situation intérieure de son propre pays, j’observais le caractère pathétique de cet escroc. Cela se voyait dans son regard fuyant et ses gestes légèrement fébriles, cela se sentait au timbre de sa voix : cet homme était intérieurement saisi d’effroi, il se savait irrésistiblement entraîné vers l’abîme.

De fait, le 20 mai suivant, soit moins de 3 semaines après cette audience, la Cour suprême de Justice du Venezuela rendit son arrêt : elle jugea que les éléments à charge étaient suffisamment graves et concordants pour qu’il y ait matière à procès. Dès le lendemain, 21 mai 1993, le Sénat suspendit Carlos Andrés Pérez de ses fonctions de Président de la République au motif, infamant s’il en est, de malversations et d’appropriation illégale.

On apprit ensuite que cette somme aurait, en partie, servi à financer des campagnes politiques dans des pays latino-américains voisins, et notamment la campagne électorale de Violeta Chamorro, élue présidente du Nicaragua en 1990 contre Daniel Ortega et les révolutionnaires sandinistes. Bien entendu, la main de la CIA ne devait certainement pas être très éloignée de tout ce micmac.

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Le 31 août 1993, le Congrès national destitua Carlos Andrés Pérez, qui fut enfermé dans la prison El Junquito puis qui fut assigné à résidence dans sa propriété personnelle, du fait de son âge, dans l’attente du jugement. Le 30 mai 1996, la Cour suprême de Justice le condamna, pour malversation aggravée, à 2 ans et 4 mois… d’arrestation à domicile.

En 1999, remis en liberté, ce diable d’homme osa créer un nouveau parti politique. Probablement était-ce dans le but d’obtenir un siège de sénateur et d’être ainsi protégé, par l’immunité parlementaire y afférente, des nouvelles accusations de corruption qui étaient apparues entre-temps contre lui : la presse avait en effet révélé qu’il possédait des comptes secrets aux États-Unis. Le 20 décembre 2001, un tribunal de première instance de Caracas ordonna qu’il soit de nouveau assigné à résidence dans sa propriété personnelle pour le juger sur ce nouveau scandale.

Mais l’oiseau s’était envolé en République Dominicaine. Le 3 avril 2001, Hugo Chávez, nouveau Président du Venezuela, demanda à la République Dominicaine l’extradition de l’ex-Président. Cependant, cette extradition ne fut jamais exécutée car Carlos Andrés Pérez s’était enfui pour résider en Floride, dans la ville de Miami (États-Unis).

Naturellement, le gouvernement de Washington n’accorda jamais l’extradition de son agent Carlos Andrés Pérez et celui-ci put vivre une fin de vie luxueuse en continuant, jusqu’à sa mort survenu en 2010, à offrir un appui aux groupes opposés au président Hugo Chávez.

Carlos Andrés Pérez réfugié dans sa somptueuse villa de Miami (Floride) au début des années 2000. C'est là qu'il mourut en 2010 - aux États-Unis donc - entouré de sa famille comme un chef de la mafia, mais sous l’opprobre de tout son peuple. Mis à part les quelques milliers de Vénézuéliens, bien sûr, qu'il avait arrosés de largesses. L'ancien Président vénézuélien vécut ainsi les dix dernières années de sa vie, dans le luxe misérable procuré par ses « comptes secrets », alimentés par les détournements de fonds en tout genre auxquels il s’était livré pendant qu'il était chef d’État. Alimentés, sans doute aussi, par les services américains appropriés. À l'annonce de son décès, les grands médias occidentaux ne lui consacrèrent que quelques lignes fort discrètes, et pas le torrent de boue qu'ils viennent de jeter sur le corps encore chaud d'Hugo Chávez...

Carlos Andrés Pérez réfugié dans sa somptueuse villa de Miami (Floride) au début des années 2000. C’est là qu’il mourut en 2010 – aux États-Unis donc – entouré de sa famille comme un chef de la mafia, mais sous l’opprobre de tout son peuple. Mis à part les quelques milliers de Vénézuéliens, bien sûr, qu’il avait arrosés de largesses.
L’ancien Président vénézuélien vécut ainsi les dix dernières années de sa vie, dans le luxe misérable procuré par ses « comptes secrets », alimentés par les détournements de fonds en tout genre auxquels il s’était livré pendant qu’il était chef d’État. Alimentés, sans doute aussi, par les services américains appropriés.
À l’annonce de son décès, les grands médias occidentaux ne lui consacrèrent que quelques lignes fort discrètes, et pas le torrent de boue qu’ils viennent de jeter sur le corps encore chaud d’Hugo Chávez…


2013 : les effets de la présidence d’Hugo Chavez

Depuis ce bref séjour de 1993, ni ma vie professionnelle ni ma vie personnelle ne m’ont donné l’occasion de retourner au Venezuela. Je n’ai donc pas eu l’occasion, ni de rencontrer Hugo Chávez, ni de me rendre compte de mes propres yeux de l’évolution du pays depuis 20 ans, et en particulier depuis qu’il a accédé à la tête de l’État le 2 février 1999.

Première photo officielle du Président Hugo Chávez

Première photo officielle du Président Hugo Chávez

Si je veux me faire un jugement lucide et objectif de cet homme, à l’évidence hors du commun, qui a présidé aux destinées du Venezuela pendant 14 ans, de 1999 à 2013, j’en suis donc rendu à me fier aux statistiques de l’ONU.

En particulier à celles de la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPAL) de l’ONU, tirées du très officiel “Panorama social de América Latina 2011″  publié par la CEPAL en 2012 : http://www.eclac.cl/cgi-bin/getProd.asp?xml=/publicaciones/xml/1/45171/P45171.xml&xsl=/dds/tpl/p9f.xsl&base=/dds/tpl/top-bottom.xsl

Ces statistiques, dignes de foi, dressent de façon laconique le bilan d’une décennie de gestion “chaviste” :

  • le taux de “pauvreté extrême” (“indigencia” en espagnol, correspondant à moins de 1 $ de revenu par jour) est passé, sur la même période, de 22,2 % à 10,7 %. Il s’agit de ces Vénézuéliens qui vivaient dans des favelas ou dans la rue et dont le nombre m’avait tant frappé en 1993.
  • le Venezuela a diminué de 58% le taux de malnutrition infantile, qui est passée de 7,7% en 1990 à 3,2% en 2009.

 

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Ce tableau, tiré du “Panorama social de América Latina 2011″  publié par la CEPAL en 2012, fait ressortir de façon très intéressante les politiques de justice sociale des différents États d’Amérique du sud au cours des 3 périodes (de durée variable) 1990- 2002, puis 2002-2008, puis 2008-2010.   

À chaque période correspond une barre de couleur différente, de la valeur de l’augmentation ou de la diminution du coefficient de Gini, c’est-à-dire de la hausse ou de la baisse des inégalités de revenus dans la population. 

Comme on le voit de façon spectaculaire, tous les régimes alignés politiquement sur Washington et économiquement sur le FMI ont laissé croître vivement les inégalités : ce fut le cas, dans les années 90, des gouvernements d’Argentine, de Bolivie, du Brésil, du Chili, de Colombie, du Costa Rica, de l’Équateur, du Salvador, du Mexique, du Paraguay… et du Venezuela de Carlos Andres Perez.    

Le même tableau fait en revanche ressortir de façon spectaculaire les politiques de réduction des inégalités entreprises, à partir des années 2000, par les régimes plus ou moins en rupture avec le tuteur états-unien :

  • Argentine, avec le Président Nestor Kirchner puis la présidence actuelle de sa veuve Cristina
  • Bolivie d’Evo Morales, ami de Hugo Chávez
  • Brésil de la Présidente Dilma Rousseff, amie de Hugo Chávez
  • Équateur du Président Rafael Correa, très lié à Hugo Chávez
  • Salvador du Président Mauricio Funes, du Front Farabundo Martí de libération nationale (FMLN)
  • Nicaragua du Président sandiniste Daniel Ortega
  • Pérou du Président Ollanta Humala
  • Uruguay du Président José Alberto Mujica
  • Venezuela du Président Hugo Chávez

Seuls deux États font exception à cette règle cynique, et seulement depuis 2008 :

  • le Mexique du Président Felipe Calderon sur la dernière période de 2008 et 2010. Rappelons que cet homme, proche des Américains comme tous ses prédécesseurs, était néanmoins de formation chrétienne-démocrate et non membre du Parti Révolutionnaire Institutionnel (PRI) – cas exceptionnel pour le chef de l’État mexicain. Il était co-fondateur du Parti action nationale (PAN), d’inspiration chrétienne-sociale et membre de l’Internationale démocrate-chrétienne.   
  • et le Panama du Président Ricardo Martinelli sur la même période. Mais c’est sans doute parce que cet homme d’affaire, soutenu par Washington, a senti le vent du boulet : son opposante Balbina Herrera, proche de Hugo Chávez, avait été longtemps donnée gagnante dans les sondages.

Il me semble utile de préciser que le coefficient de Gini pour la France est passé de 0,279 en 1996 à 0,299 en 2010. [ source INSEE septembre 2012 : http://www.insee.fr/fr/ffc/ipweb/ip1412/ip1412.pdf ]. Et j’ajoute que l’on peut, à défaut de statistiques plus récentes, anticiper sans grand risque de se tromper que le coefficient de Gini a dû fortement grimper en 2011 et 2012 : il doit certainement être désormais aux alentours de 0,31 ou 0,32.

La France reste donc sensiblement moins inégalitaire que le Venezuela post-Chávez.  

Mais les inégalités progressent rapidement chez nous alors qu’elles ont beaucoup régressé au Venezuela sous Hugo Chávez.

 

Les grands médias occidentaux et Hugo Chávez

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la mort d’Hugo Chávez n’aura pas incité les grands médias occidentaux – et notamment français – à faire preuve de bienveillance, ni même d’indulgence, vis-à-vis du défunt.

Bien au contraire, les jours qui ont suivi l’annonce de sa mort ont été marqués par un dénigrement, voire des critiques acerbes, des médias contre cet homme, régulièrement présenté comme un “dictateur” alors qu’il s’était fait élire à chaque fois par une large majorité de Vénézuéliens.

Pour n’en citer que deux exemples parmi bien d’autres :  

L’adjectif « dévasté » faisant d’habitude penser aux effets d’un cyclone, d’un tremblement de terre ou d’un tsunami, j’ai regardé de plus près cet article pour saisir les arguments avancés par le journaliste pour en justifier l’emploi. Pour faire court, Hugo Chávez aurait « laissé une économie dévastée » parce que la dette publique du pays est passée de 28 à 130 milliards de dollars en 14 ans, que le déficit public a dépassé 7 % du PIB l’an dernier, et que les industries vénézuéliennes fermeraient les unes après les autres.

J’avoue que ces arguments m’ont fait rire :  

  • Si Hugo Chávez a « dévasté » l’économie parce qu’il a fait grimper la dette publique de 102 milliards de dollars en 14 ans, quel verbe le quotidien Les Échos réserve-t-il alors à Nicolas Sarkozy qui a, quant à lui, fait exploser la dette publique française de quelque 700 à 800 milliards de dollars en 5 ans (5 à 600 milliards d’euros) ? Et qu’il a porté le déficit public jusqu’à 8,5 % ? 
  • Si Hugo Chávez a « dévasté » l’économie parce que le secteur industriel vénézuélien serait sinistré, que dit alors le quotidien Les Échos du démantèlement général de nos protections douanières et de la liberté totale des mouvements de capitaux qui nous ont été imposés par les traités européens et qui ont conduit, depuis 12 ans, à la disparition d’au moins 1/3 des heures travaillées dans l’industrie française ? Que dit le même quotidien du taux de change externe de l’euro qui, joint aux phénomènes précédents, explique que la France perd actuellement 800 emplois industriels et une usine en moyenne par jour ouvrable ?

Cependant, ce journal – propriété du milliardaire français Bernard Arnault – étant un journal réputé sérieux, il n’ose quand même pas travestir totalement la réalité. Le journaliste reconnaît, du bout des lèvres, le succès spectaculaire remporté par Chávez en matière de lutte contre les inégalités. Cependant, pour discréditer ce phénomène historique, l’article venimeux porte le titre « Chávez a réduit les inégalités au prix d’un échec économique. »

Mais, comme l’a justement fait remarquer l’un des lecteurs critiques de cet article, si « Chávez a réduit les inégalités au prix d’un échec économique », que dire alors de la totalité des dirigeants européistes qui ont, quant à eux, augmenté les inégalités, et cela au prix d’un échec économique bien pire encore… ?

(cf. l’évolution inquiétante, mentionnée supra, du coefficient de Gini en France)

En bref, les articles de la presse française ont décidé, en guise de nécrologie, de traîner dans la boue un homme qui s’est dressé contre la mainmise politique et le racket économique des États-Unis sur son pays, et qui a sorti de la misère la plus affreuse des millions de ses compatriotes.

En se comportant de la sorte, la grande presse française se déshonore encore un peu plus et témoigne, surtout, de qui sont les puissances qui la musèlent.

 

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À la différence de Carlos Andrés Pérez, le président Hugo Chávez est mort en fonctions et dans sa patrie. Derrière ses airs bravaches, il a souffert le martyre.

chavez_funeralchavez_funeral_uprchavez_enterrement_uprLe transfert de sa dépouille, puis son enterrement, les 7 et 8 mars 2013, ont drainé des foules immenses.
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chavez_pleurschavez_pleurs_uprchavez_tristesse_uprviva_chavez_uprchavez_cercueil_uprchavez_cercueilchavez_hommage_uprchavez_commandante_upr
L’ampleur exceptionnelle du soutien populaire au président défunt et l’affliction réelle d’une très grande majorité des Vénézuéliens semblent avoir pris de court les responsables politiques et les grands médias du monde occidental. Car dans ce monde occidental, on ne sait plus, au fond, ce qu’est un dirigeant qui œuvre sincèrement pour le bien de son peuple, et non sous l’injonction de tel ou tel lobby bancaire ou industriel ! Il faut remonter à l’assassinat de John Kennedy le 22 novembre 1963, ou à la mort de Charles de Gaulle le 9 novembre 1970, pour retrouver des émotions populaires d’une telle envergure et d’une telle intensité.

La France une nouvelle fois en-dessous de tout

Pour ce qui concerne plus directement la France, la mort d’Hugo Chávez aura confirmé, s’il en était besoin, à quel point les actuels dirigeants français sont indignes et lâches.

Que l’on ait aimé, ou pas aimé, Hugo Chávez, tout dirigeant français digne de ce nom aurait dû saisir l’importance historique de cet événement planétaire. Il aurait dû comprendre qu’il était de notre plus haut intérêt national de se rendre sur place, à Caracas, pour participer aux obsèques de Chávez et témoigner ainsi de la solidarité du peuple français avec le peuple vénézuélien et, au-delà, avec l’ensemble des peuples d’Amérique latine, tous plus ou moins bouleversés par cette mort.

C’est ce qu’avait si bien compris Charles de Gaulle, à la fois lorsqu’il s’était rendu aux funérailles de Kennedy en 1963, nonobstant les griefs avec le gouvernement de Washington, pour montrer que le peuple français compatissait à la douleur du grand peuple américain. C’est aussi, dans des circonstances différentes, ce qu’avait fait le fondateur de la Ve République, en effectuant sa célèbre tournée latino-américaine, au printemps et à l’automne 1964.

Ainsi donc, et comme je le faisais remarquer déjà, voici quelques jours, pour le Festival du cinéma panafricain de Ouagadougou, le Président de la République française, ou à défaut le Premier ministre, auraient dû impérativement faire le voyage de Caracas.

Ni l’un ni l’autre n’ont fait le déplacement. Ni même, comble de l’offense vis-à-vis des nouvelles autorités vénézuéliennes, le ministre des affaires étrangères. M. Laurent Fabius a fait savoir qu’il avait des “contraintes d’agenda” qui l’empêchaient d’être présent dans la capitale du Venezuela ce vendredi 8 mars.

Moyennant quoi, n’osant quand même pas laisser notre ambassadeur représenter la France tout seul sans autorité politique à ses côtés, le gouvernement a jugé bon de se faire représenter, à un niveau minimal, en choisissant Victorin Lurel, ministre “des Outre-mer”.

Ainsi donc, il faut que tout change pour que tout reste pareil :

  • en 1993, déjà, Mme Michaux-Chevry, ministre RPR  d’origine guadeloupéenne, dont le portefeuille n’avait aucun rapport avec le Venezuela, et sans aucun poids politique, avait été choisie pour aller inaugurer l’exposition Francia 2000 de Caracas et rencontrer le Président Carlos Andrés Pérez.
  • vingt ans après, M. Victorin Lurel, ministre PS, lui aussi d’origine guadeloupéenne, dont le portefeuille n’a lui aussi aucun rapport avec le Venezuela, et qui n’a lui aussi aucun poids politique, a été choisi pour assister aux funérailles du Président Hugo Chávez.

Décidément, l’UMP et le PS se comportent donc exactement de la même et détestable façon, à la fois vis-à-vis de nos compatriotes guadeloupéens – dont la participation au gouvernement consiste surtout à les charger de missions dont aucun autre ministre ne veut, dès lors qu’elles se situent dans la zone Caraïbes ; et à la fois vis-à-vis des plus hautes autorités vénézuéliennes, qui ne peuvent que prendre en très mauvaise part l’indifférence teintée de dédain avec laquelle le gouvernement français les considère.

Ce mauvais procédé n’était au fond pas très grave de conséquences en 1993, dans la mesure où l’événement (une grande exposition commerciale) n’était guère politique et dans la mesure où le chef de l’État était un homme corrompu, honni d’une grande majorité de la population, et qui n’avait plus que quelques jours à rester en fonctions.

En 2013, en revanche, dans la mesure où l’événement revêt une immense portée politique et symbolique, et suscite l’émotion chauffée à blanc de tout un peuple, c’est une nouvelle et véritable faute diplomatique lourde que la France vient de commettre.

 

Complètement à côté de la plaque : telle a été l'attitude minable, et non dénuée de venin, de François Hollande face à la mort d'Hugo Chávez. C'est, une nouvelle fois, une véritable faute lourde diplomatique et une trahison des intérêts supérieurs de la France et du peuple français.

Complètement à côté de la plaque : telle a été l’attitude minable, et non dénuée de venin, de François Hollande face à la mort d’Hugo Chávez. C’est, une nouvelle fois, une véritable faute lourde diplomatique et une trahison des intérêts supérieurs de la France et du peuple français.

Sentant quand même qu’il fallait faire et dire quelque chose, notre chef de l’État s’est fendu d’un communiqué, le 6 mars, d’une platitude non dénuée de perfidie et de réserve :  « Le président vénézuélien aura profondément marqué l’histoire de son pays », a affirmé M. Hollande, avant de poursuivre fielleusement : « Le président défunt exprimait, au-delà de son tempérament et de ses orientations que tous ne partageaient pas, une volonté indéniable de lutter pour la justice et le développement. Je suis convaincu que le Venezuela saura surmonter cette épreuve dans la démocratie et l’apaisement. »

Une chose est en tout cas certaine. C’est que, lorsque viendra le jour où il sera à son tour enterré, il ne se trouvera certainement pas grand-monde pour affirmer que François Hollande, empreint jusqu’à la moelle de l’esprit de soumission et médiocre exécuteur des basses œuvres euro-atlantistes, « aura profondément marqué l’histoire de son pays ». Ou alors ce sera pour manier l’ironie cinglante.

Hugo Chávez se sentait libre et en droit de parler à tous les dirigeants du monde, y compris et surtout à ceux diabolisés par Washington et l'OTAN. Il le faisait d'ailleurs le plus souvent avec bonhommie, et parfois avec des débordements de truculence. C'est certainement cette insoumission à l'ordre atlantiste qui lui valut les foudres des grands médias occidentaux, et qui lui valent encore une opprobre post mortem. De gauche à droite et de haut en bas : avec Vladimir Poutine (Fédération de Russie), Hu Jintao (République Populaire de Chine), Mahmoud Ahmadinejad (République Islamique d'Iran), Barack Obama (États-Unis d'Amérique), Lula da Silva (Brésil) et Mouammar Kadhafi (Jamahiriya arabe libyenne)

Hugo Chávez se sentait libre et en droit de parler à tous les dirigeants du monde, y compris et surtout à ceux diabolisés par Washington et l’OTAN. Il le faisait d’ailleurs le plus souvent avec bonhommie, et parfois avec des débordements de truculence.
C’est certainement cette insoumission à l’ordre atlantiste qui lui valut les foudres des grands médias occidentaux, et qui lui valent encore une opprobre post mortem.
De gauche à droite et de haut en bas : avec Vladimir Poutine (Fédération de Russie), Hu Jintao (République Populaire de Chine), Mahmoud Ahmadinejad (République Islamique d’Iran), Barack Obama (États-Unis d’Amérique), Lula da Silva (Brésil) et Mouammar Kadhafi (Jamahiriya arabe libyenne)

 chavez_chomsky20 septembre 2006. Devant la 61e session de l’Assemblée Générale de l’Organisation des Nations Unies, Hugo Chávez brandit à la tribune l’ouvrage du philosophe américain Noam Chomsky intitulé en français Hégémonie ou Survie: Quête de l’Amérique pour la domination mondiale.  Dans son discours, le président vénézuélien qui se présenta comme le défenseur des pauvres du continent américain, n’hésita pas à appeler le président George W. Bush « le diable ». C’est sans doute ce que Le Figaro appelle de la “provocation”.

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6 mars 2013 : Trois présidents sud-américains se précipitent à Caracas pour rendre un dernier hommage à Hugo Chavez, avant même son enterrement. De gauche à droite :

  • Mme Cristina Fernández de Kirchner Présidente de la République Argentine,
  • M. José Alberto Mujica, Président de la République d’Uruguay  (surnommé “Pepe Mujica” et connu pour être le chef d’État le plus pauvre du monde puisqu’il reverse 90 % de son salaire de 9000 euros à des ONG),
  • M. Evo Morales, Président de la République de Bolivie.
  • Entre la présidente argentine et le président uruguayen, on aperçoit Nicolás Maduro à l’arrière-plan, vêtu d’une veste aux couleurs du drapeau vénézuélien. Vice-président de la République, le plus proche collaborateur du défunt, il a prêté serment le 8 mars comme président par intérim, à la suite de la mort d’Hugo Chávez, dans l’attente de la prochaine élection présidentielle à laquelle il sera le candidat du Mouvement Bolivarien.

CONCLUSION : UN HOMME D’ÉTAT RESPECTABLE, DANS UN MONDE OÙ TANT DE CHEFS D’ÉTAT NE LE SONT PAS

Sans doute Hugo Chávez avait-il des défauts. Qui n’en n’a pas ?

Sans doute l’ensemble de son bilan n’est-il pas sans reproche. Quel bilan est sans zone d’ombre ?

Sans doute a-t-il parlé, parfois, un peu trop vite. Sans doute a-t-il porté des accusations un peu trop hasardeuses. Mais qui n’a jamais commis d’impair ?

Sans doute le personnage avait-il un caractère comédien, voire cabotin. Il est vrai que ses apparitions hebdomadaires dans un programme télévisé appelé « Alo presidente » étaient singulières vues de Paris, Londres ou Berlin puisqu’il lui arrivait d’y chanter, d’y réciter des poèmes, d’y nationaliser des entreprises en direct, d’y licencier, toujours en direct, des hauts fonctionnaires ou d’y annoncer la nomination de ministres clés. C’est ce qu’il fit en 2004, en révélant le nom des nouveaux ministres des Relations extérieures et de l’Information. En lui reprochant cela, n’oublie-t-on pas un peu vite qu’il s’agissait d’un Latino-Américain, avec la culture théâtrale qui s’attache souvent à la tradition locale ?

Mais que pèsent ces travers face au reste ?

  • Hugo Chávez a fait incontestablement le bien pour la grande majorité de la population vénézuélienne, en sortant des millions de ses compatriotes de la misère sans nom où l’avaient plongé les manœuvres de Washington et les injonctions du FMI.
  • Hugo Chávez fut un patriote au sens le plus élevé du terme, aimant les peuples étrangers mais pénétré de cette volonté intransigeante de souveraineté et d’indépendance nationales, dans la droite ligne des idéaux de Simon Bolivar, eux-mêmes directement hérités des idéaux de la Révolution française.
  • Hugo Chávez fut d’un très grand courage puisque, pendant toute la période passée à la tête de l’État vénézuélien, c’est cette même volonté qui l’amena à s’opposer constamment à la volonté prédatrice américaine.
  • Hugo Chávez fut d’un grand désintéressement personnel et fut, quoi qu’on en dise, un démocrate, puisqu’il avait même instauré le référendum révocatoire à mi-mandat.

Homme de bien, patriote intransigeant, courageux, désintéressé et démocrate. C’est pour tout cela que l’on peut, malgré l’anachronisme et des différences éminentes, le comparer en effet à un “De Gaulle latino-américain”. C’est une comparaison qui, probablement, aurait plu à l’un comme à l’autre de ces deux hommes hors du commun.

François ASSELINEAU

 

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À PART L’UPR….

  • À part l’UPR, connaissez-vous un seul autre mouvement politique français qui explique, toutes preuves à l’appui, que la prétendue “construction européenne” est une entreprise de domestication américaine du continent européen, et que “l’Union européenne” n’est que la face civile d’une même médaille dont la face militaire s’appelle l’OTAN ?
  • À part l’UPR, connaissez-vous un seul autre mouvement politique français qui explique que, loin d’être une oeuvre de paix , la prétendue “construction européenne” est une machine de guerre euro-atlantiste s’inscrivant dans les projets agressifs de Washington et de ses théories du Choc des Civilisations ?
  • À part l’UPR, connaissez-vous un seul autre mouvement politique français qui explique que, loin d’être une ouverture sur le monde, la prétendue “construction européenne” obéit à un réflexe racialiste qui affirme qu’il devrait y avoir une solidarité “européenne” qui primerait sur tous les liens établis par l’histoire entre les différents peuples du monde ? 
  • À part l’UPR, connaissez-vous un seul autre mouvement politique français qui explique que nous devons nous rassembler, au-delà du clivage droite-gauche, pour faire sortir la France de l’Union européenne et de l’euro, en application de l’article 50 du traité sur l’Union européenne (T.U.E) et pour faire sortir la France de l’OTAN ? 

Vous n’en connaissez aucun autre ? C’est normal car il n’y en a en effet aucun autre.

L’UPR est unique en son genre, et heureusement. Vous y avez, vous aussi, votre place.  

VOUS AUSSI, REJOIGNEZ LA VRAIE RÉSISTANCE EN FRANCE À L’EMPIRE EURO-ATLANTISTE

Nous vous suggérons également

 

L’ADN magnétique, une arme que vous ignorez


adn-200po.gif Vous ne connaissez pas cette arme, mais nos sources haut placées ne l’ignorent pas. Comme pour nos gènes, il existe un ADN magnétique dans chaque être humain, eh oui, nous avons tous une identité magnétique propre !

Là commence les problèmes, les gouvernements européens et les USA savent comment l’utiliser à des fins avantageuses.

Ils captent votre ADN magnétique en passant devant vous, aussi simplement que cela, sans que vous le sachiez, l’emprunte magnétique récupérée,  ils peuvent vous contrôler de n’importe où sur la planète, vous suivre à la trace, vous donner le cancer, ou vous tuer rien qu’en stimulant celui-ci.

Ils peuvent mettre aussi en relation les gens dans le but de créer des virus capables de toucher le plus de monde possible, et ce n’est là qu’un exemple parmi tant d’autres possibilités qu’offre ce bijou personnel.

WikiStrike voulait que vous le sachiez, vous n’êtes plus libres depuis au moins une décennie, vous comprenez pourquoi il est temps de passer aux choses sérieuses…

 

Joseph Kirchner pour WikiStrike

 

 

Voir aussi :

Chefs d’Etat latino-américains atteints de cancer: Hasard ou tentatives d’assassinats politiques ?

 

Les dissidents sont discrédités. En Occident, ils sont traités de conspirationnistes, de racistes, de fascistes, de dictateurs, de populistes 

 

POPULISME :

 

www.wikistrike.com/article-debat-qu-est-ce-que-le-populisme-11620...
Il y a 1 jour – Débat: Qu'est-ce que le "populisme"?Vous trouverez ci-dessous trois visions dupopulisme. Entrez dans le débat..."Populisme", ce ..

 


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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 12:59

 

 

L'ignorance c'est la force. G. ORWELL

 

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 11:45

 

medias-desinformation.jpg

 

 

Vous voulez comprendre l'actualité ? Savoir ce qui se passe réellement ? Découvrir l'envers du décor ? Faites comme moi, délectez-vous en écoutant les infos qui nous viennent de Russie, celles-ci sont d'ailleurs les plus remarquables, et toujours sans publicité ! Je viens de poster ce commentaire :

 

MERCI, vous vous êtes surpassés ! Je relaie sur TOUS mes blogs, peu à peu. Tout y est : Médias de désinformation et de propagande, guerre mondiale en cours (commencée d'ailleurs, comme je le dis toujours, en Yougoslavie), fausses démocraties, programmes de déstabilisation des Etats non-alignés, fondement réel des politiques etc etc. Ca fait du bien de vous écouter ! On ne vous dira jamais assez merci, Chantal Dupille

 

NB Pas moyen de poster la vidéo, TOUT est fait pas l'Occident pour cacher la vérité; donc je vous joins le lien, il suffit de cliquer sur Journal hebdomadaire.... Attention, le sommaire ne donne qu'une petite idée du formidable programme de cet envoi. C D

 

 

  32:04

25/02/2013 |

 

Bienvenue pour cette nouvelle édition du journal télévisé de La Voix de la Russie. Ce rendez-vous hebdomadaire en français vous présente les actualités russes, françaises et internationales sous l’angle de la réinformation. Contrairement à une vision tronquée et manichéenne de l’information délivrée par le mainstream médiatique français, nous nous efforcerons de vous faire percevoir que la vérité n’est jamais toute entière du même côté…

Au sommaire de cette édition du 25 février 2013 :

  • La hollandie se plait à diviser les Français : est-ce par idéologie ou pour plaire à Goldman Sachs     
  • Les médias français discrédités, et ce sont les Français qui le disent
  • La présidence russe du G20 permettra-t-elle de mettre fin à la guerre des monnaies ?
  • Les Etats-Unis demande à l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord d'aller jouer dans le Pacifique
  • Second colloque franco-russe : Art, Histoire et spiritualité au centre Saint-Paul à Paris
 
En bref et en détail :
  • La démographie russe se porte bien tout en restant russe
  • La Russie célèbre le "Jour du défenseur de la Patrie"
  • Hausse des tarifs de l'électricité à cause de l'Union européenne : pendant que les Bulgares se révoltent les Français payent
  • Fusion de la police et de la gendarmerie, grâce à Valls, c'est une marche funèbre.

 

   

Journal hebdomadaire de La Voix de la Russie 25 février 2013 == Durée : 32min 4sec
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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 05:23

Copyright Bourgeron, Ricard et Dupuis

http://blog.fnac.ch/page/2/?m=201108&cat

 

Qui sont les vrais révisionnistes ?

Par Chantal Dupille

 

 

 

Révisionnisme ! On fait la chasse aux révisionnistes dans notre pays occupé par les "Usraéliens" (Washington et Tel-Aviv ont colonisé la France pour la soumettre via les Sarkozy-Copé-Jacob-Hollande-Fabius...), cas exceptionnel ils sont même criminalisés chez nous, alors que nous devrions laisser les historiens remplir leur mission de recherche de la vérité en toute neutralité. Mais sait-on qui sont les vrais révisionnistes ? Pas ceux que l'on pointe du doigt outrageusement. Mais ceux qui quotidiennement travaillent à pétrir notre cerveau pour le conditionner, pulvériser notre intelligence, notrevesprit critique, notre discernement.

 

Et chaque jour, via le cinéma hollywoodien, les médias collabos, les livres d'Histoire, et même l'Enseignement à l'école ou en fac, nous ingurgitons, ou plutôt nous subissons, à notre insu, une immensité de connaissances fallacieuses. Car tout est revisité pour nous manipuler. Ainsi, afin de nous préparer, contre notre gré et contre nos traditions, à accepter la dictature du Nouvel Ordre Mondial anglo-saxon, même nos manuels d'Histoire sont pris en mains par de faux historiens et de vrais manipulateurs : On abandonne ainsi la relation chronologique des événements mettant en lumière la grandeur de notre passé et sa spécificité (en particulier révolutionnaire),  ainsi que les personnages ayant fait rayonner notre pays, cela afin de braquer les projecteurs sur tout ce qui va dans le sens de la mise en valeur de l'Europe "de la paix", de la "grande démocratie" américaine, des Juifs en tant que victimes dont on doit toujours être  solidaires, des "affreux" communistes, et j'en passe...

 

Ainsi, le révisionnisme est total, tout est revisité, au point même que la Nakba soit effacée d'un manuel scolaire français (http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2011-07-07-Nakba). Ce scandale porte la marque d'un communautarisme scandaleux.


 

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De la même façon, historiens comme médias, fallacieusement, célèbrent l'aide américaine pour triompher d'Hitler. En NIANT la réalité, ce qui est du révisionnisme pur, du négationnisme intolérable : Ce sont les Russes, au prix de plus de 20.000.000 de morts, qui ont triomphé du nazisme hitlérien, et pas les Américains avec leurs 350.000 morts et qui sont arrivés comme les "Carabiniers d'Offenbach", à la fin du conflit, pour en récolter les lauriers et présider à la mise en place de l'Europe voulue par eux, à leur botte et pour servir leurs intérêts. Et pourquoi ne pas aller plus loin, en disant même que cette guerre monstrueuse a été conçue par des cerveaux essentiellement américains (comme les Bush, par ex, pour asseoir leur fortune, la prospérité des USA sur les décombres d'une Europe ruinée), voire souvent de grandes familles juives prêtes à sacrifier les leurs afin ensuite, au Proche et au Moyen-Orient, d'avoir une rampe de lancement pour les guerres de domination et de prédation ? Qui dit aux élèves que près des camps de concentration, par exemple, se dressaient des multinationales de la Chimie ? Tout est masqué, revisité, nié. Et en particulier, il serait temps de rendre justice aux Russes pour le sacrifice de 20.000.000 des leurs afin de débarrasser le monde de la peste hitlérienne. Et au nom de la vérité, de dire que le nazisme allemand, au niveau de l'Europe, est un échantillon du "nazisme" planétaire qui attend les jeunes générations, avec la mise en place de la dictature du Nouvel Ordre Mondial non plus à l'échelle européenne (l'UE n'en est que le tremplin, comme je l'ai écrit il y a 4 ans environ), mais au niveau de la planète entière ?

 

Oui, nous baignons dans une totale ignorance de la réalité, on entretient en nous des illusions comme celle de la libération de l'Europe par les Américains, on cultive en nous des pensées inappropriées qui prépareront des lendemains bien amers, des tragédies plus terribles que celles vécues jusqu'ici: N'ai-je pas annoncé environ un an après la création de mon premier site R-sistons à l'intolérable , et en tête (là encore en anticipant les événements), que tandis qu'on nous parle sans cesse de la Shoa des seuls Juifs, c'est en réalité une "Shoah" planétaire qu'on prépare avec des armes de destruction massive, ceci pour enrayer la surpopulation et dominer les espaces vitaux ? 

 

Alors, cessons de culpabiliser, cessons de vivre dans l'illusion ou l'aveuglement, et trouvons ou retrouvons notre lucidité, notre esprit critique, bref voyons la réalité en face : Les VRAIS révisionnistes sont ceux qui, chaque jour, nous manipulent à l'école, dans les livres d'Histoire, au cinéma, dans les Médias ! Et pas ceux qui, légitimement, essaient de comprendre le monde actuel, ou celui d'hier, en approfondissant toutes les données comme pour le 11 septembre...

 

Comme le dit le Capitaine Martin à propos de Stalingrad (aujourd'hui, d'une phrase, il m'a donné l'idée de cet article), "Les media internationaux gagneraient à sortir du contexte de la Guerre froide et de la propagande qui en découle, et réfléchir à ce que serait l’Europe si Staline et l’Armée rouge n’avaient pas infligé à l’envahisseur nazi une défaite dont il ne se relèvera jamais. Mais pour cela, il faudrait faire preuve d’honnêteté. Et c’est une tâche ardue quand on a fait du révisionnisme historique son métier.

(http://www.resistance-politique.fr/article-stalingrad-soixante-dix-ans-apres-115081477.html)

 

Sans lucidité, sans examen honnête des faits, il n'y a pas de vraie liberté.

 

Et la liberté est le bien le plus précieux, finalement...


Chantal Dupille

 

Voici 2 posts que j'ai publiés sur mon site sos-crise, le plus lu de mes blog :


Je reçois ce lien, le 6.2.13 :

 

Agent Orange, chronique 5 :
ou le négationnisme de l’Histoire institutionnelle
Global Research, février 02, 2013
.

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Tsaritsyne, nom d'origine de Stalingrad

Fondée en 1589, dans un coude de la Volga, à la distance minimale avec le Don, la ville se développe en fonction des échanges nord-sud (de la Mer Noire à Moscou) et ouest-est, sur la route d'Astrakhan. Ci-dessous, le célébre tableau de Repin, les hâleurs de la Volga, peint vers 1875.
http://www.fonjallaz.net/Communisme/Stalin/stalingrad/tsaritsyne.html

Stalingrad soixante-dix ans après…

 

Monument de StalingradLes media occidentaux présentent aujourd’hui l’URSS et tout ce qui s’y rapporte sous un aspect négatif. Cependant, il y a soixante-dix ans, les troupes de l’Armée rouge faisaient plier à Stalingrad les troupes hitlériennes, scellant de facto la défaite de l’Allemagne. Les Russes, qui ont été délibérément envahis au cours de la Seconde guerre mondiale, ont perdu dans cette barbarie plus de vingt millions de vies humaines. Mais l’Europe, myope autant qu’ingrate, continue de considérer Moscou comme un « ennemi » gênant, cherchant à diminuer quand ce n’est pas nier la contribution décisive de l’Armée rouge à la victoire finale.

 

En Russie pourtant, les choses ne se passent pas de cette manière, et malgré les sept décennies qui nous séparent de cet événement, des millions de Russes vouent encore une véritable admiration à ce jour du 2 février 1943, au cours duquel Staline et l’Armée rouge brisèrent l’encerclement de Stalingrad. Aujourd’hui, ce lieu héroïque s’appelle Volgograd. Les habitants de cette ville d’un peu plus d’un million d’habitants ont décidé le 31 janvier 2013 qu’elle allait reprendre quelques jours par an le nom de Stalingrad, celui qu’elle avait durant la période soviétique. Plus précisément, le nom officiel de « ville héroïque de Stalingrad » sera repris durant toutes les commémorations de la grande victoire de l’Armée rouge. Sergueï P. Zabednov, l’édile local qui est à l’origine de cette décision, a ainsi déclaré dans un entretien au New-York Times que les media pourraient reprendre à loisir le nouveau nom de Stalingrad dans leurs communiqués, et que les tableaux d’affichage des trains allaient même être modifiés comme il se doit.

 

Outre le 2 février, Volgograd recouvrera son ancien nom cinq autres jours, tous représentatifs de la victoire de l’Union soviétique, parmi lesquels le 9 mai (capitulation de l’Allemagne) et le 22 juin (début de l’invasion nazie). À l’origine, Volgograd s’appelait Tsaritsyne. La ville conserva ce nom-là depuis sa fondation, au XVIème siècle, jusqu’en 1925 où elle fut dédiée à Staline dans un vaste mouvement d’appellation des villes aux noms des dirigeants bolcheviks. Ce n’est qu’en 1961, durant la campagne révisionniste de déstalinisation menée par Nikita Khrouchtchev, que la ville fut rebaptisée Volgograd.

 

Portrait de Staline sur un busVladimir Poutine a rapidement été accusé par plusieurs partis de vouloir récupérer le sentiment de sympathie que nourrit encore l’Union soviétique. Un sentiment incompréhensible pour quantité d’Occidentaux qui s’étonnent que Staline soit toujours considéré en Russie comme le « petit père des peuples » ou comme un artisan majeur de l’écrasement de la tyrannie hitlérienne (quand ce n’est pas les deux à la fois). Ce sentiment, loin de décroître, va même crescendo ; ce qui explique pourquoi une inscription à la gloire de l’ancien dirigeant soviétique orne désormais le hall d’entrée de la station de métro Kourskaïa, au centre de Moscou. Les autorités de Saint-Pétersbourg et de Tchita, en Sibérie, avaient quant à elles décidé que les autobus de leurs cités seraient décorés ce 2 février de grands portraits de Staline, une initiative controversée qui a pourtant déjà été prise à plusieurs reprises au cours de ces dernières années.

 

Les media internationaux gagneraient à sortir du contexte de la Guerre froide et de la propagande qui en découle, et réfléchir à ce que serait l’Europe si Staline et l’Armée rouge n’avaient pas infligé à l’envahisseur nazi une défaite dont il ne se relèvera jamais. Mais pour cela, il faudrait faire preuve d’honnêteté. Et c’est une tâche ardue quand on a fait du révisionnisme historique son métier.

 

Capitaine Martin

 

 

Souvenir 2 millions de morts en 7 mois La Russie célèbre Stalingrad
Les écoles militaires russes brandissant leurs bannières rouges sur la colline Mamaïev près du monument géant (52 mètres) de la Mère Patrie rappelant le sacrifice de Stalingrad. Photo AFP

Les écoles militaires russes brandissant leurs bannières rouges sur la colline Mamaïev près du monument géant (52 mètres) de la Mère Patrie rappelant le sacrifice de Stalingrad. Photo AFP

LA RUSSIE commémorait samedi avec fierté les 70 ans de la victoire soviétique dans la bataille de Stalingrad, 1ère défaite allemande de la Seconde Guerre mondiale, toujours glorifiée par les Russes comme l’événement qui sauva l’Europe du nazisme.

Pour l’occasion, Volgograd a même repris son ancien nom de Stalingrad. Cette ville des rives de la Volga s’est aussi parée d’une multitude de drapeaux et d’affiches à la gloire des héros et des vainqueurs de la bataille.

Le président russe Vladimir Poutine, des représentants du pouvoir, notamment le vice-Premier ministre russe Dmitri Rogozine, des vétérans et des membres du PC étaient présents. Des milliers de personnes, toutes générations confondues, se sont réunies dès le matin dans le centre-ville pour assister à une parade militaire aux couleurs de l’Armée rouge.

En plein regain patriotique, les autorités russes ont mis un point d’honneur à commémorer l’événement.

« La bataille de Stalingrad est le symbole le plus éclatant de la Grande guerre patriotique (nom donné à la Seconde Guerre mondiale en Russie), la guerre est toujours vivante dans la mémoire des gens qui l’ont vécue et celle de leurs proches », note l’historien Vitali Dymarski.

Le 2 février 1943, les troupes du maréchal allemand Friedrich von Paulus capitulaient, encerclées par l’Armée rouge au terme d’une bataille acharnée engagée en juillet 1942 dans cette ville, point de passage essentiel vers le Caucase et ses riches ressources en pétrole. Avec 2 millions de morts tous camps confondus, la bataille est aussi l’une des plus meurtrières de l’histoire : rasée dès le début par des bombardements aériens allemands, Stalingrad est ensuite, pendant plus de six mois, le théâtre de combats de rue d’une violence inouïe, opposant les troupes nazies aux soldats et civils soviétiques, auxquels Staline avait ordonné peu avant : « Pas un pas en arrière ! ». Pendant cette période, les combattants doivent aussi lutter contre d’autres ennemis redoutables, l’hiver russe et la famine.

 

http://www.vosgesmatin.fr/actualite/2013/02/03/la-russie-celebre-stalingrad

 

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Le 2 février a eu lieu la commémoration de la bataille de Stalingrand. Tranche d'Histoire ...


D'authentiques résistants, on en trouve en Russie qui a vaincu Napoléon et Hitler. Oui, elle seule ! Les Etats-Unis ont provoqué, avec des familles comme celle de Bush, la guerre de 40 pour prospérer sur les ruines de l'Europe et ensuite la soumettre, et leurs 330.000 morts pour soi-disant sauver (à la fin, comme les "Carabiniers d'Offenbach") l'Europe, sont une "imposture" (chantée par les Médias atlantistes) à côté des + de 20.000.000 de morts russes pour nous délivrer de l'hitlérisme ! Je n'ose pas dire du nazisme, car le nazisme prospère dans l'Europe totalitaire, aujourd'hui, Europe tremplin de la dictature du Nouvel Ordre Mondial sur les peuples. (eva R-sistons)

La bureaucratie

 

 


  1. Commémorations du 70e anniversaire de la bataille de Stalingrad en Russie et la CEI
    Voix de la Russie ‎- il y a 2 heures
    Le 2 février marque en Russie une date historique à savoir le 70e anniversaire de la défaite des troupes nazies dans la bataille de Stalingrad.

 

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монумент Родина-мать зовет! Мамаев курган Волгоград

 

 

Stalingrad: couper court à toute tentative de ternir la mémoire (Poutine)

Stalingrad: couper court à toute tentative de ternir la mémoire (Poutine)

© RIA Novosti. Emmanuil Evzerikhin
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Stalingrad
12:17 08/11/2011
Par Elena Kossova et Igor Belogourov, Ria Novosti

Au printemps 1943, il régnait une puanteur insupportable à Stalingrad. Les rues de la ville étaient envahies par les cadavres. Par la suite il s’est avéré que 150.000 dépouilles humaines et 16.000 animaux morts n'avaient pas été enlevés. La situation sanitaire dans la ville était terrifiante et dangereuse. Mais ceux qui ont traversé l’enfer de Stalingrad ne remarquaient ni l’odeur nauséabonde, ni les ruines autour. Ils étaient simplement heureux d’être en vie.

 


La maison du sergent Pavlov, le premier bâtiment restauré

Les personnes habituées à vivre dans les caves, les abris, les gourbis et les tramways touchés par des bombes construisaient des habitations de fortune et s’efforçaient de réparer les logements par leurs propres moyens. La défense de Stalingrad a duré six mois. Durant cette période, 91% du parc de logements de la ville ont été détruits. Mais les gens tenaient à leur foyer natal. Une femme ordinaire, Alexandra Tcherkassova, a créé un mouvement à Stalingrad. Avant la guerre elle travaillait dans un combinat de boucherie, pendant la guerre elle évacuait les blessés du champ de bataille, et après la guerre elle a dirigé une équipe de nettoyeurs. Avec ses amies, Alexandra Tcherkassova a organisé la restauration bénévole de Stalingrad. La maison du sergent Pavlov a été le premier bâtiment reconstruit par l’équipe de Tcherkassova. Les femmes ont réalisé les travaux en 58 jours, soit la durée de la défense de la célèbre maison-forteresse.

L'asphalte fondait, les vêtements brûlaient pendant les bombardements

Le 23 août 1942, à 16h18 les troupes allemandes ont lancé une puissante attaque aérienne contre Stalingrad. Les avions de la Luftwaffe larguaient des bombes de démolition d’une tonne pour raser la ville. Les cratères laissés par de telles bombes sont de la taille d’un immeuble de deux étages. Rien que la première semaine des bombardements, 12.500 bombes de ce type ont été lâchées sur Stalingrad.

"Toute la ville était en feu, le sifflement des bombes déchirait l'ouïe. On se protégeait les oreilles avec les mains pour empêcher les tympans d’exploser", se souvient Vera Tiougaïeva, habitante de Volgograd (ex-Stalingrad). Elle avait cinq ans lorsque les bombardements ont commencé. Un obus est tombé sur sa maison et sa famille a été installée dans une école de la ville avec d’autres foyers restés sans toit. Le père de Vera Tiougaïeva travaillait à l’usine de tracteurs, où pendant la guerre les chars étaient fabriqués et réparés. L’usine avec ses ouvriers et leurs familles devait être évacuée à Barnaoul, dans l'Altaï.

Les enfants de Stalingrad


"Un véhicule nous a amenés sur la rive de la Volga, où un ferry nous attendait pour nous transporter de l’autre côté, raconte Vera Tiougaïeva. Il y a avait une grande bousculade pour monter à bord du premier ferry, les gens se marchaient les uns sur les autres. Nous ne sommes pas montés. Le ferry a atteint le milieu du fleuve où il a été touché par un obus et a coulé corps et biens."

Ils ont été transportés sur la rive gauche de la Volga sur un second ferry. Après le débarquement, une autre bombe a explosé sur la rive. Vera et sa sœur ont été recouvertes de sable. La mère a longtemps cherché ses filles en creusant chaque tas de sable avec ses mains. Elle a retrouvé ses enfants alors qu’ils commençaient à suffoquer. La famille de Vera Tiougaïeva a eu une chance incroyable: elle a été évacuée et tout le monde a survécu.

La guerre n’a pas d’âge
Tous les habitants de Stalingrad, y compris les enfants et les vieillards, ont dû endurer la faim, le froid et la perte des proches. Pendant la défense de la ville, l’enfance de centaines de milliers d’enfants et d’adolescents de Stalingrad a été bouleversée. Ils participaient aux combats et accomplissaient des missions de reconnaissance.

En 1942, Nikolaï Orlov avait à peine 16 ans lorsqu’on lui a décerné l’Ordre de la Guerre patriotique et la médaille du Courage. Les médailles ont été remises par le chef de la 62e Armée Vassili Tchouïkov. Ce dernier a également ordonné de remettre à Nikolaï Orlov une vareuse en gabardine, dont il ne s'est pas séparé pendant de nombreuses années.

Seconde guerre mondiale: les souvenirs d'un éclaireur russe


Nikolaï a fait partie des adolescents qui étaient formés pour les missions de reconnaissance par les unités opérationnelles du Commissariat du peuple aux Affaires intérieures (NKVD). Les enfants connaissaient bien la ville et ont été utilisés en tant qu’éclaireurs. Ils recueillaient des informations sur les lieux de concentration des Allemands et de matériel militaire de l’ennemi. Pendant la guerre Nikolaï Orlov a franchi la ligne du front et rapporté des informations importantes à 71 reprises. Aujourd’hui, Nikolaï Orlov a pratiquement 85 ans. Il se souvient très bien de sa première mission de reconnaissance au-delà des lignes ennemies, probablement car elle pouvait également être la dernière.

Un aérodrome camouflé se trouvait à 80 kilomètres de Stalingrad, près du village de Marinovka, dans les arrières des Allemands. Il permettait à l’aviation allemande de bombarder les traversées et de miner la Volga. L’armée allemande acheminait à Marinovka les gens qui étaient ensuite envoyés pour travailler en Allemagne. Se trouvant parmi ces gens Nikolaï Orlov a réussi à atteindre le village. Puis, il s’est discrètement détaché des autres pour se rapprocher de très près de l’aérodrome qui était particulièrement protégé sur tout son périmètre. Avant d’atteindre l’aérodrome, l’adolescent a vu une vieille femme. Elle somnolait et des chèvres broutaient l’herbe autour d’elle. Nikolaï Orlov les a emmenées avec lui.

"Je me suis dit que si cela tournait mal, je pourrais me faire passer pour un berger, se souvient le colonel à la retraite Nikolaï Orlov. Et les Allemands ne m’ont vu que lorsque je m’étais approché de l’aéroport et réussi à compter tous les avions. Ils avaient un traducteur d’origine ukrainienne." Nikolaï a raconté aux Allemands qu’il faisait paître les chèvres à proximité et qu’il s’était endormi. Les chèvres sont donc parties en direction de l’aérodrome et il a dû aller les récupérer.

"L’officier allemand commençait à me croire, je le voyais sur son visage, peut-être qu’il avait lui-même des enfants, mais le traducteur s'acharnait et s'efforçait de convaincre l’officier de ne pas me relâcher. Je ne sais pas comment cela se serait terminé si la vieille femme à qui appartenaient les chèvres ne s’était pas réveillée", raconte Nikolaï Orlov.

Elle est arrivée en courant vers l’adolescent en criant: "Andouille, combien de fois je t’ai dit de ne pas t’éloigner." Pour être plus convaincante, elle a frappé Nikolaï sur le dos avec un fouet. Les Allemands ont cru à l’histoire du berger et ont relâché le jeune agent de reconnaissance. Le soir même l’aéroport a été détruit par l’armée soviétique. Nikolaï Orlov n’a jamais plus revu la vieille femme qui lui a sauvé la vie. Lorsque la bataille de Stalingrad s’est terminée, Nikolaï Orlov n’avait pas encore 17 ans, et Tatiana Tchetviarekova avait à peine 3 ans.

La famine après la guerre
Tatiana se souvient très bien des années d’après-guerre. Elles l’ont marquée par la sensation constante de la faim. La mère de Tatiana conservait un coupon de tissu offert par son mari parti au front. Il est décédé en 1942, mais elle a continué à garder ce tissu en pensant que la lettre annonçant sa mort était une erreur, ce qui se produisait parfois pendant la guerre. Elle voulait en faire une robe pour accueillir son époux après la guerre. Mais un jour, avant l’anniversaire de sa fille, elle a tout de même décidé de vendre ce coupon et a acheté un kilo de pains d’épice.

Stalingrad: les années de famine


"J’ai repoussé le sachet en disant que je voulais du pain. A l’époque, le pain était un vrai régal pour moi", raconte Tatiana Tchetviarekova de Volgograd. Pendant les premières années d’après-guerre les Allemands prisonniers rêvaient également de pain. Ils restauraient la ville avec les habitants.

Aujourd’hui, Tatiana Tchetviarekova habite 6 rue Sovetskaïa, dans une maison qui a été reconstruite pratiquement ex nihilo par les Allemands. Etant enfant, elle passait très souvent devant cet immeuble avec des enfants du voisinage. Le bâtiment se trouvait derrière une grande palissade, mais il y avait des trous. A chaque fois que les enfants passaient devant la clôture, les Allemands prisonniers criaient à travers la palissade: "Les enfants, du pain, du pain!" Et les enfants passaient dans ces trous du pain pris en douce à l'insu des adultes.

Après la bataille, le quartier central comptait 7 habitants

"En 1985, à l’ouverture de l’exposition La Bataille de Stalingrad, le thème "la population civile pendant la bataille de Stalingrad" était absent, déclare Tatiana Prikaztchikova du musée de la bataille de Stalingrad. Je me souviens que pendant une visite guidée en 1990, un jeune employé a commencé à raconter aux visiteurs que les autorités de la ville empêchaient les gens de partir. Après la visite guidée, il a été prié de démissionner."

Et seulement en 1993, lorsque l’association des Enfants de Stalingrad a été créée, le thème de la population civile a commencé à être discuté lors des réunions et autres activités consacrées à la défense de la ville. Les enfants de Stalingrad se sont mis à apporter au musée des affaires personnelles de l’époque, et ces objets ont été ensuite le thème d'une exposition.

"Aujourd’hui, lorsque je guide les groupes de visiteurs, je parle désormais de ces horribles chiffres. En 1941, la ville comptait 525.000 habitants. Et le 4 février 1943, c’est-à-dire deux jours après la fin de la bataille, ce chiffre était de près de 23.000. Seulement 7 personnes vivaient dans le quartier central Stalinski à l’époque!", a déclaré Tatiana Prikaztchikova.

 

http://fr.rian.ru/discussion/20111108/191875834.html

 

 

 

L'info internationale sans langue de bois,

 

 

  29:40

04/02/2013

 

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27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 06:16
Extraits d'un formidable article :
AUX SOURCES DU CHAOS MONDIAL ACTUEL :
L'usure, axe central de l'histoire de l'Occident


Aline de Diéguez
AUX SOURCES DU CHAOS MONDIAL ACTUEL : L'usure, axe central de l'histoire de l'Occident

AUX SOURCES DU CHAOS MONDIAL ACTUEL


" La chose la plus difficile au monde est de suivre à la trace n'importe quelle idée jusqu'à sa source. " ( Edward Mandell HOUSE )
Première Partie
1ère Partie :Du Système de la Réserve fédérale au camp de concentration de Gaza
 

L'usure, axe central de l'histoire de l'Occident

Que peuvent les lois, là où seul l'argent est roi ? "
Pétrone

" Si la population comprenait le système bancaire, je crois qu'il y aurait une révolution avant demain matin . "
L'industriel Henry Ford.

(..)

1 - La colère de Jésus contre les usuriers du temple de Jérusalem triangle.gif
(..)

Ce vacarme attira " les chefs des prêtres et les scribes, ainsi que les notables et les sacrificateurs".

Au spectacle de ce sacrilège, qui portait une atteinte décisive à leurs propres finances, "ils cherchèrent les moyens de le faire périr" .

 

purification-du-temple2.jpg

“Jésus chassant les marchands du Temple” (1635) Gravure de Rembrandt (1606-1669)

.


"Et Jésus entra dans le temple de Dieu, et il chassa tous ceux qui vendaient et qui achetaient dans le temple; et il renversa les tables des changeurs, et les sièges de ceux qui vendaient des pigeons. il leur dit: il est écrit: Ma maison sera appelée une maison de prière; mais vous en avez fait une caverne de brigands." Matthieu 21, 12-13 (..)

 

2 - A mort, le contestataire du système usuraire du temple! triangle.gif


Dans les premières pages d'un ouvrage paru en 1923 et critiquant le système monétaire créé aux Etats-Unis le 23 décembre 1913 , The True Function of Money & the False Foundation of Our Banking System Bank, non traduit en français (La véritable fonction de la monnaie et les fondements frauduleux de notre système bancaire) ouvrage largement antérieur à celui de Eustace Mullins - Secrets of the Federal Reserve , The London Connection , 1952 - Frederick Raphael Burch est le premier historien à avoir analysé cette contestation révolutionnaire d'un système financier fondé sur une fraude et à la comparer à la création d'un autre système frauduleux, lequel sévit depuis un siècle, et dont le monde continue de subir les conséquences désastreuses, la création de la Réserve Fédérale (FED) et l'invention de la monnaie privée des banquiers, le dollar.

 

"Jesus Christ dared to oppose the "money changers" and for that he was murdered. "As long as Christ confined his teachings to the realm of morality and righteousness, He was undisturbed; it was not until He assailed the established economic system and 'cast out' the profiteers and 'overthrew the tables of the money changers,' that He was doomed." [2] Jesus accused the "money changers" of turning the Temple into a "den of thieves." (...) The day after Jesus challenged the money system, He was interrogated. The next day, He was betrayed. The following day, He was tried, and on the fourth day He was executed."
Jesus-Christ osa s'opposer aux "changeurs de monnaie", et pour cela, il fut assassiné. Aussi longtemps que le Christ limitait son enseignement au domaine de la morale et de la justice, il ne fut pas dérangé; il ne le fut pas jusqu'à ce qu'il s'en prît au système économique établi et renversât les tables des changeurs, c'est à cause de cela qu'il fut condamné. Jésus a accusé « les changeurs de monnaie» d'avoir transformé le Temple en « une caverne de voleurs». (...) Le lendemain de sa contestation du système monétaire, il fut interrogé. Le jour suivant il fut trahi, jugé le jour d'après et le quatrième jour, il fut exécuté."
Frederick Raphael Burch, The True Function of Money & the False Foundation of Our Banking System Bank, 1923

 

(..) C'est la coalition de tous les profiteurs qui gravitaient autour et dans le temple qui a abouti à l'élimination expéditive du trublion.    (..)

Car c'est précisément la crucifixion qui s'ensuivit du courageux contempteur de la première magouille bancaire violemment dénoncée - et le miracle de la résurrection du mort proclamée trois jours après - qui fut la pierre d'angle et le point de départ du christianisme. (..) Un court billet dans le Monde daté du 5 janvier 2013 signale que les terminaux de paiement par carte de crédit dans l'Etat du Vatican viennent d'être désactivés et que la Banque d'Italie interdit le Vatican de carte de crédit. Motif invoqué par la filiale de la Deutsche Bank qui gère le terminal de paiements par carte de ce mini-Etat: insuffisance en matière de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme.

Jésus, prends ton fouet et reviens, les "changeurs" se sont installés dans les caves de ta propre maison et l'ont transformée en une "caverne de voleurs"!

 

3 - Le Talmud traduit en anglais: l'édition Soncino triangle.gif


Une description extraordinairement précise du rituel des sacrifices en vigueur dans le temple du temps de sa splendeur hérodienne existe aujourd'hui, et sa source incontestable est accessible à tous: la Mishnah.

Je rappelle que la Mishnah est présentée comme la transcription intégrale de la fameuse "loi orale" , censée avoir été directement dictée par Jahvé à un Moïse - dont il est avéré qu'il n'a jamais existé ailleurs que dans les cerveaux des rédacteurs de la "loi écrite" ou Thora - et dont le contenu a été caché à la masse des fidèles durant deux millénaires. C'est pourquoi elle s'intitule Mishnah, qui signifie répétition - répétition de la "loi orale", donc des paroles de Jahvé lui-même. (..)Là, ses membres avaient pris la décision de commencer à transcrire cette " loi orale" par écrit afin que rien ne s'en perdît. Il faut donc en conclure que le rituel des sacrifices tel qu'il se déroulait alors dans le temple avait été conçu et énoncé par Jahvé en personne.

J'ai longuement décrit les circonstances de la rédaction des deux Talmud - celui dit "de Jérusalem" et celui beaucoup plus abondant dit "de Babylone" dans le chapitre intitulé Petite généalogie du ghetto appelé Israël .

(..)

 

4 - Le déroulement des sacrifices dans le temple de Jérusalem triangle.gif

(..)

Lors de la création de l'Etat d'Israël en 1948 ce même rabbin Epstein a déploré que la restauration du rituel des sacrifices sanglants rencontrât, pour le moment encore soupirait-il, des problèmes pratiques! Mais ils sont nombreux, ajoutait-il, les juifs qui attendent que l'Etat s'empare du Mont du Temple, démantèle les lieux saints musulmans et érige le Troisième Temple sur le site.

C'est donc au nombreux versets du Talmud que nous devons les renseignements précieux qui nous sont parvenus sur la manière dont se déroulait le rituel des sacrifices.

Il en existait de nombreuses catégories: ils étaient soit obligatoires, soit volontaires. Il y avait des sacrifices collectifs engagés au nom de toute la communauté qui se divisaient entre ceux qui étaient réalisés tôt le matin et ceux qui se déroulaient l'après-midi, chacun avec un rituel différent. A ceux-là s'ajoutaient les sacrifices supplémentaires pour les Sabbats, les Nouvelles Lunes, les Fêtes ou le Jour du Grand Pardon.

Quant aux sacrifices individuels, (..) Là encore chaque type de sacrifice possédait son rituel spécifique.

 

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Sacrifice expiatoire d'un bouc (illustration)

 

(..)

A Jahvé le sang, aux prêtres la viande dont ils faisaient commerce. De tous temps, le prêtre vit de l'autel. (..)

 

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The National Sin Offering (illustration from the 1890 Holman Bible)

 

De même est codifiée la manière de recevoir et de présenter la part qui est dévolue à chacun. (..)

On voit que le sort établit une hiérarchie et que les parts sont loin d'être équivalentes.

Les mains de tous ces "prêtres" sont couvertes de sang.(..)

Voir : Un Enfant est mort

Toute cette boucherie se déroulait dans un environnement d'un luxe inouï. (..)

Le temple était le lieu de la richesse maximale et il ne devait s'y manifester aucun signe de pauvreté. (Babylonian Talmud, Tractate Tamid 31b Soncino 1961 Edition, page 26)

Il était inévitable que dans un tel environnement, un spirituel révolté qui vient crier: "Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic" ne pouvait que passer pour un agitateur écervelé et pour un destructeur irresponsable de l'ordre religieux et social établi - donc pour un "terroriste" - et, faute de cul de basse-fosse et de Guantanamo, à l'époque, afin de le faire disparaître du monde des vivants, il était inévitable qu'il soit exécuté. C'est bien pourquoi "les principaux sacrificateurs et les scribes, l'ayant entendu, cherchèrent les moyens de le faire périr".

 

5 - L'alliance du sang et de l'argent triangle.gif


La partie la plus intéressante de l'ouvrage de Jacques Attali intitulé Les Juifs, le Monde et l'Argent - les majuscules des substantifs sont de l'auteur - concerne l'analyse étymologique des mots hébreux, ce qu'il appelle joliment un "voyage sémantique" . "On ne peut rien comprendre à la pensée juive, en particulier à son rapport à l'argent, si l'on ne s'intéresse pas au sens des choses tel que le révèle la généalogie des mots qui les désignent." (p. 37)

(..)

J'en viens à l'analyse qu'il fait du mot argent au sens de "richesse", présent trois cent cinquante fois dans la Thora (..) La Bible l'exprime en toutes lettres: "L'argent et le désir sont indissolubles et insatiables. Celui qui aime l'argent n'est pas rassasié par l'argent, et celui qui aime les richesses n'en profite pas. C'est encore là une vanité." L'Eccésiaste, 5-10

Mais l'argent, c'est aussi la monnaie, c'est-à-dire le numéraire bien concret, celui qu'on tient dans la main et qu'on peut manipuler. Et là, les correspondances sont saisissantes au point qu'on pense irrésistiblement au poème de Baudelaire, à ses "forêts de symboles" et à la "ténébreuse et profonde unité" des symboles qui ont jailli du cerveau humain.

  (..) Sang et monnaies sont donc un seul et même vocable. Attali insiste sur cette rencontre sémantique particulièrement révélatrice (..)


C'est donc au coeur même du vocabulaire hébreu que surgissent tout à coup les tables des "changeurs" et les flots de sang des sacrifices de bestiaux évoqués ci-dessus. La superposition de sang et de la monnaie en un seul et même vocable interchangeable ouvre d'un seul mouvement la porte d'accès à la chambre des sacrificateurs et aux usuriers qui tentaient d'extorquer le plus d'argent possible aux pauvres pèlerins qui croyaient que le temple était une "maison de prière" et qui se retrouvaient dans une "caverne de brigands".

Lorsque le temple sera détruit, que cesseront les égorgements religieux de bestiaux et que les ruisseaux de sang tariront à Jérusalem, l'argent demeurera orphelin de son lien psychologique avec les sacrifices, c'est-à-dire avec le noyau dur de son rituel. Attali en est conscient : "Le peuple juif, écrit-il, fait de la monnaie l'instrument unique et universel d'échange, tout comme il fait de son Dieu l'instrument unique et universel de la transcendance." (p. 41)

 

6 - Petite généalogie du mot "juif" triangle.gif


Jacques Attali parle, comme d'une évidence, d'un "peuple juif" . De même, 1er novembre 2012, le Président de la République, François Hollande, commémorant la tuerie de quatre citoyens franco-israéliens par un jeune djihadiste français, a affirmé, lors d'une cérémonie d'une cordialité touchante à l'égard du chef d'un gouvernement d'extrême droite israélien en campagne électorale en France, M. Benjamin Netanyahou, que : "Les Juifs de France doivent savoir que la République met tout en œuvre pour les protéger. La garantie de leur sécurité est une cause nationale. Elle n'est pas l'affaire des Juifs mais celle des Français dans leur ensemble".
 

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B. Netanyahu et F. Hollande, lors d'un point presse commun, le 31 octobre 2012 (CHAMUSSY/SIPA)

 

Ce qui frappe dans la déclaration officielle du Président Hollande telle qu'elle a été rapportée par la presse écrite, c'est la répétition du mot "Juifs" et de l'expression "Juifs de France". Quant à la majuscule qui habille le mot "Juif", elle confère à ce groupe le statut d'ethnie ou de peuplade étrangère. (..)

Voir - 5 - La théocratie ethnique dans le chaudron de l'histoire

Le titre actuel, La guerre des Juifs, est un anachronisme, Ioudaikou n'a jamais voulu dire "des Juifs". Il s'agit de la même racine que dans le latin Iudaeus, c'est-à-dire Judéen. D'ailleurs cette guerre s'est déroulée à Jérusalem, donc en Judée.

 

 

"Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du monde". Albert Camus.

 

 

7 - Le mot "juif" entre officiellement dans le vocabulaire français triangle.gif


Le mot "juif", avec ou sans majuscule, est relativement récent dans un texte écrit français. (..)

 

 

(..) L'espace chrétien et l'espace social se superposant, les Juifs se sont trouvés inintégrables dans des sociétés purement chrétiennes.

 

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Chany (Yonne) Rue des Juifs

 

.

 

 

(..)

Pour Thomas d'Aquin, les Juifs étaient des étrangers de l'intérieur, "ceux qui sont dehors" - c'est-à-dire hors de la chrétienté. Mais les marquages vestimentaires et les couvre-chef ont progressivement été abandonnés et ont disparu en Europe à partir du XVIe siècle, hormis à Venise, où l'obligation du port du chapeau fut maintenue jusqu'au XVIIIe siècle.

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Gravure: à droite, Juif portant le Judenhut

 

(..)  le discours du Président François Hollande est chargé jusqu'à la gueule d'une idéologie politique calquée sur la narration imaginaire de son hôte du moment. Parler de "Juifs de France" aujourd'hui, c'est retrouver spontanément l'esprit ségrégationniste et les catégories mentales du haut Moyen-Age - celles des talmudistes de cette époque - mais qui demeurent encore et toujours celles des talmudistes d'aujourd'hui, rebaptisés sionistes.

 
8 - Les juifs et la spécialisation financière triangle.gif
 

Pendant que les sociétés chrétiennes se structuraient, et malgré les mesures discriminatoires dont elles étaient l'objet, plus ou moins sporadiquement, plus ou moins violemment selon les lieux et les souverains, d'importantes colonies juives s'étaient installées en France, en Allemagne, puis en Europe centrale, en Bohême, en Hongrie, en Pologne et en Angleterre - l'Espagne est un cas à part, l'immigration judéenne y était présente depuis plusieurs siècles, avant même l'arrivée de l'islam.

Les groupes qui ne reconnaissaient pas l'Evangile et les décisions conciliaires étaient donc automatiquement exclus du grand mouvement de refonte politique de la société. Comme ces groupes ne pouvaient intégrer aucune corporation existante ou en constituer une nouvelle, puisque toutes étaient d'obédience chrétienne, ils ne pouvait donc subsister que par la pratique d'un métier particulier et interdit aux chrétiens ou par des pratiques frauduleuses, telles que décrites et dénoncées par Etienne Boileau dans sa compilation des métiers règlementés à Paris.

Parmi les innombrables ouvrages sur l'histoire des Juifs ou l'histoire de l'antisémitisme européen, l'ouvrage de Bernard Lazare - L'antisémitisme - que j'ai cité à plusieurs reprises dans les chapitres précédents, occupe une place particulière. Cet auteur est l'un des rares qui ne se contente pas de se lamenter sur le rejet dont ces groupes humains liés par la Thora et le Talmud ont fait l'objet en Europe de l'ouest et de les présenter en victimes d'une méchanceté incompréhensible de la part des chrétiens. Ce sociologue et historien de l'antisémitisme présente les analyses qui permettent de comprendre les raisons qui ont conduit à deux mouvements sociaux antagonistes: rejet de la part des sociétés-hôtes et de repli sur soi des groupes immigrés qui refusaient catégoriquement l'assimilation - puisque cela aurait signifié l'abandon de leur religion, donc de leur identité - tout en profitant des avantages économiques des pays d'accueil.

Dans la Palestine devenue terre conquise par les immigrés juifs, la situation est inversée, puisque le moindre sapin de Noël est considéré comme une profanation et une provocation: "Le Rabbinat interdit aux hôtels -sous peine de leur retirer leur licence de kashrut - de décorer leurs halls avec du houx et d'installer, à Dieu ne plaise, le plus petit arbre de Noël lumineux dans un coin de l'entrée". [1] On voit qu'un groupe dominant n'échappe pas à la tentation totalitaire. Sa tyrannie est d'autant plus agressive que sa politique est ouvertement idéologique ou, pire encore, théologique et colonisatrice.

La dispersion des communautés, mais néanmoins étroitement rattachées à l'exilarque de Babylonie, puis d'Espagne, avait offert des conditions particulièrement favorables au développement du commerce et notamment du commerce des esclaves d'un très haut rapport, auquel vint s'ajouter un commerce de produits d'exportation et d'importation ce qui permit à quelques-uns d'amasser des richesses considérables. Très rapidement, cette richesse fut transférée vers l'activité la plus lucrative de toutes, le prêt à intérêt qui devint progressivement l'usure. Comme l'écrit Jacques Attali dans son ouvrage Les Juifs, le monde et l'argent, Histoire économique du peuple juif , déjà cité, "pour les Juifs, tirer un intérêt de l'argent n'est pas immoral. (…) L'argent est, comme le bétail, une richesse fertile, et le temps est un espace à valoriser. " ( p. 120)

 

 
"Peuple énergique, vivace, d'un orgueil infini, se considérant comme supérieur aux autres nations, le peuple juif voulut être une puissance. Il avait instinctivement le goût de la domination puisque, par ses origines, par sa religion, par la qualité de race élue qu'il s'était de tout temps attribuée, il se croyait placé au-dessus de tous. (...) L'or leur donna un pouvoir que toutes les lois politiques et religieuses leur refusaient. Détenteurs de l'or, ils devenaient les maîtres de leurs maîtres, ils les dominaient ."
Bernard Lazare, Histoire de l'antisémitisme
 

 

C'est donc à partir de cette période que les Juifs entrèrent dans une catégorisation professionnelle spécifique et que leur présence fut associée aux métiers de changeur, de prêteur, d'usurier. Jacques Attali fait d'ailleurs un éloge dithyrambique de cette spécialisation dans son ouvrage de 2002 . "Je me suis toujours demandé ce qu'il y avait de fondé dans tout ce qui était raconté, y compris le pire, sur le rapport des juifs au monde et à l'argent. J'ai voulu aborder cette question de front, avec franchise et honnêteté, à travers une longue enquête historique, et ma conclusion est que les juifs ont toutes les raisons d'être fiers de cette partie de leur histoire." Et il ajoute: "Certains sages considèrent que prêter aux non-juifs est un devoir, pour les aider à s'enrichir " et que "d'autres s'inquiètent de voir les juifs prendre le risque d'être haïs pour services rendus". [L'orthographe du mot "juif", tantôt avec, tantôt sans majuscule, est toujours celle de l'auteur]

Il faut lire Attali pour prendre la mesure d'un mélange de lucidité et d'une bonne conscience à couper au couteau. Ainsi, il écrit tranquillement: "Comme les prêts sont de très courte durée - un an ou moins - et à des taux d'intérêt très élevés, de l'ordre de 50 à 80%, l'accumulation va très vite". Il est clair qu'à un taux pareil, le "service rendu" coûte vraiment cher au malheureux emprunteur qui y a recours et qui a peu de chances, lui, de "s'enrichir". En revanche, l'enrichissement du prêteur est, en effet, ultra rapide.

Pour se faire une idée de la manière concrète dont les "services" des prêteurs juifs étaient rendus sur le terrain, la plongée dans la somme du grand auteur russe, Alexandre Soljenitsyne, est capitale. Citant L'Histoire du peuple juif en Russie de H. Hessen (2 tomes, Léningrad 1925), le prix Nobel de littérature montre qu'en Russie et en Pologne - c'est-à-dire les pays dans lesquels la population juive était la plus importante - de nombreux membres de cette communauté exerçaient légalement la fonction de bouilleurs de cru et de cabaretiers en plus de celle de prêteurs d'argent: "Ils parcouraient les villages surtout à l'automne, au moment des récoltes, (…) faisaient boire les paysans et leurs proches, collectaient leurs dettes et les privaient de leur dernière subsistance ". (Alexandre Soljenitsyne, Deux siècles ensemble, t I, p. 54)

Lorsqu'un fait politico-social s'impose, la société invente le vocabulaire qui permet de le désigner. C'est ainsi qu'il n'était pas nécessaire à l'auteur du XIIIe siècle de préciser le métier que recouvrait le mot "Juifs" dans une recension des Métiers et corporations de la ville de Paris.

Mais, le rejet de l'assimilation ne relevait pas de la seule volonté et responsabilité des chrétiens. De leur côté, au nom de la pureté de la loi, les rabbins qui encadraient les communautés usèrent de tous les moyens, y compris les plus violents et les plus cruels physiquement, afin d'empêcher que leurs ouailles se joignent à l'homogénéisation des nations en formation.

Voir : XIII - Et les Kazars entrèrent dans l'histoire …
 
" Quant à la masse des Juifs, elle était entièrement tombée sous le joug des obscurantistes. Elle était désormais séparée du monde, tout horizon lui était fermé; elle n'avait plus, pour alimenter son esprit, que les futiles commentaires talmudiques, les discussions oiseuses et médiocres sur la loi. (...) Par une telle éducation, le Juif ne perdit pas seulement toute spontanéité, toute intellectualité : il vit diminuer et s'affaiblir sa moralité."
Bernard Lazare, Histoire de l'antisémitisme
 

Le début du IIe millénaire correspond donc à un grand tournant de l'histoire des communautés exilées: ce fut le moment où le peuple de la loi oublia la parole de ses prophètes et s'enferma dans une bigoterie obscurantiste. Ce repli religieux signe la véritable naissance sociale d'un talmudisme pinailleur, héritier direct du pharisaïsme le plus rigoureux, qui établissait une séparation drastique entre les "Juifs" et les "Gentils" sur le territoire de ces derniers et créait une double exclusion. Les fantasmes et les accusations réciproques pouvaient désormais s'en donner à coeur joie.

 

9 - L'Eglise catholique et l'usure triangle.gif

 

A l'origine, le christianisme ne pouvait pas renier l'insurrection morale de son fondateur contre les malhonnêtetés financières. Ainsi, les premiers Pères de l'Eglise condamnent vigoureusement aussi bien le prêt à intérêt que l'usure, ce qui, dans leur esprit, était une seule et même chose:

Ambroise (340-397), évêque de Milan : "Qu'est-ce que le prêt à intérêt, sinon tuer un homme?"

Pour Jean Chrysostome (344-407) "Rien n'est plus honteux, ni plus cruel que l'usure."

Saint Léon, le pape contemporain du sac de Rome par les Vandales en 451 renchérit : "C'est une avarice injuste et insolente que celle qui se flatte de rendre service au prochain alors qu'elle le trompe... Celui-là jouira du repos éternel qui entre autres règles d'une conduite pieuse n'aura pas prêté son argent à usure... tandis que celui qui s'enrichit au détriment d'autrui, mérite en retour la peine éternelle."

En 1311, au Concile de Vienne, le pape Clément V déclarait nulle et vaine toute la législation civile en faveur de l'usure, et "si quelqu'un tombe dans cette erreur d'oser audacieusement affirmer que ce n'est pas un péché que de faire l'usure, nous décrétons qu'il sera puni comme hérétique et nous ordonnons à tous les ordinaires et inquisiteurs de procéder vigoureusement contre tous ceux qui seront soupçonnés de cette hérésie."

Mais cette position radicale s'est peu à peu émoussée. La chair est faible, la tentation trop grande, si bien que l'Eglise, en mère compréhensive, a cherché - et a trouvé - des moyens détournés afin d'atténuer la rudesse de ses principes. Les principes continueront d'être proclamés, mais la casuistique a permis de tourner le droit canon, et cela d'autant plus rapidement que les demandeurs étaient géographiquement proches du centre du pouvoir temporel de l'Eglise. Ainsi, dès le Moyen Age, il existait à Venise, Gênes, Pise et Florence de grandes banques tenues par des catholiques qui pratiquaient le prêt à intérêt. Contrairement à ce qu'ont prétendu certains historiens, la Réforme protestante n'a rien à voir avec la question de la liberté des activités bancaires: il existait en Allemagne à l'époque de Luther de grandes familles de banquiers catholiques, notamment à Nuremberg: les Fugger, les Hochstetter, les Bielser, par exemple, n'ont pas adhéré à la Réforme et sont restés catholiques et banquiers.

Les juristes de la Curie ont donc inventé les notions lucrum cessans, qui reconnaît le manque à gagner, le damnum emergens par lequel la personne qui bénéficie d'un prêt gracieux "indemnise" le prêteur pour le tort que ce dernier a subi d'avoir été privé de son argent durant un certain temps et le periculum sortis qui couvre le risque de ne pas être remboursé à temps. Bref, il s'agit de rien de moins que d'une forme déguisée de l'usure - seul le vocabulaire est changé, mais non la réalité.

La situation demeurait variable selon les régions et les pays, néanmoins une hiérarchie sociale s'était créée très rapidement entre les prêteurs: alors que les marchands italiens et germaniques devenus des banquiers prêtaient aux plus riches, notamment aux aristocrates et aux princes, à l'origine les Juifs prêtaient surtout aux petites gens, commerçants, artisans, agriculteurs. De plus l'équipement des candidats aux croisades offrit à ces prêteurs un vaste public sur lequel ils purent exercer leur commerce. Il faudra attendre quelques siècles avant que se créent les puissants établissements bancaires contemporains dont je parlerai ci-dessous.

La question de l'exonération des intérêts de ces dettes s'était d'ailleurs très rapidement posée. Ainsi, à la veille de la deuxième croisade, l'abbé de Cluny, Pierre dit le Vénérable (1092-1156) déplorait que les Juifs fussent en train de s'enrichir au détriment des chrétiens. Dans une lettre adressée au roi Louis VII, en 1146, il proposa de les dépouiller de leurs biens "mal acquis" afin de financer, grâce aux richesses de ces impies, la deuxième expédition en Palestine, alors en préparation, en vue de délivrer Jérusalem des Turcs seldjoukides qui, contrairement aux Arabes abassides, refusaient les pèlerinages chrétiens. Il est d'ailleurs l'auteur d'un Adversus Iudœorum inveteratam duritiem (Contre la dureté invétérée des judaïques).

(..)Une encyclique du pape Benoît XIV, Vix Pervenit adressée le 1er novembre 1745 aux évêques d'Italie, rappelle que l'usure est interdite, quel que soit son taux. L'argumentation en est intéressante: l'argent prêté ne peut pas "travailler" tout seul, donc rapporter un bénéfice, à celui qui, l'ayant prêté, n'en est plus le détenteur, car l'argent n'est pas productif en soi. L'encyclique qualifie de péché le gain, même modeste, produit par l'usure et invite le transgresseur à se confesser. Mais grâce à tous les aménagements ajoutés - tels que décrits ci-dessus - l'Eglise s'empresse de préciser qu'il ne s'agit pas d'une interdiction absolue, mais d'une question de "discernement pastoral".

Mais, dans toute l'Europe, seul le royaume de France suivait la position officielle de l'Eglise, qui n'était évidemment pas appliquée dans les pays protestants. (..)

La Révolution française, prenant le contre-pied des rois de France, légalisait le prêt à intérêt le 3 décembre 1789 et le 6 Floréal de l'an II, la Convention décrétait que l'argent est une marchandise comme une autre et qu'on peut la louer, rejoignant ainsi à la fois les positions protestante et juive.

Cette autorisation officielle provoqua une montée en flèche des taux, si bien que les conventionnels furent très rapidement contraints de plafonner le taux légal dénommé désormais prêt à intérêt - au-delà de ce taux, commencerait l'usure. Telle est la position officielle de l'Etat de nos jours encore.

Les catholiques étaient bien embarrassés, car, en dépit des aménagements de la casuistique, le prêt à intérêt continuait d'être moralement interdit. Durant tout le XIXe siècle, les autorités religieuses se sont contorsionnées dans des formulations alambiquées, coincées entre une pratique tolérée et un interdit officiel. (..) Mais s'appuyant sur la commode notion de lucrum cessans, l'Eglise continuait de louvoyer et recommandait aux confesseurs le "bon sens pastoral" et donc l'autorisation d'absolution des prêteurs.

Il faudra attendre le 15 mai 1891 pour le pape Léon XIII (1810-1903) publiât l'encyclique Rerum novarum (Des choses nouvelles) qui constatait le bouleversement économique et social intervenu depuis le début du siècle. Au nom de la protection des pauvres, il condamnait avec une grande fermeté "l'usure dévorante" pratiquée par "des hommes avides de gain et d'une insatiable cupidité", c'est-à-dire un taux d'intérêt trop élevé par lequel des prêteurs sans scrupules exploitent les pauvres, mais pas le principe de l'intérêt modéré.

Avec les encycliques Quadragesimo Anno du pape Pie XI, publiée le 15 mai 1931, puis Populorum progressio du pape Paul VI en 1967 et enfin Centesimus Annus de 1991, publiée pour le centenaire de l'encyclique Rerum Novarum par le pape Jean-Paul II, les critiques ne portent plus sur l'usure, ni même sur le prêt à intérêt, dorénavant un fait accompli, mais - déjà - sur la "grande finance" , la spéculation et la manipulation des taux de change. Les têtes pensantes du Vatican avaient lucidement intégré que le problème ne se situait plus au niveau individuel, mais avait passé au niveau des Etats.

 

10 - Les modernes "changeurs du temple" et leur système usuraire triangle.gif

 

Les temps sont accomplis et les changeurs frauduleux chassés du temple de Jérusalem à coups de fouet sont de retour. Ils ont édifié des temples de verre et d'acier d'où ils dirigent les sacrifices que les humains rendent à leur puissance. Les particuliers et les Etats sont leurs domestiques et tremblent devant leurs oukazes.

Je m'en vais vous mander la ruse la plus mirobolente (..)  ses inventeurs règnent en souverains sur le monde entier: ils ont transformé du papier en or.

Un mécanisme monétaire particulièrement astucieux leur permet de serrer le cou de leurs victimes: l'argent-dette. Les Etats deviennent alors des zombies obéissants à leurs injonctions. En effet, l'argent que les banques centrales mettaient autrefois à la disposition des Etats n'était chargé d'aucun intérêt. Une bonne gestion supposait que les rentrées fiscales - reflet de la richesse produite - couvraient le montant avancé par la banque centrale. L'inflation résultait d'une rupture de cet équilibre: elle signifiait que la richesse produite était insuffisante par rapport à la somme utilisée pour les besoins du fonctionnement de l'Etat.

De même que le demi-shekel du temple était vendu au triple ou au quadruple de sa valeur faciale, désormais, l'argent dont l'Etat a besoin afin d'assurer son fonctionnement est "emprunté" auprès de banques privées qui le font venir au monde par un simple jeu d'écriture, mais se font rembourser de la valeur faciale augmentée d'intérêts qu'ils fixent librement et dont le taux varie en fonction de la crédibilité du débiteur, avec du véritable argent, celui d'une richesse nationale produite par le travail des citoyens. Les citoyens sont devenus les mécènes des banquiers.

Ce système a été officialisé aux Etats-Unis avec la création le 23 décembre 1913 de la redoutable et envahissante mante religieuse financière qu'est la Réserve Fédérale. Pour imposer un mécanisme aussi frauduleux, les modernes "changeurs du temple" ont manifesté durant le siècle qui a précédé cet exploit une patience, une ruse et une capacité de corruption du personnel politique et médiatique particulièrement remarquables, que j'ai décrites minutieusement dans deux textes:

- Aux sources de l'escroquerie de la Réserve Fédérale - Le machiavélisme des hécatonchires de la finance internationale
- Du Système de la Réserve fédérale au camp de concentration de Gaza : Le rôle d'une éminence grise: le Colonel House ,

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La FED dévore le monde

A partir de l'archétype de fonctionnement qu'est celui de la Réserve Fédérale, il est facile comprendre le mécanisme de l'endettement universel des Etats, de l'appauvrissement des citoyens et de l'enrichissement exponentiel des banquiers, les véritables usuriers des temps modernes.

Le principe de la monnaie-dette a été étendu à la France par le Président Georges Pompidou qui fit modifier l’article 25 de la loi 73-7 du 3 janvier 1973 en interdisant à la Banque de France de faire crédit à l’État, condamnant la France à se tourner vers des banques privées et à payer des intérêts: « Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la banque de France». Avant cette loi, quand l’État empruntait de l’argent, il le faisait auprès de la banque de France, qui, lui appartenant, lui prêtait sans intérêt. Ancien employé de la banque Rothschild, le Président Pompidou remerciait ainsi son ancien employeur. Ainsi naquit la dette perpétuelle de la France. Aujourd'hui, 93% de la dette française est attribuable aux intérêts compensés.

Les dettes des Etats deviennent des océans impossibles à écluser et les nations sont ficelées au bon vouloir d'institutions privées, de plus en plus arrogantes, de plus en plus gourmandes, de plus en plus opulentes face à des citoyens de plus en plus harassés, pressés, harcelés par des dirigeants eux-mêmes apeurés et tremblants devant leurs nouveaux maîtres, les "changeurs" des temples de la finance internationale.

 

11 - Les "changeurs du temple" et la nouvelle crucifixion du prophète galiléen triangle.gif

 

Il est aisé d'imaginer le scandale qu'un nouveau Jésus provoquerait aujourd'hui si, avec un fouet de cordes nouées, il chassait des repaires dans lesquels ils se sont enkystés les nouveaux banksters et autres "barons voleurs" des temples de la nouvelle religion mondiale, celle du "Roi-Dollar". Il renverserait avec colère les tables des faux-monnayeurs qui officient dans le temple de la Réserve Fédérale, mais dont les grands prêtres sont tapis dans les coulisses des banques anglaises de la City de Londres, ou dans ses annexes, les cavernes de la pieuvre Goldman Sachs qui étend ses tentacules jusqu'en Europe. Voilà qui permettrait de comprendre l'immensité du scandale que fut l'acte fondateur du prophète galiléen (Jésus).

On écrirait alors que tant qu'il limitait son enseignement à prôner la Démocratie et la Liberté, à disserter avec éloquence sur les avantages des "institutions démocratiques", à faire rêver ses auditeurs "de paix et de sécurité dans le monde", ce trublion bavard ne dérangeait personne; mais le jour où il s'en était pris au noyau dur de la foi démocratique, tapi dans les souterrains du système - la pompe à finances qu'est l'invention d'une monnaie-dette au service des grandes banques privées et son masque mondialiste - il fut arrêté, jugé et exécuté, ou plutôt enfermé prestement, et à vie, dans le cul de basse-fosse de Guantanamo, tellement le forfait de ce "terroriste" aurait été jugé impardonnable.

A l'image de celle qui a frappé le prophète galiléen, une malédiction particulière s'est étrangement acharnée sur tous les présidents américains qui ont tenté, même modestement, de modifier dans le sens des intérêts collectifs de la nation américaine ou de remettre en cause le système monétaire et bancaire inventé par les banquiers de la City et mis en place par leurs filiales à Wall Street, et cela avant même la création de la Réserve Fédérale.

Je rappelle que l'un des premiers présidents des Etats-Unis, Andrew Jackson (1767 - 1845) avait traité les banquiers anglais de "vipères" et leurs établissements de repaires de "voleurs": "Vous êtes une bande de vipères, de voleurs et j'ai l'intention de vous expulser et par le Dieu Éternel, je vous expulserai". (..)

Durant sa campagne pour un second mandat à la présidence (de 1829 à 1837), son slogan "Jackson and no Bank", annonçait clairement la couleur. A l'époque déjà, il s'agissait - et cela dès la naissance des Etats-Unis d'Amérique - de soustraire le système monétaire américain à la rapacité des banquiers privés de la City de Londres dominée par la famille Rothschid.
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President Jackson destroying the Bank of the United States (BUS). Lithograph, 1828

 

En 1824, il écrivait également: "Je suis l'un de ceux qui ne croient pas que la dette nationale soit une bénédiction... C'est une manoeuvre destinée à ériger autour de l'administration une aristocratie de l'argent, dangereuse pour les libertés du pays." - [Lettre d'Andrew Jackson à L.H Coleman of Warrington, N.C le 29 avril 1824.]

Dès le début de son premier mandat, il a transféré une partie des fonds gouvernementaux de la deuxième Bank of the United States - banque privée, comme son nom ne l'indique pas et contrôlée la City de Londres - dans des banques qui n'étaient pas encore sous la houlette des Rothschild. Il faillit payer de sa vie cet acte "héroïque" au service de la nation américaine (..)

"Il est regrettable que les riches et les puissants orientent les décisions du gouvernement en direction de leurs projets égoïstes.


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Richard Lawrence tire deux coups de revolver sur le président Andrew Jackson mais le rate.

 

Le président Abraham Lincoln (1809-1865) , qui avait fait imprimer des Greenbacks - une monnaie créée par une banque centrale et exempte d'intérêt - n'aura pas bénéficié de la même protection de la divine providence. Au moment de la guerre de Sécession, les banquiers anglais imposaient un taux de trente (30%) à quarante pour cent (40%). Scandalisé par ce taux usuraire, le Président Lincoln a tenté de redonner une indépendance financière à la nation.

Mais il n'a pas pu mener sa réforme à son terme. Il a été tué dans une loge de théâtre (..)

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Assassinat du Président Abraham Lincoln

"Le pouvoir des financiers tyrannise la nation en temps de paix - écrivait-il - et conspire contre elle dans les temps d'adversité. Il est plus despotique qu'une monarchie, plus insolent qu'une dictature , plus égoïste qu'une bureaucratie. Il dénonce, comme ennemis publics , tous ceux qui s'interrogent sur ses méthodes ou mettent ses crimes en lumière. J'ai deux grands ennemis : l'armée du sud en face et les banquiers en arrière. Et des deux, ce sont les banquiers qui sont mes pires ennemis."

Il aurait ajouté ces paroles prémonitoires : "Je vois dans un proche avenir se préparer une crise qui me fait trembler pour la sécurité de mon pays. […] Le pouvoir de l'argent essaiera de prolonger son règne jusqu'à ce que toute la richesse soit concentrée entre quelques mains . " (Letter from Lincoln to Col. Wm. F. Elkins, Nov. 21, 1864).


La malchance avait continué de s'acharner sur les hommes politiques américains et le président Abraham Garfield, avait lui aussi été assassiné le 2 juillet 1881 après avoir fait une déclaration sur les problèmes de la monnaie.

"Celui qui contrôle le volume de l'argent de notre pays est le maître absolu de toute notre industrie et de tout notre commerce... Et quand vous réalisez que la totalité du système est aisément contrôlable, d'une manière ou d'une autre, par quelques individus puissants à sa tête, vous n'avez plus à vous à interroger sur l'origne des périodes d'inflation et de dépression."

12 - Apothéose des usuriers triangle.gif

Après avoir bafoué la Constitution américaine signée à Philadelphie en 1787 qui stipule en son article 1, section 8, § 5, que "c'est au Congrès qu'appartiendra le droit de frapper l'argent et d'en régler la valeur" et permis que ce droit régalien qui fonde la souveraineté d'une nation soit dévolu aux filiales un consortium de financiers privés, incrustés depuis plusieurs siècles en Angleterre, les Etats-Unis sont devenus, après la fin de la première guerre, les modèles économiques du reste de la planète. Cette situation s'est encore aggravée après la fin de la seconde guerre mondiale, qui a transformé l'Europe en un véritable satellite politique, économique et financier de l'Amérique, que sa soumission volontaire contraint de subir les conséquences des turpitudes des financiers américains et des crises que provoque leur voracité.

C'est pourquoi il est important d'analyser les mécanismes par lesquels le système usuraire créé le 23 décembre 1913 a volontairement généré des crises qui ont appauvri les nations, tout en enrichissant une poignée de banquiers, et de comprendre comment ce mécanisme, localisé à l'origine dans la sphère anglo-saxonne, est devenu une pompe aspirante de la richesse mondiale.

 


"En politique, rien n'arrive par hasard. Chaque fois qu'un événement survient, on peut être certain qu'il avait été prévu pour se dérouler ainsi." Président Franklin Delano Roosevelt (Conspiration ? Moi j'appelle cela plan, note de C.D.).

 


La création de la Réserve Fédérale - qui ne "fédère", entre elles que les banques régionales qui la composent et que les banquiers ont essaimées, pour des raisons de commodité et d'efficacité sur l'ensemble du territoire de la "nation indispensable" - signe le retour en majesté des "changeurs" et l'érection en grande pompe d'un troisième temple, à la gloire de la finance internationale et apatride. Le 23 décembre 1913 marque la renaissance, sous sa forme modernisée, de l'activité à la fois frauduleuse et officielle, des vendeurs des demi-shekels dans le temple de Jérusalem qui, après un siècle entier de mensonges, de manoeuvres et corruptions divers sont parvenus à accoucher du monstre dévoreur des richesses de la planète et même à faire oublier leurs turpitudes et à devenir des personnages puissants et respectés.

 

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13 - Mécanismes par lesquels les nouveaux "changeurs du temple" pillent la richesse des nations triangle.gif

 

L'objectif claironné lors de la création de la FED était de stabiliser l'économie et de mettre fin aux crises en série qui avaient émaillé la fin du XIXe siècle.

Voir - Aux sources de l'escroquerie de la Réserve Fédérale - Le machiavélisme des hécatonchires de la finance internationale , §5: Les crises monétaires successives : 1869 - 1873 - 1893 - 1901 - 1907.
- Du Système de la Réserve fédérale au camp de concentration de Gaza : Le rôle d'une éminence grise: le Colonel House ,

Il faut savoir qu'à l'époque, quatre types de coupures étaient en circulation:

Les billets, appelés Legal Tender Notes ou United State Notes (UNS) , étaient imprimés depuis le Legal Tender Act de 1862 d'Abraham Lincol, par le département du Trésor des Etats-Unis.

 

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Federal Reserve Note FNS ( Argent nominal - Fiat currency - correspondant à une dette du montant inscrit sur le billet - Le sceau de la FED est vert , à gauche du billet


Cette variété de billets en circulation fut pain bénit pour nos modernes "changeurs du temple" modernes installés dorénavant au coeur de l'Etat. Leur objectif était évidemment d'imposer leur propre monnaie - simple reçu de dette - et d'éliminer les vestiges de l'indépendance de l'Etat.

Dès le lendemain de sa création, les banquiers de la FED mirent leurs pieds dans les pas des barons voleurs des crises monétaires antérieures. Entre 1916 et 1920, l'institution imprima des montagnes de sa propre monnaie, présentant ses Federal Reserve Note (FNS) comme équivalents aux United State Note (UNS) ce qui lui permit de doubler la masse monétaire en circulation. (..)

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Après l'afflux, le reflux. (..)


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Le bouquet final fut offert par le Congrès qui, en 1920, vota le "Independant Treasury Act of 1920", une décision qui, en fait "d'indépendance" aliénait le "Treasury Department of the United States government", c'est-à-dire la trésorerie américaine gouvernementale au profit du consortium privé composé des banques suivantes: (..)

Regrets exprimés par le Président Wilson dans son message d'adieu (1921) .

Il constate qu'il a livré la nation à des intérêts privés qui ont tué la liberté et l'indépendance du gouvernement légal des Etats-Unis. Une lucidité tardive d'un Président qui n'avait pas compris qu'il travaillait à l'appropriation du pays par un consortium de banquiers internationaux liés entre eux par des liens familiaux.
Voir: Du Système de la Réserve fédérale au camp de concentration de Gaza
: Le rôle d'une éminence grise: le Colonel House ,
"Une grande nation industrielle est contrôlée par son système de crédit. Notre système de crédit est privatisé et concentré. Par conséquent, toutes nos activités sont entre les mains de quelques hommes (..)

14 - Modus operandi des "changeurs du temple": d'une crise à la suivante triangle.gif

Mais ce n'était-là qu'un hors-d'oeuvre et une mise en bouche avant le grand exploit de 1929. En dix ans, deux crises, celle de 1920 et surtout celle de 1929, ont dévasté les marchés boursiers intérieurs et provoqué une catastrophe mondiale. Le mécanisme est chaque fois d'une simplicité enfantine. (..)


Il est impossible de traiter en quelques mots le krach boursier de 1929 et l'enchaînement des catastrophes qu'il engendra. Mais il est certain que ce déraillement économico-financier est la conséquence directe d'une politique chaotique de la Réserve Fédérale (..)

 

 

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1929 - Krach - New-York

(..)
Il est d'autant plus judicieux de rappeler le commentaire du Président Roosevelt - "En politique, rien n'arrive par hasard. Chaque fois qu'un événement survient, on peut être certain qu'il avait été prévu pour se dérouler ainsi" - que la Réserve fédérale, par un des ces mouvements d'accordéon dont elle est coutumière, a brusquement contracté l'offre monétaire, créant une dépression catastrophique qui a contaminé l'Europe et provoqué la faillite de 11.630 banques sur un total de 26.401 aux Etats-Unis. Du coup, les banquiers centraux ont pu acheter à des prix dérisoires des banques rivales et des pans entiers de l'économie.

Le 23 mai 1933, dans un discours retentissant de vingt-cinq minutes devant la Chambre des Représentants, un membre du Congrès, Louis T. McFadden, a porté des accusations formelles contre le Conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale, contre le Contrôleur de la monnaie et contre le Secrétaire duTrésor, les accusant d'actes criminels, de complot contre la nation, de fraude et de trahison. Il accusait ces responsables politiques et les banquiers de la Réserve fédérale d'avoir délibérément provoqué la "Grande Dépression".


(..) Une fois de plus, la mystérieuse calamité qui s'abat sur les contestataires des usuriers a frappé. (..)

15 - Ils l'ont tué... triangle.gif

La dernière tentative moderne de renverser les tables des changeurs-usuriers de la religion du Dieu-dollar fut celle du président John Fitzgerald Kennedy assassiné à Dallas le 22 novembre 1963. Il était allé si loin dans sa volonté de lutte contre les banksters et la réalisation de son projet était déjà si avancée que son père, inquiet l'avait mis en garde: "Si tu le fais, ils te tueront".

RAPPEL

 

4 - John Fitzgerald Kennedy et la nouvelle tentative de réforme monétaire triangle.gif

 

In - Aux sources de l'escroquerie de la Réserve Fédérale - Le machiavélisme des hécatonchires de la finance international e #4

Il est impossible de ne pas évoquer, à la suite de celle du Président Lincoln, la tentative du Président John Fitzgerald Kennedy de dépouiller la FED de sa puissance , tellement elle lui est parallèle. Elle eut lieu un siècle exactement après celle de Lincoln. (..)

Les 26 volumes du rapport Warren n'ont pas réussi à apporter une explication crédible à l'assassinat du Président Kennedy à Dallas le 26 novembre 1963, cinq mois après sa réforme monétaire. Il n'est nul besoin d'être un "complotiste" primaire ou secondaire pour n'accorder qu'un crédit poli à la thèse officielle, non pas seulement à cause de l'analyse des conditions de l'exécution, mais parce que le fait que tous les témoins oculaires de l'événement soient morts dans les deux ans; que la disparition ou l'élimination de 400 personnes en relations même lointaines avec cet événement - y compris le personnel médical de l'hôpital Parkow où Kennedy a été admis, du portier au personnel médical, ainsi que des proches du tireur accusé, Lee Harvey Oswald - que tous ces événements soient le fruit du hasard relève d'un pourcentage de probabilités si infinitésimal qu'il est proche du zéro absolu. Le calcul des probabilités devient un juge plus efficace que n'importe quelle vérité officielle.

De puissants comploteurs ont donc sévi, y compris longtemps encore après le crime initial. Parmi les innombrables pistes avancées par les uns et par les autres, la piste monétaire était évidemment tentante . Elle fut relativement peu explorée au début de l'enquête. Cependant beaucoup la tiennent pour d'autant plus avérée qu'ils rapportent une phrase du père du Président, Joseph Kennedy, lorsqu'il apprit la décision de réforme monétaire de son fils : " Si tu le fais, ils te tueront".

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Le Président John Fitzgerald Kennedy (1917-1963)

Le message semble, une nouvelle fois, avoir été reçu cinq sur cinq par le Vice-Président Lyndon B. Johnson, devenu Président par la grâce de cet assassinat. Comme son homonyme Andrew Johnson un siècle auparavant, et avec une célérité particulièrement remarquable, il suspendit la décision monétaire prise le 4 juin 1963 par le Président assassiné alors que le cadavre de ce dernier n'était pas encore froid
(..)

Cet assassinat était peut-être un avertissement aux futurs Présidents qui auraient voulu emboîter le pas à Abraham Lincoln et à John Fitzgerald Kennedy et priver les banquiers de leur rente en éliminant le système de la monnaie-dette. John Fitzgerald Kennedy aurait payé de sa vie cette provocation à la puissance de la finance internationale... le Président Abraham Garfield avait lui aussi été assassiné le 2 juillet 1881 après avoir fait une déclaration sur les problèmes de la monnaie. (5) Que de coïncidences !

Depuis le Président Kennedy, aucun successeur ne s'est avisé d'apporter la moindre réforme au fonctionnement de la FED.

Peut-être faudra-t-il encore vingt-six autres volumes d'enquête pour éclaircir cette énigme historique.

(..)

16 - Ultime tentative de balayer la poussière sous le tapis triangle.gif

En 1991, le célèbre réalisateur américain, Oliver Stone, nouveau Sherlock Holmes, s'est lancé dans l'arène et s'est donné pour but d'élucider les causes de l'assassinat de John F. Kennedy (..)

L'argent du fonds Rothschild s'est révélé d'une efficacité remarquable dans sa capacité à inciter un réalisateur célèbre à concevoir une opération hollywoodienne de fixation des soupçons dans une certaine direction.(..) Hollywood écrit et impose sa vérité, laquelle devient progressivement LA vérité. Celui qui paie, commande.

Il est étonnant que le fait le plus troublant de tous, plus troublant même que celui de l'impossibilité, aujourd'hui encore, de connaître avec certitude l'identité du tueur est, comme je l'ai noté ci-dessus - celui de constater que quatre cents (je dis bien 400) personnes en relations même lointaines avec cet événement - y compris le personnel médical de l'hôpital Parkow où Kennedy a été admis, du portier au personnel médical, ainsi que des proches du tireur accusé, Lee Harvey Oswald, sont mortes en deux ans et que les autorités officielles ne se sont pas penchées sur cet évènement proprement stupéfiant.

Il est également extraordinaire qu'aucun des innombrables Sherlock Homes, amateurs ou professionnels, qui ont analysé le crime, la loupe à la main et le nez sur le macadam, ne se soit penché sur ces "coïncidences-là" et n'a osé prendre l'enquête à revers. Or, il est impossible, statistiquement, d'attribuer au hasard ou à des circonstances naturelles l'élimination systématique de la totalité des témoins, même les plus mineurs, liés à cette affaire .

Cette preuve statistique signe irréfutablement l'existence d'un complot de très grande ampleur. Quels sont le commanditaire ou le groupe disposant du personnel, des moyens financiers et du pouvoir suffisants afin de réaliser un tel "exploit" dans un laps de temps aussi court et cela de manière à ce que tout paraisse globalement naturel? L'élucidation de l'assassinat du Président Kennedy est au bout de cette enquête-là.

Allons, M. Oliver Stone, encore un effort!

 

NOTE

(1) Jonathan Cook : http://www.legrandsoir.info/les-sapins-de-noel-terrorisent-les-israeliens-counterpunch.html

 

Bibliographie

 

 

EXTRAITS de ce formidable article (je vous conseille de lire les articles de cette philosphe-dessinatrice de talent)

 

http://www.alterinfo.net/AUX-SOURCES-DU-CHAOS-MONDIAL-ACTUEL-L-usure-axe-central-de-l-histoire-de-l-Occident_a86004.html

 

Le 23 janvier 2013

 

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La philosophe Aline Mariali de Dieguez
et ses dessins
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Dessin de Chappatte, Suisse.
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ACTUALITE : Sélection
Dessin de Chappatte, Suisse.
http://www.courrierinternational.com/article/2012/10/09/dispute-sino-japonaise-l-ecrivain-yan-lianke-appelle-a-la-raison
La dispute entre la Chine
et le Japon est provoquée par les US
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2 janvier 2013 3 02 /01 /janvier /2013 05:55

 

« Rayer des pays de la carte » :

Qui déroute les «États en déroute»?

Washington « œuvre à la destruction » d’une très longue liste de pays
war

 

Une dangereuse rumeur s’est propagée à travers le monde et elle pourrait avoir des conséquences catastrophiques. La légende veut que le président iranien ait menacé de détruire Israël ou, pour citer les propos déformés, dit « Israël doit être rayé de la carte ». Contrairement à la croyance populaire, il n’a jamais fait cette déclaration […] (Arash Norouzi, Wiped off The Map: The Rumor of the Century, janvier 2007.)

 

Les États-Unis ont attaqué directement ou indirectement environ 44 pays à travers le monde depuis août 1945, certains d’entre eux à plusieurs reprises. Le but affiché de ces interventions militaires était d’effectuer un « changement de régime ». Pour justifier et dissimuler ce qui correspondait à des actions unilatérales et illégales, on a invariablement évoqué les « droits humains » et la « démocratie ». (Professeur Eric Waddell, The United States’ Global Military Crusade (1945- ), Global Research, février 2007)


« Voici un memo du Pentagone qui décrit comment nous allons anéantir sept pays en cinq ans en commençant par l’Irak, ensuite la Syrie, le Liban, la Somalie, le Soudan et pour terminer, l’Iran ». J’ai dit « Est-il classifié? » Il a dit « Oui monsieur. » J’ai répondu : « Alors ne me le montrez pas. » (General Wesley Clark, Democracy Now, 2 mars 2007.)


Washington « œuvre à la destruction » d’une très longue liste de pays.


Qui « raye des pays de la carte? » L’Iran ou les États-Unis?


Durant une période appelée euphémiquement l’« après-guerre » – de 1945 à aujourd’hui – les États-Unis ont directement ou indirectement attaqué plus de 40 pays.

Alors que les principes de la politique étrangère des États-Unis prétendent « propager la démocratie », l’interventionnisme étasunien, par des moyens militaires et des opérations clandestines, a donné lieu à la déstabilisation totale et la partition de pays souverains.

Détruire des pays fait partie d’un projet impérial des États-Unis, un processus de domination mondiale. De plus, selon des sources officielles, les États-Unis ont en tout 737 bases militaires à l’étranger (données de 2005).


 

Le concept d’« État en déroute »



Dans son rapport « Global Trends » (Tendances mondiales, décembre 2012), le National Intelligence Council (NIC), situé à Washington, « prédit » que 15 pays en Afrique, en Asie et au Moyen-Orient deviendront des « États en déroute » d’ici 2030 en raison de leurs « conflits potentiels et leurs ennuis environnementaux ».

La liste des pays dans le rapport de 2012 du NIC comprend l’Afghanistan, le Pakistan, le Bangladesh, le Tchad, le Niger, le Nigeria, le Mali, le Kenya, le Burundi, l’Éthiopie, le Rwanda, la Somalie, la République démocratique du Congo, le Malawi, Haïti et le Yémen. (voir p  39)

Dans le rapport de 2005, publié au début du second terme de Bush, le NIC avait prévu que le Pakistan deviendrait un « État en déroute » d’ici 2015 « car il sera affecté par la guerre civile, la talibanisation totale et la lutte pour le contrôle de ses armes nucléaires ».

Le Pakistan a été comparé à la Yougoslavie, découpée en sept États par procuration après une décennie de « guerres civiles » parrainées par les États-Unis et l’OTAN.

Le NIC prévoyait pour le Pakistan « un destin à la yougoslave […], un pays déchiré par la guerre civile, des bains de sang et des rivalités interprovinciales ». (Energy Compass, 2 mars 2005.)

Bien qu’il affirme que les États en déroute « servent de refuge aux extrémistes politiques et religieux » (p. 143), le rapport ne reconnaît pas que depuis les années 1970, les États-Unis et leurs alliés ont secrètement soutenu des organisations religieuses extrémistes afin de déstabiliser des États-nations laïques et souverains. Et le Pakistan et l’Afghanistan étaient des États laïcs dans les années 1970.

Un « statut d’État en déroute » à la yougoslave ou à la somalienne n’est pas le résultat de divisions sociales internes, mais un objectif stratégique mis en œuvre par des opérations clandestines et des actions militaires.


 

Fund for Peace, dont le siège est à Washington et le mandat consiste à promouvoir « une sécurité durable par la recherche », publie (annuellement) un « Index des États en déroute » basé sur une évaluation des risques (voir la carte ci-dessous). Trente-trois pays (compris dans les catégories Alerte [rouge] et Avertissement [orange]) sont identifiés comme étant des « États en déroute ».

Selon Fund for Peace, les États en déroute sont également des « cibles pour les terroristes liés à Al-Qaïda ».

Le classement annuel des pays par Fund for Peace et Foreign Policy indiquant les symptômes des États en déroute/fragiles est publié au moment où le monde s’inquiète de plus en plus du sanctuaire étatique au nord du Mali où s’établissent des extrémistes liés à Al-Qaïda pour l’expansion du djihad.

Inutile de dire que l’histoire d’Al-Qaïda comme élément du renseignement étasunien, son rôle dans la division des factions et l’instabilité au Moyen-Orient, en Asie centrale et en Afrique subsaharienne n’est pas mentionnée. Les activités des unités djihadistes d’Al-Qaïda dans la plupart de ces pays relèvent d’un programme clandestin diabolique du renseignement.


 

 

Les États « faibles » et « en déroute » : une menace pour les États-Unis

Selon une logique tordue du Congrès étasunien, les « États en déroute plus faibles » constituent une menace pour la sécurité des États-Unis : « [P]lusieurs menaces [émanent] d’États décrits soit comme étant faibles, fragiles, vulnérables, défaillants, précaires, en déroute, en crise ou déstructurés ».


Lorsque la Guerre froide a pris fin au début des années 1990, les analystes ont pris conscience de l’émergence d’un environnement de sécurité internationale dans lequel les États faibles et défaillants devenaient des véhicules pour le crime organisé international, des voies pour la prolifération nucléaire et des points chauds pour les conflits civils et les urgences humanitaires. Les menaces potentielles à la sécurité nationale des États-Unis que posent les États faibles et défaillants est devenue davantage évidente avec les attentats du 11-Septembre 2001 contre les États-Unis commis par Al-Qaïda, organisés par Oussama ben Laden à partir du refuge offert par l’Afghanistan. Les événements du 11-Septembre 2001 ont poussé le président George W. Bush à déclarer dans la Stratégie de sécurité nationale des États-Unis de 2002 que les « États faibles comme l’Afghanistan peuvent poser un danger aussi grand pour nos intérêts nationaux que les États forts ». (Weak and Failing States: Evolving Security, Threats and U.S. Policy, Rapport du CRS pour le Congrès des États-Unis, Washington, 2008.)


Dans ce rapport du CRS du Congrès, on ne mentionne toutefois pas que « les points chauds du crime organisé et les conflits civils » sont le résultat d’opérations clandestines du renseignement  étasunien.

Fait amplement documenté, l’économie afghane de la drogue, générant plus de 90 pour cent des réserves mondiales d’héroïne, est liée à une opération de blanchiment d’argent de plusieurs milliards de dollars impliquant de grandes institutions financières. Le commerce de la drogue en provenance de l’Afghanistan est protégé par le CIA et des forces d’occupation des États-Unis et de l’OTAN.


La Syrie qualifiée d’« État en déroute »


Les atrocités commises contre la population syrienne par l’Armée syrienne libre (ASL), appuyée par les États-Unis et l’OTAN, créent les conditions favorisant une guerre confessionnelle.


L’extrémisme confessionnel favorise le démantèlement de l’État-nation qu’est la Syrie ainsi que la fin du gouvernement central à Damas.

Le but de la politique étrangère de Washington est de transformer la Syrie en ce que le NIC appelle un « État en déroute ».

Le changement de régime implique le maintien d’un gouvernement central. Alors que la crise syrienne se développe, l’objectif ultime n’est plus le « changement de régime », mais la destruction et la partition de la Syrie en tant qu’État-nation.

La stratégie des États, de l’OTAN et d’Israël consiste à diviser le pays en trois États faibles. De récents reportages indiquent que si Bachar Al-Assad  « refuse de démissionner, la Syrie « deviendra un État en déroute comme la Somalie ».


L’un des possibles « scénarios de démantèlement » rapporté par la presse israélienne est la formation d’États, séparés et « indépendants », sunnite, alaouite-chiite, kurde et druze.

Selon le major-général Yair Golan des Forces de défense d’Israël (FDI), « la Syrie est dans une guerre civile qui fera d’elle un État en déroute où se propagera le terrorisme » et les FDI analysent actuellement « comment la Syrie se démantèlerait ». (Reuters, 31 mai 2012.)

En novembre l’ambassadeur de la paix des Nations Unies Lakhdar Brahimi a laissé entendre que la Syrie deviendrait « une nouvelle Somalie […] mettant en garde contre un scénario où les seigneurs de guerre et les milices remplissent un vide laissé par l’effondrement de l’État ». (Reuters, 22 novembre 2012.)


« Ce que je crains est pire […], que l’État s’effondre et que la Syrie se transforme en Somalie. »

 « Je crois que si l’on ne s’occupe pas de cette question correctement, la partition ne sera pas le problème mais plutôt la « Somalisation » : l’effondrement de l’État et l’émergence de seigneurs de guerre, de milices et de groupes de combattants. » (Ibid.)

Ce que l’envoyé de l’ONU a omis de mentionner est que le démantèlement de la Somalie était délibéré. Il faisait partie d’un projet militaire et du renseignement des États-Unis, désormais appliqué à plusieurs pays ciblés du Moyen-Orient, de l’Afrique et de l’Asie qualifiés d’« États en déroute ».

 

Voici la question principale : qui déroute les États en déroute? Qui les « anéantit »?

 

Le démantèlement planifié de la Syrie en tant qu’État souverain relève d’un plan régional intégré d’ordre militaire et des services de renseignement comprenant le Liban, l’Iran et le Pakistan. Selon les « prédictions » du NIC, le démantèlement du Pakistan devrait se produire au cours des trois prochaines années.


Michel Chossudovsky


Article original: “Wiping Countries Off the Map”: Who’s Failing the “Failed States”, publié le 29 décembre 2012.

Traduction Julie Lévesque pour Mondialisation.ca

 

Michel Chossudovsky est directeur du Centre de recherche sur la mondialisation et professeur émérite de sciences économiques à l’Université d’Ottawa. Il est l’auteur de Guerre et mondialisation, La vérité derrière le 11 septembre et de la Mondialisation de la pauvreté et nouvel ordre mondial (best-seller international publié en plus de 20 langues).

 

http://www.mondialisation.ca/rayer-des-pays-de-la-carte-qui-deroute-les-etats-en-deroute/5317556

 

 

Guerre et mondialisation

 

 

Trouvé sur un site,

 

 

http://fr.novopress.info/128833/frappe-aerienne-sur-une-soit-disant-boulangerie-en-syrie-anatomie-dune-enieme-desinformation-mediatique/

 

_______________________________________________________________

 

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Pays attaqués par des bombardements, des actes de sabotage

ou des tentatives de renversement des gouvernements

depuis la seconde guerre mondiale.

 


 


 

Score des attaques : Iran : 0 - USA : 51.


http://www.europalestine.com/spip.php?article7533



Mensonges des Médias et sur la Syrie ici :

Michelle Meyer, un destin - Médiamensonges - Menaces: Iran ou USA ?

 

 

.

 

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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 04:20

etranger

 

Alerte, urgent ! Encore quelques heures pour voir le débat... 

Voici ce que je publie sur mon blog R-sistons à l'intolérable,

sous mon pseudo eva

 

  

 

Terrorisme : le terreau français

08/10/12
http://www.france5.fr/c-dans-l-air/videos/37281
VIDEO
.
Raphaël Draï
Professeur à la faculté de droit et de science politique d'Aix-en-Provence et à l'Ecole doctorale de recherches en psychanalyse de l'université Paris-VII.
Louis Caprioli
Spécialiste de la lutte antiterroriste.
Dounia Bouzar

Anthropologue du fait religieux et chercheur associée au cabinet d'études Cultes et cultures.

Yves Bonnet

Ancien patron de la DST, service de contre-espionnage français.

.

Le vrai visage du terrorisme
avec Yves Bonnet
Par eva R-sistons

Enfin un débat digne de ce nom !
Grâce au spécialiste du terrorisme Yves Bonnet,
la vérité, l'indépendance,
nous sont opposées aux discours officiels, aux ordres,
celui d'un Louis Caprioli, par ex.
Dès dimanche 14 octobre 2012 minuit,
vous ne verrez plus les débats,
mais seulement les reportages scandaleusement orientés
de cette émission de faux débats
orchestrés par l'inconditionnel d'Israël, Yves Calvi.

Appel à Lecteur à l'aise avec l'informatique
pour d'urgence enregistrer les interventions
de Monsieur Yves Bonnet dans ce débat.
Et pour publier la vidéo, pour la relayer !
Dès lundi, vous ne verrez plus que
les reportages où l'on incite à la haine raciale,
comme d'habitude.

Parmi ce qui devrait être poursuivi par les Tribunaux,
voici 2 morceaux choisis :
Reportage sur le CRIF
qui souffle dangereusement sur les braises,
en taxant l'Islamisme radical
de "nazisme monstrueux"
pour que nous amalgamions ensuite
Islamisme violent et Islam de paix.

Ensuite Manuel Valls, l'ultra sioniste, qui insinue
perfidement que " le terrorisme n'est 
pas de l'étranger mais des banlieues,
de France, des MUSULMANS.
Il ne s'agit pas de réseau terroristes
venant de l'extérieur mais de réseaux
qui sont dans nos quartiers.
Il ne s'agit pas d'étrangers mais de Français,
de Français convertis,
de Français MUSULMANS ! "

Vous voyez le dangereux amalgame
Islamistes-Musulmans
que propose cet inquiétant Espagnol,
Ministre de l'intérieur
parachuté dans notre pays par
l'Elite mondialiste de Bilderberg
  afin de conquérir un jour la Gauche
et de l'aligner totalement sur la Droite
la plus ultra-libérale, haineuse et brutale,
exactement comme cet autre Sayanim,
Cohn-Bendit, qui a tenté de défigurer
complètement les Verts
pour en faire des ultra-Européistes
fédéralistes et mondialistes !
 
Lundi, il ne restera plus de ce débat
porté très haut grâce à M. Yves Bonnet,
qu'un tissu d'invectives contre
les Musulmans assimilés à des Islamistes
terroristes menaçant notre pays !

  Je ne supporte pas le racisme,
dès 82 j'appelais à rejeter
fascisme et racisme :
Pour moi, il n'y a qu'une seule race, humaine.
A ce titre, je dénonce tous les fanatismes
(évangélique avec les néoconservateurs, bien que je me sois
convertie dans ce milieu,
hébraïque avec son Talmud distinguant les Juifs
des Goys à exterminer comme des animaux
ou à mettre en esclavage
- idéologie absolument monstrueuse,
raciste par excellence,
comme la volonté de mettre en place
un Etat spécifiquement juif -, 
ou islamiste, radical salafiste 
avec ses extrémistes).
Et je dénonce les communautarismes
sectaires, arrogants, excluant les autres.
C'est ainsi que je ne me reconnais plus
évangélique, mais simplement croyante en Dieu
pour ne pas m'enfermer dans le sectarisme,
la certitude d'avoir raison
et l'obsession de convertir à mes idées, à ma foi (vivante).
Je dénonce les politiques
ou les idéologies nauséabondes,
le racisme, le fanatisme,
le sectarisme, le communautarisme.
Et tous les mensonges, aujourd'hui,
pour nous inciter à rejeter
les Musulmans afin de nous faire accepter
bientôt la guerre contre l'Iran,
le choc de civilisations qui tuera nos enfants,
ruinera nos vies,
pour le seul profit des fous au sommet,
messianiques, intolérants, égoïstes, cupides.

Dans ce C dans l'Air,
le courageux et lucide Monsieur Bonnet
rappelle (je cite ses paroles) :

1) que Juifs et Musulmans
vivaient en bonne intelligence
(et j'ajoute comme les Musulmans
et les Chrétiens d'Orient qui d'ailleurs
.
2) Que le terme antisémitisme
ne convient pas du tout,
car les Arabes sont sémites
et 2/3 des Juifs ne sont pas sémites.

3) Il faudrait plutôt parler de xénophobie.

4) Au temps d'Abraham,
Juifs et Musulmans partageaient
les mêmes valeurs, il est faux de parler
de "haine ancestrale".

5) Les populations musulmanes,
globalement, ne posent pas de problèmes.

6) Le nombre de morts par terrorisme
est très faible.

7) C'est une stratégie américaine :
Ils ne veulent pas des régimes arabes laïcs,
on voit les résultats ! Par exemple
avec les Chrétiens qui ont disparu
d'Irak ou maintenant de Syrie.
Et il y a cette stratégie US
contre les Régimes arabes suspectés
d'entretenir des relations avec les Soviétiques.
(Encore et toujours la guerre froide,
note d'eva).

8) Et ce sont les Américains
qui ont financé Al Quaïda,
c'est un fait qui n'est plus contesté
par personne. Comme en Afghanistan
avec les talibans.

9) C'est une stratégie de faire monter
le salafisme et de le répandre partout
(ainsi via les Révolutions arabes,
ou avec le Hamas en Palestine occupée
comme prétexte pour refuser la paix.
C'est monstrueux, machiavélique, note d'eva).

10) Ces stratégies convergent avec
les pays du Golfe devenus nos alliés
(contre-nature, note d'eva).

11) Certains pays s'occupent de nos affaires
alors qu'ils ne sont pas démocratiques (Qatar..).

12) Les groupes djihadistes sont financés
par le Qatar, on est à la limite
du financement indirect !
Ces gens commettent des attentats,
on est dans une position dangereuse.

13) Seulement 100 à 200 personnes
sont susceptibles de verser
dans l'Islamisme radical aujourd'hui.

En clair, ce sont les Médias aux ordres
qui distillent la peur en nous,
qui chaque jour nous dressent contre les Musulmans,
qui incitent constamment à la haine raciale,
en braquant quotidiennement
leurs projecteurs sur un phénomène ultra-marginal.
Ces Médias devraient être poursuivis
pour incitation permanente
au racisme anti-Musulmans,
au choc de civilisations.
Ils préparent insidieusement
les nouvelles Nuits de Cristal !

La vérité, c'est que ce terrorisme
limitrophe devrait être traité comme un simple
FAIT-DIVERS,
et non comme une menace majeure !

Les vraies menaces, ce sont
- le capitalisme assassin,
- la désinformation constante,
- la mort des Nations,
- les lois liberticides,
- la politique du chômage
et des destructions de l'Etat-Providence,
- la pollution volontaire
de notre environnement quotidien,
- la dictature de l'Europe,
- les fanatismes et les communautarismes
évangélique, islamiste, sioniste
- les guerres permanentes
avec des armes toujours plus dangereuses,
- la folie nucéaire,
- la déstabilisation des Etats indépendants,
- le racket financier global,
- la guerre mondiale en préparation,
- la mise en place du Nouvel Ordre Mondial...
Et tout cela est masqué
derrière la peur du Musulman
remplaçant celle, hier,
du communiste ou du Juif,
afin de détourner notre légitime colère
contre les Elus traîtres,
contre les monstres qui nous manipulent,
qui appauvrissent de plus en plus nos vies,
et même pour beaucoup, déjà,
comme avec les OGM, qui font
de notre existence un enfer.

CITOYENS, CITOYENNES !
Ne nous trompons pas d'adversaires !

200 Musulmanes portant le voile intégral
ne nous menacent pas plus que les Juifs
portant la kippa ou les religieuses
chrétiennes fidèles à la tradition.
Cent jeunes qui basculent dans la violence
au nom d'un Islam dévoyé,
sont moins dangereux que les
Barroso, Von Rumpuy, Cameron, Harper,
Sarkozy-Copé-Hollande-Fabius-Valls,
Bush-Obama-Romney,
ou, surtout, Natanyahu brûlant
d'allumer la mèche fatale (en Iran)
qui déclenchera l'holocauste planétaire.
Et pourtant, on nous bassine sans cesse
avec les barbus intransigeants et violents,
et avec les soi-disants victimes juives,
tout en glorifiant l'Europe des banksters
dont les citoyens ne veulent pas !

Ecoutons la voix sage de M. Yves Bonnet,
relayons son message !

En disant courageusement la vérité,
il sème les germes de la Paix,
non seulement de la paix sociale
que l'Europe et ses larbins dans les Médias
tuent chaque jour un peu plus,
mais de la Paix entre les peuples du monde !

Eva R-sistons
. 
Voilà la vidéo enregistrée par un Lecteur !
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TAGS :
Terrorisme, M. Bonnet, Manuel Valls, CRIF,
racisme, fanatisme, choc civilisations,
Islam, Evangélique, néoconservateurs,
Musulmans, Juifs, Islamistes, sionistes,
C dans l'Air, Médias, OGM, Qatar...
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8 octobre 2012 1 08 /10 /octobre /2012 12:04

 

gold-up.blogspot.com

photocopieuse-planche-a-billets-images.jpg

 

La planche à billets US pour acheter la France :

 

LES ETATS-UNIS ACHETENT LA FRANCE AVEC LEUR PHOTOCOPIEUSE (suite et preuves)

 

du 8 au 11 oct 2012 : Et cela ne dérange ni les journalistes, ni les députés, ni les Français à qui on ne donne (en ce moment) que des affaires médias musulmanes ou bien juives. J'en avais déjà parlé (voir plus bas), eh bien vous avez une nouvelle confirmation dans le Financial Times de samedi. Les Américains mettent 3,5 milliards d'euros sur la table pour acheter les immeubles les plus profitables dans les capitales européennes:  

 

"The largest US property companies are cashing in on the troubles of their European rivals with a 3.5bn euros spending spree that marks a rare bout of transatlantic real estate investment. US real estate groups spending in the first 9 months of 2012 represented a near fivefold increase (x5) on the total recorded for the whole of last year ... In the most valuable transatlantic deal of the year so far, Simon, the largest owner of shopping malls in the US, bought up almost a third of Klepierre, the French retail real estate investment trust, for 2 billion dollars in March.".

 

Lire ici le grand article complet sur le FT. Tiens, et si nous on achetait le Texas et une partie de New York avec nos photocopieuses à nous?

 

L'EUROPE N'EST QU'UNE FABRICATION DE LA CIA, REGARDEZ ICI CET ARTICLE D'AMBROSE EVANS-PRITCHARD COMMENT ELLE PAYAIT CHAQUE MOIS ROBERT SHUMANN ET D'AUTRES "INTELLOS" POUR IMPOSER L'IDEE DU FEDERALISME...

 

GRACE A L'UE, LES AMERICAINS POMPENT TOUTES NOS RICHESSES CHEZ EUX...

 

Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2012


 

► 13:20► 13:20
www.dailymotion.com/.../xi9abg_f-asselineau-upr-la-f...16 avr. 2011 - 13 min
Pour une France libre et indépendante : http://www.u-p-r.fr. ... F. Asselineau / UPR / La France, l'Europe et ...

 

  1. ► 133:12► 133:12
    www.dailymotion.com/video/xbqfip_francois-asseline...3 janv. 2010 - 133 min
    Envoyer une vidéo ... François ASSELINEAU : Qui gouverne réellement la France . .... François Fillon, un ...
  2. ► 21:24► 21:24
    www.dailymotion.com/video/xnzagl_conference-de-fr...24 janv. 2012 - 21 min
    Une conférence de François ASSELINEAU sur l'Europe et ses dépenses somptuaires.( SENS, décembre 2011 )
  3. ► 183:33► 183:33
    www.youtube.com/watch?v=FJE6Fz1KbSE9 mai 2011 - 184 min - Ajouté par zolive13013
    ... imposent de sortir de l'Europe" - Conférence de François ASSELINEAU du jeudi 5 mai ... You need ...
  4. ► 138:21► 138:21
    www.youtube.com/watch?v=4c6uy-0kpjU13 janv. 2011 - 138 min - Ajouté par UPRdiffusion
    Loading... Alert icon. You need Adobe Flash Player to watch this video. .... UPR - François Asselineau - Qui

     

    Les USA achètent la France avec du papier (Jovanovic) - UE pour les USA (vidéos Asselineau)

     

     

    Vénézuela : Bonne nouvelle !

     

    VENEZUELA (Présidentielle) : Encore raté, Chavez réélu avec… brio !

     

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29 septembre 2012 6 29 /09 /septembre /2012 16:24

 

 

Vidéos non alignées sur les mensonges officiels d'aujourd'hui

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Syrie : La vérité, toute la vérité et rien que la vérité.

 

.

 

Syrie : La vérité sur cette sale guerre

 

 

 

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Le vrai Axe du Mal
 ..
.
.
.
Le vrai Kadhafi
 ..
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16 septembre 2012 7 16 /09 /septembre /2012 15:06
Les 11 septembre
avec aussi une parution d'eva R-sistons
(septembre 2011) 

 Mensonges ou complots ?


NOM-jeu-images.jpg


 

Vincent Vauclin


On nous qualifie de “complotistes” : mais qui peut penser que les groupes de pouvoir politiques, militaires, économiques et financiers vivent au jour le jour ? Sans jamais rien prévoir ni planifier ?

- Comment peut-on croire une seconde, par exemple, que l’objectif de l’industrie pharmaceutique est le bien commun et non son profit ?

- Qui peut croire que des politiques qui participent de la Franc-Maçonnerie (cf. Gouvernement de François Hollande) et qui donc, au sein des loges, appellent “frères” de hauts dirigeants de la finance et de l’économie, pourraient dans le même temps s’attaquer à ces mêmes pouvoirs économiques et financiers qui détruisent la France ?

- Comment peut-on concevoir que des alliances d’intérêts se forment dans des syndicats et des corporations populaires, et ne se forment pas dans des cercles de pouvoirs élitistes, où se réunissent les pontes de la politique, de la finance, des médias, de l’économie ?
Ces cercles “très privés” ne constituent-ils pas alors l’institutionnalisation d’une solidarité de classe, la classe des puissants, des oligarques, des décideurs ?

Notre “complotisme” n’est alors rien d’autre qu’une grille de lecture particulière de la réalité, où les concepts sont “réincarnés”, où l’on va considérer que ce n’est pas le capitalisme ou le mondialisme qu’il faut simplement dénoncer en tant que concepts, mais les capitalistes et les mondialistes, qu’il faut identifier dans la réalité de leurs réseaux.

Car lorsqu’une directive européenne est signée, ce n’est pas un concept qui tient le stylo. Lorsqu’un ordre de marché est passé – par exemple pour spéculer sur une dette souveraine, une monnaie, une matière première – ce n’est pas un concept qui presse le bouton. Lorsqu’une information essentielle est tronquée ou manipulée par la rédaction d’un grand journal, ce n’est pas un concept qui en donne l’instruction à l’autre bout du téléphone.

Établir les médiations, reconstituer objectivement ces réseaux de pouvoir, relever les noms des personnes qui agissent véritablement en haut de l’échelle, constater la prédominance évidente d’une communauté ethno-confessionnelle au sein de l’oligarchie, établir l’histoire de ce processus de domination, ce n’est pas du complotisme : c’est un travail politique.


C’est le premier travail politique à accomplir. Car pour combattre, mieux vaut savoir qui l’on combat.

Ce n’est d’ailleurs pas un hasard, si dès lors que l’on passe du simple concept à l’identification objective de ceux qui en sont les protagonistes, l’on est immédiatement qualifiés de complotistes ou de conspirationnistes. Considérons donc ces qualificatifs comme de bons signes : ceux qui prouvent que l’on ne doit plus être très loin de la réalité…


Vincent Vauclin - http://la-dissidence.org

 

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http://www.alterinfo.net/Mensonges-ou-complots_a81235.html

 

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Et le 11 septembre de la CIA

contre le Président démocratiquement élu au Chili,

Salvador Allende ? (eva)

 

http://zeablog.midiblogs.com/images/medium_plant_u11_septembre.2.jpg

 

Uniformisation et alignement meurtriers 

de la planète dessinée par l'Occident.

La menace américaine

par eva R-sistons

(article publié le 10 septembre 2011

sur mon blog r-sistons à l'intolérable)

 

 

 

Je voulais écrire un post sur l'autre 11 septembre, du Chili, qui pour moi est bien plus significatif (puisque la CIA assassina l'idéal de justice) que celui provoqué par la clique américaine au pouvoir contre ses propres citoyens pour imposer ensuite l'enterrement progressif des libertés et de la démocratie. Mais Michel Collon m'a devancée (liste jointe). Et pour ma part, sachant ce que les Américains font dans le monde en pervertissant culture, sociétés, pays, et en ruinant des populations entières afin d'enrichir la mafia des banksters et leurs laquais, je me fiche pas mal de savoir si les Tours de l'Orgueil humain se sont écroulées, et si l'on devait m'annoncer que les USA (basant leur richesse sur guerres et chaos) étaient "rayés de la carte", pour reprendre l'expression non du Président iranien (comme veulent le faire croire les médias menteurs) mais de nombreux responsables israéliens (§ 1), j'avoue que je me réjouirais ! Car la plupart des problèmes de l'humanité seraient résolus, à condition de neutraliser (avec une vraie Cour Pénale internationale) les vautours de la City et les tenants de l'extermination des goys.

 

Donc entendre en permanence les Médias courroies de transmission des industriels de mort (militaire, chimique, agro-alimentaire, nucléaire etc) et des mondialistes, s'apitoyer sur le 11 septembre (comme sur la Shoah d'ailleurs) et encenser les bandits de l'OTAN en Libye comme les opposants aux Régimes non-alignés (pour ne citer que ces exemples) me tape sur le système au point que malgré ma curiosité pour voir jusqu'où ira la désinformation, je n'ai qu'une envie : Verrouiller ma télévision. Les Médias sont aussi TOXIQUES que les banques !

 

Ce que j'ai compris, aussi, c'est que le monde est presqu'entièrement "occupé" par les pays de l'Axe du Mal (vous m'avez compris: GB-USA-Israël, + la France de Sarkozy dessinée par les supporters d'Israël - je me suis amusée aujourd'hui à écouter sur France 24 un néo-sioniste bon teint analyser la décennie marquée par le 11 septembre, en toute neutralité bien sûr !!!!) : Postes clés, bases militaires stratégiques, Médias (§2), Ministères, ONU etc. Et qu'en fait de démocratie, nous sommes bel et bien entrés de plain-pied dans une dictature planétaire. Et tandis qu'on cherche Kadhafi mort ou vif (westerns toujours d'actualité, avec la diplomatie du colt qui piétine le Droit, surtout grâce à Sarkozy le Bush français)  après avoir juré pour s'octroyer les faveurs des Chinois et des Russes à l'ONU, qu'on ne changerait pas le Régime, tandis qu'on traque le héros libyen des non-alignés pour le conduire devant la Cour Pénale internationale, on laisse courir les vrais criminels, ceux d'Etat - vous savez, tous les Obama, Cameron, Sarkozy, Berlusconi, Harper, etc, et en particulier, aussi, ceux qui sont à la tête d' Israël ! Ou les faux philosophes et vrais va-t-en guerre comme BHL, prêt à tout pour faire parler de lui et servir les intérêts de l'Etat sioniste de son coeur ! 

 

Et ce qui se dessine sous nos yeux endormis, c'est en partant de la Libye, la conquête coloniale de toute l'Afrique (pour piller ses ressources en toute impunité), autrement dit pour longtemps la fin des rêves d'indépendance (cultivés surtout par Kadhafi, justement) de ce continent. La traite des Noirs, l'esclavage, ne sont pas morts : Les Noirs sont traités par les Blancs comme des sous-individus dont il faut juste "sucer le sang" (en les exploitant comme jadis les esclaves) et les ressources ! Ca me fait penser à une vidéo que je viens d'entendre à partir d'extraits du Talmud (qu'on s'évertue d'ailleurs à censurer, car si le monde savait la vérité, comme pour le Système bancaire (§3), il ne laisserait pas faire !) : Les goys sont des bêtes dont il faut tirer parti, des esclaves à exploiter au maximum, des animaux à éliminer. Oui, j'ose le dire : Esclavage pas mort ! Toute l'Afrique va être asservie, à partir des guerres d'agression du trio diabolique Obama-Cameron-Sarkozy ! Par la faute de l'Occident, les Africains sont peu à peu privés de leurs libertés, de leur terre, de leurs ressources, de leur avenir, et même de leur vie (génocides perpétrés par l'OTAN en Côte d'Ivoire comme en Libye, pour commencer !).

 

Et pendant qu'on tente de nous émouvoir (en nous mentant d'ailleurs) avec le 11 septembre, la pieuvre occidentale étend ses tentacules maléfiques - par exemple en uniformisant tout.

 

 

Uniformisation maléfique

 

- Choix campagne-villes ? Non, on nous enferme dans les villes pour mieux nous y étouffer (chemtrails, isolement, quand il y aura des difficultés d'approvisionnement, les gens ne pourront même plus se ravitailler, etc). Et bien sûr on travaille à la désertification de nos campagnes...

 

- Langue unique, anglo-saxonne. "The French Army inform you" (§3), ça va jusque là ! Bientôt la langue française sera reléguée an rang de simple patois folklorique...

 

- Culture unique de bas étage, abêtissante, Pensée unique totalitaire (Médias etc)

 

- Indifférenciation sexuelle avec la Théorie contre-nature du GENRE qu'on veut imposer à nos enfants déjà pollués par la télévision, les jeux-vidéos etc, théorie  selon laquelle il n'y aurait plus ni homme ni femme... en attendant de pousser à l'homosexualité pour éviter la procréation et restreindre le nombre d'habitants sur terre (eugénisme déguisé) !

 

- Mondialisme, imposition du Marché Unique, contraignant, non négociable, pourtant avec son cortège de souffrances pour les humains !

 

On pourrait citer beaucoup d'autres exemples...

 

Je me répète : La société est tombée sur la tête, à cause des fous qui la dirigent en coulisses !

 

Eva R-sistons 

 

http://r-sistons.over-blog.com


 

§1 Ainsi le ministre des Affaires Etrangères rêve d'un nouvel Hiroshima sur les territoires palestiniens occupés, pour ne citer que cet ennemi du genre humain non juif

 

§2 : Ainsi sur le 20 h de France 2 on passe de la compassion pour les "glorieux et valeureux" Américains à toutes sortes d'attaques contre les Arabes ou les Musulmans et bien sûr contre Al Quaïda pourtant créature de la CIA et du MOSSAD, cela afin d'inoculer la peur et d'imposer guerres prédatrices meurtrières, privations de liberté, contrôle des populations... Et Envoyé Spécial attaque les Libyens, donc les Arabes, après avoir montré dans un reportage la "magnanimité" de Lévy, PDG de Publicis, parce qu'il accepte de payer une contribution symbolique exceptionnelle juste pendant la crise ! Le bonhomme est pourtant connu pour être impitoyable, mais non, le voici présenté en bienfaiteur humain par ses copains (journalistes) du Lobby qui occupe la France...

 

§3 « Si la population comprenait le système bancaire, je crois qu’il y aurait une révolution avant demain matin ». Henry Ford

§4: http://honneuretpatrie.over-blog.fr/article-the-french-army-informs-you-69791998.html (link)
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L'autre 11 septembre : 

11 septembre 1973, coup d'état au Chili - Alvaro Cuadra
Le coup d'Etat de 73 n'est pas enterré. Au contraire, le Chili actuel s'explique par lui.

En finir (vraiment) avec l'ère Pinochet - Victor de la Fuente
Des centaines de milliers dans les rues ; l'armée appelée pour contrer la commémoration du 11 septembre 1973

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Résistance :
Je retiens au moins deux idées (Chili)
- Le concert de casseroles
-  L'occupation du Siège des médias menteurs
eva R-sistons

Un autre 11 septembre

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11 septembre... 1911: la France en émeutes (contre la vie chère)

 

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Théories du complot ?

 
Chomsky et Bricmont à propos du 11/9 et du "complot" - Jean Bricmont, Noam Chomsky
Pour les autorités, il est bon que les gens discutent sans fin sur l'effondrement des tours jumelles.

11 septembre: réaction à chaud sur une curieuse émission télé - Michel Collon
Ceux qui remettent en cause la version officielle sont-ils fous, antisémites ou manipulés par l'extrême droite?



11/9 : le terrorisme, menace ou prétexte ?

Michel Collon sera sur le plateau de la chaîne RTL (Belgique), ce dimanche 11 septembre à 11h. Il sera en débat avec le Ministre de la Guerre, Pieter de Crem.
Nous serons également présent à ManiFiesta et à la fête de l'Huma Informations et Agenda...

En attendant, à l'occasion des dix ans du 11 septembre, Investig'Action a sélectionné ses meilleurs articles parus sur le sujet.

Origines du terrorisme :
Le gouvernement des Etats-Unis impliqué dans les attentats du 11 septembre? - Grégoire Lalieu
« Justice a été faite » déclarait Obama à l'annonce de la mort de Ben Laden. Pourtant, certains responsables courent toujours...

Terrorisme: "grossistes" et "détaillants" - Ed Herman et David Peterson
Le terrorisme d'Etat est infiniment plus nocif que le terrorisme d'opposition à l'Etat, qu'il soit individuel ou de groupuscules.

Conséquences du 11 septembre
Le jeu du mensonge ou comment se prépare une guerre d'agression - John Pilger
Irak, Iran... lutte contre le terrorisme?

Etats-Unis: surveillance permanente des populations - Jean-Claude Paye
Le Patriot Act, voté immédiatement après les attentats du 11 septembre, permet un contrôle généralisé de la population.

Amérique latine: les USA voient Al-Qaeda partout - Maurizzio Mateuzzi
Sous prétexte de « guerre contre le terrorisme », Washington essaie de remilitariser l'Amérique du Sud.

 

 

 

Investig'Action - michelcollon.info

 

 

Voir aussi :

 

 

 

 

Pour le 11 septembre, le site internet se spécialise momentanément et vous livre divers textes et vidéos indispensables au sujet de ce terrorisme commandité directement par la CIA. Pour en profiter rendez-vous ici :

http://mai68.org/spip

 

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Photo de profil de zevengeur

Sur l'excellent blog d'un ingénieur,

 

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