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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 05:00

 

Washington entraîne le monde dans la guerre
par Paul Craig Roberts

http://www.comite-valmy.org/spip.php?article4208

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Introduction, par Chantal Dupille


WW3 ? Personnellement, je crois moins au choc de civilisations parfois annoncé (comme par François Asselineau), que comme je l'ai dit depuis longtemps, à l'attaque de la Russie puis de la Chine par l'Occident, soit directement, soit via la Syrie, ou l'Iran... deux pays pouvant être les tremplins vers la 3e guerre mondiale (WW3) car impliquant la Russie leur alliée. L'Occident ne peut supporter une Russie renaissante, puissante, souveraine, et une Chine rayonnante, donc rivale. Il veut régner seul, accaparer toutes les ressources, et imposer à la terre entière la dictature malfaisante du Nouvel Ordre Mondial (NWO).

Lorsqu'en décembre 2008 j'avais dans un article posé la question de la Crimée comme point de départ de la WW3, c'est en pensant à 2010 (accord à renégocier avec la Russie). Je savais que si cet accord n'était pas prolongé, la Russie, avec sa base navale Sébastopol, ne l'accepterait pas, et que tout pouvait démarrer à ce moment-là. La suite, on la connaît : Ianoukovitch a prolongé cet accord, évitant ainsi un conflit. Quant à la Syrie, elle a failli être le point de départ de la WW3, mais en interceptant les deux premiers missiles américains lancés, la Russie a empêché son attaque par les USA puis par la France. Le contentieux est donc lourd avec la Russie : Pays souverain, conservateur (refusant les réformes de société du NWO, par ex), patriote, puissant, empêchant notamment à l'ONU par ses vétos la mise à mort de la Syrie, ou maintenant privant l'Occident de tous les fruits de son coup d'Etat contre l'Ukraine (avec le départ des Russes de Crimée), en proposant un référendum, c'est-à-dire un vote populaire qui fait peur au 4e Reich (l'UE totalitaire). Alors, tôt ou tard, la Russie sera provoquée, acculée à se défendre, ou attaquée. Peut-être lorsque d'autres régions russophiles demanderont à leur tour le rattachement à la Russie... A suivre de très près, donc.

Chantal Dupille

 

Textes conseillés, et vidéo :

explique la position de la France sur l'OTAN. Perspective d'une guerre mondiale impliquant l' =

 

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Tweets sur la WW3 :

 

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Mon opinion (mes tweets récents):

 

 

Plan d'USraël pour le Proche et le Moyen-Orient : 1) Détruire les pays arabes laïcs (Syrie, Libye, Irak..) et même en Palestine occupée (Israël a suscité le Hamas). 2) Installer au pouvoir les Musulmans les plus radicaux, les plus fanatiques, les terroristes.  3) Ils seront ensuite le prétexte pour attaquer et annexer les pays arabes.

 

Guerre mondiale ? Mon opinion depuis longtemps: L'Empire (+ le caniche européen) s'effondre (sauf l'industrie militaire), il est en pleine décomposition, seule reste la fuite en avant guerrière.

 

Israël a demandé une trêve aux Palestiniens... pendant ses festivités. Ensuite, en avant attentats ciblés et représailles.. ! Et nouvelle attaque, aussi ?

 

C'est effrayant, quelle responsabilité ! Les "journalistes" savent qu'on danse sur un volcan, et ils continuent leur propagande nauséabonde !

 

Quand la Russie déploie ses troupes en Crimée, les meRdias se précipitent. Mais silence quand l'OTAN masse ses troupes en Ukraine, en Pologne...

 

WW3 ?  D'un côté USA-UE-Israël-Canada-Turquie.. contre Russie-Iran-Syrie-Palestiniens-Hezbollah.. Et la Chine ? Pour moi son intérêt est d'intervenir. Et la Corée du Nord, interviendra-t-elle aux côtés de la Chine ?

 

WW3  2) Pour moi, la Chine (visée par les USA aussi) devrait intervenir avec la Russie... sinon, ensuite elle sera seule à faire face à tous !

 

A suivre...  Chantal Dupille (eva R-sistons)

 

NB : Il faut aussi prendre en compte les délires des Décideurs, en particulier à Tel-Aviv, messianiques (Voir Gog et Magog, référence chère aussi au fanatique Bush Jr). Eux espèrent, sur les décombres de l'humanité, régner en "seigneurs".  Bref, ils veulent la guerre ! Il suffit de voir les réactions bellicistes d'un Fabius (appelé en dehors de l'hexagone, "le Ministre des Affaires Etrangères d'Israël"), pour comprendre qu'effectivement, nous "dansons" sur un volcan. Surtout en France, avec nos centrales nucléaires... et la haine que nous suscitons, comme en Amérique Latine depuis l'affaire de l'avion en difficulté du Président Moralès, que F Hollande se disant lui aussi socialiste, n'a pas voulu voir atterrir sur le sol français, ou en Russie (voir les Infos nous concernant, de la chaîne Pro-Russia.TV).  Et que dire des rancoeurs face aux guerres néoconservatrices que nous menons partout ? Notamment en Afrique ou dans des pays arabes.. Notre meilleur ami est à Ryad, et ce n'est pas une référence ! Pauvre France contre son gré aux mains de Dirigeants aux ordres de l'Empire... Ch D.

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UKRAINE-HISTORY-UPA-RALLY

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Sur mes blogs,

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Une grave question que j'aborde souvent sur mes tweets,

ou dans des articles :

 

L'accaparement des terres

Lundi 25 avril 2011

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À Rome, le Comité de la sécurité alimentaire mondiale, installé dans les locaux de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, s’apprête à lancer un processus de consultation sur les principes proposés pour réglementer ces transactions. De leur côté, conscients de l’extrême urgence de la situation, les mouvements sociaux et les organisations de la société civile (OSC) se mobilisent pour mettre fin à l’accaparement des terres et défaire les accords déjà en application. Pourquoi La Banque mondiale, les agences onusiennes et bon nombre de gouvernements concernés s’efforcent-ils de favoriser ces accords d’accaparement de terres comme des “investissements agricoles responsables” ?


Aujourd’hui l’accaparement des terres se fait à une allure galopante. Des contrats sont signés, les bulldozers sont déjà au travail, la terre se trouve délimitée de manière brutale et les populations locales sont chassées de leur territoire ; les conséquences sont dévastatrices. Quoiqu’il soit difficile d’obtenir des renseignements précis sur la question, il est clair qu’au moins 50 millions d’hectares de terres fertiles – ce qui suffirait à nourrir 50 millions de familles indiennes – sont, au cours des dernières années, passés des mains des paysans à celles des grandes entreprises et chaque jour, de nouveaux investisseurs se joignent à la ruée. 1 

 

Certains de ces accords sont présentés comme une nouvelle manière de satisfaire les besoins de la sécurité alimentaire de pays qui dépendent des marchés extérieurs pour se nourrir eux-mêmes, comme le Qatar, l’Arabie Saoudite, la Corée du Sud ou la Chine. D’autres sont exposés sans détour pour ce qu’ils sont en réalité : des contrats d’affaires et de nouvelles opportunités de bénéfices très intéressantes. Même si certains États jouent un rôle actif, la plupart de ces transactions se font entre les gouvernements hôtes et des entreprises privées. Les sociétés concernées estiment que 25 milliards de dollars US ont déjà été alloués mondialement et elles se targuent de vouloir multiplier ce chiffre par trois dans un très proche avenir.

 

suite ici :

 

 

http://www.alterinfo.net/Rien-ne-peut-justifier-l-accaparement-des-terres--disent-les-mouvements-sociaux-et-les-OSC-a-la-Banque-mondiale-aux_a57794.html

 

 

http://pcf.venissieux.org/IMG/png/carte_faim_terres.png

http://pcf.venissieux.org/IMG/png/carte_faim_terres.png

 

 

senor-information.over-blog.com/75-index.html
6 déc. 2013 - Si 1 ultra sioniste co Rothschild accapare déjà 20 % des terres, c'est pour les ressources + ... Par eva R-sistons - Publié dans : Alerte, danger !
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Jeudi 13 mars 2014

Accaparement des terresAprès la crise financière de 2007, les terres cultivables (et particulièrement celles situées dans les pays en voie de développement) sont devenues l’objet d’un frénétique accaparement dans lequel se sont engagées les pétromonarchies arabes, riches en liquidités mais pauvres en terres arables ou des multinationales de l’agro-business, intéressées par la création d’immenses plantations pour la production de biocarburants. On retrouve également un certain nombre d’entreprises financières convaincues que l’investissement dans la terre peut garantir des profits en toute sécurité. On voit apparaître au final une véritable forme de colonialisme qui risque de modifier l’équilibre international, comme le montrent les récentes révoltes en Afrique du nord liées à l’augmentation du prix des denrées alimentaires.

 

On a commencé récemment à considérer la crise alimentaire comme un phénomène structurel, dont le land grabbing (l’accaparement de vastes portions de terres dans les pays en voie de développement, NDLR) est un aspect particulièrement préoccupant. Les grands investisseurs, avec la bénédiction des gouvernements locaux corrompus et le coupable appui des organismes internationaux, ont lancé une ambitieuse campagne pour prendre le contrôle de la terre et de l’eau en les soustrayant au contrôle des paysans d’Afrique et d’Amérique du sud.

 

Ces derniers se plaignent des graves dommages sociaux et environnementaux produits par les grands propriétaires terriens, mettant l’accent sur les dangers qui pèsent sur eux lorsque le prix des denrées alimentaires fluctue un peu trop sur les marchés internationaux. La course pour le contrôle des terres et de l’eau a pour toile de fond une crise plus générale liée à la distribution et l’utilisation des ressources qui apparaissent de plus en plus limitées.

 

Derrière le land grabbing se cache un colonialisme cruel et pervers où les terres fertiles des pays pauvres se négocient pour trois fois rien. On enregistre depuis une dizaine d’années une hausse constante de la demande mondiale en denrées alimentaires et en biocarburants. Des pays riches n’ayant ni terres arables ni eau (comme l’Arabie saoudite) ou qui comptent une forte densité de population (comme le Japon) ont commencé depuis longtemps à acquérir ou à louer sur le long terme des terres à l’étranger. En 2009, Daewoo logistics avait d’ailleurs prévu de produire du maïs et de l’huile de palme sur 1.300.000 hectares de terres agricoles de Madagascar soit près de la moitié des terres arables du pays. Il n’y a dans la plupart des cas aucune difficulté à faire main basse sur les terres convoitées : les paysans qui la travaillent vivent dans la pauvreté et ne possèdent que trop rarement un titre de propriété.

 

Le phénomène de l’accaparement des terres touche tous les continents, à l’exception de l’Antarctique. 47 % des États touchés par le phénomène se trouvent en Afrique et 33 % en Asie. Enfin, 90 % des terres cédées sont concentrées dans vingt-quatre pays. Tout ce qui y est cultivé l’est grâce à l’eau : à partir du moment où cette ressource est exploitée, surtout dans les zones où on enregistre déjà une malnutrition diffuse, la situation s’aggrave. Les gouvernements locaux, qui cèdent à des prix dérisoires des régions entières (un hectare de terrain ne coûte parfois qu’un ou deux dollars par an dans certaines contrées) sont, avec les acheteurs, les principaux gagnants de ce business hors norme. Bien entendu, ces tarifs favorisent la venue d’investisseurs étrangers, y compris dans des zones vierges de toute infrastructure ou politiquement instables. Mais une fois cette terre vendue, le vendeur est indifférent à l’utilisation qui en est faite ; il n’existe aucune protection sociale et environnementale, et des régions entières peuvent être polluées ou vidées de toutes ses ressources sans qu’aucune autorité ne lève le petit doigt.

 

Les communautés locales sont de surcroît souvent chassées des terres qu’elles travaillent depuis des générations. Mais les indigènes les plus chanceux seront embauchés comme ouvriers dans la nouvelle entreprise pour des salaires de misère. José Graziano da Silva, directeur général de la FAO (organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture), a récemment comparé l’accaparement des terres en Afrique à la conquête de l’Ouest sauvage. C’est dire s’il semble difficile de freiner ce phénomène barbare…

 

L’accaparement sauvage des terres émane principalement des industries produisant des biocarburants qui nécessitent de vastes étendues pour cultiver le palmier à huile, le maïs, le colza, le tournesol, la canne à sucre et d’autres espèces de plantes à partir desquels elles obtiennent les carburants alternatifs aux produits pétroliers.

 

Pour rendre attrayant ce type d’investissement, il convient de bien déterminer les termes des contrats qui vont être conclus. Deux-tiers des terres et des ressources naturelles « accaparés » au cours des dernières années sont en Afrique et plus particulièrement en Afrique sub-saharienne. Ceci est une donnée essentielle pour comprendre la portée et les conséquences de ce phénomène.

 

Il est évident que les terres rurales apporteraient beaucoup plus aux populations autochtones si ces dernières les cultivaient, les exploitaient et vendaient elles-mêmes leurs produits aux entreprises et aux États étrangers. Ce serait encore plus profitable si elles avaient les moyens de développer des industries locales de transformation de produits récoltés. Les dégâts provoqués par l’accaparement des terres sont encore plus importants quand on considère que de nombreuses familles, parfois des milliers, perdent leur foyer et leurs moyens de subsistance pour faire place nette aux nouveaux propriétaires des lieux.

 

Tout ceci se passe dans les pays en voie de développement où les ventres crient bien trop souvent famine. La sous-alimentation et la malnutrition sont encore très importantes, comme le montre le dernier rapport de la FAO sur l’insécurité alimentaire dans le monde. Pourtant, on y importe la nourriture à un prix élevé.

 

En ce qui concerne l’Afrique, les prévisions sont apocalyptiques. Rights and Ressources Initiatives, une confédération internationale d’ONG, a publié en février 2012 le résultat d’une enquête menée dans trente-cinq pays africains. Il ressort qu’au moment où ce continent connaît une croissance exponentielle de ses besoins alimentaires, les nouveaux investisseurs ont pris pour cible les terres des communautés rurales, qui contrôlent traditionnellement un milliard 400 millions d’hectares composés de forêts et de terres arables. Mais les systèmes juridiques en place dans la plupart des États africains ne leur reconnaissent que très rarement des droits de propriété. Partout, c’est l’État qui s’est emparé de ces terres ou de ces forêts. Et partout, c’est l’État qui distribue des droits d’exploitation à des grandes sociétés étrangères. Selon l’un des dirigeants de Rights and Ressources Initiatives, Jeffrey Hatcher, « dans les trente-cinq pays africains étudiés, l’essentiel des terres agricoles a été confisqué par les États. Ce phénomène affecte 428 millions de paysans pauvres de l’Afrique sub-saharienne ».

 

L’Afrique est un continent frappé chaque année par les pénuries saisonnières et parfois par une pénurie de produits alimentaires de base. Pis, les terres fertiles sont destinées à la production de biocarburants dont on tire de l’énergie, et ce au détriment des cultures alimentaires. Lorsque la terre et l’eau sont des sources de profits comme une autre et qu’on « tire avantage de la hausse du prix des denrées alimentaires », on spécule avec la famine. C’est néanmoins une vision à très court terme car une situation qui voit des pans entiers de l’humanité vivre dans la misère porte nécessairement en elle les germes de la guerre.

Capitaine Martin 

 

 

 

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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 03:04
J'ai eu le coup de foudre pour ce texte.
Je le partage avec vous ! Ch D
Mon tweet : Attention, chef-d'oeuvre ! Comment les sots occidentaux se sont fait rouler par l'avisé Poutine

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Leçon de géostratégie africaine n° 71 :
Comment gagner une guerre sans combattre selon Sun Tzu ?
L’exemple de la Russie en Crimée

Ou voici comment la Russie a piégé les dirigeants de l'Occident

et récupéré la Crimée sans tirer un seul coup de fusil 

http://pougala.org/lecon-de-geostrategie-africaine-n-71-comment-gagner-une-guerre-sans-combattre-selon-sun-tzu-lexemple-de-la-russie-en-crimee-2/



Qu'est-ce qu'on enseigne dans les écoles de stratégie militaire ? Installez-vous bien dans votre fauteuil. Je vais vous amener avec moi dans un voyage sur les bancs d'une école de stratégie militaire comme si vous y étiez. Nous allons étudier la crise ukrainienne en nous servant d'un livre de stratégie militaire largement utilisé dans la formation des militaires russes et chinois. Mais aussi dans certaines écoles de commerce dans le monde. Ce livre d'appelle : "l'art de la guerre" écrit par le penseur et stratège militaire chinois Sun Tzu (544–496 avant notre ère). L'idée centrale du modèle de stratégie militaire de Sun Tzu est d'utiliser la ruse pour amener l'ennemi à déposer les armes et se rendre avant même d'avoir commencé à combattre. En d'autres termes, pour Sun Tzu, le meilleur stratège militaire est celui qui gagne une guerre sans avoir besoin de la combattre, tout simplement en jouant sur la ruse, les bluffs, les fausses informations distillées au bon moment pour désorienter l'ennemi, en donnant de faux espoirs à l'ennemi au début des hostilités avant de le désillusionner complètement à la fin. Analysons maintenant la crise ukrainienne en étude de cas, comme on le fait dans les écoles militaires. Nous allons nous servir des 10 principales stratégies préconisées par Sun Tzu pour gagner une guerre sans combattre, pour savoir, en Ukraine, qui a le plus de chance de gagner le bras de fer en cours entre les Etats Unis d'Amérique et la Russie. 

 


1- « Quand vous êtes capable, feignez l’incapacité. Quand vous agissez, feignez l’inactivité. Quand vous êtes proche, feignez l’éloignement. Quand vous êtes loin, feignez la proximité. » Lorsque vous avez identifié les projets de l'ennemi, pour vous battre, vous devez constamment lui donner l'impression d'aller à contre-courant de l'attitude belliqueuse qu'il attendrait de vous en pareille circonstance. Ainsi, vous devez savoir vous rendre invisible dans votre contre-offensive, savoir mentir et surtout, ne donnez à l'ennemi aucune chance de vous situer ou de situer votre vraie réaction face à son intention guerrière, que vous devez constamment feindre de ne pas savoir. Dans ce dossier, l'objectif des Occidentaux est celle de partir d'un accord d'association entre l'Ukraine et l'Union Européenne pour arriver à l'objectif de l'adhésion pure et simple de l'Ukraine à l'UE. Mais surtout, de faire adhérer l'Ukraine à l'Otan afin de la couper complètement de la Russie et donc, de ne plus renouveler la location de la base marine de Sébastopol en Crimée à l'armée marine russes, c'est-à-dire, de priver la Russie de toute possibilité d'intervention rapide en mer Méditerranée en cas de guerre avec l'Otan, comme les récentes opérations d'intimidation dans les ports syriens lorsque le président Hollande voulait bombarder le pays et égyptiens lorsqu'à la chute du président Morsi, les USA menaçaient l'Egypte de sanction sur les fournitures militaires. 

Le président Yanukovych qui est l'homme de Moscou a feint ne rien comprendre quant aux conséquences néfastes de la signature des accords d'association. Et s'est arrêté à la dernière minute. Et c'est en ce moment que les Occidentaux entrent en jeu, en inventant la révolution populaire. Selon la télévision Euronews une conversation interceptée entre le Ministre Estonien des affaires étrangères Urmas Paet et madame Catherine Ashton, la cheffe de la diplomatie européenne, les 88 morts de la place de l'indépendance ne sont pas l'œuvre du président Yanukovych mais des paramilitaires de l'opposition, commandités par les membres de l'actuelle coalition au pouvoir à Kiev pour porter un coup fatal à la présidence hostile à l'Union Européenne et à l'Otan. Mais comment en est-on si sûr ? Voici à propos, ce que déclare Euronews : "Un ou plusieurs snipers ayant tiré sur les manifestants d’Euromaïdan s‘étaient installés dans le siège de la banque d’Ukraine, à Kiev. Les enquêteurs y ont découvert des douilles correspondantes aux balles retrouvées dans les corps des victimes. Ce sont par ailleurs les mêmes balles qui ont servi pour attaquer les forces de police anti-émeute et les opposants." Total : 88 morts.

Devant tout cela, la Russie sait tout ce qui se passe, mais fait semblant d'être invisible, inaudible, absente. Et laisse faire. Ce qui l'intéresse, c'est reprendre toute la péninsule de la Crimée, mais sans combattre. Comment y parvenir? Ce sont les Occidentaux qui vont lui donner un coup de main, en jouant à une partie d'échec, sans jamais tenir compte des pions que l'adversaire est en train de pousser, lui aussi, mais en cachette. Et pour cela, c'est la deuxième stratégie de Sun Tzu qui va nous apporter plus d'éclaircissement sur le comportement du président Poutine de Russie dans cette crise. 


2- « Une armée victorieuse l’est avant même de livrer bataille. Une armée vaincue se lance d’abord dans la bataille et ensuite recherche la victoire. » Selon ce principe, Sun Tzu nous explique qu'en guerre, on n'attaque que lorsqu'on est certain de gagner. Sinon, on attend le temps qu'il faudra que la situation tourne à notre avantage. 

Sur la place Maïdan de Kiev, la capitale de l'Ukraine, ont défilé durant la révolte, de nombreux politiciens occidentaux, comme le Sénateur américain Mc Caïn le 15 décembre 2013, pour soutenir et encourager la foule en colère, une colère bien entretenue et guidée. Le 19 février, nos manifestants dits pacifistes vont lancer un assaut sur la police. A la fin des émeutes, il y a 26 morts dont 9 policiers. Et voici ce que déclare le président Obama depuis le Mexique où il se trouve en visite officielle : "Je veux être très clair, nous allons observer de près les développements des prochains jours en Ukraine et nous attendons du gouvernement ukrainien qu'il fasse montre de retenue, qu'il n'ait pas recours à la violence face à des manifestants pacifiques". Plus tard dans l'avion de retour du Mexique, selon une dépêche AP, c'est au tour de Ben Rhodes, conseiller spécial du président Obama à faire un point de presse dans Air Force One pour affirmer ceci : "Nous sommes opposés à la violence, d'où qu'elle vienne, mais c'est le gouvernement qui doit retirer les membres de la police anti-émeute, décréter une trêve et entamer des discussions dignes de foi avec l'opposition (…) Il est évident que les Ukrainiens estiment que leur gouvernement ne répond pas à leurs aspirations légitimes à l'heure actuelle". 

Ces 3 personnalités américaines sont dès lors déjà entrées dans le piège du président Poutine : ils ont clairement fait leur choix de camp. Par leurs actions et leurs propos, ils ont signé sans se rendre compte la paternité des manifestations sur la place de l'Indépendance à Kiev. Cette signature sera ensuite utilisée par la Russie pour discréditer les interlocuteurs occidentaux dans la suite des évènements qui semblent complètement imprévus par les deux camps, mais jusqu'à quel point? Nous allons voir dans la prochaine stratégie qui privilégie le résultat final recherché aux multiples pseudos victoires temporaires. 


3- « Pour le bon stratège, l’essentiel est dans la victoire, non pas dans les opérations prolongées » C'est à dire que pour un bon stratège militaire, ce qui compte ce sont les éléments pris dans leur globalité, c'est le résultat final de l'ensemble des opérations et non des petites victoires sporadiques au quotidien. Nous sommes partis des objectifs des uns et des autres : à terme, l'Occident veut l'adhésion de l'Ukraine à l'Otan, afin de priver la Russie de son accès à la Méditerranée. Alors que la Russie veut tout simplement annexer la Crimée pour éloigner une telle éventualité. La Crimée est en effet le seul accès de la Russie en mer chaude. 

Ailleurs, au nord, c'est la mer froide et si l'Occident déclenche une guerre contre la Russie en hiver, tous ses bateaux sont bloqués dans des eaux gelées de la Baltique ou de la mer du Nord. Ce serait donc une défaite même avant de combattre. Dans les opérations qui vont se succéder à Kiev jusqu'au renversement du président, c'est l'Occident qui semble avoir les meilleures cartes en main, puisque c'est lui qui dicte le tempo des événements, jusqu'au choix des nouveaux dirigeants, reconnus à la vitesse de la lumière. Même s'ils viennent à peine de renverser un gouvernement démocratiquement choisi par le peuple, qu'importe, la démocratie est un gros mensonge qui vit au dépend de ceux qui y croient. Surtout que les élections normales étaient prévues dans un an. Et dans les négociations, le président Yanukovych avait accepté d'anticiper ces élections. Et cela n'a pas suffi au tempo occidental qui l'a fait renverser à peine 24h après la signature de cet accord avec l'opposition. Là, c'est l'Occident qui s'installe dans les opérations prolongées. Moscou est muet. 

Le président Poutine est coincé à Sotchi pour les jeux Olympiques d'hiver. C'est la suite des évènements qui nous fera comprendre que ce mutisme était bien calculé. Apparemment, ce qui l'intéressait, c'était la victoire finale et non les opérations intermédiaires. 


4- « Celui qui pousse l’ennemi à se déplacer, en lui faisant miroiter une opportunité s’assure la supériorité. » Pour Sun Tzu, vous devez toujours pousser l'ennemi dans une plus forte mobilité, afin de l'orienter vers là où vous voulez le conduire, pour le finir. Le 6 Février 2014, c'est la secrétaire d'Etat américaine adjointe, Victoria Nuland, qui arrive à Kiev et rencontre les trois principaux dirigeants de l'opposition Ukrainienne : Oleg Tiagnybok, Vitali Klitschko et Arseni Iatseniouk, qui deviendra Premier Ministre par la suite. Le lendemain, dans un entretien au quotidien Kommersant Ukraine, le conseiller spécial du président Poutine, Sergueï Glaziev déclare : "Autant que nous sachions, Madame Victoria Nuland a menacé les oligarques ukrainiens de les placer sur une liste noire américaine si le président Yanukovych ne cède pas le pouvoir à l'opposition. Cela n'a rien à voir avec le droit international. (…) Il semble que les Etats-Unis misent sur un coup d'Etat. (…) les Américains dépensent 20 millions de dollars par semaine pour financer l'opposition et les rebelles, y compris pour les armer". 

Pour commenter la visite du sénateur américaine Mc Cain sur la place de l'indépendance le 15 décembre 2013, Alexeï Pouchkov, député au Parlement russe (la Douma) déclare au quotidien ukrainien, Kievski Telegraf, ceci : "Les représentants de l'Union européenne et des Etats-Unis sont directement impliqués dans le bras de fer politique en Ukraine. (…) Veulent-ils y établir un nouveau régime colonial ?" Nous constatons déjà à ce niveau que la Russie joue la parfaite diversion. Ayant poussé les occidentaux à être plus mobiles et de se rendre plusieurs fois à Kiev, alors qu'ils ne bougent pas d'un millimètre depuis Moscou, ils arrivent à contraindre les américains à choisir une priorité : le changement de pouvoir à Kiev. C'est dans ce piège que les Russes vont les y conduire et les occuper un bon bout de temps, pendant qu'ils peaufinent en toute liberté et secret, l'invasion de la Crimée. 


5- « Le bon stratège est si subtil qu’il n’a plus de forme visible. Le bon stratège est si discret qu’il en est inaudible. Ainsi il se rend maître du destin de l’ennemi. ». Le bon stratège doit être insaisissable pour l’’ennemi. Il doit communiquer le moins possible et pratiquer la rétention de l'information. Et lorsqu'il communique, c'est pour transmettre à l'ennemi une information inexploitable ou fausse. 

En Crimée, lorsque le président Poutine fait la seule conférence de presse, le 5/03/2013 admise aux seuls journalistes russes, il jure sur la tête de son arrière grand père qu'il n'a pas de troupes en Crimée. Et que les militaires qu'on voit sans insigne sur l'uniforme, sont en effet, des forces d'Auto-défense locales. Vu de l'Occident, il s'agit d'un mensonge. Mais à bien y regarder, le président Poutine est juste en train de les rouler dans la farine. Et il leur fournit une information capitale qui n'est pas comprise par les stratèges occidentaux. En effet, lorsqu'il nie qu'il n'y a pas de militaires russes, donc étrangers en Crimée, il est en ce moment en train de leur dire qu'officiellement, la Crimée est déjà russe et à ce titre, les forces présentes en Crimée ne peuvent pas être considérées sous l'optique d'une invasion, mais d'une force qui est déjà chez elle, dans sa nation, dans sa république, d'où l'appellation de Forces d'Auto-défense locales. Ce message subliminale n'a malheureusement pas été convenablement analysé et compris par les "stratèges" Occidentaux qui au lieu de se pencher immédiatement sur le cas de la Crimée, ont continué comme d'habitude à faire de la figuration à parler de la désescalade de la tension de la partie russe alors que cette dernière venait de leur signifier qu'elle était déjà passé à la deuxième mi-temps du match qu'ils avaient invité la Russie à jouer. 

A Paris, on a transformé une conférence dédiée au Liban à une conférence de sanctions contre la Russie, si elle n'est pas suffisamment gentille et retirer ses militaire de la Crimée pour rentrer dans leur base.
Le lendemain à Rome, on a transformé une conférence pour parler du chaos laissé par l'OTAN en Libye, en un débat pour expliquer à l'opinion publique européenne que l'Europe comptait quand même quelque chose. 

On a continué d'organiser des conférences inutiles, à aller et venir entre les capitales européennes et Kiev, alors que le barycentre de la crise s'était déplacé depuis des lustres de Kiev en Crimée. Même un mini-sommet extraordinaire sur l'Ukraine est organisé à Bruxelles le 6/03/2013 et c'est en pleine réunion que le président Poutine va envoyer aux participants un petit cadeau, c'est la dépêche qui tombe sur les téléscripteurs à 12h de Bruxelles et qui dit que le Parlement de la Crimée a voté à l'unanimité le rattachement de la Crimée à la Russie et qu'un référendum pour valider ce choix sera organisé à peine 10 jours plus tard. 


6- « Remporter cent victoires après cent batailles n’est pas le plus habile. Le plus habile consiste à vaincre sans combat. » Un bon stratège n'est pas violent, il n'humilie pas son adversaire. Il amène son adversaire à se transformer pour reconnaître son infériorité. Ainsi, il n'a plus besoin de combattre. En Crimée, les forces spéciales russes sont arrivées dans une tenue sans étiquette et ont encerclé toutes les bases militaires ukrainiennes, mais sans les contraindre de quitter la base. Le problème est que les habituels occupants de ces bases ne pouvaient plus être libres d'entrer et de sortir. Il fallait alors choisir : ou attendre stoïquement que les événements à Kiev permettent un miracle de déloger les russes, ou bien se rendre. Beaucoup ont préféré se rendre sans même tenter de se défendre. De toutes les façons, ils n'étaient pas attaqués. Au même moment, sans même attendre le référendum, à l'aéroport de Sébastopol, la pression psychologique est montée d'un cran : tous les vols pour Kiev ont été dès le vote du parlement de Crimée, programmés comme des vols internationaux. La monnaie ukrainienne progressivement sortie de la circulation et remplacée par le rouble russe. C'est la première fois dans l'histoire qu'on assiste à un sans faute dans l'application des théories de Sun Tzu : Gagner sans combattre. Les Etats-Unis n'y ont vu que du feu. 


7- « Jadis, les guerriers habiles commençaient par se rendre invincibles, puis attendaient le moment où l’ennemi serait vulnérable. L’invincibilité réside en soi-même. La vulnérabilité réside en l’ennemi. » Un vrai stratège joue sur le timing pour gagner toutes ses batailles. Il redouble de ruse pour ne pas être affecté par les menaces ou les actions belliqueuses de l'ennemi. Ainsi, il devient d'abord invincible. Mais cela ne suffit pas. Il faut ensuite gagner. Pour cela, un bon stratège doit savoir attendre le moment où ses ennemis sont affaiblis pour passer à l'action et leur donner le coup de grâce. Une fois sécurisé l'annexion de la Crimée, la Russie sait que l'opération en elle-même va drastiquement affaiblir le coté occidental dans la suite des opérations. Mais alors que ces derniers croient par erreur que le Président Poutine va s'arrêter à la Crimée, ils se trompent. 

Il sait qu'il a déstabilisé pendant longtemps ses adversaires incapables de prendre des initiatives novatrices. Le président Obama a annoncé une série de sanctions d'abord sur les visas. On a l'impression qu'il s'agit d'une blague de mauvais goût. En 1994, tu as contrains l'Ukraine à se débarrasser de l'armement nucléaire en lui promettant que s'il est attaqué, tu viendrais à son secours. Et maintenant qu'on démembre son territoire, tu menaces de ne pas donner des visas ? De qui te moques-tu ? En réalité, le Président Obama ne peut pas faire grand chose. En ce moment c'est le président russe qui est le seul maître du jeu. Il a toutes les bonnes cartes en main. Il fait ce qu'il veut, quand il veut et comme il l'entend. Le pire est que les gesticulations des occidentaux, trahissent au fond leur impuissance. 

D'abord parce qu'ils n'ont pas d'argent pour mener la moindre guerre contre une puissance comme la Russie, mais aussi parce que la moindre sanction économique se retournerait immédiatement contre eux. Par exemple, selon une information publiée par le journal économique français Challenge du 7 mars 2014, à la seule menace du président Obama de geler les avoir russes, la Banque Centrale de Russie a déplacé dans la seule journée du jeudi 6 mars 2014, une somme gigantesque de plusieurs dizaines de milliards de dollars des comptes bancaires détenus aux Etats-Unis vers la Russie et les paradis fiscaux. Ce genre d'opérations, si elle continue, dans le moyen terme, peut causer un véritable séisme bancaire et financier aux Etats-Unis. C'est la classique histoire de l'arroseur arrosé. 

Toujours Vendredi 7 mars 2014, c'est l'Agence Bloomberg qui fait d'autres analyses et prévisions. Selon elle, au 1er septembre 2013, la Russie détenait dans les banques de 44 pays la somme de 160 milliards de dollars, alors qu'à la même date, 24 pays avaient déposé dans les banques russes, la somme de 242 milliards de dollars. Les pays occidentaux peuvent geler jusqu'à 160 milliards de dollars d'argent russe. Et la Russie peut geler jusqu'à 242 milliards de dollars d'argent des occidentaux. Selon Bloomberg, depuis Washington, qui a plus à y perdre serait la France dont les banques ont investi 50 milliards de dollars en Russie, suivie par les Etats-Unis dont les banques ont investi pour 35 milliards de dollars dans le plus vaste pays du monde, la Russie, avec ses 17 millions de km2. Le pire, nous vient de la bouche du conseiller du président russe Sergueï Glaziev, rapporté par la même Agence Bloomberg : "En cas de sanctions américaines, la Russie serait obligée de renoncer au dollar au profit d'autres monnaies et de créer son propre système de paiement. (…) Si les Etats-Unis gèlent les avoirs d'entreprises publiques et d'investisseurs privés russes, Moscou recommandera à tout le monde de vendre les titres du Trésor américain. En outre, les sanctions, si elles sont infligées, amèneront la Russie à renoncer au remboursement des prêts octroyés par les banques américaines." La messe est dite. La Russie est invincible et a même identifié le point de faiblesse de l'ennemi. On peut dès lors parier qu'après la Crimée, elle sait qu'elle pourra annexer d'abord les anciens territoires géorgiens de l'Abkhazie et de l'Ossétie, avant d'avaler toutes les régions de l'est ukrainien russophones qui avaient voté pour le président Yanukovych aux dernières élections présidentielles. Sans oublier bien sûr la région séparatiste de Transnistrie en Moldavie, à la frontière avec l'Ukraine, là aussi à majorité russe et qui demande depuis son indépendance proclamée en 1992, son rattachement à la Russie. Et là nous arrivons à l'autre stratégie de Sun Tzu. 


Leçon de géostratégie africaine n° 71 : Comment gagner une guerre sans combattre selon Sun Tzu ? L'exemple de la Russie en Crimée, 4.9 out of 5 based on 8 ratings

 

8- « Pour avancer irrésistiblement, attaquez les points faibles de l’ennemi. Pour battre en retraite sans être rattrapé, soyez plus rapide que votre ennemi. » Pour avancer, il faut éviter le corps à corps avec l'ennemi et se limiter à le toucher uniquement dans ses parties non protégées. Et pour des replis stratégiques, il faut se mettre dans les coins qui échappent au contrôle ou à la connaissance de l'ennemi. 

Depuis la guerre éclair du mois d'Aout 2008 contre l'allié des USA, la Géorgie avec Saakachvili, les territoires conquis sont le point faible de l'Occident. Tu avais fait croire à la Géorgie que tu pouvais l'aider en cas de guerre avec la Russie. Et il a fait ce que tu lui as conseillé. Quand on l'a bombardé, tu n'es pas arrivé. Alors, que vaut ta parole ? L'humiliation de la petite Géorgie par la Russie a été une grosse tache dans la crédibilité des USA et encore aujourd'hui, les deux territoires alors contestés sont de fait sous la Russie. Voilà pourquoi il est facile de prévoir que ce sont les premiers territoires que la Russie va annexer après la Crimée. Cette victoire si facile en seulement 4 jours sur la Géorgie ne suffit pas pour être répétée aujourd'hui en Ukraine, toujours selon Sun Tzu. Et ça, le président russe Poutine l'a très bien compris. 


9- « Ne répétez pas les mêmes tactiques victorieuses, mais adaptez-vous aux circonstances chaque fois particulières. ». Il faut toujours adapter les tactiques et les stratégies aux situations nouvelles. Ce n'est pas parce qu'une solution a marché hier qu'elle marchera toujours. Si on répète les tactiques victorieuses du passé, on court le risque de trouver un ennemi plus aguerri, qui aura passé le temps à étudier votre stratégie et comment y faire face convenablement. Chaque situation, pour un bon stratège est unique et mérite une stratégie unique. Alors que les Américains ont répété en Irak et en Afghanistan les mêmes recettes ruineuses du Vietnam, la Russie a évité de répéter en Ukraine ses tactiques victorieuses sur la Géorgie des bombes tirées par centaines des chars et des hélicoptères de combat. Car il est évident que si en Géorgie les alliés américains s'étaient fait trouver impréparés, rien ne dit qu'une nouvelle fois les trouverait aussi passifs, parce que surpris. En effet, on nous annonce que les F16 américains sont partis vers les ciels estoniens et polonais. De la même façon que le président Poutine a été silencieux pour les événements de Kiev, avant d'avaler la Crimée, aujourd'hui, personne ne sait quelle stratégie il a préparé pour les régions russophones de l'est de l'Ukraine. Comme Sun Tsu suggère de ne jamais répéter les mêmes stratégies victorieuses, il y a à parier qu'il a préparé toute autre choses pour avaler les régions de l'est mais quoi ? 


10- « Qui connaît l’autre et se connaît lui-même, peut livrer cent batailles sans jamais être en péril. Qui ne connaît pas l’autre mais se connaît lui-même, pour chaque victoire, connaîtra une défaite. Qui ne connaît ni l’autre ni lui-même, perdra inéluctablement toutes les batailles. » Le bon stratège doit toujours avoir en tête 3 soucis : bien maîtriser l'environnement, le terrain de la bataille, connaitre l'ennemi dans ses détails et se connaitre lui-même pour surtout desceller avant l'ennemi ses propres faiblesses. Pour faire partie des stratèges des services secrets russes, il faut bien parler plusieurs langues donc l'anglais. Au même moment, tous les textes et communication entre les membres du FSB, sont exclusivement codés en russe. A la CIA il existe un département Russie qui ne peut pas faire le poids face à l'imposante stratégie russe de la maîtrise de l'anglais par tous ses espions. Et donc, de connaitre les américains dans ses plus petits détails. Il existe un réseau composé aussi par russe américains qui, avec le passeport américain, accèdent à tous les postes de l'administration américaine. 

C'est ce qui va expliquer que pour le président russe, on a l'impression que rien de ce que dit son homologue américain ne le surprend ou ne l'émeut. Sur le plan de l'environnement, la Russie c'est 17 millions de km2, les USA la moitié. Alors que les américains en Russie sont concentrés dans quelques grandes villes de l'Ouest, les russes aux USA, sont repartis sur tout l'étendu des USA. Ils sont devenus des américains à tous les effets. Il suffit pour Moscou d'étudier leurs comportements pour savoir tout, des américains. Pour revenir en Ukraine, les zones qui intéressent la Russie sont les régions où on parle russe, où les populations sont russes, donc avec une parfaite maîtrise même sociologique de la part de la Russie. Ce qui n'est pas le cas des USA qui en Ukraine comme en Afghanistan ou en Irak, donnent toujours l'impression de s'engager sur des éventuels théâtres de guerres sans jamais maîtriser le terrain, n'importe où sur la planète comme s'il s'agissait d'un jeu vidéo, où il suffirait de remplacer une carte par une autre et continuer à appuyer sur la gâchette au maximum. Ce qui a porté à des guerres inutiles qui ont littéralement ruiné les Etats Unis d'Amérique. 

Et le président Poutine l'a bien compris que de l'autre côté, il y a une véritable navigation à vue, du dossier iranien et syrien hier et à celui ukrainien aujourd'hui. Au final, devant le désarroi du président américain avec ses menaces génériques et sa totale incapacité à placer la moindre initiative dans le dossier ukrainien, s'il y a un maître du monde aujourd'hui sur le plan de stratégie militaire, ce maître s'appelle Monsieur Vladimir Poutine. Il connait son ennemi, les USA, il connait bien le terrain, l'Ukraine et il connait la nouvelle force de son pays, les nouveaux moyens militaires du pays depuis la guerre en Libye qu'il cite chaque fois qu'il veut se moquer des stratèges américains qui ont prétendu d'aller installer la démocratie en Libye et aujourd'hui organisent une conférence à Rome pour demander l'aide des russes pour aller y mettre un peu d'ordre. Le président Obama de son côté, donne l'impression de ne comprendre ni son homologue, russe, de ne pas connaitre la complexité ukrainienne, sinon, il n'aurait pas suggéré à ceux qu'ils ont mis au pouvoir à Kiev comme première action, de supprimer la langue russe. Et pire, il semble ne pas connaitre ses propres faiblesses, d'un pays ruiné et qui ne pourra rien offrir à 47 pays africains qu'on invite à Washington, juste pour mimer les rencontres tous les 2 ans entre les dirigeants africains et chinois. 

 

 

QUELLES LEÇONS POUR L'AFRIQUE ? Le 22 Janvier 2014 dernier, la Maison Blanche, par communiqué, nous annonce que le président Obama a invité à Washington, 47 chefs d'Etat Africains. Il a pris soin d'en exclure 3 de Centrafrique, Egypte et de la Guinée Bissau, accusés d'être arrivés au pouvoir sans passer par les urnes, mais par des coups d'Etat. Comment expliquer qu'en Ukraine c'est plutôt l'administration américaine qui tente de forcer la main à la Russie pour reconnaître le nouveau pouvoir à Kiev lui aussi issu d'un coup d'Etat ? Un coup d'Etat en Europe est-il différent d'un coup d'Etat en Afrique? Le 17 février 2008, le Kosovo déclare unilatéralement son indépendance de la Serbie. Les Occidentaux applaudissent. La Serbie porte l'affaire à la Cour Internationale de Justice (CIJ), organe judiciaire des Nations Unies qui tranche et valide la sécession du Kossovo par sa décision du 22 juillet 2010 en ces termes : "la déclaration d'indépendance du Kosovo n'a violé ni le droit international général, ni la résolution 1244 du Conseil de sécurité, ni le cadre constitutionnel". En revanche, la CIJ ajoute qu'elle n'est "pas tenue par la question qui lui est posée de prendre parti sur le point de savoir si le droit international conférait au Kosovo un droit positif de déclarer unilatéralement son indépendance. La Cour n'est pas chargée de dire si le Kosovo a accédé à la qualité d'Etat". 

L'alors ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner va se féliciter de la décision du CIJ en ces termes : "L'indépendance du Kosovo est "irréversible (…) Cet avis affirme clairement que la déclaration d'indépendance du Kosovo n'est contraire ni au droit international ni à la résolution 1244, comme la France l'avait toujours soutenu, et je m'en réjouis". Question : Pourquoi l'Occident se réjouit d'alimenter les sécessions au Kosovo, au Sud Soudan et font semblant de jouer aux fervents défenseurs du droit international et de l'intangibilité des frontières pour l'Ukraine ? En quoi la Crimée en Ukraine est différente du Sud Soudan ou du Kossovo? La réponse est que cette équation à géométrie variable est le fond de commerce de certains pays, les mêmes qui se sont arrogés le droit de faire les gendarmes du monde pour partager les bons et les mauvais points aux candidats naïfs à la démocratie, pour bien les spolier. Contrairement à ce qui se passe régulièrement en Afrique, de l'Erythrée au Sud Soudan, la Russie n'a pas aidé la Crimée à déclarer son indépendance, mais plutôt la rejoindre dans un ensemble déjà grand. Toute nouvelle indépendance affaiblit le pays qui perd un morceau de sa terre. Mais fragilise aussi le nouvel état non viable. 

Les mêmes qui se battent aujourd'hui contre l'éclatement de l'Ukraine, sont les mêmes qui œuvrent en sous-main pour démembrer le Mali, ce sont les mêmes qui financent les rebellions dans l'Est de la RDC pour demain créer une nouvelle république dans le Kivu. 

La Russie n'a pas fini de surprendre les américains. Quel message voulait envoyer les russes aux américains lorsqu'ils ont fait coïncider la date de la fin des jeux para-olympiques d'hiver de Sotchi le 16 mars 2014 et le référendum pour valider l'annexion de la Crimée à la Russie ? 

A la différence de la Russie, les africains sont grossièrement prévisibles dans toutes leurs stratégies par leurs ennemis occidentaux. Encore faut-il qu'ils soient capables de comprendre que l'Occident est l'ennemi de l'Afrique. Il existe en Afrique un vrai retard culturel et intellectuel de la population, pour déjà être capable de comprendre qu'il lui faut instaurer un rapport de force avec l'occident dans lequel ses propres points de vue seraient pris en considération. Mais on ne peut pas y parvenir dans un rapport classique de mendicité institutionnalisé où celui qui tend la main pour recevoir est toujours celui qui obéit à l'autre. 

Voilà pourquoi il n'existe à ce jour dans aucun pays africain, un seul projet sérieux pour espionner l'occident. Les Africains croient par erreur qu'ils sont les amis des européens et ne se posent jamais la question de savoir comment ils sont vus aux yeux des européens : de simples esclaves même si très lettrés. Les chaines de télévision en occident pourrons donner l'impression de haïr le président Poutine ou la Russie, mais il reste un élément que personne ne peut mettre en doute, quelque soit leurs relations dans le futur, ils sont condamnés à respecter la Russie. Ils ont déjà commencé à le faire, pour preuve, la façon dont tous tergiversent pour des pseudo-sanctions qui n'arrivent jamais.
Et c'est dans ce rapport de respect que je suis paradoxalement optimiste pour le futur des relations entre ces 2 ennemis d'aujourd'hui. Je ne peux pas dire de même pour l'Afrique. Pour qu'on nous respecte, nous devons cesser de tendre la main, c'est une condition incontournable avant même de parler de stratégie militaire ou d'espionnage des Européens par les Africains.


Yaoundé, le 8 mars 2014 
Jean-Paul Pougala 
(ex-docker clandestin) 

 

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N.B: Il est strictement interdit d'utiliser ce texte qui est couvert par les droits d'auteur à des fins commerciales comme la publication dans les journaux payants ou vocalisé sur Youtube, sans mon autorisation écrite.

Leçon de géostratégie africaine n° 71 : Comment gagner une guerre sans combattre selon Sun Tzu ? L'exemple de la Russie en Crimée, 4.9 out of 5 based on 8 ratings

 

 

Géostratégie Africaine – Tome 1

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Le courage de Poutine

et la couardise des dirigeants occidentaux :

 

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Eva...j'avais lu cet article sur un autre site mais je n'avais pas osé le reproduire . Il est génial ! Poutine "la force tranquille" est resté de marbre face aux menaces et aux cris d'orfraie des ennemis de la Russie. Il a pris sous son aile protectrice la Crimée sans versé une goutte de sang, sans faire d'alliance contre nature . Du grand art vous dis je ! Maintenant je pense il va s'attaquer à la récupération de la partie Est de l'Ukraine. Je pense qu'il va laisser dans un premier temps la partie Ouest se fourvoyer dans l'UE et subir le sort de la Grèce . Il n'a cure des sanctions dont il est menacé. Il a préparé la riposte et anticipé ce qui est la marque des génies politiques. Et tôt ou tard il sait que l'Ukraine reviendra toute entière à la maison !de gré ou de force ! 

Commentaire d'Ahura

 

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merci chantale Dupille pour cette information une petite note d'optimisme enfin car je pleure pour la russie et pour son peuple qui mérite de vivre en paix ce peuple n'a connu que la tragédie du sang versé par des étrangers suite à la révolution de 1917, j'ai une partie de ma famille qui est enterrée en crimée je suis à la fin de ma vie et j'aimerai partir de ce monde en sachant que le peuple peux enfin vivre en paix et profiter de ses biens Merci encore Madame pour votre courage moi je n'en ai plus

Commentaire posté par Nadia Bougoslavsky

 

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22 février 2014 6 22 /02 /février /2014 21:23

 

47 min

"Demócratas" ucranianos golpeando

a una anciana que llevaba flores a un monumento de Lenin.

 

Permalien de l'image intégrée

 

 

Je publierai sous 48 h mon article sur l'Ukraine, pays de ma mère (née près d'Odessa, elle a toujours dit qu'elle était Russe). En attendant, voici les coulisses de l'Ukraine. Le rôle d'israël (il doit être majeur, comme toujours) et de Soros. La poudrière de la Crimée (je republie des notes déjà envoyées sur ce blog, si d'actualité, + d'autres sources; et en bordeaux, vous trouverez ce que j'ai ajouté ce soir). Je n'oublie pas les autres articles promis, dont celui sur mes engagements politiques, associatifs etc, avec des articles publiés dans la Presse sur eux. Chantal Dupille

 

drapeau-ukraine-israel.jpg

 

Ukraine : Israël, ce grand absent... si présent !

Par Chantal Dupille (eva R-sistons)

 

Les médias ne se privent pas de parler d'un soi-disant agenda russe caché pour l'Ukraine. C'est faire peu de cas de l'américain, préparé avec l'Union européenne.

 

Mais il y a un acteur dont on ne parle jamais : Israël. Aussi discret que concerné par tous les événements, surtout géopolitiques.  Concerné, et... très impliqué !

 

Retour en arrière. Coup de projecteur sur la Révolution Orange de 2004. Je suis les événements sur le Journal de 13 h, quand soudain une annonce m'interpelle : "Les manifestants ont très froid. Des associations charitables juives leur préparent des soupes bien chaudes". Des associations charitables juives ? Quelle charité, en effet ! En pleine révolution politique... Quel rapport ? 

 

Surprise ! Au Journal de 20 h, la même séquence est ainsi commentée : "Des associations charitables leur préparent des soupes bien chaudes". Tiens ! Le mot juif a disparu. Pourquoi ? Il ne faut peut-être pas que l'on sache que des citoyens juifs se mêlent de la Révolution ukrainienne ?

Alors, la journaliste d'investigation refait surface. Toujours aussi curieuse, désireuse de comprendre les événements et surtout ce que l'on cache. Et à force de chercher, je trouve... un projet de pipeline d'Israël à l'Ukraine. Tiens, tiens, la charité était moins désintéressée qu'elle n'en avait l'air...

 

Et aujourd'hui, on parle de tout, sauf d'Israël. Or j'apprends ce jour qu' "un ancien officier de l"armée israélienne joue un rôle de premier plan dans les manifestations anti-gouvernementales dans l'ancienne république soviétique"  (http://www.brujitafr.fr/article-ukraine-accord-conclu-et-un-ex-officier-israelien-leader-de-la-revolte-a-maiden-122666696.html).

 

Et si le rôle d'Israël dans les Révolutions ukrainiennes était bien plus important qu'on l'imaginerait ? Alors, le sens des événements changerait peut-être...

 

Chantal Dupille (Eva R-sistons)

 

article publié le 22 février 2014, peu après minuit, sur mon blog

http://r-sistons-actu.skynetblogs.be/archive/2014/02/22/ukraine-8112107.html

 

NB : J'ajoute qu'il est évident qu'il n'y a pas que le pipeline. Israël est avec son frère jumeau anglo-saxon, derrière tous les chaos, les déstabilisations, les fausses Révolutions, les guerres illégitimes et illégales, les prédations... bref, de l'horreur planétaire. Mon propos dans cet article n'est pas d'en parler. Les crimes de l'entité sioniste sont si nombreux qu'on ne peut les compter...  et le pire est sans doute à venir, avec la 3e guerre mondiale dont rêvent les fous au pouvoir à Tel-Aviv, fanatiques, extrémistes, messianiques, noyautés par les colons intégristes, racistes, haineux, fascistes. Ch. D.

 

 

 

Alors qu'on vient d'apprendre qu'un accord aurait été conclu entre l'« opposition » et le pouvoir ukrainien, accord qui prévoit une élection présidentielle anticipée, une réforme de la Constitution, on apprend aussi des plus belles.

 

En effet, les médias ukrainiens ont rapporté qu'un ancien officier de l'armée israélienne joue un rôle de premier plan dans les manifestations anti-gouvernementales dans l'ancienne république soviétique.

 

 

 

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L'accord de paix revêtu des signatures: président, opposition, observateurs  

 

 

(sauf Russes).

 

 

 

Ukraine Presse TV
© Press TV
 

 

La note de solvabilité de l'Ukraine abaissée à "CCC" par Standard & Poor's

 

La situation de l'Ukraine expliquée avec une seule carte

 

 

 

Selon les rapports, l'israélien anonyme commande un groupe de 20 militants ukrainiens ultra-violents. Quatre autres Israéliens, qui avaient déjà servi dans l'armée israélienne, Tsahal, ont aussi pris part à des rassemblements de l'« opposition » dans la capitale ukrainienne, Kiev.

Ces officiers israéliens sont nés en Ukraine, mais ont émigré en Israël et ont rejoint les forces armées avant de revenir au sein de leur pays de naissance pour mener des manifestations.

Bien plus, toujours selon les médias ukrainiens, un magnat israélien fournit un soutien financier à l'opposition en Ukraine et ajoutent même que l'agence de renseignement israélien, le Mossad, est l'un des instigateurs de l'agitation dans le pays.

Comme vous le savez, l'Ukraine est secouée par des manifestations anti-gouvernementales depuis que le président Viktor Ianoukovitch s'est abstenu de signer un accord d'association avec l'Union européenne le 29 novembre 2013, privilégiant des liens plus étroits avec la Russie. Par ailleurs, et à juste titre, la Russie accuse l'Occident d'ingérence dans les affaires intérieures de l'Ukraine et alimente la crise dans le pays.

Souvenez-vous, au début du mois de février, une vidéo de quatre minutes avait été postée sur YouTube par un utilisateur anonyme. Dans cette dernière, la sous-secrétaire d'Etat, Victoria Nuland, et l'ambassadeur américain à Kiev, Geoffrey Pyatt discuté qui des dirigeants de l'opposition de l'Ukraine qu'ils aimeraient voir dans le gouvernement et elle avait lancé un « Fuck the EU ». Le coup d'état semble avoir marché. Il ne reste plus qu'on demande la tête du président Viktor Ianoukovitch.

 

SOURCE

http://www.brujitafr.fr/article-ukraine-accord-conclu-et-un-ex-officier-israelien-leader-de-la-revolte-a-maiden-122666696.html#fromTwitter

 

 

Publié sur ce blog le 19 janvier 2014  

crimee-ukraine.jpg

 

Sur une crise que je sens venir, en Crimée,

futur (quand?) nouveau point chaud :

 


L'Ukraine n'a pu être déstabilisée lors de la crise européenne, j'entrevois un désir de l'atteindre par un autre bout, celui de la Crimée.

 

Attention, surveiller la situation en Crimée, les médias sont aussi des INSTRUMENTS DE DESTABILISATION ! Les Tatars y  seraient mal traités...

 

Les meRdias ne véhiculent pas seulement la désinformation: Ils sont un instrument machiavélique pour provoquer le chaos d'un pays, pour déstabiliser, comme en Crimée.

 

Sur France24, coup de projecteur sur les Tatars musulmans en Crimée à la pointe de l'Ukraine surtout orthodoxe. Déportés sous Staline, ils reviennent.


Les Tatars, c'est le nom collectif donné à des peuples turcs d'Europe orientale et d'Asie du Nord, Musulmans.

 

La Crimée est un débouché maritime pour la Russie, via son port. La Crimée proche de l'Ukraine. Les Tatars sont Musulmans... donc à utiliser pour créer des tensions contre les Chrétiens orthodoxes...

 

J'anticipe. L'Ukraine se prolongeant par une Crimée déstabilisée via des Musulmans travaillés par USraël, se déstabiliserait elle aussi. On ferait ainsi d'une pierre, deux coups.

 

Deux coups pour propager le chaos : D'abord la Crimée en proie au chaos, et donc l'Ukraine elle aussi, aux dépens de la Russie (toujours visée) risquant de perdre son accès à la mer...


Les Tatars (Musulmans) déportés par Staline, seraient revenus en Crimée lorsque l'URSS s'est effondrée, et d'après les meRdias, ils seraient mécontents en Crimée, se voyant comme citoyens de seconde zone. France24 montre qu'il y a "des comptes à régler".

 

Nos meRdias lanterne rouge de l'info en UE, sont en train, par leurs reportages, de tenter d'attiser la haine entre les deux communautés.

 

Les Tatars sont réputés proches des Nazis. Certains seraient partis en Syrie combattre Assad, puis en Ukraine avec les anti-Russes contre le Président élu. Se considérant comme des citoyens de seconde zone, ils sont enclins à se révolter. Aujourd'hui, les Tatars revendiquent leurs droits en guise de réparation des préjudices subis (la déportation sous Staline, l'exil).  Le drapeau bleu ciel à insigne jaune, c'est eux ! C'est le drapeau des séparatistes.i

 

Si les Tatars musulmans sont manipulés via les meRdias, ils se dresseront contre les Orthodoxes, et la Crimée-Ukraine sera déstabilisée.

 

La Crimée fait partie de l'Ukraine, aujourd'hui. Avec la base militaire navale de la Russie, le port de Sébastopol. L'attaquer, serait attaquer la Russie.

 

La Crimée-Ukraine "hésite entre l'Est et l'Ouest" (France24). Tout est donc fait pour qu'elle se détache de l'Est russe... Les enjeux sont nombreux !

 

Si la Crimée-Ukraine est en proie au chaos, avec Musulmans et Orthodoxes, cela peut déboucher sur une partition, les uns se tournant vers l'Ouest et l'UE, les autres vers l'Est donc vers la Russie.

 

L'Occident divise pour régner. Diviser en Crimée-Ukraine affaiblira la Russie qui y a de grands intérêts à défendre dont le Port de Crime (accès à la mer). 

 

L'Occident machiavélique attise la haine des deux Communautés. Tatars Musulmans pro UE, et Cosaques Orthodoxes, nationalistes, pro Russie. Un "jeu" terrible !

 

Le NWO fait tout pour détruire les identités des nations. Mais via les meRdias collabos, il plaide pour la reconnaissance de l'identité des Tatars !

 

Le rêve du NWO, c'est de voir la Crimée, sous la poussée des Tatars, se détacher de l'Ukraine, et pouvoir ainsi ôter à la Russie son débouché maritime.

 

C'est l'idée que je défends régulièrement. Il y a des plans pré-établis, la politique ne s'improvise pas. Surtout avec les concepteurs du NWO !

 

Voyez la vidéo du Général Wesley Clark (2007)
 

Et quand on a la perspicacité de déceler ces PLANS, de les analyser, on nous traite de "conspirationnistes" !!!

 

conspirationnistes.jpg

 

 

Crimée poudrière,

mon article, 17 12 2008 :

 

Une région de la plus haute importance
sur le plan géo-stratégique, et
qui va être âprement disputée.

Et si la guerre mondiale partait de là ?
C'est juste une opinion personnelle.

Quoiqu'il en soit, l'enjeu est de taille.
Débouché maritime pour la Russie
et espace très convoité.

Comment va réagir la Russie ?
Et l'Ukraine ? Et les USA ?
Et aussi l' Europe
(normalement inféodée à l'Empire).

Comme moi, découvrez ce futur point chaud... eva

 

 

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Les néo-nazis en Ukraine, mes 3 posts

 

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    The International Renaissance Foundation's mission is to foster an open, participatory, pluralist society based on democratic values in Ukraine.

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    Svoboda ukraine

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Coup d’État pro-US en Ukraine

| 23 février 2014 (ajouté le 23)

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Sous le contrôle et en présence de diplomates états-uniens, la Verkhvna Rada ukrainienne a opéré un coup d’État, les 22 et 23 février 2014.

 

Le Parlement a d’abord pris acte de la démission forcée de son président et élu à sa place l’ancien patron des services secrets, Olexandre Tourtchinov.

Puis, 328 députés sur 450 ont abrogé la Constitution et lui ont substitué celle de 2004 [1], c’est-à-dire sans référendum et en situation d’urgence en violation des articles 156 et 157 de la Constitution.

Dans la foulée, les députés ont destitué le président de la République, Viktor Ianoukovytch, sans respecter la procédure d’impeachment et sans contrôle de la Cour constitutionnelle, c’est-à-dire en violation de l’article 111 de la Constitution.

Ils ont voté la libération de l’ancien Premier ministre et milliardaire, Ioulia Tymochenko, condamnée à 7 ans de réclusion pour abus de pouvoir, et dont Olexandre Tourtchinov est le fondé de pouvoir.

Enfin, le lendemain, ils ont proclamé Olexandre Tourtchinov président par intérim, en violation de l’article 112 de la Constitution.

Outrepassant ses pouvoirs intérimaires, le « président » Tourtchinov a nommé son ami Valentin Nalivaytchenko à la tête des services secrets, puis il a convoqué une élection présidentielle au 25 mai à laquelle Ioulia Tymochenko devrait être candidate.

 

Ce coup d’État a été immédiatement salué comme un « retour à la démocratie » (sic) par les puissances occidentales.

 

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"La position étasunienne consistant à blâmer les autorités ukrainiennes pour les violences est une catastrophe !"
Martin SIEFF

Il est irresponsable et dangereux de la part de Washington d'accuser le gouvernement de la violence qui règne dans les rues de Kiev, a dit à RT Martin Sieff, un géopoliticien très renommé du Globalist Research Center et envoyé spécial de the Globalist.

 

Sieff pense que les désordres en Ukraine sont le résultat des pressions de l'UE qui a refusé d'accepter la décision de Kiev de suspendre l'accord d'intégration européen. Selon lui, la décision des Etats-Unis et de l'UE de soutenir les insurgés en Ukraine pourrait avoir comme conséquence de susciter des aspirations similaires en Europe occidentale où les mouvements sécessionnistes ont le vent en poupe.

 

RT : Nous avons entendu beaucoup de gens dire sur nos ondes aujourd’hui que, avec le soutien inconditionnel des Etats-Unis, l’opposition a le sentiment qu’elle peut tout se permettre. Le soutien de Washington pourrait-il être facteur de violence ?

Martin Sieff : D’une certaine manière oui, mais pas entièrement. Washington est certainement coupable mais je pense que Washington est mal conseillé par Bruxelles et l’Union Européenne. Ce sont les pressions de l’UE sur l’Ukraine qui sont à l’origine de la crise : l’UE a refusé de reconnaître sa défaite quand le Président Yanoukovitch a décidé qu’il ne pouvait pas accepter les termes de l’accord que l’UE lui proposait.

Washington a adopté continuellement la position de Bruxelles et c’est une erreur. Les membres les plus hauts gradés du Département d’Etat étasunien manquent de compétence en ce qui concerne l’Europe et d’ailleurs aussi la Russie. L’accent a été mis sur le Pacifique asiatique toutes ces dernières années et sur le Moyen-Orient. Ils ne se sont pas intéressés à l’Europe et leur lacune dans ce domaine commence à leur nuire.

 

RT : Que pensez-vous du fait que Washington blâme les autorités de Kiev pour toute cette violence ?

MS : C’est une catastrophe, c’est subversif. Les conséquences seront bien plus graves que quiconque à Washington ou en Europe occidentale ne semble en avoir conscience. Cela place l’Union Européenne et les Etats-Unis du côté du chaos et du désordre révolutionnaire non pas seulement dans un autre pays de la planète, ce qui serait déjà suffisamment grave, mais au cœur de l’Europe. C’est tout à fait dangereux et irresponsable.

 

RT : Les Etats-Unis et l’UE n’ont-ils donc pas vu la montée du nationalisme et de l’extrémisme dans ces soulèvements ? Nous assistons bel et bien à une révolution et c’est ce que veulent les nationalistes, Est-ce aussi ce que veulent les Etats-Unis et l’UE ?

MS : Ils ne devraient pas le vouloir, vous avez tout à fait raison. C’est un énorme paradoxe spécialement pour l’UE. Les forces qui cherchent à diviser l’Ukraine sont les mêmes que celles qui tentent de déstabiliser les nations européennes occidentales. Il y a d’importants mouvements sécessionnistes au coeur des nations européennes occidentales. Regardez l’Ecosse, qui, très tranquillement, est en train de devenir indépendante avec son référendum programmé cette année. L’Espagne, quant à elle, a réussi à empêcher la désintégration du pays, notamment dans la région de Barcelone en Catalogne. La ligue du Nord est très puissante et c’est une force relativement modérée et responsable mais si des émeutes se déclenchaient dans les rues d’Espagne, de France, d’Italie et d’Angleterre dans le but de renverser le pouvoir en place et de faire sécession, l’Europe n’attiserait pas les forces de destruction. Elle les réprimerait. Alors pourquoi les attise-t-elle là-bas [en Ukraine] ?

 

En complément, voir l’excellente analyse de Philippe Grasset : Le “modèle ukrainien” pour “notre” Europe ?http://www.dedefensa.org/article-le_mod_le_ukrainien_pour_notre_europe...

Traduction : Dominique Muselet

http://rt.com/op-edge/us-blaming-ukraine-violence-catastrophic-012/
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http://www.legrandsoir.info/la-position-etasunienne-consistant-a-blamer-les-autorites-ukrainiennes-pour-les-violences-est-une-catastrophe.html?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 00:21

 

Des opposants ukrainiens se préparant à l'assaut des forces de police © Photo

AFP VASILY MAXIMOV - http://www.sudouest.fr/2014/01/22/ukraine-deux-manifestants-morts-dans-les-violences-a-kiev-1437579-4803.php
  • Ukraine : au moins deux manifestants morts dans les violences à Kiev Les manifestations en Ukraine se radicalisent © Photo
    AFP SERGEI SUPINSKY
  • Ukraine : au moins deux manifestants morts dans les violences à Kiev

 

 

Ukraine,

KIEV EN DIRECT,

SUIVEZ LES IMAGES :

 

Un homme a escaladé un immeuble et a mis le feu, etc

 

 

 

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La géopolitique mondiale, ici :


Dieudonné et la République française - Quel engagement politique ?

 

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Je vois à l'instant ce texte du Comité Valmy
Je ne résiste pas au plaisir de le publier ! Ch. D.
LE MAI 1968
dont les médias n’ont pas voulu parler
Par Morgan Sportès.

vendredi 31 janvier 2014, par Comité Valmy


 

Soyons sérieux : le véritable anar, en mai 1968, ça n’était pas Cohn-Bendit, c’était le général de Gaulle. Il était seul, entouré d’ennemis. A 78 ans, ce vieil anticonformiste a livré ses dernières batailles, tiré ses dernières cartouches. C’était Roland à Ronceveau ! Dien bien phu !...

 

« La seule chose que les Américains ne lui ont jamais pardonné, m’a dit Pierre Messmer peu avant sa mort, ça n’est pas sa sortie de la défense intégrée de l’OTAN (où Sarkozy veut nous faire reentrer), ni son fameux discours de Pnom-Penh dénonçant la guerre au Vietnam, mais c’est sa remise en cause du « privilège exorbitant du dollar ». Monnaie de réserve mondiale, encore liée à l’or à l’époque, du moins symboliquement, le dollar permettait aux USA de vivre à crédit sur le dos du monde en faisant marcher à tour de bras la planche à billets (ça continue aujourd’hui en mille fois pire !)...


De Gaulle, Che Guevara de la finance (et autrement dangereux qu’un Che Guevara puisqu’il dirigeait une nation puissante munie de l’arme atomique) a envoyé la marine nationale aux Etats-unis, acte hautement symbolique, pour remporter « son or » en échange de billets verts, monnaie de singe dont il ne voulait plus. Là, il visait juste, il visait où ça fait mal. Et il a essayé d’entrainer avec lui, dans cette aventure (se débarrasser des dollars-papier), l’Afrique du sud, les pays arabes, la Russie, la Chine... Les stocks d’or US fondaient.


La presse d’outre-atlantique poussait des hauts cris, dénonçant « Gaullefinger » ! Par ailleurs, il tentait de construire une Europe « indépendante des deux blocs » qui inclurait des pays de l’est (en plein mai 68, il rendait visite en ce sens en Roumanie à Ceaucescu). Dans le même esprit il avait élaboré une défense « tous azimuts », ses missiles nucléaires devant être tournés vers l’est mais aussi vers l’ouest (le général Ailleret, metteur en œuvre de cette politique, mourrait opportunément dans un accident d’avion en mars 68, à la veille du fameux mois de mai).


Qui sait, disait de Gaulle pour justifier cette politique, qui gouvernera les Etats-unis et la Russie dans quelques décennies. En sus des Américains, de Gaulle avait à dos leurs suiveurs atlantistes, de Mitterrand à Lecanuet, sans compter Jean-Jacques Servan-Schreiber qui, en plein mois de mai, dénonçait « la dictature intellectuelle du Général qui avait tout gelé en France ». Et cela dans un magazine américain : « Life » qui par ailleurs voyait dans l’Elysée un nid d’espions du KGB. Aux USA une campagne de presse antigaulliste d’une violence et d’un bêtise inouïes battait son plein...


Participaient encore à cette curée, le ban et l’arrière ban du vichysme et de l’OAS : « mai » c’était l’occasion de régler son compte à l’homme de la France libre et au décolonisateur de l’Algérie. Sans compter les milieux d’affaire : « De Gaulle a pour opposants les mêmes gens, haute finance et classe moyenne, qui firent tomber le gouvernement Blum dans les années trente en spéculant contre le franc et en plaçant leur argent à l’étranger (écrit Hannah Arendt dans une lettre à Mary Mc Carty fin 68). Le tout non pas en réaction aux émeutes étudiantes, mais aux idées grandioses de de Gaulle sur la PARTICIPATION des travailleurs dans les entreprises »...


Autre crime impardonnable du vieux baroudeur en effet. Tandis que les pavés volaient, les stocks d’or français s’envolaient. La guerre contre le dollar, ourdie par de Gaulle se retournait en offensive spéculative contre le franc... Le paradoxe du gauchisme, __et sa vérité farcesque__ c’est que prétendant abattre la société bourgeoise, il avait derrière lui tous les notables, tous les nantis qui rêvaient d’abattre la statue du Commandeur gaullienne (car la France est le seul pays où le mouvement mondial de mai a pris un tour directement politique : renverser un gouvernement).


Des « situationnistes » m’ont raconté que, lors de l’occupation de la Sorbonne, des gens « louches », manifestement de l’OAS, leur avaient proposé des armes. Au cours d’une manif, un ancien mao se rappelle que, pris dans la foule, au premier rang, des mains invisibles, par derrière, distribuaient par centaines barres de fer et manches de pioches. Provocateurs ? Qui avait intérêt à mettre de l’huile sur le feu ?


Ce dont le sympathique et, dans une certaine mesure, naïf Cohn-Bendit ne se vante pas, c’est que depuis mars 68, il était suivi pas à pas par Paris-Match et RTL, entre autres, qui l’ont transformé en « star révolutionnaire ». Reportage-photos sur Cohn-Bendit dans sa cuisine, se préparant un café ; ou faisant joujou avec les enfants de son frère ; ou bien, comble de l’ironie, cliché en double-page le montrant en blouson, portant une valise de « bolchevique errant », devant la porte de Brandebourg, avec en légende : « ET MAINTENANT IL PART PRECHER L’ANARCHIE DANS TOUTE L’EUROPE ». Cela, je le dis bien, dans Match, feuille de choux « gauchiste » s’il en est !!!


C’est dans la voiture de Match, une ID 19, que Cohn-Bendit a quitté la France au milieu de mai 68, c’est dans la voiture de Match qu’il y est entré à nouveau : ses cheveux roux teints en noir. De la commedia dell’arte ! A qui appartenait Match à l’époque (et en partie RTL) : à Jean Prouvost qui, en sa personne, résume un bonne part de tout ce que de Gaulle comptait d’ennemis : le notable, le nanti, le grand industriel, le sympathisant vichyste (frappé d’indignité nationale en 45). Prouvost figure comme rédacteur en chef de Match, début juin 68, ayant purgé son équipe : grand-patron-journaliste et supervisant donc directement le contenu du journal !... Non sans ironique finesse politique, Cohn-Bendit lançait, en plein 68 : « En fait on roule pour Mitterrand ». Pour l’atlantisme ? Les manipes, il les a senties lui aussi.


En juin 68 Cohn-Bendit déclare à Hervé Bourges : « Il semble que la CIA se soit intéressée à nous ces derniers temps : certains journaux et associations américaines, filiales et intermédiaires de la CIA, nous ont proposé des sommes importantes ; inutile de vous dire l’accueil que nous leur avons fait... »(1). Les sentiments de la CIA à l’égard de de Gaulle, nous les connaissons grâce à un rapport de Richard Helms au président Johnson du 30 mai 1968 dénonçant dans le général un dictateur qui ne pourra se maintenir au pouvoir qu’en versant des fleuves de sang (2).


Les gaullistes, me direz-vous, ont gagné les législatives de juin 1968. Certes. Mais de Gaulle les a perdues. Il a perdu sa guerre : « Notre monnaie était profondément atteinte, écrirait Georges Pompidou. Nos réserves avaient fondu comme neige au soleil...La France du général de Gaulle était ramenée à ses vraies dimensions et on ne s’en réjouissait pas moins. Finie la guerre au dollar. Finies les leçons données aux grands de ce monde. Fini notre leadership en Europe occidentale. Telle était la réaction mondiale et, si je ne le montrais guère, j’éprouvais de tout cela une immense tristesse »(3). Mai 68 ça n’est pas que cela sans doute. Mais c’est AUSSI cela...

Notes : 1-Farkas, Jean Pierre : 1968, le Pavé,Phonurgia nova éditions,1998. 2-Jauvert, Vincent : L’Amérique contre de gaulle, Seuil, 2000. 3- Pompidou, Georges : Pour rétablir une vérité, Plon 1982.


Note Valmy : nous diffusons ce texte de Morgan sportes qui ne manque pas d’intérêt tout en laissant à la responsabilité de l’auteur sa vision d’un Cohn- Bendit naif et sympathique qui depuis 1968, n’a jamais été la mienne.CB


Mise en ligne CV : 31 janvier 2010


5 Messages de forum

  • 1er février 2010 11:45, par MARAT EL MOKRANI

    Le GENERAL DE GAULLE aura été le plus grand chef d’état depuis que la République a été proclamé en France,nous devons etudier sa pensée et son action pour dans l’action redonner à la FRANCE son RANG dans le monde.Nous devons militer pour un retrait de la France à la fois de l’Europe des Marchands,de l’Euro et enfin de l’OTAN.Quand je dis que la France a un Rang a tenir dans le monde ce n’est pas par chauvinisme mais par Patriotisme,car notre Histoire ,1789,commune de paris, resistance pendant l’occupation nous crée le devoir d’etre un pole pour les révolutionnaires et patriotes du monde entier,et un point d’appui à tous les peuples qui luttent pour leur INDEPENDANCE.Je pense en particulier à la Russie la Chine ,Cuba et les pays Latino Americains ainsi que tous les pays qui secouent l’hydre capitaliste.

    VIVE LA REPUBLIQUE ?VIVE LA FRANCE

  • 1er février 2010 13:09, par MARAT EL MOKRANI

    S’agissant de ce triste clown de Cohn Bendit il me vient à l’esprit deux ou trois petis souvenirs.Dabord dans un long entretienaccordé au Nouvel Observateur dans les années 92 à 94 environ il parlait de son fils en s’attendrissant sur le fait que celui ci etait du coté du plus fort .Ensuite au cours de l’affaire de la marée noire en bretagne au cours de laquelle dominique Voynet etant ministre de l’environement avait été mal perçue de l’opinion publique suite à son retard pour se rendre sur les lieux de la catastrophe,Cohn-Bendit declara que Voynet parlait comme une infirmiére.Il faisait allusion auux infirmiéres qui l’ont soigné au cours de son hospitalisation ,voulant dire que quelqu’un de sa "qualité" etait au dessus de la Plébe qu’étaient les infirmiéres.enfin derniere remarque il y a peut etre 3 ou 4 ans j’ai entendu ce sinistre personnage dire qu’a Sabra et Chatila les responsables etaient les Syriens ce scoop n’a pas été repris par la presse !

    VIVE LA REPUBLIQUE ET VIVENT LA FRANCE ET L’ALGERIE

    • Oui il y a toujours retour de la vérité. Toutes les manipulations en cours ne font plus guère illusion, pas plus que le révisionnisme historique visant à réhabiliter le fascisme et même le nazisme comme c’est le cas dans certaine contrée de cette Europe Empire qui se désagrège déjà. Il y a plus de souci à se faire avec la jeunesse, qui n’apprend plus l’histoire mais des histoires. C’est à la mode de se désintéressé de tous ces qui n’est pas gadjet. Pour eux réveil sera très dur. Le Général de Gaulle avait compris que les USA et leur moniteur l’Empire Britannique consolidaient leur domination en devenant de faux monnayeurs. J’ai toujours pensé que Cohn Bendit était un larbin de la CIA, il ne se gène pas pour dire que, pour faire l’Europe il faut défaire la France ! Lorsque les Yankees sous la « présidence » de Nixon en 1971 décidèrent de détruire les accords de Breton Wood et de laisser filer le dollar pour en faire une monnaie papier et obligèrent tous les pays à payer leur pétrole en Dollar, ceci grâce à la complicité de l’Arabie Saoudite. Ils ont ainsi imposé leur dictature au monde entier et l’on dévalisé. C’est tout cela qui s’écroule aujourd’hui et c’est très bien, mais attention, le monstre est gravement blessé, mais il n’est pas mort !
  • 5 février 2010 21:45, par Bertrand Fessard de Foucault

    Je vous félicite bien sincèrement.

    Quelle a été votre relation avec Pierre Messmer que je voyais (et enregistrais) régulièrement dans sa maison bretonne de Saint Gildas de Rhuys ; je fus, hors sa soeur, son dernier visiteur, le 28 Juillet, veille de son accident et de son transport d’urgence à Paris le dimanche en milieu de journée.

    Et souhaite entrer en relation électronique avec vous : b.fdef@wanadoo.fr

    Bertrand Fessard de Foucault

    ancien ambassadeur, universitaire

  • Merci pour ces informations qui apportent un éclairage inédit mais tout à fait édifiant sur les agissements de cet histrion écolo-libéral.

    Charles de Gaulle est le dernier homme d’état que la France a connu. Nous n’avons eu depuis que des politiciens, parfois sincères, souvent sans foi ni loi. La différence entre l’homme d’état et le politicien est à la fois d’ordre moral et d’ordre intellectuel, elle repose sur l’existence d’une vision et d’un engagement.

    Si je n’approuve pas toujours l’action politique qu’il a menée, je ne peux qu’admettre que l’engagement et la probité du Général ont toujours été à la hauteur de la vision qu’il avait du pays. Qui peut de bonne foi soutenir que Cohn Bendit a une vision ? Qui peut prétendre qu’il est engagé ?...

    La question demeure de savoir si nous devons éternellement nous épancher en gémissements nostalgiques ou plutôt nous décider à entreprendre, c’est à dire à nous engager, nous-mêmes. Pour cela, au delà d’une vision, il faut une stratégie, une tactique et des gens et des lieux, réels ou virtuels, pour en décider et entraîner les autres. Les deux questions annexes sont bien entendu : qui ? et quand ?...

 

Le mot de Chantal Dupille

 

 

J'ai écrit plusieurs articles sur le sinistre Cohn-Bendit, agitateur professionnel au service d'israël, de l'UE, du NWO. Il est le fossoyeur du Gl de Gaulle, et il a transformé les Verts-Rouges en pions de la mondialisation militaro-financière.

Par ailleurs, en lisant ce texte vous voyez pourquoi les manuels scolaires ne sont plus chronologiques, et pourquoi ils gommeront la page gaullienne trop dérangeante. Au profit de l'apologie de l'UE atlantiste, et en centrant sur la WW2 et la Shoah. Il est intolérable que la petite Communauté sioniste qui occupe la France et la dénature, soit aussi chargée de déformer l'Histoire de la France. C'est d'une certaine façon tuer ce qui fait l'identité de notre pays... Ch D.

 

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Voir aussi

De Pompidou à Hollande: comment ils ont détruit la France pour mieux la vendre aux américains: La démission du Général De Gaulle



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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 04:20

 

 

L'actualité m'a fait passer cet article

avant celui promis sur la France en voie de destruction (c.d.)

 

 

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http://senor-information.over-blog.com/article-jamais-l-iran-n-a-appele-a-rayer-israel-de-la-carte-mensonge-israelien-121042411.html

 

 

 

Dangereuses luttes d'influence

par Chantal Dupille

 

 

Le monde est un théâtre d'ombres. Nous ne savons que ce que l'on veut bien nous dire, ou plus exactement, tout ce qu'on nous dit est plus ou moins déformé (L'essentiel est d'ailleurs masqué). Ce n'est pas pour rien que la France est, en Europe, Lanterne Rouge en matière d'information - si vous préférez, championne de la désinformation. Tout est lié, d'ailleurs. Comme intuitivement je l'ai expliqué dans ma vidéo (http://www.dailymotion.com/video/xyt8pb_le-drame-francais-c-est-aujourd-hui-un-pays-colonise-par-les-sionistes-r-sistons-video-16_news), la France frondeuse, imprévisible, rebelle, qui a enfanté un de Gaulle indépendant ou un Chirac disant NON à la guerre contre l'Irak, devait être matée, domptée, pour ne plus jamais être un grain de sable dans la mise en place de l'Empire USraélien (Anglo-Saxons et Israéliens). Elle a donc été colonisée, à son insu, discrètement, depuis l'arrivée au pouvoir de Sarkozy l'apatride (comme l'argent) au service des Américains et des Israéliens. Bref, elle est aujourd'hui défigurée, et par exemple, son Ministre des Affaires Etrangères, L.Fabius (M. sang contaminé), défend les intérêts d'Israël, pas ceux de la France. Ou encore, le N°2 du CRIF, le fanatique conseiller de Netanyahu, Meyer Habib, s'est fait élire au Parlement à l'UDI qui se dit centriste - en laissant ce Franco-Israélien parler en son nom au Parlement le 13.11.13.

 

M. Meyer Habib ose se prétendre au service de la Nation en citant Jaurès et Clémenceau, tout en reprenant les arguments de l'extrémiste Netanyahu: L'Iran (voir ici la vérité http://senor-information.over-blog.com/article-jamais-l-iran-n-a-appele-a-rayer-israel-de-la-carte-mensonge-israelien-121042411.html) "ne songe qu'à rayer Israël de la carte" (alors que c'est l'inverse), " l'Iran massacre, tue" (il n'a jamais attaqué 1 pays!), "il veut l'arme nucléaire", "il menace la région et le monde"... Suit un aveu : " Grâce à vous, M. Fabius, Genève s'est transformé en MUNICH " ! Même le Foreign Policy le dit : "La France est le meilleur allié d'Israël en Europe et le deuxième dans le monde après les Etats-Unis" (Le point). Quel chemin parcouru depuis un De Gaulle ami des Arabes, ou un Chirac disant non à la guerre contre l'Irak, éloignant les Services de Sécurité israéliens pour parler aux Palestiniens, ou accueillant Arafat malade ! A peine élu, Sarkozy a verrrouillé les médias (désormais orchestrés par des sayanim), puis le Quai d'Orsay, débarrassé de ses éléments gaulliens indépendants.. pour l'offrir à USraël. C'est une haute trahison !


Lors du débat de France24 du 12 novembre 2013, il y avait 4 personnes, la journaliste Vanessa Burggraf, spécialisée comme son compère sur la V, Yves Calvi-Krettly, dans l'organisation de faux débats, la chroniqueuse de France24, l'Américain Nicholas Dungan, un avocat iranien (vivant en France?), et le conseiller de Netanyahu, Meyer Habib, franco-israélien, extrémiste élu UDI (centriste, sic), parlant d'Israël le seul pays qui compte pour lui, et pour lequel il fait du lobbying au Parlement, tout en étant son porte-parole dans les médias. Il est à lui seul le symbole de cette France colonisée, dénaturée, et désormais non seulement ridiculisée dans le monde, mais haïe dans presque tous les pays.  


Dans ce débat, Meyer Habib ment en permanence, présentant l'Iran comme un pays de dangereux islamistes, spécialiste des massacres et des attentats, allié aux terroristes du Hezbollah, hypocrite, et préoccupé seulement par l'idée d'avoir la bombe nucléaire pour rayer Israël de la carte !! Et il compare l'Iran nucléaire à la Syrie dotée d'armes chimiques, mais raté ! Car ce n'est pas l'armée d'Assad qui a utilisé ces armes, sinon les fanatiques qui l'attaquent. Cet émotif va si loin dans la caricature, qu'il est obligé de se reprendre en évoquant les Egyptiens comme un "régime de Mollahs"... Bref, cet individu tente seulement d'insuffler la peur, en dénaturant les intentions, les faits, l'Histoire, en abusant des pires clichés mensongers. Triste de voir des pseudo Centristes de l'UDI laisser le porte-parole du messianique va-t-en guerres Netanyahu, s'exprimer au Parlement en leur nom.

 

Meyer Habib dans ce débat, comme au Parlement, dit que l'accord avec l'Iran est "mauvais" et qu'Israël, mû par le désir de préserver la paix (ce serait bien la 1e fois!), n'en veut pas. Comprenons que si l'entité ultra sioniste (d'ailleurs pour des raisons religieuses) est face à un "mauvais accord" selon elle, elle attaquera l'Iran - même seule et contre l'avis de tous, en espérant que les Etats-Unis, mis en présence du fait accompli, suivront, et en sachant que le toutou français la soutiendra au risque d'une apocalypse nucléaire mondiale. Bref, la vraie menace vient d'Israël, qui ne supporte pas d'avoir dans la région un Etat fort, souverain, autonome, anti-sioniste, et armé. Il doit dominer seul le Moyen Orient après avoir balkanisé, affaibli, asservi ou détruit tous les pays environnants - et du monde, d'ailleurs, puisque ses dirigeants actuels sont des adeptes du Talmud le plus arrogant, raciste et haineux (non reconnu par les Juifs laïcs ou fidèles à la Torah, à la vraie Parole de Yahvé): "1 peuple Elu,1 race supérieure, dominer le monde, exterminer les goys ou les réduire en esclavage".

 

Je reviens à ce débat de France24 qui pour une fois, est très significatif, et lourd d'enseignements. L'invité américain dit : "La France joue un peu le rôle de policier dur, le plus dur. C'est une position absolutiste, intransigeante, contre tous". Pour l'avocat iranien, "A cause de la France, on n'a pas signé l'accord, or c'était un accord INTERMEDIAIRE pour créer la confiance. Et ce premier pas permettait à l'Iran d'accéder partiellement à ses avoirs gelés à l'étranger. Dans l'immédiat, tout cela est anéanti. Le 20 novembre, il s'agira d'une simple rencontre TECHNIQUE et pour lever les sanctions, il faudra un vote au Congrès. La rencontre de Genève était une opportunité historique car l'Iran est plus ouvert, et le Président Obama est plus modéré, plus pragmatique". Ce qui est sûr, c'est que le camp de la guerre se renforce avec le retour au gouvernement de Lieberman comme Ministre... des Affaires Etrangères ! Là, le PIRE est à craindre pour le monde !

 

Le retard pris dans les négociations donnera du temps aux lobbyings. D'un côté, la France fera tout "pour affaiblir le pouvoir de négociation", et l'Aipac, avec les Républicains, tenteront de convaincre les Elus US de ne pas signer de "mauvais accord" avec l'Iran (comme Meyer Habib, qui est aussi ancien du Mossad); certains envisagent même, d'ailleurs, d'accroître les sanctions contre l'Iran ! D'un autre côté, Obama tentera de rallier à son choix les Congressistes. Mais pourquoi maintenant Kerry ferait-il courir le bruit que les accords ont échoué à cause de l'Iran ? S'agit-il de bruits juste médiatiques ? D'une tactique momentanée ? De simples propos - sans fondement ? Ou d'atténuer l'isolement de la France ? A suivre attentivement...

 

Pour revenir au débat, et sur les considérations sur le degré d'enrichissement, ce que demande Meyer Habib comme le pays qu'il représente, en l'occurrence Israël (tout en prétendant défendre les intérêts français !!), c'est que seul soit toléré le nucléaire civil enrichi à 3%, or il en faut 20 pour les utilisations médicales comme les scanners. C'est un seuil d'autant plus abusif, intolérable, qu'Israël n'a jamais signé le moindre Traité nucléaire, et qu'il attend des autres qu'ils fassent ce qu'il ne fait pas lui-même. Bref, il n'a pas d'exigences à avoir, pas de leçons à donner ! Mais son arrogance ne connaît pas de limites (je rappelle que le nucléaire civil est un droit absolu).

 

Personnellement, ce que je crains, c'est que si l'Iran cède à toutes les exigences, il sera de toutes façons sanctionné puis attaqué, sans pouvoir se défendre, comme Assad avec les armes chimiques. Israël demande, exige, mais ne donne rien. Et son plan, avec les fanatiques qui sont au gouvernement (au service des colons messianiques), est de soumettre toute la région - et le reste de la planète, d'ailleurs. En tous cas, en refusant d'atténuer les sanctions contre l'Iran, l'entité ultra sioniste cherche manifestement à affaiblir ce pays millénaire avant de l'attaquer, comme l'Irak. Et qui sait, peut-être aussi provoquer machiavéliquement le mécontentement des Iraniens, afin qu'ils se retournent contre leur gouvernement (chaos intérieur facilitant ensuite l'achèvement du pays par les bombes, alors qu'il est divisé).

 

Donc, Meyer Habib laisse clairement entendre qu'Israël ne veut pas d'un "mauvais accord", c'est-à-dire permettant un degré d'enrichissement ne lui convenant pas. En d'autres termes, si ce "mauvais accord" est signé, il entrera en guerre contre l'Iran - avec la France et ensuite, les USA, nécessairement. Car il m'est aussi clairement apparu, dans ce débat, que la France (des néocons Fabius-Hollande) entrerait en guerre avec Israël contre l'Iran, au péril d'un conflit nucléaire mondial (que ses sayanim souhaitent) dans notre pays truffé de centrales nucléaires. Quelle responsabilité ! Non contente de jouer sans cesse un rôle négatif et dangereux, de travailler contre son industrie (ainsi Peugeot remplacé par General Motors) et de perdre la confiance des investisseurs, non contente de fourvoyer notre diplomatie au sein de la stratégie de tension d'Israël, la France risque d'allumer, par son intransigeance malsaine, la mèche qui embrasera toute l'humanité.

 

source: http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/11/12/97001-20131112FILWWW00268-geneve-l-iran-impute-l-echec-a-l-occident.ph

 

 

 

Luttes d'influences


 

Alors, comment comprendre que la France certes outrageusement communautariste, ait été si isolée à Genève II ? Il y a manifestement un désir de trouver un accord chez les autres participants, même anglo-saxons. Je crois que le démocrate Obama veut la fin des confrontations, et que l'Iran (pays très jeune, moderne) réintègre le système international (politique, économique et même militaire !). Pour moi, non seulement l'Amérique n'a pas les moyens de mener maintenant une nouvelle guerre, mais elle souhaite peut-être soustraire l'Iran à l'influence russe, afin d'attaquer plus tard le pays de Poutine (encerclé) plus aisément. Et si l'Iran rentrait dans le giron occidental (comme la Turquie), il pourrait être utilisé contre la Russie, comme la Libye privée de Kadhafi a servi à attaquer la Syrie au lieu d'être unie à elle. Sans aller jusque là, un Iran qui ne serait plus lié à la Russie mais à l'Occident, priverait cet Etat d'un allié essentiel.

 

Ceci dit, dans l'ombre se joue un combat titanesque entre deux alliés. On en a eu un aperçu lors de l'affaire DSK (soutien d'Israël) : Il a été remplacé par Christine Lagarde au FMI que les Américains voulaient récupérer. Or, sans doute sous l'influence de Brzezinsky, Obama a évolué. Il croit plus à la négociation, à la diplomatie, qu'au colt cher aux Texans. Bref, il est plus modéré, plus réfléchi. Le but est sans doute le même (hégémonique), mais d'abord le business. A l'inverse, Israël se radicalise de plus en plus, au point d'être gouverné par les plus fondamentalistes, les plus fanatiques, les plus extrémistes, sous l'influence des colons religieux, messianiques. Donc, surtout depuis l'échec de Genève II à cause de l'intransigeance française CALQUANT celle des sionistes de Tel-Aviv, les USA d'Obama et l'Israël de Netanyahu seraient à couteaux tirés. J'ai écrit dans un tweet, qui l'emportera ? Guerre Iran imposée, assassinat d'Obama, Israël-France priés de se rallier à la position commune ? On a vu que Netanyahu a annulé les projets de construction de 20.000 logements dans des colonies en Cisjordanie, ce qui laisse penser qu'au moins pour l'instant, la ligne modérée d'Obama l'emporte sur la radicale de Tel-Aviv. Nous le saurons bientôt : Le torchon brûlerait entre les USA et Hollande (via Fabius) qui ne ferait plus que de la figuration. Sera-t-il déposé bientôt (notamment à la faveur de la grogne populaire certainement favorisée et entretenue de l'Extérieur), et remplacé par Ayrault plus proche des USA (comme Lagarde pour le FMI) ? Et le FN lui-même serait au bord de la scission, le père Le Pen étant plus proche des Américains et la fille sous contrôle direct d'Aliot-CRIF-Netanyahu (source http://islamic-intelligence.blogspot.com). De la même façon, Valls, "éternellement lié à Israël" selon ses dires, n'aurait pas la faveur de Washington, pas plus qu'un Copé. Le CRIF, lui, souhaiterait voir Valls accéder au pouvoir, pour mener toutes les guerres intérieures et extérieures en son nom. Sale jeu de l'ombre ! 

 

Nous saurons bientôt quelle influence l'emportera. Personnellement, je crains une réaction disons épidermique d'Israël, poussé par les colons à attaquer l'Iran malgré tout, en comptant sur le caniche français et en mettant les USA en présence du fait accompli. Ce qui est sûr, c'est que le théâtre d'ombres risque de dériver un jour vers une tragédie planétaire. Tous les ingrédients d'une catastrophe sont réunis. Obama pourra-t-il, aidé des Russes, contenir les fous furieux à l'oeuvre ? Vers la paix - ou la guerre à cause de ces derniers ? 

 

L'avenir nous le dira !

 

Chantal Dupille

http//chantaldupille.over-blog.com

 

TAGS: Iran, Israël, Etats-Unis, Fabius, Hollande, France, Diplomatie, GenèveII, guerre, Netanyahu, Brzezinsky, Russie, Cisjordanie...

 

   

    Les services de sécurité américains le disent eux-mêmes, il n’y a pas de menace nucléaire iranienne= http://www.info-palestine.eu

 

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Les 3 conseillers des Sarkozy-Hollande, pour le malheur

de la France et du monde (note d'eva)

 

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Article à lire absolument :

Alliance infernale Tel-Aviv-Ryad-Paris mettant en péril la paix du monde

 

 

Les fondations du sionisme se lézardent, un article décisif

http://www.oulala.info/2013/11/les-fondations-du-sionisme-se-lezardent/

 

 

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De  quel pays Fabius est-il

le ministre des Affaires étrangères ?

lundi 11 novembre 2013 - 12h:55

D’après Russia Today

 

Non content d’avoir joué le roquet d’Obama dans la crise syrienne, Fabius excelle aussi dans le rôle de roquet de Netanyahou (à g.)


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Amérique et la France se partagent les rôles du « bon flic - mauvais flic » dans les pourparlers P5 + 1 avec l’Iran sur son programme nucléaire, de sorte que la position de Washington paraîtrait plus raisonnable, explique Robert Harneis, journaliste et analyste politique a RT.

Six grandes puissances et l’Iran se tiennent réunies pour des négociations à Genève sur le programme nucléaire très controversé de Téhéran.

RT : La France semble être le plus sceptique des pays qui sont représentés dans les négociations, quant à l’issue des pourparlers. Qu’est-ce qui se cache en réalité derrière ce scepticisme ?

Robert Harneis : Il est toujours un peu difficile de comprendre la position du française ici. Ils semblent prendre une position extrême tout le temps. Il y a un certain nombre de raisons à cela. La première est qu’ils jouent au « bon flic - mauvais flic » avec les Américains. Obama est soudainement beaucoup plus raisonnable dans son attitude envers les Iraniens, et les Français sont là à donner des coups de coude en disant : « Oh, vous ne devez pas accepter trop facilement, Israël doit être protégé », et ainsi de suite. Dans un sens, si vous voulez, ils jouent le jeu des Américains afin que ceux-ci puissent sembler plus raisonnables, les Français paraissant alors plus déraisonnables.

Il y a un autre facteur, qui est que tout le monde connaît l’énorme pression du lobby israélien en Amérique. Il n’est pas tout à fait aussi bien connu que ce poids est assez considérable aussi en France .

RT : Le ministre français des Affaires étrangères a déclaré que la position d’Israël devait être prise en considération. Pourquoi une telle préoccupation pour Israël, alors même Washington a qualifié de « prématurée » la condamnation d’un accord par Netanyahou ?

RH : Oui, c’est intéressant, n’est-ce pas, que M. Netanyahu ait déclaré que l’accord avait été conclu. Tout le monde dit que ce n’est pas le cas. En tout cas, la position des Français, je pense, c’est de dire des choses que les Américains ne veulent pas dire pour le moment. Je pense que c’est cela le fond des choses, parce que franchement... cette posture par le président français et son ministre des Affaires étrangères, donne à la France l’air assez ridicule sur le front intérieur. Il y a beaucoup de moquerie en France à l’égard de Laurent Fabius et de ses déclarations hyper-agressives.

RT : Nous sommes habitués à voir que les États-Unis soient l’un des plus rudes adversaires de Téhéran. Pensez-vous que la position de Washington est véritablement en train de changer ?

RH : Eh bien, on voudrait espérer - si je peux m’exprimer ainsi - qu’il s’agisse d’une véritable révolution diplomatique. Les Américains depuis 1979, quand le drame de l’ambassade a eu lieu en Iran, ont une manière un peu ridicule, qui tient un peu de l’obsession vengeresse, de traiter avec la prétendue menace nucléaire iranienne.

Pour autant que quiconque peut le dire et tel que les services de sécurité américains le disent eux-mêmes, il n’y a pas de menace nucléaire iranienne. Les Israéliens, d’autre part, possèdent 300 bombes nucléaires. Donc, la situation est un peu absurde, comme c’est souvent le cas avec les politiques étrangères occidentales.

Il y a des signes qu’Obama tente de mettre la politique étrangère américaine sur une piste plus appréciable. Pourquoi ne pas avoir de meilleures relations avec l’Iran ? C’est ce qui est demandé aux États-Unis, après tout. Pendant des années, avec la menace de l’Union soviétique, ils n’avaient aucune difficulté à négocier avec [Mikhail] Gorbatchev et des dirigeants beaucoup plus difficiles que lui. Alors, pourquoi ne pouvons-nous pas négocier avec les Iraniens ? Pourquoi sommes-nous tenus de prendre cette attitude ridicule en soutenant que les iraniens ne peuvent pas avoir ce dont la France, la Grande-Bretagne, les États-Unis disposent, à savoir une protection nucléaire ? Et les Iraniens disent qu’ils n’en veulent pas, de toute façon.

Donc, c’est une question difficile de tout vouloir régler. Mais il se peut qu’il y ait une véritable révolution en cours et que les Américains vont changer leur position parce qu’ils ont réellement besoin de faire des affaires avec l’Iran.

RT : Enfin, quels sont vos prédictions personnelles ? Est-ce que les parties concernées parviendront à surmonter leurs désaccords et à trouver un accord dans un avenir proche ?

RH : Eh bien, si je devais mettre ma réputation en jeu, je dirais qu’il y aura un accord. Parce qu’il n’est question, après tout, que d’un contrat d’une portée de six mois, pour autant que nous pouvons le comprendre. Une condamnation avec sursis, pour ainsi dire. Avec les problèmes de gazoduc en provenance d’Iran vers l’Europe, dont l’Europe a tant besoin pour son gazoduc Nabucco - qui n’a pas de gaz sans les Iraniens - je pense qu’il y a une très forte probabilité. Et ils souhaitent tous se positionner pour tous les contrats à venir pour la reconstruction de l’Iran. Donc, j’espère qu’il y a en gestation une vraie révolution.

9 novembre 2013 - Russia Today - Vous pouvez consulter cet article à :
http://rt.com/op-edge/iran-geneva-t...
Traduction : Info-palestine.eu

http://www.info-palestine.eu/spip.php?article14169#.UoDQQs9ooJ8.twitter

 

 

 

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Jusqu’au-boutisme de la diplomatie française
sur le dossier iranien

Laurent Fabius et Tel Aviv sabotent toute chance de paix au Moyen Orient

Un observateur américain analyse ici le rôle de Laurent Fabius et de l’Etat juif d’Israël, dans l’échec des négociations de Genève avec l’Iran les 7, 8 et 9 novembre. Les manœuvres de Fabius sont à situer dans le contexte d’une diplomatie française guerrière initiée en 2007 par le couple Sarkozy/Kouchner. Il s’agit d’une diplomatie néfaste, sur fond d’affinités tribales - calquée sur la propagande et la logique de guerre de Tel Aviv - qui vise à maintenir une situation de confrontation permanente avec l’Iran et ses alliés. [SC]



11 novembre 2013

La France a été un important agent de la prolifération nucléaire au Moyen Orient. Alors qu’elle a travaillé et continue à le faire pour permettre à certains pays de produire des armes atomiques, elle prétend s’opposer à toute capacité nucléaire civile à d’autres.

FAS
Nuclear Weapons – Israel

« Le 3 octobre 1957, la France et Israël ont signé un accord appelant la France à construire un réacteur de 24 MW (quoique les dispositifs de refroidissement et de traitement des déchets aient été conçus pour trois fois cette puissance) et, dans des protocoles non rendus publics, une installation de retraitement chimique. Ce complexe a été construit en secret, hors du régime d’inspection de l’AIEA, par des techniciens français et israéliens à Dimona dans le désert du Néguev, sous la supervision du colonel de l’armement israélien Manes Pratt ».

Saudi Gazette, 3 octobre 2013
La France prête à être le partenaire stratégique du royaume d’Arabie Saoudite dans les domaines du nucléaire et des énergies renouvelables

« S’exprimant devant la Saoudi Gazette, l’ambassadeur de France auprès du royaume a déclaré « l’objectif de cette rencontre est très clair. La France a été le premier pays a signer un accord d’Etat à Etat sur le nucléaire et l’énergie parce que nous pensons qu’il faut prendre en compte le vaste programme que le gouvernement saoudien veut lancer dans le domaine nucléaire et que la France a beaucoup à apporter en terme d’excellence dans la technologie nucléaire au niveau mondial. »

France 24
Hollande soutient Israël sur la menace nucléaire iranienne

« Benjamin Netanyahou a exhorté la France a adopter une position de fermeté sur l’Iran ; le président François Hollande a parlé au téléphone avec le premier ministre Israélien et a promis le soutien de la France. »

The Guardian, 10 novembre 2013
Les discussions de Genève se terminent sans accord sur le programme nucléaire iranien

« Trois jours éprouvants de diplomatie au plus haut niveau à Genève se sont achevés sans accord sur le programme nucléaire iranien, suite au blocage par la France sur un accord intérimaire visant à réduire les tensions et à donner plus de temps aux négociations.

Les diplomates participant aux discussions étaient furieux du rôle joué par le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius qu’ils ont accusé de briser l’unité des rangs en révélant des détails sur les négociations dès son arrivée à Genève samedi matin, puis d’avoir enfreint le protocole en présentant les résultats à la presse avant l’arrivée d’Ashton et de Zarif à la conférence de presse de clôture. »

Un accord provisoire à Genève aurait été la première étape pour un accord plus global sur le nucléaire permettant à l’Iran de revenir dans le concert des nations. Cet accord aurait été le point de départ de la « bascule vers la Perse » par laquelle les Etats Unis auraient compensé leurs relations difficiles avec Israël et l’Arabie saoudite grâce à des relations amicales avec l’Iran. Sans un tel rééquilibrage au Moyen Orient, les Etats Unis seront financièrement et militairement incapables d’exécuter leur plan de recentrage vers l’Asie.

La France a fait capoter un accord historique et, malgré les signaux précédemment envoyés par la France, les autres pays « occidentaux » engagés dans les négociations n’étaient pas préparés et leurs ministres des affaires étrangères ont été incapables de gérer l’intransigeance française. Cette désunion à l’intérieur du groupe des P5+1 qui négocie avec l’Iran va entraver toute négociation ultérieure. Avec qui l’Iran peut-il négocier s’il n’y a pas d’opposition unie ?

L’impasse actuelle donne au Congrès des Etats Unis, et aux laquais de Netanyahou en son sein, une occasion d’infliger de nouvelles sanctions à l’Iran en les adjoignant au National Defense Authorization Act qui doit être voté d’ici quelques semaines.

Mais la désunion des P5+1 est, au moins à court terme, positive pour l’Iran. Personne ne peut l’accuser de ne pas vouloir négocier et de ne pas chercher activement un compromis. Les sanctions que le Congrès va adopter seront des sanctions sur les parties tierces qui « puniront » les pays pour leur commerce avec l’Iran. Comme il est évident que ce n’est pas l’Iran qui fait obstacle à un accord, ces pays tiers seront peu disposés à se conformer à un tel diktat du Congrès US. Le régime des sanctions va donc se déliter. Lentement d’abord, puis de plus en plus vite.

Il est douteux que la France, l’Arabie Saoudite et Israël seront capables de bloquer un accord avec l’Iran pendant plus d’un an. Il y a une logique historique dans un basculement des Etats Unis et de « l’Occident » en général vers la Perse ; car un tel repositionnement leur permettrait de se détacher de leur « alliés » capricieux actuels au Moyen Orient. La réaction hostile de l’opinion américaine à la tentative de lancer une guerre contre la Syrie a signifié que des changements historiques dans les alliances actuelles sont inévitables.

Moon of Alabama (USA)
10 novembre 2013.


http://www.silviacattori.net/article5046.html


 

Par Le Colonel Régis Ollivier le 10 novembre 2013

Nucléaire iranien : la France est-elle aux ordres d’Israël?

Crédits photo : francetvinfo

Crédits photo : francetvinfo

  

Trois jours d’intenses négociations entre l’Iran et six puissances mondiales (Etats Unis, Russie, Chine, France, Grande Bretagne, Allemagne) se sont achevées dans la nuit de samedi à dimanche à Genève sans déboucher sur un accord sur le programme nucléaire de Téhéran. Les réunions ont  «permis d’avancer mais nous n’avons pas pu conclure parce qu’il y a encore quelques questions qui restent à traiter», a déclaré le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius. Une nouvelle réunion est prévue le 20 novembre, a annoncé la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton, soulignant que «beaucoup de progrès ont été accomplis mais certaines questions demeurent».

Des divergences sont apparues parmi les Occidentaux après que la France eut exprimé de fortes réserves. Laurent Fabius a indiqué ce samedi matin sur France Inter qu’il n’y avait «aucune certitude» à ce stade qu’un accord soit conclu entre Téhéran et les grandes puissances occidentales. D’autant qu’Israël a officieusement fait comprendre qu’il «rejetait totalement» les conditions discutées. L’Iran avait prévenu que, faute d’accord dans la soirée au troisième jour des pourparlers, un nouveau round de discussions serait organisé plus tard. Pas question de prolonger la négociation dimanche, pour le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif.
Paris veut «éviter l’euphorie»

Mais ce blocage suscite déjà des commentaires dans les capitales européennes. «Il semble que les discussions à Genève n’ont pas lieu avec l’Iran mais au sein du groupe occidental. Ce n’est pas bon», affirme dans un tweet le ministre suédois des Affaires étrangères Carl Bildt. Côté français, on veut «éviter l’euphorie du verre à moitié plein». La délégation française rappelle qu’en 2003 un accord avait été conclu et avait échoué.

Fabius est resté prudent, notamment le cas du réacteur d’Arak «extrêmement proliférant» et la question de l’enrichissement de l’uranium. «Il y a tout un stock enrichi à 20%, c’est beaucoup. Comment redescendre pour ce stock vers 5%, ce qui est beaucoup moins dangereux?», a-t-il interrogé. Les Occidentaux suspectent Téhéran d’enrichir son uranium pour parvenir à la bombe atomique, ce que dément l’Iran qui assure que son programme nucléaire est à vocation civile. «Si ces questions-là ne sont pas réglées, ce ne sera pas possible», a insisté le ministre français, réaffirmant «vouloir» un accord mais mettant en garde contre «un jeu de dupes».
«Nous souhaitons avancer par la négociation mais ça n’avancera que si l’Iran accepte de faire des concessions que lui demande la communauté internationale», avait-t-il prévenu jeudi sur i>Télé.
Israël «rejette totalement» l’accord discuté à Genève
Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius s’est par ailleurs inquiété des «soucis de sécurité d’Israël et de la région» auxquels il faut être vigilant. L’Etat hébreu a lui mis en garde contre un accord avec l’Iran qui ne permettrait pas de démanteler son programme nucléaire et réaffirmé son droit à assurer lui-même sa sécurité. Les ministres israéliens de la Défense et de la Justice ont appelé samedi les grandes puissances à être intransigeants avec l’Iran et à «ne pas se précipiter». Le ministre Yaalon a appelé à ne pas se laisser «aveugler par l’offensive de charme et de sourires iranienne», en allusion au changement de ton de Téhéran.
En début d’après-midi, sous couvert d’anonymat, un haut responsable israélien a d’ailleurs déclaré qu’«Israël rejette totalement l’accord qui se profile entre l’Iran et les grandes puissances et n’est pas tenu par cet accord. (…). A mesure qu’Israël recueille davantage de détails sur l’accord en cours d’élaboration à Genève, sa perplexité augmente sur l’urgence de signer un accord si mauvais pour le monde. (…) Si cet accord est mis en œuvre, l’Iran aura conclu l’affaire du siècle et l’Occident une très mauvaise affaire: l’Iran aura bénéficié d’un allégement significatif des sanctions, sans avoir fait aucune concession réelle dans son programme pour se doter de l’arme nucléaire», s’est-il insurgé.

Le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, a reconnu « qu’il y a encore quelques questions très importantes sur la table qui ne sont pas résolues ». Et  samedi soir, le président iranien, Hassan Rohani, cité par l’agence Irna, appelait encore les puissances à ne pas rater une « occasion exceptionnelle »

 

Le Colonel dit : se pose alors la question de savoir si François Hollande, qui se rendra en Israël et dans les Territoires palestiniens du 17 au 19 novembre ira chercher les directives sur ce sujet auprès du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, lequel a déclaré qu’Israël déroulerait le « tapis rouge » à François Hollande…..

Vous reprendrez bien un petit doigt? //RO

 

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2013/11/07/nucleaire-iranien-des-progres-lors-des-negociations-a-geneve_3510368_3218.html

 

http://www.leparisien.fr/international/nucleaire-iranien-aucune-certitude-qu-on-puisse-conclure-selon-fabius-

09-11-2013-3301201.php

 

http://lecolonel.net/le-doigt-dhumeur-du-colonel-regis-ollivier-nucleaire-iranien-la-france-est-elle-aux-ordres-disrael/

 

 

 

En bloquant un accord mal ficelé sur le nucléaire avec l’Iran, Laurent Fabius a confirmé une détermination qui a pris les Américains de court.


Laurent Fabius reçoit Mohammad Javad Zarif au Quai d'Orsay le 5 novembre. © Jacques Demarthon / AFP

Laurent Fabius reçoit Mohammad Javad Zarif au Quai d’Orsay le 5 novembre. © Jacques Demarthon / AFP


L’accord était tellement attendu avec le nouveau ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, que John Kerry, secrétaire d’État américain, était arrivé à Genève, en suspendant sa tournée au Proche-Orient, pour le signer. Après pratiquement dix ans d’une négociation qui, du temps de Mahmoud Ahmadinejad avait souvent tourné au dialogue de sourds, le groupe onusien des six (États-Unis, France, Grande-Bretagne, Allemagne, Russie, Chine) paraissait avoir trouvé un accord pour encadrer le développement du nucléaire iranien et se prémunir contre ses tentations de se doter de l’arme atomique.

Les intérêts de Washington

Et puis, comme Zorro, Laurent Fabius est arrivé samedi soir à Genève. Et, comme jadis Gromyko à l’ONU, il a dit « niet ». Le texte qu’à 22 heures tout le monde s’apprêtait à parapher était renvoyé à 1 heure du matin, dimanche, à des discussions ultérieures fin novembre.

Pourquoi ce raidissement français, d’autant plus surprenant, selon certains diplomates présents, que la France n’avait pas été particulièrement engagée, ni critique, dans l’élaboration du texte présenté à Genève dans un nouveau round de négociations commencé le 7 novembre ? Les raisons semblent être à la fois diplomatiques et concrètes.

http://1and1.fr/?kwk=215084488


Depuis l’élection d’Hassan Rohani à la présidence iranienne, Barack Obama veut un accord qui permettrait de suspendre les sanctions économiques qui étranglent l’économie iranienne, mais empêchent aussi les Américains de réinvestir ce marché particulièrement prometteur. Un objectif jugé atteignable à Washington avec une équipe a priori modérée. Et l’optimisme affiché ouvertement, notamment dans une interview au Monde, par le ministre iranien Zarif, découlait des contacts secrets qu’il avait eus avec les Américains avant la rencontre de Genève afin de préparer un texte de compromis.

Petite revanche

Or, outre ce cavalier seul, qui en soi pouvait indisposer la délégation française, il y avait dans « le texte initial », comme l’a nommé Fabius, deux points critiques sur lesquels l’Iran n’apportait pas suffisamment de garanties. Et que pourtant Kerry, pressé de conclure, avait laissé inexplicablement passer. Le premier concerne le réacteur d’Arak qui doit, lorsqu’il sera achevé, produire du plutonium, matière fissile qui n’a d’autre usage que militaire. Le second a trait au stock iranien de 185 kg d’uranium 235 enrichi à 20 %, qui peut assez facilement bénéficier d’un enrichissement supplémentaire, soit, en théorie, de quoi armer l’équivalent de deux bombes nucléaires. Fabius a souhaité que cet arsenal potentiel soit dégradé, autrement dit « désenrichi », dans un pays tiers. Une exigence qui a fait remballer dimanche ses dossiers à Javad Zarif « pour consultation de son gouvernement ».

Une attitude intransigeante qui a également contraint John Kerry à reconnaître, un peu piteusement, sinon que son texte présentait des lacunes, du moins qu’il restait des points à préciser. Petite revanche pour la diplomatie de François Hollande après le camouflet d’Obama sur le dossier syrien : le président français s’était retrouvé brusquement seul à vouloir punir Bachar el-Assad, alors que l’Amérique se ralliait à l’initiative diplomatique russe pour sauver la mise du dictateur syrien.

Une constante des socialistes

Comme le souligne le site de la revue américaine Foreign Policy, "le gouvernement socialiste de François Hollande pratique une politique étrangère musclée qui le place parfois à la droite de l'administration d'Obama sur la Libye, le Mali, la Syrie et maintenant l'Iran, ce qui a pour conséquence de faire aujourd'hui de la France le meilleur allié d'Israël en Europe et le deuxième dans le monde après les États-Unis".

 

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http://lecolonel.net/nucleaire-iranien-un-parfum-de-revanche-pour-la-diplomatie-francaise/

 

 

Reçu ceci qui est intéressant (Maroc) :

Hassan II est juif de mère ainsi que son fils Mohamed VI marié en sus a une juive et éduqué par des rabbins, Mohamed V aussi, parler de la monarchie marocaine ce n’est que de la perte de temps et de salive c’est depuis le XVIIe siècle que l’infiltration juive a commencé. Les monarques marocains, sabathéistes ,ont toujours travaillé pour la main mise par les Rothschild de tout le Maghreb et ont toujours trahi successivement tous les musulmans a commencer par les algériens musulmans durant toute le XIXeme siècle et Abdelkader était aussi un agent juif "adoubé" par les mêmes monarques marocain sur ordre des Rothschild. L’attitude actuelle du premier trafiquant de drogue au Maroc qui est Mohamed VI est que l’Algérie vient de rendre hermétique les frontières Ouest et la drogue ne rentre pratiquement plus en Algérie et c’est cela l’objet de cet article, alors développez-le plus sérieusement, quand au sieur Rami, qu’il aille plus en profondeur sur l’infiltration juive dans son propre pays.   

 

http://blideodz.wordpress.com/2013/11/11/mais-que-veut-le-schtroumpf-m6-roi-de-pacotille/

 


Nucl_aire_iranien__Vive_la_France___-6de
Comme je l'ai écrit dans un tweet, les nouveaux amis de la France dégénérée sont le Régime voyou, fanatique, "Israël", et puis les Monarchies pétrolières obscurantistes, fondamentalistes, terroristes, enfin les néocons à la sauce Bush. McCain félicite la France (cd)  
Nucléaire iranien: « Vive la France! », tweete le sénateur américain McCain

DIPLOMATIE - «La France a eu le courage d'empêcher un mauvais accord sur le nucléaire iranien» a déclaré John McCain...


http://fr.news.yahoo.com/nucl%C3%A9aire-iranien-vive-france-tweete-s%C3%A9nateur-am%C3%A9ricain-mccain-182008031.html

Lire la suite sur 20minutes.fr

Nucléaire iranien: Echec et débat sur le rôle de Fabius

PAR LA RÉDACTION DE MEDIAPART

La France a-t-elle fait échouer, par ses positions maximalistes, un possible accord avec l'Iran sur le dossier nucléaire? Paris s'en défend mais ses partenaires n'ont pas caché leur irritation à l'encontre de Laurent Fabius.
Nucléaire iranien: Fabius est accusé d'avoir bloqué un accord 

L'Iran désigne ce dimanche la France comme responsable de l'échec des négociations de Genève sur le dossier du nucléaire. Plusieurs autres partenaires européens s'irritent des positions jugées maximalistes de Laurent Fabius.

 

Alors qu'un accord semblait à portée de main, c'est l'échec. Les négociations sur le dossier nucléaire de l'Iran se sont achevées dans la nuit de samedi à dimanche sans qu'un accord puisse être acté. Le rôle de la France est pointé du doigt par plusieurs négociateurs qui soulignent les positions jugées maximalistes du ministre des affaires étrangères Laurent Fabius, multipliant les conditions à un tel accord. C'est d'ailleurs le ministre français qui est le premier sorti de la salle de négociations pour annoncer qu'il n'y avait pas d'accord, grillant ainsi la politesse à Catherine Ashton, la représentante de l'Union européenne et porte-parole du groupe dit P5+1.

Les nombreuses expressions publiques de Fabius et ce qui est décrit comme ...

http://www.mediapart.fr/journal/international/091113/nucleaire-iranien-fabius-est-accuse-davoir-bloque-un-accord

 

En réalité ce n'est pas 5 + 1, mais 5 contre 1... (note de cd)

Nucléaire iranien: «Pour exister, Fabius joue la mouche du coche»

Hourcade ne prend pas en compte le facteur israélien... il a tort. Reste que Saoudiens et Israéliens sont liés, et que les 2 veulent la mort des Etats forts ou chiites de la région, Syrie comme Iran, note de cd

 

|  Par Pierre Puchot

Pour le spécialiste de l’Iran Bernard Hourcade, le facteur israélien a peu compté dans l’attitude adoptée par le chef de la diplomatie française qui a fait échouer l’accord avec l’Iran, ce week-end. Les ressorts de la position française sont à chercher dans le lobbying des Saoudiens à Paris ainsi que dans la personnalité de Fabius, qui cherche à « exister » politiquement. Entretien.

http://www.mediapart.fr/journal/international/121113/nucleaire-iranien-pour-exister-fabius-joue-la-mouche-du-coche


 

Le-printemps-des-sayanims-1


Le Mossad est capable de provoquer des crises dans le monde arabe, selon un général israélien

 

 

 

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Un laboratoire politique bouillonne dans le Nord de la Syrie

 

 

A lire :

En Syrie, la guérilla kurde est prête à résister à toutes les attaques

.  

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Guerre et ingérence en Syrie:

La nouvelle donne au Moyen-Orient

100 000 martyrs pour Genève II

 

http://resistance71.wordpress.com/2013/11/12/guerre-et-ingerence-en-syrie-la-nouvelle-donne-au-moyen-orient/?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter

 

 

Alors que la Conférence de Genève, en juin 2012, avait fixé les bases de la paix en Syrie, la guerre a repris durant un an et demi. 100 000 morts plus tard, les puissances étrangères qui ont planifié et alimenté le conflit ont fini par admettre leur défaite. Moscou et Washington envisagent donc de réunir une nouvelle conférence à Genève pour leur faire acter la victoire de la République arabe syrienne.


La Conférence de Genève, en juin 2012, devait jeter les bases de la paix en Syrie. À l’époque, l’Otan avait renoncé à bombarder le pays comme elle l’avait fait en Libye, pour ne pas entrer en conflit avec la Russie et la Chine. La France de Nicolas Sarkozy avait négocié le retrait de ses conseillers militaires de l’Émirat islamique de Baba Amr et obtenu la restitution de ses officiers qui avaient été faits prisonniers. Logiquement, on pouvait estimer que l’État syrien avait gagné la partie et que le retour à la normale était proche.


Pourtant, le soir du 30 juin, la France, qui venait d’élire François Hollande à sa présidence, émettait une réserve sur l’interprétation du communiqué final. Selon elle, le gouvernement de transition devant être accepté par toutes les parties, l’accord impliquait le départ définitif du président el-Assad. Une semaine plus tard, le président Hollande recevait à Paris la 3ème réunion des « Amis du peuple syrien » avec en guest star, Abou Saleh, le jeune journaliste de France 24 et d’Al-Jazeera qui avait fait régner la terreur à Homs. Finies les promesses de Sarkozy : puisque la guerre de 4ème génération (celle des mensonges médiatiques) avait échouée, on allait passer à la guerre de type nicaraguayen avec des dizaines de milliers de combattants étrangers.


Ce revirement de la France s’explique à la fois par l’appétit de quelques personnalités de la classe possédante et par la corruption de la nouvelle équipe dirigeante (NB cd, non le revirement voir ici http://www.dailymotion.com/video/xyt8pb_le-drame-francais-c-est-aujourd-hui-un-pays-colonise-par-les-sionistes-r-sistons-video-16_news). 
 Pour certains capitalistes, la crise économique de 2008 marque l’impossibilité de gagner beaucoup d’argent en France compte tenu de l’appauvrissement des classes populaires. Ils avaient donc poussé le président Sarkozy à préparer la guerre en Syrie et ont poursuivi ce projet lorsque celui-ci négociait le retrait français. Leurs intérêts ont été représentés à l’Élysée par le chef d’état-major particulier du président de la République, le général Benoît Puga, maintenu en fonctions par François Hollande. 
 La campagne électorale de François Hollande a été principalement et illégalement financée par le Qatar. Ce minuscule émirat, jadis lié à la France, était gouverné depuis le coup d’État de 1995 par l’ambitieux cheik Hamad. Il autorise en 1999 Exxon-Mobil à exploiter sans limites le gaz du pays. En quelques années, le Qatar devient un géant mondial du gaz et de facto la propriété des Rockefeller. Le président Hollande choisit Laurent Fabius comme ministre des Affaires étrangères car il avait servi d’intermédiaire entre lui et l’émirat. Or, le ministre est ce qu’il est convenu d’appeler « un ami d’Israël ». À ce titre, il va pousser la France à « saigner » la Syrie.


L’attaque fut lancée le 18 juillet 2012 par un attentat qui coûta la vie aux membres du Conseil de sécurité nationale. Il s’en suivit une guerre d’un an et demi qui fit plus de 100 000 morts. Il est convenu de dire aujourd’hui que cette guerre n’aura pas de solution militaire, les Contras étant remplacés au fur et à mesure de leur élimination.


Moscou et Washington parlent aujourd’hui d’une Conférence de Genève 2. En effet, le Royaume-Uni a opportunément été contraint de se retirer par un vote de sa chambre des Communes ; l’émir de Qatar a été contraint par les États-Unis à abdiquer ; la France n’a pas pu maintenir sa pression militaire depuis son opération au Mali ; la Turquie est trop divisée pour mener des opérations de grande envergure. Il ne reste à vrai dire qu’un seul joueur : l’Arabie saoudite.


Riyadh a établi son ministre-adjoint de la Défense à Amman pour y constituer une force de 50 000 mercenaires. Il avait été prévu que le bombardement chimique de la Ghoutta par les Contras avec du matériel turc donnerait le signal d’un retournement de situation. Les commandants alliés se réunirent à Amman pour mettre au point le changement de régime. Puis : rien.

p>


En réalité, de même que Washington a contraint l’émir du Qatar à quitter la scène, de même cette excitation n’avait d’autre but que de contraindre l’Arabie saoudite au retrait. Après avoir hurlé de douleur et annoncé vouloir se venger des États-Unis, les Séoud sont apparemment rentrés dans le rang lorsque John Kerry est venu leur rappeler qu’ils ne sont installés sur leur trône que par la volonté de l’Occident. Dès lors, la Conférence de Genève 2 devrait se tenir soit début décembre, soit fin janvier. Les Alliés des États-Unis devraient enfin y entériner l’accord secret conclu entre Moscou et Washington, il y a un an et demi.

 

Thierry Meyssan

 

11 Novembre 2013

 

url de l’article original:

http://www.voltairenet.org/article180907.html

 

 

Alerte ! Israël prêt à forer des puits de pétrole en Cisjordanie

 

 

(..) Selon les accords d’Oslo, les Israéliens sont tenus de coordonner toute extraction de ressources naturelles en territoire commun avec l’Autorité palestinienne (AP), et d’arriver à des accords sur la façon d’en partager les profits.

Ashraf Khatib, responsable de l’unité de soutien des négociations de l’AP, affirme que la réserve pétrolière de Meged fait partie de «  toutes les ressources nationales palestiniennes qui sont volées  » par Israël.

 

 


« Le problème pour nous c’est que l’occupation ce n’est pas que les colonies et la confiscation des terres. Israël tirent aussi des profits, massivement, de l’exploitation de nos ressources. Il y a là beaucoup d’argent pour Israël, c’est pourquoi l’occupation dure depuis si longtemps » a-t-il dit. (..) 

 

http://www.info-palestine.net/spip.php?article14166

 

Alerte ! Pendant qu'on nous parle du nucléaire iranien (en taisant celui si dangereux d'"Israël", qui n'a signé aucun Traité international, qui se croit tout permis et qui ose imposer ses vues aux autres), l'Europe se nucléarise ! (cd)

 

B61-12
L’Europe (dé)nucléarisée
Mondialisation.ca, 12 novembre 2013

Les projecteurs des médias son braqués sur Genève, où sont en cours des entretiens pour dénucléariser l’Iran, qui ne possède pas d’armes nucléaires et adhère au Traité de non-prolifération. Israël reste par contre dans l’ombre, bien que possédant des centaines d’armes nucléaires pointées sur l’Iran et d’autres pays, et n’adhérant pas au  Traité de non-prolifération. Plus encore dans l’ombre reste le fait que les États-Unis, tandis qu’ils sont engagés à Genève à dénucléariser l’Iran, nucléarisent l’Europe en potentialisant les armes conservées en Allemagne, Italie, Belgique, Hollande et Turquie.


Ce sont environ 200 bombes B-61, qui s’ajoutent aux plus de 500 têtes nucléaires françaises et britanniques prêtes au lancement. Selon une estimation basse, il y en a  en Italie 70-90, stockées à Aviano (Frioul) et Ghedi Torre. Mais il pourrait y en avoir davantage, même dans d’autres sites. On ne connaît pas davantage le nombre d’armes nucléaires qui se trouvent à bord des unités de la Sixième flotte et autres navires de guerre qui jettent l’ancre dans nos ports. Ce qu’on sait officiellement c’est qu’à présent les B-61 seront transformées de bombes à chute libre en bombes « intelligentes » qui, grâce à un système de guidage satellite et laser, pourront être larguées à une grande distance de l’objectif.


Les nouvelles bombes nucléaires à guidage de précision, dont le coût prévu est de 8-12 milliards de dollars pour 400-500 bombes, auront une puissance moyenne de 50 kilotons (environ quatre fois la bombe de Hiroshima). (..) . Les pilotes italiens – qui sont entraînés à l’utilisation des B-61 avec les chasseurs Tornado, comme cela s’est fait dans la manoeuvre « Steadfast Noon » qui s’est déroulée à Aviano et Ghedi dans la seconde moitié d’octobre, seront sous peu entraînés à l’attaque nucléaire avec les F-35 armés de B61-12. De cette façon l’Italie viole le Traité de non-prolifération qui l’engage à « ne pas recevoir de qui que ce soit des armes nucléaires ». Et les États-Unis le violent parce qu’ils se sont engagés à « ne pas transférer à qui que ce soit des armes nucléaires ni le contrôle sur de telles armes ».


Mais tout cela ne se voit pas parce que les projecteurs des médias sont braqués sur le show de  Genève.

Manlio Dinucci

Édition de mardi 12 novembre 2013 de il manifesto

 

Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio


Copyright © 2013 Mondialisation.ca

 

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17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 03:10

 

 

 

Poutine, grand amateur de sport, boite à un sommet régional

Le président russe Vladimir Poutine participe à un entraînement de judo

 

http://www.lexpress.fr/actualites/1/styles/poutine-grand-amateur-de-sport-boite-a-un-sommet-regional_1158223.html

 

 

 

 

 

http://www.dailymotion.com/video/xzvtet_russie-d-hier-d-aujourd-hui-et-de-demain-avec-ou-sans-nous-r-sistons-video-19_news#.UZOOXpwZ41k



R-sistons vidéo 19 - 15 mai 2013 -

Panorama, de l'URSS à aujourd'hui.

Pourquoi l'Europe doit se tourner vers la Russie.

Demain, l'espoir passe par la Russie...

 

 

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24 février 2013 7 24 /02 /février /2013 03:12

La dernière bonne blague de Poutine à Obama
http://actualite.portail.free.fr/monde/02-11-2012/

 

Vers un basculement du monde ?

Par Chantal Dupille

 

 

Obama est loin de mériter son Prix Nobel de la Paix. Mais avec son élection, nous avons échappé au pire, face aux va-t-en guerres du camp républicain, pathologiquement opposés à la Russie (ils en sont restés à la guerre froide et au Maccarthysme), stupidement soumis à Israël (malgré les prix à payer), et rêvant de dominer le monde. Obama est plus pragmatique, et il a évolué avec son temps. Poutine est désormais l'homme le plus influent de la planète (et les BRICS émergent de plus en plus vigoureusement sur la scène internationale), il n'a pas cédé sur la Syrie, et il répondra coup par coup. Nous assistons certainement à une réorganisation du monde. Les dindons de la farce sont les Français désormais aux ordres du mauvais génie israélien (depuis  l'élection de Sarkozy), et loin d'être des acteurs de premier plan sur la scène internationale, comme du temps de de Gaulle ou de Jacques Chirac-de Villepin, ils sont devenus de simples supplétifs de très sales guerres et ce faisant, ils se mettent à dos une grande partie de l'humanité. Nous avons joué pour Tel-Aviv, nous allons recueillir les fruits de ce mauvais calcul politique. Et finalement, nos voisins allemands, en se rapprochant de la Russie (surtout depuis l'ancien chancelier Gerhard Schröder), ont mieux saisi le train en marche que les sayanim français Sarkozy-Kouchner-Hollande-Fabius au pouvoir. Ils ont été clairvoyants, car l'avenir de l'Europe n'est pas d'être à la remorque d'Etats plus ou moins en faillite et décrédibilisés (comme la GB et les Etats-Unis), mais de constituer une grande alliance culturelle, économique, et pour la paix, avec la Russie en plein essor grâce à l'énergie de l'étonnant Vladimir Poutine. 

 

Allez, j'ose une formule : Le nouveau siècle sera "émergent", ou ne sera pas. Et il est temps, en France, de se débarrasser de ceux qui sous l'égide de Tel-Aviv, conduisent notre pays à sa perte... et de retrouver notre pleine indépendance, avec un Quai d'Orsay renouant avec ses traditions gaulliennes de politique pro-russe et pro-arabe. Tout simplement !

 

Chantal Dupille. 

 


 

Barack Obama et Vladimir Poutine

blank.gif Barack Obama et Vladimir Poutine ont abordé le cas syrien. (Reuters)

http://www.lejdd.fr/International/Actualite/

 

Un nouveau partage du monde se dessine

Obama et Poutine vont-ils
se partager le Proche-Orient ?

Dans un article publié le 26 janvier dernier en Russie, Thierry Meyssan expose le nouveau plan de partage du Proche-Orient sur lequel travaillent la Maison-Blanche et le Kremlin. L’auteur y révèle les principales données de la négociation en cours sans préjuger d’un accord définitif, ni de sa mise en œuvre. L’intérêt de l’article est qu’il permet de comprendre les positions ambigües de Washington qui pousse ses alliés dans une impasse de manière à pouvoir leur imposer prochainement une nouvelle donne dont ils seront exclus. | Damas (Syrie) | 22 février 2013

 

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En 1916, le Royaume-Uni et la France se partageaient le Proche-Orient (accords Sykes-Picot). Presque un siècle plus tard, les Etats-Unis et la Russie discutent d’un nouveau plan de partage qui leur permettrait d’évincer à leur profit l’influence franco-britannique.

Le président Obama s’apprête à changer complètement de stratégie internationale, malgré l’opposition que son projet a suscité dans sa propre administration.

Le constat est simple. Les États-Unis sont en passe de devenir indépendants au plan énergétique grâce à l’exploitation rapide des gaz de schistes et du pétrole des sables bitumineux. Par conséquent la doctrine Carter (1980) selon laquelle la sécurisation de l’accès au pétrole du Golfe est un impératif de sécurité nationale est morte. De même d’ailleurs que l’Accord du Quincy (1945) selon lequel Washington s’engage à protéger la dynastie des Séoud si ceux-ci leur garantissent l’accès au pétrole de la péninsule arabique. Le temps est venu d’un retrait massif qui permettra de transférer les GI’s vers l’Extrême-Orient afin de contenir l’influence chinoise.

D’autre part, tout doit être fait pour empêcher une alliance militaire sino-russe. Il convient donc d’offrir des débouchés à la Russie qui la détournent de l’Extrême-Orient.

Enfin, Washington étouffe de sa relation trop étroite avec Israël. Celle-ci est extrêmement onéreuse, injustifiable au plan international, et dresse contre les États-Unis l’ensemble des populations musulmanes. En outre, il convient de sanctionner clairement Tel-Aviv qui s’est ingéré de manière ahurissante dans la campagne électorale présidentielle US, qui plus est en misant contre le candidat qui a gagné.

C’est trois éléments ont conduit Barack Obama et ses conseillers à proposer un pacte à Vladimir Poutine : Washington, qui reconnaît implicitement avoir échoué en Syrie, est prêt à laisser la Russie s’installer au Proche-Orient sans contrepartie, et à partager avec elle le contrôle de cette région.

C’est dans cet état d’esprit qu’a été rédigé par Kofi Annan le Communiqué de Genève du 30 juin 2012. À l’époque, il s’agissait juste de trouver une issue à la question syrienne. Mais cet accord a été immédiatement saboté par des éléments internes de l’administration Obama. Ils ont laissé fuiter à la presse européenne divers éléments sur la guerre secrète en Syrie, y compris l’existence d’un Presidential Executive Order enjoignant la CIA de déployer ses hommes et des mercenaires sur le terrain. Pris en tenaille, Kofi Annan avait démissionné de ses fonctions de médiateur. De son côté, la Maison-Blanche avait fait profil bas pour ne pas exposer ses divisions en pleine campagne pour la réélection de Barack Obama.

Dans l’ombre trois groupes s’opposaient au communiqué de Genève :
• Les agents impliqués dans la guerre secrète ;
• Les unités militaires chargées de contrer la Russie
• Les relais d’Israël.

Au lendemain de son élection, Barack Obama a débuté la grande purge. La première victime fut le général David Petraeus, concepteur de la guerre secrète en Syrie. Tombé dans un piège sexuel tendu par une agente du Renseignement militaire, le directeur de la CIA fut contraint à la démission. Puis, une douzaine de hauts gradés furent mis sous enquête pour corruption. Parmi eux, le suprême commandeur de l’OTAN (amiral James G. Stravidis) et son successeur désigné (le général John R. Allen), ainsi que le commandant de la Missile Défense Agency —c’est-à-dire du « Bouclier anti-missiles »— ¬(général Patrick J. O’Reilly). Enfin, Susan Rice et Hillary Clinton faisaient l’objet de vives attaques pour avoir caché au Congrès des éléments sur la mort de l’ambassadeur Chris Stevens, assassiné à Benghazi par un groupe islamiste probablement commandité par le Mossad.

Ses différentes oppositions internes étant pulvérisées ou paralysées, Barack Obama a annoncé un renouvellement en profondeur de son équipe. D’abord, John Kerry au département d’État. L’homme est partisan déclaré d’une collaboration avec Moscou sur les sujets d’intérêt commun. Il est aussi un ami personnel de Bachar el-Assad. Puis, Chuck Hagel au département de la Défense. C’est un des piliers de l’OTAN, mais un réaliste. Il a toujours dénoncé la mégalomanie des néo-conservateurs et leur rêve d’impérialisme global. C’est un nostalgique de la Guerre froide, ce temps béni où Washington et Moscou se partageaient le monde à moindres frais. Avec son ami Kerry, Hagel avait organisé en 2008 une tentative de négociation pour la restitution par Israël du plateau du Golan à la Syrie. Enfin John Brennan à la CIA. Ce tueur de sang-froid est convaincu que la première faiblesse des États-Unis, c’est d’avoir créé et développé le jihadisme international. Son obsession est d’éliminer le salafisme et l’Arabie saoudite, ce qui en définitive soulagerait la Russie au Nord-Caucasse.

Simultanément, la Maison-Blanche a poursuivi ses tractations avec le Kremlin. Ce qui devait être une simple solution pour la Syrie est devenu un projet bien plus vaste de réorganisation et de partage du Proche-Orient.

On se souvient qu’en 1916, à l’issue de 8 mois de négociations, le Royaume-Uni et la France se partagèrent en secret le Proche-Orient (Accords Sykes-Picot). Le contenu de ces accords avait été révélé au monde par les Bolcheviks dès leur arrivée au pouvoir. Il s’est poursuivi durant près d’un siècle. Ce que l’administration Obama envisage, c’est un remodelage du Proche-Orient pour le XXIe siècle, sous l’égide des USA et de la Russie.

Aux États-Unis, bien qu’Obama se succède à lui-même, il ne peut dans la période actuelle qu’expédier les affaires courantes. Il ne reprendra ses attributions complètes que lors de sa prestation de serment, le 21 janvier. Dans les jours qui suivront, le Sénat auditionnera Hillary Clinton sur le mystère de l’assassinat de l’ambassadeur en Libye (23 janvier), puis il auditionnera John Kerry pour confirmer sa nomination (24 janvier). Immédiatement après, les 5 membres permanents du Conseil de sécurité se réuniront à New York pour examiner les propositions Lavrov-Burns sur la Syrie.

Celles-ci prévoient la condamnation de toute ingérence extérieure, le déploiement d’observateurs et d’une force de paix des Nations Unies, un appel aux différents protagonistes pour qu’ils forment un gouvernement d’union nationale et planifient des élections. La France devrait s’y opposer sans pour autant menacer d’utiliser son veto contre son suzerain US.

L’originalité du plan, c’est que la force des Nations Unies serait principalement composée par des soldats de l’Organisation du Traité de Sécurité Collective (OTSC). Le président Bachar el-Assad resterait au pouvoir. Il négocierait rapidement une Charte nationale avec des leaders de l’opposition non-armée sélectionnés avec l’approbation de Moscou et Washington, et ferait valider cette charte par référendum sous contrôle des observateurs.

Ce coup de théâtre a été préparé de longue date par les généraux Hassan Tourekmani (assassiné le 18 juillet 2012) et Nikolay Bordyuzha. Une position commune des ministres des Affaires étrangères de l’OTSC a été conclue le 28 septembre et un Protocole a été signé entre le département onusien de maintien de la paix et l’OTSC. Celle-ci dispose maintenant des mêmes prérogatives que l’OTAN. Des manœuvres communes ONU/OTSC de simulation ont été organisées au Kazakhstan sous le titre « Fraternité inviolable » (8 au 17 octobre). Enfin, un plan de déploiement de « chapkas bleues » a été discuté au sein du Comité militaire de l’ONU (8 décembre).

Une fois la Syrie stabilisée, une conférence internationale devrait se tenir à Moscou pour une paix globale entre Israël et ses voisins. Les États-Unis considèrent qu’il n’est pas possible de négocier une paix séparée entre Israël et la Syrie, car les Syriens exigent d’abord une solution pour la Palestine au nom de l’arabisme. Mais il n’est pas possible non plus de négocier une paix avec les Palestiniens, car ceux-ci sont extrêmement divisés, à moins que la Syrie ne soit chargée de les contraindre à respecter un accord majoritaire. Par conséquent, toute négociation doit être globale sur le modèle de la conférence de Madrid (1991). Dans cette hypothèse, Israël se retirerait autant que faire se peut sur ses frontières de 1967. Les Territoires palestiniens et la Jordanie fusionneraient pour former l’État palestinien définitif. Son gouvernement serait confié aux Frères musulmans ce qui rendrait la solution acceptable aux yeux des gouvernements arabes actuels. Puis, le plateau du Golan serait restitué aux Syriens en échange de l’abandon du lac de Tibériade, selon le schéma envisagé jadis aux négociations de Shepherdstown (1999). La Syrie deviendrait garante du respect des traités par la partie jordano-palestinienne.

Comme dans un jeu de domino, on en viendrait alors à la question kurde. L’Irak serait démantelé pour donner naissance à un Kurdistan indépendant et la Turquie serait appelée à devenir un État fédéral accordant une autonomie à sa région kurde.

Côté US, on souhaiterait prolonger le remodelage jusqu’à sacrifier l’Arabie saoudite devenue inutile. Le pays serait divisé en trois, tandis que certaines provinces seraient rattachées soit à la fédération jordano-palestinienne, soit à l’Irak chiite, conformément à un vieux plan du Pentagone ("Taking Saudi out of Arabia", 10 juillet 2002). Cette option permettrait à Washington de laisser un vaste champ d’influence à Moscou sans avoir à sacrifier une partie de sa propre influence. Le même comportement avait été observé au FMI lorsque Washington a accepté d’augmenter le droit de vote des BRICS. Les États-Unis n’ont rien cédé de leur pouvoir et ont contraint les Européens à renoncer à une partie de leurs votes pour faire de la place aux BRICS.

Cet accord politico-militaire se double d’un accord économico-énergétique, le véritable enjeu de la guerre contre la Syrie étant pour la plupart des protagonistes la conquête de ses réserves de gaz. De vastes gisements ont en effet été découverts au Sud de la Méditerranée et en Syrie. En positionnant ses troupes dans le pays, Moscou s’assurerait un plus large contrôle sur le marché du gaz dans les années à venir.

Le cadeau de la nouvelle administration Obama à Vladimir Poutine se double de plusieurs calculs. Non seulement détourner la Russie de l’Extrême-Orient, mais aussi l’utiliser pour neutraliser Israël. Si un million d’Israéliens ont la double nationalité états-unienne, un autre million est russophone. Installées en Syrie, les troupes russes dissuaderaient les Israéliens d’attaquer les Arabes et les Arabes d’attaquer Israël. Par conséquent, les États-Unis ne seraient plus obligés de dépenser des sommes phénoménales pour la sécurité de la colonie juive.

La nouvelle donne obligerait les États-Unis à reconnaître enfin le rôle régional de l’Iran. Cependant Washington souhaiterait obtenir des garanties que Téhéran se retire d’Amérique latine où il a tissé de nombreux liens, notamment avec le Venezuela. On ignore la réaction iranienne à cet aspect du dispositif, mais Mahmoud Ahmadinejad s’est d’ores et déjà empressé de faire savoir à Barack Obama qu’il ferait tout ce qui est en son possible pour l’aider à prendre ses distances avec Tel-Aviv.

Ce projet a des perdants. D’abord la France et le Royaume-Uni dont l’influence s’efface. Puis Israël, privé de son influence aux États-Unis et ramené à sa juste proportion de petit État. Enfin L’Irak, démantelé. Et peut-être l’Arabie saoudite qui se débat depuis quelques semaines pour se réconcilier avec les uns et les autres afin d’échapper au sort qui lui est promis. Il a aussi ses gagnants. D’abord Bachar el-Assad, hier traité de criminel contre l’humanité par les Occidentaux, et demain glorifié comme vainqueur des islamistes. Et surtout Vladimir Poutine qui, par sa ténacité tout au long du conflit, parvient à faire sortir la Russie de son « containment », à lui rouvrir la Méditerranée et le Proche-Orient et à faire reconnaître sa prééminence sur le marché du gaz.

Source
Odnako (Fédération de Russie)
Hebdomadaire d’information générale. Rédacteur en chef : Mikhail Léontieff.

 

http://www.voltairenet.org/article177546.html

 

 

Le plan des néoconservateurs Usraéliens

a buté sur un grain de sable... russo-syrien !

(et chinois) - Ch D

 

...
Général Wesley Clark (2007) - L'origine des guerres en Irak, Libye et les autres

 

ImpérialismeNous entreprenons aujourd’hui la publication de trois articles présentant les principes de base de l’économie politique, ses caractéristiques modernes, et son processus de déclin qui s’accélère depuis l’approfondissement de la crise systémique de 2008. À la fin de cette série vous aurez, nous l’espérons, accru votre compréhension de l’économie et de la politique contemporaine.

Les États-Unis d’Amérique sont-ils un pays impérialiste ? Oui, évidemment ! C’est que notamment, les Yankees entretiennent 770 bases militaires chez-eux et à  l’étranger. De plus, ils ont agressé et occupé de nombreux pays depuis 1890 (plus de cent invasions). La France et la Chine sont-elles impérialistes ?!… Le Canada est-il un pays impérialiste ? Le Canada n’a pas de bases militaires à l’étranger mais le Canada soutien des multinationales sanguinaires qui exploitent les ouvriers dans les mines de l’Afrique mortifiée ! La Grèce est-elle un pays impérialiste ? Évidemment non voyons ! La petite Grèce (10 millions d’habitants), sans base militaire à l’étranger est tellement dépenaillée. La population hellénique mendie aux portes des soupes populaires et fréquente les friperies dégarnies.

Et bien si, ces pays sont tous des pays impérialistes. C’est-à-dire que ces cinq États, comme tant d’autres dans le monde, sont des pays où sévit le système capitaliste de production et d’échange de marchandises et l’économie de ces cinq pays est parfaitement intégrée à l’économie «mondialisée-globalisée-néo-libéralisée», pour utiliser des termes à la mode.

L’impérialisme c’est le système capitaliste développé à son ultime limite – au moment où ce système global s’essouffle et tangue sur ses bases – n’assurant plus le développement des forces productives et se trainant d’une crise à une autre, inexorablement. L’économie impérialiste se développe de façon inégale – imbriquée – et par bonds saccadés. L’impérialisme provoque une division internationale du travail ou les États-Unis, la Chine, la France, le Canada et la Grèce ont chacun leur secteur de développement prioritaire et leur rôle à jouer.

Une question cruciale pour savoir si un pays quelconque est partie prenante du camp impérialiste en tant que grand spoliateur, en tant que petit profiteur, ou en tant que néo-colonie – il n’existe que trois catégories parfaitement imbriquées – consiste à se demander si le capital (je n’ai pas écrit l’argent, mais bien le CAPITAL) d’un pays est ou non amalgamé au capital mondial via les banques nationales (nationale dans le sens où chacune de ces banques obtient sa charte d’un gouvernement national). Autre question, les entreprises industrielles monopolistes et le marché national sont-ils enchevêtrés au système d’économie politique mondiale hégémonique ?

Ensuite se pose la question du rôle spécifique de cette économie nationale (grecque par exemple) dans l’ensemble international qui se développe de façon inégale – imbriquée – et par bonds successifs nous le répétons. Le CAPITAL ce n’est pas de la monnaie – de l’argent – le capital est un rapport social de production. Le capital c’est de l’argent investit-transformé en moyens de production pouvant générer de la plus-value et du profit. Le capital impérialiste est ce rapport social de production – la propriété privé – qui permet aux capitalistes du monde entier – quelle que soit leur  «nationalité» de confisquer le travail non payé – le surtravail – des ouvriers grecs, américains, chinois, canadiens, français et autres, dépendamment du pays où ces capitalistes ont investi leurs capitaux.

Prenons l’exemple du capital, propriété privé, des milliardaires grecs qui brassent des affaires «mondialisées-globalisées-néolibérales» dans trois secteurs économiques particuliers, soit la construction navale, le transport maritime et le tourisme de masse. C’est par ces trois canaux économiques prédominants qu’ils s’amalgament au capital impérialiste international. Évidemment, le gouvernement grec en tant que partie constituante, instrument et état-major de la classe capitaliste monopoliste grec-internationalisée, participe aussi aux complots militaires des grandes puissances impérialistes, telles que les États-Unis et la France, via sa participation enthousiaste à l’OTAN.

Dernièrement la petite Grèce, au bord du gouffre financier, achetait de l’armement à la France et à l’Allemagne avec de l’argent emprunté aux banques grecs qui elle-même l’avaient emprunté aux banques allemandes et dont la facture a été refilé aux gouvernements grecs qui la fera payé aux travailleurs grecs sous régime d’austérité (les travailleurs contribuent pour 80%aux revenus de l’État grec).

Pire encore, ce gouvernement à la solde expédiait trois officiers du renseignement sur le front de la révolte des « terroristes et des indépendantistes Touaregs » au fond du Mali africain – « Ah le bon temps des colonies ! Ses képis et ces négresses que le soldat blanc ou noir violaient à l’avenant ; et cet arabe ou ce Touareg que le soldat du BIMA carbonisait vivant avec ses enfants au fond de sa tanière – au bord  de son repère de brigand. Ça fleure bon la civilisation par ici s’écrie le soldat du BIMA français ! Vive l’empereur Hollande Premier, redresseur de torts de la Françafrique ! » –. Le gouvernement de la Grèce a livré par ses trois officiers sa rançon de soumission à son suzerain parisien. Chaque pays impérialiste participe à la hauteur de ses moyens. Le gouvernement canadien, ce vaurien, fournit un avion de transport des troupes néo-coloniales vers le Mali lointain. Il a fait pire lors de l’invasion de la Libye.

Revenons à l’impérialisme stade suprême du capitalisme. Depuis l’accentuation de la crise structurelle en 2008, les trois secteurs prioritaires de l’économie grecque ont été les premiers à s’effondrer – et à se restructurer (absorbé par des concurrents plus puissants ou éliminés par des concurrents plus gourmands). Ainsi, les impérialistes coréens et chinois détruisent ou absorbent l’industrie navale grecque comme celle de tous les pays œuvrant dans ce secteur industriel où ils prédominent. La division internationale du travail – impérialiste – fait son œuvre implacablement. L’impérialisme mafieux russe a pris une option sur l’hôtellerie touristique hellénique, tout comme la Belgique, et ainsi de suite.

Les milliardaires grecs sont toujours aussi milliardaires qu’avant mais leur capital s’imbrique peu à peu au capital impérialiste coréen, chinois, russe, belge, indien (BRICS) et toujours allemand évidemment. Les banquiers français, quant à eux, courent toujours après le remboursement de leurs prêts asservissants. Ceux-là jouent le rôle des « tondeurs de coupons parasitaires » comme on les appelait auparavant, avant la numérisation informatique et télématique des transactions bancaires et boursières parasitaires.

Enfin, la classe capitaliste monopoliste grecque a aussi planquée une partie de ses deniers en Suisse transformant ses euros mal acquis en Francs helvétiques garantis… plus rentable. Sous peu vous apprendrez que les grecques riches ont transformé leur pécule monétaire en étalon or comme la plupart des milliardaires de vos pays en crise économique. Au diable le dollar et l’Euro, tout juste bon pour les ouvriers soumis aux politiques d’austérités visant à renflouer ces monnaies avant la grande dévaluation…

La raison d’être du système capitaliste

La finalité de la production sociale des biens et des services nécessaires à l’existence humaine – de la production des marchandises – n’est pas de satisfaire les besoins de la population, ou de fabriquer des consommateurs aliénés – solvables et non solvables – accrédités ou endettés par les soins des banquiers. Le «dessein» de cette infrastructure économique de production matérielle, industrielle, technologique et scientifique et de cette superstructure sociologique, juridique, militaire, idéologique et politique complexe n’est même pas de rémunérer le capital selon les «risques» encourus, non plus que de rétribuer le travail à sa «juste valeur».

Mais alors, quelle est donc la raison d’être de ce système d’économie politique, quelle est la force mystérieuse qui pousse en avant la charrette du capitalisme obsolescent ? Cette force qui pousse en avant le système capitaliste est toujours la même depuis l’époque où Marx observait les Chevaliers d’industries capitaliser l’Angleterre et exploiter ses colonies. L’objectif du système d’économie-politique capitaliste est de se reproduire pour assurer sa pérennité.

La finalité de tout système d’économie politique, que ce soit l’esclavagisme romain, le féodalisme tsariste ou le capitalisme britannique, a toujours été de se perpétuer, de se reproduire à plus large échelle – cumulative – hégémonique, tentant de détruire toute trace d’un système d’économie politique antérieur ou en devenir. Ainsi, le capitalisme requiert le développement social des forces productives collectives mais les capitalistes s’opposent farouchement à l’émergence d’une société collectiviste préférant la propriété privée pléthorique et catastrophique.

De nos jours, la succession des crises économiques, industrielles, financières, boursières et monétaires n’est que le symptôme de l’incapacité du système d’économie politique impérialiste d’assurer sa reproduction étendue, conséquence de ses contradictions internes qui l’entrainent a contrario de sa finalité ultime et entravent le mouvement de son développement croissant. Nous allons en faire la démonstration.

Du capitalisme à l’impérialisme

Au début du capitalisme industriel – pendant sa phase concurrentielle – la propriété privée des moyens de production et de commercialisation a induit l’accumulation primitive du capital qui a permis d’acheter la force de travail des ouvriers et des ouvrières à vil prix, d’en spolier le «surtravail», d’en accaparer la «plus-value» – unique source des bénéfices industriels, des profits commerciaux, des rentes foncières et des bénéfices spéculatifs – d’assurer l’investissement du capital et le développement de la production industrielle marchande qui propulsait chaque nouveau cycle de circulation du capital (Capital argent –» Capital production –» Capital marchand –» Capital argent) et sa reproduction étendue.
Le stade ultime – impérialiste – de ce développement capitaliste se particularise par le mélange de huit (8) caractéristiques que voici :

1)    La concentration des moyens de production et de commercialisation des biens et des services et du capital productif parvenue à un degré si élevé qu’elle a créé les monopoles, dont le rôle est décisif dans la vie économique, politique et social générale de la société.

2)    L’interpénétration du capital bancaire (capital argent – épargne – rentes et bénéfices commerciaux) et du capital industriel (moyens de production, salaires, fonds de roulement, actions et obligations) et création, sur la base de ce capital financier gigantesque d’une oligarchie financière hégémonique (1). Ce «capital financier», en partie parasitaire, permet la titrisation inflationniste de tous les types d’actifs financiers et cela en dehors des circuits industriels productifs sans qu’aucune valeur d’usage ni aucune valeur marchande équivalente ne soit produite ou commercialisée (2).
Ce «capital financier», devenu en partie fausse monnaie inflationniste illégitime, concurrence puis phagocyte le capital «industriel productif» en offrant des rendements spéculatifs alléchants qui drainent l’épargne, les rentes et les bénéfices vers les placements boursiers illicites (3), sans compter le transfert d’une quantité importante de ces capitaux vers des paradis fiscaux hors la loi où ils fusionnent avec l’argent sale – mafieux (4).

S’ensuit une succession de crises financières, boursières, monétaires entraînant la disparition d’avoirs fictifs, superfétatoires, provoquant crises de surproduction, dépression économique, chômage endémique et marasme de l’économie impérialiste (5).

3)    L’exportation de capitaux en concomitance à l’expansion des exportations et des importations de marchandises d’une façon toute  particulière sous l’impérialisme. Sous l’impérialisme les monopoles écoulent leurs marchandises sur les marchés à des prix sous-évalués (coton américain par exemple) afin de détruire toute concurrence (des producteurs de coton égyptien par exemple) – après cette phase de «dumping», ayant accaparé le marché ils fixent ensuite des prix monopolistes. De plus, le développement impérialiste accentue l’exportation massive de «capital financier» qui asservit l’économie des pays dépendants (néo-colonies). Qui plus est, très souvent ces «investissements» ne correspondent nullement au développement de nouveaux moyens de production ou à l’utilisation de nouvelles forces productives dans les pays dominés, parfois même il n’y a aucun transfert de biens ou de services de ou vers ces pays néo-colonisés «bénéficiaires» de ces investissements asservissants.

Qu’y a-t-il d’étonnant à constater que depuis 1960 deux mille milliards de dollars, au titre de «l’aide au développement» ont été internationalement dilapidés et se sont soldés par davantage de pauvreté dans les pays néo-colonisés (6) ? Ces soi-disant investissements se réduisent souvent à une opération comptable (aux livres) où le pays débiteur se retrouve surendetté pour ne pas avoir remboursé un emprunt précédent. S’ensuit un déséquilibre important de la balance des paiements nationaux de ces pays néo-colonisés et dépendants et la mise en péril de leur monnaie nationale.

À titre d’exemple une quinzaine de pays de la France-Afrique sont toujours soumis à la structure monétaire, bancaire et financière du Franc CFA dont la gestion et les réserves monétaires sont déposées à la Banque de France à Paris et dont la parité est artificiellement maintenue avec l’Euro une monnaie déjà assujettie aux aléas économiques de 17 États européens sur le déclin. Les pays africains dépendants n’ont tout simplement aucun contrôle sur leur monnaie soi-disant nationale.

Les moyens de production et les «produits de base» que ces pays débiteurs fournissent sont de faible valeur marchande sur les marchés extérieurs alors que les produits ouvrés que lui vendent les pays créanciers sont hors de prix pour ces pays asservis. L’endettement de ces États souverains vis-à-vis du capital international se poursuit jusqu’à la déliquescence de l’appareil gouvernemental néocolonial où l’armée, forgée de flibustiers et de criminels militarisés que l’on a gratifié du monopole de la violence gouvernementale-légale (dont les officiers ont été formé dans les métropoles des oligopoles) demeure souvent la seule structure fonctionnelle sous contrôle de la métropole néo-colonisatrice.

L’effondrement de ces gouvernements aliénés, surendettés et spoliés, entraîne parfois leurs créanciers dans la faillite ; ainsi va la vie sous l’impérialisme. Sous des couverts intégristes-extrémistes en trompe-l’œil, la décrépitude de nombreux gouvernements d’Afrique et d’Extrême-Orient est le résultat de cette structure de domination économique, industrielle, financière et militaire internationale et de la misère qu’elle engendre partout en Afrique et en Asie.

4)    Le développement inégal, combiné et par bonds des monopoles, des oligopoles, des multinationales et des États capitalistes, ainsi que des régions sous domination des oligarchies financières internationales, amène la formation d’alliances internationales monopolistiques de groupes capitalistes se partageant le monde ; ainsi que la création d’organisations internationales de gouvernance et de régulation économique, financière, politique, juridique et militaire à l’échelle continentale (Union européenne, Alliance de Shanghai, L’ALBA, L’ALENA, Communauté Euro-asiatique, etc.) et à l’échelle mondiale (OTAN, OCDE, OCM, Banque Mondiale, FMI, CPI, ONU) (7).

La doxa économique moderne identifiant des pays dits «non-alignés» ainsi que d’autres catégories de pays capitalistes selon quelques singularités de leurs statistiques économiques conjoncturelles n’est que conjecture spécieuse. Le développement capitaliste s’est toujours réalisé par bonds et de façon inégale d’un pays à un autre et d’une région à une autre à l’intérieur même de chaque pays souverain. Pendant que de nouvelles puissances impérialistes apparaissent, d’autres amorcent leur détresse sous les coups de boutoirs des premiers et l’exploitation impérialiste mondiale se poursuit jusqu’au jour où la classe ouvrière y mettra fin.

5)    Le triomphe de l’impérialisme contemporain marque la fin du partage territorial du globe en zones d’exploitation, de spoliation, de contrôle et en sphères de dépendance entre les grandes puissances impérialistes et leurs alliés. Le partage des terres à exploiter, des pays à spolier, des peuples à surexploiter ayant été complété, il ne peut en résulter qu’une succession de guerres larvées pour le repartage suivant les aléas du développement inégal, combiné et par bonds entre les différentes puissances impérialistes déclinantes et celles «émergentes», très gourmandes.

Les multiples guerres impérialistes locales et régionales, sous prétexte hier de confondre les guérillas communistes dans les pays dominés et aujourd’hui d’éradiqués les activités dites «terroristes» des mercenaires et des flibustiers engagés, payés, armés et entraînées par les puissances impérialistes sont des expressions de ces combats pour le repartage des zones d’exploitation, d’oppression, de spoliation des ressources et de la plus-value dans le tiers-monde.

6)    L’impérialisme se caractérise aussi par une hypertrophie des activités de service et par la tertiarisation de l’activité économique générale. Une part très importante de la force de travail est désormais occupée à offrir des services en tout genre (services tertiaires de restauration et d’hôtellerie par exemple et services quaternaires de gouvernance et de recherche-développement par exemple) alors que la portion congrue des forces productives reste attachée à la production de moyens de production – industrie lourde – (production de machines, d’outils, d’appareils, de systèmes de transports, de robots, de matière première et de produits de première transformation et d’énergie) et de biens de consommation courants – industrie légère.

Dans la plupart des pays impérialistes plus des trois quarts des travailleurs œuvrent dans le secteur des services tertiaires et quaternaires (restauration, hôtellerie, commerce de détail, arts et spectacles, éducation, soins de santé, banque et finance, services-conseil, services gouvernementaux, etc.). Tous ces travailleurs se partagent une part ou une autre de la plus-value produite par les ouvriers des secteurs primaires (mines, agriculture, forêts et pêcheries) et secondaires (construction, transport, industrie lourde et légère) (8).

Tout ceci démontre la très haute productivité des travailleurs et l’intensité infernale du travail dans les secteurs primaires et secondaires des pays impérialistes alors que les taux d’exploitation de la classe ouvrière et d’extraction de la plus-value de la force de travail ont atteint des sommets inégalés dans l’histoire de l’humanité. Les chantres des parcours de productivité pour accroître la compétitivité n’ont plus qu’à se rhabiller la classe ouvrière a déjà trop donné pour sauver leur système dépenaillé.

Par ailleurs, au même instant, l’armée de réserve des travailleurs (chômeurs à temps plein ou partiel ; désœuvrés à plein temps ou temporairement ; assistés sociaux et pauvres retirés de la recherche active d’un emploi, etc.) n’a jamais été aussi imposante en nombre et en proportion que pendant cette crise économique systémique de surproduction relative.

En corolaire les activités primaires agricole, sylvicole et piscicole et de pêche hauturière sont, dans ces pays impérialistes avancés, devenues des activités très fortement mécanisées, avec usage massif d’une panoplie de produits chimiques industriels polluants (engrais, fongicides, insecticides, herbicides, OGM, etc.) atteignant des taux de rendement par unité de surface, des taux de productivité, d’agression de la terre-mère et d’exploitation de la force de travail salarié jamais égalés dans l’histoire de l’humanité (environ 5% de la main d’œuvre active produit les matières premières forestières, minières, hauturières et agraires nécessaires à l’ensemble de l’économie).Dans ces pays impérialistes avancés il ne reste plus aucune trace de la classe paysanne et des rapports sociaux féodaux. Dans quelques pays impérialistes ascendants – en cours de monopolisation-développement – les reliquats des rapports sociaux féodaux sont rapidement broyés en même temps que la classe paysanne est paupérisée – prolétarisée et chassée des campagnes vers les taudis urbains où elle s’agglutine dans l’attente d’un emploi aléatoire et misérable.

FIN – LA SEMAINE PROCHAINE : L’IMPÉRIALISME ET LA GUERRE

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14 février 2013

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Coluche ancêtre des "conspirationnistes"? Tué pour avoir osé dénoncer? (vidéos)

 

 

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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 02:09

 

vladimir poutine

Vladimir Poutine, qui occupait le poste de Premier ministre après avoir été président de 2000 à 2008 a succédé officiellement à Dmitri Medvedev. Photo : Sipa

 

 

La Russie, le meilleur allié de la paix

 

Par Chantal Dupille

 

 

 

La Russie est de retour. Tant mieux pour le monde ! Une Russie non-alignée, forte, souveraine, très active dans des opérations de maintien de la paix, dénonçant l'ingérence dans les affaires intérieures des Etats, pronant le dialogue et la concertation (comme en Syrie) mais décidée à faire preuve de fermeté. Non-alignée, c'est-à-dire rejetant le joug de l'Empire, et donc diabolisée par les Médias aux ordres orchestrés par les sayanims. Poutine est plébiscité par les Russes, il a été élu, et bien élu : De quoi faire pâlir les pseudo démocrates de l'Occident élus sur le fil du rasoir et désavoués aussitôt. Il est populaire, et donc il faut l'abattre. Pas de place pour les patriotes, les insoumis, dans un monde dominé par le colosse yankee... aux pieds d'argile. 

 

Je persiste et je signe : L'URSS a été victime de la première Révolution de couleurs formentée par les Anglos-Saxons. Elle a éclaté, et si la Russie se relève aujourd'hui, c'est grâce à un homme providentiel, Vladimir Poutine, un géant de l'Histoire. Son autorité déplaît aux valets de Washington, de Londres et de Tel-Aviv, alors tout est fait pour déstabiliser le Régime de l'intérieur afin ensuite de le détruire même s'il est plébiscité : Conditionnement des étudiants, ONG plus politiques qu'humanitaires financées par la CIA, ambassades très équivoques, missionnaires très particuliers, utilisation des Réseaux sociaux, etc. Poutine, en homme averti et prévoyant, doit prémunir le pays : En interdisant les ONG mal intentionnées (cela fait 5 ans que je m'intéresse au sujet, et j'ai un dossier volumineux), en contrôlant les suspects, en mettant en prison les opposants liés à l'Occident malveillant (agents de l'Empire désireux de mettre en place des marionnettes à la tête de la Russie pour ensuite piller ses ressources et soumettre le pays), et même en interdisant l'adoption d'enfants russes par les Américains projetant de s'en servir ensuite contre leur pays d'origine. Dictature ? Non, sagesse, prévoyance !

 

Poutine a raison de protéger son pays de Washington et de ses alliés en Occident. Et Poutine a raison de défendre l'intégrité de la Syrie afin qu'elle ne subisse pas le même sort que la Libye : Dépecée, ruinée, pillée, fanatisée, islamisée de force, en proie à la guerre civile.... En agissant ainsi, le dirigeant russe protège le pays de Bachar-el-Assad (laïc) du terrorisme, du fanatisme religieux, de l'horreur comme en Irak, et plus généralement, il est aujourd'hui le premier rempart contre le risque de guerre mondiale commençant en Syrie, se poursuivant en Iran, et pouvant décimer via l'attaque ensuite de la Russie et de la Chine, la planète toute entière.

 

Parce que le puissant Vladimir Poutine est le plus ferme partisan d'un monde multipolaire facteur d'équilibre, il est aujourd'hui le meilleur garant de la paix pour les peuples. 

  

Chantal Dupille

http://chantaldupille.over-blog.com

 

 


 

La leçon de démocratie et de paix de Poutine

 

 

L'OTSC s'oriente vers des opérations de maintien de la paix (Poutine)
16:30 19/12/2012
MOSCOU, 19 décembre - RIA Novosti

L'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) s'est engagée dans la préparation d'opérations de maintien de la paix, a annoncé mercredi le président russe Vladimir Poutine, tout en soulignant que l'ingérence dans les affaires intérieures des Etats souverains était inadmissible.

"Ignorer ces principes (d'immuabilité des normes du droit international et d'inadmissibilité de l'ingérence dans les affaires intérieures), essayer d'imposer ses clichés à d'autres pays peut amener aux conséquences les plus graves. L'évolution dramatique de la situation au Proche-Orient et en Afrique du Nord en témoigne avec éclat", a déclaré M.Poutine lors d'une réunion du Conseil de sécurité collective.

Et d'ajouter que l'OTSC avait réussi à progresser considérablement en matière de coopération militaire, dans la lutte contre le crime international, notamment contre le narcotrafic.

"La préparation d'opérations de maintien de la paix a démarré", a indiqué le chef de l'Etat russe.

Créée en 2002, l'Organisation du traité de sécurité collective, qualifiée par certains analystes d'"Otan russe", est une organisation à vocation politico-militaire qui regroupe à ce jour l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, la Russie et le Tadjikistan.

 

Lien : http://fr.rian.ru/world/20121219/196986134.html


L'OTSC s'oriente vers des opérations de maintien de la paix (Poutine)

 

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Russie : Apaisement ... et fermeté

 

Россия сша Россия

La Russie ne va pas être en conflit avec quelqu'un, y compris avec les États-Unis. Cependant, la pratique montre qu’il ne faut jamais se montrer faible dans l'arène internationale. De plus, Moscou n'a pas l'intention d’écouter en les sermons de Washington qui devrait d'abord résoudre ses propres problèmes.

C’est ce qu’a déclaré pendant la grande conférence de presse le président russe Vladimir Poutine. De plus, il a souligné que c’est Washington qui attise les tensions dans les relations russo-américaines. La Russie ne fait que réagir et pas toujours en proportion, à ses actions. Au dire du président de Russie, l’adoption par les États-Unis de l'acte Magnitski est un exemple.


Si on vous administre une fessée, il faut répondre. Autrement, on le fera toujours. Répondre adéquatement ou d'une manière inadéquate, c’est une autre question. Et en outre, ils ont fait cela sans aucune raison spéciale. Ils sont eux-mêmes dans le pétrin, et ils nous font des reproches…. C'est incorrect. Ce n'est pas notre choix. Nous ne provoquons personne, nous sommes provoqués.

Vladimir Poutine a rappelé qu'au début du premier mandat du président George Bush-junior, la Russie et les États-Unis avaient de bonnes relations. Elles se sont abîmées à cause de la position de Washington sur l’Irak. Ayant organisé l'irruption, l'Amérique n'a écouté ni la Russie, ni la France, ni l'Allemagne. Cependant, l'histoire a mis tout à sa place. Bien que Saddam Hussein soit renversé et exécuté, l'opération américaine a apporté à l'Irak beaucoup plus de dommages que de profit. Un autre problème assombrissant le dialogue de Moscou et Washington, c’est le système américain de l'ABM.

Nous voyons la menace, quand nos partenaires créent de tels systèmes. Cela peut amener, si nous ne répondons pas, à l’annulation de notre potentiel militaire et nucléaire ce qui perturbera considérablement l’équilibre stratégique dans le monde. Cet équilibre préserve l'humanité des conflits de grande échelle après la Seconde Guerre mondiale. Il y a des petites guerres, mais Dieu merci, pas de grande échelle. Et nous avons pu surmonter la crise des Caraïbes grâce à l’existence de cet équilibre – personne ne voulait la destruction mutuelle.


En fin de compte, le problème est que les Américains ne sont pas prêts à donner des garanties juridiques de ce que leur système de l'ABM n'est pas dirigé contre la Russie. Néanmoins, Vladimir Poutine l’a souligné, Moscou et Washington ne sont pas des ennemis. Et l'essentiel pour les deux pays – c’est d’avoir de la patience et de continuer les recherches d’un compromis.

 

Lien : http://french.ruvr.ru/2012_12_20/Dans-les-relations-internationales-on-ne-peut-pas-exposer-l-autre-joue/

 

Chiron

20.12.2012, 19:13, heure de Moscou

Большая пресс-конференция Путин Владимир Путин

 

 

Poutine connaît la date de la fin du monde

 

Le président Vladimir Poutine a déclaré jeudi en répondant en direct aux questions des journalistes russes et étrangers qu’il n’avait pas peur de la fin du monde.

 

« A quoi bon avoir peur, si la fin du monde est inévitable », a indiqué M. Poutine.

 

Le chef de l’Etat a néanmoins précisé que la fin du monde aurait lieu dans 4,5 milliards d'années, d'après le cycle de fonctionnement du Soleil.

 

« La vie se terminera déjà à cette époque », a ajouté M. Poutine.


Poutine fait état des succès de la Russie sur fond de la crise mondiale

En Russie, le PIB a enregistré une hausse de 3,7 % entre janvier et octobre 2012. Ce chiffre a été cité aujourd'hui par le président Vladimir Poutine au cours de sa « grande conférence de presse ». Le président trouve que c'est un bon résultat sur fond de récession dans la zone euro et d'un ralentissement de la croissance aux Etats-Unis et en Chine.

Le président de Russie donne à Moscou sa huitième grande conférence de presse. Les organisateurs ont fait appel pour la première fois en direct à un analyseur spécial qui relèvera des mots utilisés le plus souvent, le fond émotionnel général, le rapport entre les sujets évoqués et les noms géographiques mentionnés.

 

extraits de

Conférence de presse de Poutine : coup d'envoi

Dmitri Medvedev juge « inacceptable »

la reconnaissance de la France

à l’opposition syrienne 

medvedev-iran

http://www.algerie1.com/actualite/nucleaire-iranien-le-president-medvedev-denonce-les-va-t-en-guerre/attachment/medvedev-iran/

 

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le-president-russe-dmitri-medvedev.jpg 

Syrie: Medvedev donne une leçon de droit

international à la France

 

Le soutien apporté par la France à la coalition nationale de l’opposition syrienne est « très discutable » et juridiquement inacceptable, a déclaré lundi le Premier ministre russe Dmitri Medvedev, qui sera lundi à Paris pour une visite de travail.


« Conformément aux principes du droit international approuvés par l’Onu, aucun pays ni aucun État ne doit entreprendre d’action visant à renverser par la force le régime en place dans un pays tiers. Du point de vue du droit international, il est inadmissible de soutenir une autre force politique lorsque celle-ci se retrouve être le principal adversaire du gouvernement légitime d’un pays », a déclaré le chef du gouvernement russe.


Dmitri Medvedev a rappelé que la Russie, contrairement à ce qui est dit, « ne soutient ni le régime Assad ni l’opposition : « Nous avons une position neutre », a assuré le Premier ministre russe en soulignant que la seule solution était l’ouverture de négociations entre les parties en conflit et l’organisation de nouvelles élections. Selon lui, « Moscou n’a aucune envie de voir la Syrie disloquée, provoquant un nouveau foyer de tension au Proche-Orient. Cela profiterait à coup sûr aux extrémistes religieux ».


Quant à la poursuite des livraisons d’armes russes à la Syrie, M. Medvedev a affirmé que « cette coopération militaire a toujours eu un caractère légal », et a souligné par ailleurs qu’il n’y avait pas d’embargo de l’Onu sur les livraisons d’armes à la Syrie.


Source : RIA Novosti

Posté par paslanguedebois à 11:53 - politique ultra nulle du ps -

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.http://sanscensure2.canalblog.com/tag/r%C3%A9-islamisation

Syrie : Medvedev donne une leçon de droit international à la France

Ingérence impérialiste en Syrie: La Russie dit « Niet »

 

 

Russie facteur de paix : Une preuve de plus 

 

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Syrie : La Résolution russe expose le parti anglo-americain de la guerre

 

19 décembre 2011 (Nouvelle Solidarité) – A la surprise générale, la Russie a déposé jeudi soir au Conseil de sécurité des Nations unies un projet de résolution sur la Syrie pour couper court à l’escalade orchestrée par le parti de la guerre anglo-américain vers un conflit mondial.

Alors que tout le monde s’attendait à ce que la Russie défende mordicus le régime de Bachar al-Assad, ce qui permet de lui accoler l’étiquette de « méchant » et de faire monter la tension, la résolution appelle le gouvernement syrien à instituer des réformes démocratiques en négociation avec l’opposition. Et le double piège russe contre le parti de la guerre – dans lequel la France joue à merveille son rôle d’empire junior des Britanniques – c’est que la résolution appelle en même temps les autres protagonistes à respecter le droit international : notamment à ce que les gouvernements étrangers empêchent l’approvisionnement en armes des dissidents syriens – qui ensuite servent à attaquer la police et l’armée – et poussent tous les groupes de l’opposition à entamer des négociations avec le gouvernement.

Lors d’une conférence de presse, le représentant permanent de la Russie auprès des Nations unies, Vitali Tchourkine, a dit espérer que ce projet de résolution serve « à enrayer la violence et défendre les droits de l’homme », et a rappelé que le rôle du Conseil de sécurité est « de mettre fin à la crise », mais surtout pas d’« attiser le conflit ». En octobre, la Russie et la Chine avaient bloqué une résolution franco-britannique menaçant de recourir à des sanctions. Mais les Etats-Unis et l’UE exercent d’ores et déjà des sanctions économiques contre Damas, accroissant le potentiel de déstabilisation régionale.

Véritable stratégie d’évitement de guerre, le projet de résolution prend au dépourvu l’alliance franco-américano-britannique qui, après son tour de force en Libye, fournit armes et soutien tactique aux rebelles armés syriens postés en Turquie. Si le scénario libyen venait à se rejouer en Syrie, ce que Russie et Chine sont déterminées à empêcher, c’est l’ensemble du monde qui basculerait dans un conflit international où s’affronteraient les puissances nucléaires.

 

Extraits de la résolution russe sur la Syrie

 


Voici un extrait de la résolution russe qui déplaît tant aux va-t-en guerre lui reprochant de ne pas proférer menaces et sanctions. Dans ce projet de résolution, le Conseil de sécurité des Nations unies :


1. Demande que toutes les parties en Syrie mettent immédiatement un terme aux violences, quelle qu’en soit l’origine, conformément à l’initiative de la Ligue arabe ;

2. Presse le gouvernement syrien de mettre un terme à la répression contre ceux qui exercent leurs droits à la liberté d’expression, à se rassembler et à s’associer pacifiquement ; et termine sans délai les enquêtes menées par la commission judiciaire syrienne sur les évènements au cours desquels des civils ou des membres des forces de sécurité ont été tués ou blessés ;

3. Presse aussi tous les groupes syriens d’opposition de se dissocier des extrémistes, d’accepter l’initiative de la Ligue arabe et de s’engager sans préconditions dans un dialogue politique avec les autorités syriennes afin que puisse se tenir des discussions substantielles et en profondeur sur les manières de réformer la société syrienne ; (…)

5. Demande que toutes les parties assurent le respect et agissent conformément au droit international.

6. Appelle à un processus politique inclusif mené par la Syrie dans un environnement libéré de la violence, et menant à la pleine application des réformes répondant effectivement aux préoccupations et aux aspirations légitimes du peuple syrien ; (…)

11. Décide que rien dans cette résolution ne saurait être interprété comme une quelconque autorisation pour une interférence militaire par quiconque.

 

Post complet ici sur mon blog R-sistons à l'intolérable

Scénarios de couleurs partout ? Et en Russie ? Et nous ? C dans l'Air pourri

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Syrie: la bataille de l'info

La Syrie, victime d'un complot : une preuve de plus - Bahar Kimyongür

Syrie : les rebelles menacent d'un génocide à l'arme chimique - Bahar Kimyongür

Bachar al-Assad, la Syrie et la vérité sur les armes chimiques - Robert Fisk

Syrie : Reuters commet une erreur de traduction qui cache une horreur de tradition - Bahar Kimyongür

Une confirmation que nos médias se foutent du peuple syrien - Bahar Kimyongür

Le F-35 déséquilibre le budget - Manilo Dinucci

Dabh al majrour ! Égorgez devant les égouts ! - Bahar Kimyongür

Le droit international permet-il de soutenir ouvertement l'opposition armée en Syrie ? - Marinella Correggia

 

 

Les navires ne suffiront pas pour évacuer
tous les Russes de la Syrie

россия сирия россия флаг сирия флаг россия 2011 октябрь коллаж

 

Aujourd'hui les ministères de la Défense, des Affaires étrangères et des Situations d'urgence de Russie ont rendu public leur plan d'évacuation. Celle-ci sera effectuée par les voies terrestre, aérienne et maritime.

La voie aérienne présente un danger : le contrôle de la route conduisant à l'aéroport de Damas ayant été pris à plusieurs reprises par les rebelles. Deux solutions restent alors : la voie terrestre par la route Damas – Beyrouth et la voie maritime depuis les ports de Tartous et de Lattaquié. De Lattaquié les réfugiés seront transportés à Chypre où ils seront embarqués par les avions du ministère des Situations d'urgence et des compagnies aériennes Aeroflot et Transaero.

Personne ne peut dire exactement combien de Russes se trouvent à l'heure actuelle en Syrie. Le chiffre officiel est de 30 000 personnes. D'après les données officieuses, rien que les personnes ayant la double nationalité avec leurs enfants sont au moins 50 000.

Diaporama : La vie sous les balles

 

Lien : http://french.ruvr.ru/2012_12_19/Les-navires-ne-suffiront-pas-pour-evacuer-tous-les-Russes-de-la-Syrie/ 

Les navires ne suffiront pas pour évacuer tous les Russes de la Syrie

 

 

La flotte russe à Tartous en Syrie

 

dhamiro

20 décembre 2012

 

L’état-major russe : Manœuvres des flottes russes mixtes à proximité du littoral syrien avant la fin du mois :


Moscou / Un responsable d’état-major russe a déclaré aujourd’hui que des formations mixtes des flottes de guerre russes des Mers du Nord, de la Baltique et Noire mèneront avant la fin de ce mois des manœuvres militaires à proximité du littoral syrien.

La source a fait noter que des bâtiments de guerre relevant des flottes des Mers du Nord et de la Baltique ont pris le large vers la partie Est de la Méditerranée où se trouvent nombre de navires de guerre relevant de la flotte de la mer noire.

La source a indiqué que les navires mèneront avant la fin de ce mois des manœuvres sur des opérations militaires près du littoral syrien, soulignant que les navires de la mer noire sont prêts à se rendre à la Méditerranée.

Bogdanov examine avec l’ambassadeur Haddad les développements de la situation en Syrie

L’envoyé spécial du président russe pour les affaires du Moyen-Orient, vice-ministre des AE, Mikhaïl Bogdanov, a passé en revue avec l’ambassadeur de Syrie à Moscou, Ryad Haddad, les développements de la situation en Syrie.

Dans un communiqué publié aujourd’hui, le ministère russe des AE a indiqué que les deux parties avaient échangé leurs points de vue sur la conjoncture en Syrie, soulignant que le côté russe avait affirmé sa position de principe appelant à un règlement politique rapide de la crise en Syrie en se référant au communiqué de Genève.

Pouchkov : Washington avait signé d’une main le communiqué de Genève et soutenu de l’autre le terrorisme

Le chef de la commission des relations internationales à la Douma, Alexeï Pouchkov, a affirmé que les Etats-Unis et les soi-disant « Amis de la Syrie » avaient signé d’une main le communiqué de Genève et soutenu de l’autre les gangs armés en arme et en fonds.

Dans des déclarations données aujourd’hui au correspondant de SANA à Moscou, Pouchkov a imputé aux soi-disant « Amis de la Syrie » la responsabilité de l’échec du plan de l’ex-émissaire des NU pour la Syrie, Kofi Annan, exprimant le doute que les NU soient en mesure de régler la crise en Syrie.

Pouchkov a aussi imputé aux Etats-Unis la responsabilité de l’entrave de l’engagement d’un dialogue entre l’autorité et l’opposition en Syrie en raison de sa reconnaissance de la coalition de Doha.

Quant au déploiement des missiles « Patriot » en Turquie, Pouchkov a estimé que ces missiles n’ont pas été envoyés uniquement en Turquie en raison de la crise en Syrie mais en vue d’attiser la situation avec l’Iran.

Dans une conférence de presse tenue aujourd’hui à Moscou, Pouchkov a indiqué que les mesures prises par les « Amis de la Syrie » visent à faire perdurer la violence.

Il a fait savoir que les positions russes et chinoises envers ce qui se déroule en Syrie sont identiques.


A. Chatta & T. Slimani

http://www.sana-syria.com/fra/55/2012/12/19/458197.htm

 

SYRIE. Le plan secret de la Russie : le déploiement du missile Iskander M 9K720

Publié le 20 décembre 2012


Iskander l5

Iskander l5

 

Les Américains, en retirant leurs navires de la Méditerranée refusent en réalité le risque d’escalade en Syrie. Puisque l’OTAN, en installant des missiles Patriot en Turquie a fait réagir les Russes avec leur arme la plus redoutable, le missile Iskander, la Russie a demandé à Bachar al-Assad d’être plus incisif avec les terroristes. Après les Patriot en Turquie, trois navires de guerre russes avaient mis le cap sur le port de Tartous en Syrie. Un avertissement pour l’OTAN, qui sait qu’il est pratiquement impossible d’agresser la Syrie, et un renforcement probant des armes de défense syrienne.


A bord des vaisseaux de guerre russes, à savoir le Novotcherkassk, le Saratov et le navire MB-304, près de 300 marins. En plus, 24 Iskander M 9K720. Ces missiles de croisière, conçus pour ce genre de conflit, créent la panique dans le camp occidental et/ou ennemi de la Syrie. Pire, ces missiles Iskander -12-, ont été pointés en direction de la Turquie, le reste vers la Jordanie et Israël.


Vladimir Poutine a néanmoins rassuré les Américains de ne pas mettre entre les mains des militaires de Bachar al-Assad, ces armes. D’un autre côté, le déploiement de ces missiles, considérés comme les plus puissants au monde, sont là pour rassurer le régime de Damas. D’une part, dissuader le régime d’utiliser ses armes chimiques, et d’autre part, d’empêcher que les islamistes puissent prendre le pouvoir en Syrie. Du coup, on s’achemine vers une entente entre « grands ».


Pour le camp occidental, la Russie prépare une transition pacifique en Syrie, avec en ligne de mire l’éradication de la vermine terroriste. Mais, du côté russe, c’est toujours le silence. Dans cette nouvelle évolution de ce conflit syrien, il est clair que les Russes agissent, sans faire de bruit comme le camp occidental qui use et abuse d’un langage guerrier entre menaces et salmigondis, qui sont en réalité de l’esbroufe.


La Russie veut donc que Bachar al-Assad en finisse avec les terroristes et négocie avec l’opposition pour une vraie sortie de crise, tandis que le camp occidental a peur que le régime ne s’effondre, in fine, en faveur des extrémistes islamistes. Aussi bizarre que ça puisse paraître, quant à l’évolution sur le terrain et la mainmise islamiste sur le conflit, côté rébellion, l’Occident préfère finalement le régime de Bachar al-Assad sans vouloir le déclarer de peur de reconnaître sa défaite.


Les Russes auraient donner à Assad un mois pour faire le nécessaire sinon…


Nous ne connaissons pas la suite mais, ce serait qu’il quitte le pouvoir. Néanmoins, il sera assuré d’une protection pour lui et sa famille…Ce n’est qu’une supposition de notre part.

 

http://allainjules.com/2012/12/20/syrie-le-plan-secret-de-la-russie-le-deploiement-du-missile-iskander-m-9k720/

 

 

Les BRICS, ces puissances mutantes
de la mondialisation

 

Les BRICS sont LES pays à surveiller puisqu’ils représentent le bloc qui affrontera les USA et Israël (ainsi que leurs toutous) en cas de conflit majeur au niveau de l’Iran. BRICS est l’acronyme pour Brazil-Russia-India-China-South Africa, en français: Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du sud, de grosses puissance financières que finalement, nous ne connaissons pas tant que cela. Une petite mise au point sur ce qui est vrai (ou non) s’impose donc…


Qu’est ce que l’Afrique du Sud a de commun avec le Brésil, l’Inde, la Chine et la Russie? Ces puissances émergentes incarneraient l’avenir de l’économie mondiale. Un expert des BRICS démêle le vrai du faux.


brics.jpgLes dirigeants du Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud, le 18 juin 2012 au Mexique. REUTERS/Victor Ruiz

Le PIB cumulé des BRICS est aujourd’hui presque égal à celui des États-Unis. Incarnent-ils pour autant l’avenir de l’économie mondiale?

1 – «Les BRICS constituent une catégorie à eux seuls.»
2 – «La montée en puissance des BRICS est inexorable.»
3 – «Les BRICS ont tiré profit de la crise financière.»
4 – «Les BRICS défient toute concurrence.»
5 – «Les BRICS sont les meilleurs pays pour les investisseurs.»
6 – «Les BRICS vont dépasser l’Occident.»

Quoi qu’il en soit, une chose est certaine: ces grandes économies émergentes marqueront de leur sceau le XXIe siècle.

 

vor le post ici :

 

http://lesmoutonsenrages.fr/2012/11/26/les-brics-ces-puissances-mutantes-de-la-mondialisation/#more-34414

 

Voir aussi :

L’empire se fissure… L’arrogance criminelle de Washington n’a plus de limites…

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Le combat anti-impérialiste de l’Etat-nation et du peuple syriens est celui de l’ensemble des peuples du monde
Claude Beaulieu, Geneviève Blache*

Le combat anti-impérialiste de l’Etat-nation et du peuple syriens est celui de l’ensemble des peuples du monde
Claude Beaulieu, Geneviève Blache*

 

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Washington impose des sanctions
contre les Russes :
la «règle Magnitsky»

Avec sa puissance en déclin, Washington n’a pas pu conserver la Russie en dehors de l’OMC. Le congrès a montré son impotence en ferrant la normalisation du commerce avec la Russie avec ce qui est appelé “la règle de Magnitsky”.

 

(..) Le diabolisme de Washington est en train de nous mener à la guerre nucléaire et à la destruction de la vie sur Terre.

Paul Craig Roberts


 

http://www.globalresearch.ca/sanctions-against-the-russians-obdurate-washington-and-the-magnitsky-rule/5315261

Traduction : Résistance 71

http://www.mondialisation.ca/washington-impose-des-sanctions-contre-les-russes-la-regle-magnitsky/5315526

 

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La Douma russe a encore durci mercredi sa réaction à la "loi Magnitski" américaine, interdisant pêle-mêle l'adoption d'enfants russes par des Américains, les ONG "politiques" financées par Washington, et prévoyant de dresser une "liste noire" des étrangers indésirables en Russie. 
Post ici :

http://fr.news.yahoo.com/russie-d%C3%A9put%C3%A9s-interdisent-ladoption-denfants-russes-am%C3%A9ricains-140135817.html

 

 

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Cheikh Ahmad Moaz Al-Khatib
Un lobbyiste de Shell à la tête
de la Coalition nationale syrienne
Les multiples visages de cheikh Ahmad Moaz Al-Khatib
par Thierry Meyssan
  Damas (Syrie)


Totalement inconnu du public international, il y a une semaine encore, cheikh Moaz al-Khatib a été propulsé président de la Coalition nationale syrienne, représentant l’opposition pro-occidentale au gouvernement de Damas. Décrit par une intense campagne de relations publiques comme une haute personnalité morale sans attaches partisanes ou économiques, il est en réalité membre des Frères musulmans et cadre de la compagnie pétrolière Shell.

 

 

 

Et sur ce site,


Les groupes armés d’Alep s’engagent pour un État islamique

 

Relance du chantier de gazoduc Iran-Irak-Syrie

 

Rosneft devient la première entreprise pétrolière mondiale

 

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Alexandre Latsa
10:10 19/12/2012
"Un autre regard sur la Russie" par Alexandre Latsa

"La Russie, qui est le principal obstacle pour une intervention efficace afin d'arrêter les combats et les meurtres, est en train de perdre".

Ces propos absolument stupéfiants sont ceux tenus par Bernard Kouchner, l’ancien ministre des Affaires Etrangères françaises, dans une interview sur Europe 1 le 13 décembre dernier. Celui-ci rajoutera dans l’interview qu’il aurait: "préféré une intervention militaire" et que "les français sont avec les anglais le moteur politique pour le départ du dictateur Assad".

Cette déclaration intervient alors qu’une fois de plus le mainstream médiatique a complètement occulté la réalité pour tenter de faire porter à la Russie une responsabilité qui n’est pas la sienne. Les grands médias se sont en effet jetés sur une annonce qui n’en était pas une pour affirmer que la Russie "lâchait Bashar", "abandonnait Bashar", "envisageait la défaite de Bashar", "perdait confiance", "envisageait une victoire de l’opposition" quand elle ne faisait pas simplement "marche arrière". Les médias se basaient sur une déclaration faite par le vice-ministre des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov aurait reconnu la "possibilité d'une victoire de l'opposition syrienne". Malheureusement la seconde partie de la phrase a été oubliée (volontairement sans doute) par les correspondants du mainstream médiatique et cette seconde partie était: "… Si elle est soutenue de l’extérieur", ce qui on en conviendra change le sens de la phrase.

Ce n’est pas la première fois que la Russie est prise à partie dans cette guerre médiatique contre la Syrie et c’est la seconde fois que Michael Bogdanov est pris à partie par des medias. En aout dernier, un journal Algérien avait en effet affirmé que celui-ci émettait des doutes sur l’avenir du président Assad, ce qui avait été démenti de la même façon: le vice ministre n’avait donné aucune interview. Un mois plus tôt, c’est l’ambassadeur de Russie en France Alexandre Orlov qui s’était vu attribuer une phrase totalement sortie de son contexte et qui avait été démentie tant par le ministère syrien de l’information que par l’ambassadeur lui même.

Il n’a pas fallu 24 heures pour que le Ministère des affaires étrangères russe clarifie la situation et rappelle de nouveau les journalistes à la réalité et aux faits: "nous voudrions noter que monsieur Bogdanov n'a fait dernièrement aucune déclaration officielle ni donné d'interviews spéciales aux journalistes". Pas de chance donc pour les journalistes français, qui se sont une énième fois totalement trompés : la Russie ne compte pas infléchir sa position sur la Syrie. La position de la Russie reste ferme en plus elle vient de recevoir le soutien du Brésil, qui consolide un regroupement diplomatique Russie/Chine (BRIC) opposé a une intervention militaire, et qui cette fois ne devrait vraisemblablement pas laisser se répéter le scenario Libyen.

Il est difficile d’imaginer les futurs développements en Syrie. La pression sur le régime Syrien n’a jamais été aussi forte, pendant que le front intérieur s’est inexorablement déplacé vers le centre politique du pays, tout en tournant de plus en plus à l’affrontement anarchique entre communautés. Pourtant, si la montée en puissance des groupes Islamistes radicaux et des mercenaires Djihadistes étrangers est évidente au sein de l’opposition, le recours croissant au terrorisme prouve sans nul doute leur impuissance face à l'armée syrienne qui a remporté tous les affrontements urbains d’Alep à Damas.

On peut quand même se demander ce qui pourrait se passer si ces affiliés d’Al-Qaïda venaient à bénéficier d’un affaiblissement majeur, voire total du pouvoir Syrien, et à s’emparer de sites chimiques ou d’une quantité d’armes importantes, que l’on pourrait retrouver impliquées dans des actes terroristes contre des pays européens. Les images des islamistes du Front Al Nosra en train de faire des tests chimiques sur des animaux après la prise d’un centre de recherche (serait ce celui de la base Souleimane?) devrait faire réfléchir les commentateurs, analyses et décideurs occidentaux. Que dire de cette interview de leur commandant qui présente ses recrues étrangères et dit être prêt au Djihad contre les pays de l’Ouest y compris et l’Amérique?

De nombreux radicaux islamistes qui combattent en Syrie (et ont capturé la journaliste Ukrainienne Anhar Kotchneva qu’ils menacent d’exécuter) viennent en outre officiellement d’appeler à "ce qu’aucun citoyen russe, Ukrainien ou Iranien ne sorte vivant de Syrie" et à des attaques contre les ambassades de l’Ukraine et la Russie. Une déclaration de guerre contre la Russie qui fait suite aux récents appels hostiles de leaders Islamistes radicaux contre la Russie, qui vont dans le sens des discours prononcés par les tenants de cet Islam radical en Turquie, lors de la visite de Vladimir Poutine le mois dernier, ou encore de ceux des nombreux islamistes étrangers qui combattent en Syrie.

Dans ce contexte on peut se demander si les propos de Bernard Kouchner ont une quelconque utilité. Pour l’instant l’Armée Syrienne empêche la situation de virer à un chaos dont on peut se demander ce qu’il pourrait amener dans la région et même au delà. Si en Syrie certains se battent pour le départ d’Assad, d’autres se battent pour l’établissement d’un émirat Islamique (sur le modèle des Talibans comme expliqué ici) et près de la moitie de la population se bat simplement pour la survie des minorités. Michael Bogdanov ajoutait dans sa déclaration que "La lutte va devenir de plus en plus intense et la Syrie va perdre des dizaines – peut-être des centaines – de milliers de civils". Alors que l’Onu parle elle d’envoyer 10.000 hommes sur le terrain, une chose semble aujourd’hui certaine si la situation internationale reste en l’état: cette guerre ne fait peut être que commencer.

 

L’opinion exprimee dans cet article ne coïncide pas forcement avec la position de la redaction, l'auteur étant extérieur à RIA Novosti.


Alexandre Latsa est un journaliste français qui vit en Russie et anime le site DISSONANCE, destiné à donner un "autre regard sur la Russie".


"Un autre regard sur la Russie": La bataille pour l’Eurasie va-t-elle s’accélérer?

 "Un autre regard sur la Russie": Quel modèle de société pour la Russie de demain?

"Un autre regard sur la Russie": Dialogue Russie – Occident: un problème de morale?

"Un autre regard sur la Russie": La Russie: incarnation du rêve gaulliste au 21ème siècle?

"Un autre regard sur la Russie": La guerre totale contre la corruption a-t-elle commencé?

"Un autre regard sur la Russie": Une déclaration de guerre contre la Russie?

"Un autre regard sur la Russie": Quel bilan tirer des dernières élections en Fédération de Russie?

 

"Un autre regard sur la Russie": La faillite des révolutions colorées

"Un autre regard sur la Russie": Pourquoi Vladimir Poutine?

"Un autre regard sur la Russie": Une petite histoire de l’administration russe…

 

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AmericaFreedomToFascism812.

http://mediabenews.wordpress.com/2012/11/15/lamerique-democratique-a-surpasse-lallemagne-fasciste/

 

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Voir aussi mon post ici

avec des liens

et le film Le cuirassé Potemkine (vidéo)

 

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Dimanche 30 décembre 2012

 

 

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24 novembre 2012 6 24 /11 /novembre /2012 19:58

  

http://bruxelles.cafebabel.com/fr/post/2009/04/14/Agenda-du-13-au-17-avril

 

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Ce qui se passe en coulisses,

la déstabilisation des Etats

par un Empire maléfique.

Par Chantal Dupille

 

Suivi du Grand échiquier mondial

et d'une sélection de vidéos non-alignées

 

 

impérialisme occidental: l’invasion américaine de l’Afrique prend forme…

 

http://noliesradio.org/images/imperialism_usa.jpg

 

Le bal des Vampires.

Sus aux non-alignés !

Par Chantal Dupille


 

 

Le grand échiquier mondial. Voilà, ci-joint, un article comme je les aime (sur la vassalisation de l'Europe par les USA), qui va au fond des choses, et qui, au lieu d'enfumer, de travestir la réalité, de manipuler, informe réellement, honnêtement. Ras-le-bol des journaleux, de la désinformation, du conditionnement des citoyens !  Et à propos de cet article, il est bien évident que l'Europe a tout à perdre à la botte des Atlantistes : La paix (via l'OTAN et ses guerres), la sécurité, ses valeurs, sa culture, son modèle social, ses services publics, ses traditions, son âme... Alors qu'avec la Russie, elle pourrait, comme le grand Général de Gaulle l'avait pressenti, être un contre-poids à la domination américaine (monde bi-polaire, à défaut de multi-polaire), et être un facteur de paix pour notre planète !

 

Les Etats-Unis mènent le bal (des vampires). Les financiers, les dirigeants de multinationales ont soif de profits et de conquêtes de nouveaux espaces vitaux à piller.  Pour cela, il faut que chaque pays ait à sa tête un pion. Gare aux francs-tireurs, aux dissidents, aux non-alignés, ou à ceux qui comme un Moubarak, s'approprient les richesses d'un pays ! Kadhafi a payé de sa vie sa résistance à l'Empire vorace, Bachar-el-Assad, avec l'appui d'une grande partie des Syriens, tente de soustraire son pays à l'Occident qui utilise contre lui des fanatiques, des obscurantistes, des terroristes barbares, des égorgeurs, des promoteurs d'attentats contre les civils. 

 

 

http://lacarmagnole.free.fr/DOC/Images/Syrte_Libre_HD.jpg

http://www.propagandeweb.com/?p=2922

Libye : Syrte libérée par l'Occident prédateur et assassin (C.D.)

 

 

Les guerres impérialistes, néo-coloniales, coûtent cher, et l'Empire n'en a plus les moyens. Alors, il déstabilise de l'intérieur les Etats convoités pour leur indépendance, pour leur position géo-stratégique, pour leurs richesses. Les fameuses Révolutions de couleurs ont la cote : Pour affaiblir les Etats non-alignés, puissants, rivaux par ex comme la Chine, là le Dalai-Lama est financé par la CIA (il s'agit de soustraire le Tibet à l'influence chinoise, donc de lui retirer un tiers de son territoire ! Quitte à utiliser des moines féodaux barbares). Ou une Aung San Suu Kyi  propulsée par les Médias comme icône du combat pour la démocratie, alors même que son mari profère des menaces racistes, et qu'il appelle à la lutte contre les Musulmans de Birmanie ! Gbagbo le rebelle à l'Empire a été remplacé par une marionnette du FMI (Ouattara l'ami personnel, à Neuilly, de Sarkozy), et sa femme, pourtant pieuse évangélique, est maintenant traînée devant le Tribunal fantoche de la Haye pour viol et assassinats ! Le monde, modelé par les Atlantistes et les Talmudistes, est anti-démocratique, dangereux, et criminel !

 

Pour un Etat, la meilleure garantie de sa souveraineté est l'arme atomique, dissuasive : Comme en Corée du Nord. L'Iran, pour ne pas finir ruiné, désintégré, détruit, comme l'Irak, la Libye, et bientôt la Syrie, doit impérativement disposer de l'arme nucléaire afin de protéger son état millénaire et paisible (il n'a jamais attaqué personne, voilà la vérité).


 

 

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  Cliquer sur le nom des pays.

http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/asie/asie-carte-clip.htm

 

 

Et tous les régimes non alignés, trop puissants, ou allergiques à l'Empire, sont tour à tour ciblés, comme aujourd'hui au Mali, au Congo, en Biélorussie, ou dans le Caucase qu'il s'agit de soustraire à l'influence russe. La Georgie a capitulé, l'Ukraine a retrouvé sa liberté - et elle le paie cher ! En Amérique Latine, les dirigeants non-alignés sont tous les uns après les autres atteints de cancer,


Pour Chavez, les États-Unis peuvent «inoculer le cancer»

 

ou, bien qu'élus démocratiquement, ils sont carrément destitués sous de fallacieux prétextes (Honduras, Paraguay). Vous avez dit démocratie ? Ou démoNcratie ? Et actuellement, dans la discrétion la plus absolue, une Révolution de couleurs se met en place en Argentine pour chasser du pouvoir la courageuse Cristina Kirchner qui ose déplaire à l'Empire, en particulier à israël. Et moins discrètement, propagande oblige, un fanatique obscurantiste (là, on ne pense plus aux femmes !), est cité en exemple par les médias sionistes partisans du grand israël : Le Cheikh Ahmad el-Assir, qui veut avec ses brigades fondamentalistes et fanatisées, soulever une partie du Liban (sunnite) contre l'autre (chiite, avec le puissant Hezbollah) et contre la Syrie ! Ainsi, israël, en s'appuyant sur les islamistes les plus radicaux, pourrait soumettre le Liban tout entier, comme la Libye et l'Irak hier (où il occupe le nord du pays), et demain la Syrie avant l'Iran. Qu'ils sont beaux, les alliés de l'Occident qui idolâtre le Veau d'Or ! 

 

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Liban – Cheikh Ahmad el-Assir : La nouvelle star des islamistes (et de l'Occident cynique, note de c.d.)

http://mplbelgique.wordpress.com/2012/03/09/liban-cheikh-ahmad-el-assir-la-nouvelle-star-des-islamistes/

 

 

L'Europe a été créée par les Etats-Unis pour servir leurs intérêts, être une tête de pont des Yankees sur le continent, simple toutou exécutant servilement toutes les consignes en matière financière et sécuritaire, militaire même (Syrie, aujourd'hui, par ex, sous la direction des Sayanims Hollande-Fabius-BHL). Voyez les  formidables vidéos de François Asselineau § (en note).

 

 

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A lire sur mon blog : Le printemps arabe fut le printemps du terrorisme (entretenu par l'Occident)

 

 

Quant aux Révolutions arabes, elles sont le produit des stratèges usraéliens (USA et israël). Une preuve parmi d'autres: Elles sont saluées par des journaux américains comme le Time, et glorifiées par des Médias aux ordres comme Arte. Les "dictateurs" (comme en Tunisie ou en Egypte, osant détourner les richesses du pays pour leur compte au lieu de celui des multinationales) ont été chassés, et désormais, comme en Egypte, un nouveau Farouk (Morsli), mais cette fois soumis au FMI et à Mme Clinton (et notamment à israël via les militaires attachés à leurs prébendes), surgit pour s'arroger TOUS les pouvoirs, même constitutionnels, même juridiques. Avec l'appui... des "démocrates" de l'Occident !

 

Dans le même temps, silence absolu sur les premières rébellions contre les monarchies féodales obscurantistes (ou modernes comme en Jordanie), ainsi au Bahrein, ou au Koweit; Au contraire, l'Occident prétendument démocrate s'allie avec les sinistres Qatar et Arabie saoudite, afin de satisfaire l'insatiable voracité des vampires de la Finance !

 

Jusqu'à quand serons-nous dupes des Atlantistes et des Adorateurs du Veau d'Or ? Il n'y a plus de révolutions spontanées, plus de démocratie, plus d'Etats souverains, plus d'indépendance - les gendarmes du monde, à Washington, à Londres et à Tel-Aviv, veillent : Et ainsi les nouveaux dictateurs sont aux ordres de l'Empire, les terroristes épouvantails à l'Intérieur sont utilisés à l'extérieur contre les régimes non-alignés (Libye, Syrie, Mali, etc), les Révolutions sont fausses, et tout va pour le mieux, nous disent les Médias, dans le meilleur des mondes sous l'égide de l'Oncle Sam.

 

Vraiment ? Il suffit de voir les ruines, les blessés, les destructions, les morts, les souffrances... partout, pour se convaincre que le monde va mal, très mal.

 

Et que les potions des médecins atlantistes ou talmudistes tuent les peuples...

 

Chantal Dupille

 

http://chantaldupille.over-blog.com

 

Anglo-Saxons et reste du monde: Le grand échiquier. Trahison de l'UE


Tags : Empire, USA, Londres, israël, impérialisme, Révolutions de couleurs, Libye, Syrie, Irak, Caucase, Congo, Birmanie, Biélorussie, Georgie, Ukraine, Egypte, Tunisie, dictateurs, Cheikh Ahmad el-Assir, Révolutions arabes, Kadhafi, Moubarak, Morsli, Bachar-el-Assad,

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Amérique Latine, Honduras, Paraguay, Argentine, Talmud,Aung San Suu Kyi, Cristina Kirchner, Fabius, BHL, OTAN, Occident, Bahrein, Koweit, Qatar, Arabie saoudite, Atlantistes


 

§ Videos conseillées :

 

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Le grand échiquier, l'Amérique et le reste du monde, de Zbigniew Brzezinski

Paru en 1997, ce livre a très peu vieilli et se lit avec le plus grand intérêt. Brzezinski a été conseiller de Carter pour les relations internationales et définit, dans ce livre synthétique, ce que doit être la politique américaine sur l'échiquier mondial.

 

 Dans son inspiration, on retrouve un idéalisme très américain : les USA ont pour mission d'assurer la paix mondiale. Cet objectif n'est pas entièrement désintéressé et l'idéalisme se teint très vite d'un réalisme qui n'évite le cynisme que par la franchise avec laquelle il est avoué : la suprématie américaine ne peut pas durer éternellement et il s'agit de mettre en place les piliers d'un ordre mondial dans lequel les USA conserveraient une place centrale, malgré le fait que d'autres pays les rejoindraient comme grandes puissances (« Puisque la puissance sans précédent des Etats-Unis est vouée à décliner au fil des ans, la priorité géostratégique est donc de gérer l'émergence de nouvelles puissances mondiales de façon à ce qu'elles ne mettent pas en péril la suprématie américaine »).

Toutes ces puissances émergentes se trouvent, selon l'auteur, sur le « continent eurasien ». Cet espace géographique comprend tout les territoires compris entre Lisbonne et Tokyo, en passant par Berlin, Moscou, Tashkent, Pékin, New Dehli. C'est là que se jouent l'avenir du monde et la primauté des USA. Ce continent est découpé pour l'analyse en quatre zones : l'Europe de l'ouest, la Russie, les balkans asiatiques (les pays du Caucase, les républiques musulmanes détachées de l'ex-URSS, l'Ukraine), l'Asie (Chine, Japon, Inde).

Les relations et intérêts des USA sont donc passés en revue dans chacune de ces zones.

C'est extrêmement éclairant, car Brzezinski décrit très directement les intérêts américains, sans les déguiser – même s'il passe sous silence les moyens employés à leur service. Que cache en effet une phrase telle que « il est peu probable que l'Amérique, parce que c'est une démocratie, souhaite s'engager de manière permanente dans la tâche difficile, absorbante et coûteuse que représente le fait de gérer l'Eurasie par le biais de manipulations et de manoeuvres politiques constantes... »


Le programme américain est donc le suivant :

 

« si l'on souhaite élaborer les règles d'action géostratégiques de l'Amérique [...] deux étapes sont nécessaires pour ce faire :

  • en premier lieu identifier les Etats possédant une réelle dynamique géostratégique et capables de susciter un bouleversement imoprtant dans la distribution internationale du pouvoir. Dans le même mouvement, déchiffrer les priorités que se fixent, en matière de politique étrangère, les élites des pays concernés et envisager les conséquences qu'auraient leurs efforts pour atteindre ces objectifs ; identifier les Etats les plus sensibles du point de vue géopolitique, ceux qui, par leur situation géographique ou du simple fait de leur existence, peuvent avoir des effets catalyseurs sur des acteurs géostratégiques plus importants ou sur les conditions régionales.

  • En second lieu, formuler des politiques spécifiques pour contrebalancer les effets néfastes des politiques initiées par ces Etats ; définir les moyens de les associer ou de les contrôler, de façon à préserver et à promouvoir les intérêts vitaux des Etats-Unis ; élaborer une réflexion stratégique globale qui intègre et harmonise, à l'échelle planétaire, les diverses politiques régionales des Etats-Unis. »

 

Interlude comique : pendant ce temps, en France, le Conseil d'analyse stratégique, ex-Commissariat au Plan, s'est fixé comme objectif « d'appliquer la stratégie de Lisbonne »... Voilà ce qui définit la stratégie française.

Je reprends ma lecture...

L'Europe contrepoids aux Etats-Unis est un mythe qui ne ressort pas entier d'un examen attentif de la politique américaine. Comme l'écrit Brzezinski, « à l'ouest [de l'eurasie], l'Amérique exerce directement son pouvoir». On ne saurait être plus clair.

Le chapitre consacré à l'Europe de l'Ouest a pour thème « quel type d'unité européenne a les faveurs de l'Amérique et comment l'encourager ?».


La réponse vient très vite : « l'Europe deviendrait, à terme, un des piliers vitaux d'une grande structure de sécurité et de coopération, placée sous l'égide américaine et s'étendant à toute l'Eurasie. [...] Si l'Europe s'élargissait, cela accroîtrait automatiquement l'influence directe des Etats-Unis.  [...] l'Europe de l'Ouest reste dans une large mesure un protectorat américain et ses Etats rappellent ce qu'étaient jadis les vassaux et les tributaires des anciens empires


L'auteur reconnaît que la France a (avait !) un projet européen différent, qui vise à rendre l'Europe indépendante de l'Amérique. Il fait cependant confiance à l'Allemagne (et à ce chef d'oeuvre américain qu'a été l'élargissement intervenu depuis), pour replacer l'orbite européenne sous influence américaine : « pour favoriser la construction européenne, l'Allemagne, en gage de bonne volonté,a laissé s'exprimer la fierté française, mais, soucieuse de la sécurité européenne, elle s'est refusée à suivre les yeux fermés ses orientations. Elle a continué à défendre ses convictions propres et, donc, le rôle central des Etats-Unis dans la sécurité du continent ».

La politique actuelle d'Angela Merkel confirme, presque dix ans après, la validité de cette analyse.


A terme, Brzezinski est tout disposé à reconnaître que les vues françaises sont les seules réalistes : l'Europe si elle doit exister comme entité viable doit pouvoir être traitée à parité avec les Etats-Unis. Il reste que cet objectif concédé ne l'est qu'à terme, et que d'ici là la France devra avaler de nombreuses couleuvres, ou, plus surement, devenir telle que toute envie de parité lui soit finalement passée : l'élargissement continu de l'Union européenne fait tout pour que la voix française ssoit entendue chaque jour plus faiblement.


Les exhortations de Brzezinski à une parité Europe-Etats-Unis sonnent comme un aveu que la politique actuelle de l'Amérique à l'égard de l'Europe va exactement en sens inverse : « En aucun cas, l'Amérique ne devrait donner l'impression que sa préférence va à une association relativement lâche formée par le plus grand nombre possible d'Etats européens. En paroles comme en actes, il est important qu'elle rappelle sa volonté de traiter un jour d'égal à égal avec l'Union européenne, sur toutes les questions de politique et de sécurité internationale, et qu'elle ne la considère pas comme un marché commun régional, constitué de pays liés aux Etats-Unis par l'OTAN ».


De façon générale, les idées généreuses dans cet ouvrage sont pour plus tard, le cynisme est pour tout de suite. Une telle bonne volonté est assez rapidement démentie par des notations telles que celle-ci : « La France n'est assez forte ni pour faire obstacle aux objectifs géostratégiques fondamentaux de l'Amérique en Europe, ni pour construire une Europe à ses vues. De ce fait, ses particularismes et même ses emportements peuvent être tolérés. »


Voilà donc où nous ont menés soixante années de construction européenne : nous sommes admis à exprimer un rôle folklorique et gentillet pendant que l'Europe se vit à l'heure américaine !


Qu'est-ce que l'Europe à l'heure américaine ? L'objectif est double :

  • il faut d'abord neutraliser les querelles des pays de la zone dont aucun n'est assez fort pour s'imposer aux autres et qui, sans la tutelle américaine risqueraient de tomber dans des conflits incessants ;

  • l'Europe de l'ouest ainsi stabilisée et neutralisée a pour rôle, via l'Union européenne pour les aspects politico-économiques et via l'OTAN pour les aspects militaires, de bloquer la Russie dans ses frontières et de restreindre au maximum son influence, jusqu'en Ukraine et dans les pays proches. Les USA sont si certains de leur influence au sein de l'Union européenne que Brzezinski peut écrire que « tout état en position d'entreprendre des discussions avec l'Union européenne et invité à les poursuivre devrait être regardé comme bénéficiant d'une protection de facto de l'OTAN. »


De fait, de nombreuses pages sont consacrées à décrire le calendrier d'entrée de différents pays européens dans l'UE, puis dans l'OTAN, depuis les pays baltes (c'est fait depuis), jusqu'à l'Ukraine – les discussions existent à ce sujet. Et l'entrée de la Russie dans l'OTAN est explicitement rejetée car cela lui permettrait de regagner de l'influence par rapport à ses voisins, dont il importe au contraire de la couper. Pour la Turquie, ce n'est pas par rapport à la Russie que l'intégration à l'UE est jugée nécessaire, c'est parce que la Turquie doit servir de rempart à l'Iran islamiste et parce que cette intégration permettra d'obtenir l'accord de la Turquie nécessaire à l'extension de l'OTAN aux pays de l'Europe de l'est. Ainsi, « l'Amérique devrait-elle user de son influence en Europe pour soutenir l'admission éventuelle de la Turquie au sein de l'UE, et mettre un point d'honneur à la traiter comme un Etat européen. »

Voilà pourquoi, non pas votre fille est muette, mais pourquoi les contours de l'Union européenne sont tracés ailleurs, et depuis longtemps.


Comme en plusieurs endroits, les bonnes intentions ne valent qu'à terme, et ne sont que vaguement définies. A court terme, les intérêts américains sont explicitement et précisément déclarés, et ne vont pas dans le sens d'un partage du pouvoir. Ce qui compte est d'avoir une Europe vaste, faible et inféodée :


« l'élargissement de l'Europe et de l'OTAN serviront les objectifs aussi bien à court terme qu'à plus long terme de la politique américaine. Une Europe plus vaste permettrait d'accroître la portée de l'influence américaine – et, avec l'admission de nouveaux membres venus d'Europe centrale, multiplierait le nombre d'Etats pro-américains au sein des conseils européens – sans pour autant créer une Europe assez intégrée politiquement pour pouvoir concurrencer les Etats-Unis dans les régions importantes pour eux, comme le Moyen-Orient. »

L'actualité fournit un exemple criant de cet état de fait : les USA mettent le feu au Moyen-orient et nous sommes censés fournir les sparadraps ensuite.


Sur la Russie, comme précédemment, c'est une antiphrase qui définit le mieux le projet américain : « C'est le point de vue que partagent les Etats-Unis et l'Allemagne : le projet européen est soutenu par une dynamique historique et politique et ne comporte aucune arrière-pensée à l'égard de la Russie, ni animosité, ni peur, ni désir de l'isoler. »


Un très bon chapitre est consacré aux « balkans eurasiens », et permet de mieux comprendre les relations entre les pays peu connus que sont l'Ouzbékistan, le Tadjikistan, le Kazakhstan, l'Arménie, la Géorgie, le Kirghizistan, le Turkménistan, l'Azerbaïdjan, l'Afghanistan – tous sauf le dernier, anciennes républiques de l'URSS. Brezinski excelle à expliquer les intérêts turcs, iraniens, russes et américains dans la région – et dans une mesure moindre, ceux de la Chine.


Pour ce qui est de la partie est de l'Eurasie, un descriptif très complet est encore donné des relations extraordinairement complexes entre la Chine, le Japon, l'Inde, la Corée et d'autres Etats de la région.


Des idées intéressantes : on l'a vu, donner droit aux efforts français pour intégrer l'Afrique du nord dans les préoccupations européennes, intégrer la Chine dans les réunions du G7 (G8 depuis) pour lui éviter de chercher à jouer un rôle mondial par d'autres moyens, intégrer la Russie dans les mêmes réunions et pour des raisons simlilaires (c'est fait) ; à long terme, l'idée que les Etats-Unis doivent accepter un véritable partage des responsabilités, et non gérer des relations avec des Etats classés de façon binaire comme ennemis ou vassaux. A noter que sur ce dernier point, aucune mesure concrète n'est évoquée...


Toute l'ambiguité des politiques américaines se retrouve donc dans cet ouvrage. Ainsi, avec quelle légèreté l'auteur propose-t-il, comme avenir pour la Russie – qui vient déjà de perdre une part importante de son territoire et de ses populations, une partition en trois Etats : « une Russie européenne, une république de Sibérie et une république extrême-orientale ». On voit bien l'idée : la Russie européenne adhèrerait à l'Union européenne et serait ainsi neutralisée, tandis que la Sibérie et la république extrême orientale pourraient soit tomber sous influence américaine ou servir de monnaie d'échange dans des discussions avec la Chine ou l'Iran. Quelle légèreté ! Imagine-t-on un auteur européen écrire que pour résoudre le problème hispanique aux USA il conviendrait d'unir au Mexique, la Californie, le Texas et l'Arizona, dans une confédération des Etats de l'amérique nord-hispanique ?! La différence est que l'auteur européen serait bien en peine d'avoir une quelconque influence en ce sens, alors que les USA s'attellent tous les jours à appliquer ce programme (rappellons que Brzezinski était conseiller d'un président démocrate, n'attendons pas trop donc du départ possible de Bush dans deux ans. Et au passage un mauvais point à Emmanuel Todd qui a voté oui à la constitution européenne au motif que Bush était dangereux. Un président démocrate serait certainement moins nocif, n'en attendons pas trop cependant).


Dans l'ensemble un excellent livre. D'abord parce que sa très grande précision permet de balayer l'état des relations internationales tout autour de la planète de façon si brillante que, dix ans après, le tableau reste valable, ensuite parce qu'au passage les positions américaines y sont détaillées avec une certaine franchise, qui ne déguise pas vraiment le jeu des intérêts américains derrière les grands principes.


Il reste que, dix ans après, l'ouvrage devrait être actualisé sur certains points.


D'une part, les Etats-Unis n'ont pas du tout évolué vers un partage des responsabilités : l'invasion de l'Irak, le rejet du protocole de Kyoto sont autant de décisions unilatérales – ou presque -, qui ne vont pas dans le sens d'une cogestion des intérêts de la planète (mais si Brzezinski avait vraiment souhaité une telle cogestion sans doute aurait-il consacré quelques lignes à l'ONU, à peine mentionnée ici au détour d'une phrase).


Dans le même temps où les USA continuaient donc à adopter une politique impériale, deux acteurs majeurs se sont renforcés : la croissance chinoise ne s'est pas essouflée d'une part, comme le suppose Brzezinski en 1997, et d'autre part la Russie, forte de la hausse du prix des matières premières, recouvre les moyens de ses ambitions.


Il est grand temps, d'un point de vue américain, de revenir à des stratégies coopératrices avant que le décalage entre une politique impériale et une puissance déclinante sur le long terme – selon les termes même de Brzezinski – ne devienne intenable.


Quand à la France, il lui faudra réaliser le même exercice que celui que Brzezinski a réalisé dans son ouvrage : définir une politique internationale digne, et dégagée enfin du carcan par trop visible de l'Union européenne.

 

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  Voir ma vidéo :

 

Les Anglais sortent aujourd'hui du projet Européen car ils ont terminé l'entreprise de destruction demandée par les USA...


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Voir ma vidéo :

 

R-sistons Vidéo 3 : La Géopolitique pour les "Nuls" 
15:48

Par R-sistons

 

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