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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 00:08

Ceci est le SEUL article  que j'aie écrit sur Roger Garaudy,

ici ou sur mes autres blogs. C'est parce que j'ai écrit sur Facebook

que Roger Garaudy, humaniste et libre penseur,

figurait parmi les personnalités qui m'inspiraient

(et pour cause, comme moi attaché à 3 domaines,

foi, politique à gauche, danse)

que l'on a pu dire que je "soutenais" Roger Garaudy.  

A l'occasion de sa disparition, j'ai publié ce SEUL article de ma plume.

 

La Phrase ci-dessous de Roger Garaudy pourrait être la mienne : Dans ma vie, politique, création artistique et foi ne font qu'un ! C'est rare de voir ces trois domaines réunis, et en Roger Garaudy comme en moi, c'est le cas, justement...  Chantal Dupille

 

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Roger Garaudy, humaniste fraternel et universaliste,

artiste, homme de foi et de paix, libre penseur

- nous a quittés.

Un monument, à réhabiliter !

Par Chantal Dupille

 

 

Un grand penseur, un homme libre, très libre, nous a quittés, dans un silence assourdissant ou niant la richesse de sa personnalité. La Police de la Pensée, qui régente tout en France depuis la présidence de Nicolas Sarkozy, veille.

 

J'ai découvert Roger Garaudy lorsque le mari, catholique, de mon amie préférée, Palestinienne, m'a montré "Les mythes fondateurs de la politique israélienne". Pour moi, à priori, c'était un auteur "interdit". Donc à découvrir, car je suis une journaliste d'investigation, une chercheuse de vérité souhaitant toujours voir ce qu'il y a derrière l'Info officielle, les mensonges des Médias. Bref, j'ai commené à lire. Mais bon, trop technique, au bout d'une dizaine de pages j'ai arrêté. Dès que ça devient technique, je me ferme comme une huître. Reste que j'ai été très étonnée. C'est ça, l'homme diabolisé, l'homme de mauvaise foi ? Bigre ! Il a l'air rigoureux, scrupuleux, sincère, d'une honnêteté incroyable.

 

Cela s'est passé voici une dizaine d'années. Puis, en venant sur Internet voici 4-5 ans, j'ai découvert un blog rapidement devenu l'un de mes favoris : Alainindépendant. Indépendant, comme moi ! Alain indépendant, sensibilité de gauche, humaniste, fraternel, homme de foi, popularisant la Théologie de la Libération, ma préférée - diabolisée par le Vatican : "Christo-marxiste", selon ses détracteurs. Et dans cette formule, il y a un mot formidable : Libération ! Libération de l'individu, le rêve !

 

Et j'ai retrouvé Roger Garaudy (médaille de la déportation et de l'internement pour faits de résistance)... sur ce blog. Je me suis entichée de lui ! Il est tout ce que j'aime : Humaniste ayant la passion de la vie et des vivants, résistant engagé, fraternel, homme de gauche, de foi et de paix, artiste (danse..), libre penseur, chercheur de vérité, dénonçant les intégrismes, l'islamisme fanatique, le sionisme international militant (raciste, colonialiste, impérialiste, va-t-en guerre etc), l'occident criminel, l'impérialisme américain, etc, et grand partisan du dialogue des civilisations.

 

 

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Et régulièrement, lorsqu'il cite ce grand penseur, le blog l'Indépendant me le fait aimer davantage. Roger Garaudy est mon frère, il est notre frère à tous. Je lui rends hommage ! Et rendons-lui justice. Incontestablement, il est l'un des plus grands penseurs de notre temps, et sa fraternité est universelle. Chantal Dupille

 

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rogergaraudy.blogspot.com

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Voir aussi, Mort d'un homme libre :
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En cette époque où prolifèrent les lombrics prétentieux et insipides, on devrait se souvenir de cet homme courageux. Même si l'on ne partageait pas toutes ses valeurs. Et même si l'on s'interrogeait sur la complexité tortueuse de son parcours: Mais qui peut oser rétrospectivement se targuer d'une vie cohérente? Souvenons-nous de Roger Garaudy. Cet homme a défié et transgressé les frontières.  Et oublions tous les autres ectoplasmes, tous ces clowns ridicules qui polluent notre quotidien de l'énormité bruyante de leur vide.
Djeha,

V. 15 juin 2012.

Mort de Roger Garaudy, devenu une figure du négationnisme
Reuters, V. 15 juin 2012, 18h57
PARIS (Reuters) - Le philosophe Roger Garaudy, devenu une figure du négationnisme, est mort mercredi à l'âge de 98 ans en banlieue parisienne, annonce sa famille dans le carnet du Monde, daté de samedi (..) 
Roger Garaudy a été également au centre de controverses impliquant l'abbé Pierre. Le fondateur d'Emmaüs avait pris sa défense en 1996 en affirmant que le philosophe menait un travail de "recherche de la vérité face à des déformations de la réalité indiscutables" sur le génocide des juifs.
Le quotidien communiste l'Humanité évoque sur son site internet le parcours sinueux de Roger Garaudy, de "Staline à Mahomet".
Gérard Bon, édité par Yves Clarisse


*Dépôt: Librairie du Savoir, Librairie Roumaine de Paris, 6, rue de Malebranche, Paris, 75005, tél. 01 48 54 22 46 (références à vérifier)
http://www.alterinfo.net/Roger-Garaudy-mort-d-un-homme-libre_a77791.html


Voir aussi, sur l'Humanité, PCF :

 

 

Morceaux choisis de cette personnalité

si riche, si complexe :

 

Roger Garaudy est mort

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J'aime la mort du même amour que la vie.

Parce qu'elles ne font qu'un.

La mort - j'entends la mort naturelle, après une longue vie de travail et d'amour - n'est pas une limite, une négation de la vie. Elle donne, au contraire, à la vie sa signification la plus haute.

Ma propre mort est un rappel constant que mon projet n'est pas un projet individuel. Je ne suis un homme que si je participe à un projet qui me dépasse...

Ce contre quoi nous avons à lutter, c'est contre la mort prématurée d'êtres jeunes, pleins de possibles. cela, pour une large part, dépend de nos luttes pour un ordre social sans guerre, sans misère, et pour une organisation humaine de la société.

Mais la mort d'un vieillard, ma propre mort, au terme de ma tâche d'homme, n'est nullement une malédiction. cette mort n'est que l'horizon dernier de la vieillesse: au fur et à mesure que je vieillis, l'éventail de mes possibles se referme, le champ de mes projets se rétrécit, je participe de moins en moins à la création. Ma mort est, dans ce mouvement, un passage à la limite...

Tout ce que j'ai pu créer, par mon travail, ma pensée, mon amour, s'est inscrit et pour toujours dans la création continuée de l'homme par l'homme. A partir du moment où cette participation à la création est brisée j'ai cessé d'être un vivant, même si une technique médicale absurdement devenue une fin en soi me maintient pour un temps encore dans un état végétatif.

Roger Garaudy, Parole d'homme, Editeur Robert Laffont, 1975


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Au lieu de considérer l'actuelle logique économique de Maastricht, de l'Euro, et de l'économie de marché, comme un destin, il s'agit de rompre avec cette logique, c'est à dire passer de la logique de la spéculation à la logique de la production et de la création humaines à l'échelle du monde total et non d'une Europe, hier coloniale et aujourd'hui vassale, mais toujours usurière par son exploitation des dettes d'un monde qu'elle a sous-développé au profit de son propre développement déshumanisé.

Roger Garaudy, L'avenir mode d'emploi, Editions Vent du large, p.11
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Le bonheur selon Garaudy. Par Luc Collès

« Le règne de Faust  a pris fin en mai 1968 : l?homme croit de moins en moins que le bonheur s'identifie avec la puissance et la possession. Son projet de bonheur est de moins en moins lié à la promesse de Descartes d'une « science qui nous rend maîtres et possesseurs de la nature ».

Ses rêves ou ses projets de bonheur sont de plus en plus liés à un art de vivre de nouveaux rapports avec la nature, avec les autres hommes, avec l'avenir et le transcendant.

De nouveaux rapports avec la nature qui ne soient plus des rapports de conquérants mais d'amoureux (..)
Note de Chantal Dupille : Les mots de Roger Garaudy sont à déguster....

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L'Europe est sous occupation financière.

 

 

Les marchés dirigent de plus en plus les gouvernements. Grâce à une politique constante de privatisation et de dérégulation financière, les grandes corporations étrangères, et notamment américaines, prennent des parts de plus en plus importantes dans notre économie.
Pour ne citer que des exemples français.
Le fonds Wellington est le premier actionnaire de Rhône-Poulenc. Le fonds américain de Lazard et Templeton entre à la fois dans Rhône-Poulenc et dans Pechiney dont il est, avec Fidelty, l'actionnaire majoritaire. Chez Schneider le directeur financier du groupe, Claude Pessin, admet que "notre capital est désormais détenu, à hauteur de 30 % par des investisseurs étrangers." Il en est de même, à 33 %, dans le Capital de Paribas, à 40 % dans les ciments Lafarge, à 33 % dans Saint- Gobain, à 25 % dans la Lyonnaise des eaux, à 40 % dans A.G.F, etc.
Dans Le Monde du 19 novembre 1996, Eric Izraelevicz écrit: "Ce qui frappe, c'est le dépérissement du nationalisme industriel en France. Les entreprises étrangères peuvent désormais y acheter tous les joyaux qu'elles veulent sans y provoquer de réaction."
En un mot l'industrie européenne passe sous contrôle américain. Un pays membre de l'O.M.C. (Organisation mondiale du commerce) ne peut plus (à l'exception des Etats-Unis qui peuvent tout se permettre, y compris de donner à leurs propres lois une extension internationale contraignante, comme la loi Helms Burton, interdisant les investissements à Cuba, ou la loi d'Amato en Iran et en Libye.)

-- ni de limiter ses importations agricoles ni subventionner ses exploitations;
-- ni de refuser l'implantation de firmes multinationales, auxquelles doivent être consenties les mêmes conditions qu'aux industries nationales;

Toute infraction à ces diktats fait du pays un délinquant passible de représailles économiques, menace aussi redoutable que celle des armes. Les pays assujettis aux exigences du F.M.I. (Fonds monétaire international) savent déjà ce qu'il leur en a coûté d'émeutes et de morts. (De l'Algérie en 1988 à l'Indonésie en 1998.)
Le courant dominant, chez les économistes officiels comme chez les politiciens, est celui qui défend le libéralisme sans frontière, prônant l'effacement de l'Etat devant la toute-puissance du marché, afin de n'opposer aucun obstacle à l'occupation économique.
La variante des partis socialiste et communiste va dans le même sens, avec la feuille de vigne d'un langage sur la justice et la meilleure répartition des revenus et des charges.
Dans l'une et l'autre version l'on ne voit d'autre issue que la croissance et l'Europe (ils disent une autre Europe), sans jamais sortir de la perspective occidentale. L'on exalte, en en faisant un best-seller, L'horreur économique de Vivian Forrester, sans esquisser la moindre perspective réelle pour en sortir puisqu'on refuse de désigner l'occupant et pas davantage l'horizon d'un autre monde en train de naître et d'autres modèles de développement.


L'Europe est sous occupation politique.


Depuis l'acceptation du traité de Maastricht, plus de 70% des décisions politiques fondamentales ne sont plus prises par le Parlement mais par les commissions de technocrates de Bruxelles qui n'ont à répondre devant personne, sauf devant douze premiers ministres se réunissant quelques heures tous les six mois pour entériner des orientations décidant du destin de 340 millions de personnes.
L'Europe de Maastricht est une Europe américaine.
A trois reprises la même formule le proclame dans le texte:

"L'objectif (du traité) est de développer l'Union Européenne occidentale (U.E.O.) en tant que moyen de renforcer le pilier européen de l'Alliance Atlantique." (Déclaration sur l'U.E.O. B.4)

suite ici :

Une Europe américaine

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Les Etats-Unis, avant-garde de la décadence

La troisième sécession de l'Occident, après cinq siècles de colonisation, et 2 guerres civiles européennes (de 1914-1918 et de 1940-1945) est celle de la mondialisation, c'est à dire de l'occidentalisation du monde sous direction d'une Amérique qui, réussit, du point de vue économique, à amasser, en 1945, la moitié de la richesse mondiale, aux dépens d'une Europe exsangue de l'Atlantique à l'Oural et d'un Tiers-Monde affamé.

Du point de vue politique, ce pays, qui avait consenti le minimum de pertes humaines, se voulut le maître du monde, dictant sa loi à l'Europe mendiante du Plan Marshall qui rouvrait à l'Amérique un marché européen ruiné par la guerre, imposant à Bretton-Woods un règne du dollar égal à celui de l'or, et, cinquante ans après, un traité de Maestricht où il est dit expréssement que "l'Europe ne pourra être" que "le pilier européen de l'Alliance Atlantique" (c'est-à-dire, en clair, une Europe, soumise aux lois américaines comme l'ont illustré les lois de Helms-Burton et les lois d'Amato, légiférant pour le monde entier en imposant ses embargos).

Le XXème siècle est né avec quelques années de retard : avec l'incendie de 1914, cette guerre d'où ne sortirent que des vaincus. Ce qui précède, les quelques années ou l'on dansait encore sur les volcans éteints de la ligne bleue des Vosges et de la Commune de Paris. Celle-ci avait éveillé les espérances messianiques de ceux qui n'ont pas et les sauvages terreurs de ceux qui ont. Elles n'en font pas partie.

Il n'y avait plus que des ruines, des monuments aux morts, et la conscience de l'effondrement de toutes les valeurs.

Sur les deux rives du Rhin la vie sociale marquait un recul historique d'un siècle : d'un côté avec une Chambre bleu horizon face à la colère des grèves de 1920, de l'autre avec la répression sauvage de Spartacus et de ceux qui en incarnaient les rêves : Liebnecht et Rosa Luxembourg.

Au delà des ténèbres se levait alors un nouveau matin, avec ses nouvelles espérances messianiques, aussi bien pour les peuples brisant le joug des anciens tyrans, que pour les artistes, les poètes, savants, les Anatole France comme les Aragon, les Langevin comme les Romain Rolland, qui saluaient l'aurore. En face la grande terreur des maîtres qui essayaient d'endiguer ce déferlement d'avenir, par une politique du fil de fer barbelé avec Clémenceau, ou le projet de Churchil de marcher sur Moscou en battant le rappel de tous les débris du passé pour empêcher de naître autre chose que ce qui est.

Le siècle entier allait être dominé par cette grande peur et cette promesse d'un monde autre. Par l'irrésistible ascension aussi du désespoir et de la fureur des vaincus : le traité de Versailles portait en lui le germe d'une nouvelle tuerie que seul Lord Keynes annonçait prophétiquement dans son livre : Les Conséquences économiques de la paix (1922) : "Si nous cherchons délibérément à appauvrir l'Europe centrale j'ose prédire que la vengeance sera terrible : d'ici vingt ans nous aurons une guerre qui, quel que soit le vainqueur, détruira la civilisation."

En exigeant de l'Allemagne, sous prétexte de réparations, la moitié de sa richesse, fut préparé le naufrage de tout un peuple : le désespoir et l'humiliation des coeurs, le torrent des faillites, et le chômage des multitudes. Les provocations des vainqueurs suscitèrent l'appétit de vengeance et le déchaînement du Tout plutôt que cela, qui assura le triomphe de la démagogie nationaliste la plus délirante, le désir à tout prix de sortir de la misère et du chômage. Il ne fallut que 16 ans de fermentation de ce bouillon de culture, pour assurer le triomphe de l'homme providentiel. Il accéda au pouvoir de la façon la plus démocratique du monde, obtenant, avec ses alliés, la majorité absolue au Parlement de la République de Weimar.

Nous avons montré, dans un autre livre, le parallélisme rigoureux entre la courbe de la montée du chômage et celle de la montée du National-Socialisme.

Hitler trancha le noeud gordien en transformant les chômeurs en ouvriers des usines d'armement, puis ceux-ci en soldats, et ces soldats en cadavres. Le problème était résolu.

Les conditions étaient remplies pour que la deuxième guerre mondiale ne soit que la suite de la première : conséquence de l'aveuglement des vainqueurs, et de l'ivresse qui s'était emparée d'eux pour avoir abattu le grand rival économique et politique de l'Angleterre et de la France.

Deux éléments nouveaux allaient alimenter le brasier et rendre plus redoutable encore la conflagration inévitable.

A l'Ouest était née une puissance nouvelle, celle des Etats-Unis, pour qui la guerre de 1914-1918 fut une affaire économique sans précédent au point d'en faire désormais une grande puissance.

Les Etats-Unis, était le seul pays au monde qui, depuis sa fondation, n'avait jamais connu d'occupation étrangère sur son sol, et s'était enrichi de toutes les misères du monde : de l'expulsion et du massacre des indiens à l'exploitation de la main d'oeuvre des esclaves noirs, à la relève de l'Angleterre en Amérique du Sud et de l'Espagne dans les îles. Les pertes de l'Europe au cours de la guerre de 1914-1918 avaient fait couler un pactole d'or de l'autre côté de l'Atlantique : par ses ventes et ses prêts l'Amérique était devenue désomais une puissance de premier plan. Il ne lui restait plus qu'à voler au secours de la victoire en débarquant en 1917, après Verdun, comme elle volera au secours de la victoire, une deuxième fois, en 1944, après Stalingrad. Elle était sûre ainsi d'appartenir, aux moindres frais, au camp des vainqueurs, et de régner sur une Europe exsangue, de l'Atlantique à Moscou, sa nudité revêtue de cadavres et de ruines, avec cinquante millions de morts.

L'autre acteur nouveau était à l'Est. L'URSS supportait, en 1944, le poids de 236 divisions des nazis et de leurs satellites alors que 19 seulement s'opposaient en Italie aux troupes américaines, et que 65 étaient réparties de la France à la Norvège.

Depuis l'accession d'Hitler au pouvoir, les EtatsUnis, l'Angleterre et la France, voyant en lui, comme le disaient les évêques allemands "le meilleur rempart contre le bolchevisme", lui avaient fourni les crédits et les armes (la France lui fournit du fer pour ses canons jusqu'en 1938, l'Angleterre négocia avec lui des crédits jusqu'en 1939, et les Etats-Unis maintinrent leur ambassadeur à Vichy).

En outre l'on avait cédé à toutes ses exigences : lui laissant, sans coup férir, s'emparer de la Bohème et dépecer la Tchécoslovaquie, réaliser l'Anschluss (l'annexion de l'Autriche), participer en Espagne à une non intervention lui permettant d'intervenir, avec son complice Mussolini et ses propres légions Condor, jusqu'aux frontières sud de la France, à Guernica.

Le symbole de tous ces abandons, celui de Munich, lui livrait l'équivalent tchèque de la Ligne Maginot, avec l'espoir évident de détourner les appétits de l'ogre vers l'Est et l'Union Soviétique. Les munichois, épaulés par la dictature polonaise interdisant à l'URSS de faire passer ses troupes sur son territoire pour affronter Hitler avant qu'il n'arrive aux frontières russes dès l'invasion de la Pologne, il ne restait plus à Staline, pour éviter de supporter tout le poids d'une inévitable poussée hitlérienne, qu'à gagner du temps par un pacte de non agression, symétrique de celui de Munich, pour se préparer à une guerre alors inévitable.

Hitler réussissait ainsi à n'avoir pas à se battre sur deux fronts et pouvait dévorer l'Occident avant de se ruer vers l'Est soviétique.

Quant aux Etats-Unis, le sénateur Truman (devenu quelques années plus tard le Président Truman) définissait parfaitement la ligne constante de la politique americaine : "Si l'Union Soviétique faiblit, il faudra l'aider; si l'Allemagne faiblit, il faudra l'aider. L'essentiel est qu'ils se détruisent l'un l'autre."

Il est significatif que pour avoir lu cette déclaration de Truman à Radio-France, à Alger, où j'étais devenu, après ma libération des camps de concentration, rédacteur en chef du journal parlé du matin, je fus chassé de mes fonctions par ordre du représentant américain Murphy, malgré l'approbation de mon texte par le Général de Gaulle. (Voir Tome I de Mon tour du siècle en solitaire.)

Les voeux de Truman furent réalisés de sorte qu'au sortir de cette deuxième guerre en Europe, beaucoup plus ravageuse que la première, le Plan Marshall permit à l'économie américaine de poursuivre son ascension, en faisant de l'Europe ruinée un client de nouveau solvable.

Ainsi le troisième tiers du siècle fut dominé par une guerre froide entre les richissimes Etats-unis et une Union Soviétique qui avait, à Stalingrad, brisé l'armée allemande et avait poursuivi l'ennemi jusqu'à Berlin où Hitler dut se suicider dans son bunker de la Porte de Brandenbourg. Après la véritable déclaration de guerre de Winston Churchill, dans son discours de Fulton, et son aveu qu'on avait "tué le mauvais cochon", c'est à dire l'Allemagne hitlérienne au lieu de l'URSS et de Staline, la course aux armements entre les Etats-unis se poursuivit dans l'espace, les succès de l'un, comme celle du premier Cosmonaute (Gagarine), entrainaient la surenchère du rival jusqu'au paroxysme de la guerre des étoiles imaginée par Reagan.

L'URSS s'était épuisée en supportant l'essentiel du poids de la guerre contre Hitler : ses terres les plus fertiles de l'Ukraine avaient été ravagées par l'envahisseur, et les centres industriels les plus décisifs avaient été détruits. Elle était inéluctablement dépassée par les Etats-Unis qui avaient au contraire tiré du carnage européen le plus grand profit.

Pour soutenir un tel effort les dirigeants soviétiques adoptèrent le modèle de croissance de l'Occident, reniant ainsi toutes les promesses du socialisme. Ils en moururent par implosion du système.

Je rencontrai Gorbatchev longtemps après qu'il eut déclenché l'avalanche. Précipitée par la prostitution politique d'Eltsine à ses conseillers américains (tels que Soros), la restauration du capitalisme en URSS porta ses fruits habituels : l'accumulation de la richesse à un pôle de la société et de la misère à l'autre. L'on vit naître, avec la vitesse de champignons vénéneux, des fortunes maffieuses qui firent de Moscou un marché alléchant pour Rolls Royce, et, en même temps, proliférer le chômage, l'exclusion, la mendicité, la délinquance et le crime. L'ancienne Union Soviétique rattrapait l'Amérique sur un point significatif: le trafic de drogues multiplié par 4 en deux ans.

Dans la conversation avec Gorbatchev, je lui dis quel espoir j'avais partagé à la lecture de son livre Perestroika, où apparaît la véritable finalité du socialisme : donner un sens non seulement au travail mais à la vie entière, aliénée par le monothéisme du marché. Un sens nouveau lorsqu'il écrivait par exemple cette parabole résumant l'opposition de l'expérience du travail en régime de marché, c'est à dire de jungle, ou en régime humain, c'est à dire divin : "Un voyageur s'approche d'un groupe de gens en train de bâtir un édifice et demande : Que faites-vous là ?"

L'un d'eux répond avec irritation :

- "Eh bien, tu vois ! Du matin au soir il nous faut transporter ces maudites pierres... ".

Un autre se lève, redresse fièrement les épaules, et dit :

- "Eh bien !, tu vois : nous élevons un temple !". (p. 36-37)

C'est ce que Marx avait profondément distingué : un système social, celui du marché, réduisant l'homme à sa seule dimension animale : le maniement des moyens, ou un système fondé sur ce qu'il y a de proprement humain en l'homme : la conscience des fins précédant l'organisation des moyens et leur donnant un sens. (Le Capital I, XV, 1). L'homme et son travail utilisé comme moyen, sans conscience du but et de la valeur humaine de ce qu'il fait, peut être remplacé,comme force motrice par exemple, par un âne ou par une machine.

L'erreur historique mortelle de Gorbatchev fut précisément de commencer par la réforme des Moyens, c'est à dire de l'économie, en la libéralisant c'est à dire en introduisant ce libéralisme qui est la liberté laissée aux forts de dévorer les faibles. Dès lors cette économie de marché, c'est à dire régulée (ou dérégulée) par les lois non humaines d'un régime où tout s'achète et se vend (depuis la cocaïne jusqu'à la conscience des hommes) selon le profit qu'on en peut attendre, fit, en moins de 3 ans, oeuvre de désintégration de tous les rapports humains. Gorbatchev croyait qu'il allait réformer le socialisme, ce qui survint ce fut la restauration du capitalisme, et du pire : non pas le capitalisme juvénil qui, en dépit de son inhumanité foncière, investissait au moins dans une économie réelle, créatrice d'entreprises, mais le capitalisme déchu, où la spéculation détourne de la production 80 % des capitaux, et où la corruption se substitue à la planification (devenue d'ailleurs sclérosée et irréaliste dans la phase décadente de l'Union Soviétique).

Ce primat accordé à l'économie libérale c'est-à-dire à un monde sans l'homme) désintégra toutes les structures de la société, accentuant les inégalités, cassant tous les rouages de l'Etat au profit de nationalismes parcellaires, d'intérêts monopolistiques étrangers, ou de cupidités individuelles.

C'était méconnaître l'essence même du marxisme de Marx, donnant priorité aux initiatives historiques conscientes de l'homme, au lieu de l'abandonner au déterminisme des lois du marché instituant, dès ses origines, la guerre de tous contre tous sous le nom de liberté confondue avec la concurrence darwinienne des fauves.

 

suite ici :

Les Etats-Unis, avant-garde de la décadence

Danser sa vie - ROGER GARAUDY
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L'artiste, ci-dessus, et le penseur, ci-dessous :
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Le Grand Tournant Du Socialisme de Roger Garaudy

 

Il faut un réveil de conscience 

Pour que se produise enfin, sur notre planète en péril, un changement radical d'orientation de nos sociétés, il ne suffit pas de réformes économiques et sociales, ni même de révolutions et de transferts de pouvoir. Pour opérer une radicale mutation, il faut un véritable soulèvement spirituel, un réveil global de conscience...

 

 

L'éducation, de ce point de vue, a pour fin première la libération et la culture de l'imagination. Il n'est pas d'éducation plus révolutionnaire que celle qui tend à faire prendre conscience à l'enfant que le monde n'est pas une réalité donnée, toute faite, mais une oeuvre à créer, comme une oeuvre d'art.
L'art est le symbole de l'acte de vivre, de créer.
Cette manière d'aborder le monde est un choix, un postulat, un acte de foi, comme est un choix, un postulat, un acte de foi, l'attitude inverse de la résignation, de l'acceptation du monde prétendument "donné", inchangeable en ses mortelles dérives.
Contre ce choix inavoué de la passivité, tout enfant doit pouvoir mesurer, au-delà des religions institutionnelles, le sens de la foi comme possibilité de transgression des morales, des logiques, des ordres établis.
A partir de cette éducation des dimensions proprement humaines de l'imagination créatrice, et de la foi comme possibilité permanente de rupture avec le passé, peut naître une pratique nouvelle de la politique.
Aucune institution, aucune loi n'est intouchable. Son ancienneté ne la rend pas digne de respect si elle n'est plus qu'un projet fossilisé. L'imagination politique est l'art de retrouver le projet vivant sous l'institution ou la loi sclérosées, l'intention qui anima le législateur, soit pour les adapter, soit pour les remplacer.
En redécouvrant la finalité des projets qui se sont cristallisés en eux, "faire entrer dans la danse les rapports sociaux pétrifiés en leur jouant leur propre mélodie dialectique ", disait Marx.
Cette imagination critique est au principe de toute thérapeutique sociale contre le conservatisme intégriste ou totalitaire. L'intégrisme consiste à identifier une foi religieuse ou politique avec la forme culturelle ou institutionnelle qu'elle a pu revêtir à une période dépassée de son histoire.
Le totalitarisme consiste à considérer comme totalité absolue une totalité qui n'est pas universelle: la nation, le parti, l'Etat, le dogme. Seul l'horizon de la totalité véritable, c'est-à-dire universelle, peut combattre le totalitarisme, c'est-à-dire l'aveuglement du partiel qui se prétend le tout.
La politique ainsi conçue n'est pas une technique de l'accès au pouvoir et du maintien au pouvoir, une technocratie politique des moyens. Elle est ordonnée à la fin avant-dernière: donner à chaque enfant, à chaque femme, à chaque homme, tous les moyens de développer pleinement toutes les possibilités humaines qu'il porte en lui. L'organisation des moyens pour atteindre cette fin doit être homogène au but poursuivi, car la fin n'est jamais supérieure aux moyens mis en oeuvre pour l'atteindre.

Roger Garaudy, Les fossoyeurs. Un nouvel appel aux vivants. pp 207-209 (extraits). L'Archipel éditeur.

 

 

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Une révolution a plus besoin de transcendance que de déterminisme.
R.G. "Le XXIe siècle. Suicide planétaire ou résurrection ?", L'Harmattan, 2000, p 18

 

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L'individualisme, c'est une logique de jungle

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Assise, mai 1989, avec l'Abbé Pierre et Helder Camara

Assise, mai 1989, avec l'Abbé Pierre et Helder Camara
Photo Bassignac Gilles/Gamma

Le projet espérance, toujours actuel

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(Emeute, de Daumier)


Nous souffrons de vivre dans un monde sans but
Ce qu'on appelle la politique de croissance est une politique pour laquelle le fonctionnement, de la machine est le but. Même si c'est une machine inutile, nuisible, ou mortelle. Un seul credo inavoué: tout ce qui est techniquement possible est nécessaire et souhaitable: fabriquer des bombes atomiques, aller dans la lune, détruire l'avenir par les déchets radio-actifs des centrales nucléaires.
Croissance pour quoi ? Croissance pour qui ?
- Pour les profits de quelques-uns par la manipulation et le conditionnement de tous.
Il n'est pas vrai que la croissance économique permette de surmonter les crises: elle les engendre. Elle conduit à une répartition de plus en plus inégale du pouvoir et des privilèges.
Il n'est pas vrai non plus qu'on puisse arrêter la croissance alors que des milliards d'hommes dans le Tiers-Monde, et des millions dans les pays "riches" n'ont pas encore les moyens d'une vie proprement humaine.
Il ne s'agit pas d'arrêter la croissance mais de l'orienter pour qu'elle serve non l'abaissement de l'homme mais son épanouissement.
Le marché capitaliste a recréé la jungle animale.
Dans cette nouvelle jungle les forts dévorent les faibles: les grandes entreprises écrasent les petites, les sans propriété sont à la merci des possédants. Les géants carnassiers des sociétés multinationales s'emparent du monde et échappent à tout contrôle des peuples.
Dans un tel univers trois milliards d'hommes sont exploités. Deux milliards d'entre eux ont faim.
Une économie dévoyée par l'accum ulation de l'avoir au détriment de la richesse d'être, de l'épanouissement de la vie.
La même jungle règne au niveau politique.
Même publicité des grandes forces dominantes pour des candidats ou des programmes préfabriqués, même confiscation des initiatives de la base par une délégation de pouvoir permanente, globale et professionnalisée, même coupure entre manipulateurs et manipulés, entre dirigean ts et dirigés. Personne, à la base, n'a la possibilité de participer à l'élaboration des plans d'avenir, d'en contrôler l'exécution ou les mécanismes. Les décisions dont dépend le destin de tous, de la construction des centrales nucléaires au trafic d'armements, sont prises en dehors de tout contrôle des intéréssés.
Culture et enseignement ont pour fonction essentielle de reproduire cette jungle, avec ses hiérarchies et ses concurrences, en réduisant, le plus possible la réflexion sur les fins et en utlisant les sciences et les techniques pour fabriquer des marchandises et manipuler les hommes.
Dans les pays capitalistes l'homme est mutilé par cette triple aliénation de l'avoir, du pouvoir et du savoir.
Les pays dits "socialistes" (RG écrit en 1976, ndlr) (à l'exception de la Chine) ont adopté le même modèle de croissance, la même coupure individualiste de l'homme, la même coupure entre dirigeants et dirigés.
La prétendue "aide au Tiers-Monde", au lieu d'instituer un véritable "dialogue des civilisations" pour définir ensemble les orientations de l'avenir, tend à intégrer les pays autrefois colonisés au modèle occidental de croissance aveugle qui maintient et aggrave le inégalités entre les classes comme entre les nations.
La possession du pétrole et d'autres matières premières par des pays non occidentaux n'a pas conduit à une nécessaire redistribution des cartes mettant fin à toutes les séquelles du colonialisme et du racisme et permettant la renaissance et la floraison des cultures de l'Asie, de l'Afrique, de l'Amérique latine, mais à une intégration plus étroite de quelques pays au marché mondial et au troc de matières premières contre des armements servant à renforcer les ségrégations raciales et les exploitations de classe, à faciliter les putsch militaires.
Telles sont les occasions manquées de l'histoire en cette fin du XXe siècle: ni le développement des sciences et des techniques, ni l'abolition du capitalisme (c'était au temps du monde bipolaire, ndlr), ni les défaites du colonialisme n'ont fait émerger un nouveau projet de civilisation, un sens nouveau de la vie.
Nous voulons que notre vie ait un sens, notre histoire un but.
Nous voulons que chacun de nous participe à la découverte de ce sens, à la réalisation de ce but.
Nous voulons que l'histoire de tous soit faite par tous et non  imposée par quelques-uns.
Il n'est pas possible d'amender le système par des réformes partielles.
Il faut en changer radicalement les principes et les structures.
Les principes de base de ce monde inhumain sont ceux de la Renaissance, c'est-à-dire de la naissance du capitalisme, du colonialisme et d'un humanisme clos.
Abolir le capitalisme en son principe même, c'est combattre l'économie de marché, c'est-à-dire une économie fondée sur le profit de quelques-uns, l'exploitation des multitudes, le massacre de la nature considérée comme un réservoir et un dépotoir, la dégradation de l'homme, exploité comme travailleur, manipulé comme consommateur.
En finir avec toutes les survivances du colonialisme c'est engager avec les non-Occidentaux un véritable dialogue des civilisations pour apprendre de leur culture d'autres rapports avec la nature qui ne soient plus seulement techniques mais vitaux, d'autres rapports sociaux qui ne soient ni totalitaires ni individualistes mais communautaires.
Créer un humanisme ouvert c'est élaborer une culture qui ne soit plus faite seulement des réponses du passé mais des questions posées par l'invention du futur, une culture qui ne soit plus le privilège et l'ornement de quelques-uns mais la possibilité de l'épanouissement humain de tous, une culture qui ne ferme pas l'homme sur lui-même mais l'ouvre à une création sans fin de l'avenir par l'émergence poétique et prophétique de ce qu'il y a de divin dans l'homme (..)
Les choix que nous imposent ou nous proposent les Etats ou les partis ne sont pas à la mesure de la crise et ne peuvent la résoudre. Ces choix sont préfabriqués du dehors, d'en haut.
Les peuples sont désormais adultes. Il devient de plus en plus intolérable que leur histoire et leurs vies soient décidées et faites par d'autres qu'eux-mêmes.
Il est aujourd'hui nécessaire que chacun participe autrement que par un vote illusoire, tous les quatre ou sept ans, aux décisions majeures dont dépend son destin.Il est possible de créer une culture et une formation qui aident chaque homme et tous les hommes à être créateurs de l'avenir.
Il est possible de changer la vie.
Nous pouvons, dés maintenant, commencer à briser la logique du système qui nous réduit à l'impuissance en nous isolant.
Le premier pas: aller à la rencontre de l'autre - en acceptant sa différence - pour créer ensemble ces communautés de travail, de consommation et de culture.
Contre la jungle des concurrences et l'étouffement des hiérarchies, créons ce rapport humain nouveau, ce tissu social nouveau, et le pouvoir extérieur reculera.
Soyons ensemble responsables, ou bien nous serons dirigés.
Avec vous, par vous, là où vous êtes, l'avenir et l'espérance peuvent commencer à exister, aujourd'hui.

.

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Roger Garaudy
"Le projet espérance"(Editeur Robert Laffont), 1976

 

 

La véritable liberté

La démocratie est la liberté politique; le socialisme est la liberté sociale. Il est impossible de les séparer. Ce sont les deux ailes de la véritable liberté.


 

garaudy-mes-temoins-2.jpgrogergaraudy.blogspot.com  

Le socialisme est une idée universelle

    
Le socialisme est une idée universelle. Si on le définit par ses fins et non pas seulement par ses moyens....

- 1 - L'homme est le but de toute activité sociale. L'homme, c'est-à-dire tout homme. Ce qui exclut toute domination de race, de classe ou de sexe.

- 2 - La démocratie n'est pas nécessairement un régime de partis
(la pluralité des partis est simplement le signe qu'il y a des conflits dans la société), ni un parlement (dans lequel on délègue et aliène les pouvoirs et les responsabilités).
       Les élections ne sont pas le commencement et la fin de la démocratie. Sans aucun doute il faut que le peuple lui-même désigne les hommes chargés d'aider les communautés autonomes en planifiant et en répartissant les ressources, et de coordonner leur coopération entre elles, mais il est aussi important que ce peuple ait la liberté et le pouvoir de les contrôler efficacement.

- 3 - Dans une société composée de travailleurs (ce qui ne signifie pas nécessairement de salariés), la garantie de la possibilité de contrôle c'est la propriété publique qui peut présenter de multiples formes mais a toujours le même but: empêcher qu'un individu ou un groupe puisse dominer la société par une mainmise sur les moyens de développer le bien-être de la société.

 Pour un dialogue des civilisations (Denoël) - Roger Garaudy  - pages 175-176


Il n'y a pas de libération octroyée !

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MAIS:

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Roger Garaudy, L'alternative, Editeur Robert Laffont,  1972

Appel aux vivants, Roger Garaudy, Éditions du Seuil, Philo.Gener., 9782020053228
 
Appel aux vivants

De Roger Garaudy

 
   
  Nous sommes en train d'assassiner nos petits-enfants: notre modèle de croissance dilapide en une génération des richesses accumulées dans les entrailles de la terre depuis des millions de siècles...

 

Voici par exemple un ouvrage qui témoigne de l'originalité de la pensée de Roger Garaudy :

 

Vers une guerre de religion (3) ?

http://rogergaraudy.blogspot.fr/2011/04/vers-une-guerre-de-religion.html

 

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L'ISLAM DE GARAUDY 
Dans son dernier livre, le philosophe s'en prend à tous les intégrismes
A quatre-vingt-deux ans, Roger Garaudy n'a rien perdu de sa combativité. Il n'a renoncé ni à Marx - à ne pas confondre avec le marxisme - ni à l'islam - à ne pas confondre avec l'islamisme. Il continue à associer la foi et la révolte, à faire l'éloge de Jésus-Christ, le Dieu fait homme qui enseigne la manière de triompher de la mort, il persiste dans sa volonté d'assigner à l'art la mission de faire apparaître l'invisible et de déconditionner ainsi l'être humain. Son dernier livre a des accents prophétiques. Garaudy constate la décadence dans laquelle nous sommes : ce clivage scandaleux entre le Nord et le Sud qui se traduit par le pouvoir laissé à 20 % de la population mondiale de contrôler 80 % des ressources naturelles de la planète. Quarante mille êtres humains meurent chaque jour de malnutrition ou de faim, répète inlassablement le philosophe, l'équivalent d'un Hiroshima tous les deux jours.
Le responsable a pour nom «monothéisme de marché». (..)

Plus que jamais, Garaudy confronte une théologie de la domination, catholique et islamiste, qui condamne de loin le culte de l'argent, tout en faisant fructifier ses avoirs dans les banques, et une théologie de la libération pour qui la question du sens de la vie est la question fondamentale.



IL NE FAUT PAS SE TROMPER DE CIBLE 
«Vers une guerre de religion ?» n'oppose pas de manière simplificatrice un Occident rationnel et démocratique à un Orient travaillé par des forces irrationnelles et voué par nécessité au déchaînement fondamentaliste.
Il ne faut pas se tromper de cible, prévient-il. Quand leurs intérêts financiers ou pétroliers ne sont pas en jeu, beaucoup d'État occidentaux acceptent, au nom de la sacro-sainte raison d'État, de traiter avec des régimes musulmans non démocratiques. Au besoin, ils les aideront même à mater des rébellions, comme on l'a vu en 1979. (..)  Le fondamentalisme est une réponse, incorrecte, dommageable, à un autre fondamentalisme qui est celui du colonialisme occidental.
Et Garaudy de mettre en balance deux prétentions, intégristes, à posséder la vérité et à l'imposer à la terre entière. La version occidentale est économiste et abrutissante. Elle a pour véhicule favori la «télévision-poubelle», manipulatrice des opinions publiques. La version musulmane se définit par son caractère régressif - l'exaltation d'un âge d'or auquel il serait prescrit de faire retour - et son «littéralisme» - l'attachement maniaque à la lettre du Coran et l'infidélité à l'esprit qui s'y déploie souverainement, à charge pour chacun de ses lecteurs de bien le comprendre.
Je vois l'islamisme comme une maladie de l'islam. De même que Marx doit être dissocié du marxisme soviétique qui en fut la caricature, de même que Jésus est aussi éloigné de Franco que de l'Inquisition, et le Coran ne doit pas être jugé d'après les interprétations qu'on en a faites. Pour en mesurer la portée, il faut d'abord le replacer dans son contexte historique. Dire aux Arabes du VIIe siècle que la fille aura droit à la moitié de l'héritage de son frère, c'était un progrès par rapport aux coutumes de la société préislamique qui attribuait à l'homme toutes les charges de la famille et refusait aux femmes toute possibilité d'hériter. Mais, passé cette époque, nous ne pouvons plus prendre au pied de la lettre certains versets du Coran, sans quoi nous justifierons toutes les discriminations. Nous ne devons pas confondre la «chari'a», la voie morale et universelle ouverte au nom de Dieu, avec la législation qu'elle peut inspirer à chaque époque pour résoudre les problèmes de cette époque. Nous devons interpréter les paroles divines.

IL AVAIT FAIM ET TU NE L'AS PAS NOURRI
Si Dieu seul possède, poursuit Garaudy, qui peut décemment légitimer ces fortunes colossales réalisées en terre d'islam au mépris de toute justice distributive ? Si Dieu seul sait, qui peut se croire dépositaire d'un savoir absolu ? Si Dieu seul commande, quelle théocratie, composée ou non d'ayatollahs, quel clergé impérialiste aura l'audace de se substituer à Lui ?
Je rappelle dans mon livre ce «hadith», ce propos attribué au Prophète, lorsqu'il fut consulté par un homme qui était entré dans un champ de blé pour y arracher quelques épis. L'homme s'était fait agresser par le propriétaire. Le Prophète convoqua ce dernier qui se répandit en protestations. Comment ?, lui répliqua Mahomet, il était ignorant et tu ne l'as pas éduqué ? Il avait faim et tu ne l'as pas nourri ? Réprimer le vol en coupant les mains au voleur, comme on le fait dans certains pays musulmans, ce n'est pas un signe d'obéissance à la loi divine. Respecter la chari'a suppose que l'on s'attaque aux racines du mal : les conditions sociales qui incitent à voler. Et, de toute façon, quelle hypocrisie, à l'heure où le vol se pratique à grande échelle, où il suffit d'appuyer sur une touche d'ordinateur pour transférer des milliards d'un organisme bancaire à l'autre !

MICHEL GRODENT , "Le Soir",
Mercredi 8 mars 1995

Roger Garaudy, «Vers une guerre de religion ? Le débat du siècle», préface de Leornardo Boff, Desclée de Brouwer

 

(L. Boff, un des plus célèbres théologiens de la libération, note d'eva)

 

.

Une nouvelle conception de la politique

Coordonner et non subordonner. Eveiller et non commander. Il y a là une forme de rapports humains dont le modèle est encore à inventer. Cela aussi est l'affaire de tous. Car jusqu'ici l'organisation a toujours été confondue avec la délégation de pouvoir et le despotisme du petit nombre.
Ce ne sera pas facile d'aller à contre-courant d'une conception de la politique vieille de tant de siècles.
Les railleries ne manqueront pas.
L'on nous accusera de substituer à la science le prophétisme et l'utopie. Ce sera bon signe si nous mettons en colère les "réalistes" et les positivistes de toutes nuances; le signe que nous ne cédons pas aux entraînements d'aujour'hui et d'hier, que nous maintiendrons fermement que le possible fait partie du réel, et que toute science dite "humaine" et toute politique qui refuse de tenir compte de cette dimension majeure de la réalité sociale n'est pas science mais scientisme mort, n'est pas politique mais empirisme aveugle.
L'on nous accusera de substituer à la sacro-sainte "organisation" un messianisme et une chevalerie de Don Quichotte. Ce sera bon signe de mettre en colère les hommes d'appareil et les manipulateurs de tous bords: le signe que nous ne céderons pas à la mode d'un certain "manageering" économique ou politique pour lequel l'homme n'est qu'une "marionnette mise en scène par les structures" et que nous maintiendrons fermement que si l'homme ne sauvegarde pas sa "distanciation" à l'égard de toute institution, s'il abdique son droit à l'initiative historique, l'organisation cesse de servir l'homme pour l'asservir.
L'on nous accusera de substituer à la politique une mythologie anarcho-syndicaliste. Ce sera bon signe si nous mettons en colère tous ceux pour qui la politique est devenue le métier de parler au nom des autres en se substituant à eux: le signe que nous ne céderons pas aux facilités de la délégation de pouvoirs et

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 00:05

 

 

Nos rêves ne logent pas dans vos urnes !

 

.
Lettre à Martine Aubry,

d'une ancienne militante du P.S.

Par Chantal Dupille

 

.

Bonjour Martine.

 

Le Parti Socialiste n'a plus rien de socialiste.

Le changement, ce n'est pas maintenant.

Si nous restons dans l'Europe,

nous aurons l'austérité et la faillite des Banques.

Si nous restons dans l'OTAN,

nous aurons les guerres et la pire de toute,

mondiale, totale, avec des armes de destruction massive.

 

J'allai voter contre le candidat UMP de ma circonscription,

contre le candidat anti-populaire

et anti-républicain car flirtant avec le FN,

puisque les 2 Partis ont subitement les "mêmes valeurs".

 

Mais maintenant, la coupe a débordé.

Laurent Fabius, mué il y a peu en candidat

le plus à gauche du PS,

a montré son vrai visage aujourd'hui :

Le même que celui de Nicolas Sarkozy,

fidèle exécutant des diktats israéliens.

Et donc, comme son Prédécesseur  il a dit aujourd'hui,

lors de sa Conférence de Presse :

"La France sera à la pointe du combat contre la Syrie".

Concrètement, cela veut dire qu'elle mentira,

qu'elle désinformera,

qu'elle fera tout pour faire chuter le Régime en Place

attaqué par les Anglo-Saxons, Israël, la France,

les Islamistes du Qatar et d'Arabie Saoudite.

Je ne suis pas dupe des mises en scène.

L'Occident meurtrit la Syrie pour son gaz,

pour sa position géo-stratégique,

pour ses bonnes relations avec la Russie,

et bien sûr à cause de son non-alignement.

 

Lorsque ce soir, au Zénith,

tu as justifié cette guerre en la présentant comme juste,

je savais que la politique militaire de la France continuerait

comme sous Sarkozy : Inféodée à Washington. 

Autrement dit, notre pays n'est plus libre,

et il sera prêt à plonger le monde

dans une guerre mondiale nucléaire.

Gageons que les peuples attaqués sauront se souvenir

de notre zèle scandaleux.

Et nous paierons cher le prix de notre impérialisme

aux ordres, criminel.

 

Pour la première fois, je voterai blanc,

moi la pragmatique.

Ce sera ma façon de dire à ton Parti:

Le PS a trahi ses promesses de changement,

il a trahi la France, il a trahi le désir de paix des citoyens !

 

Chantal

 

Vidéos insoutenables des meurtres de civils innocents commis par la CIA qui finance les rebelles.

 

L’OTAN prépare une vaste opération d’intoxication (Infos en Syrie via CIA)

 

Syrie, alerte ! Armes chimiques bientôt utilisées par l'Opposition. Bachar rendu responsable !

 

Machine de guerre civile de l'OTAN en Syrie - vers guerre mondiale

 

Syrie, Iran: Et Israël, dans tout ça ? Projets effroyables, semble-t-il..

 

 

Quant à Valérie, on t'aime...

Va-t-en ! Chantal

 

 

le n°52 d'Urtikan.net est en ligne

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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 21:22

 

Affiche de Ségolène Royal

 

La dame digne et la dame indigne

 

Il était une fois une dame courageuse, digne, intègre, compétente, faisant honneur à la France, et aux femmes dont elle a porté haut les couleurs, osant pour la première fois, dans un pays machiste, représenter à la Présidentielle l'un des deux grands partis français.  Belle page de notre Histoire !

 

Lorsqu'elle s'est présentée, les Médias aux ordres de l'Etranger ont tout fait pour enfoncer la candidate indépendante. Son propre parti ne l'a pas soutenue, et un journaliste soi-disant de gauche, Laurent Joffrin, a même publié en pleine campagne électorale "La Gauche bécassine". Et pourtant, presque seule contre tous, elle frôle la victoire. Une performance unique !

 

Et les coups tordus continuent de pleuvoir : Martine Aubry lui vole la victoire au Congrès de Reims, elle est malmenée au PS, et pourtant son Désirs d'Avenir séduit nombre de Français. Sur le plan privé, la mère et l'épouse irréprochable trouve sur sa route une femme, qui séduit son compagnon.

 

Elle continue le combat politique avec une dignité qui force l'admiration. Celle qui a failli l'emporter à la Présidentielle, malgré tous les obstacles à surmonter seule, n'a toujours pas la place qu'elle mérite dans le paysage politique français. Elle pouvait être Premier Ministre, mais dans l'ombre, une femme veillait pour l'écarter de la route du nouveau Président. Celle qui a pris son compagnon. Celle qui travaille pour un journal de Droite. Celle qui est maladivement jalouse. Celle qui aujourd'hui va jusqu'à tout faire pour nuire à  l'ex compagne de F. Hollande pourtant si méritante, et à l'empêcher de tenir un rôle politique dans notre pays, en soutenant un candidat félon §. Quitte à mettre dans l'embarras le Président lui-même, quitte à jeter le discrédit sur le PS en pleine campagne électorale, quitte à risquer de faire perdre le camp de son compagnon.  Voilà où peut mener l'indignité, une jalousie maladive.

 

La dame courageuse, compétente et digne, c'est Ségolène. Elle restera dans l'Histoire, qui lui rendra justice. Celle par qui le scandale arrive, celle qui après avoir séduit le compagnon de Ségolène cherche maintenant à priver l'ex candidate à la Présidentelle d'une victoire électorale largement méritée, sombrera dans les poubelles de l'Histoire, sa place. 

 

J'appelle tous mes Lecteurs, toutes mes Lectrices de La Rochelle à soutenir la dame si digne, Ségolène;  pas une voix ne doit lui manquer. La félonie et la jalousie ne doivent pas triompher !

 

Quant à François Hollande, il sait ce qui lui reste à faire : Rendre Valérie à son mari. Et trouver une compagne digne de ce nom...

 

Chantal Dupille

 

§ : Ségolène Royal était devant l'autre candidat du PS. Elle SEULE pouvait représenter le Parti. Mais le candidat dissident était appuyé, en sous-mains, par la femme indigne... 

 

Valérie Trierweiler en fait-elle trop?

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/valerie-trierweiler-en-fait-elle-trop_1115454.html

 

.

Et à l'instant, je trouve ce post :

 

Ségolène Royal : Valérie #Trierweiler l’indigne ou le maillon faible de François Hollande

Publié le12 juin 2012

51

 

Mais de quoi a peur Valérie Trierweiler ? Comment peut-on désavouer ainsi son compagnon par jalousie intempestive et plutôt ridicule ? Ah, que Ségolène Royal n’arrive au perchoir ? Qu’elle s’installe à Paris ? Non mais, quelle mouche a donc piqué cette femme ? Pendant qu’on y est, nous attendons toujours ses excuses…mais, non, elle en rajoute une couche en confirmant son tweet à l’AFP. Pauvre Hollande !


Comme a réagi le sage Jean-Louis Bianco, cette femme est indigne. Elle n’a pas sa place à l’Elysée. En s’en prenant à Ségolène Royal avec ce soutien qu’elle apporte à un félon, elle fragilise plutôt François Hollande. Derrière un grand homme se cache une grande dame, dit le dicton. A François Hollande de prendre les mesures qui s’imposent.


 

Mais franchement, de quoi elle se mêle pour agir ainsi publiquement ? Que veut-elle ? N’a-t-elle pas volé déjà Hollande et fait assez de mal dans le couple François-Ségolène pour en rajouter ? Soyons crus et ne mâchons pas nos mots, cette femme, en acceptant de sortir avec François Hollande était encore mariée et savait très bien que l’actuel président vivait avec Ségolène Royal. Donc, elle ferait mieux de la fermer.


Vive Ségolène Royal !


 

Rajout 16h53 : selon nos informations (à confirmer), c’est Valérie Trierweiler qui a poussé Olivier Falorni, l’adversaire de Ségolène Royal à la Rochelle-Ré de maintenir sa candidature malgré l’avis du Parti socialiste. Tiens ! En grande dame qu’elle est, Ségolène Royal n’a pas souhaité commenter le message de soutien de Valérie Trierweiler au candidat dissident.

 

Ségolène Royal : Valérie #Trierweiler l’indigne ou le maillon faible de François Hollande

 

 

 

http://www.nalair.fr/index.php/tag/valerie-trierweiler/

 

 

 

Voici le commentaire que j'ai écrit sur mon blog R-sistons à l'intolérable

Alerte ! Hollande comme Sarkozy veut entraîner la France dans la guerre

Dégoûtée par les résultats !

 

- Pauvre Ségolène, tant de travail, de courage, de trahisons (Aubry etc),

- Mélenchon victime de la campagne du clan le Pen (Comparé à nazi etc, ça nous promet de belles méthodes ! Le FN reste le FN !)

- Copé et toute la clique va être réélue

- Bayrou libéral mais homme de conviction, intègre etc, exclu du Parlement (20 % en 2007) !

- Mon pote à l'école de journalisme Marleix (Alain) réélu au 1er tour après avoir charcuté les circonscriptions !

- Pourvu que Bertrand, Morano et tutti quanti se prennent une gamelle !

Cordialement eva

 

.

Et ici, j'apporte mon soutien à 2 Elus :

J.P. Brard et P. Braouezec doivent rester au Parlement ! Soutien d'eva R-sistons

 

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 montreuil, le 30 mai. Jean-Pierre Brard, alors qu’il faisait campagne dans la rue piétonne du Capitaine-Dreyfus, aimerait continuer.

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J. P. Brard

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 04:07

 


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Bonjour

 

Juste vous dire que je vais prochainement chez un de mes Lecteurs informaticien-juriste, dans la région où se trouve ma caravane de survie en cas d'effondrement économique ou de guerre mondiale (via l'attaque de l'Iran), j'ai d'ailleurs fait une vidéo sur "survivre au chaos dans la bonne humeur" - mais dans de si mauvaises conditions (aboiements chien, arrivées intempestives etc) que j'ai préféré la rendre "invisble".

 

Survivre en cas de chaos, mais dans la bonne humeur !  Eva intervient avec 2 de ses Lecteurs. Hélas, tourné dans de mauvaises conditions d'éclairage, et puis interruptions visiteurs, aboiements, débit rapide pour dire le maximum de choses, etc. Le tout sur un ton badin (par ex, suggestion de remplacer, en ville, les jardins publics par des jardins potagers collectifs !). 

 

 

R-sistons vidéo 6 : survivre au chaos dans la bonne humeur  
14:42
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4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 00:28

 

 

 

Guerre : La France en danger



 

Nicolas Sarkozy était un va-t-en guerre. Agent de la CIA envoyé en France pour soumettre notre pays aux diktats américains, et donc à la fois américaniser le coq gaulois et l'envoyer faire toutes les guerres impériales, nous pouvions redouter, en cas de réélection, le pire.


"Le changement c'est maintenant", avait promis François Hollande. Et la même politique va-t-en guerre continua, et si l'ONU vote la guerre contre la Syrie (puis l'Iran), la France sera au premier rang.


Les Médias désinforment au sujet de la Syrie. En réalité, il s'agit d'une nouvelle guerre impérialiste qui ne dit pas son nom, et toujours déguisée en guerre humanitaire, ou pour le droit, ou contre un dictateur, etc, on connaît les prétextes. La Syrie est attaquée... et acculée, naturellement, à se défendre.


La manipulation est telle que les Français, aujourd'hui, sont partants pour participer à une guerre contre la Syrie. En bons moutons, nous pensons comme on nous dit de penser. Et donc, les "sondages" annoncent que désormais 63% des moutons français sont pour la guerre. Alors, on ira, ou pas ?


Et si on y va, et au premier rang comme avec Sarkozy car le changement ce n'est pas maintenant, quelles conséquences ?


Nous serons identifiés comme les meneurs avec les Anglais, les Israéliens et les Américains. Et donc, nous serons au premier rang... des représailles, pouvant être bactériologiques. On l'aura cherché, évidemment !


Et sur notre territoire, nous avons des centrales nucléaires. Bonjour les dégâts !


Si nous ne rétablissons pas la vérité, nous courons à la catastrophe. La Syrie est attaquée comme avant elle la Libye, cette guerre n'est pas la nôtre, et si nous ne le comprenons pas, eh bien... attendons-nous au pire.


Nous l'aurons !


Chantal Dupille



 

Guerre nucléaire

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Slogan de campagne d' Obama : "YES WE CAN"

Une "Prophétie" bien troublante..?!

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1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 23:47

  

 

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L'ennemi n'est pas l'immigré

mais la dictature de Bruxelles

par Chantal Dupille

 

 

L'ennemi des Français n'est pas l'immigré, comme trop de citoyens, abondamment manipulés par les Médias aux ordres de l'Oligarchie, le croient.

 

Notre vrai ennemi est tout en Haut - pas à côté de nous.

 

Notre vrai ennemi est le Nouvel Ordre Mondial - pas les Arabes, les Africains, les Antillais... pauvres injustes boucs-émissaires de nos frustrations légitimes.

 

Notre vrai ennemi à nous Européens est le Cartel bancaire, dont le siège, en Europe, est à Bruxelles. Dans un premier temps, il a osé la Directive Bolkestein.


 

Le projet de directive Bolkestein, du nom de l’ancien Commissaire au marché intérieur, le libéral néerlandais Frits Bolkestein, vise à libéraliser le marché européen des services, à l’image des biens, des capitaux et des hommes. Le projet entend réduire les formalités administratives qui font obstacle à la prestation de services de la part d’entreprises dans un autre État membre. Ainsi, un architecte vivant à Madrid pourra librement travailler en Hongrie. De même, un notaire italien pourra réaliser la transaction d’une vente immobilière à Londres ou à Riga.

 

La directive Bolkestein, version réalité...


Version papier,

les objectifs peuvent paraître louables. Les services représentent près de 70% de l’activité économique de l’Union. Pourtant, leur part dans les échanges intracommunautaires est de moins de 20%. La directive Bolkestein permettrait ainsi de renforcer la concurrence au sein de l’Union européenne, ce qui devrait se traduire pour les consommateurs et les entreprises par des gains appréciables en termes de choix, de qualité et prix.


Version réalité,

les choses ne sont pas aussi roses. Le texte entend notamment introduire le principe du « pays d’origine » tant récrié par les défenseurs du modèle social européen. Selon ce principe, si le prestataire étranger fournit ses services à distance via la Poste, le téléphone ou Internet, donc sans se déplacer, il sera payé aux conditions de son pays d’origine (salaire minimum, temps de travail, hygiène et sécurité). Cela peut être le cas des architectes, des notaires ou des comptables. De même, s’il se déplace dans le pays d’accueil, les lois de ce pays ne s’appliqueront que si sa mission dure plus de huit jours. Ainsi, un maçon polonais pourra travailler en Allemagne et être soumis au salaire en vigueur dans son pays d’origine.


La France, l’Allemagne, la Suède, le Danemark, entre autres, s’inquiètent déjà du possible afflux d’artisans et d’ouvriers venus d’Europe de l’Est proposer leurs services à l’Ouest à des prix défiant toute concurrence, entraînant salaires et normes de protection sociale vers le bas. Autre sujet d’inquiétude : les services d’intérêt économique général non régulés (services de santé et sociaux tels que le logement social, l’aide aux personnes vulnérables, les services culturels) tomberaient sous le joug de la directive services.


Et maintenant ?


A la suite de la levée de boucliers provoquée par la proposition ici et là, le Conseil de l’UE réuni le 22 mars dernier s’est vu obligé de promettre de revoir le texte « en profondeur ». La proposition tombant dans le champ d’application de la procédure de codécision qui donne un poids quasiment équivalent au Parlement européen et au Conseil, il appartiendra désormais à ces deux institutions de remettre le texte à plat et proposer une alternative qui soit acceptable pour toutes les parties. Affaire à suivre...


http://www.europeplusnet.com/article575.html (décembre 2006)

.

 

Va falloir mettre en place un plan d'austérité, les gars...

 

FMI-image.png


 

La directive Bolkenstein a été rejetée, comme le Traité de Maastricht, et elle est revenue à sa façon, dans les faits, par la petite porte, comme le Traité de Lisbonne (via le coup de force de Nicolas Sarkozy). On ne parle plus d'elle, comme d'ailleurs de tout ce qui nuit tant aux citoyens européens. L'opacité, à Bruxelles, ou la discrétion, sont de mise.

 

Or donc, le 30 mai, j'ai intercepté, notamment sur FR3, un reportage concernant l'épineuse question du "dumping social", liée à la problématique de l'assouplissement du Marché du Travail.

 

Il s'agissait du groupe Norbert Dentresangle; Il aurait fait travailler des citoyens d'Europe de l'Est. Lorsqu'on sait que ceux-ci sont payés 1 à 4 euros de l'heure, lorsqu'on sait que les chauffeurs roumains touchent 186 euros par mois, on voit où cela nous mène : Vers l'alignement par le bas.

 

Les Roumains qui auraient été employés en France dans le Transport seraient effroyablement exploités, travaillant jusqu'à quinze heures par jour pour des salaires de misère sans être vraiment formés, sans être protégés en cas d'accidents du travail, et en étant même renvoyés dans leur pays d'origine en cas de problèmes, et ils auraient été parqués dans des caravanes ou astreints à dormir sur leur lieu de travail.

 

Il suffit de monter des filiales à l'étranger pour embaucher la main-d'oeuvre étrangère au tarif local. Le libéralisme est très tolérant...

 

Cette forme illégale (pour l'instant) de travail est délibérément organisée, et l'Europe de Bruxelles ferme les yeux, puisque finalement cette manière de faire porte le sceau du libéralisme présenté comme incontournable, du Libre Marché du Travail, toujours plus libre, toujours plus assoupli : Contre les intérêts des travailleurs, bien sûr, et dans l'intérêt des négriers modernes, des prédateurs modernes, des libéraux de plus en plus durs, cupides et sans scrupules. 

 

Officiellement, les conditions d'emplois sont les mêmes que celles des travailleurs français,  mais on trouve toujours des accommodements avec la Loi, ou on la contourne. 

 

A terme, ce dumping social conduira au nivellement par le bas, à l'alignement salarial vers le "moins disant". Alors que s'il devait y avoir une harmonisation européenne du Travail, il faudrait la réaliser conformément au "mieux disant", tant pour les rémunérations que pour les conditions du Travail et le Droit du Travail - et bien sûr sous le regard des Inspecteurs du Travail, qu'il faudrait plus nombreux qu'aujourd'hui.

 

Pour l'instant, l'acteur (polonais, roumain..) du dumping social bien malgré lui, en est aussi la victime.

 

Mais plus généralement tous les citoyens sont victimes, au mieux du laxisme de Bruxelles (fermant les yeux sur "le moins disant", quand il ne l'encourage pas en sous-mains), au pire de sa stratégie de libéralisation totale des Marchés et du monde.

 

Les immigrés ne sont que des pions, placés et déplacés à volonté selon le bon vouloir des employeurs européens, ils ne sont pas responsables du chômage en France - mais de Bruxelles, qui pousse à la libéralisation croissante du marché du Travail.

 

Il ne faut pas se tromper d'adversaires. Les immigrés sont, comme nous, victimes de la mondialisation ultra-libérale. 

 

Et Bruxelles est le reflet de ce qui est décidé tout en Haut : Pour l'Oligarchie et pour ses valets (les technocrates inféodés au sein des gouvernements ou au sein des Médias), l'essentiel est de promouvoir l'austérité pour tous - et le "moins-disant", par l'emploi "illégal" de travailleurs, par les délocalisations, ou un jour, par la baisse des salaires pour tous.

 

En Grèce, ne s'achemine-t-on pas, ne dérive-t-on pas déjà vers des emplois à 200 euros par mois ? Et de cela, les immigrés ne sont pas responsables - mais les Décideurs impitoyables, comme Mme Christine Lagarde qui touche au FMI près de 380.000 euros par an, sans payer le moindre impôt, et en crachant sur les Grecs responsables de leur situation, selon elle, "par manque de solidarité... par l'impôt" ! Le cynisme des "puissants" ne connaît pas de limites... comme d'ailleurs l'emprise de Bruxelles sur la vie des nations, puisque désormais tout doit y être décidé, même les aspects les plus mineurs. D'ailleurs, les toutes petites libertés prises par François Hollande lui valent d'être rappelé à l'ordre par le Maître bruxellois tyrannique :  "La France doit tenir compte des avertissements de Bruxelles".

 

Autrement dit, aller vers toujours plus d'austérité et de rigueur, avec à la clef les "remèdes" habituels : "Assouplir" le Marché du Travail (travailleurs taillables et corvéablees à merci, flexibles, non protégés en cas de licenciements, etc), aller plus loin dans la réforme des retraites, ne pas augmenter les salaires, etc - et en France, appliquer la potion magique de la TVA (anti)sociale prévue par Sarkozy pour restreindre le pouvoir d'achat des travailleurs... Voilà notre ennemi : Il est à Bruxelles !

 

Et d'ores et déjà, François Hollande est tenu de respecter les directives de Bruxelles, les engagements de son prédécesseur à l'Elysée, sous peine de sanctions. Voilà la vraie menace qui pèse sur nous tous !

 

Nous devons sortir de l'euro, du carcan de la "Règle d'Or", de la dictature européenne, de l'Organisation terroriste de l'OTAN, des Institutions internationales tyranniques, comme le prescrit en connaissance de cause l'un des hommes les plus compétents de France : François Asselineau. C'est la seule solution, il n'y en a pas d'autres.

 

En attendant, battons-nous pour au moins sanctionner le travail illégal, refuser la Règle d'Or, exiger l'harmonisation des Etats européens par le Haut, donc un salaire minimum et des conditions sociales acceptables pour tous, afin que la compétition ne vire pas au cauchemar pour les populations. 

 

Les sacrifices pour les peuples, ça suffit ! La ploutocratie sur le dos des nations, basta ! Le dogme de la concurrence libre et non faussée, au diable !

 

Nos frères et soeurs immigrés sont autant victimes que nous, peut-être même encore plus. Alors, ne nous trompons pas d'adversaires !

 

Il y va non seulement de la paix sociale et du bien-vivre ensemble, mais de l'efficacité de la résistance au monde intolérable dans lequel nous plongeons toujours plus sans nous en rendre compte vraiment...

 

Chantal Dupille

   

Une enquête tente de démontrer que Norbert Dentressangle se livre à du travail dissimulé avec des conducteurs roumains. Des perquisitions ont eu lieu le 30 mai 2012 sur quatre sites du groupe.

Transport routier de marchandises - Norbert Dentressangle : sous-traitance ou travail dissimulé?
La Police aux frontières enquête sur les conditions dans lesquelles Dentressangle fait travailler des conducteurs roumains. © DR

 

Le 30 mai 2012, le groupe Norbert Dentressangle a fait l'objet de perquisitions menées dans le cadre d’une enquête initiée, à l’origine, par la Police aux frontières.


Cette enquête tente d’établir l’existence de faits de travail dissimulé avec des conducteurs roumains. De son côté, la direction de Norbert Dentressangle parle de "contrôles (qui) portent sur les conditions de recours auprès de sous-traitants européens".


Les opérations de perquisition ont eu lieu sur quatre sites du transporteur dromois, ceux de Sevrey (Saône-et-Loire), Chambéry (Savoie), Saint-Rambert-d’Albon (Drôme) et Semécourt (Moselle).


Les révélations d'un policier aux frontières


Selon un enquêteur de la police aux frontières qui s’exprimait sur l’antenne d’Europe 1 le 31 mai, l’enquête sur Norbert Dentressangle a duré de mai 2010 à l’automne 2011. Selon ce policier, qui a tenu à conserver l’anonymat, "Norbert Dentressangle, qui avait racheté une société de transport roumaine, a acheminé en mai 2010 des conducteurs roumains, par minibus, afin de les faire travailler sur des périodes de 4 à 5 semaines". L’enquêteur, qui a appelé de lui-même la radio "pour défendre le droit du travail français", dit-il, a affirmé que les conducteurs roumains "prenaient en charge des PL stockés en France mais immatriculés en Roumanie qui, sous prétexte de transport international au sein de l’UE, travaillent directement pour Norbert Dentressangle en France".


Le policier aux frontières zélé n’a pas manqué de livrer quelques détails supplémentaires sur les conditions de travail des chauffeurs en question. "Nous avons calculé que leur taux horaire de rémunération était de 1,44 euro net et que ces conducteurs travaillent jusqu’à 56 heures par semaine. Des primes de 10 cts au km étaient également instaurées, ce qui est totalement interdit. En fait, on faisait croire que leur salaire atteignait 1 500 à 1 700 euros mensuels alors qu’il fallait intégrer dedans leurs 250 euros de salaires roumains, les primes au km et les frais pour l’alimentation. Non seulement on détourne le droit du travail français mais, en instaurant une prime au km, on pousse les chauffeurs à ne pas respecter le Code de la route, les temps de conduite et la vitesse".


D'autres enquêtes seraient en cours chez des transporteurs


Le policier aux frontières a affirmé que "Norbert Dentressangle n’est pas un cas isolé", que "d’autres transporteurs le font" et que d’autres services de police ont lancé des enquêtes.

Dans un communiqué publié le même jour, Hervé Montjotin, le patron du transport chez ND, a déclaré : "Nous respectons scrupuleusement les lois nationales ainsi que la réglementation européenne du transport. Notre exigence dans la sécurité, la formation des équipes et la qualité du matériel est partout la même. En outre, en tant que leader sur notre marché, notre entreprise fait l’objet de contrôles réguliers des autorités tant sur routes que sur nos sites d’exploitation et ceci, dans tous les pays".


Le groupe dit avoir "pris acte des contrôles" et dit vouloir "réaffirmer la priorité donnée au respect de ses collaborateurs".

 

http://www.wk-transport-logistique.fr/actualites/detail/54333/norbert-dentressangle-sous-traitance-ou-travail-dissimule.html

 

La Grèce et l'Europe des Chicago Boys - Je m'appelle Hélène, je vais m'immoler..

 

 

 

Solidarité avec le peuple grec !

 

 

manif-grece

 

 

  Photo sur http://jmdinh.net/

Les grecs vident les comptes courants - facteurs explosifs: banques, bourses, retraites, dettes

La colère monte partout : espagne, londres, portugal, grèce, israël..

La crise de l'euro. Pistes de réflexion (proposées par françois asselineau)

Grèce: geuro, monnaie parallèle à l'euro (t. Mayer, chef économiste deutsche bank)

Les mondialistes ont peur de voir la grèce sortir de l'euro. Plan bilderberg pour le sauver

Elections du 6 mai en grèce: résultats analysés par gérard filoche

Rencontre-débat "sauvons les grecs de leurs sauveurs" paris 31 mars12

http://louisvandeskelde.biz/?p=19846

 

Grèce: les événements vus de grèce + entretien avec mikis theodorakis

Europe : tout pour les banques, rien pour les peuples… - grèce

Grèce : les salaires ne cessent de baisser, et les prix d'augmenter

La grèce et l'europe des chicago boys - je m'appelle hélène, je vais m'immoler..

Le drame européen, 2 visions de l'europe - la grèce en plein chaos

Le défaut de la grèce est prévu pour le 23 mars (grèce insolvable). 2 vidéos

Troublantes révélations sur le déficit public grec

Le retour de l'armée : le grand risque pour la grèce ?

L'euro plaie de la grèce,camisole. Panique bancaire ? En avant, syriza !

L'allemagne doit des milliards à la grèce - et elle contribue à la dévaster !

Détricotage de la zone euro : mode d'emploi grec

Grèce : un hôpital passe à l’autogestion

La grèce doit quitter l'euro, bienfaits qu'elle en retirera (économiste)

La libération de la grèce peut être notre libération (eva r-sistons)

Crise : grèce, vers un plan b ? - chocs plus graves pour l'économie mondiale

La souffrance des grecs. Bientôt la nôtre si on continue ces politiques !

Grèce : le coup de poker des marchés

Après la grèce, l’irlande… la crise de l’euro bégaie (voltairenet.Org)

La grèce peut-elle disparaître ? - et l' espagne ?

 

Grèce ruinée.jpg

http://laresilience.hautetfort.com/archive/2012/05/08/grece-fin-de-l-entracte-acte-ii.html

Ecrivain grec: rêve ue tué, grèce colonisée, décomposée, méconnaissable !

Les mythes du grec paresseux - et du danger d'une sortie de l'euro

Grèce : voici le programme de syriza en français (+ vidéo)

Grèce: l'horreur du nouvel ordre mondial se met en place. Vidéo esclavage travail

Grèce: vers une révolution agricole alternative ? - dernières infos

L'euro est mort ? - vue de grèce, la crise. Censure arte. Solidarité

Iran / grèce : l’ élastique continue à se tendre… (+ infos crise, liesi)

Grèce comme l'islande ? - en grèce, le démontage de l’euro a commencé

Crise : un évêque grec met les pieds dans le plat

Grèce : plan d'aide à la grèce, ou aux banques ? (+ l'image qui tue !)

Les propriétaires immobiliers grecs s’équipent de pistolets mitrailleurs

manifestation-jeune-grece
http://www.nouvelordremondial.cc/2008/12/17/lepopee-grecque/

La lettre laissée par le retraité qui s'est suicidé à Athènes

La lettre laissée par le retraité qui s'est suicidé à Athènes

 

« Le gouvernement d'occupation de Tsolakoglou [1] a littéralement anéanti tous mes moyens de subsistance, qui consistaient en une retraite digne, pour laquelle j'ai cotisé pendant 35 ans, (sans aucune contribution de l'État). Mon âge, ne me permet plus d'entreprendre une action individuelle plus radicale (même si je n'exclus pas que si un grec prenait une kalachnikov je n'aurais pas été le deuxième à suivre), je ne trouve plus d'autre solution qu'une mort digne, ou sinon, faire les poubelles pour me nourrir. Je crois qu'un jour les jeunes sans avenir, prendront les armes et iront pendre les traîtres du peuple, sur la place Syntagma, comme l'ont fait en 1945 les Italiens pour Mussolini, sur la Piazzale Loreto, à Milan. » 

Lettre manuscrite du pharmacien retraité âgé de 77 ans qui a mis fin à ses jours sur une pelouse de la place Syntagma, près du Parlement grec, le 4 avril 2012 (via le blog Greek Crisis).


-------

 

Candidats au travail... allez, 2 euros / heure c'est encore trop. Et si on travaillait gratuitement ?

Grèce: l'horreur du nouvel ordre mondial se met en place. Vidéo esclavage travail

 

 

 

Attentats oslo, crise grèce, choc de civilisations: monde fou ! (eva r-sistons)

Argentine: «Nous avons sauvé les gens plutôt que les banques». Et en Grèce ?

Grèce: la stratégie du choc (+ vidéo) - grèce: un vent de révolution se lève

 

 

euro-greece4.jpg

 

 

 

Tous solidaires des Grecs !

 

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 23:38

 

 

Echec de Sarkozy : 15 chiffres parmi d'autres 

 

 

NS-chiffresechec-15.jpg

 

 

Elections 2012,

pour qui voter ?

Mon opinion

 

 

 

Sarkozy, c'est la France dans l'OTAN, c'est la guerre ! Il multiplie les guerres (Afghanistan, Côte d'Ivoire, Libye, Syrie, Mali..), et il veut la guerre contre l'Iran qui déclenchera la guerre mondiale dont nous pâtirons tous ! Non aux guerres, non à Sarkozy !

 

Quel que soit votre choix, n'oubliez pas, au premier tour, de voter pour celui qui sera le plus inflexible avec l'euro, l'UE, l'OTAN, les Organisations internationales comme la BM et le FMI, c'est la priorité aujourd'hui ! § La forme peut être différente, sortie ou référendum (Mélenchon), mais pas de soutien aux Européistes, aux inconditionnels d'une Europe qui tue la Nation, l'Etat, l'emploi, le pouvoir d'achat, la paix, la démocratie, etc !

 

Ensuite au 2e tour, il y aura sans doute un duel Sarkozy-Hollande, alors tous CONTRE Sarkozy, même si on n'aime pas Hollande ! Il faut d'abord sortir Sarkozy l'ennemi de la France, des Français (surtout des plus modestes), d'une "France forte" (indépendante, respectée à l'Etranger), républicaine, démocratique et sociale ! Ensuite, on passera à une autre étape !

 

§ Avec la lutte contre la désertification rurale, et bien sûr la souveraineté monétaire, la nationalisation ou la re-nationalisation des secteurs-clefs (Banque, Recherche, Transports, Energie, Poste, etc) !


 

 

Tout plutôt que Nicolas Sarkozy !

Même Jacques Chirac ne votera pas pour lui !

 

2012 ? Ce vote sera décisif !

 

Image and video hosting by TinyPic


Alors, une France dénaturée, américanisée,

divisée, appauvrie, asservie à l'Etranger,

au bord de l'explosion sociale

et menacée du fait de ses engagements dans les guerres ?


 

Logo : France liberée

 

 

Ou une France libérée, maîtrisant son destin

et juste, au service de tous ses citoyens,

au service du Bien commun ?

 

 

Un modèle pour nous,

l'Argentine des Kirchner :


UNASUR, Argentine qui nationalise, démondialisation, UE démasquée (UPR)

 

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15 avril 2012 7 15 /04 /avril /2012 01:00

 

 

 

Comment s'opposer à la mondialisation militaro-financière

quand on est non-violent

( Chantal Dupille )


 

Bonjour

 

On m'a souvent demandé, à moi qui suis suis non-violente : Comment résister à la mondialisation militaro-financière ? 

 

Je ne crois pas à la violence pour s'opposer à la violence économique, sociale etc. Je crois à l'intelligence, comme Aspeta, "Ne dépensez plus, pensez !" Je vous invite à visiter ce site, sobre et remarquable. Il prépare un formidable dossier pour l'après-élection de 2012...  ASPETA


Donc, comment s'opposer à un Système qui broie l'humanité, qui tue les Nations et l'emploi, qui rend inaccessible le logement, qui pollue notre alimentation et nos terres, qui déclenche partout des guerres, etc ? Dans le désordre, voici quelques pistes...

 

La première des choses, est de se tenir informé(e), en lisant la Presse non alignée... sur Internet. Et ensuite, de devenir, tous, journalistes : En informant à notre tour nos voisins, nos familles, nos collègues, nos amis, etc... Sans connaissance de la vérité, on ne peut choisir librement.

 

La seconde, est de consommer le moins possible, de s'astreindre volontairement, et même joyeusement, à la simplicité de vie, ensuite de consommer intelligemment, le plus naturel possible par exemple. Bannissons tous les gadgets. Préférons la petite enseigne locale au grand distributeur, le producteur au super-marché, l'artisan à l'industriel...

 

La 3e chose que je conseille, est de recourir au maximum au troc de services et de biens.

 

La 4e, et l'une des plus importantes, est de laisser le moins d'argent possible dans les banques, d'emprunter le moins possible, et si l'on doit emprunter, qu'on le fasse auprès de particuliers, pas auprès des banquiers. Le Système ne fera pas long feu !

 

La 5e, en cas de guerre, n'acceptons pas de la faire, et les femmes, le cas  échéant, devront refuser, à l'arrière, de remplacer leurs hommes pour fabriquer le matériel de mort qui tuera leur compagnon, leurs fils, leurs frères etc...

 

La 6e chose, est de former nos anciens à l'informatique, et tous ceux qui ne connaissent pas Internet, afin qu'ils puissent accéder à l'information vraie, non-alignée sur l'officielle.

 

La 7e est de refuser de faire tout ce qui nuit aux autres, comme exploiter un employé, dénoncer des voisins, porter atteinte à la vérité ou à la liberté... et bien sûr de refuser ce qui est nocif pour soi (comme les vaccins lors de pandémies artificiellement créées) ou injuste ou intolérable (par exemple la puce RFID, préparant le contrôle absolu de chaque individu). 

 

La 8e, vivons sainement et frugalement, en économisant les biens périssables, en chauffant peu (d'ailleurs c'est plus sain), en ne gaspillant pas (l'eau notamment), en partageant tout ce que nous pouvons (par exemple, avoir une machine à laver pour plusieurs familles), en utilisant au maximum les transports en commun, en étant vraiment solidaires les uns des autres. D'une façon générale, il conviendra toujours de choisir la qualité plutôt que la quantité,  le durable plutôt que l' éphémère. Et boudons (puisqu'en France patrie des Droits de l'Homme, on n'a plus le droit de boycotter) les articles fabriqués par les nouveaux esclaves ou vendus par des pays ne respectant pas la vie des autres, comme Israël ou les Etats-Unis.

 

D'une façon générale, vivons au maximum sinon en autarcie, du moins de façon autonome, en fabriquant le plus possible tout nous-mêmes. Favorisons pour nos enfants les activités manuelles et les jeux d'autrefois, comme ceux de ballons, la marelle, etc.  Ca suffit la désinformation, la violence, la propagande, le matérialisme, l'abrutissement, l'abêtissement même,  etc,  véhiculés par la télévision ou par les jeux vidéos - d'ailleurs incitant à dominer les autres !  D'une façon générale aussi, ne soyons pas dupes du conditionnement quotidien qui nous conduit à penser, par exemple, en termes de compétition (se battre les uns contre les autres, avoir un esprit de domination au lieu de coopérer et de partager), au contraire mettons en commun nos capacités et nos biens,  etc. Coopérons, soyons solidaires et fraternels !


Non seulement notre mode de vie doit changer, mais aussi notre comportement et notre état d'esprit, notre manière de voir les choses.

 

Naturellement, soyons exigeants en matière de liberté ou d'information, développons l'esprit critique de nos enfants, expliquons leur l'Histoire - si redoutée par ceux qui s'évertuent à dissimuler les périodes d'émancipation des peuples - , ne soyons pas des moutons... qu'on conduit à l'abattoir. Quant aux élections-bidons, ne soyons pas dupes et exigeons de décider nous-mêmes de la politique, par exemple en imposant le référendum d'initiative citoyenne. Le vote blanc doit être institué, les petits partis doivent être représentés (signatures anonymes des Elus) et nous devons militer pour une Constituante. Ce n'est que mon avis.

 

On pourrait dire plein d'autres choses, je partage avec vous ce qui me passe par la tête. Je vous invite à communiquer vos idées, que je publierai à la fin de ce post le cas échéant.

 

Ne dépensons plus, pensons !!! Et le Système militaro-financier s'effondrera de lui-même sans que nous ayons à le combattre..

 

C.D.

 

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10 avril 2012 2 10 /04 /avril /2012 03:43
Il n'y a pas de terrorisme islamique en France, mais il y a une Islamophobie d'Etat

Reçu ce commentaire à la suite

de mon article ici :

Ingérence humanitaire et mondialisation criminelles - La "menace" musulmane

 

 

Bonjour,


Tout d'abord, merci!! merci de nous Informer ( avec un grand i), de vous investir comme vous le faites, d'être juste, entière et si généreuse!!


Je n'ai jamais aimé les informations, je me sentais mal à l'aise à leur écoute sans vraiment savoir pourquoi... Les choses n'étaient pas logiques, et étant musulmane convertie, l'acharnement et le mensonge sur ma religion m'ont ouvert les yeux. Quel bonheur de lire vos articles objectifs et lucides. Vous dépeignez l'islam, comme il est, comme je l'aime et comme notre prophète ( paix et salut sur lui) nous l'a enseigné... Paix, partage, respect, valeur, tous ce que le monde d'aujourd'hui détruit!! Alors lorsque j'ai le malheur d'écouter ces journalistes véreux qui ne font que propager la haine, le mensonge sur nous musulmans, vous ne pouvez pas imaginer la boule qui se forme dans mon ventre!! En rien, cela ne ressemble à nos vies, nos objectifs, notre vision de voir la vie, les autres... Mais les gens absorbaient par le JT de 20h, croient tout sans aucune distinction, se pensant libres et informés.


Que cela m'attriste!!! Si seulement ils savaient qui sont vraiment les mauvais... Que tout cela est fait pour mieux les manipuler!


Alors, voilà un grand merci pour tout votre travail! Je vous aurai en face de moi, je n'aurai pu m'empêcher de vous serrer dans mes bras!!! :D


Je vous souhaite que du bonheur, et attends de vous lire encore et encore!!!

Candy


 

Voir aussi :


Il n'y a pas de terrorisme islamique en France. Tout est fabriqué (à relayer)

 

 

Il n'y a pas de terrorisme islamique en France, mais il y a une Islamophobie d'Etat

 

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=u-g__e_hUsM.

 

 

François Asselineau :

 

Il n'y a pas de terrorisme islamique en France !

 

Rapport Europole (actes terroristes) des polices européennes,
terrorisme islamique :
Europe:
0,49
France :
0,00 %

Et donc, coups-de-filet arrestations bidons d'Islamistes
avec enquêtes bâclées
et des Médias dument conviés à filmer,
pour des raisons bassement électorales !
Toute la campagne électorale est dénaturée
pour que Sarkozy soit réélu contre notre volonté
afin qu'il puisse achever de casser la France,
et pour que nous acceptions d'envoyer nos enfants
mourir contre les Musulmans de Syrie ou d'Iran !
Refusons l'imposture de la chasse
aux prétendus terroristes islamistes,
en pleine campagne électorale !
Sarkozy nous impose sa victoire,
pour échapper à la Justice
et pour poursuivre la vassalisation de la France
à Tel-Aviv, Washington, Londres !

Dénonçons les mensonges partout !

 

Il n'y a pas de terrorisme islamique en France. Tout est fabriqué (à relayer)

 

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28 mars 2012 3 28 /03 /mars /2012 11:33

Pour moi, l'un des plus beaux textes sur notre actualité en France !

Présidentielle 2012-Affaire Merah : Nicolas Sarkozy ou le syndrome de Gonzague

Publié le28 mars 2012

 

TRIBUNE LIBRE DE JERÔME ANCEL

Tout le monde connaît l’intrigue du roman fameux de Paul Féval , “le Bossu”, immortalisé à l’écran par Jean Marais : l’ignoble assassinat par le prince Philippe de Gonzague de son cousin et prétendument meilleur ami le Duc de Nevers, secrètement marié à Inès de Caylus, richissime héritière qui vient de mettre au monde le fruit de leurs amours, une petite fille prénommée Aurore. Maladivement jaloux de tant de bonheur et de tant de fortune, de Gonzague, après avoir tué son rival, puis le beau-père de ce dernier, va tout mettre en œuvre pour éliminer, en la personne de cette enfant, le dernier obstacle à la réalisation de ses ambitions : capter le double héritage de la famille qu’il vient d’anéantir et conquérir le cœur de la veuve de sa victime. Sur le chemin qui mène au couronnement de son impunité de grand seigneur, une seule menace : Henri de Lagardère, jeune et tout récent compagnon d’armes de Philippe de Nevers, auquel avant de mourir il a confié le nouveau-né; Lagardère, dont la tête est d’emblée mise à prix pour le meurtre de celui qu’au péril de sa vie, il a essayé de défendre contre son assassin, le blessant cruellement à la main. Les années passant, la menace ne fera que s’amplifier, les gants du Prince – sous lesquels il dissimule son identité d’usurpateur marqué au fer de l’ignominie – symbolisant la terreur obsessionnelle qui empoisonne le quotidien de sa réussite insolente. Jusqu’au jour où, enfin démasqué en présence du Régent du Royaume, Gonzague expie ses crimes, en payant de sa vie le prix de tout qu’il a volé.


Mais passons de la littérature à l’actualité. Se poser en protecteur de ceux-là même – individus ou peuples – dont on a fait le malheur; pourchasser et traquer les témoins gênants, porteurs de la mémoire des libertés assassinées; s’évertuer à les faire disparaître, en mobilisant pour cela tous les services d’une administration dévoyée à son corps défendant; s’acharner après leurs partisans, en les accusant de crimes que l’on a soi-même commis; capter l’héritage de ceux que l’on veut spolier en les courtisant, drapé dans le manteau du droit et de la vertu; voir se multiplier les opposants, forts d’une légitimité que l’on a soi-même depuis longtemps perdue; assister, impuissant, à l’inexorable ascension des justes causes, source de déconvenues toujours plus fréquentes et de démentis de plus en plus cinglants; trembler sans cesse et ne conquérir le sommeil qu’à coup de somnifères, pour écarter l’image de tous ceux que l’on a tués, blessés, pillés, trompés; dissimuler derrière les savants artifices de mises en scène méticuleuses les stigmates trop visibles de la méchanceté qui déforme les traits, altère la voix et perturbe le comportement; attendre dans l’angoisse le dénouement d’une histoire dont plus rien ni personne ne peut plus vous cacher qu’elle va très vite et très bientôt très mal se finir, au grand tribunal d’une histoire dont le Maître, pour l’heure, se cache : telles sont, décrites en quelques verbes, la situation et la trajectoire invariablement “gonzaguesque” des maîtres du monde en général, et de l’un d’entre eux en particulier.


Quelle que soit la forme du bureau derrière lequel ils sont retranchés pour donner leurs ordres destructeurs – marchands d’armes, de pétrole, de tabac, de semences; banquiers, capitaines d’industrie, rois du bâtiments, patrons de presse, administrateurs de multinationales, conseillers et chefs d’État –; quelle que soit la couleur du blason de la confrérie à laquelle ils appartiennent, indéfectiblement solidaires, complices de crimes toujours plus massifs et révoltants, de tueries toujours plus nombreuses, manipulateurs de l’information, démiurges de la spéculation, grands maîtres de l’ordre du mensonge, princes du cynisme, docteurs en paupérisation, adeptes du pillage et de l’exploitation, adorateurs du dieu profit, génocidaires dans l’âme, quoiqu’unanimement estampillés du tampon hypocrite de la respectabilité humanitaire : nous les savons tous morts de peur, comme Gonzague, condamnés comme lui à poursuivre le succès dans la fuite en avant d’une course effrénée vers ce que chacun d’entre eux sait pertinemment être l’abîme, leur abîme, celui qui les engloutira, mais sans engloutir ces foules de petits qu’à l’exemple d’Hitler aux abois, ils entendaient pourtant bien entraîner avec eux dans leur ruine.


Quittant maintenant le terrain des généralités, intéressons-nous singulièrement à celui dont, après plus de dix ans passés dans les hautes sphères du pouvoir et bientôt cinq à la tête de l’État français, nous avons fini par comprendre qu’il ne vit que pour être vu, et pour que l’on parle de lui. Alors, pourquoi nous en priver ?


Chez celui que vous avez déjà reconnu, le visage de Gonzague n’est apparu au grand jour – et encore, seulement aux yeux de ceux qui, pour diverses raisons, s’intéressaient alors de près à l’Afrique, et à la crise ivoirienne en particulier – qu’il y a un peu plus d’un an. Mais une année de ce Gonzague surdoué de la malfaisance valent bien, pour les manants que nous sommes, deux époques et quelques – au reste largement superposables –. Première époque : après avoir supervisé la falsification des résultats des élections présidentielles, puis soumis la Côte d’Ivoire à un embargo sur les médicaments et le matériel médical ayant entraîné la mort de centaines de malades; après avoir objectivement commandité le déferlement de violence et la vague de massacres qui ont émaillé la conquête, par la horde sauvage de rebelles hors la loi grossie de bataillons entiers de prisonniers libérés, de l’ensemble du territoire ivoirien – plusieurs milliers de morts pour cette seule période de la mi mars à la mi avril 2012, portant à plus de 20 000 le nombre des victimes de la rébellion depuis 2002 –; après avoir non moins objectivement commandité l’assassinat de notre compatriote Philippe Rémond à Yamoussoukro; après avoir enfin directement commandité la tentative d’assassinat du Président Laurent Gbagbo à sa résidence – un obus ayant explosé dans sa chambre immédiatement après sa dernière communication avec l’ambassade de France, grâce à la localisation de son téléphone portable –, notre émule de Gonzague est parvenu à imposer àla Côte d’Ivoire, en toute illégalité constitutionnelle, au nom d’une France prise en otage et sous couvert d’une légitimité internationale extorquée, un président fantoche et un gouvernement illégitime…


Deuxième époque : après avoir commandité – là encore sous couvert d’une légitimité internationale obtenue sous la pression d’un petit gang mafieux de dirigeants occidentaux complices –, le massacre de 100 000 libyens dans le cadre d’une guerre atroce et scélérate dont le seul objectif était de détruire un pays en bonne santé économique, financière, sanitaire, et éducative, pour en faire la proie des vautours de la reconstruction et du FMI, tout en mettant la main sur ses richesses pétrolières; après avoir démontré la réussite de son PAP – programme d’ajustement personnel – consistant à réduire à néant les fruits de quarante années de développement éclairé, visant à transformer un PRNE – pays riche non endetté – en PPTE – pays pauvre très endetté –, il ne restait à plus notre Gonzague qu’à commanditer personnellement la mise à mort et l’effacement pur et simple du guide Libyen Mouammar Kadhafi. Dans la foulée, et pour faire bonne mesure, les milices recrutées pour massacrer les Libyens le furent pour aller massacrer les Syriens, et travailler, pour la plus grande joie du maître, à livrer par étapes leur pays au chaos….


Une année de Gonzague, deux terrifiantes époques : nous guettons l’épilogue. Or voilà que, non content d’avoir, tout au long de ces deux longues opérations de destruction massive, quotidiennement alimenté les mensonges incessants de médias officiels intégralement contrôlés et manipulés; non content d’avoir durablement souillé l’honneur de l’armée française – embarquée sur son ordre dans des opérations innommables dont la nation tout entière aura longtemps à rougir –, en la mettant au service d’intérêts financiers privés totalement étrangers à ceux dela République; voilà que notre lugubre matamore vient d’ajouter à son sanglant palmarès le noir mérite d’avoir ridiculisé la police française, la ravalant au rang d’une milice privée mise au service de sa campagne électorale, recrutée pour le non-tournage du plus mauvais film de non-action de l’histoire du non-cinéma, avec à la clef, la mort d’un jeune homme longuement et savamment torturé, puis littéralement livré aux chiens : trente-trois heures – là où une demi heure aurait suffit, si l’on avait employé les moyens appropriés, et si le but prémédité de la manœuvre n’avait pas été de supprimer un témoin gênant –; trente-trois heures, donc, de dramatique esbroufe dont le monde entier ne sait déjà plus s’il faut en rire ou en pleurer, puisque le “dangereux forcené” assiégé dans son appartement du rez-de-chaussée n’avait ni la forte corpulence, ni les yeux bleus, ni la cicatrice sous l’œil mémorisés par l’un des témoins les plus crédibles de l’affaire du tueur de Montauban/Toulouse. Rien qu’un petit délinquant, devenu bouc émissaire de l’hystérie dévastatrice de celui qui ne veut à aucun prix perdre le pouvoir, et par qui la France a aujourd’hui le malheur d’être gouvernée, voir incarnée.

“Aidez-moi à construire cette France qui entraînera le monde sur la voie du nouvel ordre mondial”. C’est en ces termes que notre Gonzague, en visite à Strasbourg, devait conclure, à peine refroidi le corps criblé de balles de son coupable idéal, le dernier de ses coups fourrés psychodramatiques. Comprenez : “laissez-moi démanteler ce qui reste du pays de votre enfance, pour l’asservir définitivement aux puissances d’argent, et à cette logique meurtrière en vertu de laquelle la nation pourra bientôt s’enorgueillir, comme l’Allemagne de 1939, d’être celle par qui la troisième guerre mondiale aura éclaté, gagnant ainsi sa place, avec les États-Unis, au premier rang des pays les plus dangereux et nuisibles de l’histoire, fomentateurs de troubles, pourvoyeurs de cadavres et générateurs de milliardaires…”

Pour ce qui est de ceux qui, bien que confrontés à l’évidence de la perversité tous azimuts de la politique mise en œuvre durant l’année écoulée, doutent encore que l’affaire Merah puisse receler la plus grossière des manipulations, et s’obstinent à croire sur parole le surexcité qui les gouverne, ajoutant foi à ses gesticulations hyperboliques et à ses envolées de sauveur du monde, nous les laisserons à leur léthargie, au douillet bien-être audiovisuel de leurs medias favoris, taillés à la mesure de l’indifférence et de lâcheté ambiantes; qu’ils se rendorment pour un mois supplémentaire, et ils pourront se flatter d’avoir ramené au pouvoir le fossoyeur des dernières espérances de leur beau pays, la poitrine légitimement gonflée de l’exaltante fierté des Allemands d’avant-guerre, ignorant vers quelle catastrophe les entraînait leur Gonzague d’alors, le chancelier du Reich Adolf Hitler.


Quant à la communauté juive de France, si elle ne réalise pas au plus vite qu’elle vient d’être victime d’une prise d’otage en bonne et due forme, perpétrée par le plus féroce de ses amis – ou le plus cyniquement amical de ses ennemis –, elle court, tout autant que l’État d’Israël – aux mains d’acolytes affichés du truand qui nous occupe –, le grave danger de se retrouver associée au plus abominable des complots : celui qui, déjà consommé en Côte d’Ivoire et en Libye – avec, rappelons-le, l’infâme caution morale de l’intellectuel de cour BHL–, se déploie aujourd’hui en Syrie et au Mali, et consiste à inventer de faux coupables, à créer de toutes pièces des menaces là où elles n’existent pas; à instrumentaliser la mouvance Islamiste radicale, en favorisant sa progression tout en l’utilisant – contre rétribution, n’en doutons pas – comme l’épouvantail permettant de justifier une restriction progressive de nos libertés; à provoquer des guerres civiles meurtrières aboutissant au démembrement des états agressés; à détruire autant que faire se peut les infrastructures existantes pour favoriser les futures prises de marché par les multinationales; à booster le trafic d’armes, sécuriser les zones sensibles dévolues au pillage, semer le chaos tout en le gardant sous contrôle; à mobiliser le ban et l’arrière ban du microcosme humanitaire pour avaliser les opérations en cours; à canaliser et censurer l’information, en muselant la presse et les medias – grâce à quelques grands patrons acquis à la “cosa notra” du palais –; enfin, en ce qui concerne le Moyen-Orient, à tout faire pour que le conflit s’y éternise, en soufflant alternativement le chaud et le froid, et en persuadant Israël d’accepter la pérennisation de son statut régional de forteresse assiégée.


Or, comment les Juifs de France et d’Israël peuvent-ils ne pas comprendre que derrière le sourire carnassier de ce Gonzague électoralement tout dévoué à la noble cause de leur protection, de la protection de leur minuscule patrie, ne se tapit qu’une seule ambition, dictée par les marchands de canons qui le parrainent : les pousser à oublier leur raison d’être, en ne se fiant qu’à l’écrasante supériorité militaire de leur armée, et à alimenter eux-mêmes, par le biais d’une collaboration toujours plus étroite des autorités israéliennes avec les maîtres d’Edom – cet Occident romain partout fauteur de guerre et pilleur de richesses –, la haine des petits, des pauvres et des opprimés du monde entier à leur endroit ? De quel côté se trouve donc l’antisémitisme, le vrai, celui de Gobineau, d’Hitler et des nazis ? Du côté de ceux qui, à force de constater l’adhésion de plus en plus ouverte de l’État d’Israël aux projets leurs oppresseurs, en viennent à le détester ? Ou du côté de ceux qui, tel notre Gonzague local, faute de pouvoir lever le tabou de leur propre haine anti-juive en assumant ouvertement l’inavouable héritage de leurs vrais inspirateurs, entendent à présent faire échec aux projets du Créateur et Maître de l’univers, en courtisant Israël, en l’incitant à se prostituer à leurs propres idoles de pouvoir et d’argent, en le prenant au piège infernal de leur logique pan-guerrière, murant ainsi la porte de sa vocation de “fauteur” messianique de paix et de justice, voué à la guérison de tous les peuples?

Oh, l’âme d’Israël, cette petite Aurore fille d’un grand seigneur assassiné par son “meilleur ami”, aujourd’hui poursuivie de sa haine implacable, la haine des Gonzague, la haine d’Amalek…

Reste la question, autrement redoutable, des commanditaires et exécutants réels de la série de meurtres épouvantables qui viennent d’endeuillerla France, déclenchant fort à propos l’ouragan artificiel à la faveur duquel, si nous ne nous réveillons pas, ce prince de la honte verra son sursis prolongé : ceux-là courent toujours, ou siègent on ne sait où, dotés en vertu d’on ne sait quelle autorité d’une impunité toute gonzaguienne… Le vertige nous prend, en même temps que nous viennent les mots “forfaiture”, “destitution”, “haute cour de justice”… Mais ne rêvons pas : depuis longtemps, les pions de Gonzague verrouillent tous les carrefours stratégiques d’une République réduite aux lettres de son nom.


A moins que… Lagardère ? Lagardère – le vrai, celui de la justice triomphante, pas le patron de presse ami du prince et de son mauvais ange pseudo-philosophe –, Lagardère n’est pas mort; il nargue son ennemi, l’Ennemi du peuple et des peuples, des hommes et de D.ieu : Gonzague tremble, il sait que ses jours sont comptés, et que le moment venu, il ne lui sera fait grâce de rien, pas plus qu’il ne fit jamais grâce à quiconque de quoi que ce fût. Des Lagardère, des vrais, menacent aujourd’hui par milliers l’impunité du mauvais prince. Reste à savoir lequel lui portera l’estocade. Et pourquoi pas le Président Laurent Gbagbo ? Et pourquoi pas le 18 Juin, date anniversaire de toutes les résistances? Ce jour-là, aux côtés d’un grand homme injustement accusé des crimes de Gonzague et de ses affidés, se tiendra la petite Aurore, témoin de lumière attestant, avec l’innocence de celui dont la force est en D.ieu, et dont le droit réside dans la seule vérité, la noirceur des pitoyables intrigues du candidat à sa succession dans les geôles dela Haye…


 Jérôme Ancel

 

Présidentielle 2012-Affaire Merah : Nicolas Sarkozy ou le syndrome de Gonzague

 

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