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24 octobre 2012 3 24 /10 /octobre /2012 01:51

 

 

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L’Atlantisme est un totalitarisme
Par Guillaume de Rouville


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Un devoir d’introspection.

L’Atlantisme est l’idéologie dominante des sociétés européennes actuelles, celle qui aura sans doute le plus d’influence sur le devenir de nos destinées communes et pourtant elle est de ces idéologies presque cachées dont on ne parle ouvertement que dans le cercle restreint du monde alternatif. Sont Atlantistes tous les collaborateurs européens de la vision hégémonique des États-Unis et de son idéologie propre qui répond au doux nom d’impérialisme. Autrement dit, l’Atlantisme est l’idéologie des exécutants serviles de l’idéologie impériale américaine ; elle lui est subordonnée et ne tire de sa soumission que les miettes de l’empire tombées à terre après le festin des empereurs.

C’est une idéologie mineure dans l’idéologie majeure. Elle est à la fois  honteuse et conquérante : honteuse parce qu’elle ne joue jamais que les seconds rôles ; conquérante, parce qu’elle emprunte à son maître d’outre-atlantique ses visions hégémoniques délirantes et toutes ses caractéristiques totalitaires. C’est un totalitarisme dans le totalitarisme, une domination de dominés, un impérialisme de serfs et d’esclaves passés maîtres dans l’art de se soumettre. Parler de l’Atlantisme européen c’est parler du projet impérial américain et réciproquement. La seule chose qui les distingue est leur place dans la hiérarchie totalitaire : le premier n’est que l’émanation du second, ne se définit que par lui, se contente de l’imiter et lui obéit en tout ; il n’est, en revanche, son égal en rien.


Chaque continent a ses collaborateurs au service de l’impérialisme américain, chaque zone d’influence de ce dernier a son atlantisme à lui. Nous aurions pu ainsi nous contenter d’évoquer les caractéristiques totalitaires de l’impérialisme américain pour comprendre l’Atlantisme. Mais, la position de subordination que les Européens ont adopté par rapport à leur modèle nord américain est le résultat d’un choix de nos élites auquel nous devons nous confronter directement, plutôt que de rejeter toute forme de responsabilité sur l’oligarchie américaine. Prenons notre part de responsabilité, voyons-nous tels que nous sommes, accomplissons un travail d’introspection nécessaire avant de relever la tête et de retrouver notre dignité. Car, avant de pouvoir se rebeller contre ses maîtres, il faut se percevoir comme esclave et reconnaître la part de consentement et de lâcheté qu’il y a dans cette situation.

 

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D’un totalitarisme l’autre

Les caractéristiques de cette idéologie sont nombreuses et ne revêtent pas toutes la même importance, mais elles dessinent très clairement une idéologie totalitaire ayant ses spécificités propres qui ne se retrouvent pas nécessairement telles quelles dans les totalitarisme érigés en momies d’observation comme le stalinisme ou le nazisme. Il ne nous semble pas utile, en effet, de comparer l’Atlantisme à d’autres totalitarismes passés de mode, car on peut être un totalitarisme à part entière sans partager toutes les caractéristiques de ses modèles les plus achevés, modèles qui appartiennent à une autre époque.

Il y a plusieurs degrés dans le totalitarisme atlantiste ; comme il y a plusieurs manières de le subir. Selon que l’on est un peuple d’Afrique ou du Moyen Orient ou un citoyen allemand ou français appartenant à la classe des favorisés, on ne vit pas de la même manière le totalitarisme atlantiste. S’il est globalement meurtrier, il peut être localement bénéfique pour une minorité. Autrement dit, le totalitarisme atlantiste est à géométrie variable (c’est son caractère ambigu) : tantôt impitoyable et brutal avec les uns, il peut être plus tranquille et pourvoyeur de certains bienfaits pour ceux qui le respectent et courbent l’échine devant sa puissance. Il n’en est pas moins présent partout et ne tolère guère la contestation quand cette dernière revêt un caractère menaçant pour son emprise.


Car, si vous pouvez contester ses caractéristiques mineures et jouir, pour ce faire, de la plus totale liberté, vous ne serez pas autorisé à vous attaquer, dans la force des faits [1], à ses fondamentaux :


(1) le libéralisme financier et la puissance des banques,

(2) la domination du dollar dans les échanges internationaux,

(3) les guerres de conquête du complexe militaro-industriel – pour, notamment, l’accaparement des ressources naturelles des pays périphérique à ses valeurs - ;

(4) l’hégémonisme total des États-Unis (dans les domaines militaire, économique, culturel) de qui il reçoit ses directives et sa raison d’être ;

(5) l’alliance indéfectible avec l’Arabie saoudite (principal État terroriste islamique au monde) ;

(6) le soutien sans faille au sionisme.



L’Atlantisme, c’est, en effet, un totalitarisme qui définit une liberté encadrée, bornée aux éléments qui ne la remettent pas en cause ; une liberté sans conséquence ; une liberté sans portée contestataire ; une liberté consumériste et libidinale ; une liberté impuissante. C’est une liberté qui nous adresse ce message : « Esclave, fais ce que tu veux, pour autant que tu me baises les pieds et que tu travailles pour moi ».


Il convient, pour juger du caractère totalitaire ou non de l’Atlantisme, de le prendre en bloc et de voir s’il opprime, s’il tue en masse, à un endroit quelconque de cette planète. Il nous importe peu qu’il puisse être tolérable pour des populations entières (les élites occidentales et leurs protégés), s’il doit se rendre terrible et impitoyable pour le reste de l’humanité, sa mansuétude à l’égard de certains ne le rendant pas meilleur ou moins criminel. Ainsi, son ambiguïté est le résultat de la perception que nous pouvons en avoir lorsque nous nous plaçons dans la peau de l’homme blanc Occidental. Car, si nous essayons un instant de nous mettre à la place des Irakiens, des Libyens, des Syriens (parmi tant d’autres), son essence perd son ambiguïté et se révèle pour ce qu’elle est : une puissance criminelle qui pervertit l’humanité et les valeurs démocratiques.

*

Portrait du totalitarisme par lui-même

Voyons, à présent, à grands traits et pour nous donner quelques repères, les principales caractéristiques qui nous permettent de dire que l’Atlantisme est bel et bien un totalitarisme.


1. L’Atlantisme est un impérialisme 


“What should that role be? Benevolent global hegemony. Having defeated the « evil empire, » the United States enjoys strategic and ideological predominance. The first objective of U.S. foreign policy should be to preserve and enhance that predominance by strengthening America’s security, supporting its friends, advancing its interests, and standing up for its principles around the world”. Toward a Neo-Reaganite Foreign Policy, de William Kristol et Robert Kagan, Foreign Affairs, juillet/aout 1996.


C’est une idéologie qui sert un État militarisé (les États-Unis [2]) qui a recours (a) à la terreur - guerres préventives, enlèvement, déportations dans des camps de torture, assassinats extrajudiciaires quotidiens, etc.- (b) à la peur – menace terroriste instrumentalisée auprès de ses populations et (c) aux menaces – de rétorsions économiques contre les États récalcitrants, de guerres tous azimuts, de coups d’États – pour imposer sur la surface du globe sa vision ultra-libérale et pour s’accaparer, par la force létale, les ressources naturelles dont elle pense avoir besoin pour sa domination.


C’est une idéologie au service d’une vision hégémonique de la puissance américaine. Cette dernière revendique son caractère hégémonique : (i) dans le domaine militaire, à travers les think tanks néoconservateurs comme le Project for a New American Century (et sa volonté affichée d’empêcher l’émergence d’une puissance capable de rivaliser avec celle des États-Unis) ou l’American Entreprise Institute et, enfin, à travers sa doctrine militaire officielle intitulée Full Spectrum Dominance ; (ii) dans le domaine économique et financier avec, entre autre, l’imposition du dollar comme monnaie d’échange international ; (iii) dans le domaine culturel, par la mise en place d’un programme de corruption des élites occidentales et internationales à travers, notamment, l’opération Mockingbird [3] dans les années 50 et le National Endowment for Democracy aujourd’hui.

L’Atlantisme, adhère, sans piper mot et comme un bon soldat, à cette projection planétaire d’un ego qui n’est pas le sien. Sans l’Atlantisme la vision hégémonique des États-Unis ne pourrait pas avoir le caractère global qu’elle a aujourd’hui. L’Atlantisme participe pleinement à l’ensemble des crimes commis au nom de cet ego démesuré, soit directement, soit en les justifiant ou en les transfigurant en ‘actions humanitaires’ auprès de ses peuples.


2. L’Atlantisme est un terrorisme 


“À la fin de la guerre froide, une série d’enquêtes judiciaires menées sur de mystérieux actes de terrorisme commis en France contraignit le Premier ministre italien Giulio Andreotti à confirmer l’existence d’une armée secrète en France ainsi que dans d’autres pays d’Europe occidentale membres de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN). Coordonnée par la section des opérations militaires clandestines de l’OTAN, cette armée secrète avait été mise sur pied par l’Agence centrale de renseignement américaine (CIA) et par les services secrets britanniques (MI6 ou SIS) au lendemain de la seconde guerre mondiale afin de lutter contre le communisme en Europe de l’Ouest.[…] Si l’on en croit les sources secondaires aujourd’hui disponibles, les armées secrètes se sont retrouvées impliquées dans toute une série d’actions terroristes et de violations des droits de l’Homme pour lesquelles elles ont accusé les partis de gauche afin de les discréditer aux yeux des électeurs. Ces opérations, qui visaient à répandre un climat de peur parmi les populations, incluaient des attentats à la bombe dans des trains ou sur des marchés (en France), l’usage systématique de la torture sur les opposants au régime (en Turquie), le soutien aux tentatives de coups d’État de l’extrême droite (en Grèce et en Turquie) et le passage à tabac de groupes d’opposants.” Les Armées secrètes de l’OTAN, Daniele Ganser, Éditions Demi- Lune, page 24.

Des attentats des années de plomb en Italie au conflit en Afghanistan, de la guerre du Kosovo à l’agression contre la Libye et de la déstabilisation de la Syrie à la préparation d’une attaque contre l’Iran[4], le terrorisme est l’un des moyens privilégiés par l’Atlantisme pour l’accomplissement de ses objectifs.

Pour s’imposer à l’Europe de l’après-guerre, l’Atlantisme n’a pas hésité à utiliser la méthode terroriste des attentats sous faux drapeaux : en Italie, par exemple, pour décrédibiliser les forces de gauche les Atlantistes ont posé des bombes, dans les années 60 (attentat de la piazza Fontana à Florence), 70 et 80 (attentat de la gare de Bologne) dans des lieux publics avec l’intention de tuer des innocents. Avec ses relais médiatiques adéquats l’Atlantisme a pu faire passer ces meurtres pour l’œuvre de groupuscules d’extrême gauche et justifier, ainsi, la mise à l’écart de la pensée progressive dans ces pays et assurer le triomphe de leur idéologie.


Aujourd’hui, pour déstabiliser les pays qui contestent l’un de ses six piliers, il instrumentalise à grande échelle, sous l’impulsion des États-Unis, le terrorisme islamique (principalement wahhabito-salafiste) avec l’aide de ses alliés que sont l’Arabie saoudite et le Qatar : en l’a vu à l’œuvre, notamment, en Serbie, en Tchétchénie, en Libye et en Syrie. Il utilise le même levier pour créer des poches de terrorisme qui lui permettent (i) de s’enrichir en vendant des armes et des conseils dans le cadre de la guerre contre le terrorisme, (ii) d’étendre le nombre de ses interventions et bases militaires (celles de l’Otan ou seulement des États-Unis, selon les situations) là où il y voit un intérêt géostratégique et (iii) de donner de la substance à la théorie du choc des civilisations, ce qui lui permet d’obtenir de ses populations l’approbation de ses politiques conquérantes.

Le terrorisme est, plus généralement, au cœur de la doctrine et des stratégies militaires des démocraties occidentales et tout particulièrement de celles des États-Unis (Shock and Awe doctrine) qui les mettent en œuvre, notamment, par l’entremise de l’OTAN (pour plus de détails sur ce sujet, nous renvoyons à un article précédent : Dommages Collatéraux : la face cachée d’un terrorisme d’État).

On le voit bien ici, l’Atlantisme n’est jamais que l’exécutant docile, mais consentant, de l’impérialisme américain à qui il emprunte tous les concepts (guerre contre le terrorisme, choc des civilisations) et les stratégies (instrumentalisation du terrorisme islamique). Quand il le faut (pour gérer son opinion publique interne), l’impérialisme américain laisse aux Atlantistes européens jouer les premiers rôle, mais en apparence seulement, comme en Libye où Nicolas Sarkozy et David Cameron ont rivalisé d’initiatives pour se mettre en avant, alors même que toutes les opérations militaires étaient dirigées, en réalité, par l’armée américaine.


3. L’Atlantisme est un racisme 


“Cette logique du ‘Musulman coupable par nature’, parce que Musulman, est à la base de l’institutionnalisation de la torture par les États-Unis qui peuvent ainsi soumettre à des traitements inhumains des milliers de personnes à travers le monde (Guantanamo n’étant que l’un de ces camps de torture dirigés par l’administration américaine) sur la base d’un simple soupçon de ‘terrorisme’, soupçon qui ne fait l’objet d’aucun contrôle judiciaire. La culpabilité d’un Musulman n’a pas besoin d’être prouvée, elle se déduit de son être même. Il s’agit là d’une forme d’essentialisme, qui est lui-même une forme radicale de racisme”. L’esprit du temps ou l’islamophobie radicale.

 

Pour justifier sa guerre contre le terrorisme et le choc des civilisations l’Atlantisme stigmatise l’Islam et essentialise le Musulman sous des traits peu flatteurs : le Musulman serait par nature un ennemi des Occidentaux, voire du genre humain, des valeurs démocratiques et de la paix. Une fois essentialisé, il est plus facile d’aller le tuer ; les populations occidentales ne voyant dans les souffrances des Musulmans que les justes châtiments dus à des peuples racailles.


L’islamophobie, le nationalisme pro-occidental et le sionisme – qui est une forme de racisme et d’ethnicisme – sont au cœur de la matrice idéologique atlantiste. Le plus étonnant, sans doute, et le plus inquiétant, est que ces éléments là sont partagés par les élites (et pour partie par les peuples occidentaux) par-delà les clivages politiques droite-gauche. On peut venir à l’islamophobie radicale par des voix opposées : le défenseur de la laïcité y viendra au nom de sa haine des religions, le social-démocrate bobo au nom du féminisme ou de la défense de l’homosexualité ; le conservateur au nom de la protection de ses racines menacées ; le sioniste au nom du droit d’un peuple élu à son espace vital, même si cela doit passer par le nettoyage ethnique d’un autre peuple, etc.


4. L’Atlantisme est un anti-humanisme 


“Depuis 2001, l’Europe a failli à défendre les droits de l’homme sur son propre sol, et s’est rendue complice de graves violations du Droit international au nom de la « guerre au terrorisme ». Des citoyens européens ou étrangers ont été enlevés par les services secrets américains sur le sol européen en dehors de toute disposition légale – ce sont les « extraordinary renditions » – et ont été emmenés dans des prisons secrètes de la CIA dont certaines sont situées dans un pays européen”. ReOpen911.info

Il s’appuie sur le dogme de l’infaillibilité démocratique qui veut que les Occidentaux ne puissent mal agir ni commettre de crimes de masse puisqu’ils représenteraient des sociétés démocratiques ouvertes. Ils sont donc libres de bombarder civils et cibles économiques, d’assassiner des citoyens à travers le monde, de déstabiliser des régimes qui ne leur plaisent pas et, en se faisant, ils ne feront jamais qu’exercer leur droit du meilleur, autre appellation, plus aristocratique, du droit du plus fort. L’autre n’est pas le semblable ou le frère humain ; l’autre c’est l’adversaire, l’ennemi, un être non civilisé, à peine un être. On peut allègrement nier son humanité et le traiter comme une variable géopolitique.

Vaincre ne lui suffit pas, il lui faut déshumaniser, torturer, humilier, violer, dégrader, détruire. Les Atlantistes ont collaboré militairement, économiquement, diplomatiquement, médiatiquement à tous les projets inhumains des États-Unis :  pour s’en tenir à des exemples récents, on pourra citer le camp de torture de Guantanamo (devenu depuis camp d’entraînement de djihadistes au service de l’empire), Abu Ghraib en Irak et l’humiliation des prisonniers, la mort filmée de Kadhafi, les exécutions sommaires (par drones notamment), les enlèvements réalisés par la CIA sur le sol européen (extraordinary rendition) et les dommages collatéraux en Afghanistan, etc.

Dans un autre ordre d’idée, on peut également dire que l’Atlantisme est une aliénation consumériste : l’homme n’est pas sacré ; on peut le tuer pour accomplir des objectifs économiques ou géostratégiques. Cette désacralisation de l’homme qui se fait au profit de la marchandise (dont les marques sont, elles, intouchables) est par essence mortifère. Le profit est plus puissant que l’humanité : en ce qui concerne la France, on pourra évoquer les exemples du scandale du sang contaminé et du Mediator du groupe Servier.

Hollande et Jules Ferry

Ce n’est pas un hasard si François Hollande a choisi Jules Ferry comme saint-patron laïque de sa présidence normale. Jules Ferry représente exactement l’idéal atlantiste : l’homme qui est capable d’utiliser la démocratie pour servir les banques et le colonialisme tout en donnant le change au peuple avec quelques concessions sociétales de gauche. Il ne portera jamais atteinte aux piliers de la puissance bancaire et aux capitalistes-colons. Il est conquérant pour les puissants, raciste et a une bonne conscience à toute épreuve malgré les crimes de ses amis partis coloniser les rivages lointains.

5. L’Atlantisme est un néo-colonialisme


Si le bras armé de l’Atlantisme est l’Otan, son bras économique est constitué du binome FMI-Banque Mondiale. Ces deux institutions (aux mains des États-Unis et des Européens) ont, pour maintenir les pays en voie de développement dans la dépendance des Occidentaux, utilisé les 3 leviers principaux suivants [5] : (i) l’endettement des États et des peuples [6], (ii) la privatisation de leurs économies et des fonctions régaliennes de l’État au profit des grandes entreprises occidentales (les fameux plans d’ajustement structurels) et (iii) l’ouverture forcée de leurs économies au libre échange et à la concurrence mondiale (alors même qu’ils n’y sont pas préparés et se trouvent vis-à-vis des Occidentaux dans une situation certaine de vulnérabilité).

L’Atlantisme commet des crimes économiques de masse en connaissance de cause pour le profit de quelques élus : en se faisant il démontre son allégeance aux principes de l’ultra-libéralisme prôné par la première puissance mondiale qui subordonne les valeurs humaines au fondamentalisme de marché.

*

Pour parvenir à s’imposer l’Atlantisme a besoin (i) de subvertir les souverainetés des nations européennes et (ii) de maîtriser les opinions publiques de ces nations. Il lui faut contourner, affaiblir ou pervertir toutes les composantes démocratiques des sociétés de notre continent pour pouvoir triompher des insoumissions, des doutes, des contestations auxquels il pourrait faire face. Autrement dit, l’Atlantisme s’attaque directement et en profondeur aux fondements de la démocratie des peuples d’Europe à qui il est demandé de suivre aveuglément une idéologie cachée (parce qu’elle est honteuse), innommée (parce qu’elle est innommable) et qui les dépouille de leur souveraineté et de leur libre arbitre. 


L’Atlantisme subvertit les souverainetés nationales 


Sans parler du nombre incalculable de gouvernements démocratiquement élus renversés par les États-Unis avec l’aide directe ou l’approbation tacite de leurs alliés Atlantistes depuis 1945 à travers le monde, et pour se limiter à l’Europe, on peut signaler les cas de la Grèce et de la construction européenne.

En Grèce, aux lendemains de la seconde guerre mondiale, les Britanniques et les États-Unis appuient des mouvements d’extrême droite et d’anciens collaborateurs des Nazis afin d’empêcher la prise de pouvoir légale par les mouvements démocratiques progressistes. Les puissances occidentales atlantistes incitent à la guerre civile qui se solde par la victoire de leurs protégés et par près de 200 000 morts.  Après une évolution démocratique vers la fin des années 60, les Américains, avec l’aide des puissances européennes et grâce à leurs réseaux atlantistes, installent au pouvoir, en 1967, une junte militaire qui proclame le règne de l’ordre moral [7] et la fin de l’ouverture démocratique.

La construction européenne menée par Jean Monnet est avant tout un projet atlantiste. Il y avait bien d’autres manières de conduire la réalisation d’une Europe plus unie. L’Atlantisme a fait le choix de l’impuissance européenne pour ne pas contrarier les ambitions hégémoniques des États-Unis. L’Atlantisme a réduit la souveraineté européenne et mis au pas tous les mouvements indépendants, gaullistes, souverainistes, communistes, qu’ils fussent de gauche ou de droite. Il a imposé ses dirigeants à tous les niveaux de la bureaucratie européenne et à la tête des principaux États de l’Europe qui ont imposé des traités inégaux mêmes lorsque ceux-ci ont été rejetés par les peuples (comme en 2005 avec le Traité constitutionnel).

L’Atlantisme européen a réduit à néant, par étapes successives, l’ensemble des axes de souveraineté dont disposaient les États-nations d’Europe (et donc l’espace démocratique des peuples européens).

Il s’est ainsi attaqué à la souveraineté (i) électorale – le principal organe de décisions est non élu : la Commission ; les traités rejetés par les peuples sont néanmoins imposés ; par la mise à l’écart systématique de la démocratie directe au profit de la démocratie représentative – (ii) monétaire – une banque centrale indépendante des peuples ou de leurs élus qui ne prête pas directement aux États membres qui doivent se financer à des taux plus élevés sur les marchés financiers-, (iii) budgétaire – par l’imposition de la règle d’or et le contrôle des budgets nationaux par une commission composée de technocrates non élus – et (iv) militaire – intégration de l’ensemble des pays européens dans l’Otan.

Le dernier axe de souveraineté auquel l’Atlantisme se soit attaqué est celui de la souveraineté militaire française, la France ayant résisté plus longtemps que les autres nations européennes au rouleau compresseur de l’Atlantisme (ce fut la parenthèse gaulliste).  

 

Aujourd’hui, les Atlantistes proposent la fusion entre le français EADS et l’anglais BAE afin de retirer à la France le contrôle complet de sa chaîne industrielle d’armement (l’échec annoncé de la fusion ne les empêchera pas de revenir à la charge bientôt). Demain, ils mettront à mal la dissuasion nucléaire française en s’aidant du prétexte écologique anti-nucléaire.

En France, la mise au pas des non-atlantistes s’est achevée sous la présidence Sarkozy. La diplomatie (avec à sa tête Bernard Kouchner), l’armée, les médias (grâce aux efforts de Christine Ockrent) ont été presque entièrement débarrassés de leurs composantes non altantistes. Hollande, en bon chien de garde de l’Atlantisme, parachèvera l’entreprise.

La French-American Foundation et les Atlantico-Boys

La French American Foundation est une organisation à but non lucratif qui se consacre depuis 1976 à dénicher en France les hommes et femmes d’influence qui sont susceptibles de porter les couleurs de l’Atlantisme. 

Quelques anciens Young Leaders de la French American Foundation qui nous gouvernent en ce moment : François Hollande (1996), Arnaud Montebourg (2000), Pierre Moscovici (1996). Dans l’opposition, le plus en vue est Jean-Francois Copé.


Une liste non exhaustive des Atlantico-Boys en France (autres que ceux déjà mentionnés) et de leurs relais : Alain Finkielkraut, André Glucksmann, Bernard Kouchner, Bernard-Henri Lévy, Alexandre Adler, Caroline Fourest, Frédéric Encel, Philippe Val, Francois Heisbourg, Mohamed Sifaoui, Jean-Claude Casanova, Pierre Rosanvallon, Alain Minc, Jean Daniel, Pierre-André Taguieff ; la revue Commentaire, la Fondation Saint Simon (dissoute en 1999), le Cercle de l’Oratoire, l’Institut Turgot, l’Atlantis Institute, les revues Le Meilleur des MondesLa Règle du JeuLe Nouvel ObservateurLe MondeLibération, etc.

L’Atlantisme est un contrôle et une manipulation des foules


“The conscious and intelligent manipulation of the organized habits and opinions of the masses is an important element in democratic society. Those who manipulate this unseen mechanism of society constitute an invisible government which is the true ruling power of our country”. Propaganda, par Edward Bernays, 1928. 

“L’Atlantisme a pris naissance au départ de la guerre froide. Dans les années 50, un vaste programme nommé Opération Mockingbird, aujourd’hui bien documenté, a été mis en place par la CIA pour infiltrer les médias nationaux et étrangers, et influencer leurs contenus afin que ces derniers se montrent favorables aux intérêts américains. La méthodologie consistait à placer des rapports rédigés à partir de renseignements fournis par la CIA auprès de journalistes conscients ou inconscients de cette manœuvre. Ces informations étaient ensuite relayées par ces journalistes et par les agences de presse.” ; 11-Septembre : de la misère journalistique à la logique de collabos, de Lalo Vespera, ReOpen911.info


Sans la collaboration des médias, il ne serait possible à l’Atlantisme d’imposer ses fondamentaux dans l’esprit de l’opinion publique. Les médias font partie intégrante de la machine de guerre atlantiste. Pour créer le consentement et l’unanimisme dans une société ouverte il convient de maîtriser la production de l’information. Pour cela il est nécessaire de mettre à la tête des principaux médias des serviteurs zélés de l’Atlantisme. En France, dans le secteur privé des médias, seuls quelques grands groupes industriels appartenant à la nébuleuse oligarchique sont aux commandes (des vendeurs d’armes et des industriels qui vivent en partie grâce aux commandes de l’État) : il est naturel chez eux de servir les intérêts du plus fort (la période de la collaboration avec les Nazis est là pour nous le rappeler [8]). Dans le secteur public, le Président de la République ou ses fondés de pouvoirs choisissent leurs courroies de transmission humaines qui insuffleront l’esprit de soumission dans les rouages de la machine à désinformer.

Les pourvoyeurs de l’information commettent des crimes médiatiques lorsqu’ils se font les relais pur et simple de la propagande atlantiste, comme nous l’avons vu lors de la guerre contre la Serbie, de l’invasion de l’Afghanistan et du bombardement de la Libye par l’Otan, de la guerre en Irak, de la déstabilisation de la Syrie (toujours par l’Otan) ou comme nous le constatons à propos du nettoyage ethnique continu dont sont victimes les Palestiniens. Dans chacun de ces cas, les médias cautionnent les explications officielles, leur donnent force et crédibilité, mettent en avant des intentions humanitaires, alors même qu’elles recouvrent des crimes qui devraient soulever notre indignation et aboutir à la mise en cause judiciaire et politique de leurs principaux responsables.

Le tabou créé autour du 11-Septembre est symptomatique de la manière dont s’échafaude l’unanimisme dans une société où la liberté d’expression et la diversité des points de vue sont censées régner. On démonise les questionneurs, on pourchasse les têtes brûlées, on les rend responsables des pires crimes du siècle dernier, on les ridiculise. On plante dans l’opinion publique des barrières psychologiques infranchissables (à travers, notamment, les accusations d’antisémitisme, de négationnisme et de révisionnisme) pour que la conscience citoyenne n’aille pas voir ce qu’il y a derrière ; on érige des murs dans les esprits pour enfermer leur consentement dans le champ des possibles atlantistes.

Il y a une forme d’intolérance radicale face à la pensée alternative maintenue enfermée dans le Web. Cette intolérance est radicale en ce sens qu’elle stigmatise les déviants et tente d’en faire des parias à mettre au ban de la société et qu’elle parvient à fermer presque totalement l’accès aux grands médias qui comptent à la pensée dissidente lorsqu’il s’agit d’évoquer et de discuter les fondamentaux de l’Atlantisme.

La psyché des Européens au service de l’Atlantisme 


« Les Européens ne se sont toujours pas libérés psychologiquement de l’état de dépendance dans lequel ils se sont laissé prendre au sortir de la seconde guerre mondiale. Sous le prétexte que les États-Unis sont venus libérer les Européens il y a plus de 60 ans, il faudrait aujourd’hui que ces derniers abandonnent toute volonté d’indépendance, toute aspiration à choisir un modèle de développement alternatif. Il n’y a aucune logique dans une telle attitude. Faudrait-il que les États-Unis soient éternellement soumis à la France au prétexte que c’est grâce aux armes, aux finances et, en définitive, à la flotte de Louis XVI [9] que les Américains ont pu obtenir leur indépendance de l’Angleterre ? Que les Européens soient reconnaissants pour l’implication des États-Unis dans les deux Guerres Mondiales, cela est normal et bienheureux. Comme il est normal, également, que les Américains soient reconnaissant à l’égard de la France pour le soutien que ce pays leur a apporté à un moment décisif de leur histoire [10]. Mais la reconnaissance ne doit pas déboucher sur la dépendance et la vassalité. Est-il sain que les élites européennes se laissent maintenir dans cette dépendance ou ne cherchent tout simplement pas à la contrer ? Le simple respect de soi-même devrait suffire pour que chacun refuse de se considérer comme le sujet d’une autre personne. Accepter de se soumettre est une attitude morale et psychologique pernicieuse et humiliante. Il y a, en effet, une certaine humiliation à se laisser ainsi dicter son mode de vie et à aller chercher en permanence ses références culturelles, politiques, économiques outre-atlantique sans véritablement questionner leurs valeurs et leurs bienfaits. », La Démocratie ambiguë.

*

Conclure pour en finir

Il ne s’agit là que d’un florilège de caractéristiques atlantistes fort incomplet, mais dont les principaux traits nous semblent dresser, à eux seuls, le portrait d’un totalitarisme contemporain non moins dangereux et effrayant que ses prédécesseurs. Qu’il s’invente un ennemi réel ou imaginaire, ou un ennemi qui devient réel à force d’être imaginé (et souhaité), on ne peut excuser les crimes de l’Atlantisme sous le prétexte fallacieux que son alter ego dans le mal (l’islamisme radical) en commettrait également ou que son modèle (le totalitarisme impérial de son maître) lui intimerait l’ordre de les perpétrer. L’Atlantisme a besoin du crime de l’autre pour commettre le sien en toute impunité et avec bonne conscience.

Au bout de sa logique, il y a la mort des autres, la guerre généralisée, la misère du plus grand nombre. L’Atlantisme est bel et bien une idéologie génocidaire, au même titre que l’impérialisme américain. Caractérisation exagérée qui décrédibilise celui qui l’utilise diront certains ? Galvaudage d’un crime qu’on ne peut évoquer à la légère diront d’autres ? Posons-nous alors cette simple question : combien de morts et de souffrances à son crédit (comme auteur ou complice) ? La réponse de l’historien est sans détour : des millions de victimes depuis la fin de la seconde guerre mondiale ; des millions depuis la chute du mur de Berlin [11] et un long fleuve d’ombres, de sang et de souffrances qui ne cessent de couler sur tous les continents.


La lutte contre l’Atlantisme est la grande aventure humaine de ce début de siècle pour nous autres Européens. À chacun d’y prendre part selon ses moyens et ses autres croyances. Que l’on croit au ciel ou que l’on n’y croit pas, que l’on soit misérable ou fortuné, d’ici ou d’ailleurs, chacun peut jouer sa partition dans le combat contre la fatalité de l’Atlantisme qui traînera avec elle, si cela est nécessaire à son triomphe, les cadavres de la démocratie et de la paix jusqu’aux charniers du capitalisme. Le combat contre l’Atlantisme est un humanisme.


Guillaume de Rouville, auteur de La Démocratie ambiguë, Éditions Cheap, juillet 2012.



[1] Les paroles des minorités alternatives sont rarement des faits au sens ou ceux-ci pourraient changer le cours des choses.

[2] Les États-Unis ont un budget militaire annuel équivalent à celui des autres pays combinés.

[3] Voir infra.

[4] En septembre 2012, les États-Unis ont retiré de leur liste des entités considérées comme terroristes l’organisation dissidente iranienne Moudjahidin-e Khalk (MEK) qui perpétue régulièrement des attentats sur le sol iranien.

[5] L’Europe tente, notamment, d’imposer cela à travers ces Accords de Partenariat Économique.

[6] Pour les peuples, par le développement incontrôlé de la microfinance.

[7] À ce sujet voir le film de Costa Gavras : Z.

[8]  Voir : “Le Choix de la Défaite”, d’Annie Lacroix-Riz, Éditions Armand Colin, 2010.

[9] C’est grâce à l’appui décisif de la flotte française, dirigée par le Comte de Rochambeau, que les États-Unis remporteront la bataille de Yorktown en 1781, tournant majeur de la Guerre d’Indépendance.

[10] Lors de la Guerre d’Indépendance des États-Unis contre la Grande-Bretagne, entre 1775 et 1783.

[11] À titre d’exemples : le génocide des indigènes au Guatemala après le coup d’État de 1954 ; l’embargo sur l’Irak qui tua des centaines de milliers d’enfants sur une période de 10 ans ; le dépeçage du Congo depuis plus de 15 ans avec l’aide des grands groupes occidentaux qui a, jusqu’à présent, coûté la vie à près de 4 millions de civils.

 

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18 octobre 2012 4 18 /10 /octobre /2012 17:21

 

 

 

..
.

.

Lors d’une conférence de presse avec le Premier Ministre espagnol Mariano Rajoy tenue le 10 octobre 2012 , François Hollande a fait un lapsus extraordinaires, révélateur de ce qu’il sait :

.

« La Banque Centrale a organisé un mode d’intervention permettant de comploter… de compléter le dispositif ; à partir de là, il n’y a pas d’autres conditions à poser, pas d’autres mécanismes à imaginer… »

 

 

François Hollande poursuit en expliquant (sans le dire bien sûr ouvertement) qu’il a pour mission d’être le clone de Nicolas Sarkozy sur le programme européen déroulé par les entités de Bruxelles. On continue… le changement ce n’est que de la comm’ pour les idiots utiles.

.

Ce gouvernement du ‘changement’ fut imposé par la PLOUTOCRATIE pour achever le travail de la liquidation de la classe moyenne avant l’intronisation des ENTITÉS SUPRANATIONALES surgissant sur les cendres des ETATS NATIONS.

 

Le démoulage de François Hollande

 

.

.

.

.
Une autre perle :

Quand Hollande dit que L'Europe

est sur le point de sortir de la crise,

il parle des banques,

pas des peuples !

 

.

Et du même :

 

Un premier mort en Grèce

lors des manifestations anti-austérité

.

 

Le parti que Nadine Morano vient de créer

ne s'appelle pas "syndicat de la poissonnerie" ?

Etonnant !

 

 

.

.
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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 05:31

 

 

Sous mon pseudo eva R-sistons

 

 

http://clubdesappalaches.skynetblogs.be/archive/2011/07/26/l-esprit-des-town-meetings.htmleurope dictature.....JPG

.
L'Europe du Nobel, de la paix, de la démocratie...
ou des banksters, de la guerre, de la dictature ?
Quelques vérités assénées par eva R-sistons
(après avoir expliqué sa colère
contre les mensonges et les injustices).
.
A noter que cette Europe a été construite
dans le cadre de la guerre froide,
avec l'intégration des Etats de l'Est dans l'OTAN :
Pour éviter un monde bi-polaire ou multipolaire
qui lui, serait moins hégémonique, plus démocratique !
Et cette Europe créée par les Etats-Unis
pour servir leurs intérêts,
doit être ruinée (crise provoquée)
afin de rehausser la puissance américaine,
comme après la 2e guerre mondiale !
La politique est machiavélique ! (eva)

Enregistré le 16.10.2012 

 

 

.
.
Voir aussi ma dernière vidéo
(humour caustique, déjanté)

.
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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 04:25

 

Et pendant que nous sommes intoxiqués
par les Médias avec le terrorisme,
voici les dernières nouvelles glanées sur Wikistrike :

 

 

 


La mort de Fidel Castro annoncée d'ici 72 heures? Selon un journaliste vénézuélien, la mort de Fidel Castro devrait être annoncée d'ici 72 heures, révèle ce samedi Le Soir. Le fils de l'ancien dirigeant cubain a démenti. Ce n'est pas la première fois que la rumeur de la mort de Fidel Castro s'empare la toile, mais cette fois-ci elle semble plus réelle. C'est en effet Nelson Bocaranda, le célèbre journaliste vénézuélien qui avait annoncé qu'Hugo Chavez était atteint d'un cancer, qui a écrit jeudi que la mort de l'ancien […]

 

Si c'est le cas,

je rappelle ce que j'ai déjà plus ou moins dit :


 

Eloge de Fidel

par Chantal Dupille

 

 

New-Orleans, le jeune W. Bush survole enfin la ville

détruite par la tempête 8 jours plus tôt 

- alors que l'argent avait été refusé

pour consolider les digues.

 

Une tempête menace Cuba,

la plus grave de son Histoire.

Fidel Castro, 80 ans, est aux commandes.

2 jours et une nuit sans discontinuer.

Il n'y aura pas un mort !

 

Et c'est Cuba la rebelle

qui a nargué la puissante armada américaine

et qui est calomniée par les journaleux prostitués de l'Occident,

qui donne des leçons à la planète entière !

Les meilleurs médecins,

envoyés partout bénévolement pour sauver des vies,

et même pour redonner gratuitement la vue aux aveugles,

et puis l'analphabétisme totalement éradiqué

et aussi un niveau culturel hors du commun,

des écoles et des dispensaires partout,

la créativité encouragée pour pallier les carences

provoquées par le monstrueux blocus inique de l'Occident,

une joie de vivre naturelle qui n'est pas ternie

par la tyrannie de l'argent.

Il y a des prisonniers politiques ?

Evidemment ! Ces agents de l'impérialisme américain

rêvent de déstabiliser le pays et de l'offrir

au monde de la Finance anglo-saxonne !

Ces traîtres n'ont que ce qu'ils méritent !

 

Fidel, comme tu portes bien ton nom :

Tu ne t'es pas laissé corrompre !

Tu ne t'es pas laissé acheter par l'Argent !

Tu es resté fidèle à tes convictions généreuses,

à la soif de Justice !

Fidel, nous t'aimons, comme ton ami Chavez,

et tu resteras pour toujours l'icône de la résistance

et de l'amour de son peuple !

 

Avec reconnaissance,

 

Chantal Dupille

 

.

 

 

Dernières nouvelles sur Wikistrike :

 

 

Samedi 13 octobre 2012


La police grecque torture des manifestants anti-fascistes Par Christoph Dreier 13 octobre 2012 Les participants à une manifestation contre le parti fasciste Chrysi Avgi (Aube Dorée) ayant eu lieu le 30 septembre ont été battus et torturés après leur arrestation par la police grecque. Selon les victimes, la police a utilisé des techniques semblables à celles pratiquées dans les prisons comme Abou Ghrib. Les prisonniers furent battus, filmés nus et eurent la peau brûlée. Cela fit l’objet d’un reportage paru le 9 octobre […]

 

 

 


Les caisses de retraite complémentaire bientôt à sec ? Selon Les Echos, l’Agirc n’aurait plus de quoi payer les cadres retraités d’ici 2017. L’Arrco serait confrontée au même problème pour tous les anciens salariés en 2020. La sonnette d’alarme est tirée. L’Agirc et l’Arrco devraient, avant la fin de la décennie, ne plus être en mesure de verser de pensions aux millions de retraités qui comptent dessus pour maintenir leur pouvoir d’achat. Du moins, si aucune décision n’est prise. Selon le quotidien Les Echos, qui s’est […]

 

 

 

Samedi 13 octobre 2012


L’Elysée a tenté de faire disparaître les infos sur l’«état de faillite aggravée» de la France Stefan Renninger, patron de Romandie.com, a raconté qu’il avait reçu des coups de fil insistants de l’Elysée, exigeant de supprimer les propos de la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, qui avait déclaré que la France était dans un « état de faillite aggravée ». Il n’a pas cédé aux pressions.La porte-parole du gouvernement français, Najat Vallaud-Belkacem, a dû se rendre compte un peu tardivement de l’effet […]

 

 

 

Samedi 13 octobre 2012


Un ambassadeur japonais dénonce les pressions des Etats Unis pour occulter la gravité de Fukushima Le Pr. Mitsuhei Murata, ancien ambassadeur du Japon en Suisse dénonçait en Juillet les pressions du gouvernement Américain pour occulter autant que possible la crise de Fukushima. Donc bien avant la récente intervention de Clinton auprès du gouvernement Japonais début Octobre pour que celui-ci abandonne son projet de sortie du nucléaire. Les centrales de Fukushima ont effectivement été conçues par la firme Américaine. […]

 

 

Samedi 13 octobre 2012


ESPAGNE - Jeter des pierres lors d’une manifestation est passible de six ans de prison Voici grosso modo les nouvelles mesures de l’article 557 du code pénal espagnol voté hier, applicable lors des manifestations , les perturbations vont s’accélérer sinon ils ne voteraient pas ce genre de lois. Accrochez vos ceintures pour les jours a venir !!! - Article 557 Alinéa (1) : De 6 mois a 3 ans de prison pour ceux qui véhicule la violence ou menaces d’autres personnes sur la voie publique. - Article 557 Alinéa (2) : De 1 à 6 […]

 

 

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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 04:20

etranger

 

Alerte, urgent ! Encore quelques heures pour voir le débat... 

Voici ce que je publie sur mon blog R-sistons à l'intolérable,

sous mon pseudo eva

 

  

 

Terrorisme : le terreau français

08/10/12
http://www.france5.fr/c-dans-l-air/videos/37281
VIDEO
.
Raphaël Draï
Professeur à la faculté de droit et de science politique d'Aix-en-Provence et à l'Ecole doctorale de recherches en psychanalyse de l'université Paris-VII.
Louis Caprioli
Spécialiste de la lutte antiterroriste.
Dounia Bouzar

Anthropologue du fait religieux et chercheur associée au cabinet d'études Cultes et cultures.

Yves Bonnet

Ancien patron de la DST, service de contre-espionnage français.

.

Le vrai visage du terrorisme
avec Yves Bonnet
Par eva R-sistons

Enfin un débat digne de ce nom !
Grâce au spécialiste du terrorisme Yves Bonnet,
la vérité, l'indépendance,
nous sont opposées aux discours officiels, aux ordres,
celui d'un Louis Caprioli, par ex.
Dès dimanche 14 octobre 2012 minuit,
vous ne verrez plus les débats,
mais seulement les reportages scandaleusement orientés
de cette émission de faux débats
orchestrés par l'inconditionnel d'Israël, Yves Calvi.

Appel à Lecteur à l'aise avec l'informatique
pour d'urgence enregistrer les interventions
de Monsieur Yves Bonnet dans ce débat.
Et pour publier la vidéo, pour la relayer !
Dès lundi, vous ne verrez plus que
les reportages où l'on incite à la haine raciale,
comme d'habitude.

Parmi ce qui devrait être poursuivi par les Tribunaux,
voici 2 morceaux choisis :
Reportage sur le CRIF
qui souffle dangereusement sur les braises,
en taxant l'Islamisme radical
de "nazisme monstrueux"
pour que nous amalgamions ensuite
Islamisme violent et Islam de paix.

Ensuite Manuel Valls, l'ultra sioniste, qui insinue
perfidement que " le terrorisme n'est 
pas de l'étranger mais des banlieues,
de France, des MUSULMANS.
Il ne s'agit pas de réseau terroristes
venant de l'extérieur mais de réseaux
qui sont dans nos quartiers.
Il ne s'agit pas d'étrangers mais de Français,
de Français convertis,
de Français MUSULMANS ! "

Vous voyez le dangereux amalgame
Islamistes-Musulmans
que propose cet inquiétant Espagnol,
Ministre de l'intérieur
parachuté dans notre pays par
l'Elite mondialiste de Bilderberg
  afin de conquérir un jour la Gauche
et de l'aligner totalement sur la Droite
la plus ultra-libérale, haineuse et brutale,
exactement comme cet autre Sayanim,
Cohn-Bendit, qui a tenté de défigurer
complètement les Verts
pour en faire des ultra-Européistes
fédéralistes et mondialistes !
 
Lundi, il ne restera plus de ce débat
porté très haut grâce à M. Yves Bonnet,
qu'un tissu d'invectives contre
les Musulmans assimilés à des Islamistes
terroristes menaçant notre pays !

  Je ne supporte pas le racisme,
dès 82 j'appelais à rejeter
fascisme et racisme :
Pour moi, il n'y a qu'une seule race, humaine.
A ce titre, je dénonce tous les fanatismes
(évangélique avec les néoconservateurs, bien que je me sois
convertie dans ce milieu,
hébraïque avec son Talmud distinguant les Juifs
des Goys à exterminer comme des animaux
ou à mettre en esclavage
- idéologie absolument monstrueuse,
raciste par excellence,
comme la volonté de mettre en place
un Etat spécifiquement juif -, 
ou islamiste, radical salafiste 
avec ses extrémistes).
Et je dénonce les communautarismes
sectaires, arrogants, excluant les autres.
C'est ainsi que je ne me reconnais plus
évangélique, mais simplement croyante en Dieu
pour ne pas m'enfermer dans le sectarisme,
la certitude d'avoir raison
et l'obsession de convertir à mes idées, à ma foi (vivante).
Je dénonce les politiques
ou les idéologies nauséabondes,
le racisme, le fanatisme,
le sectarisme, le communautarisme.
Et tous les mensonges, aujourd'hui,
pour nous inciter à rejeter
les Musulmans afin de nous faire accepter
bientôt la guerre contre l'Iran,
le choc de civilisations qui tuera nos enfants,
ruinera nos vies,
pour le seul profit des fous au sommet,
messianiques, intolérants, égoïstes, cupides.

Dans ce C dans l'Air,
le courageux et lucide Monsieur Bonnet
rappelle (je cite ses paroles) :

1) que Juifs et Musulmans
vivaient en bonne intelligence
(et j'ajoute comme les Musulmans
et les Chrétiens d'Orient qui d'ailleurs
.
2) Que le terme antisémitisme
ne convient pas du tout,
car les Arabes sont sémites
et 2/3 des Juifs ne sont pas sémites.

3) Il faudrait plutôt parler de xénophobie.

4) Au temps d'Abraham,
Juifs et Musulmans partageaient
les mêmes valeurs, il est faux de parler
de "haine ancestrale".

5) Les populations musulmanes,
globalement, ne posent pas de problèmes.

6) Le nombre de morts par terrorisme
est très faible.

7) C'est une stratégie américaine :
Ils ne veulent pas des régimes arabes laïcs,
on voit les résultats ! Par exemple
avec les Chrétiens qui ont disparu
d'Irak ou maintenant de Syrie.
Et il y a cette stratégie US
contre les Régimes arabes suspectés
d'entretenir des relations avec les Soviétiques.
(Encore et toujours la guerre froide,
note d'eva).

8) Et ce sont les Américains
qui ont financé Al Quaïda,
c'est un fait qui n'est plus contesté
par personne. Comme en Afghanistan
avec les talibans.

9) C'est une stratégie de faire monter
le salafisme et de le répandre partout
(ainsi via les Révolutions arabes,
ou avec le Hamas en Palestine occupée
comme prétexte pour refuser la paix.
C'est monstrueux, machiavélique, note d'eva).

10) Ces stratégies convergent avec
les pays du Golfe devenus nos alliés
(contre-nature, note d'eva).

11) Certains pays s'occupent de nos affaires
alors qu'ils ne sont pas démocratiques (Qatar..).

12) Les groupes djihadistes sont financés
par le Qatar, on est à la limite
du financement indirect !
Ces gens commettent des attentats,
on est dans une position dangereuse.

13) Seulement 100 à 200 personnes
sont susceptibles de verser
dans l'Islamisme radical aujourd'hui.

En clair, ce sont les Médias aux ordres
qui distillent la peur en nous,
qui chaque jour nous dressent contre les Musulmans,
qui incitent constamment à la haine raciale,
en braquant quotidiennement
leurs projecteurs sur un phénomène ultra-marginal.
Ces Médias devraient être poursuivis
pour incitation permanente
au racisme anti-Musulmans,
au choc de civilisations.
Ils préparent insidieusement
les nouvelles Nuits de Cristal !

La vérité, c'est que ce terrorisme
limitrophe devrait être traité comme un simple
FAIT-DIVERS,
et non comme une menace majeure !

Les vraies menaces, ce sont
- le capitalisme assassin,
- la désinformation constante,
- la mort des Nations,
- les lois liberticides,
- la politique du chômage
et des destructions de l'Etat-Providence,
- la pollution volontaire
de notre environnement quotidien,
- la dictature de l'Europe,
- les fanatismes et les communautarismes
évangélique, islamiste, sioniste
- les guerres permanentes
avec des armes toujours plus dangereuses,
- la folie nucéaire,
- la déstabilisation des Etats indépendants,
- le racket financier global,
- la guerre mondiale en préparation,
- la mise en place du Nouvel Ordre Mondial...
Et tout cela est masqué
derrière la peur du Musulman
remplaçant celle, hier,
du communiste ou du Juif,
afin de détourner notre légitime colère
contre les Elus traîtres,
contre les monstres qui nous manipulent,
qui appauvrissent de plus en plus nos vies,
et même pour beaucoup, déjà,
comme avec les OGM, qui font
de notre existence un enfer.

CITOYENS, CITOYENNES !
Ne nous trompons pas d'adversaires !

200 Musulmanes portant le voile intégral
ne nous menacent pas plus que les Juifs
portant la kippa ou les religieuses
chrétiennes fidèles à la tradition.
Cent jeunes qui basculent dans la violence
au nom d'un Islam dévoyé,
sont moins dangereux que les
Barroso, Von Rumpuy, Cameron, Harper,
Sarkozy-Copé-Hollande-Fabius-Valls,
Bush-Obama-Romney,
ou, surtout, Natanyahu brûlant
d'allumer la mèche fatale (en Iran)
qui déclenchera l'holocauste planétaire.
Et pourtant, on nous bassine sans cesse
avec les barbus intransigeants et violents,
et avec les soi-disants victimes juives,
tout en glorifiant l'Europe des banksters
dont les citoyens ne veulent pas !

Ecoutons la voix sage de M. Yves Bonnet,
relayons son message !

En disant courageusement la vérité,
il sème les germes de la Paix,
non seulement de la paix sociale
que l'Europe et ses larbins dans les Médias
tuent chaque jour un peu plus,
mais de la Paix entre les peuples du monde !

Eva R-sistons
. 
Voilà la vidéo enregistrée par un Lecteur !
.
.
.
TAGS :
Terrorisme, M. Bonnet, Manuel Valls, CRIF,
racisme, fanatisme, choc civilisations,
Islam, Evangélique, néoconservateurs,
Musulmans, Juifs, Islamistes, sionistes,
C dans l'Air, Médias, OGM, Qatar...
.
.

http://www.camer.be/UserFiles/Image/Logo_Soli_Universelle291110.jpg

http://www.camer.be/UserFiles/Image/Logo_Soli_Universelle291110.jpg




 

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8 octobre 2012 1 08 /10 /octobre /2012 12:04

 

gold-up.blogspot.com

photocopieuse-planche-a-billets-images.jpg

 

La planche à billets US pour acheter la France :

 

LES ETATS-UNIS ACHETENT LA FRANCE AVEC LEUR PHOTOCOPIEUSE (suite et preuves)

 

du 8 au 11 oct 2012 : Et cela ne dérange ni les journalistes, ni les députés, ni les Français à qui on ne donne (en ce moment) que des affaires médias musulmanes ou bien juives. J'en avais déjà parlé (voir plus bas), eh bien vous avez une nouvelle confirmation dans le Financial Times de samedi. Les Américains mettent 3,5 milliards d'euros sur la table pour acheter les immeubles les plus profitables dans les capitales européennes:  

 

"The largest US property companies are cashing in on the troubles of their European rivals with a 3.5bn euros spending spree that marks a rare bout of transatlantic real estate investment. US real estate groups spending in the first 9 months of 2012 represented a near fivefold increase (x5) on the total recorded for the whole of last year ... In the most valuable transatlantic deal of the year so far, Simon, the largest owner of shopping malls in the US, bought up almost a third of Klepierre, the French retail real estate investment trust, for 2 billion dollars in March.".

 

Lire ici le grand article complet sur le FT. Tiens, et si nous on achetait le Texas et une partie de New York avec nos photocopieuses à nous?

 

L'EUROPE N'EST QU'UNE FABRICATION DE LA CIA, REGARDEZ ICI CET ARTICLE D'AMBROSE EVANS-PRITCHARD COMMENT ELLE PAYAIT CHAQUE MOIS ROBERT SHUMANN ET D'AUTRES "INTELLOS" POUR IMPOSER L'IDEE DU FEDERALISME...

 

GRACE A L'UE, LES AMERICAINS POMPENT TOUTES NOS RICHESSES CHEZ EUX...

 

Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2012


 

► 13:20► 13:20
www.dailymotion.com/.../xi9abg_f-asselineau-upr-la-f...16 avr. 2011 - 13 min
Pour une France libre et indépendante : http://www.u-p-r.fr. ... F. Asselineau / UPR / La France, l'Europe et ...

 

  1. ► 133:12► 133:12
    www.dailymotion.com/video/xbqfip_francois-asseline...3 janv. 2010 - 133 min
    Envoyer une vidéo ... François ASSELINEAU : Qui gouverne réellement la France . .... François Fillon, un ...
  2. ► 21:24► 21:24
    www.dailymotion.com/video/xnzagl_conference-de-fr...24 janv. 2012 - 21 min
    Une conférence de François ASSELINEAU sur l'Europe et ses dépenses somptuaires.( SENS, décembre 2011 )
  3. ► 183:33► 183:33
    www.youtube.com/watch?v=FJE6Fz1KbSE9 mai 2011 - 184 min - Ajouté par zolive13013
    ... imposent de sortir de l'Europe" - Conférence de François ASSELINEAU du jeudi 5 mai ... You need ...
  4. ► 138:21► 138:21
    www.youtube.com/watch?v=4c6uy-0kpjU13 janv. 2011 - 138 min - Ajouté par UPRdiffusion
    Loading... Alert icon. You need Adobe Flash Player to watch this video. .... UPR - François Asselineau - Qui

     

    Les USA achètent la France avec du papier (Jovanovic) - UE pour les USA (vidéos Asselineau)

     

     

    Vénézuela : Bonne nouvelle !

     

    VENEZUELA (Présidentielle) : Encore raté, Chavez réélu avec… brio !

     

    .

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8 octobre 2012 1 08 /10 /octobre /2012 01:46

 

 

 

 

Noter l'adresse de mon futur domaine

qui centralisera toutes les infos

 

 

Dans l'attente de la construction de ce site,

sans doute début janvier 2013,

Infos provisoires, ébauche.


 




Chantal Dupille,

Son Site

 

 

Journaliste, écrivain,

blogueuse d'investigation

sous le pseudo eva R-sistons


 

.eva-avatar.jpg.

 

 

Le courage de la Vérité,

le courage de l'impertinence,

le courage de la dissidence.

 

 

 

Humaniste, libre penseuse à contre-courant,

non alignée sur la Pensée Unique Officielle mensongère,

femme de paix et de communion, croyante en Dieu,

citoyenne du monde opposée à la mondialisation,

souverainiste de gauche et pour la préservation de la nature.

Une passion : La vie - et les vivants !

 

 

Site en construction,

Notez bien son adresse : Chantaldupille.info.


Il regroupera tout, avec les rubriques suivantes :

 

- Ma fiche perso

- Mes blogs

- Mes vidéos

- Mes livres parus et à paraître

- Ma librairie

- Top articles

- Top sites

- Top 'consommation

- Contact. Newsletters.

 

.

Sur ce site, je publierai mes analyses de l'actualité. 

 

NOM-Capital-j-copie-2.jpg

 

Voici déjà quelques liens :


 

Ma fiche 

ChantalDupille.fr

 

 

Mon blog officiel


http://ChantalDupille.over-blog.com

 

 

Mes vidéos


Les vidéos de R-sistons sur Dailymotion

 

 

Interviews et critiques :


http://chantaldupille.over-blog.com/article-21537165.html

 

 

Mes blogs sous pseudo : 

 

 

R-sistons à l'intolérable

http://r-sistons.over-blog.com


R-sistons à la crise
http://sos-crise.over-blog.com


R-sistons à la désinformation

http://anti-fr2-cdsl-air-etc.over-blog.com/


R-sistons à l'actualité

http://r-sistons-actu.skynetblogs.be
 

R-sistons aux guerres

http://no-war.over-blog.com/


Eva communion civilisations
http://eva-communion-civilisations.over-blog.com


Coups de coeur d'eva
http://eva-coups-de-coeur.over-blog.com
 
 

Blog pour les Seniors

http://senor-information.over-blog.com/

Blog pour les Jeunes

http://jeunes.actualite.over-blog.com/

 

 


 

 

 

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4 octobre 2012 4 04 /10 /octobre /2012 23:17

 

Comment les patriotes et les non-alignés sont calomniés, diabolisés. Avec toujours les mêmes arguments, pour discréditer leur pensée ou leurs actions. Comme cela a été mon cas avec une wikipéteuse atlantiste (contributrice de Wikipedia) qui a saccagé ma fiche parce que mon parcours et mes choix politiques ne lui convenaient pas. Ici, le cas de Chavez (Chantal Dupille)

4 octobre 2012

Article en PDF : Enregistrer au format PDF

Ce dimanche 7 octobre, élection présidentielle au Venezuela. Michel Collon teste l’info qu’on nous donne en France et en Belgique. Début d’une petite série de test – médias sur Le Soir, Le Monde et d’autres…

 
Chavez sera-t-il réélu ou bien sera-t-il remplacé par le candidat d’opposition Henrique Capriles Radonski ? J’ai testé les divers articles consacrés à cette élection par le quotidien bruxellois, que je lis tous les matins après le petit déjeuner. Puis, je suis allé voir aussi du côté du Monde français et d’autres médias. Ce qui frappe : ils disent tous la même chose. Mais quelles sont leurs sources ? Et surtout : qu’est-ce qu’ils ne disent pas ?
 
Mon objectif : montrer comment vous pouvez repérer vous-mêmes les médiamensonges à l’avenir. Et ce que vous pouvez faire vous-même, en tant que citoyen, face à la désinformation…
Des manips, j’en ai relevé sur cinq points : 1. Pourquoi nous cache-t-on le programme de l’opposition ? 2. Capriles est-il vraiment « un jeune nouveau » ? 3. Chavez « antisémite » et dictatorial ? 4. Qui menace d’une « guerre civile » ? 5. Capriles peut-il gagner ?
 
  1. Pourquoi nous cache-t-on le véritable programme de l’opposition ?

Les grands médias européens présentent Capriles comme un grand démocrate progressiste, qui serait en fait un candidat de « centre gauche ». Véronique Kiesel est la chroniqueuse attitrée du Soir sur le Venezuela. Elle a consacré deux articles à la campagne présidentielle. Tous deux vantant le candidat de l’opposition. Ses qualités ? Il est plus jeune que Chavez et « plein d’énergie ». Et à part ça ? « Tout en promettant de poursuivre les programmes sociaux actuels, (…) il a réussi à dépasser la pure opposition idéologique à Chavez ».
 
Qu’entend-elle par ce « dépassement » ? Faudrait-il oublier qu’avant Chavez (sous l’actuelle opposition donc), 80% des Vénézuéliens étaient pauvres, voire très pauvres alors que l’élite se construisait des fortunes colossales avec l’argent du pétrole ? Si les mots ont un sens, Madame Kiesel serait bien aimable d’expliquer par quel miracle on peut dépasser la contradiction entre les très riches et les autres qui en sont victimes ? Qui a intérêt à la prétendre « dépassée », sinon les ultra – riches dont la famille Capriles fait partie d’ailleurs ?
 
Et Kiesel se démène énergiquement pour cacher que le programme de Capriles est néolibéral, radicalement à droite et ramènerait très vite les anciennes injustices. C’est pourtant écrit en toutes lettres dans ce programme de 166 pages : Capriles veut notamment privatiser la compagnie nationale du pétrole en « élargissant son assemblée d’actionnaires » pour en faire « une entreprise à seule finalité commerciale » Or, c’est justement en redistribuant enfin l’argent du pétrole, que Chavez a pu en quelques années financer des soins de santé pour tous, l’éducation pour tous, la fin de l’analphabétisme, une aide aux petites et moyennes entreprises, la croissance économique, la hausse du salaire minimum et des retraites, etc. ! Capriles veut au contraire privatiser les retraites, malgré les catastrophes sociales constatées dans tous les pays où ce néolibéralisme a été appliqué.
 
Capriles veut aussi démanteler l’Etat central, pour l’empêcher de mener ces politiques sociales qui ne sont que gaspillage aux yeux des riches. Il prétend tout régler avec une large autonomie des provinces. Mais comme l’écrit Romain Migus, jeune Français vivant à Caracas : « (Sans intervention de l’Etat central), comment ferait un Etat pauvre et peu peuplé, comme le Delta Amacuro, situé á la frontière avec la Guyana, pour financer son réseau d´hôpitaux, d´écoles, ses routes, ses installations sportives, ses services culturels, ou encore son approvisionnement en eau et en électricité, toutes compétences que lui confère le programme de Henrique Capriles ? En réalité, cette décentralisation est le prélude à la privatisation des services publics régionaux dans les zones où le financement local sera impossible. »
 

2. Capriles est-il vraiment « un jeune nouveau » ?

Kiesel insiste : en contraste avec le « vieux Chavez », Capriles serait un candidat tout frais et tout nouveau, qui prônerait « la réconciliation d’un pays hautement polarisé depuis plus de 10 ans entre chavistes et antichavistes. »
 
« Réconcilier », vraiment ? Qui donc est Capriles ? Il a d’abord été élu en 1998 député du parti démocrate chrétien COPEI. Quand ce parti néolibéral et ultra - corrompu a perdu tout crédit, Capriles a décidé avec d’autres de fonder Primero Justicia, un parti ouvertement de droite. Ce parti aura deux sources de financement : 1. Des fonds détournés illégalement de l'entreprise publique PDVSA. 2. Des fonds versés par la CIA à travers ses habituels paravents : National Endowment for Democracy (NED) et International Republican Institute (IRI).
 
Pire : en 2002, lorsqu’un coup d’Etat militaire tente de renverser Chavez, Capriles, alors maire d’un quartier riche de Caracas, participe à l’attaque très violente contre l’ambassade de Cuba, il fait le mur pour y pénétrer, menace l’ambassadeur, et sa police ferme les yeux quand les putschistes détruisent les autos de l’ambassade, puis coupent son approvisionnement en eau et en électricité.
Lorsqu’il sera élu gouverneur de l’Etat de Miranda, en 2008, quelle sera la première mesure de Capriles ? Supprimer des cliniques et des projets d’enseignement mis en place par Chavez. Seule l’opposition populaire l’en empêchera finalement. « Centre-gauche », tout ça ?
 
 
Capriles escalade de le mur de l'ambassade cubaine à Caracas durant le coup d'Etat militaire qu'il a soutenu en 2022.
 

3. Chavez antisémite et dictatorial ?

Pour amener le lecteur européen à se méfier de Chavez, pour lui faire oublier ses extraordinaires réalisations sociales, les médias appliquent le principe permanent de la propagande de guerre : diaboliser. Dans tous ses articles, Kiesel tape systématiquement sur les mêmes clous.
 
Ainsi, le 7 septembre, elle accuse Chavez « d’utiliser les immenses ressources pétrolières pour financer à la fois ses ambitieux programmes sociaux et sa campagne électorale. » Le premier, c’est vrai. Le second est un mensonge sans preuves, très fréquent chez Kiesel.
 
Le 2 octobre, elle invente l’idée que les Vénézuéliens, intimidés, « sont nombreux à ne pas vouloir parler de politique avec des inconnus ». Promenez-vous un peu à Caracas et vous verrez que le problème serait plutôt, quand ils parlent de politique et quel que soit leur bord, de parvenir à les arrêter !
 
Le 6 septembre, le chroniqueur Venezuela du Monde, Paolo Paranagua, accuse carrément Chavez de développer l’antisémitisme (entendez : le racisme anti-juifs). Ça, c’est évidemment un tout grand classique, si pas le plus grand de la propagande de diabolisation ! Et ce n’est pas la première fois que Paranagua, Kiesel et aussi Libération accusent ainsi Chavez : ils avaient notamment lancé une grande campagne sur ce thème en janvier 2006 (tiens, encore une année électorale !). Ils avaient en fait tronqué et déformé grossièrement un discours de Chavez (http://www.michelcollon.info/Comment-peut-on-nous-mentir-si.html). Ballon vite dégonflé.
 
Mais, comptant sur l’amnésie, Paranagua récidive : « Chavez se présente lui-même comme ‘candidat de la patrie’. Il a donc désigné son opposant comme le ‘candidat de l’anti-patrie’. C’est un classique du répertoire nationaliste : ainsi « l’anti-France » désignait pêle-mêle les juifs, les maçons, les communistes. »
Amalgame grossier et interprétation simpliste : s’il est vrai que les fascistes européens des années 30 utilisaient la propagande chauvine pour endoctriner vers la guerre, le patriotisme peut prendre un sens tout différent dans le cas d’un peuple agressé ! Par exemple, les Palestiniens ont tous les droits d’être ‘nationalistes’ face à l’occupation coloniale. Les Africains aussi face au pillage permanent de leur richesse. Et le nationalisme prend une toute autre signification dans cette Amérique latine colonisée et appauvrie pendant des siècles par les colonialistes étrangers. Dans notre livre Les 7 péchés d’Hugo Chavez, nous avons expliqué que la bourgeoisie dirigeante de nombreux pays latino-américains avait effectivement trahi les intérêts du pays en cédant toutes ses richesses aux multinationales étrangères. Donc si Capriles poursuit cette politique néolibérale soumise aux multinationales US, oui, on a le droit de dire qu’il trahit sa patrie.
 
En réalité, ce que Paranagua reproche à Chavez, c’est d’avoir osé critiquer publiquement Israël. Mais comme il sait que cet argument n’aurait pas de poids chez les gens honnêtes, il déforme systématiquement. Attention, suivez bien son « raisonnement », ça commence ainsi : « Le discours de Chavez libère la parole de ses militants » (N.B. Cela revient à dire que Chavez est personnellement responsable de tout excès qui serait commis par un de ses partisans ! On attend que cette nouvelle règle soit appliquée à la politique française, par exemple). Mais Paranagua poursuit : « Le site chaviste Martillo Rojo écrit ainsi le nom de l’opposant Caprile$ Rat-onski. Le changement d’une simple lettre pour écrire Rat-onski se passe d’explications » (Ah bon ?). Et il conclut brillamment : « Le signe du dollar incrusté dans le nom en renforce la connotation antisémite. »
 
Eh voilà comment on fabrique un procès en sorcellerie ! Militants du monde entier qui utilisez souvent le sigle $ pour dénoncer une politique des multinationales, attention, vous faites du racisme anti-juifs sans le savoir ! En fait, Paranagua, comme Le Monde, pratique ici le truc favori du lobby israélien : si vous êtes contre le sionisme, c’est-à-dire contre le colonialisme israélien, alors vous êtes contre les juifs, vous êtes un raciste. Mais non : c’est l’Etat d’Israël qui est raciste, et non ceux qui le critiquent. De nombreux juifs critiquent Israël.
 
De tout cela, nous sommes prêts à débattre publiquement avec Paranagua, mais il semble que son courage n’aille pas au-delà du fait de lancer des critiques gratuites. Il faut dire que Paranagua est un exemplaire parfait du serial médiamenteur. Quelques exemples parmi bien d’autres…
 
Le 29 janvier 2008, il insinue qu’un trafiquant de drogue vénézuélien, Del Nogal, condamné en Italie, serait proche du gouvernement vénézuélien dont il aurait financé les campagnes. Alors qu’en réalité l’enquête sur Del Nogal a démarré au Venezuela où tous ses biens, avoirs et sociétés ont été saisis par la Justice. En fait, Paranagua recopiait ici les accusations gratuites de John Walters, un haut responsable à la Maison-Blanche, qui avait prétendu que Chavez était « en train de devenir un important facilitateur du trafic de cocaïne vers l’Europe. » Pourtant, les services vénézuéliens ont arrêté un très grand nombre de contrebandiers en provenance de Colombie. Un détail, le fait de recopier cette accusation US ? Pas du tout. L’invasion du Panama en 1989 fut justifiée par une accusation semblable. La propagande de Paranagua sert à préparer une agression.
 
Le 28 mai 2007, le même Paranagua écrit : « Les opposants à Chavez ont mobilisé plusieurs milliers de personnes face au Conseil national des télécommunications où des heurts avec la police ont fait une dizaine de blessés. » Qu’est-ce qui cloche ? Un gros mensonge par omission : tous les blessés sont des policiers ! Dont un gravement blessé par balle ! Cela se passerait en France, Le Monde écrirait ainsi ? Et on pourrait multiplier les exemples de cette mauvaise foi à sens unique.
 

4. Capriles peut-il gagner ?

Revenons à Kiesel. Ses deux titres montrent clairement où son cœur balance. 7 septembre : « Et si Hugo Chavez était battu ? ». 2 octobre « Capriles, celui qui pourrait battre Chavez. Tout est possible. » Pourtant, Kiesel est bien obligée de reconnaître que les instituts de sondage donnent Chavez largement gagnant : entre 15 et 20 points d’avance. Cependant, elle a réussi à trouver un institut qui affirme le contraire : « 48,6% pour Capriles contre 44,2% pour Chavez. » OK, c’est normal, les sondages sont un art incertain…
 
Sauf que Kiesel oublie volontairement de signaler que les Etats-Unis… financent des instituts de sondage pour semer la confusion et décourager leurs adversaires. Nous avions exposé ce procédé dans notre préface au livre (épuisé) Code Chavez – CIA contre Venezuela, sur les divers financements secrets de la CIA au Venezuela et ailleurs. Sauf qu’en 2006, Le Soir avait aussi affirmé que Chavez allait perdre, et que ce pronostic s’était fracassé. Sauf que c’est un classique de la propagande US. Et pas du tout une erreur de jugement.
 
En réalité, quand les USA savent que leur protégé va perdre dans tel ou tel pays (ce fut le cas aussi en Iran), ils répandent quand même pendant des mois l’idée qu’il va gagner. Pourquoi ? Pour préparer les esprits à l’idée que si Chavez gagne, c’est qu’il aura triché. Et pour justifier à l’avance les actions violentes préparées par leurs services avec l’opposition, actions qui seront bien entendu présentées comme des « protestations populaires spontanées ». C’est un scénario classique pour préparer un coup d’Etat.
 
Bref, Kiesel se comporte également en serial mediamenteuse, complice de coups d’Etat potentiels. Et ce n’est pas une plaisanterie : la CIA a ainsi tenté de renverser Hugo Chavez, mais aussi Evo Morales en Bolivie et Rafael Correa en Equateur. Et elle a réussi à renverser le président du Honduras et celui du Paraguay.
 

5. Qui menace d’une « guerre civile » ?

 
Pour renforcer cette manipulation du public, Kiesel a aussi prétendu que Chavez menaçait de déclencher une « guerre civile » s’il ne gagnait pas. Tous les grands médias l’ont répété.
Mais j’ai vérifié les faits auprès de mon ami Jean Araud qui vit à Caracas depuis quarante ans. Sa réponse : « Depuis Caracas, je crois rêver en t´écoutant. En réalité Chavez n´a rien dit lui-même de cela. Chavez n´a menacé personne, n´a pas prédit de guerre civile ni de chaos. Il s´est limité à citer des commentaires de membres de l´opposition qui ont clairement exprimé et prévenu l´opinion publique que le programme néo-libéral du candidat présidentiel Capriles en supprimant tous les avantages sociaux acquis sous Chavez pouvait avoir ces effets de chaos et de guerre civile. Ils ont dit n’être pas disposés à accepter des agendas occultes, obsessions néolibérales, ni gueules de bois économistes. Quelques heures à peine après ses déclarations, le député William Ojeda a été expulsé de son parti ce qui est typique d´un secteur de l´opposition qui brandit la bannière de la démocratie. » Bref, encore un médiamensonge. Toujours pour préparer les esprits à des incidents possibles.
Kiesel, Paranagua and Cie diront-ils à leurs lecteurs qu’à la suite de ce scandale, quatre petits partis politiques ont retiré leur soutien à Capriles ? Et que William Ojeda, ce député d'opposition, a carrément appelé à voter Chavez ?
 
Conclusion : nous ne pensons pas qu’il s’agit ici de simples erreurs comme tout journaliste peut en commettre. Il s’agit d’une propagande délibérée, copiée - collée sur Washington et sur l’élite vénézuélienne. Le Soir, Le Monde et autres médias sont en campagne électorale contre Chavez. Aux côtés des Vénézuéliens riches.

Et le fait que ces journaux refusent systématiquement la parole aux contradicteurs et analystes sérieux, le fait qu’ils refusent de débattre sur leurs « erreurs » en public, le fait qu’ils recourent à des calomnies dégueulasses (Le Soir m’a assimilé au chef de la propagande nazie, Joseph Goebbels, et refuse de publier le droit de réponse qui lui a été envoyé), tout cela prouve leur mauvaise foi. Pour garder leur prestige et leurs recettes publicitaires, Le Soir, Le Monde, etc refusent de traiter le public en adulte. Pas le droit de vérifier les infos. Avec Le Soir, face aux médiamensonges, on doit la fermer.
 

Que faire alors ?

Je vois deux manières de nous défendre ensemble contre les médiamensonges.
  1. Notre équipe Investig’Action, trop petite et manquant des moyens nécessaires, va faire appel à vous très bientôt pour renforcer son activité, notamment sur le plan des test - médias. Moi aussi, j’aurais pu me faire avoir, si pas sur le Venezuela, sur d’autres pays que je connais moins bien. Comment j’ai fait pour repérer les tricheries ? Grâce à un réseau d’amis qui vivent au Venezuela et connaissent très bien la situation, particulièrement Jean et Romain que je remercie. Un tel réseau, nous devons le constituer pour d’autres pays.
  2. Mais le rôle fondamental, c’est à vous, lecteurs, de le jouer. Vous pouvez écrire à ces médias, ou à ceux que vous suivez. Vous pouvez demander comment ils expliquent une telle déformation des faits ? Mais surtout, vous pouvez en parler autour de vous. En signalant aux lecteurs de ces journaux qu’il existe d’autres sources d’info. Pour ne pas se faire avoir, tout le monde a intérêt à comparer.
 
POUR SUIVRE :
Test – média : Le Soir, Le Monde à propos du nouveau président François Hollande et des résistances sociales
Sur ce site,

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Investig'Action - USA : pourvoyeur de terroristes et fauteur de guerre en Syrie Jadis, l’Occident menait la Guerre Sainte pour répandre le christianisme et la civilisation. Aujourd’hui, la religion nouvelle s’appelle « droits de l’Homme », « démocratie » ou « protection des civils ». Au nom de ses valeurs et de ses intérêts, l’Occident, Etats-Unis en tête, ne recule devant aucun sale coup : financement de groupes d’opposition et de filières terroristes, désinformation, opérations psychologiques (Psyops), livraison d’armes, formation de (...)

 


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4 octobre 2012 4 04 /10 /octobre /2012 14:47

 

Oui, comme en Islande, on peut se débarrasser de la dette ! (vidéo)

 

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Publiée le 29 avril 2012 par


C'est le moment ou jamais ! Il faut diffuser cette vidéo et parler autour de soit de ce qui se passe en Islande. Ce qui se passe est historique et j'espère que la contagion gagnera le reste du monde soit-disant libre. Cette vidéo est la preuve que nous povons changer les choses et je remercie Peter de "The Plot 911" de l'avoir mise en ligne. C'est par soucis de maximisation de sa diffusion que je me permet de la mettre à nouveau en ligne. N'hésitez pas à faire comme moi en changeant le titre pour que cette vidéo se propage comme un virus, vous participerez ainsi à la libération !

Original:
https://www.youtube.com/watch?v=PId9igNyXoM
suite ici :

Mercredi 3 octobre 2012

Oui, comme en Islande, on peut se débarrasser de la dette ! (vidéo)

 

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belize central america south of mexico east of guatemala

  1. C'est arrivé cet été, dans l'indifférence à peu près totale. Le Bélize, petit pays d'Amérique centrale bien connu de ceux qui font de la plongée, a arrêté de rembourser sa dette.

    La faillite d'un pays - on aime mieux employer le terme défa
    ut de paiement, plus politiquement correct - est assez rare. Il y a eu la Grèce, récemment, mais il faut remonter 10 ans en arrière pour trouver le précédent défaut de paiement d'un pays souverain, celui de l'Argentine en 2002.

    Le Bélize a fait ça discrètement. Le 14 août dernier, la Banque centrale a affiché sur son site internet que le pays n'avait plus les moyens de rembourser un paiement de 23 millions US dû sur une dette de 548 millions US.

    L'annonce a pris plusieurs observateurs par surprise. Le Bélize n'est pas le plus mal pris des pays de la région. Il a un peu de pétrole, et des touristes. Et il n'est pas en récession. Sa croissance économique a été de 2,7% en 2010 et de 2% en 2011, ce qui est mieux que bien des pays en ces temps difficiles.

    La dette totale du Bélize, à 80% du PIB, n'est pas non plus la plus alarmante, même parmi les pays comparables comme la Barbade (117%) ou la Jamaïque (139%).

    Mais avec seulement 330 000 habitants et des ressources limitées, le pays a fait des choix risqués. Sa fiscalité accommodante en a fait un havre pour les entreprises et les nantis de ce monde.

    Parce qu'il n'est qu'à une heure de vol de Miami et que l'anglais y est la langue d'usage, le Bélize avait pris les moyens pour devenir une terre d'accueil pour les riches retraités américains, en leur accordant une exemption complète d'impôt. Plusieurs d'entre eux ont ainsi pu acheter des îles désertes du pays et se bâtir des palaces à bon compte.

    Pour séduire les touristes fortunés, le pays s'est aussi lancé dans la modernisation de ses infrastructures et a nationalisé les secteurs des télécoms et de l'électricité. Le réseau électrique était d'ailleurs contrôlé par une entreprise canadienne, Fortis, rachetée contre son gré par le gouvernement.

    Le Bélize avait malgré tout réussi à traverser sans trop de mal la crise financière de 2008. Mais voilà, on n'a plus d'argent, a fait savoir le gouvernement nouvellement réélu de Dean Barrow.

    Il propose aux créanciers différentes options, comme leur accorder un congé de paiement de 15 ans, réduire le taux d'intérêt actuel de 8,5% à 2%, et étirer l'échéance de la dette à 50 ans. Toute autre combinaison de ces solutions qui lui permettrait de passer au travers de ses difficultés est bienvenue, a-t-il fait savoir.

    Les créanciers se sont rebiffés. La période de grâce de 30 jours après l'annonce de l'arrêt des paiements, qui devait servir à en arriver à une entente, a pris fin mercredi dernier sans résultat.

    Les options sont pourtant assez limitées. Contrairement à la Grèce, aucun pays ne se portera au secours du Bélize, même s'il est membre du Commonwealth. Ou les créanciers acceptent de perdre une grosse partie de leur mise et s'entendent avec le gouvernement, ou ils acceptent de tout perdre et de poursuivre le pays devant les tribunaux.

    La voie des tribunaux est rarement empruntée par les créanciers, parce que la justice est souvent incapable de saisir les biens d'un pays souverain. Dans le cas du Bélize, les biens saisissables seraient probablement bien insuffisants pour permettre aux créanciers de se rembourser.

    C'est ce qui fait dire à un analyste de l'agence de crédit Moody's que le gouvernement du Bélize semble avoir le gros bout du bâton de cette négociation.

    Mais la réputation du pays en souffrira, et sa population aussi. Il lui sera désormais plus difficile, sinon impossible de financer son développement en recourant au financement étranger.
  2. Naufrage dans les Caraïbes | Hélène Baril | International
  3. affaires.lapresse.ca
  4. C'est arrivé cet été, dans l'indifférence à peu près totale. Le Bélize, petit pays d'Amérique centrale bien connu de ceux qui font de la plongée, a arrêté de...

 

 

Argentine : la présidente Kirchner tient tête au FMI

 

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4 octobre 2012 4 04 /10 /octobre /2012 14:39

 

 

 

Ses interventions télévisées sont trop rares pour les rater, donc au passage merci à Frédéric Taddeï de nous offrir une telle séquence.

 

http://lesmoutonsenrages.fr/2012/10/04/francois-asselineau-dans-lemission-ce-soir-ou-jamais/

 

 

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Sur cet excellent site,

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