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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 02:58

 

De la guerre économique à la guerre totale !



Afrique noire, Palestine, Yougoslavie, Irak, Afghanistan, pays du Caucase et du Maghreb, Iran… De François Mitterand à François Hollande, les dirigeants de l’État français pactisent en secret avec des organisations terroristes pour engager la France dans les guerres planifiées et commandées par Washington.

 

Dans cette enquête sans compromis sur les coulisses des guerres contre la Libye et la République arabe syrienne, riche en révélations surprenantes, en documents inédits et en témoignages accablants, Jean-Loup Izambert met à jour le puzzle de vingt années de complicités criminelles contre le monde arabo-perse, l’Eurasie et l’Afrique.


Crimes sans châtiment : un nouvel éclairage sur les guerres contemporaines…

Prix: 22 € (format papier) / 18€ (format CD) / 14€ (format numérique)

 

 

J'ai découvert cet ouvrage remarquable,

la vie de son auteur

(voir ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Loup_Izamber)

et ses passionnantes enquêtes

(faites pour nous plaire

puisque nous rejetons les mensonges des médias),

grâce au mot que la Maison d'Edition m'a envoyé.

 

Vous devez absolument lire cet ouvrage

pour comprendre les ressorts des politiques actuelles !

 

Et notez précieusement l'adresse de cette Maison d'Edition.

Il faut saluer, et encourager, son travail engagé si nécessaire

 

Chantal Dupille

 

 

Bonjour,

 

Nous sommes une nouvelle maison d'édition indépendante : les Éditions 20 COEURS souhaitant redonner un véritable sens à la liberté d'expression. Les sujets que nous traitons ayant peu de chance de recevoir les faveurs des médias mainstream, nous espérons trouver des relais par le biais de sites tels que le vôtre.

 

Nous souhaiterions donc vous faire parvenir un exemplaire de notre 1ère publication à titre gracieux : « Crimes sans châtiment » du journaliste d'investigation indépendant Jean-Loup Izambert.

 

Ce livre traite, entre autres, des relations secrètes qu'entretiennent les plus hautes instances de notre pays avec des groupes terroristes pour créer des « insurrections » de par le monde.

 

Et il dénonce notamment les mensonges, les manipulations et les fausses informations que nous ont transmis les médias sur la guerre en Libye et sur les « insurgés » syriens.

 

 

Permettez-nous de vous féliciter pour votre travail d'information extrêmement utile et courageux.

 

Cordialement,

 

Les Éditions 20 COEURS

www.20coeurs.fr


 

Autre ouvrage :

  • extreme

    EXTREME PREJUDICE (livre)

    25 €

    L’histoire bouleversante d’une femme courageuse, Susan Lindauer, qui a osé défier les plus hautes sphères du gouvernement états-unien pour révéler la vérité sur le 11 septembre et la guerre contre l’Irak… Livre en pré-commande. Frais de port offerts jusqu’au jour de sa sortie officielle courant 2e trimestre 2013 !

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 01:04
     

Chavez annonce des mesures radicales contre le capitalisme vénézuélien [vidéo]

Chavez annonce des mesures radicales contre le capitalisme vénézuélien [vidéo]
http://www.pastoucheauvenezuela.com/?debut_sommaire=180
Dimanche 10 mars 2013

En guise d'hommage...

La ferveur qui s'est exprimée lors de son décès laisse penser que le Vénézuéla est loin de se laisser aller à la normalisation capitaliste. Ce qui explique la tiédeur des hommages rendus par les chefs d'Etat des "Etats-Unis d'Europe"...

 

 

Discours prononcé par Hugo Chavez Frias, président de la République bolivarienne du Venezuela, au Sommet des Nations unies sur le changement climatique, à Copenhague, le 16 décembre 2009

Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs, Excellences, chers amis,

Je vous promets de ne pas parler plus longuement que celui qui a parlé le plus ici, cet après-midi.

Permettez-moi un premier commentaire, que j’aurais voulu aborder avec le point précédent, traité par les délégations du Brésil, de Chine, de l’Inde et de la Bolivie. Depuis notre place, nous avons demandé la parole, mais il ne nous a pas été possible de la prendre.

La représentante de Bolivie a dit –j’en profite pour saluer le camarade président Evo Morales, ici présent (Applaudissements), président de la République de Bolivie-, elle a dit entre autres choses ce qui suit –je l’ai noté sur ce papier : « Le texte présenté n’est pas démocratique, il ne part pas d’une politique d’inclusion ».

A peine suis-je arrivé que nous avons entendu la présidente de la séance précédente, la ministre, dire qu’il y avait un document, mais personne ne le connaît. J’ai réclamé le document, mais il ne nous est pas encore parvenu. Je crois que personne ne sait au juste ce que c’est que ce document, il doit être « top secret ». La camarade bolivienne n’avait donc pas tort de dire : « Il n‘est pas démocratique, il ne part pas d’une politique d’inclusion ».

Mais, Mesdames et Messieurs, ceci n’est-il pas justement à l’image de la réalité du monde ? Vivons-nous dans un monde démocratique ? Le système mondial se base-t-il sur l’inclusion ? Y a-t-il une once de démocratie ou d’inclusion à attendre du système mondial actuel ? Cette planète est régie par une dictature impériale, et depuis cette tribune, nous continuons de le dénoncer. A bas la dictature impériale, et vivent les peuples, la démocratie et l’égalité sur cette planète ! (Applaudissements)

L’exclusion que nous constatons ici en est le reflet. Il existe un groupe de pays qui se croient supérieurs à nous, ceux du Sud, à nous, ceux du tiers monde, à nous, les sous-développés, ou, comme le dit le grand ami Eduardo Galeano : nous, les pays écrasés par l’histoire qui nous est passée dessus comme un train.

Il n’y a donc vraiment pas lieu de s’en étonner : il n’y a pas de démocratie dans ce monde, et nous sommes confrontés ici, une fois de plus, à une preuve évidente de l’existence de la dictature impériale mondiale.

Deux jeunes gens ont fait irruption ici, bien heureusement les forces de l’ordre se sont comportées correctement, il n’y a eu qu’une petite bousculade, et ils se sont montrés coopératifs, si j’ai bien compris…

Mais dehors, vous savez, il y a beaucoup de monde. Bien sûr, ils ne tiennent pas tous dans cette salle. J’ai lu dans la presse que quelques personnes ont été arrêtées, qu’il y a eu des manifestations intenses dans les rues de Copenhague, et je tiens à saluer tous ces gens qui sont dehors, des jeunes pour la plupart (Applaudissements). Ce sont des jeunes qui s’inquiètent, et avec raison, beaucoup plus que nous de l’avenir du monde. La plupart d’entre nous qui sommes dans cette salle ont le soleil dans le dos, alors qu’eux le reçoivent en pleine figure, et ils s’en inquiètent sérieusement.

On pourrait dire, Monsieur le Président, qu’un spectre hante Copenhague, pour paraphraser Karl Marx, le grand Karl Marx. Un spectre hante les rues de Copenhague, et je crois qu’il hante cette salle en silence, il est là, parmi nous, il se glisse dans les couloirs, monte, descend. Ce spectre est un spectre qui épouvante tellement que presque personne n’ose même le nommer. Ce spectre, c’est le capitalisme ! (Applaudissements) Presque personne n’ose le nommer, mais il s’appelle capitalisme, et les peuples grondent dehors, entendez-les !

Je lisais certains des slogans que les jeunes scandaient dans les rues, et je crois en avoir entendu de nouveau quelques-uns quand ces deux jeunes gens ont fait irruption ici. J’en cite un : « Ne changez pas le climat, changez le système. » (Applaudissements). Je le reprends à notre compte : Ne changeons pas le climat, changeons de système, et c’est ainsi que nous pourrons commencer à sauver la planète. Le capitalisme, ce modèle de développement destructeur, est en train d’en finir avec la vie, il menace de détruire définitivement l’espèce humaine.

Un autre slogan donne à réfléchir, parce qu’il est tout à fait d’actualité, avec cette crise bancaire qui a ébranlé le monde et qui continue de le secouer, et la manière dont le Nord riche a volé au secours des banquiers et des grandes banques. Les Etats-Unis à eux seuls… Le montant de la somme qu’ils ont versée pour sauver les banques est astronomique, on s’y perd… Voilà ce qu’on dit dans la rue : « Si le climat avait été une banque, il aurait déjà été sauvé. » Et je crois que c’est vrai (Applaudissements). Si le climat avait été une banque capitaliste, une des plus grandes, il y a belle lurette que les gouvernements riches l’auraient sauvé.

Je crois qu’Obama n’est pas arrivé. Il a reçu le prix Nobel de la Paix pratiquement le même jour où il envoyait 30 000 soldats de plus tuer des innocents en Afghanistan, et le président des Etats-Unis va se présenter ici auréolé du prix Nobel de la Paix.

Les Etats-Unis détiennent la planche à billets, la machine à faire des dollars. C’est ainsi qu’ils ont sauvé, ou du moins croient avoir sauvé, les banques et le système capitaliste.

Bien, ceci était un commentaire en marge. Je voulais le faire avant, je levais la main pour pouvoir accompagner le Brésil, l’Inde, la Bolivie, la Chine, soutenir leur position intéressante et dire que le Venezuela et les pays de l’Alliance bolivarienne la partagent totalement, mais la parole ne m’a pas été donnée. Je vous demande seulement de ne pas compter ces minutes, M. le Président, ce n’était qu’une petite mise au point. (Applaudissements)

Figurez-vous que j’ai eu le plaisir de rencontrer ici cet écrivain français, Hervé Kempf. Je vous recommande vivement ce livre, il existe en espagnol -Hervé est par ici-, en français bien sûr et en anglais sûrement : Comment les riches détruisent la planète, d’Hervé Kempf. Voilà pourquoi le Christ a dit : « Il sera plus facile de faire passer un chameau par le chas d’une aiguille que de faire entrer un riche au Royaume des Cieux. » C’est ce qu’a dit le Christ, Notre Seigneur. (Applaudissements)

Les riches détruisent la planète. Ils veulent peut-être aller s’installer dans une autre quand ils auront fini de détruire celle-ci. Peut-être caressent-ils ce projet. Mais pour le moment, on n’en voit pas d’autre à l’horizon de la galaxie.

J’ai feuilleté ce livre dès qu’il m’est parvenu - c’est Ignacio Ramonet, lui aussi présent dans cette salle, qui me l’a offert - et je retiens du prologue ou du préambule cette phrase, significative. Voilà ce qu’écrit Kempf : « Nous ne pourrons pas réduire la consommation de biens matériels à l’échelle mondiale si nous ne faisons pas en sorte que les puissants diminuent la leur de plusieurs crans, et si nous ne combattons pas l’inégalité. Il est nécessaire d’adjoindre au principe écologiste, si utile à l’heure de la prise de conscience –penser globalement et agir localement–, un autre principe qu’impose la situation : consommer moins et distribuer mieux. »[1] C’est là un bon conseil que nous donne l’écrivain français Hervé Kempf.

Monsieur le Président, le changement climatique est sans aucun doute le problème environnemental le plus dévastateur de ce siècle : inondations, sécheresses, tempêtes sévères, ouragans, dégel ; montée du niveau moyen de la mer, acidification des océans, vagues de chaleur… Tous ceci aggrave l’impact des crises mondiales qui s’abattent sur nous.

L’activité humaine actuelle dépasse le seuil du développement durable et met en danger la vie sur la planète. Mais, je tiens à le souligner, nous sommes là aussi profondément inégaux. Les 500 millions de personnes les plus riches, soit 7%, sept pour cent, seven, de la population mondiale, ces 7% sont responsables de 50% des émissions polluantes, alors que la moitié la plus pauvre de la population de la planète – la moitié, 50% – n’émet que 7% des gaz polluants. Voilà pourquoi je m’étonne : il me paraît bizarre de solliciter ici la Chine et les Etats-Unis dans les mêmes termes. Les Etats-Unis comptent peut-être 300 millions d’habitants, et la Chine, cinq fois plus. Les Etats-Unis consomment plus de 20 millions de barils de pétrole par jour, et la Chine arrive à peine à 5 ou 6 millions. On ne peut pas demander la même chose aux Etats-Unis et à la Chine. Voilà un sujet qui mérite discussion. Espérons que les chefs d’Etat et de gouvernement pourront s’asseoir ensemble et discuter ces questions pour de bon, cartes sur table.

En outre, Monsieur le Président, 60% des écosystèmes de la planète sont endommagés, et 20% de l’écorce terrestre est dégradée. Nous avons été les témoins impassibles de la déforestation, de la conversion de terres, de la désertification, des altérations des systèmes d’eau douce, de la surexploitation des ressources marines, de la contamination et de la perte de la diversité biologique. La surexploitation de la terre dépasse de 30% sa capacité de régénération. La planète perd sa capacité d’autorégulation, elle est en train de la perdre. Nous produisons chaque jour bien plus de déchets que nous ne sommes capables d’en traiter. La survie de notre espèce est une question qui hante la conscience de l’humanité.

Malgré l’urgence, deux années de négociations se sont écoulées pour élaborer une seconde série d’engagements sous le Protocole de Kyoto, et nous participons à cette réunion sans être parvenus à un accord réel et significatif.

Soit dit en passant, sur ce texte surgi du néant - c’est ce qu’ont dit certains, dont le représentant chinois - le Venezuela annonce, les pays de l’ALBA, de l’Alliance bolivarienne annoncent que nous n’accepterons pas, qu’on le sache déjà, d’autre texte que celui qui provient des groupes de travail, du Protocole de Kyoto et de la Convention. Ce sont des textes légitimes qui ont donné lieu ces dernières années et ces dernières heures à des débats intenses. Je crois que vous n’avez pas dormi. Vous n’avez ni déjeuné ni dormi, c’est bien cela ? Il ne semble pas logique, dans ces conditions, qu’un texte surgisse du néant, comme vous le dites.

Aujourd’hui, en ce moment même et jusqu’à présent, de toute évidence l’objectif scientifiquement établi de réduire les émissions de gaz polluants et de parvenir à un accord de coopération à long terme semble avoir échoué. Quelle en est la raison ? Il ne fait aucun doute que la raison est l’attitude irresponsable et le manque de volonté politique des nations les plus puissantes de la planète. Que personne ne se sente blessée. Je ne fais que reprendre les propos du grand José Gervasio Artigas quand il affirmait : « Avec la vérité, je n’offense ni ne crains personne » ; mais il s’agit vraiment d’une attitude irresponsable, caractérisée par ses tergiversations, son exclusion, sa manipulation élitiste d’un problème qui nous incombe à tous et que nous ne pourrons résoudre que tous ensemble.

Le conservatisme politique et l’égoïsme des grands consommateurs, des pays les plus riches, révèlent un manque de sensibilité et de solidarité flagrant envers les plus pauvres, les affamés, les plus vulnérables aux maladies et aux désastres naturels.

M. le Président : il est indispensable de parvenir à un nouvel et seul accord applicable à des parties absolument inégales, par l’ampleur de leurs contributions et de leurs capacités économiques, financières et technologiques, et basé sur le strict respect des principes énoncés dans la Convention.

Les pays développés devraient contracter des engagements contraignants, clairs et concrets de réduction de leurs émissions, et assumer des obligations d’assistance financière et technologique aux pays pauvres, pour faire face aux dangers destructeurs du changement climatique. A cet égard, la situation particulière des Etats insulaires et des pays les moins développés devrait être pleinement reconnue.

M. le Président : le changement climatique n’est pas le seul problème qui frappe aujourd’hui l’humanité. D’autres fléaux et d’autres injustices nous guettent. Le fossé qui sépare les pays riches des pays pauvres n’a cessé de se creuser en dépit de tous les Objectifs du millénaire, du Sommet de Monterrey sur le financement, de tous ces sommets, comme le faisait remarquer ici le président du Sénégal, qui dénonçait une grande vérité : les promesses, tant de promesses non tenues, alors que le monde continue sa marche destructrice.

Le revenu total des 500 individus les plus riches du monde est supérieur au revenu des 416 millions de personnes les plus pauvres. Les 2,8 milliards de personnes qui vivent dans la pauvreté, avec moins de deux dollars par jour et qui représentent 40% de la population mondiale –je dis bien 40% de la population de la planète !– se partagent seulement 5% du revenu mondial.

Aujourd’hui, environ 9,2 millions d’enfants meurent avant l’âge de cinq ans, et 99,9% de ces décès ont lieu dans les pays les plus pauvres. La mortalité infantile est de 47% décès pour 1 000 naissances vivantes ; mais elle est de 5 décès seulement dans les pays riches. L’espérance de vie sur la planète est de 67 ans, mais de 79 ans dans les pays riches et de 40 ans seulement dans certains pays pauvres.

En outre, il existe 1,1 milliard d’habitants privés d’accès à l’eau potable ; 2,6 milliards sans services sanitaires et plus de 1,02 milliard de personnes affamées. Tel est le tableau actuel du monde.

Mais, et la cause ? Quelle en est la cause ? Parlons-en un peu, ne nous dégageons pas de nos responsabilités, n’éludons pas la profondeur du problème. La cause, sans l’ombre d’un doute –je reviens sur cette question– de tout cette situation désastreuse, c’est le système métabolique destructeur du capital et son modèle incarné : le capitalisme.

J’ai ici une citation que j’aimerais vous lire, brièvement, de ce grand théologien de la Libération, Leonardo Boff, qui comme chacun sait, est brésilien, c’est-à-dire « notre-américain ».

Voici ce que dit Leonardo Boff sur cette question : « Qu’elle est la cause ? Eh bien, la cause c’est le rêve de vouloir chercher le bonheur à travers l’accumulation matérielle et du progrès sans fin, en recourant à la science et à la technique, avec lesquelles on peut exploiter de manière illimitée toutes les ressources de la Terre ». Et il cite quelque part Charles Darwin et sa théorie de la sélection naturelle, la survie des plus forts ; mais nous savons que les plus forts survivent sur les cendres des plus faibles.

Jean-Jacques Rousseau –il est bon de s’en souvenir– signalait quant à lui : « Entre le faible et le fort, c’est la liberté qui opprime ». C’est pourquoi l’empire parle de liberté : la liberté d’opprimer, d’envahir, d’assassiner, d’anéantir, d’exploiter, voilà sa liberté. Et Rousseau ajoute la phrase libératrice : « Seule la loi libère ».

Certains pays s’amusent à empêcher qu’un document soit adopté à cette rencontre. Pourquoi ? Parce que, précisément, ils ne veulent pas de loi, ils ne veulent pas de norme, car le fait qu’il n’y ait pas de norme leur permet d’exercer leur liberté d’exploiter, leur liberté destructrice.

Faisons un effort et faisons pression, ici et dans les rues, pour qu’ici, de cette rencontre, naisse un engagement, un document qui engage les pays les plus puissants de la Terre ! (Applaudissements).

M. le Président : Leonardo Boff se demande –vous avez connu Leonardo Boff ? J’ignore si Leonardo a pu faire le voyage. J’ai fait sa connaissance au Paraguay ; je l’ai toujours beaucoup lu– : « Une Terre finie peut-elle supporter un projet infini ? ». La thèse du capitalisme du développement infini est un modèle destructeur. C’est un état de fait et nous devons l’accepter.

Et Boff de nous demander : « Que pouvons-nous attendre de Copenhague ? » A peine ce simple aveu : nous ne pouvons plus continuer ainsi, et un objectif simple : nous allons changer de cap ? Faisons-le, mais sans cynisme, sans mensonges, sans doubles agendas, sans documents issus du néant, et avec la vérité comme valeur ultime.

M. le Président, Mesdames et Messieurs, depuis le Venezuela nous demandons jusqu’à quand allons-nous permettre de telles injustices et de telles inégalités ? Jusqu’à quand allons-nous tolérer l’actuel ordre économique international et les mécanismes de marché en vigueur ? Jusqu’à quand allons-nous permettre que de grandes épidémies comme le VIH/sida déciment des populations entières ? Jusqu’à quand allons-nous permettre que les affamés soient privés de la possibilité de se nourrir et de nourrir leurs enfants ? Jusqu’à quand allons-nous permettre que des millions d’enfants continuent de mourir de maladies curables ? Jusqu’à quand allons-nous permettre des conflits armés qui massacrent des millions d’être innocents à seule fin que les puissants puissent s’approprier les ressources d’autres peuples ?

Que cessent les agressions et les guerres ! C’est que nous, les peuples du monde, demandons aux empires, à ceux qui prétendent continuer de dominer le monde et à nous exploiter. Nous ne voulons plus de bases militaires impériales ni de coups d’Etat ! Construisons un ordre économique et social plus juste et équitable. Eradiquons la pauvreté. Stoppons immédiatement les niveaux élevés d’émission de gaz, freinons la dégradation environnementale et évitons la grande catastrophe du changement climatique. Adhérons au noble objectif d’être tous plus libres et solidaires !

M. le Président, il y a près de deux siècles, un Vénézuélien universel, libérateur de nations et précurseur de consciences, légua à la postérité cet apophtegme, chargé de volonté : « Si la nature s’oppose, nous lutterons contre elle et nous la forcerons à nous obéir ». C’était Simon Bolivar, le Libertador.

Depuis le Venezuela bolivarien où, un jour comme aujourd’hui… à propos, il y a exactement dix ans que nous avons vécu la plus grande tragédie climatique de notre histoire, la tragédie dite de Vargas ; depuis ce Venezuela dont la révolution tente de conquérir la justice pour tout son peuple, uniquement possible à travers la voie du socialisme… Le socialisme, cet autre spectre dont parlait Karl Marx, se promène aussi par là-bas ; mais il s’agit plutôt d’un « contre-spectre ». Le socialisme est la voie à suivre, c’est la seule voie qui permettra de sauver la planète, je n’ai pas l’ombre d’un doute là-dessus. Et le capitalisme est le chemin de l’enfer, le chemin qui mènera à la destruction du monde.

Le socialisme, depuis ce même Venezuela qui, pour cette même raison, est en butte aux menaces de l’empire nord-américain, depuis les pays qui forment l’ALBA, l’Alliance bolivarienne, nous lançons notre exhortation. J’aimerais, avec tout le respect que je vous dois et du plus profond de mon âme, au nom de beaucoup sur cette planète, exhorter les gouvernements et les peuples de la Terre, en paraphrasant Simon Bolivar, le Libertador : Si la nature destructrice du capitalisme s’oppose, alors luttons contre elle et forçons-la à nous obéir ; n’attendons pas le bras croisés la mort de l’humanité.

L’histoire nous appelle à l’union et à la lutte. Si le capitalisme s’oppose, nous sommes dans l’obligation de livrer la bataille contre le capitalisme et d’ouvrir les voies du salut de l’espèce humaine. Cette tâche nous incombe à tous, sous les bannières du Christ, de Mahomet, de l’égalité, de l’amour, de la justice, de l’humanisme, du véritable et plus profond humanisme. Si nous ne le faisons pas, la plus merveilleuse création de l’univers, l’être humain, disparaîtra, elle disparaîtra !

Cette planète à des milliards d’années, et elle a vécu pendant des milliards d’années sans nous, l’espèce humaine. Autrement dit, elle n’a pas besoin de nous pour exister. Par contre, nous ne pouvons pas vivre sans la Terre, et nous sommes en train de détruire la Pachamama, comme dit Evo, comme disent nos frères aborigènes d’Amérique du Sud.

Pour conclure, M. le président, écoutons Fidel Castro lorsqu’il a dit : « Une espèce est en voie d’extinction : l’Homme ». Ecoutons Rosa Luxembourg lorsqu’elle a lancé : « Socialisme ou barbarie ». Ecoutons le Christ rédempteur lorsqu’il dit : « Bienvenus les pauvres, car le royaume des cieux leur appartient ».

M. le Président, Mesdames et Messieurs, soyons capables de faire de cette Terre non pas la tombe de l’humanité ; faisons de cette Terre un ciel, un ciel de vie, de paix et de fraternité pour toute l’humanité, pour l’espèce humaine.

M. le président, Mesdames et Messieurs, merci beaucoup

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10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 18:50

chavez-Bolivar-y-Chavez.jpg

http://www.cerromercedario.com/2010/07/bolivar-no-descansa-en-paz.html

 

Bonjour. Je suis une rescapée de la tempête qui a sévi dans le sud, ma voiture a d'ailleurs failli être submergée (et moi avec) au moment où je quittais précipitamment la zone en proie aux fureurs naturelles. Au retour, boîte mails plus que remplie, débordant elle aussi, et puis la disparition de notre ami à tous : Chavez. Je lui rends bien tardivement hommage, excusez-moi. Le Vénézuela le pleure, le monde le pleure, jamais personne ne pleurera nos dirigeants actuels depuis que Sarkozy nous a été imposé par les Médias orchestrés par les Sayanim pour la destruction des valeurs de notre pays et son arrimage à Tel-Aviv.. (1) Chantal Dupille

(1) Derniers posts à ce sujet : http://mai68.org/spip/spip.php?article4946
http://blog.mondediplo.net/2012-11-…

 

Chávez y Bolivar.

 http://politicalcontext.org/blog/2013/01/hugo-chavez-in-the-context-of-history/chavez-y-bolivar/

 

Introduction par Chantal Dupille

 

Chavez. La meilleure part d'entre nous vient de partir. Partir, vraiment ? Un homme comme lui ne meurt jamais : Il est trop en nous. Lui seul était vraiment sincère. Lui seul savait parler avec son coeur et sa faconde. Lui seul savait mettre ces putains d'Américains à leur place. Lui seul avait toujours le mot juste - et coloré. Lui seul savait s'opposer à Mâmon. Il aimait Dieu, la vie, son peuple, les pauvres, il avait un coeur immense ! Moi la croyante je suis persuadée qu'il sera au premier rang du Royaume de Dieu : Parce qu'il avait d'abord servi les pauvres.

 

Les Médias l'ont discrédité, sali, traité d' "assassin" (de qui ? Le Vénézuela n'a jamais attaqué personne, contrairement aux Yankees, et Chavez a défendu avec brio et passion son peuple !), de "dictateur" (il a toujours respecté le suffrage universel), de "populiste" (car il était aimé, adoré)... tout était bon pour le calomnier (1). C'est simple : Regardez qui sont les préférés de NOS médias collabos des oligarchies mafieuses, de BHL à Valls en passant par super Sarko ou super Mario (Monti, Draghi), et vous saurez qui sont nos vrais ennemis. Chavez a été discrédité ? Pardi, ne cherchez pas, il était le meilleur d'entre nous ! Comme il va nous manquer, maintenant : "Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé" (Lamartine) !

 

Pour notre ami Chavez, aucun superlatif n'est de trop. Il était tout: Homme de coeur, de foi, drôle, sincère, orateur, dirigeant, patriote, combattant de la liberté... etc, etc ! 

 

J'ai juste pu envoyer quelques tweets. Parmi mes nouveaux abonnés, une belle surprise :


Chère Cristina, tu es une privilégiée ! Ton pays a eu à sa tête le plus grand dirigeant, le meilleur d'entre nous ! Nous, nous n'avons que des pourritures depuis Sarkozy. Et peut-être le pire est devant nous, pour achever de détruire notre pays, avec Copé ou Valls.

 

Avec son sifflet, un jour, Chavez a sifflé la fin de la partie pour les charognards. Il a soustrait le pétrole du Vénézuela (en le nationalisant) et les Vénézueliens aux prédateurs sans foi ni loi.

 

Suivons son exemple ! A notre tour, sifflons la fin de la partie pour tous les ennemis des peuples.

 

Chantal Dupille


(1) http://www.marianne.net/Chavez-pourquoi-tant-de-haine_a227118.html

.

 

chavez-castro.jpg 

 

 

Mes Tweets

(que j'alimente moi-même depuis peu)

https://twitter.com/rsistons


Honte à l'UE qui envoie juste des représentants de second rang pour les funérailles Chavez (Adoré des peuples donc pas des dirigeants UE vendus !)


Funérailles Chavez: Le peuple vénézuelien pleure son immense Président. Quand verra-t-on le peuple français pleurer un Sarkozy ou un Hollande?


Médias: Milliers de partisans,dizaines de milliers,centaines de milliers,enfin,l'évidence, un aveu : MILLIONS de Vénézueliens pour les funérailles de CHAVEZ


Honte de voir François Hollande Président du Parti français encore dit "socialiste" boycotter les funérailles du dirigeant socialiste Chavez!


Travail Médias : Comment masquer l'amour des Vénézueliens pour Chavez et préparer la victoire des opposants ? Déjà, on parle de divisions des Chavistes !


Chavez toujours présent. On n'arrive pas à croire qu'il est mort, qu'il ne rira +, qu'il ne combattra +, il est irremplaçable, il est unique


Chavez: Pas seulement une politique, c'est un coeur, une force de la nature, une spontanéité, un rayonnement.. Les dirigeants sont NAINS à côté


Chavez a une telle personnalité qu'il ne nous quittera plus, il est rentré en nous. Je crois que nous sommes tous amoureux de lui ! Fabuleux


Chavez, souvenir. Avec son sifflet, il a sifflé la fin de la partie (de pillage du pétrole : Nationalisé). SIFFLONS LA FIN DE LEUR PARTIE !

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Obama "veut de nouvelles relations avec Venezuela" ? Que les USA cessent de financer des coups d'Etat et des terroristes là-bas!

 


Le avant et après Hugo


 

 

Tous les liens sur Chavez ici,

ses discours :

Hugo Chavez ...

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Hasta Siempre, Comandante !
Hasta Siempre, Comandante !

Nous dédions cet article à un grand Homme. Au leader d’un pays et de sa région, un symbole pour le monde entier. C’était également un grand ami de la Russie, qu’il aimait beaucoup. Aujourd’hui, cet homme n’est plus. Il s’agit de Hugo Chavez.

En ces jours très tristes avant tout pour les Vénézuéliens, mais également pour bon nombre de Latino-Américains en général, ainsi que de Russes, d’Africains, d’Européens et de nombreuses personnes sur tous les continents, il est important de se rappeler qui était Hugo Chavez.

Issu d’un milieu modeste, métis dans les veines duquel coulait du sang indien, africain et espagnol, sa mère souhaitait qu’il devienne prêtre catholique. Hugo rêvait de devenir joueur de baseball. Finalement, il rejoint l’armée vénézuélienne à l’âge de 17 ans et plus tard s’inscrit à l’Académie vénézuélienne des sciences militaires, en tant que cadet. Diplôme militaire d’arts et de sciences en poche, il commence officiellement à servir dans l’armée. En 1992, il participe au coup d’État qui échoue. Il est alors emprisonné durant deux ans. A sa libération, il jouit déjà d’une grande popularité, surtout grâce à ses prises de position en faveur des classes les plus démunies du pays. Il crée le « Mouvement Cinquième République », basé notamment sur de nombreux principes de la Révolution cubaine. Chavez a par ailleurs toujours considéré Fidel Castro comme son mentor et inspirateur. Il sera élu président du pays à la fin de 1998. Combinant les principes de la justice sociale ainsi que les valeurs patriotiques et anti-impérialistes de Simon Bolivar, figure emblématique en Amérique Latine, sa popularité ne cesse de croître. Justement, les plus défavorisés, tout simplement oubliés et ignorés par ses prédécesseurs, lui assurent un soutien sans faille.

En 2000, il est réélu avec près de 60% des suffrages. En 2002, il fait face à un bref coup d’État, orchestré par l’oligarchie locale et leurs soutiens extérieurs, avant tout celui des Etats-Unis. Chavez est arrêté. Mais c’est alors que la majorité de la population vénézuélienne témoigne son soutien indéfectible envers son président et sort massivement dans les rues pour exiger sa libération. Il est finalement libéré deux jours plus tard et reprend ses fonctions de chef de l’État. En 2006, il est réélu avec près de 63% des voix. En 2007, le référendum sur la réforme constitutionnelle proposée par Hugo Chavez est rejeté (à une courte majorité de 50,7%), malgré de nombreuses fraudes enregistrées lors du référendum. Malgré ces fraudes, Hugo Chavez décide de reconnaître publiquement sa « défaite ». Quant aux élections présidentielles de 2012, il est de nouveau vainqueur, avec cette fois-ci plus de 55% des voix.

En politique intérieure et au niveau des réalisations sociales, parmi les nombreuses réussites du président Chavez, on peut citer : la baisse importante du chômage, la diminution de plus de la moitié du taux de pauvreté (de 54% des ménages en 2003 à moins de 25% aujourd’hui), quant à la pauvreté elle a diminué de 72%. On citera également la chute du taux de la mortalité infantile et des inégalités sociales (le Venezuela étant devenu le pays le moins inégalitaire de la région), l’augmentation à plusieurs reprises du salaire minimum et du revenu par habitant (ayant augmenté de plus de 3 fois), construction massive de logements (surtout en faveur des plus pauvres), forte baisse de la dette publique, éducation gratuite dès l’enseignement préprimaire, et ce jusqu’à l’université, augmentation conséquente de la part du PIB consacrée à l’éducation et éradication de l’analphabétisme (selon les données de l’UNESCO), ainsi que forte réduction des importations alimentaires (pratiquement 60%), pour ne citer que ces acquis... En politique extérieure, Hugo Chavez a défendu la souveraineté de son pays mais également de ses ressources. Et c’est bien lui qui a été le chef de file de l’intégration régionale et continentale. C’est bien autour de lui que se sont réunis d’autres leaders latino-américains comme Evo Morales (Bolivie), Rafael Correa (Équateur), Cristina Fernandez de Kirchner (Argentine), Daniel Ortega (Nicaragua) et Raul Castro (Cuba). Le pays-leader sud-américain, le Brésil, a également activement participé au projet d’ « Alliance latino-américaine ». Hugo Chavez a par ailleurs vivement soutenu la coopération entre l’Amérique latine et les Caraïbes. Son action a beaucoup contribué à la mise en place des organismes suivants : l’Alliance bolivarienne pour les Amériques, l’Union des nations sud-américaines, la Banque du Sud, ainsi que le réseau régional de télévision Telesur. Et tous ces projets grandioses ont été réalisés dans une région où il y a encore pas si longtemps, la CIA organisait des coups d’États quand bon leur semblait, en mettant au pouvoir des pantins qui arrangeaient l’empire étasunien. Hugo Chavez s’est employé à tourner cette page définitivement. Il a également activement développé les relations du Venezuela avec la Russie, la Chine, l’Iran, les États africains et le monde arabe. Il a par ailleurs vécu le meurtre de Mouammar Kadhafi comme une tragédie personnelle. Grand visionnaire, il est également l’initiateur du Sommet Afrique-Amérique latine. Mais une fin tragique est venue stopper la vie du Comandante.

Depuis juin 2011, il luttait contre le cancer. Après plusieurs opérations à Cuba et les espoirs de guérison tant espérée par ses concitoyens et tous ses partisans dans le monde entier, le Président Hugo Chavez s’est éteint le 5 mars 2013, dans la capitale vénézuélienne. Selon le président par intérim Nicolas Maduro, la maladie du leader vénézuélien ne serait pas due au hasard et les États-Unis seraient directement impliqués. On attend avec impatience tous les détails à ce sujet, mais beaucoup de questions vont se poser. Pour n’en citer qu’une : connaissant les méthodes occidentales vis-à-vis de tous ceux qui n’arrangent pas les intérêts des lobbies concernés (emprisonnement de Laurent Gbagbo, meurtre barbare de Mouammar Kadhafi), on aura en effet bien besoin d’analyser sérieusement tous les scénarios possibles.

Dans tous les cas, Hugo Chavez restera à jamais la personne qui non seulement a accompli des exploits aussi bien dans son propre pays, mais aussi à l’échelle de tout le continent sud-américain et du monde entier. Il est et restera une source d’inspiration pour un très grand nombre de personnes aux quatre coins du monde. Un homme pour qui les mots « justice, liberté, et surtout dignité » resteront des synonymes gravés à jamais dans la mémoire collective. Tous les leaders d’Amérique latine lui ont rendu hommage. Comme l’a également fort bien dit le président russe Vladimir Poutine, Hugo Chavez « était un homme hors du commun et fort, qui regardait vers l’avenir et qui était toujours très exigeant envers lui. Il était un ami très proche de la Russie ». Le premier ministre russe Dmitri Medvedev a déclaré que « toute la vie de Chavez était un celle d’un homme au service désintéressé de la justice et de l’égalité, luttant pour le bien du peuple vénézuélien ». Le représentant permanent de la Russie auprès de l’ONU, Vitaliy Tchourkine, a quant à lui qualifié Hugo Chavez de grand homme politique, et son décès de tragédie, aussi bien pour le Venezuela que la Russie : « Un grand homme pour son pays, pour toute l’Amérique latine et le monde entier. Il a joué un rôle important dans le développement des relations entre le Venezuela et la Russie, et aujourd’hui nous pleurons sa mort ». Connaissant les nombreux points communs entre la Russie et le Venezuela, ainsi que les nombreux défis communs lancés par les deux pays, notamment en matière de défense de la démocratie et de la souveraineté face à la dictature de la « pensée unique » et des grands lobbies, il est important d’aider le gouvernement vénézuélien à élucider toutes les circonstances tragiques de la maladie du président Chavez.

Pour finir, il faut dire que Hugo Chavez restera à jamais dans l’histoire. Dans l’histoire de son pays, de l’Amérique latine, du monde, mais aussi dans le cœur des hommes. Il a également réussi à prouver qu’il est possible de combattre pour les grandes valeurs dans le respect de la démocratie, la vraie démocratie. Il reste et restera le symbole de la lutte pour la justice, la liberté et la dignité humaine, où que ce soit. Nous ne pourrons jamais l’oublier. Quant à son successeur et ses partisans, nous espérons qu’ils poursuivront fièrement et dignement l’œuvre du président Chavez. Hasta la victoria siempre, Comandante !

http://french.ruvr.ru

http://www.alterinfo.net/Hasta-Siempre-Comandante-_a87639.html

 

7 mars 2013

Investig'Action - Ainsi parlait Hugo Chavez Reniflant « une odeur de soufre » à la tribune de l’ONU, poussant la chansonnette pour Hillary Clinton en conférence de presse, délivrant ses messages de paix et d’amour à la jeunesse du monde ou éveillant la fibre patriotique des Vénézuéliens « jusque dans les c... et les ovaires », Chavez ne laissait personne indifférent à travers ses interventions. Elles étaient toutefois passées sous silence dans les grands médias, quand elles n’étaient pas (...)


6 mars 2013

Investig'Action - Chavez est un pilier de l'identité vénézuélienne contemporaine Entretien avec Romain Migus, sociologue français vivant depuis près de dix ans au Venezuela. Il analye pour nous l’impact qu’a eu le président sur la société vénézuelienne à travers trois facettes : le Chavez politique, le Chavez du peuple et le Chavez de l’Etat.


6 mars 2013

Investig'Action - «  L'amour est le combustible de la révolution  » Entretien avec Vincent Lapierre à qui l’on doit les nombreuses vidéos sous-tirées en français de Chavez.


6 mars 2013

Investig'Action - Chavez et la bataille planétaire Dans ce monde plutôt terrifiant, avec la réalité de crises économiques généralisée, le chômage grandissant, la pauvreté et le désespoir grandissant dans nombre de société occidentale, Hugo Chavez représente un espoir, sa politique la preuve qu’un autre monde est possible et que la révolution n’est pas une formule utopique de hippies déconnectés de la (...)


6 mars 2013

Investig'Action - De la pauvreté extrême à la richesse humaine : les femmes au Venezuela Au cours des premières années de la Révolution bolivarienne, le journaliste belge Michel Collon a visité le Venezuela et cette visite lui a inspiré le livre Les 7 péchés de Chavez qui s’ouvre par un chapitre intitulé ‘‘Premier péché : il leur apprend à lire’’. Voyage des femmes de l’analphabétisme au savoir…| En 2012, de retour à Caracas, accompagné de l’ancien parlementaire vert belge Lode Vanoost, Collon participe à des rencontres interactives avec des femmes (...)


6 mars 2013

Investig'Action - Bruxelles-Caracas, les Vénézuéliens nous répondent « Au Venezuela, l’argent du pétrole ne profite plus aux multinationales, mais au peuple par des programmes sociaux. Qu’en pensez-vous ? » Telle était la question posée, en « vidéo-trottoir », à 20 Belges, au hasard dans la rue.

 

Pour France 2, le chavisme est une secte qui a réussi
Philippe ARNAUD

Elise Lucet [après le sujet sur les femmes] : "Direction Caracas, maintenant, où une grande partie de la population s’apprête à vivre un grand événement. Les obsèques d’Hugo Chavez vont en effet se dérouler à 16 h 30. Avant ce moment très solennel, des milliers de Vénézuéliens ont patienté pendant des heures en espérant approcher la dépouille du "comandante". Un sentiment de dévotion incroyable, mais qui ne touche pas toute la population. Certains restent critiques vis-à-vis du président défunt. Reportage de nos envoyés spéciaux, Maryse Burgot et Laurent Desbois."

Maryse Burgot : "C'est l'un de ces moments de communion collective inventés par le chavisme : une marée humaine dans les rues de Caracas". [Vue d'une femme transportée sur une civière]. "Cette femme s'est évanouie après avoir patienté neuf heures dans une file d'attente. Elle espérait pouvoir se recueillir sur la dépouille de Chavez". [Un des brancardiers parle : "Anzoategui, elle est venue de l'Etat d'Anzoategui, c'est vraiment loin"]. Maryse Burgot : "Quand la foule apprend que, finalement, Chavez sera embaumé, et visible pour l'éternité, elleexulte. [Déclaration d'une femme : "On l'aime et cet amour ne mourra jamais. Aujourd'hui, il est même plus grand qu'avant."]. Maryse Burgot : "Et c'est bien ce culte de la personnalité qui est dénoncé dans les quartiers chics de Caracas. [Vue d'une résidence de luxe, mais solidement bétonnée, avec des barbelés]. Maryse Burgot : "Dans sa maison, cernée de murs et de barbelés, cet ancien diplomate de haut rang dénonce les dérives du chavisme". [Vue du diplomate (...) Lire la suite »
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Pourquoi Chávez ?
Jean-Luc MELENCHON, Ignacio RAMONET
Hugo Chavez est sans doute le chef d’Etat le plus diffamé du monde. À l’approche de l’élection présidentielle au Venezuela, le 7 octobre, ces diffamations redoublent d’ignominie. Tant à Caracas qu’en France. Elles témoignent du désespoir des adversaires de la révolution bolivarienne devant la perspective (que les sondages semblent confirmer) d’une nouvelle victoire électorale de Chavez. Un dirigeant politique doit être jugé sur ses actes, et non sur les rumeurs colportées contre lui. Les candidats font des promesses pour se faire élire ; rares sont ceux qui, une fois élus, les tiennent. Dès le début, la promesse électorale de Chavez a été claire : travailler au profit de ceux, majoritaires dans son pays, qui vivaient dans la pauvreté. Et il a tenu parole. C’est le moment de rappeler ce qui est vraiment en jeu dans cette élection à l’heure où le peuple vénézuélien va voter. Le Venezuela est un pays très riche en raison des fabuleux trésors de son sous-sol, en particulier les hydrocarbures. Mais presque toutes (...) Lire la suite »
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50 vérités sur Hugo Chávez et la Révolution bolivarienne
Salim LAMRANI

Décédé le 5 mars 2013 à l’âge de 58 ans des suites d’un cancer, le président Hugo Chávez a marqué à jamais l’histoire du Venezuela et de l’Amérique latine.

1. Jamais dans l’histoire de l’Amérique latine, un leader politique n’avait atteint une légitimité démocratique aussi incontestable.Depuis son arrivée au pouvoir en 1999, seize élections ont eu lieu au Venezuela. Hugo Chávez en a remporté quinze, dont la dernière en date, le 7 octobre 2012. Il a toujours battu ses opposants avec un écart allant de dix à vingt points. 2. Toutes les instances internationales, de l’Union européenne à l’Organisation des Etats américains, en passant par l’Union des nations sud-américaines et le Centre Carter, ont été unanimes pour reconnaître la transparence des scrutins. 3. James Carter, ancien président des Etats-Unis, a déclaré que le système électoral vénézuélien était le « meilleur au monde ». 4. L’universalisation de l’accès à l’éducation élaborée depuis 1998 a eu des résultats exceptionnels. Près de 1,5 millions de Vénézuéliens ont appris à lire, écrire et compter grâce à la campagne d’alphabétisation, nommée Mission Robinson I. 5. En décembre 2005, l’UNESCO a décrété que (...) Lire la suite »
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ONU : Chavez me serre la main et me demande : « Comment ça se prononce, votre nom ? ».
Mon témoignage sur Hugo Chavez
Hervé Kempf

Je n’avais guère prêté attention à Hugo Chavez. Pour moi, le Venezuela évoquait un pays pétrolier longtemps réduit à un statut de semi-colonie par les Etats-Unis, et qui par ailleurs avait subi des inondations catastrophiques en 1999. Chavez ? Hmm ?

Mais peu avant la conférence de Copenhague sur le climat, en 2009, la traduction en espagnol de mon livre, Comment les riches détruisent la planète, lui fut transmise.

Il faut savoir que Chavez participait tous les dimanches à un programme radiophonique de plusieurs heures, mélange de radio-crochet, chansons, jeux, informations sur l’activité du gouvernement et éducation politique populaire. Une part de la faconde intarissable de l’animateur Chavez venait de ses lectures de la semaine, que ce quasi-autodidacte dévorait pendant ses nuits. Advint la conférence de Copenhague sur le climat en 2009. On l’a oublié aujourd’hui, mais cette conférence se produisit dans un état d’excitation impressionnant, dans un moment où la question du changement climatique n’avait jamais été aussi présente dans la conscience collective. Et tout ce que la planète comptait d’écologistes engagés et de chefs d’Etat étaient animés par l’irrépressible besoin… d’ETRE LA. Permettez-moi de vous raconter comment j’ai croisé alors Hugo Chavez – il s’agit en fait des notes que j’avais prises alors, pour le récit de la conférence. Ainsi donc, le 16 décembre 2009… me voici à côté de la salle plénière, qui (...) Lire la suite »
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Quand nos politologues se surestiment et sous-estiment un peuple
De Sandino à Chavez, « l’aube n’est plus une tentation »
Thierry DERONNE

Comme le dit le sociologue Reinaldo Iturizza, parler de “transition” ou de “post-chavisme” reviendrait à insulter l’intelligence des vénézuéliens, et à nier l’Histoire elle-même, ce mouvement profond qui ne fait que commencer dans une Amérique Latine qui a changé de nature.

Comprendre le Venezuela de 2013, c’est d’abord comprendre une vérité qui crève les yeux. Le peuple vénézuélien d’aujourd’hui n’est plus le peuple des années 90. C’est la victoire de Chavez : « à ceux qui me souhaitent la mort, je leur souhaite une très longue vie pour qu’ils continuent à voir la Révolution Bolivarienne avancer de bataille en bataille, de victoire en victoire. » Dans les années 80 j’ai vécu au Nicaragua, en pleine révolution sandiniste. Deux faits m’ont marqué. Augusto C. Sandino et son Armée de Défense de la Souveraineté Nationale (EDSN). Alors que sur place, les nicaraguayens jouissaient pour la première fois d’élections libres, d’un État de Droit et de la liberté d’expression, après l’interminable nuit de tortures, de massacres et de disparitions de la dictature somoziste, les médias occidentaux s’empressèrent de transformer cette révolution en « totalitarisme en marche ». A l’époque Julio Cortázar, le grand cronope argentin, envoyait ses protestations au journal français « Le Monde » pour tenter (...) Lire la suite »
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Chavez est mort (pour le moment)
Viktor DEDAJ
« Laissez les chiens de l’empire aboyer, c’est leur travail. Le nôtre, c’est de se battre pour achever la véritable libération de notre peuple. » - Hugo Chavez« Si vous voulez savoir qui était Chavez, regardez qui pleure sa disparition, et regardez ceux qui s'en réjouissent, là vous aurez votre réponse ! » - Fidel Castro J'avoue qu'en apprenant la mort d'Hugo Chavez, j'ai pleuré. Ce fut bref, mais intense. J'avoue qu'à la mort de Fidel Castro, je pleurerai jusqu'à la dernière larme de mon corps. Ce sera probablement un peu plus long et un peu plus intense. J'avoue aussi qu'à chaque annonce de la mort d'un dirigeant occidental, j'ai plutôt tendance à reprendre deux fois des moules. Oui, j'avoue : j'échangerai la quasi-totalité de la classe politico-médiatique occidentale contre un seul Hugo Chavez. Même malade. Même mort. Alors que toute la gauche latino-américaine, et même au-delà, décrète le deuil, ici La Gauche la Plus Conne de la Planète, comme à chaque fois que l'occasion lui est offerte, refait (...) Lire la suite »
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Nous savions bien qu’ils dégoulinaient de roublardise, de lâcheté et de traitrise
La Haine et l’Amour
Archibald EMOREJ

Rien. Ils ne laisseront rien passer. Ni l’injure, ni l’infamie, ni l’ignominie. Les hordes de fonctionnaires du vil, les coprophages de la lâcheté, les défroqués de la grandeur humaine, tous grouinent dans la fange en bouffant le cadavre d’un combattant qu’ils n’ont pas su abattre. Pas même touché, ni même égratigné. Eux ne sont pas des Hommes, sans respect pour la mort, à pisser sur la dépouille, comme leurs ont dit de dire leurs supérieurs de l’ombre, d’un très grand de notre monde. Notre monde. Ils n’ont pas idée de ce qu’il est. Nous avons tous nos cultures, nos langues, nos histoires, nos folklores et nos héros, et pourtant nous partageons les valeurs de ce monde, ce monde dont ils n’ont même pas idée.

Chez nous, pas d’idolâtre ni maximo ni dictateur, simplement l’humilité de reconnaitre les meilleurs d’entre nous, et pas sur leurs filiations, leurs mécènes ou leur maîtres, mais jugés sur leurs actions, leurs morales et leurs actes. Peut-être leur haine vient de cette liberté que nous partageons, celle de la critique constructive, de l’indépendance, de la dialectique pour le bien du groupe, donc de tous - ni pour l’esbroufe, ni pour une carrière aux ordres. De tous, parce que nous n’excluons personne, et même le pire de nos ennemis, sa mort nous ne l’acceptons qu’au champ d’honneur, dans le respect d’une idée chevaleresque qui fait de nous des humains, pas des bêtes dégueulasses. Est-ce naïf d’être révulsé par ce magma de haine, un flot visqueux de gratte-papiers venus vomir leur joie de la mort d’un homme que rien n’a terrassé, sinon la maladie ? Seuls les puissants sont magnanimes. La bêtise est une chose, nous les avons assez moqués. Nous savions bien qu’ils dégoulinaient de roublardise, de lâcheté et de (...) Lire la suite »
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Après la mort de Chavez, je rêve...
Gwendal Evenou
Avec la mort de Hugo Chavez, les médias m’ont appris que créer des programmes sociaux pour les plus pauvres, éradiquer l’analphabétisme dans son pays ou augmenter le salaire minimum de 30% n’étaient en fait que des pratiques clientélistes, et n’avaient d’autre visée que de remplir les urnes de bulletins de vote à son nom. Moi, simple citoyen des classes populaires, aujourd’hui, je rêve d’être à mon tour victime d’un affreux clientélisme électoral. Je rêve qu’un président de la République sans morale propose de garantir une réelle sécurité sociale gratuite pour tous et augmenter les effectifs des personnels soignants des hôpitaux, osant déclarer au peuple crédule que « la santé, ça n’a pas de prix ». Je rêve qu’un président de la république, dans l’irrespect total de toute logique économique pure, interdise les licenciements dans les entreprises faisant des bénéfices et refuse le dialogue social avec le patronat qui consiste en l’imposition inévitable de la flexibilité pour « sauver les emplois », dans l’unique but de (...) Lire la suite »
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La chronique de Recherches internationales
Hugo Chávez, la mort d’un grand.
Xavier Calmettes

Le Venezuela enterre aujourd’hui l’un des dirigeants les plus marquants de ce début de XXIème siècle. L’homme a monopolisé le débat politique vénézuélien et latino-américain durant plus de 20 ans. Détesté par les élites, adulé par les classes défavorisées, Hugo Chávez ne laissait personne indifférent. Son parcours personnel a contribué à forger le mythe.

Un parcours mouvementé Né dans une famille de l’État de Barinas, il intègre les forces armées, gravit les échelons de la hiérarchie militaire et devient lieutenant-colonel. Admirateur de Simón Bolivar, le libérateur de la grande Colombie du joug espagnol, il crée le Mouvement Bolivarien 200 au sein des forces armées en 1983. Ce mouvement d’inspiration nationaliste aurait très certainement été voué à l’anonymat, s’il n’était pas né en même temps qu’une profonde crise économique, sociale, et politique. Incapables de résoudre les problèmes économiques de la société vénézuélienne, les élites de la IVème République tentent de mettre en place des réformes de caractère néo-libéral qui échouent à relancer l’économie. Les inégalités augmentent, le Venezuela s’appauvrit, le PIB régresse, et le FMI demande la réduction des déficits publics. Le peuple reste fidèle aux deux partis historiques de la IVème République (Acción Democrática et COPEI) jusqu’à ce que Carlos Andrés Pérez (candidat d’Acción Democrática) soit élu Président. Ce (...) Lire la suite »
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Chavez : regardez France 2, vous saurez tout !
Philippe ARNAUD

J’ai regardé le journal télévisé de France 2 de 13 h de ce mardi 6 mars. Je propose quelques remarques qui constitueront une analyse des omissions, des manques, de l’implicite. C’est-à-dire une analyse des “ creux ”.

De la présentation, j'extrais ces quelques phrases : 1. "Il était le fils spirituel de Fidel Castro. Il n'a cessé, comme le Lider Maximo, de montrer du doigt les États-Unis et le modèle capitaliste..." Remarque. Cette phrase laisse penser que la mise en accusation des États-Unis par Hugo Chavez est un rituel, une plaisanterie éculée, sans raison, sans fondement (comme on rit des cocus ou des belles-mères, bêtement, parce que ça c'est toujours fait). Où est le creux, où est l'omission ? L'omission, c'est celle du rappel de toutes les interventions violentes des États-Unis en Amérique latine depuis les années 1850, et dont l'énumération prendrait plusieurs pages. Je dis "violentes" pour englober à la fois les interventions directes de l'armée américaine par bombardements (Cuba, 1961), pilonnages, débarquements (Argentine, 1853), parachutage (La Grenade, 1983), mais aussi les complots contre des gouvernements légaux (Arbenz, au Guatemala, en 1954, Allende, au Chili, en 1973), les blocus, (...) Lire la suite »

HASTA SEMPRE COMANDANTE CHAVEZ

 

HASTA SEMPRE COMANDANTE CHAVEZ ...
ELAC & ALAC Committees /

The Jamahiriyan Resistance Network / 2013 03 06 /
http://www.elac-committees.org

# Un ami sincère de la Jamahiriya nous a quitté.

Le président socialiste vénézuélien Hugo Chavez, soutien sans faille de l'ancien dirigeant libyen, avait condamné l'"assassinat" de Mouammar Kadhafi, qu'il avait qualifié de "martyr".
"Malheureusement, la mort de Kadhafi a été confirmée. Ils l'ont assassiné, (c'est) une violation supplémentaire de la vie", a commenté M. Chavez. Pour le chef de l'Etat vénézuélien, l'ancien dirigeant libyen sera désormais reconnu comme "un martyr" et "un grand combattant".
Adepte de positions anti-impérialistes conséquentes, Hugo Chavez n'avait jamais varié dans son soutien à Mouammar Kadhafi depuis le début de l'intervention des USA et de l’OTAN en Libye.

http://www.alterinfo.net/HASTA-SEMPRE-COMANDANTE-CHAVEZ_a87544.html

 

 

Mort de Chavez: Caracas accuse ses "ennemis extérieurs"
Mercredi 6 Mars 2013


Mort de Chavez: Caracas accuse ses "ennemis extérieurs"
Le vice-président vénézuélien Nicolas Maduro a accusé les "ennemis extérieurs" du pays d'avoir provoqué le cancer du commandant Hugo Chavez, rapportent mercredi les médias locaux.
"Les ennemis historiques de notre patrie cherchaient à porter atteinte à la santé de notre commandant", a déclaré le vice-président lors d'une réunion des chefs politiques et militaires du pays.
"Nous n'avons aucun doute, arrivera un moment dans l'Histoire où nous pourrons créer une commission scientifique qui révèlera que le commandant Chavez a été attaqué avec cette maladie", a-t-il poursuivi.
Dans le même temps, M.Maduro a accusé les "ennemis extérieurs" de la mort de l'ex-leader palestinien Yasser Arafat.
Ces déclarations ont été faites avant l'annonce de la mort du président vénézuélien plus tard dans la journée. D'après la version officielle, le commandant Chavez est décédé des suites d'un cancer mardi à 16h25 heure locale.
Le vice-président Maduro a également fait savoir que Caracas avait pris la décision d'expulser l'attaché militaire des Etats-Unis David del Mónaco en raison de ses tentatives de "déstabiliser la situation dans le pays".

http://fr.rian.ru
http://www.alterinfo.net/Mort-de-Chavez-Caracas-accuse-ses-ennemis-exterieurs_a87549.html
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(..) Lorsqu’on parle avec les millions de personnes (parmi lesquelles un marcheur nommé Evo Morales) qui forment depuis quatre jours à Caracas des files de plusieurs kilomètres pour rendre un dernier hommage à leur président, on se rend compte rapidement qu’il ne s’agit pas de croyance aveugle comme le prétendent des médias jamais à court de mépris de classe. Tous les peuples latino-américains sont profondément religieux mais il s’agit d’abord d’une réaffirmation d’une culture politique en expansion : la participation citoyenne dans la construction de l’État. Autre caractéristique de cette mobilisation populaire : le mélange de civils et de soldats de tout bord, sans que ceux-ci suscitent la moindre peur parmi les citoyens.  Des soldats qui avant Chavez étaient utilisés par l’élite pour réprimer toute rébellion sociale. C’est un autre trait des gouvernements de gauche latino-américains que d’avoir mis fin à cette histoire de disparus, de massacres et d’avoir reconstruit l’humanité, la vocation citoyenne, pacifique des forces armées. Le premier jour sont venus surtout des habitants de Caracas et à partir du deuxième jour, depuis l’intérieur du pays, et même d’Amérique Latine.  Piedad Chavez, ex-sénatrice colombienne et militante des droits humains : « Chavez s’est chargé de faire en sorte que le chavisme ne dépende pas de lui, c’est une école de leadership collectif, aujourd’hui il y a des millions de Chavez ».

Ce samedi 9 mars 2013, depuis Quito, Rafael Correa a initié son programme alternatif de radio et télévision en parlant de « cet ami unique, sur qui on pouvait toujours compter, qui fut le président le plus diffamé, le plus attaqué par les élites propriétaires des médias ». Il a rappelé que lorsqu’il voyage en Europe, il se rend compte de l’impact de cette désinformation, quand il entend des jeunes lui parler de « Chavez assassin ». « Voilà ce qu’ils font des présidents qui luttent pour la souveraineté, pour la justice sociale : des assassins ! Et quand je demande : qui a-t-il assassiné ? quel pays a -t-il envahi ?, personne ne peut me répondre. Le fait qu’un visionnaire aussi solidaire, puisse être transformé en criminel, donne une idée de la dictature médiatique en Occident. Nous, nous devons continuer à lutter pour cette Amérique latine en pleine libération. «

Au nom du Mouvement des Sans Terre du Brésil, Joao Pedro Stedile a rappelé lors d’une interview à Telesur ce 9 mars 2013, « le combat commun des Sans Terre et du président Chavez : création d’écoles agro-écologiques, luttes contre les OGM, réforme agraire, souveraineté alimentaire, mais aussi promotion incessante des idées des  mouvements sociaux au coeur de l’intégration latino-américaine. Beaucoup de présidents lorsqu’ils arrivent au pouvoir, se croient les maîtres du monde, ne conservent que la bouche et perdent les oreilles. Chavez, lui, en toute simplicité, t´écoutait, cherchait à converser avec toi pour apprendre,  écouter ».

 

Lula da Silva : “¡Si vous n’existiez pas, vous devriez renaître !”

006_EG_0327_P.pngLa présidente Dilma Roussef et l’ex-président Lula aux côtés du Vice-président Nicolas Maduro.

“Je pense qu’un siècle ne suffit pas pour produire un homme qui possède les qualités de Chávez. On ne voit pas tous les jours un pays élire une personne qui possède un engagement différent avec son peuple”, a pour sa part exprimé l’ex-président du Brésil.  “C’etait un homme doté de 80 pour cent de coeur et 20 pour cent de raison, comme, je le crois, doivent l’être tous les grands hommes du monde”. Lula a rappelé que Chavez ne pensait qu’à son peuple et surtout aux personnes les plus pauvres. J’ai eu le plaisir de converser souvent avec lui. « Dès le début nous avons noué une relation très forte parce que nous avions de nombreuses affinités. Oui, nous avions des divergences idéologiques mais nous avions beaucoup d’affinités politiques, par exemple sur la relation stratégique entre le Brésil et le Venezuela, comme entre tous les pays d’Amérique Latine. Nous comprenions le rôle des pays pauvres, surtout ceux de l’Amérique du Sud, dans l’affrontement construit avec les pays du nord, surtout dans les questions commerciales et poltiques. Tout cela a fait qu’un jour, en 2007, nous sommes passés d’une relation entre présidents à une relation de compagnons. Chavez savait que les raisons d’arriver au gouvernement étaient de faire que le peuple du Venezuela se sente fier, qu’il dispose enfin de droits, de travail, de santé et de la possibilité d’étudier. Il a évidement subi une très forte opposition comme nous l’affrontons tous en Amérique Latine… Chavez a valu la peine non seulement pour ces conquêtes mais pour le symbole que signifia ce qe qu’il a fait pour son pays : un peuple, les enfants, tous ont repris confiance en eux-mêmes. Un peuple a compris que le Venezuela était beaucoup plus grand que ce que les élites voulaient lui faire croire. Je crois que les idées de Chavez comme celles de Bolívar, vivront longtemps, parce que l’Amérique Latine vit un moment exceptionnel. Et Chavez a beaucoup à voir avec cela : la création de l’

UNASUR, de la CELAC, du Conseil de Défense de l’UNASUR, de la Banque du Sud, et de tant d’autres idées qu’ensemble nous jetions sur papier et que nous discutions, pour les concrétiser peu à peu. J’ai eu le plaisir de partager avec lui huit ans de présidence et je ressens la fierté d’avoir construit tant de choses positives avec lui. Et je sens aussi la tristesse de n’avoir pas pu faire davantage. »

 

chavez-y-lula

Thierry Deronne, Caracas 9 mars 2013

 

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Décès de Chavez: le PC russe veut une enquête internationale
14:56 06/03/2013
MOSCOU, 6 mars - RIA Novosti

Le dirigeant du Parti communiste de la Fédération de Russie (KPRF), Guennadi Ziouganov, affirme que la mort du président vénézuélien Hugo Chavez n'est pas fortuite et qu'elle doit faire l'objet d'une enquête internationale.

"Comment expliquer le fait que six leaders de pays latino-américains qui critiquaient la politique des Etats-Unis et tentaient de former leur propre bloc influent pour devenir souverains et indépendants, ont soudainement contracté la même maladie que Chavez?", a demandé M. Ziouganov interrogé par la chaîne de télévision Rossiya 24.

"Je pense que cet épisode est loin d'être fortuit", a souligné le chef du KPRF, ajoutant qu'il fallait "engager une enquête, y compris sous contrôle international".

Plus tôt mercredi, le vice-président de la commission des Affaires internationales de la Douma (chambre basse du parlement russe), le communiste Leonid Kalachnikov, a indiqué à RIA Novosti que les relations entre la Russie et le Venezuela ne seraient plus aussi étroites qu'elles l'étaient sous Hugo Chavez. Le parlementaire est persuadé qu'en cas d'arrivée de l'opposition au pouvoir au Venezuela, la Russie aura peu de chances de pratiquer une coopération fructueuse avec ce pays.

Après avoir qualifié Hugo Chavez de "personnalité illustre", le député a fait savoir que les communistes russes présenteraient dans les heures qui viennent leurs condoléances à l'occasion de sa mort.

Outre Chavez, différentes formes de cancer ont été diagnostiquées chez l'ex-président argentin Raul Alfonsin (mort en 2009) et la dirigeante actuelle du pays Cristina de Kirchner, l'ex-président brésilien Lula da Silva et la présidente actuelle Dilma Rousseff, ainsi que chez l'ancien chef de l'Etat paraguayen Fernando Lugo.

 

http://fr.ria.ru/world/20130306/197720378.html

 

 

hessel

 

Stéphane Hessel aussi nous a quittés. J'avais envoyé ce tweet :

"Contorsions de Hollande pour rendre hommage à Hessel. Pour la Gauche, il salue l'Indigné. Pour le CRIF, il désapprouve l'engagement pro-Palestiniens".

 

Le CRIF a osé le discréditer. Il était même poursuivi pour antisémitisme par ses pairs ! Abomination totale..

 

Triste semaine où deux grands, très grands résistants, nous ont quittés, éternels indignés et combattants pour la Justice. Ils doivent rester pour nous des modèles.

 

Chantal Dupille

 

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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 14:19

 

 
Photo : === FLASH ! === 7 MARS 2013 - 19H00 == => PLUS DE 1 260 PERSONNES ONT DÉJÀ SIGNÉ NOTRE PÉTITION CONTRE LE PROJET DE LOI "FIORASO" QUI VIOLE L'ARTICLE 2 DE LA CONSTITUTION FRANÇAISE => PARMI LES SIGNATAIRES FIGURENT NOTAMMENT DES FRANÇAIS EXPATRIÉS DANS 20 ÉTATS ÉTRANGERS, DONT LES ÉTATS-UNIS, LE ROYAUME-UNI, LE CANADA, L'ALLEMAGNE, L'ITALIE, LA BELGIQUE, LA SUISSE, LA CHINE, LE BRÉSIL, LE MEXIQUE, etc. --------------------------------------------------------------- Rappelons que le projet de loi du gouvernement (dit "Fioraso", du nom de la ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche) veut démolir la loi Toubon en autorisant des établissements français d'enseignement supérieur à effectuer TOUS LEURS examens et TOUS LEURS enseignements ENTIÈREMENT, EXCLUSIVEMENT ET OBLIGATOIREMENT EN LANGUE ÉTRANGÈRE, donc essentiellement en ANGLAIS, au pays de Molière. Ce projet VIOLE L'ARTICLE 2 de la Constitution française qui stipule : « La langue de la République est le français. » Si nous laissons le gouvernement opérer cette dérive insensée, le gouvernement, de recul en trahison, pourra accepter ensuite que des établissements privés d'enseignement secondaire puissent effectuer tous leurs cours en langue étrangère (et pas seulement en anglais d'ailleurs), et bientôt que des établissements privés d'enseignements primaire suivent cette mécanique infernale. À 19h00 le 7 mars, nous comptabilisons déjà 1262 premiers signataires de notre pétition. Parmi ces 1262 premiers signataires de notre Appel figurent des Français expatriés qui vivent dans les 20 États du monde suivants: 1. Allemagne 2. Belgique 3. Brésil 4. Bulgarie 5. Canada 6. Chine 7. Djibouti 8. Espagne 9. États-Unis 10. Hong Kong 11. Irlande 12. Italie 13. Luxembourg 14. Madagascar 15. Malaisie 16. Mexique 17. Royaume-Uni 18. Sri Lanka 19. Suède 20. Suisse Leur signature est la preuve que, vu du reste du monde par des Français situés aux premières loges de la compétition mondiale, c'est de la folie furieuse que de vouloir nier l'enseignement supérieur en langue française en France. Vu de New York, Londres, Hong Kong, Rio de Janeiro, Berlin, Acapulco et de bien d'autres endroits du monde, des compatriotes expatriés nous disent que NON, LA LANGUE FRANÇAISE N'EST PAS RINGARDE. Cette signature de nos compatriotes expatriés aux 4 coins du monde doit être un encouragement encore plus grand à signer et faire signer cette pétition. ------------------------------- Loin de nous attirer de nouveaux étudiants venus du monde entier, la loi "Fioraso" et le basculement de l'enseignement supérieur vers la langue anglaise en France ne nous attireraient que le mépris du monde entier. Car la trahison de son héritage et le reniement de soi-même ne suscitent que le mépris dans toutes les civilisations et sur tous les continents. Et c'est un mépris mérité. François ASSELINEAU 7 mars 2013 ------------------------------------------------------ Pour signer la pétition, c'est ici : http://www.petitions24.net/contre_la_loi_esr_fioraso_parce_que_pour_la_langue_francaise

 

Les Français doivent maintenant se redresser

et dire NON à l'invasion galopante de l'américain

qui obéit non pas à une fatalité

mais à une stratégie délibérée

de domination économique, culturelle

et au bout du compte,

de colonisation politique absolue.

 

 

 
Photo : === FLASH ! === NOTRE PÉTITION CONTRE LE PROJET DE LOI "FIORASO" VIENT DE FRANCHIR ALLÈGREMENT LE SEUIL DES 1000 SIGNATURES == (1034 signatures à 11h15 le 7 mars) -------------------------------------------------------- Les Français doivent maintenant se redresser et dire NON à l'invasion galopante de l'américain qui obéit non pas à une fatalité mais à une stratégie délibérée de domination économique, culturelle et au bout du compte de colonisation politique absolue. POUR SIGNER, C'EST ICI : http://www.petitions24.net/contre_la_loi_esr_fioraso_parce_que_pour_la_langue_francaise Nous rappelons que le projet de loi "Fioraso", ainsi qu'une proposition de loi de 36 sénateurs aggravant encore le dispositif, visent à démolir la loi Toubon de protection de la langue française afin d'AUTORISER EN FRANCE LA SUBSTITUTION PURE ET SIMPLE DE L'ANGLAIS AU FRANÇAIS DANS TOUS LES COURS pour les établissements d'établissement supérieur qui en décideraient ainsi. C'est-à-dire notamment pour les écoles de commerce qui forment des milliers de cadres dirigeants en France. ATTENTION ! Il ne s'agit ni d'une exagération ni d'un fantasme : déjà de nombreuses écoles et universités réclament "d'aménager la loi Toubon" et Pierre Tapie par exemple, le directeur de l'ESSEC (2e grande École de commerce française) milite ardemment pour que TOUS les cours dispensés, ainsi que les examens, soient EXCLUSIVEMENT ET OBLIGATOIREMENT EN ANGLAIS cf. par exemple : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Tapie ------------------------------------------------------- POUR SIGNER, C'EST ICI : http://www.petitions24.net/contre_la_loi_esr_fioraso_parce_que_pour_la_langue_francaise

 

PÉTITION CONTRE LE PROJET DE LOI "FIORASO"

Les Français doivent maintenant se redresser et dire NON à l'invasion galopante de l'américain qui obéit non pas à une fatalité mais à une stratégie délibérée de domination économique, culturelle et au bout du compte de colonisation politique absolue.

POUR SIGNER, C'EST ICI : http://www.petitions24.net/contre_la_loi_esr_fioraso_parce_que_pour_la_langue_francaise

Nous rappelons que le projet de loi "Fioraso", ainsi qu'une proposition de loi de 36 sénateurs aggravant encore le dispositif, visent à démolir la loi Toubon de protection de la langue française afin d'AUTORISER EN FRANCE LA SUBSTITUTION PURE ET SIMPLE DE L'ANGLAIS AU FRANÇAIS DANS TOUS LES COURS pour les établissements d'établissement supérieur qui en décideraient ainsi. C'est-à-dire notamment pour les écoles de commerce qui forment des milliers de cadres dirigeants en France.

ATTENTION ! Il ne s'agit ni d'une exagération ni d'un fantasme : déjà de nombreuses écoles et universités réclament "d'aménager la loi Toubon" et Pierre Tapie par exemple, le directeur de l'ESSEC (2e grande École de commerce française) milite ardemment pour que TOUS les cours dispensés, ainsi que les examens, soient EXCLUSIVEMENT ET OBLIGATOIREMENT EN ANGLAIS
cf. par exemple : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Tapie

 
POUR SIGNER, C'EST ICI :
Gigi Houille  Quand vous faites tourner précisez bien qu'il faut confirmer en cliquant sur le 2ème lien dans le mail reçu, j'ai eu quelques personnes qui n'avaient pas compris.

Et dans l'Armée française...
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The French Army informs you…

Samedi 27 novembre 2010

Sarko-USAMême maltraitée par des usages inappropriés, la langue reste un lieu et un enjeu de  pouvoir. Le souci de la langue a longtemps été une priorité de l’Etat français, qui avait compris à quel point son efficacité et son prestige dépendaient de la maîtrise et de l’imposition d’un idiome considéré comme porteur à la fois d’un système politique et d’une vision du monde: la langue française telle qu’elle fut définie par l’Académie Française à la fin du XVIIème siècle fut l’instrument d’une reconnaissance sociale par la culture; le français de la IIIème République

naissante fut la pierre de touche d’un régime qui, pour la première fois, avait uniformisé une nation aux particularismes affirmés.

 

Le début du XXIème siècle, après les errements de la fin du XXème, semble sonner le glas de cette tradition à la fois régalienne et civilisatrice. Un exemple caricatural va le montrer. Courant novembre 2010, les militaires français se sont vu remettre un dépliant illustré sur la “mission” actuellement en cours en Afghanistan intitulé France’s commitment in Afghanistan: a comprehensive approach for the Afghan People… Ils ont sans doute pensé au départ à un canular. Le double cartouche de la dernière page, frappé d’une Marianne encore tricolore, les a ramenés à la réalité: c’est bien le Ministère des Affaires Etrangères et Européennes (!!!) et le Ministère de la Défense qui ont commis l’opuscule. “Impossible mais pas français”, disait paraît-il Napoléon. L’Empereur a été entendu mais on peut douter que ce soit dans le sens qu’il eût souhaité.

 

Deux ministères français peuvent désormais s’associer pour produire dans une langue qui n’est pas choisie au hasard un opuscule à destination des Afghans (auxquels on explique, bons princes, que, grâce à la coalition, ils progressent dans leur aptitude à lire toute forme d’écrit: la guerre américaine comme vecteur de culture, il fallait y penser...). L’Etat français a donc décidé de pousser jusqu’à l’absurde sa logique de soumission à l’empire américain et au pseudo modèle qu’il incarne. On n’adopte pas la langue de l’ennemi: même Vichy rédigeait sa propagande en français. Si on l’adopte, c’est qu’on a renoncé à se définir selon son identité nationale (un thème récurrent du discours sarkozyen pourtant). Notre gouvernement, ou ce qui en tient lieu, jette le masque sur plusieurs points:

 

- il viole la Constitution de 1958 qui, en son article 2, stipule que “le français est la langue de la République”

- il rompt le pacte républicain, qui fait de l’Etat le garant et l’interprète de la nation, au nom de laquelle il s’exprime dans sa langue

- il humilie son armée, réduite de façon explicite à n’être qu’un supplétif de forces onusiennes qui parlent américain, dans une guerre où elle ne défend aucun de nos intérêts fondamentaux.

 

Tout cela a bien entendu une cohérence. La cancérisation progressive de nos sociétés par le simili-anglais “officiel” répond à un objectif. Non pas celui d’instiller une langue de culture, comme pouvait l’être le français au XVIIIème siècle: l’anglais qu’on tend à imposer dans nos écoles, nos administrations et maintenant notre armée n’a pas plus à voir avec la langue de Shakespeare que le français de Sarkozy avec celui de Racine. L’anglais qu’on promeut dans les écoles de commerce et les séminaires gouvernementaux est un vague “globish” digne du volapuk bruxellois dont se gaussait le général de Gaulle et qui vise à introduire la “world culture” la plus inepte et la plus fade dans les cultures qui résistent encore à la mondialisation capitaliste. Ce globish n’est pas par hasard à connotation anglo-saxonne: il est la langue de la puissance américaine qui, après avoir fait croire qu’elle avait gagné la Seconde Guerre Mondialepour sauver les démocraties, s’est comportée avec l’arrogance que l’on sait depuis l’effondrement du monde communiste. On pourrait rire de cette collaboration d’Etat avec l’empire des marchands yankees qui a tout de même le bon goût de s’effondrer peu à peu. On peut aussi, sans verser dans un nationalisme à la Déroulède, en être profondément révulsé.

 

Au tribunal de l’Histoire, Nicolas Sarkozy et le “gang” dont il est l’émanation seront traduits, à n’en pas douter, pour intelligence avec une puissance étrangère et trahison de l’intérêt national. Il ne tient qu’à notre génération de les déférer devant une juridiction plus concrète…


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Quel symbole ! Un  poète né en Angleterre, Michael Edwards, vient d'être élu à l'Académie française !
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Sur le site de François Asselineau,
BREF ENTRETIEN DE FRANÇOIS ASSELINEAU À L'ISSUE DE SA VISITE AU SALON DE L'AGRICULTURE LE 3 MARS 2013
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http://www.u-p-r.fr/videos/emissions-radio-tv/interview-de-francois-asselineau-au-salon-de-lagriculture-2013

Photo : === FLASH ! === BREF ENTRETIEN DE FRANÇOIS ASSELINEAU À L'ISSUE DE SA VISITE AU SALON DE L'AGRICULTURE LE 3 MARS 2013 ------------------------------------------------------ http://www.u-p-r.fr/videos/emissions-radio-tv/interview-de-francois-asselineau-au-salon-de-lagriculture-2013

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Qui connaît le cinéma africain francophone ?

 

LE GRAND FESTIVAL DU CINÉMA PANAFRICAIN DE OUAGADOUGOU S'ACHÈVE DANS L'INDIFFÉRENCE SCANDALEUSE DES AUTORITÉS ET DES GRANDS MÉDIAS FRANÇAIS.
LA RÉCOMPENSE SUPRÊME VA AU RÉALISATEUR FRANCO-SÉNÉGALAIS ALAIN GOMIS

Lire le dossier ici :
https://www.facebook.com/notes/françois-asselineau/le-grand-festival-du-cinéma-panafricain-de-ouagadougou-sachève-dans-lindifférenc/488614771178343

 

LE DERNIER ARTICLE DE FRANÇOIS ASSELINEAU (SUR LE FESTIVAL DU CINÉMA PANAFRICAIN DE OUAGADOUGOU) EST EN LIGNE SUR AGORAVOX ==
http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/le-grand-festival-du-cinema-131850?debut_forums=0#forum3651771

 

Fin réponse François Asselineau :

 

(..) Le "silence total" de ces grands médias - que je dénonce dans mon article et que je maintiens - entraîne des conséquences visibles à l'œil nu. Si l'on interroge les Français, je suis bien persuadé qu'à part une infime fraction de nos compatriotes ayant des liens étroits avec le continent africain et qui ont peut-être été en effet informés par RFI, l'écrasante majorité des Français n'ont aucune idée, non seulement de l'existence de ce Festival de Ouagadougou, mais, pire encore, de l'existence même d'un cinéma africain francophone.

Si l'on compare ce silence total qui entoure ce FESPACO au matraquage médiatique qui entoure la remise des Oscars à Hollywood ou le "Festival du Film Américain de Deauville", on est accablé devant l'asservissement de nos grands médias (hors RFI) au "soft power" américain.

On est également consterné de voir que, derrière leurs discours qui affirment hypocritement le contraire, nos prétendues élites n'éprouvent en réalité aucun intérêt, et ressentent même beaucoup de mépris, pour tout ce qui ressemble de près ou de loin à la défense de nos intérêts nationaux, au développement de la francophonie, et à nos liens avec l'Afrique.

RFI est donc bel et bien une exception. Et je saisis l'occasion de cet échange pour vous faire part de toute ma gratitude pour l'action que vous menez, malgré les vicissitudes du temps, pour porter la voix de la France dans le monde et pour tenter d'intéresser nos compatriotes au monde tel qu'il est.

Très cordialement

François Asselineau
Président de l'UPR

 


 

Photo : === FLASH ! === LE GRAND FESTIVAL DU CINÉMA PANAFRICAIN DE OUAGADOUGOU S'ACHÈVE DANS L'INDIFFÉRENCE SCANDALEUSE DES AUTORITÉS ET DES GRANDS MÉDIAS FRANÇAIS. LA RÉCOMPENSE SUPRÊME VA AU RÉALISATEUR FRANCO-SÉNÉGALAIS ALAIN GOMIS Lire le dossier ici : https://www.facebook.com/notes/fran%C3%A7ois-asselineau/le-grand-festival-du-cin%C3%A9ma-panafricain-de-ouagadougou-sach%C3%A8ve-dans-lindiff%C3%A9renc/488614771178343

 


Et en Italie, en Europe,

 

LE DERNIER ARTICLE DE FRANÇOIS ASSELINEAU (SUR LES DÉCLARATIONS DE BEPPE GRILLO ET LE NOUVEL OURAGAN MONÉTAIRE QUI ARRIVE) EST EN LIGNE SUR AGORAVOX ==
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/nouvel-ouragan-monetaire-en-vue-131707


Nouvel ouragan monétaire en vue sur l'euro : Beppe Grillo prédit l'effondrement total de l'Italie so
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/l-action-exemplaire-du-president-131597
L'action exemplaire du Président Islandais : François Hollande ne lui a accordé que 35 minutes pour.
www.agoravox.fr

 
Sortie de l'Union Européenne par l'Article 50

 

...

BHL remis à sa place par un militant de l'UPR sur ARTE

 

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3 mars 2013 7 03 /03 /mars /2013 03:21

Attention, publication exceptionnelle.

Les liens renvoient à des articles écrits

par des Ivoiriens eux-mêmes

parfois au péril de leur vie (Ch D)

.

collectif-cote-ivoire1-300x298.jpg?w=620it

 

 

 

Justice de vainqueurs,

quand les rôles sont inversés

Par Chantal Dupille


 

Un journal français (Marianne), une fois n'est pas coutume, enquête honnêtement, écrit un papier équilibré, neutre. Le fait est trop rare pour ne pas être salué. Triste époque où une information digne de ce nom devient l'exception.

 

Les faits, les blogueurs bien renseignés les connaissent. La France de Sarkozy, aux ordres de Tel-Aviv, de Washington et de Londres, cible la Côte d'Ivoire Etat souverain et démocratique pour le soumettre - particulièrement au FMI, d'ailleurs, à travers Ouattara. Autrement dit, le développement de l'Afrique sera complètement entravé, les Noirs subiront la colonisation, les prédations, les pillages, voire les bombardements, et seront privés d'avenir. Esclavage pas mort !

 

Sur France24, j'ai un jour entendu Mme Christine Lagarde annoncer que M. Ouattara allait conduire le développement en Afrique avec le FMI qui à travers lui, serait appelé à rayonner sur tout le continent : Autrement dit, pour le mettre en coupe réglée, l'endetter, le piller, le ruiner au profit des occupants (le mot convient, l'occupation peut-être très discrète, à travers les hommes de la BM ou du FMI).

 

Gbagbo, donc, dans l'article de Marianne, apparaît pour ce qu'il est : Un démocrate aimant son pays et le défendant quand il est attaqué. C'est pourtant lui qu'on juge à la Haye, tribunal fantoche, Justice de vainqueurs. Et ceux qui l'ont privé de sa victoire électorale, ceux qui commettent exactions et pillages, sont au pouvoir sans être inquiétés. Ainsi, tout est inversé. Notre monde, ou plus exactement l'Occident et ses sbires, dérive lentement et sûrement vers un Non-Droit généralisé, vers un Totalitarisme rampant, vers l'abjection totale, tout en se parant des vertus de la démocratie, de l'humanitaire... Guerres pour la paix, guerre contre le terrorisme armé, formé et financé par ceux qui prétendent le combattre, tout est imposture... et cette imposture est rendue possible grâce aux mensonges permanents des Médias collabos des assassins des peuples.

 

A La Haye, on a jugé les Serbes qui défendaient leur pays attaqué par l'OTAN (le prétexte étant des massacres ethniques alors qu'ils étaient perpétrés par l'Occident lui-même), et les Croates ou les Bosniaques ont finalement été exonérés de leurs crimes... Que dire des vrais fauteurs de troubles, de conflits, de crimes de guerres, à Tel-Aviv, à Londres ou à Washington ? Pour eux, l'impunité est totale. Le fils de Kadhafi va être jugé à huis-clos et sans doute le plus discrètement possible exécuté, Gbagbo va être condamné pour des crimes qu'il n'a pas commis, ou comme Milosevic, il aura le bon goût de mourir dans sa cellule. Et les vrais criminels, tous les Bush, Blair, Cameron, Sarkozy, Obama, Hollande-Fabius, Ouattara, BHL, etc, continueront à berner les peuples. En toute impunité. 


Les journalistes, instruments clé dans la guerre - Jusqu'à quand l'impunité ?

 

En tant que journaliste, je suis ulcérée de voir que les Médias relaient en permanence les mensonges de l'Occident, mes consoeurs et mes confrères se rendent ainsi complices des forfaits de leurs mentors et devraient eux aussi, pour leur criminelle désinformation et leur propagande de guerre, se retrouver devant un tribunal. 

 

Ainsi, tout est inversé. Les vrais auteurs de crimes sont en liberté, et ceux qui défendent leur pays comme hier Milosevic, Gbagbo, Kadhafi ou aujourd'hui Bachar-el-Assad, sont en position d'accusés.

 

Dirigeants, juges, journalistes ne méritent aujourd'hui que notre mépris.

 

Il reste des juges indépendants, nous leur demandons de faire leur travail. Pour que justice soit faite, tout simplement.

 

Chantal Dupille

 

Outre l'article de Marianne qui rend justice à Gbagbo, voici des liens extraordinaires, qui valent leur pesant d'or. Les articles sont écrits par des Ivoiriens, et tout laisse supposer qu' abidjan360  a du payer de sa vie sa liberté et son courage. Son blog a brusquement cessé d'être alimenté.

 

 

706175_pro-outtara-republican-forces-of-

 

 

etc etc comme ceci :

...........

 

Gbagbo : criminel ou démocrate ?
Vendredi 1 Mars 2013
Propos recueillis par Alain Léauthier


Après avoir comparu pendant dix jours devant la Cour pénale internationale de La Haye (CPI), l’ancien président de Côte d'Ivoire devra attendre encore plusieurs semaines pour connaître son sort : la liberté ou un procès. Procès à haut risque, selon son conseiller spécial Bernard Houdin qui conteste ici point par point les charges de crimes contre l’humanité présentées par l’accusation.


Rebecca Blackwell/AP/SIPA
Rebecca Blackwell/AP/SIPA
C’est au plus tard le 28 mai prochain que la Cour pénale internationale (CPI) dira si oui ou non Laurent Gbagbo, 67 ans, président déchu de la Côte d’Ivoire, devra être jugé pour « crimes contre l’humanité ».

Pendant dix jours, les magistrats ont tenté de déterminer si les éléments de preuve rassemblés par l’accusation justifiaient la tenue d’un éventuel futur procès. D’après la Gambienne Fatou Bensouda, la procureur de la CPI interrogée par l’hebdomadaire Jeune Afrique, « sans l’implication de Laurent Gbagbo, tous les crimes commis durant la crise post électorale ne l’auraient jamais été. »  Il serait le « coauteur indirect » d’un plan visant à conserver le pouvoir, malgré l’élection (controversée) d’Alassane Ouattara, y compris en recourant aux meurtres et à la violence, laquelle fit près de 3 000 victimes dans les deux camps. « Il élaborait sa stratégie avec un groupe de proches mais il était le principal coordonateur des exactions » estime Fatou Bensouda. Pour Eric McDonald, un de ses magistrats, « les attaques des forces pro-Gbagbo entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011 revêtaient un caractère généralisé et systématique (…) contre des communautés ethniques ou religieuses spécifiques. »  

Au dernier jour de l’audience de confirmation des charges, le 28 février, pour la première fois depuis sa comparution devant la CPI en décembre 2011, Laurent Gbagbo a pris la parole. « Toute ma vie, j’ai lutté pour la démocratie », a expliqué celui qui connut à plusieurs reprises les geôles d’Houphouët-Boigny. « Je n’ai jamais cru que la Côte d’Ivoire allait s’en sortir par la guerre, je n’ai jamais cru çà, j’ai toujours cru qu’on s’en sortirait par la discussion. »

Bernard Houdin - DR
Bernard Houdin - DR

Bernard Houdin, conseiller spécial et représentant du porte-parole de Gbagbo pour l’Europe et l’Amérique, revient pour Marianne, sur les contre-arguments des avocats de l’ancien président.

Marianne : Pourquoi, selon vous, la CPI ne peut renvoyer Laurent Gbagbo en procès ?

Bernard Houdi : D’abord pour des raisons strictement juridiques d’irrecevabilité, comme l’a magistralement démontré à l’ouverture de l’audience, le 19 février, un des avocats du président, le Pr Jacobs, de l’université de Leiden, lequel a d’ailleurs formé plusieurs des juges de la CPI.

Dans ses nombreux arguments, j’en retiens un. Depuis la prise de pouvoir d’Alassane Ouattara, à plusieurs reprises l’état ivoirien s’est dit parfaitement en mesure d’instruire et juger, avec son propre système. La Côte d’ Ivoire n’est ni la Somalie, ni le Sierra Leone. Pour que la CPI se saisisse, il aurait donc d’abord fallu que Laurent Gbagbo soit jugé dans son propre pays.

Par ailleurs, la notion de coauteur indirect entretient une totale confusion sur les responsabilités supposées du président dans les violences qu’on lui reproche. Et où sont les autres auteurs ?

Sur le fond, la comparution de Laurent Gbagbo devant la CPI est une entreprise politique, en contradiction flagrante avec la déclaration d’indépendance autoproclamée de cette juridiction.  Il ne faut pas oublier que son transfert à La Haye y a été précédé par le déplacement du procureur de la République du nouveau régime (celui d’Alassane Ouattara, ndlr) accompagné… du ministre français de la Justice de l’époque. Cela pose un problème, non ?

Entre autres, l’accusation a retenu quatre gros dossiers à charge. Vous les contestez ?

Prenons les un par un. Il y a d’abord la répression, soi disant aveugle, d’une marche, soi disant pacifique, des pro Ouattara sur la RTI, la télévision nationale ivoirienne. Des images des télévisions françaises ont confirmé ce que nous affirmons depuis longtemps : loin d’être pacifique cette marche était infiltrée par des éléments rebelles armés, venus d’Abobo ( immense quartier d’Abidjan, réputé favorable à Alassane Ouattara et qui abritait plusieurs groupes rebelles pendant la crise, ndlr) ou de l’hôtel du Golf (le QQ  de Ouattara jusqu’à la chute de Gbagbo, ndlr).  Face à la menace, les forces de sécurité ont fait leur travail.

Et la marche des femmes d’Abobo, réprimée dans le sang (sept tuées par balle, ndlr)... Elles aussi étaient infiltrées ?

Parlons-en ! On attribue aux forces loyalistes (FDS) la responsabilité de ce drame. Mais un livre (« Abobo la guerre » de Leslie Varenne, éditions Mille et Une Nuits),  a démontré, sans qu’il fût  à ce jour jamais contesté ni attaqué, que cette marche a été instrumentalisée par Guillaume Soro ( l’actuel Premier ministre d’Alassane Ouattara, ancien chef des rebelles lors du coup d’état de 2002, ndlr) afin de créer des incidents graves et d’en faire porter la responsabilité à Laurent Gbagbo.

Vous savez que la journaliste en question, correspondante de la Tribune de Genève, n’était pas particulièrement pro-Gbagbo et considérait d’ailleurs qu’Alassane Ouattara avait été normalement élu. On ne peut donc lui reprocher un point de vue partisan. A Abobo, elle a travaillé pendant plusieurs mois au contact du fameux Commando Invisible (une des factions rebelles contre laquelle Soro et Ouattara se sont ensuite retournés, tuant son chef Ibrahim Coulibaly dit IB, ndlr), au plus près donc de ce qui se passait réellement.

Son enquête sur cette tuerie est édifiante. Sur la foi des informations venues de l’hôtel du Golf (QG Ouattara, ndlr) les femmes en question pensaient manifester en toute tranquillité, protégées par le Commandant Invisible. Or les hommes d’IB n’étaient au courant de rien et le parcours choisi par le RDR (la formation de Ouattara, ndlr) était loin d’être sans risque. La preuve, puisqu’elles ont croisé des chars des FDS. L’accusation prétend que ce sont eux qui ont tiré sur les femmes mais pourquoi alors ont-elles étaient touchées dans le dos ?

Manip aussi le bombardement du marché de Siaka Koné, toujours à Abobo ?

Ces supposés bombardements ne sont étayés que par des témoignages au demeurant fort contradictoires. Sur place en tout cas on n’a relevé aucun impact, aucun cratère susceptible d’avoir été causé par une bombe !

Le dernier point concerne les violences et exactions perpétrées contre des populations dioulas le 12 avril à Yopougon, fief des partisans de Laurent Gbagbo ?

Une précision d’abord : cette idée que les quartiers à Abidjan seraient racialement et politiquement totalement homogènes ne correspond pas à la réalité. Mais passons. Le 12 avril Laurent Gbagbo est dans l’hélicoptère qui le conduit vers son lieu de détention forcée de Korhogo. Dès sa chute, acquise uniquement grâce à l’intervention de militaires français, les bandes rebelles se sont répandues dans de nombreux quartier d’Abidjan et notamment à Yopougon où elles ont commencé à piller et tuer. Que des individus ou des groupes d’individus se soient constitués en groupe d’auto défense ne fait guère de doute mais rien, absolument rien ne  démontre un plan machiavélique de nettoyage ethnique ordonné préalablement à son arrestation par Laurent Gbagbo.

Pour sa première prise de parole depuis sa comparution, Laurent Gbagbo a peu parlé hier (28 février). Il n’avait rien à dire aux juges ?

Le président n’allait pas refaire l’audience et reprendre les arguments de ses avocats… Il a en tout cas témoigné son respect à la Cour en étant constamment présent,  à l’inverse de la procureure qui est partie dès le troisième jour. C’est un peu cavalier comme comportement alors que c’est la première fois que la CPI, en tant que tel,  doit se prononcer sur le sort d’un chef d’état africain. Gbagbo a dit ce qu’il avait à dire : de 2002 à 2011 il a toujours fondé son action sur le respect du droit et de la Constitution.

L’accuser d’un plan machiavélique pour rester au pouvoir est absurde ! C’est lui qui a crée la commission électorale indépendante, composée essentiellement d’opposants, lui qui a autorisé Ouattara  à se présenter (en dépit de la controverse ancienne sur sa nationalité, ndlr) lui encore qui a imposé le bulletin de vote unique et un équilibre des temps de parole pendant la campagne électorale ! Cela en fait un dictateur bien singulier…

Comment voyez vous la suite…

La CPI se veut indépendante. Dans ce cas, elle doit dire le droit et rien que le droit et rejeter le storytelling matraqué ad nauseam depuis des mois par certains milieux politiques et relayés par la majorité des médias français. Elle doit libérer Laurent Gbagbo et ouvrir ainsi la voie à la réconciliation nationale dont la Côte d’Ivoire a tant besoin pour préparer son avenir et son développement. Et ce, quelle que soit la position future de Gbagbo dans le pays.

Dans le cas contraire ?

Outre que la Cour foulera aux pieds le droit, on peut craindre des dégâts politiques et humains dont elle sera redevable.


http://www.marianne.net/Gbagbo-criminel-ou-democrate_a226966.html

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3 mars 2013 7 03 /03 /mars /2013 00:38

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Un monde fou, à la dérive. Le voyons-nous ? Message-Pétition, cri, vidéo

 

Un texte appel à résister. Un cri de colère d'un ex gouverneur américain. Une vidéo qui nous montre le monde effrayant qu'on nous impose. 3 voix différentes pour une même réalité : Un monde qui souffre et qui va droit dans le mur à cause de la cupidité maladive de l'Elite mafieuse qui s'est octroyée tous les pouvoirs. A lire, à écouter, à méditer.. La connaissance précède l'action. Chantal Dupille


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Pétition Nationale Ralliement des Résistants pour la Révolution

Créée le 24 Avril à 18:46 par vincent pujol

 

Exigences du Peuple Souverain de : …FRANCE…

 

Nous, citoyennes et citoyens du Peuple Souverain de ….France…., n’admettons pas plus longtemps la dépendance monétaire qui nous est imposée vis à vis des banquiers internationaux, par le biais de notre Etat corrompu !

 

Nous n’admettons pas la dépendance qui nous est imposée vis à vis des lobbies criminels de la haute finance, de l’industrie et de la technologie, par le biais de notre Etat corrompu, sur tout ce qui a trait à notre vie en société !

 

Nous n’admettons pas plus longtemps le sacrifice : - de nos Valeurs Humaines et Morales, - de nos besoins vitaux élémentaires, - de nos Droits Elémentaires, - de notre qualité de Vie, - de la Paix, - de notre Environnement - de la Planète, que nous sommes censés partager avec les autres espèces… …au profit des banquiers internationaux, et de leurs cliques de lobbies d’une industrie et d’une technologie à vocation résolument criminelle et destructrice !

 

Nous n’admettons pas plus longtemps la trahison et l’imposture générales de nos institutions et de nos dirigeants corrompus !

 

Nous n’admettons pas plus longtemps l’usage monstrueux et inique fait des impôts qui nous sont indûment prélevés !

 

Nous n’admettons pas plus longtemps la prépondérance criminelle de notre système sociétal, entre manipulation de l’information, omerta et terrorisme d’Etat !

 

Nous n’admettons pas plus longtemps les violences de toutes natures commises de façon organisée sur les plus vulnérables, au sein de notre société et dans le monde entier, par des réseaux criminels de tous acabits protégés par nos dirigeants corrompus !

 

Nous refusons le cauchemar qui nous menace nous, et nos générations futures ! Nous-nous opposons au Nouvel Ordre Mondial !

 

Nous, citoyens du Peuple Souverain de …France…, exigeons donc à travers cette pétition : La DEMISSION  (des dirigeants du moment - ainsi que celle de la totalité des membres de son gouvernement). Les motifs invoqués sont : « Haute trahison de la Nation Souveraine avec circonstances aggravantes » ; « Association de malfaiteurs » ; « Complicité d’empoisonnement de masse » ; « Complicité de crimes contre l’humanité » ; « Escroquerie » ; « Abus de pouvoir » ; « Abus de confiance » ; par personnes dépositaires de l’autorité publique. 

 

Nous-nous réservons le droit de faire traduire ces personnes devant un tribunal, dès que l’indépendance de la Justice aura été restaurée, étant établit que celle-ci est actuellement sous le contrôle du crime organisé international. Argumentaire général sur overblog (par peur de censure) http://rrranexe.over-blog.com/ Vidéo n°5 Stan Maillaud :

 

http://www.dailymotion.com/user/vincentrrr/video/x9304x_message-n-5-intraduction-petition-n_news


http://smrrr.wordpress.com/

 

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http://www.navyseals.com/files/jesse-ventura.jpg

 

Lettre de Jesse Ventura à la classe dirigeante

La lettre de Jesse Ventura (ex gouverneur US) que vous ne trouverez pas dans les Médias

 

Vous contrôlez notre monde. Vous avez empoisonné l’air que nous respirons, contaminé l’eau que nous buvons, exigé des droits sur la nourriture que nous prenons.

 

Nous nous sommes battus dans vos guerres, nous avons perdu la vie pour vos causes, nous avons sacrifié nos libertés pour vous protéger. Vous avez dilapidé notre épargne, détruit la classe moyenne et vous avez utilisé nos impôts pour renflouer votre insatiable cupidité. Nous sommes les esclaves de vos sociétés, les zombies de vos dictats, les serviteurs de votre décadence.

 

Vous avez volé nos élections, assassiné nos leaders, aboli nos droits fondamentaux d’êtres humains. C’est vous qui possédez nos biens, qui avez délocalisé nos emplois, détruit nos syndicats. Vous avez profité des désastres, déstabilisé nos monnaies et alourdi le coût de la vie.

 

Vous avez monopolisé notre liberté, vous avez démoli notre éducation et avez pratiquement éteint la flamme de nos vies. Nous sommes blessés… nous sommes ensanglantés, mais nous n’avons plus le temps de saigner.

 

Nous allons mettre les géants à genoux et vous allez assister à notre révolution !


Sincèrement vôtre : Les serfs


weaintgottimetobleed.com
rense.com

 

http://www.prosebeforehos.com/wordpress/wp-content/uploads/2009/05/001-0912085819-jesse-ventura-9-11.jpg.

 

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resister-NOM.jpg

Le monde qu'on nous impose

Le monde que nous devons refuser

 

...
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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 00:50

 

 

"
Avec son humour de l'époque, Coluche aurait-il pu se faire virer de l'antenne ?
Aujourd'hui, avec Sarkozy, il aurait certainement été viré, oui je crois… Avec ce qu'il disait, ça ne fait aucun doute."

http://fmnc.forumpro.fr/t8447-hommage-c-etait-l-histoire-d-un-mec

 

 

Droit et devoir d'insolence

Par Chantal Dupille

 

 

J'ai mis en place un domaine qui regroupera tout, http://chantaldupille.fr/, référencé dans une dizaine de jours (il manque juste la newsletter). Sur ce site, il est écrit : "Le courage de la vérité, le courage de l'impertinence, le courage de la dissidence".

 

Le droit... et le devoir d'impertinence ! Et d'insolence. Comme le héros de Victor Hugo, Gavroche, qui avec sa gouaille bien de chez nous, raille le monde entier, même à l'heure de sa mort. Comme Coluche...

 

Dommage que l'insolence, l'irrévérence, se perdent, aujourd'hui ! "Chantal Dupille réhabilite une qualité que nous autres, JOURNALISTES, perdons de plus en plus : L'impertinence" :


002-copie-1.jpg

 

Et dans nos banlieues, les jeunes exclus du travail, du logement, de la vie, tous discriminés, rejetés, écrasés - montrés du doigt pour leur appartenance aux cités, ont la rage dans le coeur. Et il faut qu'elle sorte. S'ils peuvent évacuer leur colère dans le chant, la danse, le foot, les graffitis... c'est une soupape. Dans le cas contraire, c'est le risque d'explosion ! Le Rap est le cri des cités....

Un jour, alors que j'étais bénévole à la Boutique Solidarité (Fondation Abbé Pierre), un jeune rempli de colère est arrivé; Il hurlait son ressentiment : Pas de travail pour les gens comme lui, et il en avait marre d'être rejeté partout. La responsable de la Boutique Solidarité a eu la sagesse de ne pas le renvoyer à la rue; au contraire, elle m'a demandé de l'accueillir. Pendant une heure, je l'ai écouté déverser sa colère. Je l'aimais comme il était, et le fait de l'écouter sans le juger mais au contraire avec sympathie, fit que le miracle se produisit. Il se calma, et lorsqu'il partit, il me dit: "Merci. Grâce à vous, je pars sans haine dans le coeur. Sans vous, ce soir je tuais quelqu'un, n'importe qui, juste pour montrer que j'existais, pour ne plus être exclu".

 

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L'extrême-Droite dénonce la colère des exclus. Manuel Valls, parachuté à Gauche pour tuer tout ce qu'il y reste de Gauche, ne comprend pas que la rage d'un chant est une soupape, un cri de liberté. Lui le fils d'immigré, est comme ses pairs arrivés dans un pays: Il devient plus intolérant que les autochtones. D'ailleurs, c'est son tempérament. Ce n'est pas un humaniste, mais un psycho-rigide, intolérant, implacable, impitoyable, et la répression est pour lui une respiration. Valls, égaré à gauche pour des raisons stratégiques, est un homme de la Droite la plus réactionnaire qui soit. Puisse notre pays s'épargner d'avoir Valls à sa tête, un jour !

 

La France de Lafontaine, de Voltaire, de Rousseau, de Victor Hugo, de Coluche... étouffe sous le joug d'une Police de la Pensée toujours plus intolérante. Avec des hommes comme Valls, tout est fait, aujourd'hui, pour brider la pensée, la liberté, l'insolence. Tous nos Elus, d'ailleurs, doivent faire leur révérence, chaque année, devant les dirigeants intolérants, communautaristes, tribalistes, racistes, fascisants, du CRIF. C'est le passage obligé de la réussite en France, aujourd'hui. Et le glas de la République, de ses idéaux de liberté !

 

Si avec Valls et les intransigeants de la Droite extrême la France perd sa gouaille, son esprit frondeur, son impertinence, son insolence, c'est l'âme de notre pays qui est tuée. Et la liberté !

 

Messieurs les censeurs, bonsoir ! Et bon vent...

 

Chantal Dupille

 

http://chantaldupille.over-blog.com


 

http://militantvibes.com/mv/la-zone-dexpression-populaire-nique-la-france

Couverture du livre Nique la France

Mélange sage d’insolence et de compétence, les ptits gars de Zone d’Expression Populaire sont un vent frais de révolte.. consciente ! L’album Devoir d’Insolence est disponible gratuitement sur leur site

http://militantvibes.com/mv/la-zone-dexpression-populaire-nique-la-france


28 février 2013

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Le rappeur Saïdou du groupe Z.E.P (Zone d’expression populaire) et le sociologue et militant Saïd Bouamama ont été mis en examen pour « injure publique » et « provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence » sur une plainte de l’Agrif, un groupe d’extrême droite nostalgique de l’Algérie française.

 

En cause, un ouvrage et une chanson du même nom, Nique la France, qui assènent en refrain :

 

 

 

 « Nique la France et son passé colonialiste, ses odeurs, ses relents et ses réflexes paternalistes / Nique la France et son histoire impérialiste, ses murs, ses remparts et ses délires capitalistes. »

 

 

 

Comme des millions de gens à travers le globe ces dernières années, les deux auteurs ont attaqué le colonialisme et le système capitaliste et impérialiste. Comme beaucoup d’entre nous, ils dénoncent une idéologie toujours très en vogue : le racisme, sous ses formes les plus courantes mais aussi les plus décomplexées. Comme de nombreux habitants des quartiers populaires, ils ont crié leur colère contre les inégalités, les discriminations et la justice à double vitesse.

 

S’inscrivant dans une longue tradition pamphlétaire des artistes engagés en France contre l’État français, du « nation de porcs et de chiens » d’André Breton au « le temps que j’baise ma Marseillaise » de Léo Ferré en passant par le « je conchie l’armée française » d’Aragon ou le « votre République, moi j’la tringle » de Renaud, Saïdou et Saïd Bouamama ont choisi d’assumer leur « devoir d’insolence » afin d’interpeller et de faire entendre des opinions qui ont peu droit de cité au sein des grands canaux de diffusion médiatique.

 

Mais voilà, cela dépasse, choque et insupporte qu’une telle parole puisse être portée, d’autant plus quand elle l’est par ceux qui subissent en premier lieu les politiques racistes et antisociales. Lorsque des Noirs ou des Arabes font le choix de sortir de l’invisibilité et du mutisme afin de décrire la réalité telle qu’elle est – violente, inégale et destructrice – la droite extrême, l’extrême droite ou encore l’État s’emploient à tenter de convaincre l’opinion publique de l’illégitimité de ces discours.

 

NTM, Sniper, Ministère Amër, Mr. R, La Rumeur, Youssoupha ou Houria Bouteldja sont autant de rappeurs et militants attaqués ces dernières années pour des paroles jugées trop irrévérencieuses. Pourtant, tous n’ont fait que porter publiquement l’expression populaire du rejet des discriminations et de la stigmatisation des quartiers populaires, des Noirs, arabes et musulmans.

 

En signant cette pétition, nous exigeons que les poursuites contre Saïdou et Saïd Bouamama soient abandonnées. D’accord ou pas d’accord avec les propos et les formulations incriminés, nous défendons leur droit de les tenir. L’extrême droite veut interdire le droit de chanter la révolte, imposons le droit de l’exprimer sans entraves.

 

Comité de soutien Devoir d’insolence

 

Ils ont déjà signé :

 

La Rumeur, Youssoupha, Casey, Zebda, Scred Connexion, Rachid Taha, Mathieu Kassovitz, Amazigh Kateb, Les Ogres de Barback, La Rue Kétanou, Guizmo (Tryo), Imhotep (IAM), Les Ramoneurs de Menhirs, HK et les Saltimbanks, La Compagnie Jolie Môme, Dub Inc, Elli Medeiros, Archie Shepp, Slimane Dazi, Axiom, Oai Star, Maitre Madj, Première Ligne (Skalpel, E.One et Akye), Siné, Raphaël Confiant, Judith Butler, Rokhaya Diallo, Pascal Blanchard, Eric Fassin, Laurent Levy, Pierre Tevanian, Christine Delphy, Elie Domota, Olivier Besancenot, Houria Bouteldja, Eva Joly, Noel Mamère, Sergio Cornado, Hervé Poly, Xavier Mathieu, Clémentine Autain, Malsa Garcin.

 

POUR SIGNER LA PETITION

 

Pour nous rejoindre et agir : devoirdinsolence@gmail.com

 

Page Facebook : https://www.facebook.com/devoirdins...

 

Site internet : www.zep-site.com

 

 

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28 février 2013

Article en PDF : Enregistrer au format PDF

Le ministre de l'intérieur Manuel Valls a fait savoir qu'il souhaitait lutter, en particulier sur Internet, contre les paroles de rap « agressives » ou « insultantes » contre l'Etat ou ses fonctionnaires, ou qui donnent une « image dégradée de la place de la femme au sein de notre société ».

 

 

L'encadrement plus strict de la liberté d'expression sur Internet semble devenir un sujet de préoccupation important du gouvernement. Ce matin, nous rapportions qu'un groupe de parlementaires avait formé, avec l'appui du Gouvernement, le souhait de modifier les dispositions de la loi de 1881 sur les délits de presse, pour allonger les délais de prescription et obliger chaque publication, y compris les blogueurs anonymes, à désigner une personne responsable de leurs propos.


Dans le même temps, au Sénat, le ministre de l'intérieur Manuel Valls a répondu à une question de la sénatrice Nathalie Goulet, sur les "abus de la liberté d'expression". Plus exactement, l'élue centriste de l'Orne demandait au ministre ce qu'il comptait faire contre "un certain nombre de « chansons » – si l’on peut dire – de rappeurs tels que 113, Sniper, Salif, Ministère Amer, Smala ou encore Lunatic, dont les paroles sont d’une violence absolument inouïe contre la France, ses autorités civiles et militaires, son drapeau". Mme Goulet s'indignait de ce que les chansons en question soient "en vente libre et sont diffusées sur toutes les radios", alors que "leurs paroles sont des appels à la violence et à la haine envers les autorités de police".


En réponse, tout en signalant que "le rap fait partie de notre culture urbaine" et en affirmant qu'il ne souhaitait pas "mettre en cause la liberté d'expression et la créativité", Manuel Valls a estimé qu'il fallait "lutter contre les paroles agressives à l'encontre des autorités ou insultantes pour les forces de l'ordre et les symboles de notre République".


"Mes services sont mobilisés face à ce phénomène qui dépasse, bien sûr, le seul support du disque ou du livre et s'exprime de plus en plus sur internet", a-t-il pris la peine d'ajouter. Le ministre de l'intérieur constate que "les productions que vous avez mentionnées ont été mises à la disposition du public il y a plus de trois mois", et sont donc prescrites, ce qui "appelle incontestablement une réflexion tant la presse dématérialisée sur internet a évolué".


 

39 "provocations à la désobéissance" recensées sur Internet en 2012

 

 

Sous Nicolas Sarkozy, le rap avait déjà fait l'objet de demandes de censure. L'ancienne secrétaire d'Etat Valérie Létard avait demandé que la chanson "sale pute" d'Orelsan soit supprimée d'Internet, tandis que le ministère de la Culture avait invité les maisons de disques à censurer leurs artistes. Le député UMP Michel Raison, lui, avait provoqué une vive réaction en stigmatisant les "chansons écrites par certains groupes de musique rap issus de l'immigration".


Dans sa réponse, Manuel Valls souligne que la plateforme Pharos, qui recueille les signalements d'infractions sur Internet en France, a recensé l'an dernier "61 outrages à personnes chargées d'un service public ou dépositaires de l'ordre public", ce qui paraît toutefois faible au regard des quelques 22 millions d'abonnés à internet en France. Le ministre de l'intérieur évoque par ailleurs "39 provocations à la désobéissance", sans plus de précision. Or cette expression n'existe, à notre connaissance, que dans le code de justice militaire, dont l'article L332-1 dit que le fait, "en temps de guerre, de provoquer à la désobéissance, par quelque moyen de que ce soit, des militaires ou des assujettis affectés à toute forme de service national, est puni de 15 ans de réclusion criminelle et 225 000 euros d'amende". Mais la France n'était pas officiellement "en temps de guerre" en 2012.


"Les paroles de ces chansons non seulement s'en prennent aux symboles de la Républiques et aux forces de l'ordre, mais aussi donnent souvent une image dégradée de la place de la femme au sein de la société", a condamné Manuel Valls. "Soyez assurée, madame la sénatrice, qu'avec les moyens qui sont les nôtres, en nous appuyant notamment sur la justice, nous ne faiblirons pas dans cette lutte".


"Notamment" ?

 


Source : Numerama

 

 

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Michel_Collon_Israel_parlons_en

 

Sur le site de michel Collon,

 


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- michelcollon.info

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« Nous, les soldats maliens, sommes des morts-vivants » - Eros Sana
La grande muette se livre et crie famine. Situation explosive...

INSOLENCE
L'insolence, un droit, un devoir ! - Collectif
Pétition de soutien à ZEP et Saïd Bouamama, traînés en justice.

Manuel Valls veut s'attaquer au rap agressif sur Internet - Guillaume Champeau
Le "Chevalier white-blanco" s'appuiera "notamment" sur la Justice.


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27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 01:17

 

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La démocratie n'est plus qu'un idéal..

L'Europe l'a tuée !

Par chantal Dupille

 

 

Savez-vous que nous sommes en dictature ? Vous ne le voyez pas ? Sur la LCP, un député de l'UMP se lamente de voir Mario Monti désavoué par les Italiens,  et il prédit que "si l'UE n'existe plus, on ne pourra pas s'en sortir. Et qu'il FAUT donc y rester". Comme démocratie, on fait mieux. Et d'ailleurs, qu'y a-t-il derrière ce "on" ? Les financiers, les technocrates, les lobbies, les Elus, les Marchés ? Et les Médias vont continuer à appeler les deux agents de Goldman Sachs, Mario Draghi et Mario Monti, "super Mario" ?  Déjà, l'heureux candidat Beppe Grillo est qualifié de "populiste", puisqu'il plaide pour la démocratie directe, le salaire minimum, un référendum sur la sortie de l'euro. Car aujourd'hui, dans notre fausse démocratie, et déjà vraie dictature (par ex, on nous dit pour qui voter, via sondeurs ou médias), tous ceux qui refusent le moule unique sont accusés d'être des "populistes", des "dictateurs", des "conspirationnistes"...  Et on entend tout : En Italie, "seule une grande coalition permettra d'éviter le chaos, les bourses ne digèrent pas le résultat, les Marchés financiers s'affolent"... bonnes gens, vous avez mal voté ! On nous culpabilise... Et dans cette fausse démocratie et déjà vraie dictature, lorsqu'on vote "mal", c'est-à-dire pas comme le Système militaro-financier voudrait, il faut revoter, comme en Irlande, hier, et demain, comme en Italie. Et à Gaza, vous vous souvenez ? Il fallait voter, on a voté. Mais c'est le Hamas qui a gagné, et le Hamas ne plaît pas à l'Occident. Et donc, les pauvres Palestiniens ont du payer au prix fort d'avoir voté comme ils le souhaitaient : Discrédit, incarcérations, bombardements (avec des armes interdites, de destruction massive, provoquant cancers, malformations...), brimades, tortures, vols... Même leur eau est détournée au profit du voisin voyou, Israël, et renvoyée sous forme d'eaux usées... Si ce n'est pas un génocide déguisé, qu'est-ce que c'est ?

 

La démocratie est sans cesse piétinée. En France domptée par les dirigeants aux ordres de l'Oligarchie, de Sarkozy à Hollande en passant par tous les Copé-Jacob-DSK-Valls-Fabius..., la Police de la Pensée Unique veille, paralysant l'autonomie, baîllonnant la liberté. L'indépendant François Asselineau vient d'en faire les frais lors d'un grand débat public organisé dans la fac de Rouen (1). A la demande des intervenants, les visages sont masqués et les interventions sont supprimées. Le sujet était : "La France doit-elle quitter l'Union européenne ?" Au moment où de plus en plus cette UE est désavouée par les peuples, l'Elite européiste fera tout, je dis bien tout, pour censurer la parole non conforme, et dès maintenant, un budget est prévu pour discréditer les opposants à l'entité supra-nationale qui rackette les citoyens, vampirise les nations, supprime les emplois ou les précarise, assujettit les peuples, détruit les modèles sociaux et les services publics, anéantit les libertés fondamentales, enchaîne aux guerres de l'OTAN....

 

 

La construction européenne au service des banksters.

La construction européenne au service des banksters.

 

Cachez-moi ce dissident que je ne saurais voir ! Malheur aux non-alignés ! Nous devons nous soumettre à la "démocratie" européenne, ou nous démettre. Cette UE nous a été imposée par l'agent de l'Oligarchie Nicolas Sarkozy, contre notre volonté, sous de faux prétextes (Traité édulcoré, soi-disant), et grâce au vote, au Parlement, des godillots censés nous représenter dans notre diversité. Et demain, si nous la rejetons ? Pour ma part, je suis persuadée que cette UE tremplin du Nouvel Ordre Mondial nous sera servie de gré ou de force par les plus implacables des agents de l'entité euro-atlantiste : Tous les Monti-Copé-Valls.... Accepterons-nous d'être sacrifiés sur l'autel du Veau d'Or ? Ou nous libèrerons-nous des chaînes imposées ? Pour que le Marché soit satisfait, les dirigeants doivent être aux ordres de Goldman Sachs et les entreprises doivent "dégraisser" (quelle horreur !) les travailleurs...

 

 

La Bourse ou la vie ?;.

http://www.monpetitediteur.com/librairie/livre.php?isbn=9782748387766.

 

 

Alors, la Bourse, ou la vie ? Le Marché, ou les peuples ? La dictature, ou la vraie démocratie ? La jungle, ou le Bien commun ?

 

Tout doit être fait pour empêcher la main-mise définitive d'une minorité dégénérée sur le monde...

 

Chantal Dupille

http://chantaldupille.over-blog.com

 

 

Voir aussi :

La dictature européenne est en marche - Fracture oligarchie-peuple

 

(1) La terreur intellectuelle :


MISE EN LIGNE DE LA VIDÉO CENSURÉE DU GRAND DÉBAT PUBLIC DU 22 JANVIER 2013 À L'UNIVERSITÉ DE ROUEN.


Lire nos explications ici :
https://www.facebook.com/notes/françois-asselineau-union-populaire-républicaine/mise-en-ligne-de-la-vidéo-censurée-du-grand-débat-public-du-22-janvier-2013-à-lu/10151270503672038

 

http://www.dailymotion.com/video/xxnllr_upr-debat-la-france-doit-elle-quitter-l-union-europeenne-version-censuree_news
Un professeur, s'exprimant en son nom propre et au nom de l'un de ses collègues, nous a écrit, après le débat, pour nous interdire expressément de diffuser sur notre site la captation vidéo que nous en avions faite.

Par ailleurs, le troisième professeur, qui a été joint par téléphone et qui semblait terrorisé par le cours des événements (!), nous a également formellement interdit de diffuser son image et les propos tenus au cours de ce grand débat pourtant public.

Comme nous n'avons pas vocation à forcer la volonté des gens, et que nous respectons la lettre et l'esprit de la loi sur le droit à l'image, nous avons donc été obligés de déférer à ces demandes expresses.

C'est pourquoi cette vidéo présente des masques sur tous les intervenants autres que M ASSELINEAU, et que leurs interventions ont été coupées au montage.

 


 


Photo : == FLASH ! == MISE EN LIGNE DE LA VIDÉO CENSURÉE DU GRAND DÉBAT PUBLIC DU 22 JANVIER 2013 À L'UNIVERSITÉ DE ROUEN. Lire nos explications ici : https://www.facebook.com/notes/fran%C3%A7ois-asselineau-union-populaire-r%C3%A9publicaine/mise-en-ligne-de-la-vid%C3%A9o-censur%C3%A9e-du-grand-d%C3%A9bat-public-du-22-janvier-2013-%C3%A0-lu/10151270503672038

 

 

 

Et malgré toutes les censures, toutes les diffamations, etc,

l'UPR connaît un essor extraordinaire

 


Alors que le Salon de l'Agriculture commence ce 23 Février 2013 à Paris, il est intéressant de revisionner l'entretien télévisé que François Asselineau avait donné au Salon de l'Agriculture l'an dernier (le 2 mars 2012) sur le plateau de la télévision installé dans les locaux mêmes du Salon. (..)

La vidéo du président de l'UPR avait d'ailleurs été tellement visionnée que le Salon de l'Agriculture avait jugé opportun... de la faire brutalement disparaître sans autre forme de procès !

Comme quoi la réaction des professeurs de l'université de Rouen

n'est pas seule dans son genre...

Équipe UPR

Pour le visionnage, c'est ici : http://www.dailymotion.com/video/xpahee_francois-asselineau-au-salon-de-l-agriculture-le-02-mars-2012_news?start=73#.USj2t1cgmSo

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§§§§§§§§§

Le Mouvement Européen-France refuse de s'expliquer sur ses basses manœuvres cybermilitantes

 

http://1.bp.blogspot.com/_wH_fBQn4T6o/SB6ylaaf75I/AAAAAAAAAes/pOLgNc4WxiA/s200/chaines.jpg

http://1.bp.blogspot.com/_wH_fBQn4T6o/SB6ylaaf75I/AAAAAAAAAes/pOLgNc4WxiA/s200/chaines.jpg

 

...

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 12:59

 

 

L'ignorance c'est la force. G. ORWELL

 

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 11:45

 

medias-desinformation.jpg

 

 

Vous voulez comprendre l'actualité ? Savoir ce qui se passe réellement ? Découvrir l'envers du décor ? Faites comme moi, délectez-vous en écoutant les infos qui nous viennent de Russie, celles-ci sont d'ailleurs les plus remarquables, et toujours sans publicité ! Je viens de poster ce commentaire :

 

MERCI, vous vous êtes surpassés ! Je relaie sur TOUS mes blogs, peu à peu. Tout y est : Médias de désinformation et de propagande, guerre mondiale en cours (commencée d'ailleurs, comme je le dis toujours, en Yougoslavie), fausses démocraties, programmes de déstabilisation des Etats non-alignés, fondement réel des politiques etc etc. Ca fait du bien de vous écouter ! On ne vous dira jamais assez merci, Chantal Dupille

 

NB Pas moyen de poster la vidéo, TOUT est fait pas l'Occident pour cacher la vérité; donc je vous joins le lien, il suffit de cliquer sur Journal hebdomadaire.... Attention, le sommaire ne donne qu'une petite idée du formidable programme de cet envoi. C D

 

 

  32:04

25/02/2013 |

 

Bienvenue pour cette nouvelle édition du journal télévisé de La Voix de la Russie. Ce rendez-vous hebdomadaire en français vous présente les actualités russes, françaises et internationales sous l’angle de la réinformation. Contrairement à une vision tronquée et manichéenne de l’information délivrée par le mainstream médiatique français, nous nous efforcerons de vous faire percevoir que la vérité n’est jamais toute entière du même côté…

Au sommaire de cette édition du 25 février 2013 :

  • La hollandie se plait à diviser les Français : est-ce par idéologie ou pour plaire à Goldman Sachs     
  • Les médias français discrédités, et ce sont les Français qui le disent
  • La présidence russe du G20 permettra-t-elle de mettre fin à la guerre des monnaies ?
  • Les Etats-Unis demande à l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord d'aller jouer dans le Pacifique
  • Second colloque franco-russe : Art, Histoire et spiritualité au centre Saint-Paul à Paris
 
En bref et en détail :
  • La démographie russe se porte bien tout en restant russe
  • La Russie célèbre le "Jour du défenseur de la Patrie"
  • Hausse des tarifs de l'électricité à cause de l'Union européenne : pendant que les Bulgares se révoltent les Français payent
  • Fusion de la police et de la gendarmerie, grâce à Valls, c'est une marche funèbre.

 

   

Journal hebdomadaire de La Voix de la Russie 25 février 2013 == Durée : 32min 4sec
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