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15 mars 2014 6 15 /03 /mars /2014 23:50

 

 

NON A LA MAIN-MISE DU NOUVEL ORDRE MONDIAL SUR LA PLANETE !

 

 

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Imperceptiblement, même sans lois pour ne pas faire de vagues, mais via amendements ou circulaires, et pratiques de plus en plus imposées par les Bergé, les féministes à la sauce Fourest, les lesbiennes etc, on nous conduit à un monde que même Orwell n'aurait pas osé imaginer ! Bergé, ce nom ne vous dit rien ? C'était le compagnon d'Yves St Laurent (1) et c'est le mentor de nos Gouvernements aujourd'hui. Vous avez vu Rosemary's baby du pédophile Polanski ? C'était "La vilaine Lulu" (1) avant l'heure ! Il est impératif de refuser le monde fou qu'on (2) nous prépare en vue du NWO que désormais tous, sur le Net, s'accordent à dire d'essence satanique !

 

Et l'une des raisons pour lesquelles l'Occident complètement dégénéré vomit la Russie, et donc la diabolise, c'est parce que, justement, elle a des valeurs saines, et qu'elle fait tout pour favoriser l'épanouissement de la famille. Mais justement, ce que le NWO cher à l'Occident veut, c'est détruire la famille, car elle est le pilier de la société, et à ce titre, il entreprend à l'école, désormais, une politique de "ré-éducation" de nos enfants dès le plus jeune âge en pervertissant tous les repères normaux !

 

Ainsi, le choc Occident-Russie dépasse les raisons géopolitiques, pour atteindre une dimension touchant le sens même de la vie. L'enjeu sera décisif pour l'avenir du monde : Comment le voulons-nous ? Fou, dégénéré ? Ou humain, tout simplement ? Chantal Dupille

 

(1) auteur de


(2) des torchons comme le Nouvel Obs, par ex

 

 

 

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Poutine : Quelle politique familiale pour 2014 ?

 

 

Par défaut


Lundi 17 février, Vladimir Poutine s’est rendu à Tcherepovets où s’est tenue une réunion du présidium du Conseil d’État dont l’ordre du jour était "famille, maternité, et enfance". À cette occasion, il a annoncé que la création de conditions favorables pour l’emploi des parents serait la priorité absolue.

 

"Notre principal objectif est d’augmenter les revenus des familles ayant des enfants. Or, il est directement lié à l’évolution de l’économie, l’ouverture de nouvelles installations de production et à la création d’emplois de qualité. C’est notre priorité à long terme."

"Améliorer le niveau de vie et le prestige social des familles"

Vladimir Poutine a également exprimé sa volonté de mettre en place un nouveau concept de politique familiale : "Jusqu’à présent, nous avons surtout mis l’accent sur l’aide aux individus se trouvant dans une situation difficile et ayant besoin d’une protection sociale. Évidemment, il faut continuer dans cette direction et c’est ce que nous allons faire. Aujourd’hui, cependant, il faut porter une attention toute particulière aux familles ordinaires", a insisté V. Poutine.

Même s’il précise que pour lui, chaque parent doit assumer la charge de sa famille, il annonce que le gouvernement doit "contribuer à améliorer le niveau de vie et le prestige social des familles". Pour ce faire notamment, les critères d’accès aux aides sociales destinées aux personnes démunies doivent être considérablement élargis.

Faciliter l’insertion des enfants dans les établissements périscolaires

La question des crèches était un des sujets clés de cette réunion, avec comme consigne celle de réduire rapidement les listes d’attente. En prenant l’ensemble de la Russie au 1er janvier de cette année, près d’un demi-millions* d’enfants de 3 à 7 ans sont inscrits sur liste d’attente pour un établissement périscolaire. Dix-sept régions connaissent des difficultés particulières à placer des enfants dans ces établissements : le Président demande aux chefs de ces régions d’y prêter une attention particulière.

"Nous faisons tout le nécessaire pour que les mères de ces enfants bénéficient d’une formation complémentaire, ou se voient augmenter leurs compétences professionnelles, afin de profiter pleinement de notre programme de promotion de l’emploi. Mais toutes ces mesures n’ont aucun sens si l’enfant n’a pas l’accès à une crèche.", a-t-il expliqué.

L’on constate que les années Poutine ont été marquées par une augmentation considérable des dépenses de l’État en matière d’aides sociales.

aides_sociales_russieToutefois, ces chiffres sont à relativiser : à titre de comparaison, pour l’année 2010, l’Union européenne a consacré 29,4% de son produit intérieur brut (PIB) à la protection sociale, la France 33,8% et la Russie 12,7%.

*425 000 enfants

Source article : Itar-Tass, Sipa

Source infographie : V. V. Kijikina, "Les évolutions du système de protection sociale en Russie (étude comparative avec les pays européens)", Bulletin de l’économie de l’Université de Tomsk.

 

http://desideescommeca.wordpress.com/2014/03/06/politique-familiale-priorite-pour-le-gouvernement/

 

 

 

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Pendant ce temps, en France,

on change de société,

ou plutôt, on change de civilisation !

Pour la décadence totale,

et une perversité sans limite !

 

Il suffit de voir la

Littérature enfantine,

ce qu'on propose désormais à nos enfants.

Direct de la FNAC à l'école !

Il faut interner les malades

qui nous gouvernent.

Résistons à l'intolérable !

Pour nous, pour les générations futures.


Chantal Dupille


 

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Si j'ai un zizi,

je ne serai pas obligée

d'avoir un ventre !

On est en plein dans le Nouvel Ordre Mondial

qui perturbe tout,

dans le but de satisfaire les appétits sexuels de cinglés, de pervers,

et surtout, d'amener à aller vers un sexe neutre,

sans procréation biologique, naturelle,

mais uniquement médicale, technique,

et dans ce but, la mesure phare est la PMA !

Avec au bout, des créatures programmées !

Alerte, c'est un engrenage diabolique ! (Ch D)

 

 

 

10 févr.

Voici quelques photos des ouvrages disponibles en vente à la Fnac.

 

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http://dissidenceresistance.files.wordpress.com/2012/06/le-fonctionnement-rc3a9el-de-la-vc3a8me-rc3a9publique.png

 

 

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Information importante, Crimée :

 

Les Tatars de Crimée se ralient à la Russie

| 13 mars 2014

 

Alors que les Tatars de Crimée avaient dénoncé la tenue d’un référendum d’autodétermination comme inconstitutionnel et avaient appelé à la constitution de milices d’autodéfense, leur principal leader, Mustafa Dzhamilev, revenant sur ses précédentes déclarations, se félicite désormais de l’évolution des choses.

 

Entre temps, Mustafa Bey [1] a eu une longue conversation téléphonique avec le président russe Vladimir Poutine et le Parlement de Crimée a adopté diverses mesures pour garantir les droits des Tatars. Les quotas attribués à leurs représentants dans diverses instances seront supérieurs à leur proportion dans la population de Crimée.


 

http://www.voltairenet.org/article182698.html

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Crimee.

http://allainjules.com/2014/03/15/ukraine-crimee-comme-on-dit-au-cameroun-que-loccident-saute-et-cale-en-lair/

 

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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 05:00

 

Washington entraîne le monde dans la guerre
par Paul Craig Roberts

http://www.comite-valmy.org/spip.php?article4208

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Introduction, par Chantal Dupille


WW3 ? Personnellement, je crois moins au choc de civilisations parfois annoncé (comme par François Asselineau), que comme je l'ai dit depuis longtemps, à l'attaque de la Russie puis de la Chine par l'Occident, soit directement, soit via la Syrie, ou l'Iran... deux pays pouvant être les tremplins vers la 3e guerre mondiale (WW3) car impliquant la Russie leur alliée. L'Occident ne peut supporter une Russie renaissante, puissante, souveraine, et une Chine rayonnante, donc rivale. Il veut régner seul, accaparer toutes les ressources, et imposer à la terre entière la dictature malfaisante du Nouvel Ordre Mondial (NWO).

Lorsqu'en décembre 2008 j'avais dans un article posé la question de la Crimée comme point de départ de la WW3, c'est en pensant à 2010 (accord à renégocier avec la Russie). Je savais que si cet accord n'était pas prolongé, la Russie, avec sa base navale Sébastopol, ne l'accepterait pas, et que tout pouvait démarrer à ce moment-là. La suite, on la connaît : Ianoukovitch a prolongé cet accord, évitant ainsi un conflit. Quant à la Syrie, elle a failli être le point de départ de la WW3, mais en interceptant les deux premiers missiles américains lancés, la Russie a empêché son attaque par les USA puis par la France. Le contentieux est donc lourd avec la Russie : Pays souverain, conservateur (refusant les réformes de société du NWO, par ex), patriote, puissant, empêchant notamment à l'ONU par ses vétos la mise à mort de la Syrie, ou maintenant privant l'Occident de tous les fruits de son coup d'Etat contre l'Ukraine (avec le départ des Russes de Crimée), en proposant un référendum, c'est-à-dire un vote populaire qui fait peur au 4e Reich (l'UE totalitaire). Alors, tôt ou tard, la Russie sera provoquée, acculée à se défendre, ou attaquée. Peut-être lorsque d'autres régions russophiles demanderont à leur tour le rattachement à la Russie... A suivre de très près, donc.

Chantal Dupille

 

Textes conseillés, et vidéo :

explique la position de la France sur l'OTAN. Perspective d'une guerre mondiale impliquant l' =

 

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Tweets sur la WW3 :

 

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Mon opinion (mes tweets récents):

 

 

Plan d'USraël pour le Proche et le Moyen-Orient : 1) Détruire les pays arabes laïcs (Syrie, Libye, Irak..) et même en Palestine occupée (Israël a suscité le Hamas). 2) Installer au pouvoir les Musulmans les plus radicaux, les plus fanatiques, les terroristes.  3) Ils seront ensuite le prétexte pour attaquer et annexer les pays arabes.

 

Guerre mondiale ? Mon opinion depuis longtemps: L'Empire (+ le caniche européen) s'effondre (sauf l'industrie militaire), il est en pleine décomposition, seule reste la fuite en avant guerrière.

 

Israël a demandé une trêve aux Palestiniens... pendant ses festivités. Ensuite, en avant attentats ciblés et représailles.. ! Et nouvelle attaque, aussi ?

 

C'est effrayant, quelle responsabilité ! Les "journalistes" savent qu'on danse sur un volcan, et ils continuent leur propagande nauséabonde !

 

Quand la Russie déploie ses troupes en Crimée, les meRdias se précipitent. Mais silence quand l'OTAN masse ses troupes en Ukraine, en Pologne...

 

WW3 ?  D'un côté USA-UE-Israël-Canada-Turquie.. contre Russie-Iran-Syrie-Palestiniens-Hezbollah.. Et la Chine ? Pour moi son intérêt est d'intervenir. Et la Corée du Nord, interviendra-t-elle aux côtés de la Chine ?

 

WW3  2) Pour moi, la Chine (visée par les USA aussi) devrait intervenir avec la Russie... sinon, ensuite elle sera seule à faire face à tous !

 

A suivre...  Chantal Dupille (eva R-sistons)

 

NB : Il faut aussi prendre en compte les délires des Décideurs, en particulier à Tel-Aviv, messianiques (Voir Gog et Magog, référence chère aussi au fanatique Bush Jr). Eux espèrent, sur les décombres de l'humanité, régner en "seigneurs".  Bref, ils veulent la guerre ! Il suffit de voir les réactions bellicistes d'un Fabius (appelé en dehors de l'hexagone, "le Ministre des Affaires Etrangères d'Israël"), pour comprendre qu'effectivement, nous "dansons" sur un volcan. Surtout en France, avec nos centrales nucléaires... et la haine que nous suscitons, comme en Amérique Latine depuis l'affaire de l'avion en difficulté du Président Moralès, que F Hollande se disant lui aussi socialiste, n'a pas voulu voir atterrir sur le sol français, ou en Russie (voir les Infos nous concernant, de la chaîne Pro-Russia.TV).  Et que dire des rancoeurs face aux guerres néoconservatrices que nous menons partout ? Notamment en Afrique ou dans des pays arabes.. Notre meilleur ami est à Ryad, et ce n'est pas une référence ! Pauvre France contre son gré aux mains de Dirigeants aux ordres de l'Empire... Ch D.

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UKRAINE-HISTORY-UPA-RALLY

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Sur mes blogs,

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Une grave question que j'aborde souvent sur mes tweets,

ou dans des articles :

 

L'accaparement des terres

Lundi 25 avril 2011

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À Rome, le Comité de la sécurité alimentaire mondiale, installé dans les locaux de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, s’apprête à lancer un processus de consultation sur les principes proposés pour réglementer ces transactions. De leur côté, conscients de l’extrême urgence de la situation, les mouvements sociaux et les organisations de la société civile (OSC) se mobilisent pour mettre fin à l’accaparement des terres et défaire les accords déjà en application. Pourquoi La Banque mondiale, les agences onusiennes et bon nombre de gouvernements concernés s’efforcent-ils de favoriser ces accords d’accaparement de terres comme des “investissements agricoles responsables” ?


Aujourd’hui l’accaparement des terres se fait à une allure galopante. Des contrats sont signés, les bulldozers sont déjà au travail, la terre se trouve délimitée de manière brutale et les populations locales sont chassées de leur territoire ; les conséquences sont dévastatrices. Quoiqu’il soit difficile d’obtenir des renseignements précis sur la question, il est clair qu’au moins 50 millions d’hectares de terres fertiles – ce qui suffirait à nourrir 50 millions de familles indiennes – sont, au cours des dernières années, passés des mains des paysans à celles des grandes entreprises et chaque jour, de nouveaux investisseurs se joignent à la ruée. 1 

 

Certains de ces accords sont présentés comme une nouvelle manière de satisfaire les besoins de la sécurité alimentaire de pays qui dépendent des marchés extérieurs pour se nourrir eux-mêmes, comme le Qatar, l’Arabie Saoudite, la Corée du Sud ou la Chine. D’autres sont exposés sans détour pour ce qu’ils sont en réalité : des contrats d’affaires et de nouvelles opportunités de bénéfices très intéressantes. Même si certains États jouent un rôle actif, la plupart de ces transactions se font entre les gouvernements hôtes et des entreprises privées. Les sociétés concernées estiment que 25 milliards de dollars US ont déjà été alloués mondialement et elles se targuent de vouloir multiplier ce chiffre par trois dans un très proche avenir.

 

suite ici :

 

 

http://www.alterinfo.net/Rien-ne-peut-justifier-l-accaparement-des-terres--disent-les-mouvements-sociaux-et-les-OSC-a-la-Banque-mondiale-aux_a57794.html

 

 

http://pcf.venissieux.org/IMG/png/carte_faim_terres.png

http://pcf.venissieux.org/IMG/png/carte_faim_terres.png

 

 

senor-information.over-blog.com/75-index.html
6 déc. 2013 - Si 1 ultra sioniste co Rothschild accapare déjà 20 % des terres, c'est pour les ressources + ... Par eva R-sistons - Publié dans : Alerte, danger !
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Jeudi 13 mars 2014

Accaparement des terresAprès la crise financière de 2007, les terres cultivables (et particulièrement celles situées dans les pays en voie de développement) sont devenues l’objet d’un frénétique accaparement dans lequel se sont engagées les pétromonarchies arabes, riches en liquidités mais pauvres en terres arables ou des multinationales de l’agro-business, intéressées par la création d’immenses plantations pour la production de biocarburants. On retrouve également un certain nombre d’entreprises financières convaincues que l’investissement dans la terre peut garantir des profits en toute sécurité. On voit apparaître au final une véritable forme de colonialisme qui risque de modifier l’équilibre international, comme le montrent les récentes révoltes en Afrique du nord liées à l’augmentation du prix des denrées alimentaires.

 

On a commencé récemment à considérer la crise alimentaire comme un phénomène structurel, dont le land grabbing (l’accaparement de vastes portions de terres dans les pays en voie de développement, NDLR) est un aspect particulièrement préoccupant. Les grands investisseurs, avec la bénédiction des gouvernements locaux corrompus et le coupable appui des organismes internationaux, ont lancé une ambitieuse campagne pour prendre le contrôle de la terre et de l’eau en les soustrayant au contrôle des paysans d’Afrique et d’Amérique du sud.

 

Ces derniers se plaignent des graves dommages sociaux et environnementaux produits par les grands propriétaires terriens, mettant l’accent sur les dangers qui pèsent sur eux lorsque le prix des denrées alimentaires fluctue un peu trop sur les marchés internationaux. La course pour le contrôle des terres et de l’eau a pour toile de fond une crise plus générale liée à la distribution et l’utilisation des ressources qui apparaissent de plus en plus limitées.

 

Derrière le land grabbing se cache un colonialisme cruel et pervers où les terres fertiles des pays pauvres se négocient pour trois fois rien. On enregistre depuis une dizaine d’années une hausse constante de la demande mondiale en denrées alimentaires et en biocarburants. Des pays riches n’ayant ni terres arables ni eau (comme l’Arabie saoudite) ou qui comptent une forte densité de population (comme le Japon) ont commencé depuis longtemps à acquérir ou à louer sur le long terme des terres à l’étranger. En 2009, Daewoo logistics avait d’ailleurs prévu de produire du maïs et de l’huile de palme sur 1.300.000 hectares de terres agricoles de Madagascar soit près de la moitié des terres arables du pays. Il n’y a dans la plupart des cas aucune difficulté à faire main basse sur les terres convoitées : les paysans qui la travaillent vivent dans la pauvreté et ne possèdent que trop rarement un titre de propriété.

 

Le phénomène de l’accaparement des terres touche tous les continents, à l’exception de l’Antarctique. 47 % des États touchés par le phénomène se trouvent en Afrique et 33 % en Asie. Enfin, 90 % des terres cédées sont concentrées dans vingt-quatre pays. Tout ce qui y est cultivé l’est grâce à l’eau : à partir du moment où cette ressource est exploitée, surtout dans les zones où on enregistre déjà une malnutrition diffuse, la situation s’aggrave. Les gouvernements locaux, qui cèdent à des prix dérisoires des régions entières (un hectare de terrain ne coûte parfois qu’un ou deux dollars par an dans certaines contrées) sont, avec les acheteurs, les principaux gagnants de ce business hors norme. Bien entendu, ces tarifs favorisent la venue d’investisseurs étrangers, y compris dans des zones vierges de toute infrastructure ou politiquement instables. Mais une fois cette terre vendue, le vendeur est indifférent à l’utilisation qui en est faite ; il n’existe aucune protection sociale et environnementale, et des régions entières peuvent être polluées ou vidées de toutes ses ressources sans qu’aucune autorité ne lève le petit doigt.

 

Les communautés locales sont de surcroît souvent chassées des terres qu’elles travaillent depuis des générations. Mais les indigènes les plus chanceux seront embauchés comme ouvriers dans la nouvelle entreprise pour des salaires de misère. José Graziano da Silva, directeur général de la FAO (organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture), a récemment comparé l’accaparement des terres en Afrique à la conquête de l’Ouest sauvage. C’est dire s’il semble difficile de freiner ce phénomène barbare…

 

L’accaparement sauvage des terres émane principalement des industries produisant des biocarburants qui nécessitent de vastes étendues pour cultiver le palmier à huile, le maïs, le colza, le tournesol, la canne à sucre et d’autres espèces de plantes à partir desquels elles obtiennent les carburants alternatifs aux produits pétroliers.

 

Pour rendre attrayant ce type d’investissement, il convient de bien déterminer les termes des contrats qui vont être conclus. Deux-tiers des terres et des ressources naturelles « accaparés » au cours des dernières années sont en Afrique et plus particulièrement en Afrique sub-saharienne. Ceci est une donnée essentielle pour comprendre la portée et les conséquences de ce phénomène.

 

Il est évident que les terres rurales apporteraient beaucoup plus aux populations autochtones si ces dernières les cultivaient, les exploitaient et vendaient elles-mêmes leurs produits aux entreprises et aux États étrangers. Ce serait encore plus profitable si elles avaient les moyens de développer des industries locales de transformation de produits récoltés. Les dégâts provoqués par l’accaparement des terres sont encore plus importants quand on considère que de nombreuses familles, parfois des milliers, perdent leur foyer et leurs moyens de subsistance pour faire place nette aux nouveaux propriétaires des lieux.

 

Tout ceci se passe dans les pays en voie de développement où les ventres crient bien trop souvent famine. La sous-alimentation et la malnutrition sont encore très importantes, comme le montre le dernier rapport de la FAO sur l’insécurité alimentaire dans le monde. Pourtant, on y importe la nourriture à un prix élevé.

 

En ce qui concerne l’Afrique, les prévisions sont apocalyptiques. Rights and Ressources Initiatives, une confédération internationale d’ONG, a publié en février 2012 le résultat d’une enquête menée dans trente-cinq pays africains. Il ressort qu’au moment où ce continent connaît une croissance exponentielle de ses besoins alimentaires, les nouveaux investisseurs ont pris pour cible les terres des communautés rurales, qui contrôlent traditionnellement un milliard 400 millions d’hectares composés de forêts et de terres arables. Mais les systèmes juridiques en place dans la plupart des États africains ne leur reconnaissent que très rarement des droits de propriété. Partout, c’est l’État qui s’est emparé de ces terres ou de ces forêts. Et partout, c’est l’État qui distribue des droits d’exploitation à des grandes sociétés étrangères. Selon l’un des dirigeants de Rights and Ressources Initiatives, Jeffrey Hatcher, « dans les trente-cinq pays africains étudiés, l’essentiel des terres agricoles a été confisqué par les États. Ce phénomène affecte 428 millions de paysans pauvres de l’Afrique sub-saharienne ».

 

L’Afrique est un continent frappé chaque année par les pénuries saisonnières et parfois par une pénurie de produits alimentaires de base. Pis, les terres fertiles sont destinées à la production de biocarburants dont on tire de l’énergie, et ce au détriment des cultures alimentaires. Lorsque la terre et l’eau sont des sources de profits comme une autre et qu’on « tire avantage de la hausse du prix des denrées alimentaires », on spécule avec la famine. C’est néanmoins une vision à très court terme car une situation qui voit des pans entiers de l’humanité vivre dans la misère porte nécessairement en elle les germes de la guerre.

Capitaine Martin 

 

 

 

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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 03:04
J'ai eu le coup de foudre pour ce texte.
Je le partage avec vous ! Ch D
Mon tweet : Attention, chef-d'oeuvre ! Comment les sots occidentaux se sont fait rouler par l'avisé Poutine

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Leçon de géostratégie africaine n° 71 :
Comment gagner une guerre sans combattre selon Sun Tzu ?
L’exemple de la Russie en Crimée

Ou voici comment la Russie a piégé les dirigeants de l'Occident

et récupéré la Crimée sans tirer un seul coup de fusil 

http://pougala.org/lecon-de-geostrategie-africaine-n-71-comment-gagner-une-guerre-sans-combattre-selon-sun-tzu-lexemple-de-la-russie-en-crimee-2/



Qu'est-ce qu'on enseigne dans les écoles de stratégie militaire ? Installez-vous bien dans votre fauteuil. Je vais vous amener avec moi dans un voyage sur les bancs d'une école de stratégie militaire comme si vous y étiez. Nous allons étudier la crise ukrainienne en nous servant d'un livre de stratégie militaire largement utilisé dans la formation des militaires russes et chinois. Mais aussi dans certaines écoles de commerce dans le monde. Ce livre d'appelle : "l'art de la guerre" écrit par le penseur et stratège militaire chinois Sun Tzu (544–496 avant notre ère). L'idée centrale du modèle de stratégie militaire de Sun Tzu est d'utiliser la ruse pour amener l'ennemi à déposer les armes et se rendre avant même d'avoir commencé à combattre. En d'autres termes, pour Sun Tzu, le meilleur stratège militaire est celui qui gagne une guerre sans avoir besoin de la combattre, tout simplement en jouant sur la ruse, les bluffs, les fausses informations distillées au bon moment pour désorienter l'ennemi, en donnant de faux espoirs à l'ennemi au début des hostilités avant de le désillusionner complètement à la fin. Analysons maintenant la crise ukrainienne en étude de cas, comme on le fait dans les écoles militaires. Nous allons nous servir des 10 principales stratégies préconisées par Sun Tzu pour gagner une guerre sans combattre, pour savoir, en Ukraine, qui a le plus de chance de gagner le bras de fer en cours entre les Etats Unis d'Amérique et la Russie. 

 


1- « Quand vous êtes capable, feignez l’incapacité. Quand vous agissez, feignez l’inactivité. Quand vous êtes proche, feignez l’éloignement. Quand vous êtes loin, feignez la proximité. » Lorsque vous avez identifié les projets de l'ennemi, pour vous battre, vous devez constamment lui donner l'impression d'aller à contre-courant de l'attitude belliqueuse qu'il attendrait de vous en pareille circonstance. Ainsi, vous devez savoir vous rendre invisible dans votre contre-offensive, savoir mentir et surtout, ne donnez à l'ennemi aucune chance de vous situer ou de situer votre vraie réaction face à son intention guerrière, que vous devez constamment feindre de ne pas savoir. Dans ce dossier, l'objectif des Occidentaux est celle de partir d'un accord d'association entre l'Ukraine et l'Union Européenne pour arriver à l'objectif de l'adhésion pure et simple de l'Ukraine à l'UE. Mais surtout, de faire adhérer l'Ukraine à l'Otan afin de la couper complètement de la Russie et donc, de ne plus renouveler la location de la base marine de Sébastopol en Crimée à l'armée marine russes, c'est-à-dire, de priver la Russie de toute possibilité d'intervention rapide en mer Méditerranée en cas de guerre avec l'Otan, comme les récentes opérations d'intimidation dans les ports syriens lorsque le président Hollande voulait bombarder le pays et égyptiens lorsqu'à la chute du président Morsi, les USA menaçaient l'Egypte de sanction sur les fournitures militaires. 

Le président Yanukovych qui est l'homme de Moscou a feint ne rien comprendre quant aux conséquences néfastes de la signature des accords d'association. Et s'est arrêté à la dernière minute. Et c'est en ce moment que les Occidentaux entrent en jeu, en inventant la révolution populaire. Selon la télévision Euronews une conversation interceptée entre le Ministre Estonien des affaires étrangères Urmas Paet et madame Catherine Ashton, la cheffe de la diplomatie européenne, les 88 morts de la place de l'indépendance ne sont pas l'œuvre du président Yanukovych mais des paramilitaires de l'opposition, commandités par les membres de l'actuelle coalition au pouvoir à Kiev pour porter un coup fatal à la présidence hostile à l'Union Européenne et à l'Otan. Mais comment en est-on si sûr ? Voici à propos, ce que déclare Euronews : "Un ou plusieurs snipers ayant tiré sur les manifestants d’Euromaïdan s‘étaient installés dans le siège de la banque d’Ukraine, à Kiev. Les enquêteurs y ont découvert des douilles correspondantes aux balles retrouvées dans les corps des victimes. Ce sont par ailleurs les mêmes balles qui ont servi pour attaquer les forces de police anti-émeute et les opposants." Total : 88 morts.

Devant tout cela, la Russie sait tout ce qui se passe, mais fait semblant d'être invisible, inaudible, absente. Et laisse faire. Ce qui l'intéresse, c'est reprendre toute la péninsule de la Crimée, mais sans combattre. Comment y parvenir? Ce sont les Occidentaux qui vont lui donner un coup de main, en jouant à une partie d'échec, sans jamais tenir compte des pions que l'adversaire est en train de pousser, lui aussi, mais en cachette. Et pour cela, c'est la deuxième stratégie de Sun Tzu qui va nous apporter plus d'éclaircissement sur le comportement du président Poutine de Russie dans cette crise. 


2- « Une armée victorieuse l’est avant même de livrer bataille. Une armée vaincue se lance d’abord dans la bataille et ensuite recherche la victoire. » Selon ce principe, Sun Tzu nous explique qu'en guerre, on n'attaque que lorsqu'on est certain de gagner. Sinon, on attend le temps qu'il faudra que la situation tourne à notre avantage. 

Sur la place Maïdan de Kiev, la capitale de l'Ukraine, ont défilé durant la révolte, de nombreux politiciens occidentaux, comme le Sénateur américain Mc Caïn le 15 décembre 2013, pour soutenir et encourager la foule en colère, une colère bien entretenue et guidée. Le 19 février, nos manifestants dits pacifistes vont lancer un assaut sur la police. A la fin des émeutes, il y a 26 morts dont 9 policiers. Et voici ce que déclare le président Obama depuis le Mexique où il se trouve en visite officielle : "Je veux être très clair, nous allons observer de près les développements des prochains jours en Ukraine et nous attendons du gouvernement ukrainien qu'il fasse montre de retenue, qu'il n'ait pas recours à la violence face à des manifestants pacifiques". Plus tard dans l'avion de retour du Mexique, selon une dépêche AP, c'est au tour de Ben Rhodes, conseiller spécial du président Obama à faire un point de presse dans Air Force One pour affirmer ceci : "Nous sommes opposés à la violence, d'où qu'elle vienne, mais c'est le gouvernement qui doit retirer les membres de la police anti-émeute, décréter une trêve et entamer des discussions dignes de foi avec l'opposition (…) Il est évident que les Ukrainiens estiment que leur gouvernement ne répond pas à leurs aspirations légitimes à l'heure actuelle". 

Ces 3 personnalités américaines sont dès lors déjà entrées dans le piège du président Poutine : ils ont clairement fait leur choix de camp. Par leurs actions et leurs propos, ils ont signé sans se rendre compte la paternité des manifestations sur la place de l'Indépendance à Kiev. Cette signature sera ensuite utilisée par la Russie pour discréditer les interlocuteurs occidentaux dans la suite des évènements qui semblent complètement imprévus par les deux camps, mais jusqu'à quel point? Nous allons voir dans la prochaine stratégie qui privilégie le résultat final recherché aux multiples pseudos victoires temporaires. 


3- « Pour le bon stratège, l’essentiel est dans la victoire, non pas dans les opérations prolongées » C'est à dire que pour un bon stratège militaire, ce qui compte ce sont les éléments pris dans leur globalité, c'est le résultat final de l'ensemble des opérations et non des petites victoires sporadiques au quotidien. Nous sommes partis des objectifs des uns et des autres : à terme, l'Occident veut l'adhésion de l'Ukraine à l'Otan, afin de priver la Russie de son accès à la Méditerranée. Alors que la Russie veut tout simplement annexer la Crimée pour éloigner une telle éventualité. La Crimée est en effet le seul accès de la Russie en mer chaude. 

Ailleurs, au nord, c'est la mer froide et si l'Occident déclenche une guerre contre la Russie en hiver, tous ses bateaux sont bloqués dans des eaux gelées de la Baltique ou de la mer du Nord. Ce serait donc une défaite même avant de combattre. Dans les opérations qui vont se succéder à Kiev jusqu'au renversement du président, c'est l'Occident qui semble avoir les meilleures cartes en main, puisque c'est lui qui dicte le tempo des événements, jusqu'au choix des nouveaux dirigeants, reconnus à la vitesse de la lumière. Même s'ils viennent à peine de renverser un gouvernement démocratiquement choisi par le peuple, qu'importe, la démocratie est un gros mensonge qui vit au dépend de ceux qui y croient. Surtout que les élections normales étaient prévues dans un an. Et dans les négociations, le président Yanukovych avait accepté d'anticiper ces élections. Et cela n'a pas suffi au tempo occidental qui l'a fait renverser à peine 24h après la signature de cet accord avec l'opposition. Là, c'est l'Occident qui s'installe dans les opérations prolongées. Moscou est muet. 

Le président Poutine est coincé à Sotchi pour les jeux Olympiques d'hiver. C'est la suite des évènements qui nous fera comprendre que ce mutisme était bien calculé. Apparemment, ce qui l'intéressait, c'était la victoire finale et non les opérations intermédiaires. 


4- « Celui qui pousse l’ennemi à se déplacer, en lui faisant miroiter une opportunité s’assure la supériorité. » Pour Sun Tzu, vous devez toujours pousser l'ennemi dans une plus forte mobilité, afin de l'orienter vers là où vous voulez le conduire, pour le finir. Le 6 Février 2014, c'est la secrétaire d'Etat américaine adjointe, Victoria Nuland, qui arrive à Kiev et rencontre les trois principaux dirigeants de l'opposition Ukrainienne : Oleg Tiagnybok, Vitali Klitschko et Arseni Iatseniouk, qui deviendra Premier Ministre par la suite. Le lendemain, dans un entretien au quotidien Kommersant Ukraine, le conseiller spécial du président Poutine, Sergueï Glaziev déclare : "Autant que nous sachions, Madame Victoria Nuland a menacé les oligarques ukrainiens de les placer sur une liste noire américaine si le président Yanukovych ne cède pas le pouvoir à l'opposition. Cela n'a rien à voir avec le droit international. (…) Il semble que les Etats-Unis misent sur un coup d'Etat. (…) les Américains dépensent 20 millions de dollars par semaine pour financer l'opposition et les rebelles, y compris pour les armer". 

Pour commenter la visite du sénateur américaine Mc Cain sur la place de l'indépendance le 15 décembre 2013, Alexeï Pouchkov, député au Parlement russe (la Douma) déclare au quotidien ukrainien, Kievski Telegraf, ceci : "Les représentants de l'Union européenne et des Etats-Unis sont directement impliqués dans le bras de fer politique en Ukraine. (…) Veulent-ils y établir un nouveau régime colonial ?" Nous constatons déjà à ce niveau que la Russie joue la parfaite diversion. Ayant poussé les occidentaux à être plus mobiles et de se rendre plusieurs fois à Kiev, alors qu'ils ne bougent pas d'un millimètre depuis Moscou, ils arrivent à contraindre les américains à choisir une priorité : le changement de pouvoir à Kiev. C'est dans ce piège que les Russes vont les y conduire et les occuper un bon bout de temps, pendant qu'ils peaufinent en toute liberté et secret, l'invasion de la Crimée. 


5- « Le bon stratège est si subtil qu’il n’a plus de forme visible. Le bon stratège est si discret qu’il en est inaudible. Ainsi il se rend maître du destin de l’ennemi. ». Le bon stratège doit être insaisissable pour l’’ennemi. Il doit communiquer le moins possible et pratiquer la rétention de l'information. Et lorsqu'il communique, c'est pour transmettre à l'ennemi une information inexploitable ou fausse. 

En Crimée, lorsque le président Poutine fait la seule conférence de presse, le 5/03/2013 admise aux seuls journalistes russes, il jure sur la tête de son arrière grand père qu'il n'a pas de troupes en Crimée. Et que les militaires qu'on voit sans insigne sur l'uniforme, sont en effet, des forces d'Auto-défense locales. Vu de l'Occident, il s'agit d'un mensonge. Mais à bien y regarder, le président Poutine est juste en train de les rouler dans la farine. Et il leur fournit une information capitale qui n'est pas comprise par les stratèges occidentaux. En effet, lorsqu'il nie qu'il n'y a pas de militaires russes, donc étrangers en Crimée, il est en ce moment en train de leur dire qu'officiellement, la Crimée est déjà russe et à ce titre, les forces présentes en Crimée ne peuvent pas être considérées sous l'optique d'une invasion, mais d'une force qui est déjà chez elle, dans sa nation, dans sa république, d'où l'appellation de Forces d'Auto-défense locales. Ce message subliminale n'a malheureusement pas été convenablement analysé et compris par les "stratèges" Occidentaux qui au lieu de se pencher immédiatement sur le cas de la Crimée, ont continué comme d'habitude à faire de la figuration à parler de la désescalade de la tension de la partie russe alors que cette dernière venait de leur signifier qu'elle était déjà passé à la deuxième mi-temps du match qu'ils avaient invité la Russie à jouer. 

A Paris, on a transformé une conférence dédiée au Liban à une conférence de sanctions contre la Russie, si elle n'est pas suffisamment gentille et retirer ses militaire de la Crimée pour rentrer dans leur base.
Le lendemain à Rome, on a transformé une conférence pour parler du chaos laissé par l'OTAN en Libye, en un débat pour expliquer à l'opinion publique européenne que l'Europe comptait quand même quelque chose. 

On a continué d'organiser des conférences inutiles, à aller et venir entre les capitales européennes et Kiev, alors que le barycentre de la crise s'était déplacé depuis des lustres de Kiev en Crimée. Même un mini-sommet extraordinaire sur l'Ukraine est organisé à Bruxelles le 6/03/2013 et c'est en pleine réunion que le président Poutine va envoyer aux participants un petit cadeau, c'est la dépêche qui tombe sur les téléscripteurs à 12h de Bruxelles et qui dit que le Parlement de la Crimée a voté à l'unanimité le rattachement de la Crimée à la Russie et qu'un référendum pour valider ce choix sera organisé à peine 10 jours plus tard. 


6- « Remporter cent victoires après cent batailles n’est pas le plus habile. Le plus habile consiste à vaincre sans combat. » Un bon stratège n'est pas violent, il n'humilie pas son adversaire. Il amène son adversaire à se transformer pour reconnaître son infériorité. Ainsi, il n'a plus besoin de combattre. En Crimée, les forces spéciales russes sont arrivées dans une tenue sans étiquette et ont encerclé toutes les bases militaires ukrainiennes, mais sans les contraindre de quitter la base. Le problème est que les habituels occupants de ces bases ne pouvaient plus être libres d'entrer et de sortir. Il fallait alors choisir : ou attendre stoïquement que les événements à Kiev permettent un miracle de déloger les russes, ou bien se rendre. Beaucoup ont préféré se rendre sans même tenter de se défendre. De toutes les façons, ils n'étaient pas attaqués. Au même moment, sans même attendre le référendum, à l'aéroport de Sébastopol, la pression psychologique est montée d'un cran : tous les vols pour Kiev ont été dès le vote du parlement de Crimée, programmés comme des vols internationaux. La monnaie ukrainienne progressivement sortie de la circulation et remplacée par le rouble russe. C'est la première fois dans l'histoire qu'on assiste à un sans faute dans l'application des théories de Sun Tzu : Gagner sans combattre. Les Etats-Unis n'y ont vu que du feu. 


7- « Jadis, les guerriers habiles commençaient par se rendre invincibles, puis attendaient le moment où l’ennemi serait vulnérable. L’invincibilité réside en soi-même. La vulnérabilité réside en l’ennemi. » Un vrai stratège joue sur le timing pour gagner toutes ses batailles. Il redouble de ruse pour ne pas être affecté par les menaces ou les actions belliqueuses de l'ennemi. Ainsi, il devient d'abord invincible. Mais cela ne suffit pas. Il faut ensuite gagner. Pour cela, un bon stratège doit savoir attendre le moment où ses ennemis sont affaiblis pour passer à l'action et leur donner le coup de grâce. Une fois sécurisé l'annexion de la Crimée, la Russie sait que l'opération en elle-même va drastiquement affaiblir le coté occidental dans la suite des opérations. Mais alors que ces derniers croient par erreur que le Président Poutine va s'arrêter à la Crimée, ils se trompent. 

Il sait qu'il a déstabilisé pendant longtemps ses adversaires incapables de prendre des initiatives novatrices. Le président Obama a annoncé une série de sanctions d'abord sur les visas. On a l'impression qu'il s'agit d'une blague de mauvais goût. En 1994, tu as contrains l'Ukraine à se débarrasser de l'armement nucléaire en lui promettant que s'il est attaqué, tu viendrais à son secours. Et maintenant qu'on démembre son territoire, tu menaces de ne pas donner des visas ? De qui te moques-tu ? En réalité, le Président Obama ne peut pas faire grand chose. En ce moment c'est le président russe qui est le seul maître du jeu. Il a toutes les bonnes cartes en main. Il fait ce qu'il veut, quand il veut et comme il l'entend. Le pire est que les gesticulations des occidentaux, trahissent au fond leur impuissance. 

D'abord parce qu'ils n'ont pas d'argent pour mener la moindre guerre contre une puissance comme la Russie, mais aussi parce que la moindre sanction économique se retournerait immédiatement contre eux. Par exemple, selon une information publiée par le journal économique français Challenge du 7 mars 2014, à la seule menace du président Obama de geler les avoir russes, la Banque Centrale de Russie a déplacé dans la seule journée du jeudi 6 mars 2014, une somme gigantesque de plusieurs dizaines de milliards de dollars des comptes bancaires détenus aux Etats-Unis vers la Russie et les paradis fiscaux. Ce genre d'opérations, si elle continue, dans le moyen terme, peut causer un véritable séisme bancaire et financier aux Etats-Unis. C'est la classique histoire de l'arroseur arrosé. 

Toujours Vendredi 7 mars 2014, c'est l'Agence Bloomberg qui fait d'autres analyses et prévisions. Selon elle, au 1er septembre 2013, la Russie détenait dans les banques de 44 pays la somme de 160 milliards de dollars, alors qu'à la même date, 24 pays avaient déposé dans les banques russes, la somme de 242 milliards de dollars. Les pays occidentaux peuvent geler jusqu'à 160 milliards de dollars d'argent russe. Et la Russie peut geler jusqu'à 242 milliards de dollars d'argent des occidentaux. Selon Bloomberg, depuis Washington, qui a plus à y perdre serait la France dont les banques ont investi 50 milliards de dollars en Russie, suivie par les Etats-Unis dont les banques ont investi pour 35 milliards de dollars dans le plus vaste pays du monde, la Russie, avec ses 17 millions de km2. Le pire, nous vient de la bouche du conseiller du président russe Sergueï Glaziev, rapporté par la même Agence Bloomberg : "En cas de sanctions américaines, la Russie serait obligée de renoncer au dollar au profit d'autres monnaies et de créer son propre système de paiement. (…) Si les Etats-Unis gèlent les avoirs d'entreprises publiques et d'investisseurs privés russes, Moscou recommandera à tout le monde de vendre les titres du Trésor américain. En outre, les sanctions, si elles sont infligées, amèneront la Russie à renoncer au remboursement des prêts octroyés par les banques américaines." La messe est dite. La Russie est invincible et a même identifié le point de faiblesse de l'ennemi. On peut dès lors parier qu'après la Crimée, elle sait qu'elle pourra annexer d'abord les anciens territoires géorgiens de l'Abkhazie et de l'Ossétie, avant d'avaler toutes les régions de l'est ukrainien russophones qui avaient voté pour le président Yanukovych aux dernières élections présidentielles. Sans oublier bien sûr la région séparatiste de Transnistrie en Moldavie, à la frontière avec l'Ukraine, là aussi à majorité russe et qui demande depuis son indépendance proclamée en 1992, son rattachement à la Russie. Et là nous arrivons à l'autre stratégie de Sun Tzu. 


Leçon de géostratégie africaine n° 71 : Comment gagner une guerre sans combattre selon Sun Tzu ? L'exemple de la Russie en Crimée, 4.9 out of 5 based on 8 ratings

 

8- « Pour avancer irrésistiblement, attaquez les points faibles de l’ennemi. Pour battre en retraite sans être rattrapé, soyez plus rapide que votre ennemi. » Pour avancer, il faut éviter le corps à corps avec l'ennemi et se limiter à le toucher uniquement dans ses parties non protégées. Et pour des replis stratégiques, il faut se mettre dans les coins qui échappent au contrôle ou à la connaissance de l'ennemi. 

Depuis la guerre éclair du mois d'Aout 2008 contre l'allié des USA, la Géorgie avec Saakachvili, les territoires conquis sont le point faible de l'Occident. Tu avais fait croire à la Géorgie que tu pouvais l'aider en cas de guerre avec la Russie. Et il a fait ce que tu lui as conseillé. Quand on l'a bombardé, tu n'es pas arrivé. Alors, que vaut ta parole ? L'humiliation de la petite Géorgie par la Russie a été une grosse tache dans la crédibilité des USA et encore aujourd'hui, les deux territoires alors contestés sont de fait sous la Russie. Voilà pourquoi il est facile de prévoir que ce sont les premiers territoires que la Russie va annexer après la Crimée. Cette victoire si facile en seulement 4 jours sur la Géorgie ne suffit pas pour être répétée aujourd'hui en Ukraine, toujours selon Sun Tzu. Et ça, le président russe Poutine l'a très bien compris. 


9- « Ne répétez pas les mêmes tactiques victorieuses, mais adaptez-vous aux circonstances chaque fois particulières. ». Il faut toujours adapter les tactiques et les stratégies aux situations nouvelles. Ce n'est pas parce qu'une solution a marché hier qu'elle marchera toujours. Si on répète les tactiques victorieuses du passé, on court le risque de trouver un ennemi plus aguerri, qui aura passé le temps à étudier votre stratégie et comment y faire face convenablement. Chaque situation, pour un bon stratège est unique et mérite une stratégie unique. Alors que les Américains ont répété en Irak et en Afghanistan les mêmes recettes ruineuses du Vietnam, la Russie a évité de répéter en Ukraine ses tactiques victorieuses sur la Géorgie des bombes tirées par centaines des chars et des hélicoptères de combat. Car il est évident que si en Géorgie les alliés américains s'étaient fait trouver impréparés, rien ne dit qu'une nouvelle fois les trouverait aussi passifs, parce que surpris. En effet, on nous annonce que les F16 américains sont partis vers les ciels estoniens et polonais. De la même façon que le président Poutine a été silencieux pour les événements de Kiev, avant d'avaler la Crimée, aujourd'hui, personne ne sait quelle stratégie il a préparé pour les régions russophones de l'est de l'Ukraine. Comme Sun Tsu suggère de ne jamais répéter les mêmes stratégies victorieuses, il y a à parier qu'il a préparé toute autre choses pour avaler les régions de l'est mais quoi ? 


10- « Qui connaît l’autre et se connaît lui-même, peut livrer cent batailles sans jamais être en péril. Qui ne connaît pas l’autre mais se connaît lui-même, pour chaque victoire, connaîtra une défaite. Qui ne connaît ni l’autre ni lui-même, perdra inéluctablement toutes les batailles. » Le bon stratège doit toujours avoir en tête 3 soucis : bien maîtriser l'environnement, le terrain de la bataille, connaitre l'ennemi dans ses détails et se connaitre lui-même pour surtout desceller avant l'ennemi ses propres faiblesses. Pour faire partie des stratèges des services secrets russes, il faut bien parler plusieurs langues donc l'anglais. Au même moment, tous les textes et communication entre les membres du FSB, sont exclusivement codés en russe. A la CIA il existe un département Russie qui ne peut pas faire le poids face à l'imposante stratégie russe de la maîtrise de l'anglais par tous ses espions. Et donc, de connaitre les américains dans ses plus petits détails. Il existe un réseau composé aussi par russe américains qui, avec le passeport américain, accèdent à tous les postes de l'administration américaine. 

C'est ce qui va expliquer que pour le président russe, on a l'impression que rien de ce que dit son homologue américain ne le surprend ou ne l'émeut. Sur le plan de l'environnement, la Russie c'est 17 millions de km2, les USA la moitié. Alors que les américains en Russie sont concentrés dans quelques grandes villes de l'Ouest, les russes aux USA, sont repartis sur tout l'étendu des USA. Ils sont devenus des américains à tous les effets. Il suffit pour Moscou d'étudier leurs comportements pour savoir tout, des américains. Pour revenir en Ukraine, les zones qui intéressent la Russie sont les régions où on parle russe, où les populations sont russes, donc avec une parfaite maîtrise même sociologique de la part de la Russie. Ce qui n'est pas le cas des USA qui en Ukraine comme en Afghanistan ou en Irak, donnent toujours l'impression de s'engager sur des éventuels théâtres de guerres sans jamais maîtriser le terrain, n'importe où sur la planète comme s'il s'agissait d'un jeu vidéo, où il suffirait de remplacer une carte par une autre et continuer à appuyer sur la gâchette au maximum. Ce qui a porté à des guerres inutiles qui ont littéralement ruiné les Etats Unis d'Amérique. 

Et le président Poutine l'a bien compris que de l'autre côté, il y a une véritable navigation à vue, du dossier iranien et syrien hier et à celui ukrainien aujourd'hui. Au final, devant le désarroi du président américain avec ses menaces génériques et sa totale incapacité à placer la moindre initiative dans le dossier ukrainien, s'il y a un maître du monde aujourd'hui sur le plan de stratégie militaire, ce maître s'appelle Monsieur Vladimir Poutine. Il connait son ennemi, les USA, il connait bien le terrain, l'Ukraine et il connait la nouvelle force de son pays, les nouveaux moyens militaires du pays depuis la guerre en Libye qu'il cite chaque fois qu'il veut se moquer des stratèges américains qui ont prétendu d'aller installer la démocratie en Libye et aujourd'hui organisent une conférence à Rome pour demander l'aide des russes pour aller y mettre un peu d'ordre. Le président Obama de son côté, donne l'impression de ne comprendre ni son homologue, russe, de ne pas connaitre la complexité ukrainienne, sinon, il n'aurait pas suggéré à ceux qu'ils ont mis au pouvoir à Kiev comme première action, de supprimer la langue russe. Et pire, il semble ne pas connaitre ses propres faiblesses, d'un pays ruiné et qui ne pourra rien offrir à 47 pays africains qu'on invite à Washington, juste pour mimer les rencontres tous les 2 ans entre les dirigeants africains et chinois. 

 

 

QUELLES LEÇONS POUR L'AFRIQUE ? Le 22 Janvier 2014 dernier, la Maison Blanche, par communiqué, nous annonce que le président Obama a invité à Washington, 47 chefs d'Etat Africains. Il a pris soin d'en exclure 3 de Centrafrique, Egypte et de la Guinée Bissau, accusés d'être arrivés au pouvoir sans passer par les urnes, mais par des coups d'Etat. Comment expliquer qu'en Ukraine c'est plutôt l'administration américaine qui tente de forcer la main à la Russie pour reconnaître le nouveau pouvoir à Kiev lui aussi issu d'un coup d'Etat ? Un coup d'Etat en Europe est-il différent d'un coup d'Etat en Afrique? Le 17 février 2008, le Kosovo déclare unilatéralement son indépendance de la Serbie. Les Occidentaux applaudissent. La Serbie porte l'affaire à la Cour Internationale de Justice (CIJ), organe judiciaire des Nations Unies qui tranche et valide la sécession du Kossovo par sa décision du 22 juillet 2010 en ces termes : "la déclaration d'indépendance du Kosovo n'a violé ni le droit international général, ni la résolution 1244 du Conseil de sécurité, ni le cadre constitutionnel". En revanche, la CIJ ajoute qu'elle n'est "pas tenue par la question qui lui est posée de prendre parti sur le point de savoir si le droit international conférait au Kosovo un droit positif de déclarer unilatéralement son indépendance. La Cour n'est pas chargée de dire si le Kosovo a accédé à la qualité d'Etat". 

L'alors ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner va se féliciter de la décision du CIJ en ces termes : "L'indépendance du Kosovo est "irréversible (…) Cet avis affirme clairement que la déclaration d'indépendance du Kosovo n'est contraire ni au droit international ni à la résolution 1244, comme la France l'avait toujours soutenu, et je m'en réjouis". Question : Pourquoi l'Occident se réjouit d'alimenter les sécessions au Kosovo, au Sud Soudan et font semblant de jouer aux fervents défenseurs du droit international et de l'intangibilité des frontières pour l'Ukraine ? En quoi la Crimée en Ukraine est différente du Sud Soudan ou du Kossovo? La réponse est que cette équation à géométrie variable est le fond de commerce de certains pays, les mêmes qui se sont arrogés le droit de faire les gendarmes du monde pour partager les bons et les mauvais points aux candidats naïfs à la démocratie, pour bien les spolier. Contrairement à ce qui se passe régulièrement en Afrique, de l'Erythrée au Sud Soudan, la Russie n'a pas aidé la Crimée à déclarer son indépendance, mais plutôt la rejoindre dans un ensemble déjà grand. Toute nouvelle indépendance affaiblit le pays qui perd un morceau de sa terre. Mais fragilise aussi le nouvel état non viable. 

Les mêmes qui se battent aujourd'hui contre l'éclatement de l'Ukraine, sont les mêmes qui œuvrent en sous-main pour démembrer le Mali, ce sont les mêmes qui financent les rebellions dans l'Est de la RDC pour demain créer une nouvelle république dans le Kivu. 

La Russie n'a pas fini de surprendre les américains. Quel message voulait envoyer les russes aux américains lorsqu'ils ont fait coïncider la date de la fin des jeux para-olympiques d'hiver de Sotchi le 16 mars 2014 et le référendum pour valider l'annexion de la Crimée à la Russie ? 

A la différence de la Russie, les africains sont grossièrement prévisibles dans toutes leurs stratégies par leurs ennemis occidentaux. Encore faut-il qu'ils soient capables de comprendre que l'Occident est l'ennemi de l'Afrique. Il existe en Afrique un vrai retard culturel et intellectuel de la population, pour déjà être capable de comprendre qu'il lui faut instaurer un rapport de force avec l'occident dans lequel ses propres points de vue seraient pris en considération. Mais on ne peut pas y parvenir dans un rapport classique de mendicité institutionnalisé où celui qui tend la main pour recevoir est toujours celui qui obéit à l'autre. 

Voilà pourquoi il n'existe à ce jour dans aucun pays africain, un seul projet sérieux pour espionner l'occident. Les Africains croient par erreur qu'ils sont les amis des européens et ne se posent jamais la question de savoir comment ils sont vus aux yeux des européens : de simples esclaves même si très lettrés. Les chaines de télévision en occident pourrons donner l'impression de haïr le président Poutine ou la Russie, mais il reste un élément que personne ne peut mettre en doute, quelque soit leurs relations dans le futur, ils sont condamnés à respecter la Russie. Ils ont déjà commencé à le faire, pour preuve, la façon dont tous tergiversent pour des pseudo-sanctions qui n'arrivent jamais.
Et c'est dans ce rapport de respect que je suis paradoxalement optimiste pour le futur des relations entre ces 2 ennemis d'aujourd'hui. Je ne peux pas dire de même pour l'Afrique. Pour qu'on nous respecte, nous devons cesser de tendre la main, c'est une condition incontournable avant même de parler de stratégie militaire ou d'espionnage des Européens par les Africains.


Yaoundé, le 8 mars 2014 
Jean-Paul Pougala 
(ex-docker clandestin) 

 

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Géostratégie Africaine – Tome 1

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Le courage de Poutine

et la couardise des dirigeants occidentaux :

 

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Eva...j'avais lu cet article sur un autre site mais je n'avais pas osé le reproduire . Il est génial ! Poutine "la force tranquille" est resté de marbre face aux menaces et aux cris d'orfraie des ennemis de la Russie. Il a pris sous son aile protectrice la Crimée sans versé une goutte de sang, sans faire d'alliance contre nature . Du grand art vous dis je ! Maintenant je pense il va s'attaquer à la récupération de la partie Est de l'Ukraine. Je pense qu'il va laisser dans un premier temps la partie Ouest se fourvoyer dans l'UE et subir le sort de la Grèce . Il n'a cure des sanctions dont il est menacé. Il a préparé la riposte et anticipé ce qui est la marque des génies politiques. Et tôt ou tard il sait que l'Ukraine reviendra toute entière à la maison !de gré ou de force ! 

Commentaire d'Ahura

 

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merci chantale Dupille pour cette information une petite note d'optimisme enfin car je pleure pour la russie et pour son peuple qui mérite de vivre en paix ce peuple n'a connu que la tragédie du sang versé par des étrangers suite à la révolution de 1917, j'ai une partie de ma famille qui est enterrée en crimée je suis à la fin de ma vie et j'aimerai partir de ce monde en sachant que le peuple peux enfin vivre en paix et profiter de ses biens Merci encore Madame pour votre courage moi je n'en ai plus

Commentaire posté par Nadia Bougoslavsky

 

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9 mars 2014 7 09 /03 /mars /2014 04:05

 


 

Confrontation de deux blocs,

ou de deux mondes ?

Sage Russie contre Occident fou.

Par chantal Dupille

 

 

Ce qui se joue actuellement menace d'embraser la planète.

 

La Russie a connu sur son sol deux guerres meurtières décimant son territoire, d'abord contre Napoléon puis contre Hitler. Désormais, aucun pays n'aspire autant à la paix qu'elle, et pour y parvenir elle souhaite un partenariat honnête, équitable, avec les autres Etats, une politique de coopération sincère et transparente sur le plan économique, énergétique, ou encore du désarmement.

 

Concrètement, juste avant le G20, la Russie a défendu la paix lorsque Washington a attaqué la Syrie, envoyant deux premiers missiles que l'armée française guettait pour agir à son tour : Elle les a interceptés, détournés dans la mer, en menaçant de réserver le même sort aux missiles suivants, et les Presstitués ont masqué l'événement en annonçant qu'Américains et Israéliens testaient de nouvelles armes ! Le G20, on le sait, a été suivi par ce que j'appelle un "G2" Lavrov-Kerry, en excluant bien sûr la France belliciste. Le choc, en effet, est bien réel: L'Occident est tourné vers la guerre, les USA désormais surtout contre la Russie,  Israël toujours contre l'Iran qui n'a jamais attaqué personne mais dont le rayonnement agace Tel-Aviv, France contre de multiples Etats... pour le compte de l'Empire. Triste destin de notre pays, qui au lieu d'être respecté dans le monde, neutre, gaullien, complote depuis Sarkozy avec BHL et les Monarchies pétrolières (soutenant le terrorisme) un peu partout pour exécuter les plans de l'USraël son vrai maître, et avec la complicité d'Elus vendus (comme le néocon Juppé) et les meRdias collabos. Bref, c'est une haute trahison des intérêts français ! Qui jugera ces faits ?


 

BHL-chiottes.jpg

 

Moscou préfère la diplomatie au conflit. D'ailleurs, l'histoire de la Russie est ancienne, comme sa culture, alors que les Etats-Unis sont un Etat récent, sans histoire ni culture en-dehors de celle du colt. L'Amérique ne connaît que la loi du plus fort, et son industrie la plus rentable est militaire, avec aussi la production d'armes de destruction toujours plus massive. 90% de la Recherche serait d'alleurs aux mains du Pentagone : Pour semer la mort ! Et gare aux scientifiques qui se rebiffent: La profession compte d'innombrables disparitions inexpliquées.

 

L'OTAN (qui s'élargit toujours plus) menace la Russie en réintroduisant un système de défense antimissiles, en multipliant les "bases militaires légères avancées" partout jusque dans les pays de l'Est, et en encerclant toujours plus le pays de Poutine qui lui n'entoure pas les Etats-Unis de bases militaires.

 

Les Etats-Unis peuvent se permettre d'intervenir partout dans le monde, les autres pays ne peuvent en faire autant. L'Occident en veut surtout à la Russie de faire obstacle à son hégémonie totale, de la contrarier.

 

La Russie de Poutine, aujourd'hui, respecte le Droit international et l'intégrité territoriale, elle ne s'ingère pas, ne bombarde aucun pays, ne s'appuie pas sur des terroristes ou des nazis (contrairement à l'Occident hypocrite) mais au contraire les combat, et elle milite pour la non-prolifération des armes nucléaires.

 

Comme je l'ai toujours écrit sur mes blogs, la Russie ne veut pas du monde unipolaire, dominateur, totalitaire (avec un seul centre de pouvoir et de décision), hégémonique de l'Amérique. Elle milite pour un monde bi-polaire ou mieux, multipolaire, seul garant de la paix et de la stabilité.

 

 

Brochette de comploteurs, http://quebec.huffingtonpost.ca/2014/03/01/lavertissement-dobama-une-intervention-russe-en-ukraine-aurait-un-cout_n_4880338.html

bhl

 

 

Visionnaire, le Général de Gaulle appellait à une union Paris-Berlin-Moscou, et aujourd'hui nous voyons au contraire pour son malheur l'Europe se fondre, se dissoudre dans l'alliance atlantique qui entraînera entre autres la perte de son modèle social-démocrate, et qui la conduira à la 3e guerre mondiale plus effroyable que les autres, car totale et nucléaire.

 

Nous assistons actuellement à la plus monstrueuse entreprise de mystification, par le truchement des médias qui inversent radicalement la réalité : La Russie revendique un territoire intimement russe, la Crimée, pour protéger ses citoyens, ses intérêts, cela sans verser le sang et en proposant un référendum démocratique, ET les médias collabos de l'Empire parlent de "crimes"; L'OTAN, bras armé des multinationales, détruit les pays les uns après les autres, de l'Irak à l'Afghanistan, de la Libye à la Syrie, du Soudan à la Yougoslavie... et en violant une fois de plus le Droit international et la souveraineté d'un Etat, elle s'empare de l'Ukraine dans le sang, et on appelle cela "des opérations pour le maintien de la paix", ou "pour propager la démocratie" ! Quelle démocratie, d'ailleurs ? Une démocratie s'appuyant sur des terroristes en Syrie, et sur des néo-nazis en Ukraine ? C'est une effroyable imposture !

 

L'Amérique qui n'a pas d'argent pour ses citoyens, dépense des sommes folles pour financer les Opposants aux Gouvernements indépendants, jusqu'en Russie. Et Poutine qui aime son pays, et tient par-dessus tout à protéger sa légitime souveraineté, ne devrait pas réagir ? De qui se moque-t-on ?

 

En réalité, tout est fait pour acculer la Russie à la guerre. Il sagit de s'emparer de ses richesses, de l'endetter, et ensuite, de lui imposer ce Nouvel Ordre Mondial fou (avec notamment un genre humain neutre, ne procréant plus naturellement) dont elle ne veut pas !

 

Ce qui se joue en Ukraine est décisif pour la Russie. Elle ne peut offrir à l'Empire qui a juré sa perte, l'une de ses dernières zones d'influence afin qu'ensuite il établisse à sa frontière de nouvelles bases militaires et... en utilisant des citoyens majoritairement russes, slaves, contre leurs frères !

 

Et pour les Ukrainiens passés sans le vouloir sous le joug occidental, le réveil commence à être dur. Les néo-nazis font la loi, le FMI va faire payer au prix fort son "aide" financière, et le pays va connaître une situation à la grecque.

 

Je ne doute pas que tout cela va très mal finir. La destruction de la Russie est programmée (comme celle de la Syrie, de l'Iran avec Tel-Aviv qui guette l'occasion de l'attaquer, ou du Vénézuela et même de l'Algérie), les Décideurs USraéliens veulent imposer au monde une guerre de dépopulation, et l'Ukraine convoitée par l'Empire, prise en otage, risque de cristalliser toutes les poudrières.

 

La folie de quelques-uns conduit inexorablement le monde à sa perte... Et la France aujourd'hui si belliciste, sera aux premières lignes, et première victime. 

 

Chantal Dupille

 

TAGS: Russie, Etats-Unis, WW3, Crimée, Ukraine, Iran, Vénézuela, Algérie, Syrie, terrorisme, OTAN, Droit, médias, Hitler, Napoléon, de Gaulle, Europe, Berlin, Moscou, Paris, nazis, terrorisme...

 


 

 

Que veut vraiment le sage Poutine ?

 

Pour le savoir, il faut lire ceci :

Discours de Poutine février 2007: La gouvernance unipolaire est illégitime et immorale

 

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La destruction de l'Ukraine est commencée.

Le réveil sera dur !

 

(..) Le plan d'austérité va couper dans les services sociaux, les fonds pour l'éducation, la mise à pied des travailleurs du gouvernement, dévaluer la monnaie, augmentant ainsi les prix des importations qui comprennent le gaz russe, ainsi l'électricité, et les actifs ukrainiens ouverts à la reprise par les sociétés occidentales.

Les terres agricoles de l'Ukraine vont passer entre les mains de l'industrie agroalimentaire américaine.

Une partie du plan de Washington / UE pour l'Ukraine, ou la partie de l'Ukraine qui ne défection pas à la Russie, a réussi. Ce qui reste du pays est soigneusement pillé par l'Occident. (..)


Le Pillage De l'Ukraine a Commencé -50% sur les pensions de retraites!

 

 

 

UKRAINE : FINI DE RIRE POUR LES PRESSTITUTES DES MEDIAS DE L’OTAN …

 

Russie-Etats-Unis

 

Obama se prononce contre l’autodétermination

par Paul Craig Robert

 

(..) Depuis le régime Clinton, Washington n’a fait que violer le droit international : la Serbie, le Kosovo, l’Afghanistan, l’Irak , la Libye, la Syrie, l’Iran, le Pakistan, le Yémen, la Somalie, le Honduras, le Venezuela, l’Équateur, la Bolivie.

Est-ce que la Russie possède un Commandement militaire pour l’Afrique et d’autres régions du monde ? Non, mais Washington oui.

La Russie entoure-t-elle les États-Unis avec des bases militaires ? Non, mais Washington a utilisé l’Otan, dont la raison d’être a disparu il y a 23 ans, à organiser l’Europe occidentale, orientale et du sud avec des bases impériales avancées sur les frontières de la Russie. Washington est déterminé à étendre les limites de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord en Géorgie, en Asie centrale et en Ukraine sur la mer Noire. La Géorgie et l’Ukraine sont d’anciens éléments constitutifs de la Russie et de l’Union soviétique .

Washington est en train de faire la même chose pour la Chine et l’Iran. Washington travaille à établir de nouvelles bases navales et aériennes aux Philippines, en Corée du Sud, au Vietnam, en Thaïlande et en Australie pour bloquer le flux de pétrole et d’autres ressources vers la Chine. L’Iran est entouré de quelques 40 bases militaires états-uniennes et la flotte US s’exerce au large de ses côtes.

Dans la propagande de Washington, ce militarisme puant est présenté comme la « défense de la démocratie." (..)

 

http://www.voltairenet.org/article182584.html

 

 
Résolution du Parlement de Crimée pour un référendum d'autodétermination

Résolution du Parlement de Crimée pour un référendum d’autodétermination

 

 

 

 

drapeau-ukraine-israel.jpg

 

MICHEL COLLON : Mon ami Ahmed Bensaada éclaire ici de façon magistrale les dessous de la « révolution » ukrainienne : d’abord, cette odeur fondamentale dans le conflit, celle du pétrole et du gaz, notamment chez la première favorite de l’Occident, Ioulia Timochenko, avec assassinats à la clé. Ensuite, la technique des coups d’Etat « spontanés », en réalité soigneusement préparés par la CIA et les noms de ses paravents. Enfin, la corruption absolue des partis (...)

 

L’agent du Mossad BHL et des soldats israéliens ont pris part au coup d’Etat en Ukraine. Israël veut l'alya des Juifs

 

 

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Ukraine et ses nazis


Gladio, le formatage de l'Europe

par les réseaux fascistes et les USA

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Coup d’état en Ukraine : Cachons donc ces néo-nazis

qu’USA,UE.. et BHL ne sauraient voir !

 

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Propagande médiatique, politique, idéologique

 

 

Pourquoi je n’ai plus de téléviseur

 

Michel Collon : Ukraine et médiamensonges, comment ne pas se faire manipuler ?

Du coup d'Etat contre l'Ukraine à la guerre mondiale ? Désinformation de guerre

 

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DU NAZISME À L’UNION-EUROPÉENNE: UN SIÈCLE DE DOMINATION AMÉRICAINE.

9 mars 2014, 21:27 

DU NAZISME À L’UNION-EUROPÉENNE: UN SIÈCLE DE DOMINATION AMÉRICAINE.

 

Cela fait plus longtemps qu’on le croit communément que l’Oncle Sam convoite et intervient en toute illégalité dans les affaires des pays d’Europe avec les pires résultats.

Contrairement à l’image d’Épinal que l’on veut nous faire digérer par l’action systématique de medias prostitués et d’intellectuels pervertis, le « pays de la Liberté » n’est pas notre sauveur mais bien notre agresseur depuis près d’un siècle. On lui doit la pire idéologie de tous les temps; le nazisme dont la fille n’est autre que l’Union Européenne.

Je vais tenter d’en résumer le rôle, les acteurs clef et les héritiers de ce système qui nous condamne tous à moyen terme.

 

1800-1923_ les précurseurs américains du nazisme

L’idéologie nazie est née aux États-Unis suite à la reprise des théories de Darwin par des économistes qui inventèrent l’abject « Darwinisme social » dont le paroxysme fut la thèse d’Herbert Spencer (1820-1902) pour qui la classe dominante doit son sucées à une supériorité héréditaire et est dans l’obligation morale d’éliminer la faiblesse de la société par la destruction de tout service public destiné aux moins nantis.

Cette destinée de purification sociale eut un impact particulier aux USA qui fut le seul pays dont l’histoire esclavagiste avait déjà donné un statu juridique à la notion de race. En Amérique du Nord, Canada inclus, le terme race  est toujours utilisé et fait intégralement partie des statistiques officielle et des formulaires comprenant une case à remplir mentionnant « Race :____ . »

Dans les années 1910 et suite aux inégalités racialement déterminées de la société américaine la notion d’eugénisme prend une place particulière : celle de d’eugénisme racial. 

 

Plusieurs grands événements et magazines voient le jour dont le congrès international de l’eugénisme qui se tient alors à New-York et le journal Heredity dont les thèses recouvrent la création d’un homme supérieur par l’élimination des hommes dits inferieurs. Ça vous rappelle quelque chose?

Durant le second congrès pour l’eugénisme qui se tient à New-York du 22 au 28 septembre 1921, un français nommé George Vacher de Lapouge et féru des travaux de Gobineau introduit le concept de race aryenne.

La grande mode de part le monde est de déterminer la valeur des hommes par leur hérédité et on cherche tant le gène du criminel (atavisme de Lombroso) qu’une classification hiérarchisée des hommes. Plusieurs races apparaissent dont l’auvergnât (esclave stupide), le sémite (intelligent, voleur), le négre (chainon manquant séparant l’homme du singe), l’Homo Européus (supérieur à tous les autres), l’aryen (sous classe supérieure de l’homo europeus et désignant non pas l’allemand mais le français!). Des centaines de « races » se côtoient alors dans cet univers burlesque.

Le gros des travaux sur les « races » est financé par le 1% d’américains les plus riches et par la couronne britannique, qui y voient aussi une bonne justification de l’inégalité de leur société. En effet si leurs privilèges peuvent enfin provenir de leur sang, les membres du 1% peuvent enfin agir comme une noblesse de façon légitime.

 

La question raciale évolue rapidement aux États-Unis lorsque les théories raciales, dites universelles, fusionnent avec le darwinisme social, dirigé vers la classe supérieure, pour former l’hygiénisme racial.

L’hygiénisme racial considère que les hommes inferieurs sont une infection qui condamne l’humanité à la dégénération et doivent systématiquement être éliminés. Le choix des hommes inferieurs les plus toxiques est déterminé par le haut capital américain et inclus les juifs (catégorie concurrente) et les communistes (race dangereuse et dégénérée  extrêmement contagieuse).

En février 1923 la cible prioritaire est enfin désignée par les ultra-privilégiés et Henry Ford publie son best seller « the international Jew » dans lequel il regrette que les juifs refusent de fusionner leurs intérêts avec ceux de son club, puis appelle à leur élimination. Plus tard Hitler dira d’ailleurs que Ford était l’une de ses grandes inspirations mais nous y reviendrons. Les races françaises et leur République sont considérées comme dangereuses et devraient être maintenues sous tutelle (et oui comme aujourd’hui).

 

Aussi révoltantes que ces théories paraissent, elles sont généralement bien acceptées et chaque nation rêve d’occuper le haut du classement.

Il existe cependant une différence majeure entre Europe et États-Unis : l’Europe adopte la notion de volk, soit de peuple existant en un lieu depuis la nuit des temps et dont les valeurs ou le mode de vie serait supérieur. En même temps Germania, une copie de Marianne domine le nationalisme allemand qui n’a aucun rapport avec le nazisme.

Par contre, ce n’est pas le volk qui domine l’Amérique dont la population récente ne pourrait se revendiquer mais la race, avec une supériorité qui ne découle pas de la culture mais de meilleurs gènes.

Autre différence : le traitement d’autrui. Dans le volk, l’autre doit se soumettre au mode de vie et s’assimiler à la culture dominante alors que dans la théorie raciale l’autre doit être purgé du monde.

C’est après 1923 que les États-Unis passent à l’application sur sol Européen…

 

1923-1938_ comment Washington créé Hitler

Un marginal comme Hitler n’aurait jamais pu prendre le pouvoir en Allemagne sans l’aide américaine. Une mise en contexte s’impose et explique pourquoi l’Allemagne et non la France. Suite au Traité de Versailles qui impose de lourdes sanctions économiques à l’Allemagne, après sa défaite de la première guerre mondiale le 1% américain à beaucoup à perdre. Premièrement, Fritz Thyssen, le leader allemand de la sidérurgie voit dans la theorie raciale américaine une façon de se doter de travailleurs-esclaves et commence à offrir son soutient financiers à divers groupuscules prônant l’hygiénisme racial et le travail forcé des « hommes inferieurs ».

 

Néanmoins, la question pourquoi l’Allemagne et non la France trouve son origine dans une industrie particulière : la chimie.

Un secteur clef de l’industrie chimique, IG-Farben, est l’une des premières compagnies multinationales qui détient un quasi monopole sur la pétrochimie, le caoutchouc, les antibiotiques et le charbon. Son conseil d’administration regroupe des membres des plus grandes firmes allemandes dont BASF, Agfa (oui les appareils photo), Bayer (l’aspirine) et dont le capital était emprunté aux USA. Le 1% ne voulant pas perdre son investissement l’Amérique et l’Angleterre décident alors de redresser l’économie Allemande dont ils dépendaient en dépensant comme d’habitude l’argent du contribuable. Suivent les célèbres plan Dawes et Young qui permettent l’Allemagne de ne pas payer ses dettes tout comme on le fit en 2008 pour sauver les banques.

 

Parmi ces groupuscules, celui d’Hitler prend progressivement une place prépondérante. D’autres chefs d’entreprise en Allemagne, tout comme aux États-Unis, sont séduits par cette idée. L’Union Banking Corporation est crée en 1924 par des entrepreneurs américains désireux de gérer des investissements allemands en Amérique. Cette banque deviendra le plus grand groupe de financement du nazisme pour les années à venir. Les directeurs de cette banque ne furet autre que George Herbert Walker amis de longue date d’Henri Ford et grand financier américain et Prescott Bush, père et grand père des deux présidents Bush, et sénateur des du Connecticut en 1952 malgré son accusation d’avoir commercé avec l’ennemi, ce qui en dit long sur les vrais maitres de Washington.

Le plan de Thyssen et des financiers américains de soutenir ce groupuscule échoue rapidement et suite au « putsch de la brasserie » tout ce beau monde se retrouve devant les juges, Hitler en prison et une grande majorité des Allemands considèrent que les nazis sont des clowns. Cela va changer grâce à l’Oncle Sam en 1933.

 

Henri Ford et ses collègues du haut capital américain vont rapidement remarquer le jeune Adolphe et lui servir de mécènes, notamment la Chase Bank (qui fusionne avec la JP-Morgan membre actuel de la FED). Hitler se retrouve avec un avion privé, sort de prison grâce à l‘argent US et des entreprises nazies fleurissent grâce au financement américain. On peut citer Volkswagen crée pour transporter et armer les nazi, Hugo Boss le couturier qui inventa la chemise brune, le Dr Oetker (les pizzas) nourrira les nazi, Allianz, Deutsche Bank, Siemens, Krupp…bref la grande majorité du haut capital germanique vit alors des deniers américains et se font importer la théorie des races américaine au point où le parti nazi devient si autonome qu’il n’est plus dépendant des exportation Allemandes.

Plus grave encore, un deal économique entre le parti nazi et les entreprises américaines permettrait aux entreprises US de s’implanter dans toute zone conquise par les nazis en cas de victoire, ce qui sera fait quelques années plus tard.

Pourtant, malgré les immenses moyens mis à la disposition d’Hitler le succès politique ne fut pas au rendez vous. Mein Kampf est un flop que personne ne veut lire et le parti communiste devient le second, puis le premier parti du pays.

Pour Washington s’en est trop, la décision de prendre le contrôle des nazis fut prise.

 

Si depuis 1926  la violence de rue des SA avait commencé, leur chef Ernst Röhm était férocement anticapitaliste et une bonne partie de son groupe partageait ses idéaux. En 1930 le haut capital américain prend comme décision de s’occuper de ce problème. On commence par supprimer le pouvoir de police auxiliaire à la SA, ce qui provoque une vive colère à l’intérieur même du parti nazi. À partir de 1933 l’armement du parti nazi s’accélère et la General Electric investi à son tour dans le nazisme. En 1934, une armée secondaire toujours financée par l’Oncle Sam, la SS, purge le mouvement nazi de ses éléments anticapitalistes durant la fameuse nuit des longs couteaux. L’Église, qui s’oppose aussi au haut capital est frappée durement la même année et les membres influents du parti communiste sont assassinés.

 

Face à la violence organisée depuis des années pour déstabiliser le pouvoir, marque de commerce US qui utilisent aujourd’hui la même méthode partout de part le monde et ces temps ci en Ukraine et en Syrie, le parti nazi devient le seul parti autorisé. La prise de pouvoir par le haut capital américain en Allemagne devient inéluctable et Hitler en devint le champion.

 

1938-1945_ Washington retourne sa veste

Je n’entrerai pas dans une description détaillée de la seconde guerre mondiale, thème déjà amplement documenté, mais sur quelques faits marquants.

Tout comme cela se déroula plus récemment avec Ben Laden et les autocrates sud-américains issus de l’Opération Condor, Hitler la créature de Frankenstein crée par les USA se retourna contre eux et le « pays de la liberté du coaliser des forces internationales afin de défaire ce qu’il avait créé. Voici quelques événements marquants dans notre problématique.

 

1939 : le 28 avril1939  Hitler viole directement les arrangements passés avec ses maitres en dénonçant l’accord de non-agression passé avec le Grande Bretagne.  

Le 3 septembre empires britanniques et français entrent en guerre, Hitler armé et financé par Washington enchaine les victoires.

 Le 8 septembre Washington commence à saisir que sa création pourrait la détruire si elle conquière l’Europe, Franklin D. Roosevelt proclame un "état d'urgence nationale limitée".

Le 3 novembre Le Congrès américain vote la loi Cash and Carry, autorisant la vente de matériel de guerre aux deux camps et continue à se faire du fric sur notre sang.

Le 27 juin Le général de Gaulle prend le titre de Chef des Français libres et le contrôle de la France devient plus délicat.

19 juillet Washington : la Chambre des représentants des États-Unis vote un crédit de 4 milliards de dollars pour la création d'une « flotte des deux océans », une force destinée à protéger l’Amérique mais aucunement à intervenir contre Hitler. Durant ce temps les entreprises germano-américaines prennent le contrôle des industries des pays conquis et pratiquent l’esclavage.

1940 : Le 4 septembre 1940 les USA créent le Comité America First qui s’oppose à toute intervention militaire américaine en Europe. Ce qui va dans l’intérêt du 1%.

1941 : Le 5 janvier 1941 les États-Unis nomment un ambassadeur à Vichy, l’amiral Leahy qui est un proche de Roosevelt. Ce qui considérant le régime de Vichy est un refus de reconnaitre la France Libre du General De Gaulle

Le 7 décembre l’attaque de Pearl Harbor frappe directement les USA qui entrent en guerre contre le Japon mais évitent savamment toute intervention en Europe.

1942 : L’Union Banking Corporation continue encore à financer et à armer Hitler. Elle se retrouve accusée de commerce avec l’ennemi et doit cesser ces activités mais ne sera démantelée qu’en 1951 sans accusation de ses présidents.

1943 : le 27 mai la Conférence Trident se tient à Washington et envisage un débarquement en France. Churchill méfiant retarde cette décision.

Le 30 mai De Gaulle s’installe à Alger, une sage réaction face à l’intérêt militaire américain pour la France.

Le 17 aout la Conférence Quadrant se réunit à Québec entre Churchill et Roosevelt, le débarquement en France est décidé pour le premier mai suivant.

Le 28 novembre la conférence de Téhéran réunit enfin Churchill, Roosevelt et Staline. On y parle surtout partage de l’Europe après la victoire, mais bien peu de comment remporter la victoire.

1944 : les victoires alliées se succèdent et l’Allemagne qui n’est plus financée ni armée par l’Amérique depuis deux ans ne parvient plus à soutenir l’effort de guerre.

Du 15 au 25 Aout De Gaulle débarque en Provence et finit par défiler triomphalement à Paris.

Le 11 novembre la France est quasiment libérée et Churchill assiste au défilé de De Gaulle sur les Champs Élysées.

1945 : La Russie prend Berlin le 25 avril et met fin au régime nazi. L’Amérique continue sa guerre dans le Pacifique qui finira par la seule utilisation connue de la bombe atomique le 6 aout mais ce n’est aucunement la fin de cette histoire.

 

1945 Le partage de la France échoue

En février 1945 la Conférence de Yalta réunit les alliés à l’exclusion de la France, que les Américains considèrent comme un pays de l’Axe et qu’ils proposent de partager entre les vainqueurs une partie allant à l’Angleterre et l’autre aux États-Unis.

Rappelons qu’en 1940 l’Amérique fit le choix de reconnaitre la France de Vichy au détriment de la France Libre. C’est De Gaulle, jouissant d’une extraordinaire popularité en France qui fit reculer Washington allant jusqu’à envisager la guerre face à l’Amérique. L’aura de De Gaulle lui permettant de mobiliser une force non négligeable l’Amérique ne souhaitait pas s’engager dans un nouveau conflit et recula. Elle avait bien d’autres chats à fouetter : se défendre contre le communisme et .rapatrier les nazis en Amérique.

Cette trahison américaine de plus acheva de convaincre De Gaulle d’entamer le développement français de l’arme nucléaire afin de pouvoir se défendre contre les dents longues les américains le temps venu. La France enfin hors du joug américain connue une période de progrès dont certains politiciens se revendiquent encore.

 

1946-1990_ rapatriement nazi, pères de l’Europe, OTAN

Jamais poursuivis pour leurs crimes, les membres du 1% américain et leurs banques ont connu un sévère revers lors de la seconde guerre mondiale. Ils furent obligés d’anéantir plus de trente ans de planification de domination de l’Europe. Cependant, cela ne fit que retarder leurs projets qu’ils reprirent sous une nouvelle forme : L’Union Européenne ou un moyen de nous mettre tous sous tutelle. La leçon ne fut pas apprise, ni par eux, ni par nous autres.

 

En premier lieu,  il fallait sauver les meubles et récupérer autant d’investissement que possible. Suite à la capture de prisonniers notamment en 1942, Washington, tout comme les autres puissances, veux bénéficier des avancées militaires allemandes. L’Amérique organise alors l’opération paperclip qui consistait à rapatrier des scientifiques nazis aux États-Unis. Bien plus qu’un statu de prisonnier (comme les prisonnier du bloc 47 en URSS) ces « ex »-nazi se sont fait offrir de prestigieux postes en Amérique dont le plus célèbre membre n’est autre que Wherner van Braun, inventeur de la fusée qui devint l’un des principaux gestionnaires de la NASA et qui ne fut jamais jugé pour ses actes.

Cependant la protection américaine donnée aux nazis ne s’arrêta pas au domaine scientifique. Suite à la division de l’Allemagne, les compagnies nazies (Volkswagen. Boss, Krupp…) bénéficiaient à nouveau de fonds américains importants et furent à leurs tour épargnées par la justice.

Enfin, et probablement le pire acte américain post-conflit, fut la récupération de hauts cadres nazi par la politique extérieure américaine et leur plan de conquete européenne.

Le plus éminent de ces sinistres personnages est sans aucun doute Walter Hallstein, un intellectuel nazi notoire et membre du nationalsozialistischer Lehrerbund (l’éducation nazie) qui est recruté par Washington pour préparer une nouvelle invasion de l’Europe : l’Union Européenne.  De 1958 à 1957 il fut le premier président de la Commission Européenne. Ce qui suscita une vive colère du General De Gaulle et son remplacement. Il devint par la suite président du Mouvement Européen. Oui le père de l’Union Européenne est un nazi recruté par Washington et ce n’est pas le seul père de l’Europe téléguidé par Washington.

La récente déclassification des archives américaines de 2000 révélait que les « pères de l’Europe » Robert Schuman, Paul Henri Spaak, Jean Monet, Joseph Bech et Johan Willem Beyen auraient été au service de Washington et rémunérés pour leur services par deux fondation qui vous rappellerons ce qui ce déroulât dans les années 30. Ces deux fondations sont la fondation Rockfeller  et la fondation Ford, soit par les financiers directs du parti nazi.

Cette mise sous tutelle de l’Europe se fait cette fois progressivement, puisque l’URSS empêche l’Amérique de recourir à toute violence directe en Europe. Elle commence par la CECA, puis par la communauté économique Européenne (CEE), mais subi d’autres revers face à la démocratie. La CED et l’UEO sont des échecs retentissants. L’Amérique reste alors en embuscade jusqu’à ce que les conditions d’une intensification soient de nouveau réunies et devra attendre les années 90 pour revenir à la charge.

 

Autre fait marquant, la guerre froide pousse les pays d’Occident, qui pourtant se détestent mutuellement, à créer un pacte de défense commune contre l’URSS : l’OTAN. Fait marquant, la charte de l’OTAN ne comprend pas uniquement le mandat de la défense commune mais bien la stabilisation de l’Europe, ce qui signifie aussi l’intervention directe de forces étrangères sur notre sol. Mais face à la menace soviétique et à la crainte d’une opération Bagration qui balayera l’Europe, les différents fondateurs n’ont d’autre choix que de réaliser cette alliance.

En 1990 la L’URSS implose et le « camp américain » devient le grand gagnant de la guerre froide. Déjà les intellectuels de Washington déclarent, avec une arrogance frisant la stupidité « la fin de l’Histoire ». Comme si l’Histoire pouvait s’arrêter et comme si les victoires étaient éternelles…

Au même moment  Alexandre Arbatov le dernier conseiller militaire d’URSS fit une prédiction à Washington qui équivaut à une forme moderne de la malédiction des Templier. Il dit alors « Nous allons vous rendre le pire des services, nous allons vous priver d'ennemi ». Sachant très bien qu’un empire belliqueux ne peut survivre longtemps sans conflit, Arbatov savait que la fin de la guerre froide mènerait l’Amérique vers le déclin et que toute paix durable lui serait fatale. Prédiction exacte si l’on considère que de 1990 à 2014, soit sur 24 ans l’Amérique n’a connu que 12 ans de paix.

Une question demeure cependant, alors que le mandat de l’OTAN n’est plus d’actualité depuis 24 ans, puisque l’URSS n’existe plus, à quoi sert-il encore? Une réponse pourrait bien être de « stabiliser l’Europe » soit de constituer une force d’occupation.

 

1990-2008_ Union Européenne et guerres ethniques : le cycle recommence

Dès la chute de l’URSS les pères du nazisme de Washington y voient des conditions favorables à une néo-invasion de l’Europe.

Dès 1992, soit deux ans à peine après la chute de l’URSS, le traité de Maastricht est signé et fusionne en même temps le politique et l’industriel, tout comme cela s’était passé durant les années 30. Afin de verrouiller la démocratie, ce traité comprend une clause innocemment nommée coopération en matière policière et judicaire en matière pénale qui permet de contourner la souveraineté judiciaire des pays d’Europe. Les monnaies des pays Européens sont sous tutelle étrangère avec le passage à l’Euro, monnaie contrôlée par vous savez déjà qui.

En 1997 le Traité D’Amsterdam permet enfin à certains pays « d’aller plus vite que d’autre » et l’Allemagne se démarque rapidement des autres pays grâce à leurs généreux investisseurs américains. Tout comme durant les années 30.

En 2001 c’est au tour du Traité de Nice qui prévoit un élargissement de l’Europe afin qu’il englobe tous les pays sensés être peuplés d’Homo Europeanus, que suite aux travaux de Samuel Huntington se fait maintenant appeler « civilisation nord-atlantique ». La notion d’Euro-régions commence également à apparaitre et correspond avec exactitude à la carte administrative développée sous le nazisme dont notamment la reprise de l’Alsace-Lorraine par l’Allemagne. Tout comme dans les années 30.

Il est aussi question d’établir une constitution supra-étatique en Europe, ce qui est contraire à la Constitution Française, et ainsi d’établir une domination durable sur nos pays. Tout comme dans les années 30.

En 2005, ce projet de constitution n’est pas ratifié par la France et les Pays bas, ce qui va peut être nous sauver prochainement.

En 2007 on nous impose le traité de Lisbonne, qui est la même constitution qui fut rejetée avec quelques accommodements, et qui devaient impérativement être accepté par  un referendum. Cependant Nicolas Sarkozy alors président se « substitue » au peuple français et signe ce document en toute illégalité, signature qui n’engage donc aucunement le peuple français. Tout comme Pétain le fit dans les années 40.

La réalisation du projet hygiéniste américain qui nous condamne à moyen terme au statu d’esclave avance inexorablement…

 

Peu après 1990, une nouvelle forme de guerre revient à la mode, la purification ethnique. Elle commence avec le Kosovo et le déploiement de spin-doctor appliquant à la lettre les méthodes de Goebbels. S’en suit une interminable liste d’Hitlers locaux créés par l’Oncle Sam (on notera entre autre les Utu contre les Tutsi, les Georgiens contre les Ossètes, les Talibans contre les Afghans, les Sunites contre les Chiites, indiens zapatistes contre Mexicains…etc).

La purification ethnique va bon train tout comme dans les années 40 et la même idéologie est déployée de part le monde. Ceux que l’on ne peut diviser sont tout simplement écrasés militairement par des invasions sous de faux prétextes (Irak, Afghanistan…etc.)

 

2008- de nos jours : crise et déclin, chance historique de libération nationale

L’invasion et la destruction de notre culture, faite avec le soutien effectif de nos présidents de gauche comme de droite, largement arrosés par Washington, serait presque parachevé sans une conjoncture exceptionnelle.

En 2008 deux événements changent radicalement la donne : le réveil russe et l’effondrement du système économique.

Alors qu’elle n’avait pas réellement bougé durant 20 ans, la Russie fit en 2008 une chose que personne n’avait anticipé. Si les données du SIPRI confirment que la Géorgie préparait activement une purification ethnique sur les Ossètes depuis trois déjà ans et que des soldats de l’OTAN préparaient les troupes géorgiennes, que pour faire passer la pilule l’extermination devait se faire durant la cérémonie des JO de Pékin, ce massacre habituel ne fut pas un massacre d’Ossètes. Pris de courts par le déploiement massif de chars russes, les forces géorgiennes G.I. en tête se firent décimer en un temps record. La Russie venait de recouvrer ses forces et de dire « ça suffit! ». Ce coup porté à un empire en guerre sur tous les fronts (la faute initiale d’Hitler) le fit sévèrement chanceler.  L’histoire se répéta comme jamais et l’empire qui déchaina le nazisme se heurta encore une fois à la puissante Russie et à son allié chinois qui se prépare à en découdre avec Washington. Depuis, les heurts entre les deux puissances se multiplient et Moscou enchaines les victoires (Syrie, Ukraine…), Washington n’est désormais plus invincible.

 

Le deuxième événement majeur découle directement du premier. Alors que la fourmi russe stocke et exploite durement sa subsistance, la nuée de sauterelles de Washington ne dépendait que du pillage pour sa survie. Et incapable de piller de nouveaux pays, la crise économique secoua tout le système. La crise fit que l’énorme fraude du système bancaire américain finit par éclater et on  se rendit compte que les banques n’avaient en fait pas un rond, que seuls jeux d’écritures et billets de Monopoly fondaient cette économie. Tout comme avec le plan Dawes et le plan Young des années 30, l’État sauva le secteur menacé en pigeant dans nos poches. Mais cette fois-ci cela ne sauva pas le système. Comme il y a cinq fois plus de billets de Monopoly qu’il n’existe d’argent réel, peu importe combien on volera aux gens rien n’y fera, le système bancaire est en train d’imploser et avec lui l’Euro.

 

Enfin, l’Union Européenne n’a pas fait longtemps illusion, les peuples d’Europe n’en veulent plus et tant en Allemagne, qu’en Grèce, tant en France qu’en Norvège, un peu partout l’anti-européanisme gagne du terrain et les présidents-traitres qui ont défendu ce système n’ont  plus aucune chance de convaincre qui que ce soit. L’affaiblissement américain a considérablement renforcé la contestation de l’invasion Européiste de nos pays.

Cette année l’Amérique anticipant le désastre a entamé de rapatrier ses intérêts tout comme elle le fit de ses nazi durant les années 40…la suite de l’Histoire se déterminera dans les prochains mois.

 

Nous nous trouvons donc devant une chance historique de libération nationale, devant un momentum qui ne se renouvellera pas de sitot. Nous sommes au moment rêvé pour nous sortir de cette Union Européenne dirigée par les nazis de Washington. Une chance de retrouver notre souveraineté nationale, économique et militaire. Une chance de quitter l’OTAN et de récupérer notre sphère naturelle d’influence. Bref une chance de connaitre à nouveau une phase de progrès et de prospérité. Espérant que nous ne relâcherons jamais notre vigilance et n’oublierons pas qui sont nos vrais ennemis.

 

Daniel Guersan2014_ M.S. Politologue.

 

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1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 06:34

 

 

Voir aussi sur le péril des Droites extrêmes, un dossier :

Le Manière de Voir du Monde Diplomatique, N°134, avril-mai 2014

Des manifestants ukrainiens

et plus particulièrement du parti nationaliste Svoboda

affichent leurs convictions :

le portrait d’Adolf Hitler dressé devant l’hôtel de ville de Kiev.

 

 Le portrait d’Adolf Hitler devant l’hôtel de ville de Kiev 

 

 

Autre portrait exposé par les nationalistes, celui de Bandera, figure du nationalisme ukrainien, fondateurs de l’Armée insurrectionnelle ukrainienne et dirigeant de l’Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN).

 

 

 BfDP5sICUAA0JGm

 

 

http://la-flamme.fr/2014/02/le-portrait-d%E2%80%99adolf-hitler-devant-l%E2%80%99hotel-de-ville-de-kiev/

http://france.eternelle.over-blog.com/article-le-portrait-d-adolf-hitler-devant-l-hotel-de-ville-de-kiev-122680286.html#fromTwitter

.

 

Regardez la démocratie

que vous avez installée en Ukraine !

 

 

Déjà, en 1982,

dans cet interview pour Fr3 (2mn),

je dénonçais le racisme, le fascisme,

et tous les communautarismes sectaires, intolérants.

Mes bêtes noires !

 

 

 

 

 

Le fascisme est la pire des abominations.

C'est la violence sauvage, bestiale,

absurde, sans limites.

C'est le racisme, la haine.

 

Avec l'aide des "démocrates" de l'Occident,
le fascisme vient de triompher en Ukraine

bien décidé à imposer son ordre

totalitaire, monstrueux.

 

C'est le premier round.


Poutine, le joueur d'échec, vient de se lever.

Il se dresse face à l'Occident corrompu,

menteur, voleur, assassin.

 

L'Histoire n'est pas finie..

 

Chantal Dupille

 

NB : L'Occident a installé le fascisme en Ukraine,

comme il installe un peu partout le terrorisme.

Pour servir ses intérêts.

Pour prospérer sur les décombres des sociétés,

pour diviser afin de régner.

L'Occident est monstrueux !

 

 

Regardez ceux que

l'UE

(qu'on veut encore nous fourguer,

et toujours plus,

et pire encore, avec le GMT)

a légués en Ukraine:

 

 

Victime de la terreur !

Le fascisme à l'oeuvre en Ukraine :

Attaque d'un bus (VO)


...

 

 

. pays-baltes-et-OTAN

 

 

 

Actualité Ukraine, Crimée, etc,

quelques liens

sur mes blogs :

 

Ukraine, Crimée, Vénézuela, Syrie : Le dessous des cartes. Propagande de guerre

.

 

posts map of Greater .

Looks like the fascists have designs on Russia,

Poland and Hungary:

.

Ukraine-projets-nazis-sans-com.jpg

 


Rappel :

 

Ukraine: Les néo-nazis mercenaires pour l'impérialisme américano-européiste

 

           
Néo-nazis Ukraine.

  .

TwitLonger d'un Lecteur, Sormiou,

voici le post car le site est désormais

difficile d'accès :


@rsistons Article paru sur le site mai68.org le 1er mars 2014 :

  - 1 mars 2014 - Sochi, c’est fini !

L’impérialisme occidental nazi n’aura pas la Crimée !

Il aura seulement la dette !

.

Les Amerloques ont profité des jeux de Sochi pour fomenter un coup d’État en Ukraine en utilisant des mercenaires nazis recrutés partout en Europe. Les impérialistes occidentaux ont profité de Sochi pour tenter d’imposer un fait accompli, sachant que les Russes n’interviendraient pas en Ukraine pendant Sochi. Mais voilà, Sochi, c’est fini !

Ce soir, 1er mars 2014, l’impérialisme occidental nazi admet sa défaite en Crimée, les Russes ne se sont pas laissés intimider, ils ne se sont pas laissés imposer un fait accompli. Le bluff d’Obama, qui a dépensé 5 milliards de dollars pour financer la contre-révolution nazie en Ukraine, a échoué.

Maintenant, c’est dans tout l’est de l’Ukraine que les Ukrainiens manifestent pour que Poutine envoie l’armée russe les libérer eux-aussi des nazis qui se sont emparés du gouvernement à Kiev. La Russie viendra-t-elle les libérer eux-aussi ? C’est probable.

La question qui se pose, c’est de savoir si la Russie va reprendre toute l’Ukraine. Possible que non, puisque l’Ouest ne présente pas grand intérêt pour elle, puisque la seule chose que possède l’Ouest de l’Ukraine, c’est une énorme dette que la Russie pourrait en fin de compte laisser à l’Occident nazi qui a voulu s’emparer de l’Ukraine.

Je me disais, au début des événements ukrainiens, qu’il y avait quelque chose de bizarre dans la propagande bourgeoise de l’impérialisme américano-euro-sioniste, à diviser ainsi les Ukrainiens entre "pro-européens" et "pro-russes", au lieu de les classer comme d’habitude entre "de droite" et "de gauche".

Mais, au vu des événements, j’ai compris une chose. "Pro-européen", ça veut dire nazi ; et "pro-russe", ça veut dire très "à gauche", voire communiste. En effet, les troupes de choc de la contre-révolution ukrainienne "pro-européenne" avaient des croix gammées comme symboles, et les populations "pro-russes" de l’Ukraine ont souvent manifesté avec des drapeaux rouges munis d’une faucille et d’un marteau.

do

 

.

"ON" a mis un virus sur mon site internet, alors..
GOOGLE BLOQUE MON SITE
Voici comment aller sur mai68.org ou mai68.org/spip
sans courir le moindre risque 

                           En fait, il suffit de désactiver Java

ou/et de ne pas utiliser Internet Explorer

(Do) 

 

.

Intervention militaire russe en crimée

 

Intervention militaire russe en crimée ? Etats-unis et UE jouent avec le feu en s’attaquant aux intérêts vitaux de la Russie + liens

.

 

La situation en Ukraine-Crimée,

L'affrontement Est-Ouest en Ukraine-Crimée - Dossier par eva R-sistons

.

94229859_o  

 

 

Scandale: Gladio, le formatage de l’Europe
par les réseaux fascistes et les USA

http://www.reseauinternational.net/2014/03/02/scandale-gladio-le-formatage-de-leurope-par-les-reseaux-fascistes-et-les-usa/

 

 

.http://www.les-crises.fr/saloperies/

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Dictatmolle ou dictadure

Monsieur Mélenchon considère que nous vivons dans une dictature molle. Dans son blog il déclare le 25/02/2014 :

 

"La dictamolle, ce n’est pas la dictature. La dictature est rustique. Elle surveille, réprime et nécessite une vigilance de chaque instant. En dictature, il y a des morts. La dictamolle est bien plus efficace. Sa formule générale d’action est « cause toujours tu m’intéresses ». Rien ne sert à rien, tout veut dire n’importe quoi et même son contraire. La dictamolle est une situation d’autoritarisme insaisissable. Tout simplement parce que le dictamou vit dans la demie-teinte, mi-chair mi-poisson. Tel le caméléon, il se confond avec le paysage qu’il occupe ; il tient tout le monde hors de portée sous un feuillage de mots truqués, d’humour de muscadin, de blagues et de jeux de communication. La dictamolle de Hollande est un exemple de ce que l’on peut faire dans ce registre extrêmement exigeant en matière de cynisme post-électoral et d’absence d’affect face aux souffrances qu’on déclenche. Mais cette semaine, le dictamou a commis une erreur. Il s’est laissé trop aller dans le paysage qu’il occupait. Et c’est ça qui le rendait trop visible. Bisouter des patrons très discutables, admirer bouche bée le président démocrate qui a espionné son pays : tsssss ! tsssss !"

 

En réalité la dictature n'est pas si molle qu'elle en a l'air. Dans notre démocratie on crève les yeux des manifestants, on en condamne d'autres à de la prison ferme, on espionne des dizaines de milliers d'internautes avec la complicité de toute la classe politique. Et encore, le PS et la gauche sont beaucoup plus démocrates que l'UMP elle même moins implacable que le FN.

La "dictamolle" c'est bien la dictature. Mais une dictature cachée et hypocrite. Une dictature qui torture et tue secrètement. Une dictature qui espionne les citoyens en les filmant dans leurs habitations. Une dictature qui ne supporte pas la moindre contradiction. Une dictature où une lettre au courrier des lecteurs du Figaro peut conduire à des persécutions à vie. Une dictature qui spolie 90% de la population au profit des 10% des riches qui sont les seuls à profiter du système. Une dictature où personne n'a plus de droit. Plus de droit du tout. Plus le droit à la vie privée, plus le droit de pisser, chier, voyager, dormir, travailler sans l'autorisation de Big Brother, le Mind Control plus puissant que celui imaginé par Orwell. Une dictature où le Mind Control se charge de disperser les familles, de briser les couples, d' "éduquer" les enfants. Une dictature qui persécute les innocents et favorise les corrompus, les criminels et les fous. Une dictature qui sème le chaos partout dans le monde. Une dictature qui opère de concert avec les fascistes du monde entier pour persécuter les citoyens. Une dictature où de simples internautes sont obligés de subir la torture satellitaire en raison de leurs écrits, de leurs origines, de leurs opinions.

 

Nous ne sommes pas dans une dictatmolle mais dans un régime totalitaire de la pire espèce qui "surveille et réprime" par satellite, comme tous les hommes politiques le savent. Quant au "dictamou" il est tout de même moins criminel et tyrannique que les "dictatdurs" qui l'ont précédé.

 

http://edouardjean.canalblog.com/archives/2014/02/26/29308977.html 

 

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A lire absolument :

 

  Des organisations nazies font irruption sur la scène européenne

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Moscou inverse les rôles à Kiev
par Thierry Meyssan
Moscou inverse les rôles à Kiev , par Thierry Meyssan  
IRIB-La Russie n’a pas réagi aux événements ukrainiens durant les Jeux Olympiques de Sotchi [1].

Sa presse continuait à faire ses titres des exploits de ses athlètes, tandis que l’on se battait à Kiev et dans plusieurs capitales provinciales. Le Kremlin considérait en effet qu’à tout moment, les ennemis de la Russie pouvaient encore transformer sa fête sportive en bain de sang.

Comme prévu, le pouvoir avait déjà changé de mains à Kiev lorsque se clôturaient les Jeux. Les Occidentaux, largement désinformés, ont eu l’impression d’une révolution pro-européenne. Pourtant, la divulgation d’une conversation téléphonique entre l’assistante du secrétaire d’État US, Victoria Nuland, et son ambassadeur, Geoffrey R. Pyatt, ne laisse aucun doute sur le complot états-unien [2]. À coup de fausses images, on leur a fait passer un gouvernement de voyous et de prévaricateurs [3] pour une bande de tortionnaires russophiles [4]. Comme dans toutes les « révolutions colorées », de mystérieux snipers ont tiré depuis les toits à la fois sur la foule et la police, et le gouvernement en a été tenu pour responsable. Dans la confusion, les Occidentaux ont eu l’impression que « le peuple » s’était emparé des palais nationaux. En réalité, pendant que des activistes, majoritairement nazis, combattaient place Maidan en direct sur les télévisions internationales, des politiciens s’emparaient discrètement des palais nationaux dans une autre partie de la ville. De ce point de vue, les Européens peuvent être rassurés : ce ne sont pas les nazis qui ont pris le pouvoir.

 

Les nazis ukrainiens n’ont rien à voir avec l’extrême-droite ouest européenne, généralement ouvertement sioniste (sauf le Front national français). Ils ont été incorporés durant la Guerre froide dans les réseaux stay-behind de l’Otan pour saboter l’économie soviétique, puis ont été entretenus par la Pologne [5] et la Lituanie. Durant les trois mois de manifestation, ils ont été rejoints par des islamistes tatars qui étaient venus spécialement de Syrie où ils pratiquaient le jihad [6]. Les Tatars, habitants historiques de la Crimée, qui furent dispersés par Staline pour avoir soutenu les nazis durant la Seconde Guerre mondiale, sont aujourd’hui répartis principalement en Ukraine et en Turquie. Place Maidan, ils ont su montrer leur savoir faire acquis en Syrie : ils ont crevé les yeux de policiers et les ont mutilés [7].

 

La révolution de la place Maidan masque un coup d’État extrêmement classique [8]. En présence de « diplomates » états-uniens, la Rada a violé la constitution qu’elle a abrogé sans référendum. Elle a destitué, sans débat ni procès, le président en exercice et a confié les pouvoirs législatifs et exécutifs à Olexandre Tourtchinov, l’ancien patron des services secrets.


Le nouveau dictateur a désigné Arseni Iatseniouk comme Premier ministre, ce qui correspond, ô miracle, aux souhaits exprimés à l’avance par Victoria Nuland. Le nouveau Premier ministre a constitué un cabinet qu’il est allé présenter aux manifestants de la place Maidan. Ceux-ci, désormais beaucoup plus nombreux et parmi lesquels les nazis ne représentent plus qu’un tiers, ont hué nombre d’entre eux, parce que juifs.

 

En Crimée, où la majorité de la population est russe et où stationne la marine russe, le Parlement régional, pris lui aussi d’un « élan révolutionnaire », renversait le gouvernement local (fidèle à Kiev) et nommait le sien (pro-Russe). Simultanément, des militaires en uniforme, mais sans drapeau ni insignes, prenaient les bâtiments officiels et l’aéroport, empêchant le nouveau gouvernement de Kiev d’envoyer ses forces.

 

À Kiev, la Rada dénonçait une ingérence russe et appelait au respect du Mémorandum de Budapest. En 1994, les États-Unis, le Royaume-Uni et la Russie avaient signé un accord sur le gel de l’Ukraine en échange de sa renonciation à l’arme nucléaire [9]. Mais pour Moscou, ce Mémorandum ne s’applique plus car il a été violé par Washington et Londres depuis la « révolution orange » de 2004 [10] et plus encore depuis le coup d’État de la semaine dernière.

 

Que va t-il se passer maintenant ? Le 25 mai, Bruxelles organise l’élection du Parlement européen, Kiev organise une élection présidentielle, tandis que la Crimée tiendra un référendum d’autodétermination. Une fois la Crimée indépendante, elle pourra toujours choisir de se rattacher à la Russie dont elle faisait partie jusqu’en 1954. L’Union européenne devra, quant à elle, répondre aux espoirs qu’elle a suscité et par conséquent payer, avec on ne sait quel argent, une partie des 35 milliards de la dette ukrainienne. Les nazis de la place Maidan ne retourneront pas à la clandestinité, mais réclameront leur part de gouvernement.

 

Mais l’histoire ne sera pas terminée pour autant car il restera pour le Kremlin les problèmes de la partie orientale de l’Ukraine (qui abrite une population russe et une industrie de défense) et de la Transnistrie (l’ancienne Bessarabie, qui était jadis le centre de recherche pour les missiles soviétiques). Ce petit pays, de population russe, qui ne figure sur aucune carte car il ne siège pas à l’Onu, a pris son indépendance lors de la dissolution de l’Urss, mais est considéré comme faisant partie de la Moldavie. Il résista vaillamment à une guerre que lui livrèrent la Moldavie, l’aviation roumaine et les conseillers de l’Otan, en 1992 [11]. Il est parvenu depuis à conserver le modèle social soviétique tout en adoptant des institutions démocratiques. Sa sécurité est assurée par une « force de paix » russe [12]. Au minimum, une vingtaine de kilomètres carrés ukrainiens pourraient se soulever et se joindre à la Transnistrie pour lui offrir une sortie sur la mer Noire, mais l’Ukraine serait alors coupée de son appendice occidental. Au mieux, relier la Crimée à la Transnistrie supposerait de prendre plusieurs centaines de kilomètres de côte dont la ville d’Odessa.

 

Les troubles vont donc se poursuivre en Ukraine, mais ce sera aux arroseurs arrosés —les États-Unis et l’Union européenne— d’en supporter le poids. Outre le fardeau financier, comment vont-ils gérer leurs alliés victorieux nazis et jihadistes ? La démonstration de force de Washington tourne au fiasco [13].

Source Al-Watan (Syrie)

[1] « Après la Yougoslavie, l’Ukraine ? », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 5 février 2014.

[2] « Conversation entre l’assistante du secrétaire d’État et l’ambassadeur US en Ukraine », Oriental Review, Réseau Voltaire, 7 février 2014.

[3] « L’Ukraine brade son secteur énergétique aux Occidentaux », par Ivan Lizan, Traduction Louis-Benoît Greffe, Однако, Réseau Voltaire, 2 mars 2013.

[4] « Fausses images en Ukraine », Réseau Voltaire, 6 février 2014.

[5] « La Pologne, nouvelle tête de pont d’un plan de déstabilisation de l’Otan », par Andrew Korybko, Traduction Gérard Jeannesson, Oriental Review, Réseau Voltaire, 26 février 2014.

[6] « Des jihadistes assurent le service d’ordre des manifestations à Kiev », Réseau Voltaire, 4 décembre 2013.

[7] « Евротвари выкололи глаз и отрубили руку пленному бойцу », YouTube, 21 février 2014.

[8] « Coup d’État pro-US en Ukraine », Réseau Voltaire, 23 février 2014.

[9] “Memorandum on Security Assurances in connection with Ukraine’s accession to the Treaty on the Non-Proliferation of Nuclear Weapons”, Voltaire Network, 5 December 1994.

[10] « Washington et Moscou se livrent bataille en Ukraine », par Emilia Nazarenko et la rédaction, « Ukraine : la rue contre le peuple », Réseau Voltaire, 1er et 29 novembre 2004.

[11] « En 1992, les États-Unis tentèrent d’écraser militairement la Transnistrie », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 17 juillet 2007.

[12] « Tiraspol, base avancée de l’armée russe ? », par Arthur Lepic, Réseau Voltaire, 15 août 2007.

[13] « Washington peut-il renverser trois gouvernements à la fois ? », par Thierry Meyssan, Al-Watan (Syrie), Réseau Voltaire, 23 février 2014.

 


 

Honte à Catherine Ashton de l'UE

qui s'affiche avec Oleh Tyahnybok du parti ukrainien Svoboda,

ouvertement antisémite et pro-Nazi

 

 

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Malgré les apparences de démocratie, le capitalisme est fasciste =
NEONAZIS AU POUVOIR D’ÉTAT EN UKRAINE.

L'anarchie fasciste planifiée =

- Mon dossier

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Le fascisme est une horreur !

Quels mauvais souvenirs il rappelle !


Valls-fuhrer.jpg

 

On finit dans l'humour, quand même ! 

La valse de Valls avec Dieudonné. Attention,humour caustique! (caricatures)

 

 

Dieudo m'a tuer

 

 

 

Ne manquez pas de lire les commentaires d'Ahura

sur cet article,

ils sont formidables ! 

Chantal (eva)

 

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26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 05:16

 

 

2 documents :

 

 

 

etats-unis-compkexe-militaro-industriel.jpg

 

 

etats-unis-strategie.jpg
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24 février 2014 1 24 /02 /février /2014 05:52

 

EU-flag-nazi.jpg

 

 

En attendant mon analyse, voici d'autres aspects de cette Révolution pilotée par l'Occident contre l'Ukraine libre et démocratique. Déjà un Gouvernement fasciste de transition se met en place, et par exemple Svoboda veille à ce que les Partis d'Opposition soient interdits, les programmes de TV limités... Demain, vous allez voter aux Européennes. Vous avez encore des illusions ? C'est une dictature. Elle élimine les Présidents ne lui convenant pas (comme Lech Kaczynski, Pologne, mort dans un accident d'avion bien mystérieux), elle fomente un coup d'Etat (Ukraine), elle remplace un Gouvernement élu par un non élu, aux ordres (Italie)... Et bientôt, elle entraînera les Européens dans une 3e guerre mondiale. Chantal Dupille

 

Les coulisses de l'affaire ukrainienne, premier article :

Ukraine,ce qu'on vous cache. Le rôle d'Israël, de Soros. Crimée et Ukraine

Voir aussi mon autre article,

Ukraine: Les néo-nazis mercenaires pour l'impérialisme américano-européiste

(+ Klichko, ou la construction d'un président par l'OTAN )

 

L’UE a soutenu un putsch contre un gouvernement démocratiquement élu
Publié par le 23 février 2014 

L'Union européenne a soutenu un putsch contre un gouvernement démocratiquement élu

Le coup de force organisé par les États-Unis et l’Union européenne soutenant Tiagnibok (seul leader qui contrôlait les émeutiers) pendant les Jeux de Sotchi (les Russes ayant alors les mains liées) a donc fonctionné et débouché à l’effondrement du pouvoir légal la veille de la fin des Jeux (le 23 février).
Quelles leçons pouvons-nous tirer ?

1) Les récents événements dramatiques démontrent qu’il n’existe aucune solution politique viable et durable pour l’Ukraine dans les frontières actuelles car l’Ukraine est divisée géopolitiquement.

 

2) Le président Ianoukovitch qui a quitté le pouvoir de lui-même, et afin que le bain de sang cesse, avait certes des torts sérieux (corruption, incapacité à agir dès le début de la crise) mais il avait été élu démocratiquement (aucune contestation de l’OSCE) et était le président légal. C’est donc un coup de force, un coup d’État même, qui l’a poussé vers la sortie et ce coup d’État a bel et bien été soutenu par l’Union européenne.

 

3) Le sang a coulé parce que l’opposition a tiré la première à balles réelles sur les forces de l’ordre. Les premiers morts ont été des policiers. Qu’aurait fait un gouvernement occidental si des manifestants avaient tiré à balles réelles sur ses forces de l’ordre? On se souvient que l’autoritaire M. Valls aura quand même fait jeter en prison des petits jeunes de la Manif pour tous ou de Jour de Colère pour un simple jet de canette!

 

4) Dans cette situation dramatique, l’Union européenne et les États-Unis portent une très lourde responsabilité. Ils ont encouragé la rébellion qui a débouché sur la violence ; ils ont cautionné un coup d’État contre un gouvernement démocratiquement élu.

 

5) La trame de fond de cette affaire, ne l’oublions pas, est, premièrement l’affrontement entre les États-Unis et la Russie, les premiers voulant otaniser l’Ukraine, les seconds voulant y conserver leur influence stratégique.

C’est, deuxièmement, un affrontement historique entre l’Allemagne qui a toujours voulu contrôler (Hitler) l’ouest de l’Ukraine (ce qui explique les néo-nazis de Svoboda) et la Russie qui tente de refouler cette influence (ce qui explique les slogans anti-nazis des ouvriers de Donetsk).

 

6) L’affaire ukrainienne, après la Syrie, la Libye et tant d’autres depuis 1990, apporte la démonstration que l’antifascisme et l’antisémitisme sont une posture pour les partis dominants en France et non un combat réel, posture qui ne vise qu’à diaboliser les forces politiques réellement alternatives. Ce n’est en effet pas une conviction puisque, au nom de l’Union européenne, ces partis inféodés aux oligarchies pro-américaines ont soutenu les néo-nazis ségrégationnistes et antisémites de Svoboda, le fer de lance du coup de force contre le gouvernement légal d’Ukraine.

Une fois de plus, l’Union européenne prouve qu’elle n’est rien devant les tendances lourdes de l’Histoire et les enjeux de puissance. Sa rhétorique sur la démocratie et les droits de l’Homme est instrumentalisée. Les gesticulations bellicistes de BHL en sont l’illustration pathétique.

L’Ukraine face au réel

L’opposition est divisée : que peut-il y avoir de commun en effet entre Ioulia Timochenko et les néo-nazis de Svoboda ?

Les différents clans d’opposants vont devoir faire face à la réalité économique et géopolitique :

- banqueroute de Naftogaz, la compagnie gazière

- plus de service public, fonctionnaires non payés, caisses vides. L’UE ne donnera pas suffisamment. Donc Iatsenouk va devoir aller mendier l’argent russe et on imagine comment il sera accueilli.

- chaos dans l’Ouest de l’Ukraine où des bandes ont pris le contrôle.

- qui fera partir les extrémistes qui tiennent Maïdan ?

Le retour à la Constitution de 2004 n’arrangera rien. Bien au contraire. Leonid Kuchma sentant le vent tourner en sa défaveur pendant la Révolution orange, avait imaginé une constitution perverse qui diluait tout les pouvoirs si bien que personne ne dirigeait vraiment l’Ukraine.

Revenir à cette Constitution sera une catastrophe quand on connaît la fragilité géopolitique intérieure de l’Ukraine et ses difficultés économiques. Selon Standard&Poors, l’Ukraine fera défaut sur sa dette (elle doit rembourser 13 milliards de dollars cette année) si la Russie arrête son aide, ce qui est désormais probable.

Que peut-on souhaiter ?

Pour ramener la paix, il ne reste qu’une solution viable. Diviser l’Ukraine en deux États. Une Ukraine de l’Ouest tournée vers l’Allemagne, la Pologne et donc l’Union européenne. Ce sera l’Ukraine pauvre, nous serons perdants, sauf les Allemands qui vont y trouver une main d’oeuvre à bas coût pour continuer à maintenir leur avantage compétitif sur nous.

Une Ukraine de l’Est, indépendante ou rattachée à la Russie (après tout les habitants y sont russes) avec la Crimée bien sûr, éminemment stratégique pour Moscou.

Conclusion

Nous ne sommes qu’au début du chaos ukrainien et l’Union européenne porte une très lourde responsabilité. Manipulée par les États-Unis, l’Union a voulu exclure la Russie, acteur essentiel dans la zone, du règlement. Rappelons qu’après le Sommet de Vilnius de novembre 2013, le Kremlin a proposé de régler la question de l’Ukraine lors d’une conférence qui aurait rassemblé les Ukrainiens, les Russes et les Occidentaux.

La crise ukrainienne est donc une nouvelle preuve de l’échec de l’Union européenne. L’Union européenne n’est pas un facteur de paix, elle est un facteur de guerre.


Aymeric Chauprade


http://www.realpolitik.tv/2014/02/lunion-europeenne-a-soutenu-un-putsch-contre-un-gouvernement-democratiquement-elu/

Crédit photo : benoitbalanca via Flickr (cc)

 

République Bananière d’Ukraine, épisode 1
Publié par le 23 février 2014 dans Éditoriaux
République Bananière d’Ukraine, épisode 1
Épisode 1 : le retour de la princesse du gaz
Xavier Moreau

Xavier Moreau

 

Pour ceux qui croyaient que l’Afrique fut le seul continent où des puissances étrangères pouvaient s’appuyer sur une minorité ethnique pour renverser un Président démocratiquement élu, les récents événements à Kiev montrent que l’Europe partage également ce privilège. Ils démontrent également que l’antifascisme pour l’Union Européenne et les gouvernements soumis n’est pas une conviction, mais une posture, qui vise à discréditer les mouvements patriotiques à l’intérieur de l’UE, tandis que cette même UE promeut les groupuscules réellement fascistes à l’extérieur de ses frontières, contre les états récalcitrants. Ce fut le cas en Géorgie, c’est maintenant le cas à Kiev.

 

Le gouvernement ukrainien issu du coup d’État est en train de prendre des mesures hautement démocratiques comme l’interdiction des partis d’opposition. Svoboda a demandé de limiter la transmission des programmes télévisés. Kiev s’oriente vers un gouvernement fasciste de transition, afin d’écraser toute forme de contestation, et de transmettre le pouvoir par la suite, à un gouvernement UE compatible, qui s’empressera alors de satisfaire toutes ses obligations « morales et économiques ».

 

Svoboda en profite également pour s’attaquer aux églises du patriarcat de Moscou. Ces attaques, jusque-là réservées à l’ouest de l’Ukraine, s’étendent désormais à Kiev même où 76 hommes armés ont encerclé le monastère de Kiev-Pechersk Lavra, rattaché à l’Église orthodoxe ukrainienne du patriarcat de Moscou. Le but est de remettre ces églises à l’Église orthodoxe du patriarcat de Kiev, sorte de secte dissidente et militarisée créée en 1992. Le programme de Svoboda exige le rattachement de toutes les Églises d’Ukraine à sa dissidence, par la force s’il le faut.

 

Pour compléter le système répressif, le nouveau ministre de l’intérieur, Arsen Avakov, a proposé d’intégrer les milices radicales au sein des troupes du ministère de l’intérieur. Il s’agit à la fois de maintenir un régime de terreur vis-à-vis des anciens députés du parti des régions, toujours majoritaire au parlement, et de tenter de contrôler ces groupements à qui l’opposition doit sa victoire sur Ianoukovitch. « Pravy sektor » a d’ailleurs déclaré qu’il n’avait pas l’intention de quitter Maïdan.

 

L’opposition et l’UE ont en effet remporté une victoire sur Ianoukovitch mais pas sur la Russie, qui s’est très peu impliquée jusqu’à aujourd’hui. Le départ de Ianoukovitch, parangon de lâcheté et de corruption, clarifie la situation pour le gouvernement russe. Rappelons encore une fois que l’accord de coopération était SON projet, et que si l’Union Européenne lui avait apporté de quoi financer son État en banqueroute, Ianoukovtich aurait signé des deux mains. Personne ne regrettera ce Milosevic ukrainien, à commencer par Vladimir Poutine.

 

La ratification de l’accord de coopération pourrait d’ailleurs intervenir aujourd’hui, puisque le Président par intérim vient d’être nommé. Il s’agit d’un proche de Yulia Timochenko, Alexandre Turchinov. Cette signature signifie un retour brutal à la réalité pour les quelques centaines de milliers de naïfs manipulés qui occupèrent Maïdan, le samedi et le dimanche (la semaine étant réservée aux quelques centaines de radicaux désœuvrés et armés par l’UE et les États-Unis). Point de nouveau régime pour les visas, point d’aide économique, point de candidature à l’UE, des dizaines de milliers de normes à appliquer avec en cadeau, 650 millions d’euros de technocrates de l’UE, qui feront l’aller-retour Bruxelles/Kiev pendant les prochaines années. Les gogos de Maïdan vont enfin comprendre pourquoi ils ont manifesté, mais cette fois c’est aux partis pro-européens de le leur expliquer. Les pro-européens vont aussi devoir trouver 10 milliards de dollars rapidement pour empêcher le pays de s’écrouler dans les semaines qui viennent. Il n’est pas exclu que nous les voyions tendre la sébile vers Vladimir Poutine. Dans cette perspective, Timochenko n’est pas un mauvais choix, rappelons qu’elle fut condamnée pour abus de pouvoir POUR AVOIR SIGNÉ UN ACCORD GAZIER AVEC LA RUSSIE. Rappelons que le Kremlin s’était élevé contre sa condamnation et son incarcération.

 

Yulia est donc de retour. Visiblement éprouvée par ses années de prison, et déconnectée de la réalité. Son discours enflammé et redondant d’hier soir, a rapidement lassé les spectateurs de Maïdan, le tout dans une atmosphère de délation particulièrement odieuse. Elle a appelé à continuer d’occuper Maïdan, ce qui est exactement le contraire de ce que souhaite l’opposition. Elle a félicité les « 5000 héros » qui ont tenu Maïdan, alors que l’on nous explique depuis le début que c’est l’Ukraine entière qui s’est soulevée. Elle a appelé à la vengeance, ce qui peut se comprendre étant donné ce qu’elle a enduré, mais qui n’est pas un discours d’homme d’état. La princesse du gaz est de retour et les médias français se sont lancés dans un tressage de lauriers avec l’ignorance et la bêtise qui les caractérisent depuis le début du conflit. L’Ukraine est de retour en 2004, avec une constitution inutilisable, qui empêchera le pays d’être gouverné et favorisera le système oligarchique dont Timochenko fut le pilier principal.

 

Dire aujourd’hui si le pays va éclater est difficile. Si Kiev part en guerre contre le sud-est de l’Ukraine, c’est tout à fait possible à condition que la Russie soutienne le mouvement. Libéré de Sotchi et sans doute fatigué des coups tordus des occidentaux, le Kremlin est en droit de le faire. L’ouest de l’Ukraine a montré qu’il était incapable de contenir ses populations minoritaires arriérées. Pour la Russie ce serait une belle opération. Elle récupérerait la Crimée, terre russe par excellence, et l’est, seule région riche et industrialisée de l’Ukraine. Elle laisserait à l’UE, l’Ukraine agricole et pauvre, avec son foyer national-socialiste, qui fera le bonheur des groupuscules néo-nazis européens, et donc, celui du département d’État américain. Il n’est cependant pas évident que les Russes souhaitent s’ingérer à ce point. Contrairement aux élucubrations de Gallia Ackermann et de Marie Mandras, ils ont brillé par leur absence, surpris de voir Ianoukovitch se tourner vers eux au dernier moment, en novembre dernier.

 

L’UE a remporté une victoire à la Pyrrhus. Ianoukovitch est tombé, mais au prix d’un coup d’état. Les peuples européens ont observé cette nouvelle URSS s’allier avec les groupuscules les plus radicaux d’Europe pour écraser toutes velléités de résistance à son emprise. L’UE n’a rien résolu en Ukraine et malgré l’opposition fanatique de Barroso, elle devra tôt ou tard s’assoir à la même table que la Russie, pour discuter de l’avenir de ce pays, si avenir il y a encore.

Xavier Moreau

Crédit photo : dmokshinvia Flcikr (cc)

À propos de l'auteur

Saint-Cyrien et officier parachutiste, titulaire d'un DEA de relations internationales à Paris IV Sorbonne, spécialisé sur les relations soviéto-yougoslaves pendant la guerre froide. Fondateur d'une société de conseil en sûreté des affaires, installé en Russie depuis 12 ans, travaillant également sur l'Ukraine, le Kazakhstan et la Serbie.

http://www.realpolitik.tv/2014/02/republique-bananiere-dukraine-episode-1/

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UKRAINE : La Clinton-Pinchuk Connection
Mondialisation.ca, 22 février 2014

 

A la table de Kiev où a été négocié l’accord formel entre gouvernement, opposition, Ue et Russie ne siégeait officiellement aucun représentant de la puissante oligarchie interne qui, plus liée à Washington et à l’OTAN qu’à Bruxelles et à l’Ue, pousse l’Ukraine vers l’Occident. Emblématique est le cas de Victor Pinchuk, magnat de l’acier, 54 ans, classé par la revue Forbes parmi les hommes les plus riches du monde.


La fortune de Pinchuk commence quand en 2002 il épouse Elena, fille de Leonid Kuchma, second président de l’Ukraine (1994-2005). En 2004 l’illustre  beau-père privatise le plus grand complexe sidérurgique ukrainien, celui de Kryvorizhstal, en le vendant à la société Interpipe, dont son gendre est co-propriétaire, pour 800 millions de dollars, un sixième environ de sa valeur réelle. Interpipe monopolise ainsi la fabrication des canalisations en acier. En 2007 Pinchuk constitue l’EastOne Group, société de consultance pour investissements internationaux, qui fournit aux multinationales tous les outils pour pénétrer dans les économies de l’Est. Il devient en même temps propriétaire de quatre chaînes de télévision et d’un tabloïd populaire (Faits et commentaires) avec une diffusion de plus d’un million d’exemplaires. Sans négliger cependant les oeuvres de bienfaisance : il crée la Victor Pinchuk Foundation, considérée comme la plus grande « fondation philanthropique » ukrainienne.


Victor Pinchuk et sa femme Elena

 

C’est à travers cette fondation que Pinchuk se lie avec les Clinton, en soutenant la Clinton Global Initiative établie par Bill et Hillary en 2005, dont la mission est de « réunir les leaders mondiaux pour créer des solutions innovatrices aux défis mondiaux les plus urgents ». Derrière ce slogan rutilant se trouve l’objectif réel : créer un réseau international de puissants appuis à Hillary Clinton, l’ex first lady qui, après avoir été sénatrice de New York en 2001-2009 et secrétaire d’Etat de 2009 à 2013, tente à nouveau l’ascension à la présidence. La fructueuse collaboration commence en 2007 quand Bill Clinton remercie « Victor et Olena Pinchuk pour leur vigoureuse activité sociale et l’appui fourni à notre programme international ». Appui que Pinchuk concrétise par une première contribution de 5 millions de dollars, auxquels en succèdent d’autres, à la Clinton Global Initiative. Ceci ouvre à Pinchuk les portes de Washington : il embauche pour 40 000 dollars mensuels le lobbyiste Schoen, qui lui organise une série de contacts avec d’influents personnages, y compris une douzaine de rencontres en une an, entre 2011 et 2012, avec de hauts fonctionnaires du Département d’Etat. Ceci favorise aussi les affaires, en permettant à Pinchuk d’augmenter ses exportations aux Etats-Unis, même si maintenant les métallurgistes de Pennsylvanie et d’Ohio l’accusent de vendre les tubes d’acier aux USA au-dessous du prix.


Pinchuk et Hillary Clinton

Source de la photo : http://yes-ukraine.org/en/photo-and-video/photo/vechirnya-promova-gillari-klinton-liderstvo-okrema-dumka


Pour renforcer ultérieurement ses liens avec les Etats-Unis et l’Occident, Pinchuk lance la Yalta European Strategy (Yes), « la plus grande institution sociale de diplomatie publique en Europe orientale », dont le but officiel est d’ « aider l’Ukraine à se développer en un pays moderne, démocratique et économiquement puissant ». Grâce à la grosse disponibilité financière de Pinchuk (qui rien que pour fêter son 50ème anniversaire a dépensé plus de 5 millions de dollars dans une station de ski française), la Yes est en mesure de tisser un vaste réseau de contacts internationaux, qui devient visible lors du meeting annuel organisé à Yalta. Y participent «  plus de 200 politiciens, diplomates, hommes d’Etat, journalistes, analystes et dirigeants du monde des affaires provenant de plus de 20 pays ». Parmi ceux-ci émergent les noms de Hillary et Bill Clinton, Condoleezza Rice, Tony Blair, George Soros, José Manuel Barroso et Mario Monti (qui a participé au meeting de septembre dernier), aux côtés desquels on trouve des personnages moins connus, mais non pour autant moins influents, dont des dirigeants du Fonds monétaire international (comme Dominique Strauss-Khan, voir NdT).


Comme a expliqué Condoleezza Rice au meeting Yes 2012, « les transformations démocratiques requièrent du temps et de la patience, requièrent un appui de l’extérieur comme de l’intérieur ». Excellente synthèse de la stratégie que l’Occident adopte sous  le manteau de l’ « appui de l’extérieur » pour favoriser les « transformations démocratiques ». Une stratégie désormais consolidée, de la Yougoslavie à la Libye, de la Syrie à l’Ukraine : ficher des coins dans les failles qu’a tout Etat, pour en dégonder les bases en soutenant ou fomentant des rébellions anti-gouvernementales (type celles de Kiev, trop ponctuelles et organisées pour être considérées comme simplement spontanées), tandis qu’on déchaîne une trépidante campagne médiatique contre le gouvernement qu’on veut abattre. Pour ce qui concerne l’Ukraine, l’objectif est de faire crouler l’Etat ou de le casser en deux : une partie qui entrerait dans l’OTAN et dans l’Ue, une autre qui resterait majoritairement reliée à la Russie. Dans ce cadre s’insère la Yalta European Strategy de l’oligarque ami des Clinton.

Manlio Dinucci

Edition de samedi 22 février 2014 de il manifesto

http://ilmanifesto.it/la-clinton-pinchuk-connection-una-oligarchia-ucraino-americana/

Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio



 

Et quelques aspects de la Pinchuk-French Connection (NdT)

« Mercredi 27 mars [2013], la Ministre de la Culture et de la Communication, Mme Aurélie Filippetti, a remis les insignes de chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres à Victor Pinchuk. Elle a salué en lui « le visage européen du mécénat » et le « mariage heureux entre l’industrie et la culture, à l’image de l’installation monumentale d’Olafur Eliasson qui, comme le fer y subit de constants changements d’état, métamorphose votre nouvelle aciérie » (http://www.ambafrance-ua.org/Victor-Pinchuk-chevalier-de-l ).

« Mon professeur en art contemporain est français, Nicolas Bourriaud (critique d’art, il a dirigé le Palais de Tokyo avec Jérôme Sans de 2002 à 2006 et il est l’actuel directeur des Beaux-Arts de Paris depuis octobre 2011). Je l’appelle même mon gourou! Je l’ai rencontré en 2002 par l’intermédiaire de mon ami Marcel Gross, directeur associé d’Euro RSCG ».

(http://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2013/04/09/03015-20130409ARTFIG00261-victor-pinchuk-j-aime-la-folie-provocatrice-des-artistes.php )

“Comment exister socialement dans son pays tout en ne faisant pas de politique ?” C’est Euro RSCG, en la personne du Français Stéphane Fouks, qui va lui fournir une réponse en trois points : 1. Créer un musée d’art contemporain qui valorise l’art ukrainien. 2. Mettre en place un think tank pour le rayonnement de l’Ukraine et son entrée dans l’Europe. 3. Créer une fondation anti-sida dont s’occupera sa femme.

L’oligarque s’investit dans la philanthropie.

[...] « À une certaine période de la vie, il est temps de rendre un peu de ce qu’on a reçu, en étant guidé par une vision”, dit-il. Pour autant, l’Ukrainien ne perd pas le nord : sa frénésie d’artistes n’est qu’une étape dans sa stratégie de conquête. Chaque automne, à Yalta, son think tank baptisé YES (pour Yalta European Strategy) travaille à faire rayonner l’Ukraine avec des invités comme Tony Blair ou Dominique Strauss-Kahn. À Davos, en marge du sommet, il imprime aussi sa marque : le 27 janvier, il organise une table ronde avec la jeune Cheikha Mayassa, princesse du Qatar très investie dans l’art, et Paulo Coelho ».

(http://www.lepoint.fr/culture/pinchuk-l-amateur-d-art-qui-venait-du-froid-24-01-2011-130601_3.php ).

 

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Maidan contre l’Ukraine Par Jacques Sapir 

Le nouveau plan américain de domination

 

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22 février 2014 6 22 /02 /février /2014 21:23

 

47 min

"Demócratas" ucranianos golpeando

a una anciana que llevaba flores a un monumento de Lenin.

 

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Je publierai sous 48 h mon article sur l'Ukraine, pays de ma mère (née près d'Odessa, elle a toujours dit qu'elle était Russe). En attendant, voici les coulisses de l'Ukraine. Le rôle d'israël (il doit être majeur, comme toujours) et de Soros. La poudrière de la Crimée (je republie des notes déjà envoyées sur ce blog, si d'actualité, + d'autres sources; et en bordeaux, vous trouverez ce que j'ai ajouté ce soir). Je n'oublie pas les autres articles promis, dont celui sur mes engagements politiques, associatifs etc, avec des articles publiés dans la Presse sur eux. Chantal Dupille

 

drapeau-ukraine-israel.jpg

 

Ukraine : Israël, ce grand absent... si présent !

Par Chantal Dupille (eva R-sistons)

 

Les médias ne se privent pas de parler d'un soi-disant agenda russe caché pour l'Ukraine. C'est faire peu de cas de l'américain, préparé avec l'Union européenne.

 

Mais il y a un acteur dont on ne parle jamais : Israël. Aussi discret que concerné par tous les événements, surtout géopolitiques.  Concerné, et... très impliqué !

 

Retour en arrière. Coup de projecteur sur la Révolution Orange de 2004. Je suis les événements sur le Journal de 13 h, quand soudain une annonce m'interpelle : "Les manifestants ont très froid. Des associations charitables juives leur préparent des soupes bien chaudes". Des associations charitables juives ? Quelle charité, en effet ! En pleine révolution politique... Quel rapport ? 

 

Surprise ! Au Journal de 20 h, la même séquence est ainsi commentée : "Des associations charitables leur préparent des soupes bien chaudes". Tiens ! Le mot juif a disparu. Pourquoi ? Il ne faut peut-être pas que l'on sache que des citoyens juifs se mêlent de la Révolution ukrainienne ?

Alors, la journaliste d'investigation refait surface. Toujours aussi curieuse, désireuse de comprendre les événements et surtout ce que l'on cache. Et à force de chercher, je trouve... un projet de pipeline d'Israël à l'Ukraine. Tiens, tiens, la charité était moins désintéressée qu'elle n'en avait l'air...

 

Et aujourd'hui, on parle de tout, sauf d'Israël. Or j'apprends ce jour qu' "un ancien officier de l"armée israélienne joue un rôle de premier plan dans les manifestations anti-gouvernementales dans l'ancienne république soviétique"  (http://www.brujitafr.fr/article-ukraine-accord-conclu-et-un-ex-officier-israelien-leader-de-la-revolte-a-maiden-122666696.html).

 

Et si le rôle d'Israël dans les Révolutions ukrainiennes était bien plus important qu'on l'imaginerait ? Alors, le sens des événements changerait peut-être...

 

Chantal Dupille (Eva R-sistons)

 

article publié le 22 février 2014, peu après minuit, sur mon blog

http://r-sistons-actu.skynetblogs.be/archive/2014/02/22/ukraine-8112107.html

 

NB : J'ajoute qu'il est évident qu'il n'y a pas que le pipeline. Israël est avec son frère jumeau anglo-saxon, derrière tous les chaos, les déstabilisations, les fausses Révolutions, les guerres illégitimes et illégales, les prédations... bref, de l'horreur planétaire. Mon propos dans cet article n'est pas d'en parler. Les crimes de l'entité sioniste sont si nombreux qu'on ne peut les compter...  et le pire est sans doute à venir, avec la 3e guerre mondiale dont rêvent les fous au pouvoir à Tel-Aviv, fanatiques, extrémistes, messianiques, noyautés par les colons intégristes, racistes, haineux, fascistes. Ch. D.

 

 

 

Alors qu'on vient d'apprendre qu'un accord aurait été conclu entre l'« opposition » et le pouvoir ukrainien, accord qui prévoit une élection présidentielle anticipée, une réforme de la Constitution, on apprend aussi des plus belles.

 

En effet, les médias ukrainiens ont rapporté qu'un ancien officier de l'armée israélienne joue un rôle de premier plan dans les manifestations anti-gouvernementales dans l'ancienne république soviétique.

 

 

 

BhAgYGVCYAEYVOi.jpg

 

 

 

L'accord de paix revêtu des signatures: président, opposition, observateurs  

 

 

(sauf Russes).

 

 

 

Ukraine Presse TV
© Press TV
 

 

La note de solvabilité de l'Ukraine abaissée à "CCC" par Standard & Poor's

 

La situation de l'Ukraine expliquée avec une seule carte

 

 

 

Selon les rapports, l'israélien anonyme commande un groupe de 20 militants ukrainiens ultra-violents. Quatre autres Israéliens, qui avaient déjà servi dans l'armée israélienne, Tsahal, ont aussi pris part à des rassemblements de l'« opposition » dans la capitale ukrainienne, Kiev.

Ces officiers israéliens sont nés en Ukraine, mais ont émigré en Israël et ont rejoint les forces armées avant de revenir au sein de leur pays de naissance pour mener des manifestations.

Bien plus, toujours selon les médias ukrainiens, un magnat israélien fournit un soutien financier à l'opposition en Ukraine et ajoutent même que l'agence de renseignement israélien, le Mossad, est l'un des instigateurs de l'agitation dans le pays.

Comme vous le savez, l'Ukraine est secouée par des manifestations anti-gouvernementales depuis que le président Viktor Ianoukovitch s'est abstenu de signer un accord d'association avec l'Union européenne le 29 novembre 2013, privilégiant des liens plus étroits avec la Russie. Par ailleurs, et à juste titre, la Russie accuse l'Occident d'ingérence dans les affaires intérieures de l'Ukraine et alimente la crise dans le pays.

Souvenez-vous, au début du mois de février, une vidéo de quatre minutes avait été postée sur YouTube par un utilisateur anonyme. Dans cette dernière, la sous-secrétaire d'Etat, Victoria Nuland, et l'ambassadeur américain à Kiev, Geoffrey Pyatt discuté qui des dirigeants de l'opposition de l'Ukraine qu'ils aimeraient voir dans le gouvernement et elle avait lancé un « Fuck the EU ». Le coup d'état semble avoir marché. Il ne reste plus qu'on demande la tête du président Viktor Ianoukovitch.

 

SOURCE

http://www.brujitafr.fr/article-ukraine-accord-conclu-et-un-ex-officier-israelien-leader-de-la-revolte-a-maiden-122666696.html#fromTwitter

 

 

Publié sur ce blog le 19 janvier 2014  

crimee-ukraine.jpg

 

Sur une crise que je sens venir, en Crimée,

futur (quand?) nouveau point chaud :

 


L'Ukraine n'a pu être déstabilisée lors de la crise européenne, j'entrevois un désir de l'atteindre par un autre bout, celui de la Crimée.

 

Attention, surveiller la situation en Crimée, les médias sont aussi des INSTRUMENTS DE DESTABILISATION ! Les Tatars y  seraient mal traités...

 

Les meRdias ne véhiculent pas seulement la désinformation: Ils sont un instrument machiavélique pour provoquer le chaos d'un pays, pour déstabiliser, comme en Crimée.

 

Sur France24, coup de projecteur sur les Tatars musulmans en Crimée à la pointe de l'Ukraine surtout orthodoxe. Déportés sous Staline, ils reviennent.


Les Tatars, c'est le nom collectif donné à des peuples turcs d'Europe orientale et d'Asie du Nord, Musulmans.

 

La Crimée est un débouché maritime pour la Russie, via son port. La Crimée proche de l'Ukraine. Les Tatars sont Musulmans... donc à utiliser pour créer des tensions contre les Chrétiens orthodoxes...

 

J'anticipe. L'Ukraine se prolongeant par une Crimée déstabilisée via des Musulmans travaillés par USraël, se déstabiliserait elle aussi. On ferait ainsi d'une pierre, deux coups.

 

Deux coups pour propager le chaos : D'abord la Crimée en proie au chaos, et donc l'Ukraine elle aussi, aux dépens de la Russie (toujours visée) risquant de perdre son accès à la mer...


Les Tatars (Musulmans) déportés par Staline, seraient revenus en Crimée lorsque l'URSS s'est effondrée, et d'après les meRdias, ils seraient mécontents en Crimée, se voyant comme citoyens de seconde zone. France24 montre qu'il y a "des comptes à régler".

 

Nos meRdias lanterne rouge de l'info en UE, sont en train, par leurs reportages, de tenter d'attiser la haine entre les deux communautés.

 

Les Tatars sont réputés proches des Nazis. Certains seraient partis en Syrie combattre Assad, puis en Ukraine avec les anti-Russes contre le Président élu. Se considérant comme des citoyens de seconde zone, ils sont enclins à se révolter. Aujourd'hui, les Tatars revendiquent leurs droits en guise de réparation des préjudices subis (la déportation sous Staline, l'exil).  Le drapeau bleu ciel à insigne jaune, c'est eux ! C'est le drapeau des séparatistes.i

 

Si les Tatars musulmans sont manipulés via les meRdias, ils se dresseront contre les Orthodoxes, et la Crimée-Ukraine sera déstabilisée.

 

La Crimée fait partie de l'Ukraine, aujourd'hui. Avec la base militaire navale de la Russie, le port de Sébastopol. L'attaquer, serait attaquer la Russie.

 

La Crimée-Ukraine "hésite entre l'Est et l'Ouest" (France24). Tout est donc fait pour qu'elle se détache de l'Est russe... Les enjeux sont nombreux !

 

Si la Crimée-Ukraine est en proie au chaos, avec Musulmans et Orthodoxes, cela peut déboucher sur une partition, les uns se tournant vers l'Ouest et l'UE, les autres vers l'Est donc vers la Russie.

 

L'Occident divise pour régner. Diviser en Crimée-Ukraine affaiblira la Russie qui y a de grands intérêts à défendre dont le Port de Crime (accès à la mer). 

 

L'Occident machiavélique attise la haine des deux Communautés. Tatars Musulmans pro UE, et Cosaques Orthodoxes, nationalistes, pro Russie. Un "jeu" terrible !

 

Le NWO fait tout pour détruire les identités des nations. Mais via les meRdias collabos, il plaide pour la reconnaissance de l'identité des Tatars !

 

Le rêve du NWO, c'est de voir la Crimée, sous la poussée des Tatars, se détacher de l'Ukraine, et pouvoir ainsi ôter à la Russie son débouché maritime.

 

C'est l'idée que je défends régulièrement. Il y a des plans pré-établis, la politique ne s'improvise pas. Surtout avec les concepteurs du NWO !

 

Voyez la vidéo du Général Wesley Clark (2007)
 

Et quand on a la perspicacité de déceler ces PLANS, de les analyser, on nous traite de "conspirationnistes" !!!

 

conspirationnistes.jpg

 

 

Crimée poudrière,

mon article, 17 12 2008 :

 

Une région de la plus haute importance
sur le plan géo-stratégique, et
qui va être âprement disputée.

Et si la guerre mondiale partait de là ?
C'est juste une opinion personnelle.

Quoiqu'il en soit, l'enjeu est de taille.
Débouché maritime pour la Russie
et espace très convoité.

Comment va réagir la Russie ?
Et l'Ukraine ? Et les USA ?
Et aussi l' Europe
(normalement inféodée à l'Empire).

Comme moi, découvrez ce futur point chaud... eva

 

 

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Les néo-nazis en Ukraine, mes 3 posts

 

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troisieme+guerre+mondiale.2.png


D'autres articles, et vidéos

 

 

Paul Craig Roberts : La Russie Est Attaquée Si Elle Ne Se Réveille Pas Elle Sera Bientôt De L'Histoire Ancienne!

 

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      L'instabilité politique en Ukraine se mue rapidement en instabilité économique. Pour l'opposition, les dividendes momentanés se sont avérés ...
  1. www.prorussia.tv/L-Union-europeenne-et-la-Fondatio...
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    Poutine-Ukraine.jpg

 

 

soros-gros-plan.jpg

 

 

  1. www.defrancisation.com/ukraine-les-manifestations-financees-par-georg...
    10 déc. 2013 - La « révolte » ukrainienne vendue par les médias français n'en serait pas une. La Voix de la Russie l'affirme, les manifestations en Ukraine ...
  2.  
    www.voltairenet.org/article11936.html
    15 janv. 2004 - George Soros n'a jamais créé de richesses, mais s'est enrichi grâce à .... Il est accusé de fomenter des troubles identiques en Ukraine et en ...
  3.  
    www.infowars.com/soros-activists-take-over-ukrainia...Traduire cette page
    27 janv. 2014 - Soros and EU activists leave Ukrainian Justice Ministry. Justice Minister Olena Lukash said negotiations between the protesters and the ...
  4.  
    blog.realpolitik.tv/blog-chauprade/georges-soros/
    8 déc. 2013 - Entretien accordé à Nouvel Arbitre sur la situation en Ukraine ... des officines comme Freedom House ou les subsides de Georges Soros, ...
  5.  
    axedelaresistance.com/lunion-europeenne-et-la-fondation-soros-veulent-l...
    27 janv. 2014 - L'Union européenne et la Fondation Soros veulent la guerre civile en ... L'Ukraine ou la grande œuvre au noir des décideurs occidentaux ...
  6.  
    www.opensocietyfoundations.org/.../international-ren...Traduire cette page
    The International Renaissance Foundation's mission is to foster an open, participatory, pluralist society based on democratic values in Ukraine.

    .
    Svoboda ukraine

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ALERTES !

  

 

 

Coup d’État pro-US en Ukraine

| 23 février 2014 (ajouté le 23)

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Sous le contrôle et en présence de diplomates états-uniens, la Verkhvna Rada ukrainienne a opéré un coup d’État, les 22 et 23 février 2014.

 

Le Parlement a d’abord pris acte de la démission forcée de son président et élu à sa place l’ancien patron des services secrets, Olexandre Tourtchinov.

Puis, 328 députés sur 450 ont abrogé la Constitution et lui ont substitué celle de 2004 [1], c’est-à-dire sans référendum et en situation d’urgence en violation des articles 156 et 157 de la Constitution.

Dans la foulée, les députés ont destitué le président de la République, Viktor Ianoukovytch, sans respecter la procédure d’impeachment et sans contrôle de la Cour constitutionnelle, c’est-à-dire en violation de l’article 111 de la Constitution.

Ils ont voté la libération de l’ancien Premier ministre et milliardaire, Ioulia Tymochenko, condamnée à 7 ans de réclusion pour abus de pouvoir, et dont Olexandre Tourtchinov est le fondé de pouvoir.

Enfin, le lendemain, ils ont proclamé Olexandre Tourtchinov président par intérim, en violation de l’article 112 de la Constitution.

Outrepassant ses pouvoirs intérimaires, le « président » Tourtchinov a nommé son ami Valentin Nalivaytchenko à la tête des services secrets, puis il a convoqué une élection présidentielle au 25 mai à laquelle Ioulia Tymochenko devrait être candidate.

 

Ce coup d’État a été immédiatement salué comme un « retour à la démocratie » (sic) par les puissances occidentales.

 

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"La position étasunienne consistant à blâmer les autorités ukrainiennes pour les violences est une catastrophe !"
Martin SIEFF

Il est irresponsable et dangereux de la part de Washington d'accuser le gouvernement de la violence qui règne dans les rues de Kiev, a dit à RT Martin Sieff, un géopoliticien très renommé du Globalist Research Center et envoyé spécial de the Globalist.

 

Sieff pense que les désordres en Ukraine sont le résultat des pressions de l'UE qui a refusé d'accepter la décision de Kiev de suspendre l'accord d'intégration européen. Selon lui, la décision des Etats-Unis et de l'UE de soutenir les insurgés en Ukraine pourrait avoir comme conséquence de susciter des aspirations similaires en Europe occidentale où les mouvements sécessionnistes ont le vent en poupe.

 

RT : Nous avons entendu beaucoup de gens dire sur nos ondes aujourd’hui que, avec le soutien inconditionnel des Etats-Unis, l’opposition a le sentiment qu’elle peut tout se permettre. Le soutien de Washington pourrait-il être facteur de violence ?

Martin Sieff : D’une certaine manière oui, mais pas entièrement. Washington est certainement coupable mais je pense que Washington est mal conseillé par Bruxelles et l’Union Européenne. Ce sont les pressions de l’UE sur l’Ukraine qui sont à l’origine de la crise : l’UE a refusé de reconnaître sa défaite quand le Président Yanoukovitch a décidé qu’il ne pouvait pas accepter les termes de l’accord que l’UE lui proposait.

Washington a adopté continuellement la position de Bruxelles et c’est une erreur. Les membres les plus hauts gradés du Département d’Etat étasunien manquent de compétence en ce qui concerne l’Europe et d’ailleurs aussi la Russie. L’accent a été mis sur le Pacifique asiatique toutes ces dernières années et sur le Moyen-Orient. Ils ne se sont pas intéressés à l’Europe et leur lacune dans ce domaine commence à leur nuire.

 

RT : Que pensez-vous du fait que Washington blâme les autorités de Kiev pour toute cette violence ?

MS : C’est une catastrophe, c’est subversif. Les conséquences seront bien plus graves que quiconque à Washington ou en Europe occidentale ne semble en avoir conscience. Cela place l’Union Européenne et les Etats-Unis du côté du chaos et du désordre révolutionnaire non pas seulement dans un autre pays de la planète, ce qui serait déjà suffisamment grave, mais au cœur de l’Europe. C’est tout à fait dangereux et irresponsable.

 

RT : Les Etats-Unis et l’UE n’ont-ils donc pas vu la montée du nationalisme et de l’extrémisme dans ces soulèvements ? Nous assistons bel et bien à une révolution et c’est ce que veulent les nationalistes, Est-ce aussi ce que veulent les Etats-Unis et l’UE ?

MS : Ils ne devraient pas le vouloir, vous avez tout à fait raison. C’est un énorme paradoxe spécialement pour l’UE. Les forces qui cherchent à diviser l’Ukraine sont les mêmes que celles qui tentent de déstabiliser les nations européennes occidentales. Il y a d’importants mouvements sécessionnistes au coeur des nations européennes occidentales. Regardez l’Ecosse, qui, très tranquillement, est en train de devenir indépendante avec son référendum programmé cette année. L’Espagne, quant à elle, a réussi à empêcher la désintégration du pays, notamment dans la région de Barcelone en Catalogne. La ligue du Nord est très puissante et c’est une force relativement modérée et responsable mais si des émeutes se déclenchaient dans les rues d’Espagne, de France, d’Italie et d’Angleterre dans le but de renverser le pouvoir en place et de faire sécession, l’Europe n’attiserait pas les forces de destruction. Elle les réprimerait. Alors pourquoi les attise-t-elle là-bas [en Ukraine] ?

 

En complément, voir l’excellente analyse de Philippe Grasset : Le “modèle ukrainien” pour “notre” Europe ?http://www.dedefensa.org/article-le_mod_le_ukrainien_pour_notre_europe...

Traduction : Dominique Muselet

http://rt.com/op-edge/us-blaming-ukraine-violence-catastrophic-012/
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http://www.legrandsoir.info/la-position-etasunienne-consistant-a-blamer-les-autorites-ukrainiennes-pour-les-violences-est-une-catastrophe.html?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 00:21

 

Des opposants ukrainiens se préparant à l'assaut des forces de police © Photo

AFP VASILY MAXIMOV - http://www.sudouest.fr/2014/01/22/ukraine-deux-manifestants-morts-dans-les-violences-a-kiev-1437579-4803.php
  • Ukraine : au moins deux manifestants morts dans les violences à Kiev Les manifestations en Ukraine se radicalisent © Photo
    AFP SERGEI SUPINSKY
  • Ukraine : au moins deux manifestants morts dans les violences à Kiev

 

 

Ukraine,

KIEV EN DIRECT,

SUIVEZ LES IMAGES :

 

Un homme a escaladé un immeuble et a mis le feu, etc

 

 

 

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La géopolitique mondiale, ici :


Dieudonné et la République française - Quel engagement politique ?

 

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Je vois à l'instant ce texte du Comité Valmy
Je ne résiste pas au plaisir de le publier ! Ch. D.
LE MAI 1968
dont les médias n’ont pas voulu parler
Par Morgan Sportès.

vendredi 31 janvier 2014, par Comité Valmy


 

Soyons sérieux : le véritable anar, en mai 1968, ça n’était pas Cohn-Bendit, c’était le général de Gaulle. Il était seul, entouré d’ennemis. A 78 ans, ce vieil anticonformiste a livré ses dernières batailles, tiré ses dernières cartouches. C’était Roland à Ronceveau ! Dien bien phu !...

 

« La seule chose que les Américains ne lui ont jamais pardonné, m’a dit Pierre Messmer peu avant sa mort, ça n’est pas sa sortie de la défense intégrée de l’OTAN (où Sarkozy veut nous faire reentrer), ni son fameux discours de Pnom-Penh dénonçant la guerre au Vietnam, mais c’est sa remise en cause du « privilège exorbitant du dollar ». Monnaie de réserve mondiale, encore liée à l’or à l’époque, du moins symboliquement, le dollar permettait aux USA de vivre à crédit sur le dos du monde en faisant marcher à tour de bras la planche à billets (ça continue aujourd’hui en mille fois pire !)...


De Gaulle, Che Guevara de la finance (et autrement dangereux qu’un Che Guevara puisqu’il dirigeait une nation puissante munie de l’arme atomique) a envoyé la marine nationale aux Etats-unis, acte hautement symbolique, pour remporter « son or » en échange de billets verts, monnaie de singe dont il ne voulait plus. Là, il visait juste, il visait où ça fait mal. Et il a essayé d’entrainer avec lui, dans cette aventure (se débarrasser des dollars-papier), l’Afrique du sud, les pays arabes, la Russie, la Chine... Les stocks d’or US fondaient.


La presse d’outre-atlantique poussait des hauts cris, dénonçant « Gaullefinger » ! Par ailleurs, il tentait de construire une Europe « indépendante des deux blocs » qui inclurait des pays de l’est (en plein mai 68, il rendait visite en ce sens en Roumanie à Ceaucescu). Dans le même esprit il avait élaboré une défense « tous azimuts », ses missiles nucléaires devant être tournés vers l’est mais aussi vers l’ouest (le général Ailleret, metteur en œuvre de cette politique, mourrait opportunément dans un accident d’avion en mars 68, à la veille du fameux mois de mai).


Qui sait, disait de Gaulle pour justifier cette politique, qui gouvernera les Etats-unis et la Russie dans quelques décennies. En sus des Américains, de Gaulle avait à dos leurs suiveurs atlantistes, de Mitterrand à Lecanuet, sans compter Jean-Jacques Servan-Schreiber qui, en plein mois de mai, dénonçait « la dictature intellectuelle du Général qui avait tout gelé en France ». Et cela dans un magazine américain : « Life » qui par ailleurs voyait dans l’Elysée un nid d’espions du KGB. Aux USA une campagne de presse antigaulliste d’une violence et d’un bêtise inouïes battait son plein...


Participaient encore à cette curée, le ban et l’arrière ban du vichysme et de l’OAS : « mai » c’était l’occasion de régler son compte à l’homme de la France libre et au décolonisateur de l’Algérie. Sans compter les milieux d’affaire : « De Gaulle a pour opposants les mêmes gens, haute finance et classe moyenne, qui firent tomber le gouvernement Blum dans les années trente en spéculant contre le franc et en plaçant leur argent à l’étranger (écrit Hannah Arendt dans une lettre à Mary Mc Carty fin 68). Le tout non pas en réaction aux émeutes étudiantes, mais aux idées grandioses de de Gaulle sur la PARTICIPATION des travailleurs dans les entreprises »...


Autre crime impardonnable du vieux baroudeur en effet. Tandis que les pavés volaient, les stocks d’or français s’envolaient. La guerre contre le dollar, ourdie par de Gaulle se retournait en offensive spéculative contre le franc... Le paradoxe du gauchisme, __et sa vérité farcesque__ c’est que prétendant abattre la société bourgeoise, il avait derrière lui tous les notables, tous les nantis qui rêvaient d’abattre la statue du Commandeur gaullienne (car la France est le seul pays où le mouvement mondial de mai a pris un tour directement politique : renverser un gouvernement).


Des « situationnistes » m’ont raconté que, lors de l’occupation de la Sorbonne, des gens « louches », manifestement de l’OAS, leur avaient proposé des armes. Au cours d’une manif, un ancien mao se rappelle que, pris dans la foule, au premier rang, des mains invisibles, par derrière, distribuaient par centaines barres de fer et manches de pioches. Provocateurs ? Qui avait intérêt à mettre de l’huile sur le feu ?


Ce dont le sympathique et, dans une certaine mesure, naïf Cohn-Bendit ne se vante pas, c’est que depuis mars 68, il était suivi pas à pas par Paris-Match et RTL, entre autres, qui l’ont transformé en « star révolutionnaire ». Reportage-photos sur Cohn-Bendit dans sa cuisine, se préparant un café ; ou faisant joujou avec les enfants de son frère ; ou bien, comble de l’ironie, cliché en double-page le montrant en blouson, portant une valise de « bolchevique errant », devant la porte de Brandebourg, avec en légende : « ET MAINTENANT IL PART PRECHER L’ANARCHIE DANS TOUTE L’EUROPE ». Cela, je le dis bien, dans Match, feuille de choux « gauchiste » s’il en est !!!


C’est dans la voiture de Match, une ID 19, que Cohn-Bendit a quitté la France au milieu de mai 68, c’est dans la voiture de Match qu’il y est entré à nouveau : ses cheveux roux teints en noir. De la commedia dell’arte ! A qui appartenait Match à l’époque (et en partie RTL) : à Jean Prouvost qui, en sa personne, résume un bonne part de tout ce que de Gaulle comptait d’ennemis : le notable, le nanti, le grand industriel, le sympathisant vichyste (frappé d’indignité nationale en 45). Prouvost figure comme rédacteur en chef de Match, début juin 68, ayant purgé son équipe : grand-patron-journaliste et supervisant donc directement le contenu du journal !... Non sans ironique finesse politique, Cohn-Bendit lançait, en plein 68 : « En fait on roule pour Mitterrand ». Pour l’atlantisme ? Les manipes, il les a senties lui aussi.


En juin 68 Cohn-Bendit déclare à Hervé Bourges : « Il semble que la CIA se soit intéressée à nous ces derniers temps : certains journaux et associations américaines, filiales et intermédiaires de la CIA, nous ont proposé des sommes importantes ; inutile de vous dire l’accueil que nous leur avons fait... »(1). Les sentiments de la CIA à l’égard de de Gaulle, nous les connaissons grâce à un rapport de Richard Helms au président Johnson du 30 mai 1968 dénonçant dans le général un dictateur qui ne pourra se maintenir au pouvoir qu’en versant des fleuves de sang (2).


Les gaullistes, me direz-vous, ont gagné les législatives de juin 1968. Certes. Mais de Gaulle les a perdues. Il a perdu sa guerre : « Notre monnaie était profondément atteinte, écrirait Georges Pompidou. Nos réserves avaient fondu comme neige au soleil...La France du général de Gaulle était ramenée à ses vraies dimensions et on ne s’en réjouissait pas moins. Finie la guerre au dollar. Finies les leçons données aux grands de ce monde. Fini notre leadership en Europe occidentale. Telle était la réaction mondiale et, si je ne le montrais guère, j’éprouvais de tout cela une immense tristesse »(3). Mai 68 ça n’est pas que cela sans doute. Mais c’est AUSSI cela...

Notes : 1-Farkas, Jean Pierre : 1968, le Pavé,Phonurgia nova éditions,1998. 2-Jauvert, Vincent : L’Amérique contre de gaulle, Seuil, 2000. 3- Pompidou, Georges : Pour rétablir une vérité, Plon 1982.


Note Valmy : nous diffusons ce texte de Morgan sportes qui ne manque pas d’intérêt tout en laissant à la responsabilité de l’auteur sa vision d’un Cohn- Bendit naif et sympathique qui depuis 1968, n’a jamais été la mienne.CB


Mise en ligne CV : 31 janvier 2010


5 Messages de forum

  • 1er février 2010 11:45, par MARAT EL MOKRANI

    Le GENERAL DE GAULLE aura été le plus grand chef d’état depuis que la République a été proclamé en France,nous devons etudier sa pensée et son action pour dans l’action redonner à la FRANCE son RANG dans le monde.Nous devons militer pour un retrait de la France à la fois de l’Europe des Marchands,de l’Euro et enfin de l’OTAN.Quand je dis que la France a un Rang a tenir dans le monde ce n’est pas par chauvinisme mais par Patriotisme,car notre Histoire ,1789,commune de paris, resistance pendant l’occupation nous crée le devoir d’etre un pole pour les révolutionnaires et patriotes du monde entier,et un point d’appui à tous les peuples qui luttent pour leur INDEPENDANCE.Je pense en particulier à la Russie la Chine ,Cuba et les pays Latino Americains ainsi que tous les pays qui secouent l’hydre capitaliste.

    VIVE LA REPUBLIQUE ?VIVE LA FRANCE

  • 1er février 2010 13:09, par MARAT EL MOKRANI

    S’agissant de ce triste clown de Cohn Bendit il me vient à l’esprit deux ou trois petis souvenirs.Dabord dans un long entretienaccordé au Nouvel Observateur dans les années 92 à 94 environ il parlait de son fils en s’attendrissant sur le fait que celui ci etait du coté du plus fort .Ensuite au cours de l’affaire de la marée noire en bretagne au cours de laquelle dominique Voynet etant ministre de l’environement avait été mal perçue de l’opinion publique suite à son retard pour se rendre sur les lieux de la catastrophe,Cohn-Bendit declara que Voynet parlait comme une infirmiére.Il faisait allusion auux infirmiéres qui l’ont soigné au cours de son hospitalisation ,voulant dire que quelqu’un de sa "qualité" etait au dessus de la Plébe qu’étaient les infirmiéres.enfin derniere remarque il y a peut etre 3 ou 4 ans j’ai entendu ce sinistre personnage dire qu’a Sabra et Chatila les responsables etaient les Syriens ce scoop n’a pas été repris par la presse !

    VIVE LA REPUBLIQUE ET VIVENT LA FRANCE ET L’ALGERIE

    • Oui il y a toujours retour de la vérité. Toutes les manipulations en cours ne font plus guère illusion, pas plus que le révisionnisme historique visant à réhabiliter le fascisme et même le nazisme comme c’est le cas dans certaine contrée de cette Europe Empire qui se désagrège déjà. Il y a plus de souci à se faire avec la jeunesse, qui n’apprend plus l’histoire mais des histoires. C’est à la mode de se désintéressé de tous ces qui n’est pas gadjet. Pour eux réveil sera très dur. Le Général de Gaulle avait compris que les USA et leur moniteur l’Empire Britannique consolidaient leur domination en devenant de faux monnayeurs. J’ai toujours pensé que Cohn Bendit était un larbin de la CIA, il ne se gène pas pour dire que, pour faire l’Europe il faut défaire la France ! Lorsque les Yankees sous la « présidence » de Nixon en 1971 décidèrent de détruire les accords de Breton Wood et de laisser filer le dollar pour en faire une monnaie papier et obligèrent tous les pays à payer leur pétrole en Dollar, ceci grâce à la complicité de l’Arabie Saoudite. Ils ont ainsi imposé leur dictature au monde entier et l’on dévalisé. C’est tout cela qui s’écroule aujourd’hui et c’est très bien, mais attention, le monstre est gravement blessé, mais il n’est pas mort !
  • 5 février 2010 21:45, par Bertrand Fessard de Foucault

    Je vous félicite bien sincèrement.

    Quelle a été votre relation avec Pierre Messmer que je voyais (et enregistrais) régulièrement dans sa maison bretonne de Saint Gildas de Rhuys ; je fus, hors sa soeur, son dernier visiteur, le 28 Juillet, veille de son accident et de son transport d’urgence à Paris le dimanche en milieu de journée.

    Et souhaite entrer en relation électronique avec vous : b.fdef@wanadoo.fr

    Bertrand Fessard de Foucault

    ancien ambassadeur, universitaire

  • Merci pour ces informations qui apportent un éclairage inédit mais tout à fait édifiant sur les agissements de cet histrion écolo-libéral.

    Charles de Gaulle est le dernier homme d’état que la France a connu. Nous n’avons eu depuis que des politiciens, parfois sincères, souvent sans foi ni loi. La différence entre l’homme d’état et le politicien est à la fois d’ordre moral et d’ordre intellectuel, elle repose sur l’existence d’une vision et d’un engagement.

    Si je n’approuve pas toujours l’action politique qu’il a menée, je ne peux qu’admettre que l’engagement et la probité du Général ont toujours été à la hauteur de la vision qu’il avait du pays. Qui peut de bonne foi soutenir que Cohn Bendit a une vision ? Qui peut prétendre qu’il est engagé ?...

    La question demeure de savoir si nous devons éternellement nous épancher en gémissements nostalgiques ou plutôt nous décider à entreprendre, c’est à dire à nous engager, nous-mêmes. Pour cela, au delà d’une vision, il faut une stratégie, une tactique et des gens et des lieux, réels ou virtuels, pour en décider et entraîner les autres. Les deux questions annexes sont bien entendu : qui ? et quand ?...

 

Le mot de Chantal Dupille

 

 

J'ai écrit plusieurs articles sur le sinistre Cohn-Bendit, agitateur professionnel au service d'israël, de l'UE, du NWO. Il est le fossoyeur du Gl de Gaulle, et il a transformé les Verts-Rouges en pions de la mondialisation militaro-financière.

Par ailleurs, en lisant ce texte vous voyez pourquoi les manuels scolaires ne sont plus chronologiques, et pourquoi ils gommeront la page gaullienne trop dérangeante. Au profit de l'apologie de l'UE atlantiste, et en centrant sur la WW2 et la Shoah. Il est intolérable que la petite Communauté sioniste qui occupe la France et la dénature, soit aussi chargée de déformer l'Histoire de la France. C'est d'une certaine façon tuer ce qui fait l'identité de notre pays... Ch D.

 

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Voir aussi

De Pompidou à Hollande: comment ils ont détruit la France pour mieux la vendre aux américains: La démission du Général De Gaulle



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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 00:05

 

CONCENTRATION CAMP by aspius

http://aspius.deviantart.com/art/CONCENTRATION-CAMP-53934063

 

 

Suite et fin de la précédente parution,

les deux derniers posts pour le 1er blog à publier.

Voir l'introduction du précédent article (Ch.D)


 

NWO-bebe-genetiquement-modifie.jpg

 

Nouvel Ordre Mondial : Le IVe Reich

 

L'enfer qu'Orwell n'aurait pas imaginé !

 

Par eva R-sistons (Chantal Dupille)


 

Le Nouvel Ordre Mondial ! A l'image du Gender, un Loch Ness, pour reprendre l'expression de  Najat Vallaud-Belkacem ? Une invention de paranos ? Non, une réalité. Sur les moteurs de recherche, tapez Nouvel Ordre Mondial et Sarkozy, vous verrez ce qu'il en dit dans ses meetings : "On y viendra, qu'on le veuille ou non !".  Interrogez aussi DSK ou Attali sur Google, et vous verrez que le Loch Ness est une réalité ! Et qui avance à pas de géants. Pour le malheur des peuples !

 

Voici un peu plus d'un an, j'ai fait une vidéo d'introduction au sujet :  

R-sistons vidéo 4 : Le Nouvel Ordre Mondial pour les "Nuls"

 

Depuis, bien des choses ont changé. Ont empiré, en fait !

 

Donc, le NWO avance très vite. Le monde entier doit être sous la coupe de ce IVe Reich. Hitler, avec son Reich européen, à côté, c'était de l'opérette ! Et pour soumettre les pays, "qu'ils le veuillent ou non", tous les moyens sont bons : Tentatives de coup d'Etat, comme au Vénézuela, en Bolivie, ou... en Ukraine, pour remplacer le Gouvernement légitime, élu, par un autre, aux ordres ; Pseudo Révolutions Orange, déstabilisation de pays, chaos... ou guerre, si ça ne suffit pas ! 

 

Car un pays qui tombe, c'est non seulement la garantie de le contrôler, de le piller, de l'endetter, mais aussi l'assurance de lui imposer ensuite la société totalitaire du NWO, avec son changement de civilisation. Ou plutôt, avec sa barbarie !    

 

Et le racket des peuples, c'est lui ! Même l'épargne renflouera les coffre-forts garnis des banksters. Les Nations doivent disparaître, et les biens des peuples (fleurons de l'industrie, patrimoine, etc) sont promis aux prédateurs. Tout sera privatisé, les retraites, les services publics, les services sociaux, le Droit du Travail, etc, rien de ce qui a été conquis par nos aïeux ne doit échapper à leurs fourches caudines. Les emplois ? Ils sont condamnés : Fonctionnaires, paysans, ouvriers, caissières... Et puisque les soupes populares coûteront trop cher, on élimine massivement, dès maintenant : Guerres, chaos, OGM (suicides par centaines de milliers), alimentation industrielle, médecine Big Pharma, pesticides... Et n'oublions pas les astuces du NWO totalitaire pour mieux contrôler les vivants: Avec la puce, on pourra observer à la loupe la moindre de nos pensées !  Le paradis, quoi !

 

Tout sera fait pour qu'il y ait un seul Parti, une seule langue, une seule religion (d'essence satanique), une seule culture (la Mac Do ?), et le reste à l'avenant... 

 

 

NOM-puce.jpg

 

 

Mais la cerise sur le gâteau, c'est le plan du NWO pour les familles. Elles doivent disparaître, et les sexes, et les couples, et les enfants biologiques ! Le Mariage pour Tous, c'est le tremplin pour le mariage pour personne, puisqu'on préparera dès l'école au genre unique, neutre, et à la procréation juste médicalement assistée. Orwell n'avait pas imaginé tout ça ! Avec le NWO, tout est possible, comme dirait Sarkozy !

 

Surtout quand l'homme choisi par Bilderberg, opportunément naturalisé français, Manuel Valls, présidera au destin de la France. Quand même !

 

Un Fuhrer pour le IVe Reich...

 

Bonne nuit, les petits... si vous pouvez !

 

eva R-sistons

 

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http://tristanlecomte.purprojet.com/photos/palestine/dsc00051.html

 

Palestine, Jerusalem, le mur..de la honte, 2004

 

La mode des Murs

Par eva R-sistons (Chantal Dupille)

 

 

Les Murs ont des oreilles, dit la sagesse populaire. Ils n'ont surtout pas d'âme ! En tous cas, on en érige partout !

 

 

Or donc, il y avait un Mur, à Berlin. Pour séparer l'Est de l'Ouest. Et naturellement, l'Ouest s'est acharné à le discréditer. Et l'Est avec....

 

 

Lorsqu'il tomba, l'Ouest se réjouit. Il fit la fête, diligemment relayée par les meRdias. Pensez donc ! Un monde sans mur... russe.

 

 

Mais quelque part au Moyen-Orient, une entité, ardemment sioniste, se prit à regretter le mur. Et elle en construisit un pour se protéger de son voisin Palestinien qu'elle avait au préalable enfermé dans une prison à ciel ouvert. La sécurité n'a pas de prix, voyons !

 

Permalien de l'image intégrée

 

 

 

Une leçon que les nantis ont retenue, car des petits murs s'élèvent désormais partout. Pour préserver de la "populace"...

 

 

Et puis, la Maison Blanche, ou Noire, je ne sais pas, trouva aussi à son goût l'idée des murs; Et elle en érigea à son tour un, pour se protéger des hordes de miséreux mexicains...

 

 

Qu'à cela ne tienne, les murs sont désormais à la mode. Pour protéger les nantis... et les  pays ! Tant et si bien, qu'il en pousse partout... même en Turquie !

 

 

Ainsi, le Mur de l'Est, à peine détruit, a fait des émules... L'Europe va d'ailleurs se protéger de certans citoyens: Les plus pauvres. La libre circulation sera de moins en moins pour les Européens, et de plus en plus pour les Capitaux, mondialisation oblige...

 

 

Mais cette fois, le Mur idéologique a fait place à celui de l'Argent. Et celui-là, il ne tombera pas de sitôt !

 

 

Eva R-sistons

 

 

Palestiniens-coinces.jpg..

 

...

 

Benyamin NetanyahouOn voit une sorte de maçon qui construit un mur. Manifestement, ce mur écrase des gens qui semblent hurler de douleur. Le ciment est couleur de sang, ce qui renforce l’aspect mortifère de la construction. Mais qui est ce terrible maçon, et qui sont ces gens qui souffrent dans ce mur ? Le terrible maçon, c’est Benyamin Netanyahou, le premier ministre israélien, et ces gens écrasés par les briques sont, bien sûr, les Palestiniens victimes du mur de séparation construit depuis des années, soi-disant pour assurer la « sécurité » d’Israël et en réalité destiné à voler les terres palestiniennes.

 

Le dessinateur s’appelle Gérald Scarfe. Le titre du dessin est : « Va-t-on continuer à cimenter la paix ? ». Il a été publié dans le journal britannique Sunday Times dans lequel Gérald Scarfe dessine depuis 55 ans.

 

Selon Algérie 1.com, malgré la longue carrière du dessinateur, ça s’est mal passé pour lui ! Le lobby sioniste britannique aurait immédiatement hurlé à l’antisémitisme et le journal a immédiatement lâché son dessinateur. Il faut dire que le patron du Sunday Times s’appelle Rupert Murdoch. Il a jugé son dessin « grotesque et offensant ». Il ajoute d’ailleurs que son journal « a une longue histoire en termes de défense d’Israël ».

 

Il faut savoir que Gérald Scarfe a été l’illustrateur des Pink Floyd en particulier pour leur album « The Wall » comme on peut le voir dans la vidéo de l’album éponyme. C’est dire s’il a déjà eu l’occasion de réfléchir sur le mur qui enferme celui qui le construit !

 

Mais quand même, ce dessin n’est qu’une critique de l’action d’un État qui construit un mur de séparation dans un territoire occupé. Cette construction a d’ailleurs été condamnée par les Nations Unies ! Comment et pourquoi une critique d’ordre politique peut-elle être jugée antisémite ? Mais parce que la critique porte sur Israël, bien sûr !

 

Ainsi, le CRIF et la LICRA viennent de redéfinir le concept d’antisémitisme : est antisémite quiconque critique Israël !

 

Mais pourtant, des gens qui en veulent aux juifs, ça existe pour de bon, et pas si loin. En Ukraine, les « gentils manifestants pro européens » sont pénétrés par d’authentiques antisémites, fils de pogromistes, laudateurs de la Waffen SS ! Et on en parle chaque jour à la télévision. Et en bien ! Le parti Svoboda a été créé sous le nom de parti national-socialiste. Ils veulent « dénaturaliser les juifs ukrainiens pour les envoyer en Israël ! ».

 

Et l’adjointe de John Kerry, Victoria Nuland, en visite il y a peu à Kiev, vient de rencontrer ces « gentils pro-européens », dont le dirigeant de Svoboda… Le site du CRIF n’a fort curieusement rien relaté.

 

Ce n’est tout simplement pas leur problème ! Leur problème, c’est de tenter d’empêcher toutes critiques de l’État d’Israël, en utilisant l’accusation infamante d’antisémitisme, à tous propos, et hors de propos ! Cela s’appelle « crier au loup ». Ces gens ne semblent pas savoir à quel point cela peut être dangereux !

D.R.

Publié par : http://www.resistance-politique.fr/

 

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