Un documentaire à voir, tourné dans un pays décadent qui donne des leçons au monde et dont la constitution s’appuie sur un fusil et la Bible : Armes à feu, un jeu d’enfants.
NDLR : Au lendemain du jour où un homme lourdement armé a abattu 20 enfants et six adultes dans une école élémentaire de Newtown, dans le Connecticut, il est bon de voir ou de revoir ce documentaire. Et si Obama y est allé de sa petite larme, il conviendrait, aussi, de lui rappeler que le tonnes de bombes qu’il a déversées sur l’Afghanistan, l’Irak, la Libye, la Syrie… ont tué des enfants, beaucoup d’enfants sans que le monde gangréné par la finance ne s’en émeuve et sans qu’il ne verse une larme. Et que dire de Gaza…
Pays : U.S.A – Genre : documentaires – Durée : 44min – Date de sortie : 16 Fevrier 2010 – Année de production : 2009 – Titre Original : Armes à feu, un jeu d’enfants. Distribué par : Docu-D
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http://www.oulala.info/2012/12/armes-a-feu-un-jeu-denfants/
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Les Américains ?
La Bible dans une main,
le révolver dans l'autre !
Témoignage vécu
Par Chantal Dupille
20 ou 22 ans. Etudiante. Je rêve d'aller aux Etats-Unis, et même d'y rester ! Eldorado, n'est-ce pas ? Bourrage de crâne permanent, "l'ami américain", le "modèle américain", "l'american way of life". Pourtant, dans les rues parisiennes, parfois, une inscription : "USA go home" !
Donc, je pars conquérir les Etats-Unis, avec une adresse en poche, celle de touristes américains, un frère et une soeur (20 ans environ) rencontrés à Grenade, là où j'ai vécu avec mes amis gitans, au sacro-Monte. Je les retrouverais à Boston... dans leur immense propriété au bord d'un lac, car c'étaient des gosses de riches. Accueil bourgeois - mais nous sommes aux Etats-Unis. Les bourgeois rotent en mangeant, et reposent leurs jambes sur les tables.
Ils me donnent les adresses d'amis.
Mais c'est à New-York que j'arrive. Dans l'appartement du mari de ma soeur, allemand, riche homme d'affaires. En plein Manahattan, au milieu des insolentes cages de verre et des hurlements de sirènes. La violence est omniprésente ! Je m'abonne au Greyhound (bus sillonnant les USA), et je pars à la découverte du paradis américain. A l'aventure, ou chez les amis des amis. Des amis très vexés car déjà les monuments froids des Américains ne m'intéressent pas. Je leur demande de me montrer les ghettos, les quartiers noirs, hispaniques, italiens. Là où c'est vivant, coloré, chaleureux !
http://cuetalentcomllc.smugmug.com/NewYorkCity-1/New-York-City/14812802_jgCbsx/199509300_7zoTd#!i=199509300&k=7zoTd
Les villes américaines, les paysages me sont insupportables. Les sombres blocs d'immeubles avec leurs échelles d'incendie, les maisons toutes identiques, en bois, au milieu d'un lopin de terre, et puis des rues rectilignes, toutes les mêmes, tristement uniformes et prévisibles, des villages sans âme, avec des blocs carrés plus larges que les autres : les centres commerciaux, antres de la consommation et de la tentation. Ou les steack houses. En trois jours, on a compris. Ce monde est sombre, laid, froid, sordide, sans personnalité. Pour égayer, pff ! De temps à autre des cimetières de carcasses de voitures désossées ou des garages en plein air, et partout des publicités géantes, envahissantes, broyeuses d'énergie. Beaucoup de psychiatres, et il y en a aussi pour les animaux. C'est un monde de fous ! Je suis vite dégoûtée.
Washington. Munie de ma première carte de presse (je fais déjà des piges, pour le magazine Noir et Blanc), je me rends au Syndicat des Journalistes. Une immense tour. Le Président du syndicat des journalistes, M. Talbert (50 ans, 4 ou 5 fois divorcé), reçoit en personne la petite française, la jeune journaliste. Et le soir même, dans le taxi, il me demande en mariage : "Vous êtes jolie, jeune, charmante. Je veux vous épouser". Comment me débarrasser de l'importun ? Une idée, évidemment de génie ! Je parle politique. De Gaulle, alors, n'est pas populaire auprès des étudiants. Je le dis. "Ah, vous êtes communiste ?" (car je ne suis pas pour le pouvoir en place). "Descendez de la voiture. Pas de communistes aux Etats-Unis. Fichez-le-camp !"
Salopard ! Il m'avait conseillé un peu plus tôt de ne jamais marcher seule dans une rue américaine, surtout à Washington, sinon je suis une femme morte. Sans doute vaut-il mieux une femme assassinée qu'une "communiste" vivante ! Décidément, les Américains sont charmants !
C'est dans une maison comme ça qu'on m'a enfermée à Philadelphie.
Après Washington, Philadelphie. Les "amis" de mes amis de Boston ne peuvent me loger, mais la maison de la voisine est vide, ils ont les clés. Ils vont m'y enfermer pour la nuit : Pour être sûrs que je ne sorte pas sans eux, pour être sûrs qu'on ne me descende pas ! Car les rues américaines sont dangereuses, très dangereuses. Plus tard, en retournant deux fois aux Etats-Unis pour reportages et livres sur les gangs de rues, je ne le sais que trop. Un exemple ? Le couple d'évangélistes qui m'accueille avec mon mari, nous mettent au parfum : Jamais seuls dans les rues ! Le soir, après avoir prié la femme du Pasteur attend son mari une matraque à la main. Pourtant, il stationne sa voiture juste devant le logement : A peine deux mètres à parcourir, mais c'est encore trop ! Le danger est partout, la peur est partout. Modèle américain ! Après tout, les Américains n'ont pas de culture, pas de passé, pas d'Histoire, pas d'éducation. La lie des Européens (repris de justice etc) est partie coloniser les terres indiennes, en massacrant les autochtones. Comme en Palestine, sans doute, "une terre sans peuple pour un peuple sans terre". Des voyous, des assassins, réglant leurs problèmes avec la gâchette. Le Droit ? Non, la loi du plus fort, comme en israël. Un obstacle, même humain ? On sort le révolver. Dans l'autre poche, il y a la Bible. Aux Etats-Unis, colt et bible font "bon" ménage. Les Amerindiens sont exterminés ou parqués dans des camps de concentration : Holocauste sans commémoration ! Nettoyage ethnique, évidemment. La race supérieure, blanche, extermine la race "inférieure", rouge. Voilà le vrai visage de nos bons amis américains, autoproclamés démocrates, agissant pour la liberté, le Bien, voire Dieu. Ou le diable ? D'ailleurs, après les Indiens, voici le tour des esclaves noirs. Et les plus grands dirigeants du pays sont éliminés : Lincoln, Kennedy, Martin Luther King, Malcom X ...
Les villes américaines se succèdent, toutes identiques, sauf la New-Orléans, au charme bien français, à la douceur de vivre, aux rues pleines de fantaisie. Est-ce pour cela qu'on a refusé de construire les digues pour protéger la ville insolente par sa différence ?
Mes hôtes sont toujours les mêmes. Barricadés, vivant dans la peur de l'agression, ne sortant que pour le travail ou l'école, l'Eglise ou le centre commercial. Ou Mac Do ! Les Américains sont dégoulinants de graisse. Et le chef de famille fait sa double journée de travail pour financer les études des enfants ou les soins médicaux. C'est ça le modèle qu'on veut nous imposer ? Sauve-qui-peut !
Pour économiser, je dors dans les bus greyhounds. Une scène m'a frappée : En me réveillant, je vois une jeune Noire debout dans l'allée centrale, alors que pour être mieux à mon aise, j'occupais deux sièges pour dormir. Je suis désolée : "Pardon, prenez ma place ! Pourquoi ne m'avez-vous pas prévenue ?". "Parce que vous êtes blanche et moi noire, je ne pouvais pas faire ça".
Enfin le Texas, le coup de massue final. Des brutes épaisses. Et il me reste encore une vingtaine de jours à tirer aux Etats-Unis ! Horreur !
Mexique. Voyez le Texas, puis Monterrey, Mexico, Acapulco (la plage). Mes destinations.
Le Mexique est à côté, la tentation est grande. J'aime tant les Latinos, je parle presque couramment l'Espagnol. Alors oui, c'est décidé, je vais à la frontière, sans visa, sans rien. "Je veux fuir les Etats-Unis, je déteste ! Gardez-moi avec vous, même dans vos prisons car je n'ai pas de visa, mais je veux rester au Mexique !". "Donnez-moi une photo de vous en souvenir, et vous aurez le visa". J'ai eu le visa, et dans le bus pour Monterrey il y avait 2 femmes, une vieille et une jeune, je me suis assise à côté de la jeune. Elle était belle, elle était présentatrice de télévision. Elle m'a invitée chez elle, un vrai régal latino, puis j'ai séjourné à Mexico chez ses amis (policiers) qui ont pris 4 jours de vacances pour me faire tout visiter, puis à Acapulco. Hospitalité et charme mexicains. Quel bonheur ! Les Etats-Unis et le Mexique ? Le jour et la nuit !
En rentrant des Etats-Unis avec un gros rhume (air-conditionné oblige) et juste l'équivalent de dix euros (que j'ai d'ailleurs donnés à un clochard qui faisait la manche), je me suis promise de ne plus jamais retourner dans ce paradis artificiel, dans cet antre du diable, dans ce haut lieu de la violence. A peine débarquée dans le métro, d'ailleurs, j'avais vu une grosse flaque de sang: "Ce n'est rien, m'a-t-on dit, juste une agression". Ben voyons ! JUSTE une agression - de plus ? Fichtre !
Juré, promis, on ne m'y reprendra plus; Je ne mettrai plus jamais les pieds dans ce putain de pays !
Une vingtaine d'années plus tard, j'y étais de nouveau. Mais cette fois avec mon mari pour vivre... au milieu des gangs de rues. Et ramener photos, reportages et livres.
Mes livres sur les gangs : Pour l'instant, un roman non commercialisé. J'en tirerai une version commercialisable (l'argent ne m'intéresse pas, ce sera donc à prix coûtant) sans illustration, pdf et papier. Puis un reportage sur le voyage - et sur les gangs eux-mêmes. A suivre, sur mon futur site, en cours d'élaboration par un ami informaticien, à ses heures de loisirs.
A bientôt ! Et surtout, fuyez le modèle américain !
Chantal Dupille
http://chantaldupille.over-blog.com
Moi-même avec le héros de mon roman (basé sur des faits authentiques) "Et l'espérance jaillit du gang", MiKaël, tee-shirt blanc, Porto-Ricain. Il s'est converti la veille de l'extermination de son gang. Plongée dans l'univers du Bronx, des gangs, de la mort - et de la résurrection par la foi !
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L'influence des Atlantistes en France, de la Droite ... à la Gauche !
Comme son nom l’indique, le site Atlantico est atlantiste, pro américain. Il est également libéral sans tabous et sarkozyste sans retenue. Il est généralement bien informé. Je reprends donc ici un article qu’il a publié le 22 mai 2012 sous la plume de Benjamin Dormann, un de ces hommes qui s’ébrouent dans plusieurs milieux à la fois : journalisme, politique, affaires.
Jean-Pierre Chevènement n’a pas toujours frayé avec François Bayrou. Au temps où il se cherchait un destin national et où il faisait l’éloge du comte de Paris, il avait forgé l’expression « la gauche américaine ». Il désignait sous ce qualificatif la « Deuxième gauche », les rocardiens, la Cfdt, les socialistes quai avaient accepté l’inéluctabilité de la mondialisation financière. Avec l’article qui suit, nous sommes en plein dans ce schéma. Quand on pense que, pour les Étatsuniens, la recherche du mot "socialisme" sur internet est l'un des favoris, on se dit qu'ils ont peur de tout. C'est d'ailleurs pour cela qu'ils sont armés.
La French American Fondation est connue pour sa formation, les "Young Leaders", réservée à une dizaine de jeunes surdiplômés chaque année. Sur les huit socialistes sélectionnés comme Young Leaders depuis François Hollande en 1996, six rentrent dans son gouvernement cette semaine. Le plus "atlantiste" n'est pas toujours celui qu'on croit...
Exit Alain Juppé, Valérie Pécresse, Nathalie Kosciusko-Morizet, Laurent Wauquiez, Jeannette Bougrab... Place à François Hollande, Pierre Moscovici, Arnaud Montebourg, Marisol Touraine, Najat Vallaud-Belkacem, Aquilino Morelle (plume du Président), etc.
« Enfin des têtes nouvelles ! » entend-t-on ici ou là. Nouvelles ? Tout est relatif, quand on sait décrypter la liste ci-dessus : en fait, tous ces « Young Leaders » de l’UMP ont laissé la place à des « Young Leaders » du Parti socialiste. Car François Hollande et Pierre Moscovici depuis 1996, Marisol Touraine et Aquilino Morelle depuis 1998, Arnaud Montebourg depuis 2000 et Najat Vallaud-Belkacem depuis 2006, sont tous des « Young Leaders ». Tous ont été minutieusement sélectionnés et « formés » par ce très élitiste réseau Franco-Américain (French American Foundation), inconnu du grand public, sponsorisé entre autres par la banque Lazard. Le programme se présente en ces termes :
Programme phare de la French-American Foundation, le programme Young Leaders a été créé en 1981 et sélectionne chaque année pour leurs réalisations et leur leadership, 10 Français et 10 Américains âgés de 30 à 40 ans, appelés à jouer un rôle important dans leur pays et dans les relations franco-américaines. Les candidats retenus participent à deux séminaires de cinq jours chacun sur deux années consécutives – alternativement en France et aux Etats-Unis – afin d'échanger sur des thèmes majeurs communs aux deux pays et d'approfondir leur compréhension mutuelle (link).
Autrement dit, ils ont tous postulé et se sont fait parrainer pour être admis à suivre ce programme phare mis en place par la FAF, la French American Fondation. La FAF est elle-même un organisme à cheval sur Paris et New-York, créée en 1976 conjointement par les présidents Ford et Giscard d’Estaing. A noter qu’entre 1997 et 2001, John Negroponte présida la FAF, avant de devenir entre 2005 et 2007, sous Georges Bush, le premier directeur coordonnant tous les services secrets américains (DNI), dirigeant l’US States Intelligence Community (qui regroupe une quinzaine de membres, dont le FBI et la CIA).
Crée en 1981, ce programme Young Leaders permet de développer « des liens durables entre des jeunes professionnels français et américains talentueux et pressentis pour occuper des postes clefs dans l’un ou l’autre pays ». Pressentis par qui ? Par un très strict comité de sélection, composé majoritairement d’anciens Young Leaders, qui ne retient qu’une dizaine d’admis par an. Seuls 13 hommes ou femmes politiques ont été admis depuis 1995, soit moins d’un politique par an en moyenne. Ces heureux « élus » sont choisis comme d’habitude parmi l’élite française : seuls 4% des Young Leaders français ne sont pas diplômés de l’ENA ou pas titulaires d’au moins un diplôme Bac+5, les trois quarts sont des hommes, à 80 % Parisiens... Autant dire qu’on reste en famille avec ce gratin issu de nos grandes écoles. Une spécificité française, qui, comme le souligne un rapport de la FAF, assure « une fonction de "reproduction sociale" de la "classe dominante " […] dans un pays où la simple notion de leadership renvoie aux "diplômes" et non aux qualités intrinsèques de la personne comme c’est souvent le cas outre-Atlantique ». Bref, notre nouveau président et ses nouveaux ministres cités ici sont de purs produits de nos grandes écoles, « ces acteurs influents (qui) personnifient la "pensée dominante" depuis de nombreuses décennies » selon la FAF.
Dès que l’on parle de réseaux d’influence, certains de leurs membres crient aux « obsédés du complot » et s’empressent généralement de préciser que le rôle de telles organisations est marginal et informel. Pour ce qui est de l’efficacité des « Young Leaders », les chiffres parlent plus que tous les longs discours : sur les 8 socialistes sélectionnés comme Young Leaders depuis François Hollande en 1996, 6 rentrent dans son gouvernement cette semaine. (Ne restent sur la touche, pour le moment, que Bruno Le Roux, qualifié par beaucoup de « ministrable », et Olivier Ferrand [décédé en juin 2012], l’ambitieux président du think-tank Terra Nova ayant permis l’élection de François Hollande aux élections primaires ; deux candidats impatients de rejoindre leurs camarades Young Leaders au gouvernement). Beau tir groupé, comme s’en enorgueillit à juste titre le site américain («The French-American Foundation is proud to have five Young Leader in the cabinet of President François Hollande, himself a Young Leader in 1996”), tandis que le site français […].
En septembre 2006, lors de sa visite aux États-Unis, Nicolas Sarkozy avait prononcé un discours à la French American Foundation (FAF), rappelant la nécessité de « rebâtir la relation transatlantique », paraphrasant ainsi les statuts de la fondation dont l’objectif est de « renforcer la relation franco-américaine considérée comme un élément essentiel du partenariat transatlantique ». À ceux nombreux qui me demandent, à l’occasion de la visite de François Hollande à Barack Obama, « pourquoi est-ce que les journalistes ne nous parlent pas de ça, à propos de François Hollande, au lieu de nous parler de son séjour d’étudiant et de goût pour les cheeseburgers (link) dont on n’a rien à faire? ». Qu’ils demandent donc la réponse aux journalistes qui ont l’art de nous servir ces hamburgers, préparés par les communicants, en prenant leurs lecteurs pour des cornichons ! Qu’ils la demandent en particulier aux Young Leaders des médias, aujourd’hui actionnaires ou directeurs des principales rédactions, ces copains de promo de certains de nos nouveaux ministres pour certains d’entre eux : de Laurent Joffrin (Nouvel Observateur) à Denis Olivennes (Europe 1, Paris Match et du JDD), en passant par Matthieu Pigasse, Louis Dreyfus et Erik Izraelewicz (Le Monde)… Et la liste hommes de médias Young Leaders est longue, comme on peut la lire plus intégralement dans l’enquête « Ils ont acheté la presse ».
A New-York, la venue de François Hollande et de sa nouvelle équipe était attendue sereinement. Vu de la FAF, « Welcome à la Hollande team » ; on reste en terrain connu, tout est sous contrôle, on est même fier d’avoir autant de ses poulains dans la place, nous l’avons vu. Que les angoissés se rassurent : « le changement, ce n’est pas pour maintenant », n’en déplaise à Jean-Luc Mélenchon, l’allié peu atlantiste du Président !