La Russie, le meilleur allié de la paix
Par Chantal Dupille
La Russie est de retour. Tant mieux pour le monde ! Une Russie non-alignée, forte, souveraine, très active dans des opérations de maintien de la paix, dénonçant l'ingérence dans les affaires intérieures des Etats, pronant le dialogue et la concertation (comme en Syrie) mais décidée à faire preuve de fermeté. Non-alignée, c'est-à-dire rejetant le joug de l'Empire, et donc diabolisée par les Médias aux ordres orchestrés par les sayanims. Poutine est plébiscité par les Russes, il a été élu, et bien élu : De quoi faire pâlir les pseudo démocrates de l'Occident élus sur le fil du rasoir et désavoués aussitôt. Il est populaire, et donc il faut l'abattre. Pas de place pour les patriotes, les insoumis, dans un monde dominé par le colosse yankee... aux pieds d'argile.
Je persiste et je signe : L'URSS a été victime de la première Révolution de couleurs formentée par les Anglos-Saxons. Elle a éclaté, et si la Russie se relève aujourd'hui, c'est grâce à un homme providentiel, Vladimir Poutine, un géant de l'Histoire. Son autorité déplaît aux valets de Washington, de Londres et de Tel-Aviv, alors tout est fait pour déstabiliser le Régime de l'intérieur afin ensuite de le détruire même s'il est plébiscité : Conditionnement des étudiants, ONG plus politiques qu'humanitaires financées par la CIA, ambassades très équivoques, missionnaires très particuliers, utilisation des Réseaux sociaux, etc. Poutine, en homme averti et prévoyant, doit prémunir le pays : En interdisant les ONG mal intentionnées (cela fait 5 ans que je m'intéresse au sujet, et j'ai un dossier volumineux), en contrôlant les suspects, en mettant en prison les opposants liés à l'Occident malveillant (agents de l'Empire désireux de mettre en place des marionnettes à la tête de la Russie pour ensuite piller ses ressources et soumettre le pays), et même en interdisant l'adoption d'enfants russes par les Américains projetant de s'en servir ensuite contre leur pays d'origine. Dictature ? Non, sagesse, prévoyance !
Poutine a raison de protéger son pays de Washington et de ses alliés en Occident. Et Poutine a raison de défendre l'intégrité de la Syrie afin qu'elle ne subisse pas le même sort que la Libye : Dépecée, ruinée, pillée, fanatisée, islamisée de force, en proie à la guerre civile.... En agissant ainsi, le dirigeant russe protège le pays de Bachar-el-Assad (laïc) du terrorisme, du fanatisme religieux, de l'horreur comme en Irak, et plus généralement, il est aujourd'hui le premier rempart contre le risque de guerre mondiale commençant en Syrie, se poursuivant en Iran, et pouvant décimer via l'attaque ensuite de la Russie et de la Chine, la planète toute entière.
Parce que le puissant Vladimir Poutine est le plus ferme partisan d'un monde multipolaire facteur d'équilibre, il est aujourd'hui le meilleur garant de la paix pour les peuples.
Chantal Dupille
http://chantaldupille.over-blog.com
La leçon de démocratie et de paix de Poutine
L'OTSC s'oriente vers des opérations de maintien de la paix (Poutine)
L'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) s'est engagée dans la préparation d'opérations de maintien de la paix, a annoncé mercredi le président russe Vladimir Poutine, tout en soulignant que l'ingérence dans les affaires intérieures des Etats souverains était inadmissible.
"Ignorer ces principes (d'immuabilité des normes du droit international et d'inadmissibilité de l'ingérence dans les affaires intérieures), essayer d'imposer ses clichés à d'autres pays peut amener aux conséquences les plus graves. L'évolution dramatique de la situation au Proche-Orient et en Afrique du Nord en témoigne avec éclat", a déclaré M.Poutine lors d'une réunion du Conseil de sécurité collective.
Et d'ajouter que l'OTSC avait réussi à progresser considérablement en matière de coopération militaire, dans la lutte contre le crime international, notamment contre le narcotrafic.
"La préparation d'opérations de maintien de la paix a démarré", a indiqué le chef de l'Etat russe.
Créée en 2002, l'Organisation du traité de sécurité collective, qualifiée par certains analystes d'"Otan russe", est une organisation à vocation politico-militaire qui regroupe à ce jour l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, la Russie et le Tadjikistan.
Lien : http://fr.rian.ru/world/20121219/196986134.html
L'OTSC s'oriente vers des opérations de maintien de la paix (Poutine)
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Russie : Apaisement ... et fermeté
La Russie ne va pas être en conflit avec quelqu'un, y compris avec les États-Unis. Cependant, la pratique montre qu’il ne faut jamais se montrer faible dans l'arène internationale. De plus, Moscou n'a pas l'intention d’écouter en les sermons de Washington qui devrait d'abord résoudre ses propres problèmes.
C’est ce qu’a déclaré pendant la grande conférence de presse le président russe Vladimir Poutine. De plus, il a souligné que c’est Washington qui attise les tensions dans les relations russo-américaines. La Russie ne fait que réagir et pas toujours en proportion, à ses actions. Au dire du président de Russie, l’adoption par les États-Unis de l'acte Magnitski est un exemple.
Si on vous administre une fessée, il faut répondre. Autrement, on le fera toujours. Répondre adéquatement ou d'une manière inadéquate, c’est une autre question. Et en outre, ils ont fait cela sans aucune raison spéciale. Ils sont eux-mêmes dans le pétrin, et ils nous font des reproches…. C'est incorrect. Ce n'est pas notre choix. Nous ne provoquons personne, nous sommes provoqués.
Vladimir Poutine a rappelé qu'au début du premier mandat du président George Bush-junior, la Russie et les États-Unis avaient de bonnes relations. Elles se sont abîmées à cause de la position de Washington sur l’Irak. Ayant organisé l'irruption, l'Amérique n'a écouté ni la Russie, ni la France, ni l'Allemagne. Cependant, l'histoire a mis tout à sa place. Bien que Saddam Hussein soit renversé et exécuté, l'opération américaine a apporté à l'Irak beaucoup plus de dommages que de profit. Un autre problème assombrissant le dialogue de Moscou et Washington, c’est le système américain de l'ABM.
Nous voyons la menace, quand nos partenaires créent de tels systèmes. Cela peut amener, si nous ne répondons pas, à l’annulation de notre potentiel militaire et nucléaire ce qui perturbera considérablement l’équilibre stratégique dans le monde. Cet équilibre préserve l'humanité des conflits de grande échelle après la Seconde Guerre mondiale. Il y a des petites guerres, mais Dieu merci, pas de grande échelle. Et nous avons pu surmonter la crise des Caraïbes grâce à l’existence de cet équilibre – personne ne voulait la destruction mutuelle.
En fin de compte, le problème est que les Américains ne sont pas prêts à donner des garanties juridiques de ce que leur système de l'ABM n'est pas dirigé contre la Russie. Néanmoins, Vladimir Poutine l’a souligné, Moscou et Washington ne sont pas des ennemis. Et l'essentiel pour les deux pays – c’est d’avoir de la patience et de continuer les recherches d’un compromis.
Lien : http://french.ruvr.ru/2012_12_20/Dans-les-relations-internationales-on-ne-peut-pas-exposer-l-autre-joue/
Chiron
20.12.2012, 19:13, heure de Moscou | |
Dans les relations internationales, on ne peut pas « exposer l’autre joue »
Poutine connaît la date de la fin du monde
Le président Vladimir Poutine a déclaré jeudi en répondant en direct aux questions des journalistes russes et étrangers qu’il n’avait pas peur de la fin du monde.
« A quoi bon avoir peur, si la fin du monde est inévitable », a indiqué M. Poutine.
Le chef de l’Etat a néanmoins précisé que la fin du monde aurait lieu dans 4,5 milliards d'années, d'après le cycle de fonctionnement du Soleil.
« La vie se terminera déjà à cette époque », a ajouté M. Poutine.
Poutine fait état des succès de la Russie sur fond de la crise mondiale
En Russie, le PIB a enregistré une hausse de 3,7 % entre janvier et octobre 2012. Ce chiffre a été cité aujourd'hui par le président Vladimir Poutine au cours de sa « grande conférence de presse ». Le président trouve que c'est un bon résultat sur fond de récession dans la zone euro et d'un ralentissement de la croissance aux Etats-Unis et en Chine.
Le président de Russie donne à Moscou sa huitième grande conférence de presse. Les organisateurs ont fait appel pour la première fois en direct à un analyseur spécial qui relèvera des mots utilisés le plus souvent, le fond émotionnel général, le rapport entre les sujets évoqués et les noms géographiques mentionnés.
extraits de
Conférence de presse de Poutine : coup d'envoi
Dmitri Medvedev juge « inacceptable »
la reconnaissance de la France
à l’opposition syrienne
Syrie: Medvedev donne une leçon de droit
international à la France
Le soutien apporté par la France à la coalition nationale de l’opposition syrienne est « très discutable » et juridiquement inacceptable, a déclaré lundi le Premier ministre russe Dmitri Medvedev, qui sera lundi à Paris pour une visite de travail.
« Conformément aux principes du droit international approuvés par l’Onu, aucun pays ni aucun État ne doit entreprendre d’action visant à renverser par la force le régime en place dans un pays tiers. Du point de vue du droit international, il est inadmissible de soutenir une autre force politique lorsque celle-ci se retrouve être le principal adversaire du gouvernement légitime d’un pays », a déclaré le chef du gouvernement russe.
Dmitri Medvedev a rappelé que la Russie, contrairement à ce qui est dit, « ne soutient ni le régime Assad ni l’opposition : « Nous avons une position neutre », a assuré le Premier ministre russe en soulignant que la seule solution était l’ouverture de négociations entre les parties en conflit et l’organisation de nouvelles élections. Selon lui, « Moscou n’a aucune envie de voir la Syrie disloquée, provoquant un nouveau foyer de tension au Proche-Orient. Cela profiterait à coup sûr aux extrémistes religieux ».
Quant à la poursuite des livraisons d’armes russes à la Syrie, M. Medvedev a affirmé que « cette coopération militaire a toujours eu un caractère légal », et a souligné par ailleurs qu’il n’y avait pas d’embargo de l’Onu sur les livraisons d’armes à la Syrie.
Posté par paslanguedebois à 11:53 - politique ultra nulle du ps -
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Syrie : Medvedev donne une leçon de droit international à la France
Ingérence impérialiste en Syrie: La Russie dit « Niet »
Russie facteur de paix : Une preuve de plus
19 décembre 2011 (Nouvelle Solidarité) – A la surprise générale, la Russie a déposé jeudi soir au Conseil de sécurité des Nations unies un projet de résolution sur la Syrie pour couper court à l’escalade orchestrée par le parti de la guerre anglo-américain vers un conflit mondial.
Alors que tout le monde s’attendait à ce que la Russie défende mordicus le régime de Bachar al-Assad, ce qui permet de lui accoler l’étiquette de « méchant » et de faire monter la tension, la résolution appelle le gouvernement syrien à instituer des réformes démocratiques en négociation avec l’opposition. Et le double piège russe contre le parti de la guerre – dans lequel la France joue à merveille son rôle d’empire junior des Britanniques – c’est que la résolution appelle en même temps les autres protagonistes à respecter le droit international : notamment à ce que les gouvernements étrangers empêchent l’approvisionnement en armes des dissidents syriens – qui ensuite servent à attaquer la police et l’armée – et poussent tous les groupes de l’opposition à entamer des négociations avec le gouvernement.
Lors d’une conférence de presse, le représentant permanent de la Russie auprès des Nations unies, Vitali Tchourkine, a dit espérer que ce projet de résolution serve « à enrayer la violence et défendre les droits de l’homme », et a rappelé que le rôle du Conseil de sécurité est « de mettre fin à la crise », mais surtout pas d’« attiser le conflit ». En octobre, la Russie et la Chine avaient bloqué une résolution franco-britannique menaçant de recourir à des sanctions. Mais les Etats-Unis et l’UE exercent d’ores et déjà des sanctions économiques contre Damas, accroissant le potentiel de déstabilisation régionale.
Véritable stratégie d’évitement de guerre, le projet de résolution prend au dépourvu l’alliance franco-américano-britannique qui, après son tour de force en Libye, fournit armes et soutien tactique aux rebelles armés syriens postés en Turquie. Si le scénario libyen venait à se rejouer en Syrie, ce que Russie et Chine sont déterminées à empêcher, c’est l’ensemble du monde qui basculerait dans un conflit international où s’affronteraient les puissances nucléaires.
Extraits de la résolution russe sur la Syrie
Voici un extrait de la résolution russe qui déplaît tant aux va-t-en guerre lui reprochant de ne pas proférer menaces et sanctions. Dans ce projet de résolution, le Conseil de sécurité des Nations unies :
1. Demande que toutes les parties en Syrie mettent immédiatement un terme aux violences, quelle qu’en soit l’origine, conformément à l’initiative de la Ligue arabe ;
2. Presse le gouvernement syrien de mettre un terme à la répression contre ceux qui exercent leurs droits à la liberté d’expression, à se rassembler et à s’associer pacifiquement ; et termine sans délai les enquêtes menées par la commission judiciaire syrienne sur les évènements au cours desquels des civils ou des membres des forces de sécurité ont été tués ou blessés ;
3. Presse aussi tous les groupes syriens d’opposition de se dissocier des extrémistes, d’accepter l’initiative de la Ligue arabe et de s’engager sans préconditions dans un dialogue politique avec les autorités syriennes afin que puisse se tenir des discussions substantielles et en profondeur sur les manières de réformer la société syrienne ; (…)
5. Demande que toutes les parties assurent le respect et agissent conformément au droit international.
6. Appelle à un processus politique inclusif mené par la Syrie dans un environnement libéré de la violence, et menant à la pleine application des réformes répondant effectivement aux préoccupations et aux aspirations légitimes du peuple syrien ; (…)
11. Décide que rien dans cette résolution ne saurait être interprété comme une quelconque autorisation pour une interférence militaire par quiconque.
Post complet ici sur mon blog R-sistons à l'intolérable
Scénarios de couleurs partout ? Et en Russie ? Et nous ? C dans l'Air pourri
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Syrie: la bataille de l'info
La Syrie, victime d'un complot : une preuve de plus - Bahar Kimyongür
Syrie : les rebelles menacent d'un génocide à l'arme chimique - Bahar Kimyongür
Bachar al-Assad, la Syrie et la vérité sur les armes chimiques - Robert Fisk
Syrie : Reuters commet une erreur de traduction qui cache une horreur de tradition - Bahar Kimyongür
Une confirmation que nos médias se foutent du peuple syrien - Bahar Kimyongür
Le F-35 déséquilibre le budget - Manilo Dinucci
Dabh al majrour ! Égorgez devant les égouts ! - Bahar Kimyongür
Le droit international permet-il de soutenir ouvertement l'opposition armée en Syrie ? - Marinella Correggia
Aujourd'hui les ministères de la Défense, des Affaires étrangères et des Situations d'urgence de Russie ont rendu public leur plan d'évacuation. Celle-ci sera effectuée par les voies terrestre, aérienne et maritime.
La voie aérienne présente un danger : le contrôle de la route conduisant à l'aéroport de Damas ayant été pris à plusieurs reprises par les rebelles. Deux solutions restent alors : la voie terrestre par la route Damas – Beyrouth et la voie maritime depuis les ports de Tartous et de Lattaquié. De Lattaquié les réfugiés seront transportés à Chypre où ils seront embarqués par les avions du ministère des Situations d'urgence et des compagnies aériennes Aeroflot et Transaero.
Personne ne peut dire exactement combien de Russes se trouvent à l'heure actuelle en Syrie. Le chiffre officiel est de 30 000 personnes. D'après les données officieuses, rien que les personnes ayant la double nationalité avec leurs enfants sont au moins 50 000.
Diaporama : La vie sous les balles
Lien : http://french.ruvr.ru/2012_12_19/Les-navires-ne-suffiront-pas-pour-evacuer-tous-les-Russes-de-la-Syrie/
Les navires ne suffiront pas pour évacuer tous les Russes de la Syrie
L’état-major russe : Manœuvres des flottes russes mixtes à proximité du littoral syrien avant la fin du mois :
Moscou / Un responsable d’état-major russe a déclaré aujourd’hui que des formations mixtes des flottes de guerre russes des Mers du Nord, de la Baltique et Noire mèneront avant la fin de ce mois des manœuvres militaires à proximité du littoral syrien.
La source a fait noter que des bâtiments de guerre relevant des flottes des Mers du Nord et de la Baltique ont pris le large vers la partie Est de la Méditerranée où se trouvent nombre de navires de guerre relevant de la flotte de la mer noire.
La source a indiqué que les navires mèneront avant la fin de ce mois des manœuvres sur des opérations militaires près du littoral syrien, soulignant que les navires de la mer noire sont prêts à se rendre à la Méditerranée.
Bogdanov examine avec l’ambassadeur Haddad les développements de la situation en Syrie
L’envoyé spécial du président russe pour les affaires du Moyen-Orient, vice-ministre des AE, Mikhaïl Bogdanov, a passé en revue avec l’ambassadeur de Syrie à Moscou, Ryad Haddad, les développements de la situation en Syrie.
Dans un communiqué publié aujourd’hui, le ministère russe des AE a indiqué que les deux parties avaient échangé leurs points de vue sur la conjoncture en Syrie, soulignant que le côté russe avait affirmé sa position de principe appelant à un règlement politique rapide de la crise en Syrie en se référant au communiqué de Genève.
Pouchkov : Washington avait signé d’une main le communiqué de Genève et soutenu de l’autre le terrorisme
Le chef de la commission des relations internationales à la Douma, Alexeï Pouchkov, a affirmé que les Etats-Unis et les soi-disant « Amis de la Syrie » avaient signé d’une main le communiqué de Genève et soutenu de l’autre les gangs armés en arme et en fonds.
Dans des déclarations données aujourd’hui au correspondant de SANA à Moscou, Pouchkov a imputé aux soi-disant « Amis de la Syrie » la responsabilité de l’échec du plan de l’ex-émissaire des NU pour la Syrie, Kofi Annan, exprimant le doute que les NU soient en mesure de régler la crise en Syrie.
Pouchkov a aussi imputé aux Etats-Unis la responsabilité de l’entrave de l’engagement d’un dialogue entre l’autorité et l’opposition en Syrie en raison de sa reconnaissance de la coalition de Doha.
Quant au déploiement des missiles « Patriot » en Turquie, Pouchkov a estimé que ces missiles n’ont pas été envoyés uniquement en Turquie en raison de la crise en Syrie mais en vue d’attiser la situation avec l’Iran.
Dans une conférence de presse tenue aujourd’hui à Moscou, Pouchkov a indiqué que les mesures prises par les « Amis de la Syrie » visent à faire perdurer la violence.
Il a fait savoir que les positions russes et chinoises envers ce qui se déroule en Syrie sont identiques.
A. Chatta & T. Slimani
http://www.sana-syria.com/fra/55/2012/12/19/458197.htm
Les Américains, en retirant leurs navires de la Méditerranée refusent en réalité le risque d’escalade en Syrie. Puisque l’OTAN, en installant des missiles Patriot en Turquie a fait réagir les Russes avec leur arme la plus redoutable, le missile Iskander, la Russie a demandé à Bachar al-Assad d’être plus incisif avec les terroristes. Après les Patriot en Turquie, trois navires de guerre russes avaient mis le cap sur le port de Tartous en Syrie. Un avertissement pour l’OTAN, qui sait qu’il est pratiquement impossible d’agresser la Syrie, et un renforcement probant des armes de défense syrienne.
A bord des vaisseaux de guerre russes, à savoir le Novotcherkassk, le Saratov et le navire MB-304, près de 300 marins. En plus, 24 Iskander M 9K720. Ces missiles de croisière, conçus pour ce genre de conflit, créent la panique dans le camp occidental et/ou ennemi de la Syrie. Pire, ces missiles Iskander -12-, ont été pointés en direction de la Turquie, le reste vers la Jordanie et Israël.
Vladimir Poutine a néanmoins rassuré les Américains de ne pas mettre entre les mains des militaires de Bachar al-Assad, ces armes. D’un autre côté, le déploiement de ces missiles, considérés comme les plus puissants au monde, sont là pour rassurer le régime de Damas. D’une part, dissuader le régime d’utiliser ses armes chimiques, et d’autre part, d’empêcher que les islamistes puissent prendre le pouvoir en Syrie. Du coup, on s’achemine vers une entente entre « grands ».
Pour le camp occidental, la Russie prépare une transition pacifique en Syrie, avec en ligne de mire l’éradication de la vermine terroriste. Mais, du côté russe, c’est toujours le silence. Dans cette nouvelle évolution de ce conflit syrien, il est clair que les Russes agissent, sans faire de bruit comme le camp occidental qui use et abuse d’un langage guerrier entre menaces et salmigondis, qui sont en réalité de l’esbroufe.
La Russie veut donc que Bachar al-Assad en finisse avec les terroristes et négocie avec l’opposition pour une vraie sortie de crise, tandis que le camp occidental a peur que le régime ne s’effondre, in fine, en faveur des extrémistes islamistes. Aussi bizarre que ça puisse paraître, quant à l’évolution sur le terrain et la mainmise islamiste sur le conflit, côté rébellion, l’Occident préfère finalement le régime de Bachar al-Assad sans vouloir le déclarer de peur de reconnaître sa défaite.
Les Russes auraient donner à Assad un mois pour faire le nécessaire sinon…
Nous ne connaissons pas la suite mais, ce serait qu’il quitte le pouvoir. Néanmoins, il sera assuré d’une protection pour lui et sa famille…Ce n’est qu’une supposition de notre part.
http://allainjules.com/2012/12/20/syrie-le-plan-secret-de-la-russie-le-deploiement-du-missile-iskander-m-9k720/
Les BRICS sont LES pays à surveiller puisqu’ils représentent le bloc qui affrontera les USA et Israël (ainsi que leurs toutous) en cas de conflit majeur au niveau de l’Iran. BRICS est l’acronyme pour Brazil-Russia-India-China-South Africa, en français: Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du sud, de grosses puissance financières que finalement, nous ne connaissons pas tant que cela. Une petite mise au point sur ce qui est vrai (ou non) s’impose donc…
Qu’est ce que l’Afrique du Sud a de commun avec le Brésil, l’Inde, la Chine et la Russie? Ces puissances émergentes incarneraient l’avenir de l’économie mondiale. Un expert des BRICS démêle le vrai du faux.
Le PIB cumulé des BRICS est aujourd’hui presque égal à celui des États-Unis. Incarnent-ils pour autant l’avenir de l’économie mondiale?
Quoi qu’il en soit, une chose est certaine: ces grandes économies émergentes marqueront de leur sceau le XXIe siècle.
vor le post ici :
Voir aussi :
L’empire se fissure… L’arrogance criminelle de Washington n’a plus de limites…
Claude Beaulieu, Geneviève Blache*
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Avec sa puissance en déclin, Washington n’a pas pu conserver la Russie en dehors de l’OMC. Le congrès a montré son impotence en ferrant la normalisation du commerce avec la Russie avec ce qui est appelé “la règle de Magnitsky”.
(..) Le diabolisme de Washington est en train de nous mener à la guerre nucléaire et à la destruction de la vie sur Terre.
Paul Craig Roberts
Traduction : Résistance 71
http://www.mondialisation.ca/washington-impose-des-sanctions-contre-les-russes-la-regle-magnitsky/5315526
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- Cheikh Ahmad Moaz Al-Khatib
Totalement inconnu du public international, il y a une semaine encore, cheikh Moaz al-Khatib a été propulsé président de la Coalition nationale syrienne, représentant l’opposition pro-occidentale au gouvernement de Damas. Décrit par une intense campagne de relations publiques comme une haute personnalité morale sans attaches partisanes ou économiques, il est en réalité membre des Frères musulmans et cadre de la compagnie pétrolière Shell.
Et sur ce site,
Les groupes armés d’Alep s’engagent pour un État islamique
Relance du chantier de gazoduc Iran-Irak-Syrie
Rosneft devient la première entreprise pétrolière mondiale
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"La Russie, qui est le principal obstacle pour une intervention efficace afin d'arrêter les combats et les meurtres, est en train de perdre".
Ces propos absolument stupéfiants sont ceux tenus par Bernard Kouchner, l’ancien ministre des Affaires Etrangères françaises, dans une interview sur Europe 1 le 13 décembre dernier. Celui-ci rajoutera dans l’interview qu’il aurait: "préféré une intervention militaire" et que "les français sont avec les anglais le moteur politique pour le départ du dictateur Assad".
Cette déclaration intervient alors qu’une fois de plus le mainstream médiatique a complètement occulté la réalité pour tenter de faire porter à la Russie une responsabilité qui n’est pas la sienne. Les grands médias se sont en effet jetés sur une annonce qui n’en était pas une pour affirmer que la Russie "lâchait Bashar", "abandonnait Bashar", "envisageait la défaite de Bashar", "perdait confiance", "envisageait une victoire de l’opposition" quand elle ne faisait pas simplement "marche arrière". Les médias se basaient sur une déclaration faite par le vice-ministre des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov aurait reconnu la "possibilité d'une victoire de l'opposition syrienne". Malheureusement la seconde partie de la phrase a été oubliée (volontairement sans doute) par les correspondants du mainstream médiatique et cette seconde partie était: "… Si elle est soutenue de l’extérieur", ce qui on en conviendra change le sens de la phrase.
Ce n’est pas la première fois que la Russie est prise à partie dans cette guerre médiatique contre la Syrie et c’est la seconde fois que Michael Bogdanov est pris à partie par des medias. En aout dernier, un journal Algérien avait en effet affirmé que celui-ci émettait des doutes sur l’avenir du président Assad, ce qui avait été démenti de la même façon: le vice ministre n’avait donné aucune interview. Un mois plus tôt, c’est l’ambassadeur de Russie en France Alexandre Orlov qui s’était vu attribuer une phrase totalement sortie de son contexte et qui avait été démentie tant par le ministère syrien de l’information que par l’ambassadeur lui même.
Il n’a pas fallu 24 heures pour que le Ministère des affaires étrangères russe clarifie la situation et rappelle de nouveau les journalistes à la réalité et aux faits: "nous voudrions noter que monsieur Bogdanov n'a fait dernièrement aucune déclaration officielle ni donné d'interviews spéciales aux journalistes". Pas de chance donc pour les journalistes français, qui se sont une énième fois totalement trompés : la Russie ne compte pas infléchir sa position sur la Syrie. La position de la Russie reste ferme en plus elle vient de recevoir le soutien du Brésil, qui consolide un regroupement diplomatique Russie/Chine (BRIC) opposé a une intervention militaire, et qui cette fois ne devrait vraisemblablement pas laisser se répéter le scenario Libyen.
Il est difficile d’imaginer les futurs développements en Syrie. La pression sur le régime Syrien n’a jamais été aussi forte, pendant que le front intérieur s’est inexorablement déplacé vers le centre politique du pays, tout en tournant de plus en plus à l’affrontement anarchique entre communautés. Pourtant, si la montée en puissance des groupes Islamistes radicaux et des mercenaires Djihadistes étrangers est évidente au sein de l’opposition, le recours croissant au terrorisme prouve sans nul doute leur impuissance face à l'armée syrienne qui a remporté tous les affrontements urbains d’Alep à Damas.
On peut quand même se demander ce qui pourrait se passer si ces affiliés d’Al-Qaïda venaient à bénéficier d’un affaiblissement majeur, voire total du pouvoir Syrien, et à s’emparer de sites chimiques ou d’une quantité d’armes importantes, que l’on pourrait retrouver impliquées dans des actes terroristes contre des pays européens. Les images des islamistes du Front Al Nosra en train de faire des tests chimiques sur des animaux après la prise d’un centre de recherche (serait ce celui de la base Souleimane?) devrait faire réfléchir les commentateurs, analyses et décideurs occidentaux. Que dire de cette interview de leur commandant qui présente ses recrues étrangères et dit être prêt au Djihad contre les pays de l’Ouest y compris et l’Amérique?
De nombreux radicaux islamistes qui combattent en Syrie (et ont capturé la journaliste Ukrainienne Anhar Kotchneva qu’ils menacent d’exécuter) viennent en outre officiellement d’appeler à "ce qu’aucun citoyen russe, Ukrainien ou Iranien ne sorte vivant de Syrie" et à des attaques contre les ambassades de l’Ukraine et la Russie. Une déclaration de guerre contre la Russie qui fait suite aux récents appels hostiles de leaders Islamistes radicaux contre la Russie, qui vont dans le sens des discours prononcés par les tenants de cet Islam radical en Turquie, lors de la visite de Vladimir Poutine le mois dernier, ou encore de ceux des nombreux islamistes étrangers qui combattent en Syrie.
Dans ce contexte on peut se demander si les propos de Bernard Kouchner ont une quelconque utilité. Pour l’instant l’Armée Syrienne empêche la situation de virer à un chaos dont on peut se demander ce qu’il pourrait amener dans la région et même au delà. Si en Syrie certains se battent pour le départ d’Assad, d’autres se battent pour l’établissement d’un émirat Islamique (sur le modèle des Talibans comme expliqué ici) et près de la moitie de la population se bat simplement pour la survie des minorités. Michael Bogdanov ajoutait dans sa déclaration que "La lutte va devenir de plus en plus intense et la Syrie va perdre des dizaines – peut-être des centaines – de milliers de civils". Alors que l’Onu parle elle d’envoyer 10.000 hommes sur le terrain, une chose semble aujourd’hui certaine si la situation internationale reste en l’état: cette guerre ne fait peut être que commencer.
L’opinion exprimee dans cet article ne coïncide pas forcement avec la position de la redaction, l'auteur étant extérieur à RIA Novosti.
Alexandre Latsa est un journaliste français qui vit en Russie et anime le site DISSONANCE, destiné à donner un "autre regard sur la Russie".
"Un autre regard sur la Russie": La bataille pour l’Eurasie va-t-elle s’accélérer?
"Un autre regard sur la Russie": Quel modèle de société pour la Russie de demain?
"Un autre regard sur la Russie": Dialogue Russie – Occident: un problème de morale?
"Un autre regard sur la Russie": La Russie: incarnation du rêve gaulliste au 21ème siècle?
"Un autre regard sur la Russie": La guerre totale contre la corruption a-t-elle commencé?
"Un autre regard sur la Russie": Une déclaration de guerre contre la Russie?
"Un autre regard sur la Russie": Quel bilan tirer des dernières élections en Fédération de Russie?
"Un autre regard sur la Russie": La faillite des révolutions colorées
"Un autre regard sur la Russie": Pourquoi Vladimir Poutine?
"Un autre regard sur la Russie": Une petite histoire de l’administration russe…
http://mediabenews.wordpress.com/2012/11/15/lamerique-democratique-a-surpasse-lallemagne-fasciste/
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Voir aussi mon post ici
avec des liens
et le film Le cuirassé Potemkine (vidéo)
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Publié le 20 décembre 2012