Photos de mode, vie parmi les Gitans de Grenade, journalisme:
Fragments du passé, par Chantal Dupille
Publication un peu particulière. En effet, Wikipedia souhaite disposer du maximum de documents pour illustrer les faits annoncés. Alors, en compulsant mon dossier images, j'ai trouvé ça pour mes 20 ans (environ) : Photos de mode, et lorsque j'ai vécu un mois avec les Gitans de Grenade, partageant leur existence au Sacro Monte, apprenant le flamenco, dansant avec eux pour les touristes. Quand j'ai proposé un article sur les Gitans de Grenade au magazine Noir et Blanc (qui n'existe plus), le Rédacteur en Chef, M. Eberhardt, a préféré orienter le post sur ma vie parmi eux, et il l'a publié sous le titre "La vraie Gitane était française", allusion à une remarque d'un touriste français me voyant déambuler avec mes amis tsiganes : "Cette Gitane-là, on dirait une Française !"
Voir l'article ici :
http://www.r-sistons.com/eva_medias/critique/018.pdf
C'est ainsi qu'ensuite, je suis devenue pigiste pour Noir et Blanc, avant d'entrer dans une revue médicale, Actua, et à Détective - suite de la carrière ici :
Chantal Dupille devient journaliste à 20 ans, en 1964 (piges pour l'hebdomadaire Noir et Blanc), tout en poursuivant ses études. Dès 1968, elle travaille pour divers organes de presse (Détective, revue médicale...), notamment, à partir de 1979, une dizaine d'années comme pigiste régulière pour les Dernières Nouvelles d'Alsace, où elle est chargée, en plus des pages pratiques et sous la direction de Cécile Daval, d'alimenter la « page jeunes », notamment pour la rubrique "Passions de jeunes", qu'elle créée. De 1979 à 1984, elle fait également carrière simultanément à Radio-France, où elle est présentatrice du Journal, animatrice (Libre à vous) et chroniqueuse, et à FR3, où elle collabore au Journal du soir et qui diffuse plusieurs de ses documentaires tels Les Compagnons du Tour de France (26 mn, juin 1983), Les Motards en colère (Moto-club d'Ostwald, en Alsace) et Mulhouse, ville en pentes douces (en faveur de l'accessibilité des villes aux personnes handicapées). En 1984, elle refuse la titularisation pour se consacrer à sa vie de famille (3e enfant). Parallèlement à son métier de journaliste, elle écrit plusieurs ouvrages.
En Alsace, j'ai écrit deux à quatre articles par semaine pour le quotidien régional, "les Dernières Nouvelles d'Alsace", pendant une dizaine d'années : Page pratiques, page enfants, et page jeunes où j'ai créé la rubrique "passions de jeunes", afin de promouvoir les jeunes : Chaque semaine, un jeune expliquait sa passion, photos à l'appui (spéléo, aviation, philathélie, peinture, etc), articles toujours suivis d'une fiche pratique pour donner toutes les informations aux jeunes souhaitant suivre cette voie. Je collaborais aussi au mensuel alsacien "Objectif Alsace" (droite catholique sociale), mes articles préférés traitaient de la Théologie de la Libération (Rassemblement "Kairos"), de l'"économie de communion", du Congrès de la Famille, et du Rassemblement, à Bâle, des Chrétiens engagés, comme moi, pour "La Paix, la Justice, la Sauvegarde de la Création". Croyante sympathisante de la Théologie de la Libération (chrétiens pour un monde plus juste, comme en Amérique Latine), engagée pour une économie au service des citoyens (et non l'inverse), et militante pour la Paix (par-dessus tout), la Justice (sociale) et la défense de l'environnement, j'étais à l'aise dans ces thématiques. C. Dupille
Illustrations de cette période :
Sur Wikipedia :
À 20 ans, Chantal Dupille pose pour des photos de mode et collabore bénévolement à Études tsiganes (articles, documents photographiques et conférences) après avoir vécu un mois avec les Gitans de Grenade : http://fnasat.centredoc.fr/opac/index.php?lvl=author_see&id=5361.
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Sur Agora Vox, j'ai publié ceci (mars 2012)
en commentaire d'un de mes articles:
- Tsiganes, j’ai vécu avec eux plusieurs semaines, j’étais membre active de la Société des Etudes Tsiganes dès l’âge de 20 ans, je suis retournée plusieurs fois parmi eux et j’ai même fait des dizaines de photos qui sont aujourd’hui autant de documents sur eux précieusement conservés au Musée des Arts et Traditions Populaires français, notamment en allant là où ils sont sur des décharges interdites au public (où ils vivaient dans des baraques misérables, de planches etc), et mes articles, le fruit de mes recherches ont été publiés dans la très sérieuse revue Etudes Tsiganes
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