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20 juillet 2011 3 20 /07 /juillet /2011 03:21

Je publie ici un de mes textes préférés, sur notre Sarko national et même international (pas encore extra-terrestre, patience ça viendra), il était sorti sur plusieurs de mes blogs. Je vous l'offre pour vos vacances, et j'en joins un autre, afin de poursuivre mon bestiaire, cette fois sur les fourmis... palestiniennes ! C. D.

 


Une Grenouille vit un Boeuf

Qui lui sembla de belle taille.

Elle, qui n'était pas grosse en tout comme un oeuf,

Envieuse, s'étend, et s'enfle, et se travaille,

Pour égaler l'animal en grosseur,

Disant : "Regardez bien, ma soeur ;

Est-ce assez ? dites-moi ; n'y suis-je point encore ?

- Nenni. - M'y voici donc ? - Point du tout. - M'y voilà ?

- Vous n'en approchez point.". La chétive pécore

S'enfla si bien qu'elle creva.

Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages :

Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs,

(..)

 

Jean De La Fontaine

http://www.cours.fse.ulaval.ca/ten-20727/sitesdescours/000_14ete2004/Poesie/Grenouille.htm
.
La grenouille Sarkozy


Il était une fois une grenouille qui s'appelait Sarkozy.
Quelque chose de chétif et de pas bien intéressant.
Envieuse à souhait, verte de jalousie
en voyant ceux qui avaient réussi.
Elle se prit à vouloir enfler, enfler...
pour ressembler à ceux qu'elle jalousait,
le porte-monnaie bien rempli
et l'arrogance à nulle autre pareille.

La grenouille s'installa à Neuilly
pour y faire de bonnes rencontres,
pour y faire bonne fortune,
elle y fit aussi grandir ses rejetons.
Elle joua au Shériff en narguant Humanbomb,
bref elle se fit connaître,
et  elle rafla tous les postes.

Et voilà que ses relations
la poussèrent à l'Elysée,
pour les y représenter.
Ce qu'elle fit fort bien.

Elle cassa alors le modèle social français
pour l'offrir à ses amis nantis,
et puis la laïcité, la paix sociale,
les collectivités territoriales, le Droit du Travail,
les services publics, les droits de l'homme,
et même l'indépendance nationale
pour soumettre le pays à l'Etranger.

La France d'En-Haut applaudissait.
Mais la France d'En-Bas dépérissait.

Le roitelet n'en avait cure.
Il se pavana à Versailles,
oui lui le parvenu à la démarche
plus proche de celle de la populace
que de la majesté des rois ou des chefs d'Etat.

Partout en dehors des frontières,
on se gaussait de la grenouille.
Elle n'en avait cure,
se servant de la France pour servir ses intérêts.

Tout lui était permis, croyait-elle.
La France lui appartenait,
elle pensait qu'elle pouvait en faire ce qu'elle voulait.

Mais la France d'En-Bas n'avait ni pain ni brioches.
Pendant l'été, elle chanta au soleil.
Mais quand l'automne arriva, elle se mit en colère.

Et voici comment la petite grenouille
qui se croyait un boeuf,
(oui même pas un beauf, ça aurait été mieux),
enfla tant de dépit qu'elle éclata.

Petites gens, restez où vous êtes.
Ne songez pas à imiter les grands
en prenant le vernis et en laissant les bonnes manières.

C'était la vilaine histoire du petit crapaud,
pardon de la petite grenouille
qui se croyait si grande, si grande,
qu'elle éclata.

Ainsi va la vie.
Tant va la cruche qu'elle tombe à l'eau.

Celle-là finira dans les oubliettes
de la petite histoire de France
avec sa meuf.

Chantal Dupille
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Le conte de la grenouille
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(après la grenouille sarkozy, nous voici en grenouilles..)
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Imaginez une marmite remplie d'eau froide dans laquelle nage tranquillement une grenouille.
- Le feu est allumé sous la marmite, l'eau chauffe doucement.
Elle est bientôt tiède.
- La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue à nager.
- La température continue à grimper.
L'eau est maintenant chaude.
C'est un peu plus que n'apprécie la grenouille, ça la fatigue un peu, mais elle ne s'affole pas pour autant.
- L'eau est cette fois vraiment chaude.
La grenouille commence à trouver cela désagréable, mais elle s'est affaiblie, alors elle supporte et ne fait rien. 
- La température continue à monter jusqu'au moment où la grenouille va tout simplement finir par cuire et mourir.
- Si la même grenouille avait été plongée directement dans l'eau à 50  degré C, elle aurait immédiatement donné le coup de patte adéquat qui l'aurait éjectée aussitôt de la marmite.

Cette expérience montre que, lorsqu'un changement s'effectue d'une manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart du temps aucune réaction, aucune opposition, aucune révolte.
Si nous regardons ce qui se passe dans notre société depuis quelques décennies, nous subissons une lente dérive à laquelle nous nous habituons.
Des tas de choses qui nous auraient horrifiés il y a 20, 30 ou 40 ans, ont été peu à peu banalisées, édulcorées, et nous dérangent mollement à ce jour, ou laissent carrément indifférents la plupart des gens.

Au nom du progrès et de la science, les pires atteintes aux libertés individuelles, à la dignité du vivant, à l'intégrité de la nature, à la beauté et au bonheur de vivre, s'effectuent lentement et inexorablement avec la complicité constante des victimes, ignorantes ou démunies.
 
Les noirs tableaux annoncés pour l'avenir, au lieu de susciter des réactions et des mesures préventives, ne font que préparer psychologiquement le peuple à accepter des conditions de vie décadentes, voire dramatique.
 
Le gavage permanent d'informations de la part des médias sature les cerveaux qui n'arrivent plus à faire la part des choses...
Lorsque j'ai annoncé ces choses pour la première fois, c'était pour demain.

Là, c’est aujourd’hui !

 
Alors si vous n'êtes pas, comme la grenouille, déjà à moitié cuits, donnez le coup de patte salutaire avant qu'il ne soit trop tard.



 

Pris sur ce blog

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http://mariereveuse.over-blog.com/article-20096622.html

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