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14 avril 2013 7 14 /04 /avril /2013 00:10

 

 

" Laura est condamnée. Il lui reste 6 moi à vivre tout au plus... ". 6 mois, 6 mois, 6 mois... Ces 2 mots se répète en boucle dans ma tête.


Chapitre 11: Je ne veux pas mourir
 
- Non. Dis-je à vois basse. Non, je ne peu pas mourir. Je... Je n'ai que 17 ans. Je... J'ai toute la vie devant moi! Dis-je plus fort.

 

(..) http://fiction-josh-hutcherson.skyrock.com/3109311707-Chapitre-11-Je-ne-veux-pas-mourir.html

 

.

 

Introduction d'eva

 

 

Un Lecteur ami m'a envoyé le texte plus bas, d'une jeune fille emportée à 17 ans d'une leucémie. Ce texte m'a touchée, je le partage avec vous. Il a tant de poésie ! Celle de la vie, celle de la jeunesse, celle de la fraîcheur... Dans notre monde si dur, où la vie n'a plus de valeur, il est doux de découvrir que chaque existence a du prix, et sa beauté. Alors, peut-être aura-t-on envie de tendre la main à l'autre, aussi différent soit-il, au lieu de lui tirer dessus ? Oui la vie est belle, précieuse, et CHAQUE moment a du prix, un prix unique...

 

Savourons chaque instant qu'il nous est donné de vivre sur terre !

 

Chantal Dupille

 

Merci à Michel pour cet envoi,

j'y ai ajouté la photo et le texte au-dessus, trouvés sur un moteur de recherche à "adolescente de 17 ans ne veut pas mourir"...

 

 

 

Manon 17 ans….

 

Parmi ses dernières volontés, elle m'a demandé de vous envoyer ce message et ce dessin (en pièce jointe) :

 


"Je voudrais que le texte suivant soit envoyé à tous ceux qui m'ont aimé le temps d'un sourire :

A mes amis birds...

Alconis, Caravone, Trévor, Lumièredel'être, Calude62, Messina, jmf08, Mad in Belgium,

Chafoin, Minga, Alemyr, Flocal93, Chapuze, 20470409 et tous ceux avec qui j'ai partagé les derniers jours

de ma trop courte existence...tous ceux qui avaient compris que mes bd étaient des bouteilles jetées à la mer

avec des messages d'amour à l'intérieur....!


"A quoi bon prendre la vie au sérieux, de toute façon nous n’en sortirons pas vivant."

Alphonse Allais.


« Aujourd’hui je voudrais vous juste dire Merci !

Mes plus beaux rêves, folies et fièvres

Je vous les dois cent fois

Tous vos non-dits, vos interdits ont fait le sel de ma vie

Pardon si pars en catimini et sans préavis

Pardon pour ce soir, pour hier aussi

La pièce est finie, rendez-vous plus tard

Dans une autre vie, ailleurs ou ici,

Pour nous aimer mieux et plus qu’aujourd’hui.

N'allez pas sur ma tombe pour pleurer, je n'en ai pas,

Je ne suis pas là, je ne dors pas,

Je suis les mille vents qui soufflent,

Je suis le scintillement des cristaux de neige,

Je suis la lumière qui traverse les champs de blé,

Je suis la douce pluie d'automne,

Je suis l'éveil des oiseaux dans le calme du matin,

Je suis l'étoile qui brille dans la nuit.

Je suis l'oiseau bleu, j'étais Plume Bleue.

N'allez pas sur ma tombe pour pleurer, Il n'y en a pas.

Je ne suis pas morte puisque je suis dans votre cœur.

Ce que nous étions les uns pour les autres, nous le sommes toujours.

Donnez-moi le nom que vous m'avez toujours donné.

Parlez de moi comme vous l'avez toujours fait.

N'employez pas un ton différent, ne prenez pas un air solennel et triste.

Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.

Priez, Souriez, et pensez à moi.

Adieu le bird, je t’aimais bien, tu sais,

C'est dur de s'envoler au printemps ... »

Manon, Plume Bleue.

 

Plume bleue (mars 27th, 2013 at 23 h 24 min)

 

Combien de temps…

Combien de temps encore

Des années, des jours, des heures, combien ?

Quand j’y pense, mon coeur bat si fort…

Mon pays c’est la vie.

Combien de temps…

Combien ?

 

Je l’aime tant, le temps qui reste…

Je veux rire, courir, pleurer, parler,

Et voir, et croire

Et boire, danser,

Crier, manger, nager, bondir, désobéir

J’ai pas fini, j’ai pas fini

Voler, chanter, parti, repartir

Souffrir, aimer

Je l’aime tant le temps qui reste

 

Je ne sais plus où je suis né, ni quand

Je sais qu’il n’y a pas longtemps…

Et que mon pays c’est la vie

Je sais aussi que mon père disait :

Le temps c’est comme ton pain…

Gardes-en pour demain…

 

J’ai encore du pain

Encore du temps, mais combien ?

Je veux jouer encore…

Je veux rire des montagnes de rires,

Je veux pleurer des torrents de larmes,

Je veux boire des bateaux entiers de vin

De Bordeaux et d’Italie

Et danser, crier, voler, nager dans tous les océans

J’ai pas fini, j’ai pas fini

Je veux chanter

Je veux parler jusqu’à la fin de ma voix…

Je l’aime tant le temps qui reste…

 

Combien de temps…

Combien de temps encore ?

Des années, des jours, des heures, combien ?

Je veux des histoires, des voyages…

J’ai tant de gens à voir, tant d’images..

Des enfants, des femmes, des grands hommes,

Des petits hommes, des marrants, des tristes,

Des très intelligents et des cons,

C’est drôle, les cons ça repose,

C’est comme le feuillage au milieu des roses…

 

Combien de temps…

Combien de temps encore ?

Des années, des jours, des heures, combien ?

Je m’en fous mon amour…

Quand l’orchestre s’arrêtera, je danserai encore…

Quand les avions ne voleront plus, je volerai tout seul…

Quand le temps s’arrêtera..

Je t’aimerai encore

Je ne sais pas où, je ne sais pas comment…

Mais je t’aimerai encore…

D’accord ?

Pourquoi la vie est belle et le monde est pourri ?
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