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" Il y a 70 ans était signé le programme du Conseil National de la Résistance appelé « Les Jours Heureux ». A la libération la deuxième partie de ce programme fut appliquée et donna naissance au modèle social français. Cette Révolution sociale nous la devons aux hommes courageux, qui au péril de leur vie, dans la période la plus sombre de notre histoire, ont combattu l’ignoble et ont rendu possible la formidable utopie des « Jours Heureux ». Cette belle histoire n’a jamais été racontée et il est important de la faire connaitre surtout aux jeunes générations. Le film éponyme de Gilles Perret est un excellent vecteur pédagogique.
Pour célébrer le 70° anniversaire l’association « Comité pour une Nouvelle Résistance-CNR » animait le débat après la projection à Montauroux le vendredi 14 mars 2014. (Voir PJ).
Le 15 mars 2014 est donc une date importante et il appartient à chacun de nous de faire un petit effort pour faire revivre ce moment déterminant de notre patrimoine commun. A l’heure où les conquis de la Libération sont un à un remis en cause, il est important d’appliquer les recommandations de feu Stéphane Hessel : « Résister c’est créer, créer c’est Résister ». L’objectif des maîtres du monde est parfaitement clair, Denis Kessler l’a parfaitement résumé dans cette déclaration au journal « Challenge » du 4 octobre 2007 en disant : « Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945 et de défaire méthodiquement le programme du Conseil National de la Résistance ». (..) " Lucien Pons
http://www.youtube.com/watch?v=E4uLCGrBNT8
Comité pour une Nouvelle Résistance
Résister...
Résistons à l'intolérable !
Plus que jamais..
Par Chantal Dupille
Résister !
Il n'y a pas de plus beau mot, pour moi ! Car c'est celui d'un homme ou d'une femme debout. Debout, oui pleinement debout, avec dans le coeur la rage de se battre pour la liberté, la vérité, la justice, la paix, la fraternité entre tous les humains ! Un engagement qui ne permettra jamais de pactiser avec le moindre mensonge ou avec la moindre injustice. Et quand un frère ou une soeur souffre, quelle que soit la couleur de sa peau ou de sa religion, quand un camarade est bafoué dans sa dignité, quelle que soit sa cause, alors oui levons-nous ardemment ! Contre tous les oppresseurs, contre tous les racistes, contre tous les tyrans, contre tous les dictateurs, contre tous les profiteurs, contre tous les va-t-en guerres ! Il n'y a qu'une seule race, humaine. Si tous les individus se donnaient la main contre leurs bourreaux, comme ils seraient forts - invincibles ! Seules notre passivité, notre faiblesse, notre désunion leur permettent d'être si puissants et dévastateurs.
Et à l'heure de la résurgence de tous les fascismes, de toutes les pestes brunes, de tous les totalitarismes, de toutes les intolérances, de toutes les haines... il est plus que jamais nécessaire de se lever; Nous le devons à nos ancêtres qui ont versé leur sang pour la liberté, nous le devons à nos enfants (pour qu'ils vivent sinon mieux que nous, au moins pas plus mal), nous le devons en fraternité avec les peuples du monde entier ! Nous le devons aussi à notre conscience...
Lorsque l'on voit la tyrannie s'étendre, cyniquement parée des plus nobles vertus, lorsque l'on voit grandir le spectre de toutes les injustices, de tous les égoïsmes, de toutes les guerres (de plus en plus meurtrières), de toutes les fausses révolutions, et surtout du Nouvel Ordre Mondial qui ose même plaider dès l'école pour que nous ne soyons plus un homme ou une femme, mais un genre neutre à abêtir et à soumettre, alors oui nous DEVONS nous lever pour dénoncer l'intolérable et travailler au bien commun, au bonheur de tous. C'est un devoir impérieux, le devoir de chacun, sans frontières et concommittant. Nous avons tous nos capacités propres, mettons-les en commun et avançons, toujours épris de l'espérance d'un avenir meilleur. Comme le rappelle Lucie Aubrac, le verbe résister se conjugue au présent !
Quelle intuition j'ai eue en appelant mon premier blog "R-sistons à l'intolérable" ! Deux mots qui doivent nous unir : Militer ensemble, refuser l'intolérable qu'on nous impose chaque jour un peu plus et si sournoisement. Alors que l'on va bientôt commémorer la Révolution des Oeillets menée par les Généraux Portugais unis à leur peuple, tournons-nous vers ceux dont la vocation est d'être prêts à donner leur vie pour leur pays, vers les militaires comme hier au Portugal. Demandons-leur de se joindre à nous pour que quelques grosses familles n'imposent pas leurs délires à l'humanité entière. Personne ne peut rien contre tout un peuple uni. Ne laissons personne nous diviser et nous effrayer !
Portugal. pic.twitter.com/b7DEvhsILA
Ensemble, frères et soeurs, faisons barrage au monde insensé qu'ils veulent nous imposer, sans patrie, sans Etat, sans départements, sans villages, sans paysans, sans ouvriers, sans dignité, sans liberté, sans fraternité, sans idéal... et même sans hommes et sans femmes !
En avant, tous ensemble, pour une nouvelle résistance qui renverse tous les obstacles !
Chantal Dupille
TAGS : résister, Lucie ubrac, Révolution des Oeillets, Portugal, Nouvel Ordre Mondial, Militaires, Généraux, Armée
Hommage à http://lucien-pons.over-blog.com/
et au Comité Valmy,
mes deux sites préférés
Plusieurs milliers de militaires portugais en civil ont manifesté samedi contre les mesures d'austérité du gouvernement de centre droit, signe d'un malaise croissant à l'approche du 40ème anniversaire de la Révolution des Oeillets du 25 avril.
Entre 4.000 et 5.000 manifestants, selon les organisateurs, ont défilé derrière des banderoles dénonçant "l'humiliation" des militaires et des tentatives de "démantèlement des forces armées".
Le cortège a démarré au son de la chanson "E depois do Adeus" (et après les adieux) de Paulo de Carvalho. Elle avait donné le signal de départ de la Révolution menée en 1974 par des militaires qui ont renversé la dictature salazariste.
"Les militaires sont sereins, mais pas soumis. Ils ne sont assujettis à la volonté de personne", a averti Antonio Lima Coelho, président de l'Association nationale des sergents (ANS) des Forces armées, dans un discours très critique envers le gouvernement.
"Vive la démocratie, vive la Constitution", a-t-il lancé à la foule rassemblée devant le Parlement, avant d'entonner solennellement l'hymne national.
D'autres manifestants ont chanté "Grândola Vila Morena", l'hymne de la Révolution des Oeillets qui retentit fréquemment dans des manifestations anti-austérité au Portugal.
Plusieurs anciens "capitaines d'avril" ont fait le déplacement: "j'ai fait la guerre coloniale, j'ai fait le 25 avril, et maintenant je me retrouve dans une nouvelle dictature, celle de Merkel et des marchés", s'est lamenté l'un d'entre eux, le colonel Sidonio, 72 ans.
Les manifestants agitaient des drapeaux noirs pour attirer l'attention sur la "réalité dramatique" vécue, selon eux, par de nombreux militaires qui n'arrivent plus à faire face aux dépenses familiales.
"La situation des militaires se détériore de jour en jour. Ils sont toujours plus nombreux à ne plus pouvoir payer leur loyer, financer l'éducation de leurs enfants ou rembourser leurs prêts", a commenté à l'AFP Manuel Pereira Cracel, président de l'Association des officiers des forces armées (AOFA).
Après presque 40 ans de service, ce colonel a vu son salaire baisser à 1.800 euros nets par mois, soit 700 euros de moins qu'en 2010, avant le début du programme de rigueur au Portugal.
- 'Absence d'espoir' -
"C'est une atteinte à notre dignité. Les hommes politiques d'aujourd'hui sont totalement insensibles à notre sort", a-t-il poursuivi.
Ce mécontentement est également palpable dans les rangs des forces de l'ordre. Plus de 15.000 policiers en colère, selon les organisateurs, avaient manifesté le 7 mars à Lisbonne, dans un climat de grande tension qui tranche avec le calme affiché par les militaires.
"Les militaires sont tenus à une certaine réserve, ils n'ont pas l'habitude de manifester dans la rue", a expliqué le colonel Pereira Cracel.
En contrepartie d'un prêt international de 78 milliards d'euros accordé en mai 2011, le Portugal applique une sévère cure de rigueur budgétaire, qui s'est traduite par des coupes draconiennes dans les salaires et retraites des fonctionnaires, dont plusieurs milliers ont encore manifesté vendredi.
"Rendez-moi mon salaire!", "gouvernement dehors!", pouvait-on lire sur les pancartes brandies par les militaires.
Mario Ramos, un sergent âgé de 50 ans, a vu son salaire fondre de 1.400 euros nets en 2010 à 1.100 euros cette année. "Comment voulez-vous que je paie avec cela les frais universitaires pour mes filles, soit 2.400 euros par an?", se désole-t-il.
Les militaires se sentent particulièrement lésés par les réductions d'effectifs et des réductions jugées "brutales" dans leurs revenus qui entament leur motivation et leur capacité à remplir leur mission.
Peut-on imaginer une nouvelle révolte, à l'approche des commémorations de la Révolution du 25 avril?
"Les révolutions ne s'annoncent pas, elles se font",
suite ici : http://www.leparisien.fr/flash-actualite-economie/portugal-des-militaires-dans-la-rue-pour-denoncer-l-austerite-15-03-2014-3676503.php
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La crise ukrainienne est révélatrice de l’aventurisme extrême des milieux dirigeants de l’euro-atlantisme.
C’est au mépris des réalités géopolitiques et territoriales les plus évidentes et en bafouant grossièrement le droit des Ukrainiens à disposer d’eux-mêmes, sans ingérence extérieure, que l’Axe Washington-Bruxelles, abondamment relayé et stimulé par le gouvernement social-impérialiste de Hollande, a commencé par tendre un piège au peuple ukrainien, traditionnellement très lié à la Russie, en proposant à Kiev d’entrer dans un « partenariat » euro-ukrainien dont chacun sait qu’il avait pour unique perspective l’annexion pure et simple de l’Ukraine à l’UE et, à travers elle, l’inscription de l’Ukraine dans la très agressive et très antirusse Alliance atlantique. Comment la Russie, déjà encerclée de troupes américaines et otaniennes des Pays baltes à la Bulgarie, sans parler des bases américaines qui campent dans les ex-Républiques soviétiques d’Asie centrale, pourrait-elle accueillir autrement que par une réaction justifiée de colère cette manière pour les USA et l’UE (elle-même en passe de se transformer en pilier Est de l’ « Union transatlantique » en gestation) d’avancer sans cesse vers l’Est en se positionnant directement, de Riga à la Crimée, sur les frontières de la Russie ? Rappelons que, lors du référendum sur le maintien de la Fédération soviétique organisé en 1990 sous Gorbatchev, les peuples de l’URSS avaient voté à 76 % pour le maintien de l’Union et que c’est en violant ce vote massif et souverain que les agents occidentaux, Eltsine et Koutchma (ex-président de l’Ukraine), ont dissout l’espace soviétique pour y éradiquer le socialisme...
« L’ingérence grossière de l’UE et des USA »
Par ailleurs, pour faire main basse sur l’Ukraine, l’UE atlantique et les USA ont grossièrement pratiqué l’ingérence politique dans les affaires d’un pays qu’ils déclarent pourtant souverain : on n’est pas près d’oublier la présence sur la place Maïdan, à côté des nazis ukrainiens destructeurs des statues de Lénine, du secrétaire d’État états-unien, de Catherine Ashton (responsable de la politique extérieure de l’UE), de Fabius et bien entendu, de l’inénarrable trublion international, le pseudo-philosophe B.-H. Lévy ; honte à ce dernier qui, après avoir suscité la guerre en Libye et provoqué des conséquences ravageuses pour toute l’Afrique occidentale – n’a pas craint de cautionner un mouvement putschiste infiltré par des nazis et par des antisémites caractérisés !
Ces mêmes dirigeants euro-atlantiques ont reconnu le putsch par lequel le président ukrainien élu – dont c’est peu dire que nous ne cautionnions pas la politique – a été destitué sous la pression armée des milices néo-nazies et pseudo-nationalistes soutenues par l’UE atlantique. Soutenus par Catherine Ashton, ces « démocrates » fidèles au Reich n’ont rien eu de plus pressé que d’exalter le traître Bandera et que de détruire les monuments en l’honneur de l’Armée rouge, victorieuse de la Wehrmacht et libératrice de l’Ukraine. Rien de plus pressé que d’interdire de fait le courageux PC d’Ukraine et que de persécuter, voire de lyncher ses militants. Rien de plus pressé que d’introduire de nouvelles discriminations contre la langue russe alors que 60% de la population ukrainienne, surtout à l’Est, utilise quotidiennement la langue de Pouchkine.
Bien entendu, si l’Ukraine tombait dans l’escarcelle de l’UE/OTAN, on peut imaginer l’énorme programme d’austérité « à la grecque » qui attend ce pays, les coups terribles qui seront portés contre la classe ouvrière minière et métallurgique de l’Est russophone, l’émigration en masse vers l’Ouest de millions de nouveaux prolétaires « bon marché », venant peser encore et encore sur le prix de la force de travail des travailleurs d’Europe occidentale...
« La poussée expansionniste de ce IV Reich qu’est l’Empire transatlantique en gestation »
En réalité, ce qu’on nous présente comme une « euro-révolution » est en fait une aggravation brutale du processus contre-révolutionnaire en Ukraine et de l’encerclement impérialiste de la Russie. Si ce processus parvenait à son terme, ce serait la Biélorussie et l’ensemble du Caucase qui seraient ensuite déstabilisés et annexés. Ainsi se poursuivrait l’incessante « poussée vers l’Est » (« Drang nach Osten », disait Hitler...) de ce Quatrième Reich de plus en plus expansionniste et fascisant qu’est l’Empire transatlantique en gestation. Comment ne pas penser, en la circonstance, au manifeste du MEDEF « français », intitulé « BESOIN D’AIRE » (on disait « espace vital » dans les années 30/40...) ? Ce texte antisocial, antinational et grossièrement impérialiste prévoit à la fois de dissoudre la nation française dans l’Europe des régions, de soumettre le peuple de France à l’impérialisme allemand et de subordonner l’Europe au maître américain... tout en continuant les prédations de l’impérialisme français en Afrique et au Proche-Orient.
« Un déséquilibre stratégique au profit de l’OTAN, extrêmement dangereux pour la paix nucléaire mondiale »
Aujourd’hui, la Russie a pris des mesures compréhensibles, massivement soutenues par la population locale, pour ne pas laisser la Crimée, majoritairement russophone et d’importance stratégique pour la défense maritime russe, tomber aux mains de l’OTAN. Si, en effet, l’Occident faisait main basse sur le seul accès de l’armée russe à la Mer noire et à la Méditerranée, les conditions militaires évidentes d’une agression nucléaire et contre la paix mondiale seraient crées : la Syrie et tout le Proche-Orient deviendraient la propriété privée de la CIA et des Emirats, l’Iran serait écrasé, l’agression nucléaire antirusse serait facilitée puisque la dissuasion russe par les sous-marins serait désactivée dans cette région stratégique. S’en suivrait, nécessairement, un déséquilibre stratégique au profit de l’OTAN, extrêmement dangereux pour la paix nucléaire mondiale. En réalité, les impérialistes euro-atlantiques ne peuvent pardonner à la Russie d’avoir stoppé le processus d’invasion occidentale de la Syrie, en affichant sa force militaire en Mer noire et en Méditerranée. C’est pourquoi, les forces atlantistes essaient désormais de « syriser » la situation en Ukraine, de l’annexer ou d’y susciter la guerre civile.
Il n’est évidemment pas question de nier le caractère capitaliste, anti-ouvrier, anti-paysan et anticommuniste du régime contre-révolutionnaire russe, même s’il est clair que Poutine, contrairement à l’agent américain Eltsine, a pris certaines mesures pour rétablir la souveraineté de son pays et rétablir les liens traditionnels avec les ex-républiques soviétiques. Pas question, non plus, d’ignorer les traits impérialistes de la grande bourgeoisie russe dont les exportations de capitaux, y compris mafieux (c’est flagrant sur le littoral méditerranéen français) sont de notoriété publique.
Pour autant, il serait dangereux pour les communistes de renvoyer dos à dos l’agresseur euro-atlantique et la Russie, fût-elle bourgeoise. Nous ne devons pas répéter mécaniquement le schéma de 1914/18 où deux alliances impérialistes, également hégémoniques, agressives et prédatrices, l’Entente anglo-franco-américano-russe et l’Alliance des « Empires centraux », portaient à égalité la responsabilité du premier conflit mondial. Bien que de tels affrontements restent encore possibles à notre époque entre les impérialismes dominants (américain, germano-européen, japonais...), une autre ligne de fracture existe et se manifeste aux marches de la Russie, mais aussi en Amérique latine et en Extrême Orient (réarmement du Japon, pression accrue contre Pyongyang...). Celle qui oppose le projet hégémonique mondial des USA, d’un côté avec « l’Union transatlantique » (USA/Europe), de l’autre avec l’ « Union transpacifique » (USA/Japon/Corée du sud), de dominer la planète en imposant partout l’esclavage néolibéral et en mettant fin à l’idée même de nations indépendantes. Ce projet hégémonique est structurellement incompatible avec l’accès des « BRIC » (Brésil, Russie, Inde, Russie, Chine – soit la majorité de l’Humanité !) au premier cercle de l’exploitation capitaliste. Et cela d’autant plus qu’en Chine, le PC chinois continue formellement de diriger le pays (si thermidorienne et capitaliste qu’en soit l’orientation dominante), qu’en Russie, les traditions communistes restent à fleur de peau (la majorité des Russes regrettent ouvertement l’URSS), qu’en Inde et au Brésil agissent des P.C. de masse et que les traditions de lutte de classes y restent fortes, que les communistes et les progressistes sont actifs dans toute l’Amérique latine ou au Népal. Dans ces conditions, les pôles impérialistes dominants font et feront tout pour soutenir, en Chine, les dissidents pro-occidentaux et toute la gamme des séparatistes médiévaux (Tibet, pays ouïgour...), en Russie, pour y susciter des « révolutions oranges » qui remettraient le pays aux mains de l’Occident tout en désarticulant la Fédération russe*[1], en Amérique latine pour déstabiliser l’ALBA et reprendre le contrôle total du sous-continent, coups d’Etat fascistes à l’appui du Honduras au Venezuela.
« l’agressivité des euro-atlantistes français à l’extérieur n’a d’égal que leur acharnement antisocial contre la classe ouvrière et contre le peuple de France »
Quant à la France, c’est peu de dire qu’elle n’a rien à gagner dans l’aventurisme des euro-atlantistes et de leurs honteux alliés nazis en Ukraine. Car, ce qui détruit la République française en ce moment, ce n’est pas le mineur russophone du Donbass, c’est l’intégration euro-atlantique qui ne laissera rien subsister, si elle triomphe, des acquis sociaux du CNR, des principes démocratiques issus de la Révolution française, de l’unité du territoire national en voie d’euro-régionalisation, voire de la langue et de la culture françaises passées au rouleau compresseur de l’américanisation. Non seulement « l’ennemi principal est dans notre propre pays » (Liebknecht) -, mais l’agressivité des euro-atlantistes français à l’extérieur n’a d’égale que leur acharnement antisocial contre la classe ouvrière et contre le peuple de France. C’est d’ailleurs dans l’intérêt du peuple français et des peuples est-européens concernés que le PRCF et son président d’honneur Georges Hage avaient combattu l’annexion des ex-pays socialistes (Pologne, Bulgarie, Roumanie...) à l’Empire européen au début des années 2000 : qui ne voit aujourd’hui combien cette opération de recolonisation a été désastreuse pour la classe ouvrière de toute l’Europe ?
Ukraine-Crimée, ce que les meRdias ne vous montrent pas.
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