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16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 04:52
Levez vous !
Tous unis (c'est la clé de tout)
Comprendre le monde en 4 mn 20


 

 

 

resister-doit-toujours-se-conjuguer-au-present-Lucie-Aubrac.jpg

 

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" Il y a 70 ans était signé le programme du Conseil National de la Résistance appelé « Les Jours Heureux ». A la libération la deuxième partie de ce programme fut appliquée et donna naissance au modèle social français. Cette Révolution sociale nous la devons aux hommes courageux, qui au péril de leur vie, dans la période la plus sombre de notre histoire, ont combattu l’ignoble et ont rendu possible la formidable utopie des « Jours Heureux ». Cette belle histoire n’a jamais été racontée et il est important de la faire connaitre surtout aux jeunes générations. Le film éponyme de Gilles Perret est un excellent vecteur pédagogique.

 

Pour célébrer le 70° anniversaire l’association « Comité pour une Nouvelle Résistance-CNR » animait le débat après la projection à Montauroux le vendredi 14 mars 2014. (Voir PJ).

 

Le 15 mars 2014 est donc une date importante et il appartient à chacun de nous de faire un petit effort pour faire revivre ce moment déterminant de notre patrimoine commun. A l’heure où les conquis de la Libération sont un à un remis en cause, il est important d’appliquer les recommandations de feu Stéphane Hessel : « Résister c’est créer, créer c’est Résister ».  L’objectif des maîtres du monde est parfaitement clair, Denis Kessler l’a parfaitement résumé dans cette déclaration au journal « Challenge » du 4 octobre 2007 en disant : « Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945 et de défaire méthodiquement le programme du Conseil National de la Résistance ». (..) " Lucien Pons


 

 

 

http://www.youtube.com/watch?v=E4uLCGrBNT8

 

Comité pour une Nouvelle Résistance

 

Résister...

Résistons à l'intolérable !

Plus que jamais..

Par Chantal Dupille

 

 

Résister !


Il n'y a pas de plus beau mot, pour moi ! Car c'est celui d'un homme ou d'une femme debout. Debout, oui pleinement debout, avec dans le coeur la rage de se battre pour la liberté, la vérité, la justice, la paix, la fraternité entre tous les humains ! Un engagement qui ne permettra jamais de pactiser avec le moindre mensonge ou avec la moindre injustice. Et quand un frère ou une soeur souffre, quelle que soit la couleur de sa peau ou de sa religion, quand un camarade est bafoué dans sa dignité, quelle que soit sa cause, alors oui levons-nous ardemment ! Contre tous les oppresseurs, contre tous les racistes, contre tous les tyrans, contre tous les dictateurs, contre tous les profiteurs, contre tous les va-t-en guerres ! Il n'y a qu'une seule race, humaine. Si tous les individus se donnaient la main contre leurs bourreaux, comme ils seraient forts - invincibles ! Seules notre passivité, notre faiblesse, notre désunion leur permettent d'être si puissants et dévastateurs.


Et à l'heure de la résurgence de tous les fascismes, de toutes les pestes brunes, de tous les totalitarismes, de toutes les intolérances, de toutes les haines... il est plus que jamais nécessaire de se lever; Nous le devons à nos ancêtres qui ont versé leur sang pour la liberté, nous le devons à nos enfants (pour qu'ils vivent sinon mieux que nous, au moins pas plus mal), nous le devons en fraternité avec les peuples du monde entier ! Nous le devons aussi à notre conscience...


valmy-france.jpg

 

Lorsque l'on voit la tyrannie s'étendre, cyniquement parée des plus nobles vertus, lorsque l'on voit grandir le spectre de toutes les injustices, de tous les égoïsmes, de toutes les guerres (de plus en plus meurtrières), de toutes les fausses révolutions, et surtout du Nouvel Ordre Mondial qui ose même plaider dès l'école pour que nous ne soyons plus un homme ou une femme, mais un genre neutre à abêtir et à soumettre, alors oui nous DEVONS nous lever pour dénoncer l'intolérable et travailler au bien commun, au bonheur de tous. C'est un devoir impérieux, le devoir de chacun, sans frontières et concommittant. Nous avons tous nos capacités propres, mettons-les en commun et avançons, toujours épris de l'espérance d'un avenir meilleur. Comme le rappelle Lucie Aubrac, le verbe résister se conjugue au présent ! 

 

Quelle intuition j'ai eue en appelant mon premier blog "R-sistons à l'intolérable" ! Deux mots qui doivent nous unir : Militer ensemble, refuser l'intolérable qu'on nous impose chaque jour un peu plus et si sournoisement. Alors que l'on va bientôt commémorer la Révolution des Oeillets menée par les Généraux Portugais unis à leur peuple, tournons-nous vers ceux dont la vocation est d'être prêts à donner leur vie pour leur pays, vers les militaires comme hier au Portugal. Demandons-leur de se joindre à nous pour que quelques grosses familles n'imposent pas leurs délires à l'humanité entière. Personne ne peut rien contre tout un peuple uni. Ne laissons personne nous diviser et nous effrayer !

 

 

Portugal.

 

Permalien de l'image intégrée

 

 

Ensemble, frères et soeurs, faisons barrage au monde insensé qu'ils veulent nous imposer, sans patrie, sans Etat, sans départements, sans villages, sans paysans, sans ouvriers, sans dignité, sans liberté, sans fraternité, sans idéal... et même sans hommes et sans femmes !

 

En avant, tous ensemble, pour une nouvelle résistance qui renverse tous les obstacles !

 

Chantal Dupille

 

TAGS : résister, Lucie ubrac, Révolution des Oeillets, Portugal, Nouvel Ordre Mondial, Militaires, Généraux, Armée

 

 

Hommage à http://lucien-pons.over-blog.com/

 

  • Le blog de Lucien PONS

et au Comité Valmy,

mes deux sites préférés


Valmy-panoramique.jpg

 

http://www.comite-valmy.org/

 

 

Des militaires portugais défilent contre l'austérité à Lisbonne le 15 mars 2014
Des militaires portugais défilent contre l'austérité à Lisbonne le 15 mars 2014 | Patricia de Melo Moreira 

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Plusieurs milliers de militaires portugais en civil ont manifesté samedi contre les mesures d'austérité du de centre droit, signe d'un malaise croissant à l'approche du 40ème anniversaire de la Révolution des Oeillets du 25 avril.
 

 

Entre 4.000 et 5.000 manifestants, selon les organisateurs, ont défilé derrière des banderoles dénonçant "l'humiliation" des militaires et des tentatives de "démantèlement des forces armées".


Le cortège a démarré au son de la chanson "E depois do Adeus" (et après les adieux) de Paulo de Carvalho. Elle avait donné le signal de départ de la Révolution menée en 1974 par des militaires qui ont renversé la dictature salazariste.
"Les militaires sont sereins, mais pas soumis. Ils ne sont assujettis à la volonté de personne", a averti Antonio Lima Coelho, de l'Association nationale des sergents (ANS) des Forces armées, dans un discours très critique envers le gouvernement.
"Vive la , vive la Constitution", a-t-il lancé à la foule rassemblée devant le Parlement, avant d'entonner solennellement l'hymne national.
D'autres manifestants ont chanté "Grândola Vila Morena", l'hymne de la Révolution des Oeillets qui retentit fréquemment dans des manifestations anti-austérité au Portugal.
Plusieurs anciens "capitaines d'avril" ont fait le déplacement: "j'ai fait la guerre coloniale, j'ai fait le 25 avril, et maintenant je me retrouve dans une nouvelle dictature, celle de Merkel et des marchés", s'est lamenté l'un d'entre eux, le colonel Sidonio, 72 ans.
Les manifestants agitaient des drapeaux noirs pour attirer l'attention sur la "réalité dramatique" vécue, selon eux, par de nombreux militaires qui n'arrivent plus à faire face aux dépenses familiales.
"La situation des militaires se détériore de jour en jour. Ils sont toujours plus nombreux à ne plus pouvoir payer leur loyer, financer l'éducation de leurs enfants ou rembourser leurs prêts", a commenté à l'AFP Manuel Pereira Cracel, président de l'Association des officiers des forces armées (AOFA).
Après presque 40 ans de service, ce colonel a vu son salaire baisser à 1.800 euros nets par mois, soit 700 euros de moins qu'en 2010, avant le début du programme de rigueur au Portugal.

- 'Absence d'espoir' -

"C'est une atteinte à notre dignité. Les hommes politiques d'aujourd'hui sont totalement insensibles à notre sort", a-t-il poursuivi.
Ce mécontentement est également palpable dans les rangs des forces de l'ordre. Plus de 15.000 policiers en colère, selon les organisateurs, avaient manifesté le 7 mars à Lisbonne, dans un climat de grande tension qui tranche avec le calme affiché par les militaires.
"Les militaires sont tenus à une certaine réserve, ils n'ont pas l'habitude de manifester dans la rue", a expliqué le colonel Pereira Cracel.
En contrepartie d'un prêt international de 78 milliards d'euros accordé en mai 2011, le Portugal applique une sévère cure de rigueur budgétaire, qui s'est traduite par des coupes draconiennes dans les salaires et retraites des fonctionnaires, dont plusieurs milliers ont encore manifesté vendredi.
"Rendez-moi mon salaire!", "gouvernement dehors!", pouvait-on lire sur les pancartes brandies par les militaires.
Mario Ramos, un sergent âgé de 50 ans, a vu son salaire fondre de 1.400 euros nets en 2010 à 1.100 euros cette année. "Comment voulez-vous que je paie avec cela les frais universitaires pour mes filles, soit 2.400 euros par an?", se désole-t-il.
Les militaires se sentent particulièrement lésés par les réductions d'effectifs et des réductions jugées "brutales" dans leurs revenus qui entament leur motivation et leur capacité à remplir leur mission.
Peut-on imaginer une nouvelle révolte, à l'approche des commémorations de la Révolution du 25 avril?
"Les révolutions ne s'annoncent pas, elles se font",

 

suite ici : http://www.leparisien.fr/flash-actualite-economie/portugal-des-militaires-dans-la-rue-pour-denoncer-l-austerite-15-03-2014-3676503.php

 

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Ukraine : Combattre à boulets rouges le IV Reich Euro-Atlantique en marche
Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF)

La crise ukrainienne est révélatrice de l’aventurisme extrême des milieux dirigeants de l’euro-atlantisme.

C’est au mépris des réalités géopolitiques et territoriales les plus évidentes et en bafouant grossièrement le droit des Ukrainiens à disposer d’eux-mêmes, sans ingérence extérieure, que l’Axe Washington-Bruxelles, abondamment relayé et stimulé par le gouvernement social-impérialiste de Hollande, a commencé par tendre un piège au peuple ukrainien, traditionnellement très lié à la Russie, en proposant à Kiev d’entrer dans un « partenariat » euro-ukrainien dont chacun sait qu’il avait pour unique perspective l’annexion pure et simple de l’Ukraine à l’UE et, à travers elle, l’inscription de l’Ukraine dans la très agressive et très antirusse Alliance atlantique. Comment la Russie, déjà encerclée de troupes américaines et otaniennes des Pays baltes à la Bulgarie, sans parler des bases américaines qui campent dans les ex-Républiques soviétiques d’Asie centrale, pourrait-elle accueillir autrement que par une réaction justifiée de colère cette manière pour les USA et l’UE (elle-même en passe de se transformer en pilier Est de l’ « Union transatlantique » en gestation) d’avancer sans cesse vers l’Est en se positionnant directement, de Riga à la Crimée, sur les frontières de la Russie ? Rappelons que, lors du référendum sur le maintien de la Fédération soviétique organisé en 1990 sous Gorbatchev, les peuples de l’URSS avaient voté à 76 % pour le maintien de l’Union et que c’est en violant ce vote massif et souverain que les agents occidentaux, Eltsine et Koutchma (ex-président de l’Ukraine), ont dissout l’espace soviétique pour y éradiquer le socialisme...


« L’ingérence grossière de l’UE et des USA »


Par ailleurs, pour faire main basse sur l’Ukraine, l’UE atlantique et les USA ont grossièrement pratiqué l’ingérence politique dans les affaires d’un pays qu’ils déclarent pourtant souverain : on n’est pas près d’oublier la présence sur la place Maïdan, à côté des nazis ukrainiens destructeurs des statues de Lénine, du secrétaire d’État états-unien, de Catherine Ashton (responsable de la politique extérieure de l’UE), de Fabius et bien entendu, de l’inénarrable trublion international, le pseudo-philosophe B.-H. Lévy ; honte à ce dernier qui, après avoir suscité la guerre en Libye et provoqué des conséquences ravageuses pour toute l’Afrique occidentale – n’a pas craint de cautionner un mouvement putschiste infiltré par des nazis et par des antisémites caractérisés !


Ces mêmes dirigeants euro-atlantiques ont reconnu le putsch par lequel le président ukrainien élu – dont c’est peu dire que nous ne cautionnions pas la politique – a été destitué sous la pression armée des milices néo-nazies et pseudo-nationalistes soutenues par l’UE atlantique. Soutenus par Catherine Ashton, ces « démocrates » fidèles au Reich n’ont rien eu de plus pressé que d’exalter le traître Bandera et que de détruire les monuments en l’honneur de l’Armée rouge, victorieuse de la Wehrmacht et libératrice de l’Ukraine. Rien de plus pressé que d’interdire de fait le courageux PC d’Ukraine et que de persécuter, voire de lyncher ses militants. Rien de plus pressé que d’introduire de nouvelles discriminations contre la langue russe alors que 60% de la population ukrainienne, surtout à l’Est, utilise quotidiennement la langue de Pouchkine.

Bien entendu, si l’Ukraine tombait dans l’escarcelle de l’UE/OTAN, on peut imaginer l’énorme programme d’austérité « à la grecque » qui attend ce pays, les coups terribles qui seront portés contre la classe ouvrière minière et métallurgique de l’Est russophone, l’émigration en masse vers l’Ouest de millions de nouveaux prolétaires « bon marché », venant peser encore et encore sur le prix de la force de travail des travailleurs d’Europe occidentale...


« La poussée expansionniste de ce IV Reich qu’est l’Empire transatlantique en gestation »


En réalité, ce qu’on nous présente comme une « euro-révolution » est en fait une aggravation brutale du processus contre-révolutionnaire en Ukraine et de l’encerclement impérialiste de la Russie. Si ce processus parvenait à son terme, ce serait la Biélorussie et l’ensemble du Caucase qui seraient ensuite déstabilisés et annexés. Ainsi se poursuivrait l’incessante « poussée vers l’Est » (« Drang nach Osten », disait Hitler...) de ce Quatrième Reich de plus en plus expansionniste et fascisant qu’est l’Empire transatlantique en gestation. Comment ne pas penser, en la circonstance, au manifeste du MEDEF « français », intitulé « BESOIN D’AIRE » (on disait « espace vital » dans les années 30/40...) ? Ce texte antisocial, antinational et grossièrement impérialiste prévoit à la fois de dissoudre la nation française dans l’Europe des régions, de soumettre le peuple de France à l’impérialisme allemand et de subordonner l’Europe au maître américain... tout en continuant les prédations de l’impérialisme français en Afrique et au Proche-Orient.


« Un déséquilibre stratégique au profit de l’OTAN, extrêmement dangereux pour la paix nucléaire mondiale »


Aujourd’hui, la Russie a pris des mesures compréhensibles, massivement soutenues par la population locale, pour ne pas laisser la Crimée, majoritairement russophone et d’importance stratégique pour la défense maritime russe, tomber aux mains de l’OTAN. Si, en effet, l’Occident faisait main basse sur le seul accès de l’armée russe à la Mer noire et à la Méditerranée, les conditions militaires évidentes d’une agression nucléaire et contre la paix mondiale seraient crées : la Syrie et tout le Proche-Orient deviendraient la propriété privée de la CIA et des Emirats, l’Iran serait écrasé, l’agression nucléaire antirusse serait facilitée puisque la dissuasion russe par les sous-marins serait désactivée dans cette région stratégique. S’en suivrait, nécessairement, un déséquilibre stratégique au profit de l’OTAN, extrêmement dangereux pour la paix nucléaire mondiale. En réalité, les impérialistes euro-atlantiques ne peuvent pardonner à la Russie d’avoir stoppé le processus d’invasion occidentale de la Syrie, en affichant sa force militaire en Mer noire et en Méditerranée. C’est pourquoi, les forces atlantistes essaient désormais de « syriser » la situation en Ukraine, de l’annexer ou d’y susciter la guerre civile.


Il n’est évidemment pas question de nier le caractère capitaliste, anti-ouvrier, anti-paysan et anticommuniste du régime contre-révolutionnaire russe, même s’il est clair que Poutine, contrairement à l’agent américain Eltsine, a pris certaines mesures pour rétablir la souveraineté de son pays et rétablir les liens traditionnels avec les ex-républiques soviétiques. Pas question, non plus, d’ignorer les traits impérialistes de la grande bourgeoisie russe dont les exportations de capitaux, y compris mafieux (c’est flagrant sur le littoral méditerranéen français) sont de notoriété publique.


Pour autant, il serait dangereux pour les communistes de renvoyer dos à dos l’agresseur euro-atlantique et la Russie, fût-elle bourgeoise. Nous ne devons pas répéter mécaniquement le schéma de 1914/18 où deux alliances impérialistes, également hégémoniques, agressives et prédatrices, l’Entente anglo-franco-américano-russe et l’Alliance des « Empires centraux », portaient à égalité la responsabilité du premier conflit mondial. Bien que de tels affrontements restent encore possibles à notre époque entre les impérialismes dominants (américain, germano-européen, japonais...), une autre ligne de fracture existe et se manifeste aux marches de la Russie, mais aussi en Amérique latine et en Extrême Orient (réarmement du Japon, pression accrue contre Pyongyang...). Celle qui oppose le projet hégémonique mondial des USA, d’un côté avec « l’Union transatlantique » (USA/Europe), de l’autre avec l’ « Union transpacifique » (USA/Japon/Corée du sud), de dominer la planète en imposant partout l’esclavage néolibéral et en mettant fin à l’idée même de nations indépendantes. Ce projet hégémonique est structurellement incompatible avec l’accès des « BRIC » (Brésil, Russie, Inde, Russie, Chine – soit la majorité de l’Humanité !) au premier cercle de l’exploitation capitaliste. Et cela d’autant plus qu’en Chine, le PC chinois continue formellement de diriger le pays (si thermidorienne et capitaliste qu’en soit l’orientation dominante), qu’en Russie, les traditions communistes restent à fleur de peau (la majorité des Russes regrettent ouvertement l’URSS), qu’en Inde et au Brésil agissent des P.C. de masse et que les traditions de lutte de classes y restent fortes, que les communistes et les progressistes sont actifs dans toute l’Amérique latine ou au Népal. Dans ces conditions, les pôles impérialistes dominants font et feront tout pour soutenir, en Chine, les dissidents pro-occidentaux et toute la gamme des séparatistes médiévaux (Tibet, pays ouïgour...), en Russie, pour y susciter des « révolutions oranges » qui remettraient le pays aux mains de l’Occident tout en désarticulant la Fédération russe*[1], en Amérique latine pour déstabiliser l’ALBA et reprendre le contrôle total du sous-continent, coups d’Etat fascistes à l’appui du Honduras au Venezuela.

« l’agressivité des euro-atlantistes français à l’extérieur n’a d’égal que leur acharnement antisocial contre la classe ouvrière et contre le peuple de France »


Quant à la France, c’est peu de dire qu’elle n’a rien à gagner dans l’aventurisme des euro-atlantistes et de leurs honteux alliés nazis en Ukraine. Car, ce qui détruit la République française en ce moment, ce n’est pas le mineur russophone du Donbass, c’est l’intégration euro-atlantique qui ne laissera rien subsister, si elle triomphe, des acquis sociaux du CNR, des principes démocratiques issus de la Révolution française, de l’unité du territoire national en voie d’euro-régionalisation, voire de la langue et de la culture françaises passées au rouleau compresseur de l’américanisation. Non seulement « l’ennemi principal est dans notre propre pays » (Liebknecht) -, mais l’agressivité des euro-atlantistes français à l’extérieur n’a d’égale que leur acharnement antisocial contre la classe ouvrière et contre le peuple de France. C’est d’ailleurs dans l’intérêt du peuple français et des peuples est-européens concernés que le PRCF et son président d’honneur Georges Hage avaient combattu l’annexion des ex-pays socialistes (Pologne, Bulgarie, Roumanie...) à l’Empire européen au début des années 2000 : qui ne voit aujourd’hui combien cette opération de recolonisation a été désastreuse pour la classe ouvrière de toute l’Europe ?

»» http://www.initiative-communiste.fr/articles/international/ukraine-com...

  Ukraine-Crimée, ce que les meRdias ne vous montrent pas.

 

 

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commentaires

A
Eva...en lisant tes tweets j'ai été dirigé sur un article d'un dénomme Patrick Besson dans le Point ! Ils ne sont pas tous enfermés ! Ce gugus est à la France ce que Sarah Palin est aux Etats-Unis<br /> ! Un malade, un psychopathe dangereux ! Monsieur pousse à la guerre immédiate contre la Russie, rien que ça ! C'est de la folie furieuse, de l'inconscience pure et simple . Je relève quelques<br /> extraits de cette incitation à la violence : " La nature maléfique et satanique de l'Etat russe..." La colonisation des Africains n'a pas été faites pour les exploiter" "Les raisons morales et<br /> humaines d'attaquer la Russie ne manquent pas" "La Russie multiplie les raisons d'être attaquée, envahie et détruite" . J'en passe et des meilleures ! Le Point me fait vomir en publiant les<br /> élucubrations d'un tel "illuminé" , d'un tel hurluberlu ! J'espère qu'il aura le courage d'être en première ligne à Stalingrad cet en..... si un jour son rêve devient réalité ! mais j'en doute ! Il<br /> fera dans son froc terré comme un rat dans les caves du journal "Le Point" en faisant l'apologie d'Hitler !
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A
Eva ... une vision de l'Occident assez réaliste<br /> <br /> Par contre, à l'Ouest, là où je vis, je peux dire avec assurance que notre société moderne, ses conventions politiques et sociales, ses coutumes et sa moralité, a dépassé sa date d'expiration et<br /> est véritablement moribonde. Si j'étais un caricaturiste politique ou sociale, l'image serait un cadavre géant en décomposition enduit de maquillage grossier et aspergé de parfum bon marché avec la<br /> main d'un banquier avide enfoncé dans ses fesses, le faisant bouger et parler pour berner le public et lui laisser penser qu'il a réellement un avenir à attendre impatiemment.<br /> <br /> Dans les premiers rôles de cette tragi-comédie (forçant sur le tragi), nous trouvons nos dirigeants psychopathiques et leurs putes médiatiques qui essayent particulièrement fort de nous convaincre<br /> que tout va très bien. Mais cette odeur, cette puanteur de mensonges et la contradiction criante entre ce qu'ils disent et ce qu'on peut tous voir (si l'on regarde), les rendent de plus en plus<br /> difficile à croire, ainsi que nos propres vœux pieux.
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A
Eva ...voici un article très intéressant ! J'invite tous tes admirateurs et tous tes détracteurs à le lire attentivement et à le méditer . Tout ce qui y est écrit est tellement vrai !<br /> <br /> Les résultats du scrutin ne changeront rien. À nous, citoyens, de prendre les choses en mains.<br /> <br /> <br /> <br /> Par Baptiste Créteur<br /> <br /> Les résultats du premier tour étaient prévisibles. La droite un peu devant la gauche, qui déclare que c’est une victoire. La gauche, un peu derrière la droite, qui déclare que ce n’est pas une<br /> défaite. Le Front National, qui grandit et s’en trouve très heureux. Le Front de Gauche, qui rétrécit et s’en trouve très silencieux. Les autres, dont tout le monde se fout. L’abstention,<br /> contestataire ou paresseuse, record prévisible là aussi.<br /> <br /> Les résultats du second tour le seront tout autant, ainsi que le jeu de dupes qui se déroulera entre les deux tours. Faire front contre le front, ou refuser des alliances purement de circonstances<br /> ; s’intéresser aux grandes villes, où les élections sont politiques, plus qu’aux petites où on connait le maire.<br /> <br /> Et la suite, aussi, sera prévisible. Les hommes politiques continueront, à tous les échelons, de nous inonder d’âneries, de propos profondément idiots et d’actes d’une bêtise inouïe. Nous<br /> continuerons de les voir flamber notre argent dans des dépenses somptuaires, des monuments hideux, des infrastructures inutiles. Nous paierons pour leurs frasques, leurs rêves, leurs carrières.<br /> Nous subirons leurs lois, leurs impôts, leurs idées.<br /> <br /> Nous verrons notre niveau de vie se dégrader à mesure que la production est dilapidée plutôt qu’investie, que les mesures idéologiques rendent tous les produits plus chers y compris l’énergie, que<br /> la politique monétaire permet aux banques de se renflouer, que les appels d’offre sont attribués aux amis qu’on récompense parfois aussi d’un soutien médiatique et administratif pour acheter leurs<br /> concurrents. Nous assisterons, impuissants parce que nous le voulons bien, à notre propre déclin.<br /> <br /> La droite continuera de moquer le Falcon d’un président normal et ses résultats catastrophiques pendant qu’elle ne sera pas occupée à se chercher un leader dont tout le monde ne sache pas encore<br /> qu’il est un escroc. La gauche enchaînera bourdes économiques et horreurs constructivistes en faisant (en vain) en sorte que tout le monde ne sache pas qu’elle est bourrée d’escrocs. Les autres<br /> partis réclameront aussi leur part d’escroqueries. Et nous ne ferons rien.<br /> <br /> Nous ne ferons rien, parce que nous acceptons un système que nous n’avons pas choisi qui permet le renouvellement régulier des escrocs au pouvoir. Nous acceptons les lois débiles et les impôts<br /> nocifs qui vont avec. Nous acceptons le népotisme, le financement des syndicats qui détruisent ce qu’il reste d’emploi, la mauvaise foi, la surveillance et le constructivisme à outrance.<br /> <br /> Nous l’acceptons. Nous nous plaignons, mais n’agissons pas ; nous ne faisons pas entendre notre voix.<br /> <br /> Nous pourrions lire, nous pourrions écrire, nous pourrions partager, nous pourrions discuter, mais nous ne le faisons pas. Nous pourrions mener des actions citoyennes, mais nous ne le faisons pas.<br /> Commençons.<br /> <br /> Finançons les organisations qui promeuvent la liberté, ou celles qui promeuvent d’autres causes qui nous sont chères. Limitons, autant que possible, notre contribution au financement du Léviathan.<br /> Instruisons-nous, et partageons nos connaissances et nos idées avec nos proches, nos voisins, nos collègues. Prêtons nos livres, envoyons nos lettres. Sautons du train social-démocrate, toujours<br /> dans un tunnel et bientôt dans le mur.<br /> <br /> Baptiste Créteur
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A
Eva.. alors qu'Hollande va tenter de reconquérir en quelques jours son électorat (ce qui me parait mission impossible) beaucoup se demande si Poutine va reconquérir l'Ukraine ! Je les rassure c'est<br /> l'Ukraine qui va tenter à plus ou moins longue échéance à reconquérir Poutine ! Ce dernier n'a qu'a choyer la Crimée , charmer ses habitants, leur réserver une vie agréable et pleine d'espoir et<br /> les pauvres ukrainiens qui auront été leurré par l'UE demanderont à revenir sous le giron de la grande Russie . Les médias occidentaux ne parlent pas des nombreux habitants de l'Ukraine et des<br /> militaires qui se réfugient en Crimée ! Un oubli sûrement !
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A
Eva ... voici un article sur la "gôche morale" qui explique en partie son échec cuisant aux municipales et le fait que je ne voterai plus pour elle (ce qui ne vaut pas dire que je voterai pour la<br /> droite qui ne vaut pas plus cher !).Comme bon nombre de mes concitoyens, je suis désemparé. Que faire ! Surtout ne pas laisser l'UMPS seul aux manettes ! Ca fait trop longtemps que ça dure ...<br /> <br /> Faites ce que je dis, pas ce que je fais…<br /> <br /> Christiane Taubira n'a pas dit la vérité. Le document qu'elle a brandi devant les caméras l'a trahie. Elle savait. Dans toute autre démocratie, un ministre de la Justice qui ment doit démissionner.<br /> Pas en France, où le vieux fond robespierriste tient lieu de sauf-conduit. D'aucuns incarnent la vertu. Leur exemplarité proclamée les protège d'office.<br /> <br /> Autre cas: la fille de Vincent Peillon a-t-elle un cursus qui justifie d'avoir été bombardée attachée culturelle dans une ambassade de France? Le député socialiste Alain Vidalies a harangué<br /> l'Assemblée nationale en prétendant la question sacrilège.<br /> <br /> C'est d'autant plus malvenu que Vincent Peillon, agrégé interne sans concours, est l'antithèse de Luc Ferry, un de ses prédécesseur au ministère de l'Education, titulaire d'une agrégation des<br /> universités. De plus, chacun a en tête les démêlés judiciaires de plusieurs fils de ministres. Et lorsque le fils de Le Drian est recruté, à 29 ans, comme chargé de mission auprès du président du<br /> directoire du premier bailleur social de France, Libération juge cette «fonction démesurée au regard du CV» de l'intéressé.<br /> <br /> Posture de donneurs de leçons<br /> <br /> A ce phénomène de favoritisme familial, s'ajoutent l'épisode des conflits d'intérêts concernant les conjoints de ministres, ou la vague de nominations au sein des condisciples de promotion de<br /> François Hollande à l'ENA. Rappelons également l'affaire Carlotti, du nom d'une ministre ayant formulé des accusations de corruption à l'encontre d'une rivale socialiste. Signalons aussi les<br /> comptes en Suisse de Gérard Miller et Michel Tubiana, «ces bonnes consciences d'extrême-gauche, indignés du matin au soir, terrorisant l'immense majorité des Français par leur sectarisme et leurs<br /> leçons de morale», selon la formule d'un internaute.<br /> <br /> Citons encore, parmi les champions imbattables du moralisme bobo, Patrick Bruel, condamné pour délit «d'outrage et de blessures involontaires», sans oublier monsieur le sénateur Jean-Vincent Placé<br /> qui ne payait pas ses contredanses… Rien de bien méchant mais, comme les condamnations passées de Jean-Marc Ayrault (pour favoritisme) et Christiane Taubira (pour licenciement abusif), cela<br /> contraste avec la prétention à l'exemplarité d'une posture de donneurs de leçons.<br /> <br /> Altruisme avec l'argent des autres<br /> <br /> Se dessine très nettement un penchant au «faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais». En décembre 2013, on apprend, grâce à une intervention tonitruante du député eurosceptique Godfrey<br /> Bloom au parlement européen, que les membres et fonctionnaires de la Commission, qui dénoncent volontiers l'exil fiscal, ne sont pas assujettis à l'impôt au même titre que les autres européens,<br /> disposant de taux d'imposition convertis, plafond d'impôt sur la fortune et retraites non imposables.<br /> <br /> Autre exemple, lors du Tsunami, les orateurs se sont succédé au parlement européen. C'était à qui se montrerait le plus altruiste à coups de millions d'aide. Mais lorsqu'un catholique italien a<br /> proposé le geste personnel de donner l'allocation d'une seule journée de présence, sa proposition fut sèchement rejetée.<br /> <br /> Dernier exemple, celui du député socialiste Christian Eckert, hostile aux lois de moralisation de la vie politique mais qui propose de renforcer les contrôles fiscaux des particuliers, prônant<br /> ainsi, selon la formule d'un observateur, «l'appel au respect de la vie privée lorsqu'il s'agit de son propre patrimoine, et l'appel au fichage lorsqu'il s'agit du patrimoine des citoyens». Ce<br /> député est, par ailleurs, un dénonciateur du populisme, qui estime que «le populisme se répand».<br /> <br /> L'anti-populisme devient une imposture s'il sert à exonérer les élites de leurs devoirs et responsabilités. D'ailleurs, de Raymond Aron à Raymond Boudon en passant par François Furet, les savant<br /> n'emploient quasiment pas ce terme. De Pierre-André Taguieff à Guy Hermet, les spécialistes du populisme sont aussi ceux qui en font un usage sobre et parcimonieux, loin de tout manichéisme.
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