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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 03:32

les-nouveaux-chiens-de-garde-22821-20270

 

 

reopen911.info/

 

 

 

A la suite de ma prise de position en faveur, enfin, d'une fiche Wikipedia pour François Asselineau (1), une Atlantiste engagée, Euterpia, dans l'intention de nuire, s'est saisie de ma fiche pour en prendre la direction et discréditer, diffamer l'humaniste que je suis en brandissant un article de Rue89 où une pigiste, Ornella Guyet, publiait un article sur les pseudo bruns-rouges racistes, conspirationnstes et je ne sais quoi encore.  Outrageusement, l'analyse est présentée comme de Rue89, alors que ce site, pour la 1e fois, ouvrait ses colonnes à la pigiste la plus méprisée de la Toile, Ornella Guyet.  Qui est-elle ? Et que penser de Rue89, Article11, Charlie Hebdo ? Cet article vous en dit plus sur les Chiens de Garde du Système, où Atlantisme, CIA, fascisme font bon ménage. Chantal Dupille

 

1) à titre indicatif, son parti, l'UPR, a recruté environ 300 nouveaux membres en un mois. M. ASselineau a sa fiche Wikipedia en Anglais. 


 

Ornella Guyet 

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Pour comprendre à quel point Rue89 a été fautif d’avoir permis à Ornella Guyet de déverser son poison, il faut savoir que depuis 18 mois, cette dame défrayait la chronique de la blogosphère et qu’il suffit de taper son nom sur un moteur recherche pour voir déferler une kyrielle d’articles qui démontent ses méthodes et dévoilent ses mensonges. C’est la journaliste française la plus méprisée sur la Toile.

 

 

 

11 novembre 2012
Les médias électroniques ne sont pas, de facto, des médias plus honnêtes, plus libres, plus informatifs que les autres.

arton18200-fcb87.jpg

Du 1er au 4 novembre s’est tenu à La Baume-lès-Aix (13), l’Université d’automne du M’PEP (Mouvement Politique d’éducation Populaire). http://www.m-pep.org/


43 séances, 42 intervenants, 35 organisations, sur le thème « Restaurer la souveraineté nationale pour construire un nouvel internationalisme – Vers un socialisme du XXIe siècle ».

Le Grand Soir était une des organisations invitées.(..)

Médias alternatifs et enfumages à tous les étages (..)

 

La diffamation de Rue89 est commise par une journaliste qui nous avait déjà pareillement diffamés sur le site Article11. Du coup, je me suis penché sur ce qu’ils sont, eux, à Rue89 et à Article 11 et je suis heureux de pouvoir vous donner quelques résultats surprenants de mes recherches.

Il y a un proverbe qui dit que « pour monter au mât il vaut mieux avoir le derrière propre ». On va voir l’inconvénient qu’il y a pour nos calomniateurs à l’ignorer.

 

Présentation du GS.

(..)

Médias Internet, médias crédibles ?

Ce que je veux montrer ici maintenant par l’exposé de cinq cas précis, étayés et irréfutables, c’est que le passage de la presse payante classique à la presse Internet (« pure player ») ou la naissance d’un site entièrement nouveau ne créent pas, de facto, des médias meilleurs, plus libres, plus informatifs. (..)

 

Les flics de la pensée sur Internet

Dans plusieurs sites d’information que je viens d’évoquer, on trouve des « flics de la pensée Internet » qui vont définir les limites de ce qui peut être publié (par les autres. Eux s’autorisent tout).

Je parlerai d’abord, à titre d’exemple et parce que c’est le sujet qu’on me propose, du cas de responsables d’un grand quotidien national qui, en créant un site d’information Internet, se sont cru affranchis de quelques obligations, comme le souci de la vérité, le respect des personnes, parmi lesquelles leurs lecteurs.

Je vais donner 5 exemples où le plomb d’un quotidien classique ne s’est pas transmuté en or quand plusieurs de ses dirigeants sont passés de l’encre aux pixels, du papier à l’écran, mais en une matière que je dois qualifier de boue, pour ne pas choquer et pour parler comme dans les salons du GS.

Qu’est-ce que Rue89 ?
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C’est un site d’information fondé le 6 mai 2007 par des anciens de Libération : Pierre Haski, Pascal Riché, Laurent Mauriac, Arnaud Aubron et Michel Lévy-Provençal.

Rue89. Pourquoi ce nom ? Pascal Riché explique qu’il a un faible pour l’année 1989 qui évoque en premier pour lui la chute du mur de Berlin, les événements de la place Tianenmen à Pékin, l’élimination de Ceaucescu en Roumanie, le retrait des troupes soviétiques d’Afghanistan, etc.

Bon, rien qui va déranger l’Oncle Sam.

L’équipe a aussi, jure-t-il, « un faible pour le 89 du XVIIIe siècle », mais les mots « Révolution française » ne seront pas écrits. Restons corrects.

Ils auraient pu s’appeler Rue45 : naissance de l’ONU, de la FAO, de l’Unesco, libération du camp de concentration d’Auschwitz par les troupes soviétique, suicide d’Adolf Hitler, libération de la France, vote des femmes…

Ou Rue81 puisqu’ils laissent croire qu’ils évoluent dans une nébuleuse de gauche. 1981 : la droite battue aux présidentielles, augmentation du SMIC (10 %), du minimum vieillesse (20 %), des allocations familiales (25 %), nationalisations, impôt sur la fortune, retraite à soixante ans, abolition de la peine de mort, remboursement de l’IVG, réforme des médias, prix unique sur les livre…

Oui, mais ces mesures sont de nature à agacer les USA.

Donc 89 : l’année des déboires du camp communiste, de tout ce qui faisait de l’ombre à l’Empire. C’est mieux. Et ça situe bien.

En 2009, Rue 89 a perçu une aide de 249 000 euros du gouvernement (Médiapart d’Edwy Plenel a reçu 200 000 euros). Les sommes reçues par la suite, s’il y en a, ne sont pas connues.

Pierre Haski, Laurent Mauriac et Pascal Riché assurent la direction du site.

De Libération à Rue89 sans changer de gilet.

Auparavant, Pierre Haski, était directeur adjoint de la rédaction de Libération à son retour de Chine où il avait été correspondant, ce qui lui donne autorité pour publier régulièrement des articles à charge qui s’inscrivent dans le manichéisme diabolisant avec lequel nos médias décrivent un pays où vit un cinquième de l’humanité, un pays en passe de détrôner l’Empire.

Laurent Mauriac est l’ancien correspondant de Libération aux USA. Il avait aussi fondé à New York une agence de presse.

Pascal Riché dirigeait les pages « débats » de Libération, avec le titre de rédacteur en chef. Il est membre de la Fondation Franco-américaine, la principale organisation aux États-Unis qui se consacre à « renforcer les liens » entre la France et les États-Unis (j’y reviendrai).

En septembre 2012, Rue89, a reçu le prix du meilleur site étranger décerné par les médias états-uniens en ligne. Etonnant, non ? Rue89 ne le dit pas, mais ce prix (pour lequel il faut candidater) est assorti de 3000 dollars.

Le 7 mai 2007, un des fondateurs, Michel Lévy-Provençal, a claqué la porte de Rue89.

Il explique : «  J’ai longtemps rêvé d’un projet qui renouvelle le journalisme sur internet. J’aurai tant aimé que Rue89 tienne ses promesses et révolutionne réellement l’information. Cela n’a pas été le cas et je suis convaincu aujourd’hui que Rue89 n’y parviendra pas. Pour toutes ces raisons, et parce que j’ai la conviction que ce projet a trahi ses ambitions, je ne souhaite plus être un associé de Rue89 ».

Des nobles paroles aux actes de cupidité.

Il y a des précédents : vous savez peut-être que Robert Ménard avait sollicité l’aide de Rony Brauman, alors président de MSF, et du journaliste Jean-Claude Guillebaud pour fonder Reporters sans frontières dont l’objectif initial était de « promouvoir des formes de journalisme alternatif. » Mais RSF va rapidement mal tourner. Ménard explique dans son livre « Ces journalistes que l’on veut faire taire » ( Albin Michel, mars 2001) qu’il y avait risque « de mécontenter certains journalistes, de nous mettre à dos les grands patrons de presse et de braquer le pouvoir économique. Or, pour nous médiatiser, nous avons besoin de la complicité des journalistes, du soutien de patrons de presse et de l’argent du pouvoir économique. »

Rony Brauman et Jean-Claude Guillebaud vont alors quitter RSF (organisation qui dispose d’un site Internet agressif à l’égard des opposants au néo-libéralisme, mais non ouvert aux commentaires). Michel Lévy-Provençal est parti de Rue89 en expliquant : « L’idée fondatrice du projet, Rue89 : « l’info à trois voix » (la voix des experts, des internautes et des journalistes) n’est aujourd’hui qu’une caution, un slogan vide de sens ».

Certes, l’idée généreuse de départ est abandonnée, mais comme RSF, Rue89 a vu arriver le soutien des médias classiques, les subventions, les recettes de la pub et l’admiration des Etats-uniens.

Soit dit en passant, la « promotion de formes de journalisme alternatif » annoncée au départ par RSF et « l’info à trois voix », annoncée par Rue89, c’est ce que fait depuis 10 ans le site LGS.

Le 31 décembre 2011, Rue89 a été vendu pour 7,5 millions d’euros au Nouvel-Observateur, mais les fondateurs restent aux manettes : Pierre Haski, président, Laurent Mauriac, directeur général, Pascal Riché, rédacteur en chef.

Le site dit attirer 2 millions de visiteurs uniques par mois. Aujourd’hui, il emploie 25 salariés en CDI et des pigistes.

La présentation de sa première page est très étudiée. Plusieurs maquettistes y sont employés. C’est la vitrine qui doit attirer l’œil du passant et le faire entrer. Chaque clic sur le site ou sur un article se traduit en recettes publicitaires.

Rue89 ou : « Tu montes, chéri » ?

Il faut savoir que Rue89 a une politique de recrutement des lecteurs basée sur le sensationnel, le people, le sexe. Quelques titres parmi des dizaines du même tonneau :

« Le beach-volley, ce sport olympique où les filles jouent avec leurs fesses ».

« Pénis tordus : un médicament pour redresser le tir ».

« Mon ultrafertilité, mes quatre IVG et mes humiliations médicales ».

« SUCE-MOI, ROBOT ! Robots prostitués, coït à distance : à quoi ressemblera le sexe du futur ? »

« Au Théâtre Suçoir, du porno (pédago) en vrai, « comme si vous y étiez »

Ça, c’est ce qu’on voit, mêlé à des informations politiques, en première page de Rue89. Mais ils proposent aussi un cahier, une rubrique spéciale qu’ils ont finement appelé Rue69.

Je ne dis pas que c’est mal de parler de ça. Ils font ce qu’ils veulent. Je m’en fiche, LGS s’en fiche.

Mais le miel sert à attirer des mouches-lecteurs qui se retrouvent dans une boutique où on leur vend ensuite une salade politique moins anodine. Et c’est cela qu’on va regarder de près.

Il y a dans Rue89 des choix éditoriaux, de la subjectivité, du parti-pris. Pourquoi pas ? Il y en a aussi chez nous, au GS. Et nous en avons informé le lecteur. Mais à Rue 89, il y a, en plus, des faux, de l’enfumage toujours politiquement connotés, politiquement correct.

Voyons donc cinq exemples de faux qui montrent comment les dirigeants de Rue89 traitent (maltraitent) l’information.

Quelques faux de l’équipe de Rue89
1- La fausse affaire de l’antisémitisme d’Hugo Chavez

C’était dans Libération, le quotidien qui est passé de Sartre à Rothschild, comme l’a écrit Pierre Rimbert, mais vous allez voir comment Pierre Haski s’y est investi quelques mois avant la naissance de Rue89. Et vous verrez plus loin comment il persévère aujourd’hui.

Je ne sais pas si vous connaissez l’histoire de cet encyclopédiste qui, ayant à définir le mot « écrevisse », soumet à un ichtyologiste, un spécialiste des poissons, la définition suivante : « Sorte de petit poisson de couleur rouge qui avance à reculons ». Ce à quoi le spécialiste répond : « Votre définition est parfaitement exacte à ceci près que l’écrevisse n’est pas un poisson, qu’elle est petite par rapport au brochet mais grosse à côté d’un alevin, qu’elle n’avance pas à reculons et qu’elle n’est rouge qu’après cuisson. »

Imaginez que l’encyclopédiste s’en soit tenu à sa propre définition. Elle serait devenu la définition officielle, celle du dictionnaire, elle aurait été répétée partout, elle serait la vérité admise.

Le 9 janvier 2006, Jean-Hébert Armengaud publie dans Libération, sous le titre :

- « Le credo antisémite de Hugo Chavez » un article où il affirme qu’Hugo Chavez :

- s’adressant à des SDF

- dans un centre de réinsertion à Miranda,

-dans l’Etat de Zulia

- a évoqué la minorité qui a tué le Christ pour s’emparer des richesses du monde.

Chacun comprend que le journaliste de Libération met en avant le stéréotype qui supporte l’antisémitisme en France. Parler de minorité qui tua le Christ et possède les richesses mondiales renvoie malheureusement une partie de nos concitoyens à la communauté juive et c’est une croyance qu’Armengaud va réactiver. Insidieusement. Dangereusement.

Le journalisme de divination.

L’information donnée par Libération de Pierre Haski est parfaitement exacte à ceci près que :

- Le seul « credo » de Chavez est catholique (on sait qu’il est croyant et pratiquant).

- Chavez ne visitait pas des SDF mais un « Noyau de Développement Endogène », modèle bolivarien d’économie alternative,

- Que cela se passait près d’Acevedo dans l’Etat du Miranda (Miranda est un Etat, pas une ville).

- Que l’Etat de Miranda ne peut se trouver dans l’Etat de Zulia,

- Que Chavez a parlé des minorités,

- Qu’il n’a pas dénoncé une minorité juive (il ne prononce pas ce mot, Armengaud a des dons divinatoires).

Il a dit  : « Le monde dispose d’assez de richesse pour tous, donc, mais dans les faits des minorités, les descendants de ceux qui crucifièrent le Christ, les descendants de ceux qui jetèrent Bolivar hors d’ici et le crucifièrent aussi à leur manière à Santa Marta en Colombie » (= les impérialistes, romains, espagnols. N de MV). Il ajoute alors : « Une minorité s’est appropriée les richesses du monde [...] » mais nullement, comme le dit Armengaud : « la minorité qui a tué le Christ pour s’emparer des richesses du monde ».

Voir : http://www.acrimed.org/rubrique355.html

C’est beaucoup d’erreurs de détail pour enrober une troncature perverse.
Ceux qui ont écouté Chavez leur parler ont bien compris ce qu’il disait (d’autant plus qu’ils avaient sa phrase en entier, ce qui précédait et ce qui suivait).

Armengaud va pousser l’impudence jusqu’à proposer à ses lecteurs de vérifier ses sources via un lien du site du gouvernement bolivarien. Il sait bien que peu le feront, que le site est en espagnol et qu’il faudra y lire 15 pages sur 26 pour y découvrir quoi ? Qu’Armengaud a menti.

Depuis Caracas, un journaliste français découvre la supercherie.

Un journaliste français, Romain Migus, ami et collaborateur du GS est en poste à Caracas.

Quelques semaines plus tôt, le 9 novembre 2005 il a lu une déclaration de David Bachenheimer, secrétaire général de la communauté juive, qui déclarait à l’un des principaux quotidiens d’opposition de Caracas, El Nacional, qu’il n’y pas d’antisémitisme au Venezuela.

Il s’étonne donc que Chavez ait pu faire brusquement preuve d’antisémitisme. Il vérifie, il lit le vrai discours, il ameute la blogosphère.

Que fait, alors le coupable pris la main dans le sac ? Il persiste. Que fait Pierre Haski, alors directeur adjoint de la rédaction de Libération ? Il soutient son journaliste manipulateur. Il se plaint que « Les accusations les plus violentes pleuvent depuis que Libération s’est fait l’écho, le 9 janvier, d’une déclaration du président vénézuélien Hugo Chavez, datant du 24 décembre, interprétée dans nos colonnes comme un dérapage antisémite… ».

Admirez les astuces puisqu’en vérité Libération ne s’est pas fait l’écho d’une déclaration, mais il l’a traficotée et son titre ne parlait pas de dérapage (d’un accident) mais il fabriquait un credo.

La polémique se poursuivant, Pierre Haski clôt le débat ainsi : « Aurions-nous inventé des mots que Chavez n’aurait pas prononcés ? Il suffit de se référer au texte du discours en espagnol pour constater que pas un mot n’a été mis dans sa bouche qu’il n’aurait pas prononcé, en particulier la référence aux « descendants de ceux qui ont crucifié le Christ ».

Bolivar ? A nouveau disparu. Vous prouvez à Haski qu’ils ont tronqué, il récidive et il vous répond qu’ils n’ont rien ajouté !

Nous allons voir tout à l’heure comment il persiste dans cette conception du journalisme.

(Jean-Hebert Armengaud est aujourd’hui Rédacteur en Chef de Courrier International).

2 – Le faux courrier des lecteurs.

Le 14 janvier 2006, Romain Migus, qui a alerté la blogosphère sur le faux de Libération et qui a obligé Pierre Haski à réagir, écrit à Libération :

« Je vous écris à propos de la publication dans la rubrique « Courrier » de Libération du 12 janvier 2006 d’un extrait de l’article que j’ai fait paraître sur plusieurs sites Internet en réponse à celui de M. Armengaud, paru dans votre journal le 9 janvier sous le titre, « Le credo antisémite de Hugo Chavez « .[…] Je ne vous ai envoyé aucun courrier et je n’ai fait aucune démarche pour que mon article soit publié dans Libération. Or vous en publiez, sans mon autorisation, un extrait dans la rubrique « Courrier », en laissant entendre que cet article vous était adressé. Pourriez-vous me fournir les preuves que Romain Migus, citoyen français résidant à Caracas et travaillant comme conseiller en communication, vous a envoyé un quelconque courrier vous autorisant à publier son article ?… »

Le faux courrier de Migus était son article tronqué, il occupait un tiers de page de Libération, le reste étant consacré à sa réfutation et à la confortation des dires d’Armengaud, le protégé de Pierre Haski.

Nous allons voir maintenant comment Rue89 a récidivé dans la méthode, il y a moins d’un mois avec la complicité active de Pierre Haski.

3 – La fausse réponse d’un auteur.

Rue89 a publié le 3 octobre 2012, 4 jours avant les élections présidentielles au Venezuela, une longue diatribe anti-chaviste signée Vicente Ulive qui se présente comme « Ecrivain de romans de fiction » (sic).

Cette diatribe a soulevé des protestations des lecteurs qui ont demandé de laisser des amis de la révolution bolivarienne publier sur Rue89.

Et le 5 octobre, sitôt dit, sitôt fait, Rue89 publie un article :

« Tribune » de Martine Billard, co-présidente du parti de gauche. « Martine Billard : « Rompre avec les mensonges sur Chavez

[Chapeau] : Martine Billard, co-présidente du parti de Gauche français, suit les élections vénézuéliennes depuis Caracas. Ce texte vient en réponse à la tribune de Vicente Ulive, qui expliquait sur Rue89 pourquoi il ne voterait pas pour Hugo Chavez dimanche ».

Or, cette réponse ne fait pas le poids face à l’article de Vicente Ulive. Elle est lacunaire, elle élude des accusations fortes, elle est trop courte. Les lecteurs antichavistes ricanent.

D’autres lecteurs attentifs ont cru déceler que cette « Tribune » n’est pas une réponse de Martine Billard : son contradicteur n’est jamais nommé, son texte jamais cité. D’autres encore vont découvrir qu’il s’agit d’un article publié le mercredi 3 octobre, sur le blog de Martine Billard en méconnaissance de l’article auquel on veut faire croire qu’elle répond.

J’ai demandé à Martine Billard si elle a écrit une tribune pour Rue89 ou si elle a envoyé l’article de son blog à Rue89 où s’ils sont allés le chercher en le présentant implicitement comme une réponse (bien incomplète). Dans ce dernier cas, était-elle informée de sa publication comme réponse à l’article de Vicente Ulive ?

Réponse de Martine Billard  : « Ci-dessous le message que j’ai reçu via mon blog et auquel j’ai répondu que je n’avais pas d’inconvénient à la parution. Il n’y était nullement question d’un autre article auquel le mien viendrait en réponse.

Rue89 à Martine Billard : « Me permettez-vous, SVP, de faire publier le texte intégral de votre dernier billet sur les élections au Venezuela sur Rue89 ?

Ce texte sera publié en une sous votre nom (avec lien vers votre blog) soit directement dans une tribune spéciale, soit via ma chronique (selon la décision de la rédaction) ».

Dans un autre mail Martine Billard me précise : « Je ne savais pas que ce serait présenté comme une réponse à un autre article que par ailleurs je n’ai pas lu ».

Faisant face à ses lecteurs mécontents du procédé, Pierre Haski argumente : « C’est Le Yeti [un contributeur du site Rue89] qui a contacté Martine Billard pour que ce texte, qu’elle était en train d’écrire pour son blog, soit publié sur Rue89 en réponse à la tribune en question. Pas de mystère, donc, mais une démarche participative et pluraliste tout à fait claire » (le 5 octobre à 23 h04). A 23h22, le Yeti confirme.

Bref, voici ce qu’il faudrait comprendre : Rue89 donne impartialement la parole aux différents points de vue, l’un est long, argumenté, fignolé dans la forme, l’autre est court, incomplet, muet sur des affirmations antichavistes de l’article auquel il ne sait répondre. CQFD.

Mais le plus croustillant est à venir : le 5 octobre, sur le blog Ghetto parisien, l’auteur de l’article antichaviste, Vicente Ulive, déclare avoir appris que Rue89 a publié une réponse. Il tombe des nues : « Après une petite recherche, je me rends compte que madame Billard avait publié son texte, sur son blogue, un jour avant le mien ! ». Et il déplore que le vrai débat demandé par les Internautes n’ait pas lieu : « C’est un énorme gâchis, et c’est très dommage pour le public, mal informé, en France ».

Rue89 est plus antichaviste que son auteur antichaviste qui déchaîne les critiques de ses lecteurs !

4 – La fausse affaire de racisme.

Nous sommes ici, à La Baume-lès-Aix, tout près d’Aix-en-Provence. En octobre 2010, la presse est en émoi : le père d’une fillette de six ans aurait été chassé avec des propos « racistes » du cabinet d’un ophtalmologue d’Aix-en Provence. Le médecin l’aurait mis à la porte en ces termes : « Je ne reçois pas les sales Arabes ! Dégage d’ici, tu es en train de salir mon cabinet ! »

Les médias se déchaînent. La presse, respectueuse des grandes fortunes, aime se donner un air bravache en s’attaquant aux notables de province. Mais un seul média, Rue 89, ira jusqu’à jeter en pâture le nom de l’ophtalmologue qui peut faire ainsi éventuellement l’objet d’une justice populaire, voire d’une expédition punitive à son domicile.

On sait aujourd’hui que toute l’affaire était inventée.

Plus tard, Pierre Haski devra reconnaître publiquement la double faute (information fausse, dénonciation ciblée). Mais il en profitera pour faire mousser Rue89 qui est habituellement vigilant, qui le sera encore plus, etc.

Donner une fausse information et le reconnaître quand il est impossible de faire autrement, c’est le bon moyen de faire du buzz, surtout si la crapulerie initiale déclassée en erreur, en dérapage est confessée avec loyauté et promesse de ne pas se refaire piéger.

Hélas, Rue89 tombera dans la récidive en mai 2012.

5 – Les faux rouges-bruns, ou le journalisme d’imputation.

Le 30 mai 2012, sous le titre : « Législatives : une tache rouge-brune dans la campagne du Front de Gauche », Rue89 publie un article diffamatoire contre René Balme, le maire PG de Grigny dans le Rhône, candidat aux législatives et coupable d’être administrateur d’un site (oulala.com) que Rue89 juge mal fréquenté (on verra plus loin que Rue89 devrait se taire sur ce point).

René Balme serait un « brun ». Brun ? Cf. les Chemises brunes des SA qui s’illustrèrent dans la « Nuit de cristal », pogrom et point culminant de la vague antisémite en Allemagne. Les « bruns » sont des nazis.

Au passage (et hors-sujet), l’auteur de l’article écrit : « … comment s’étonner de ce que René Balme ait invité, à la dernière édition du salon du livre alternatif qu’il a organisé dans sa commune, un des animateurs du site rouge-brun LeGrandSoir.info, Maxime Vivas ? »

Mon nom ouvre sur le lien d’un site lyonnais, Rebellyion qui s’oppose à ma venue dans ce salon : « Halte au confusionnisme politique ! A Lyon, à Grigny ou ailleurs : les fachos hors de nos quartiers, pas de quartier pour les fachos ! ».


L’article de Rue89 est signé par Ornella Guyet, une jeune journaliste sans scrupule et sévissant longtemps sous pseudonyme. Je vais vous en reparler tout à l’heure.

Les Internautes de Rue89 réagissent négativement à la lecture de son article contre René Balme et, deux jours plus tard, le 1er juin, Pascal Riché, rédacteur en chef monte au créneau en s’accordant un « Droit de suite » qu’il titre : « Le candidat conspirationniste du Front de Gauche fait le ménage ».

Vous avez bien remarqué le rétropédalage sournois : de « rouge-brun » Balme est dégradé en « conspirationniste », ce qui ne veut pas dire grand-chose, mais la rime avec antisémite est assez bonne. D’ailleurs, Pascale Clark de France Inter, interviewant François Delapierre, délégué général du Front de Gauche, lui parlera de textes publiés par Balme, à « relents antisémites… ». Bon, le mal est fait pour René Balme. Quelques jours plus tard, battu aux élections, cet antifasciste de toujours appellera à voter pour le candidat UMP, seul en lice contre le FN.


Pour comprendre à quel point Rue89 a été fautif d’avoir permis à Ornella Guyet de déverser son poison, il faut savoir que depuis 18 mois, cette dame défrayait la chronique de la blogosphère et qu’il suffit de taper son nom sur un moteur recherche pour voir déferler une kyrielle d’articles qui démontent ses méthodes et dévoilent ses mensonges.

C’est la journaliste française la plus méprisée sur la Toile.


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L’art de la fourberie

La mise en cause du GS par Rue89 dénote un désir de nuire ou une désinvolture qui relèvent de la faute professionnelle. En témoigne cette anecdote qui circule sur la toile depuis juin 2011. Vous tapez : http://www.legrandsoir.info/quand-le-grand-soir-recevait-le-…
Des dizaines d’autres liens vont ausssi vous la raconter. En voici le résumé :

Les premières attaques dont LGS a fait l’objet émanaient de Marie-Anne Boutoleau sur le site Article 11 en mars 2011.

En juin 2008 je présentais mon livre « La face cachée de Reporters sans frontières » dans une librairie de Marseille. Ornella Guyet était là et elle tint à me suivre dans un restaurant où je suis allé dîner ensuite avec le petit groupe des organisateurs.

En janvier 2009, Guyet m’a envoyé ses vœux. C’était gentil et amical.

En juillet 2010, elle a insisté pour me rencontrer à Toulouse ou j’habite. Deux heures de bavardage aimable en terrasse d’un café. Elle était en recherche d’une colocation à Paris. Je l’ai mise en contact avec le webmaster du GS, Viktor Dedaj, qui lui a communiqué une adresse.

En mars 2011, est paru sur le site Article 11 l’article diffamatoire de Marie-Anne Boutoleau contre LGS, Viktor Dedaj et moi (pour « dérive droitière qui dure depuis 3 ou 4 ans »). J’ai sollicité le soutien d’Ornella Guyet.

Elle m’a répondu ceci : « J’ai bien reçu ton message, mais très franchement, je n’ai vraiment aucune envie de prendre part à ce débat. ». Très franchement.

C’est quelques semaines plus tard que nous avons appris qu’Ornella Guyet est Marie-Anne Boutoleau.

Cette menteuse a initié contre LGS et ses administrateurs une fatwa avec menace (par un de ses lecteurs qu’elle refuse de désavouer) de coups de manches de pioche si l’on se montre dans la rue, avec tentatives, parfois réussies, de nous faire dé-référencer par des sites, de faire annuler des débats où nous sommes annoncés.

Et Rue89 lui a ouvert ses colonnes, a accepté, sans rien vérifier, qu’elle nous calomnie : faute professionnelle et insulte au métier de journaliste.

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Article 11, amalgames, « effet de halo » ou effet « tache d’huile ».

D’emblée dans son article contre nous sur Article 11, Boutoleau affirme que LGS publie « de plus en plus d’articles et d’auteurs fascisants ». LGS n’a jamais publié d’article fascisant. Quant aux auteurs, vérification faite, il apparait que, même en comptabilisant, comme le fait la journaliste maccarthyste, des gens comme Jean Bricmont et Michel Collon qui n’ont rien de fascisants, le pourcentage d’auteurs douteux (dixit Boutoleau) ne dépasse pas 0,6 % des auteurs que nous avons publiés, ce qui laisse 99,4 % d’auteurs non contestés, mais qui démontre que LGS n’est pas au point dans sa quête de l’infaillibilité.

L’article de Guyet sur Article 11 est suivi de 431 commentaires de lecteurs (sous pseudos) ou d’animateurs d’Article11 (sous pseudos) dont M-A. Boutoleau (pseudo).

Dans l’article et les commentaires, Article11 tisse un patchwork, une toile d’araignée avec les noms suivants :

• 117 fois Dieudonné (jamais cité ou publié dans LGS et dont nous condamnons la dérive).

• 94 fois Alain Soral (idem), LGS a publié 4 articles d’analyses critiques de la pensée de Soral, écrits par un historien, directeur de l’Université marxiste de Bruxelles.

• 15 fois Faurisson (idem),

• 42 fois Viktor Dedaj (webmaster du Grand Soir),

• 25 fois Maxime Vivas,

On trouve, mêlés à ces noms, les mots :

• négationnistes (53 fois),

• confusionniste ou confusionnisme (55 fois),

• antisémite (136 fois),

• antisémitisme (56 fois)

• Le Grand Soir (132 fois, dont 19 fois dans le corps de l’article de Boutoleau/Guyet). 431 fois en comptant les titres de commentaires.

Enfoncez-vous bien ça dans la tête !

L’ensemble va produire un amalgame, un effet « tache d’huile » ou « de halo ».

Il est vrai que pour « Lémi » administrateur d’article 11 et frère de JBB (webmaster), «  la mauvaise foi est bienvenue, voire nécessaire » (Lémi, Grandeur et décadence du préjugé littéraire, Article 11.info 20 janvier 2011).

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Et peu importe si, en privé, et devant quelques amis communs, ils admettent qu’ils n’auraient pas dû publier un tel article.


François Ruffin, du journal Fakir a été interpellé sur le site « libertaire » Pavillon Noir par une contributrice qui s’étonne de voir LGS figurer dans la rubrique « copinage » de sa page d’accueil et elle lui donne le conseil anarchiste libertaire de nous retirer de la liste.

Réponse de François Ruffin qui ne nous connaît pas personnellement : « Dès que ce papier est paru sur Article 11, nous avons dit à notre copain JBB (de Article 11), ce que nous en pensions – en toute amitié : c’est ce que son site a publié de pire. Absolument pas fiable : le papier commence par des faits précis et intéressants, avant de sombrer dans « Untel a écrit quelques lignes sur le site de Machin qui lui-même a publié avec Truc, donc ce sont tous des fascistes ». Avec cette qualité d’analyse, c’est la France entière qui est rouge-brun.

Donc, pour l’instant, en l’absence de preuves plus probantes, nous maintenons « Article 11 » et « Le Grand Soir » parmi les copinages. »

(Depuis, les liens entre LGS et Fakir, loin de se rompre, se sont transformés en pub réciproque).

Je ne vais pas ici revenir sur le détail de cette attaque. On peut tout en lire sur notre site : http://www.legrandsoir.info/analyse-de-la-culture-du-mensong… Et : http://www.legrandsoir.info/variations-estivales-autour-de-l…

Je veux bien en parler avec vous s’il y a des questions tout à l’heure.

Sachez que, quand l’article diffamatoire de Boutoleau est paru sur Article 11, nous avons choisi de ne pas y répondre, mais de le donner à lire sur notre site où nous l’avons laissé en première page pendant 15 jours. Pendant ces 15 jours, nous avons essayé, via un ami collaborateur d’Article 11 et par des contacts directs (mails, téléphone) d’obtenir qu’Article 11 désavoue les menaces physiques qu’ils avaient publiées (coups de manches de pioche) et qu’ils émettent des réserves sur le contenu de l’article. Moyennant quoi nous ne ferions aucune réponse et considèrerions que l’incident était clos.

Cela n’a pas été accepté. La calomnie a pu se répandre. Ornella Guyet est administratrice sous divers pseudos de sites qui vont la diffuser et inspirer d’autres sites qui l’accentueront : après Article 11, voici indymedia, puis Rebellyon, puis Pavillon Noir, puis conspiracywatch, puis conspihorsdenosvies

 

 

La frange atlantiste de Charlie Hebdo rejoint la meute.
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On y verra même Charlie Hebdo, sous la signature d’Eric Simon, qui me confesse ensuite en privé que « les anti-impérialistes le font gerber », qu’il a écrit en s’inspirant des informations d’Ornella Guyet (qu’il connaît bien), qu’il nous a qualifiés de rouges-bruns et de bruns, mais qu’il pense que nous ne sommes que confusionnistes. Eric Simon me fait cet aveu d’un cynisme que je veux bien croire inconscient : « Sur toi, je n’ai rien trouvé » (il veut dire « contre  » toi. « Sur » moi on trouve beaucoup de choses sur la Toile).

On attribue à Richelieu cette parole : « Qu’on me donne six lignes écrites de la main du plus honnête homme, j’y trouverai de quoi le faire pendre. » Eric Simon n’a pas trouvé les six lignes parmi mes centaines d’articles, mes 15 livres. Il m’a prévenu qu’avec une équipe de Charlie Hebdo, avec d’autres à l’extérieur et même à l’étranger, ils allaient fouiller mieux.

Trop occupé à repérer dans LGS une publicité coupable pour un livre (« Sarkozy, Israël et les juifs ») de Paul-Eric Blanrue, auteur d’extrême droite, il n’a pas remarqué que Charlie Hebdo a publié trois fois la prose de Blanrue, dont une fois recueillie à son domicile.

(Notons au passage que les responsables de la rubrique internationale de Charlie Hebdo sont pro-atlantistes et qu’ils abominent les gouvernements révolutionnaires en Amérique latine).


Bref, nous avons Guyet au départ, puis cette source unique se démultiplie. Nous sommes dans l’illustration de la théorie de « la circulation circulaire de l’information » dénoncée par Pierre Bourdieu : les journalistes se lisent entre eux, les calomnies se répètent jusqu’à ne plus avoir besoin de preuves. L’écrevisse est un petit poisson rouge.

Rue89 se bouche les yeux et les oreilles.

Quand Rue89 a permis à Ornella Guyet de cracher ses calomnies dans ses colonnes, elle avait été exclue du Comité d’Animation d’Acrimed (Action CRitiques MEDias). Acrimed nous a écrit :

« Nous récusons les accusations de complaisances négationnistes ou antisémites portées contre Le Grand Soir dans l’article signé Marie-Anne Boutoleau (ainsi que dans ses réponses sur le forum d’Article 11), notamment et précisément parce qu’elles sont fondées sur des pratiques journalistiques que nous critiquons régulièrement (et que vous avez relevées à votre façon) : erreurs factuelles et amalgames confusionnistes, extrapolations et généralisations abusives, etc. ».

Pierre Stambul, coprésident de l’Union Juive Française pour la Paix (UJFP), écrit à Viktor Dedaj qualifié d’antisémite sur la Toile : « [Ornella dérive grave [...] c’est … du délire ».

Ornella Guyet fut stagiaire au Monde Diplomatique où elle a laissé un fameux souvenir à Maurice Lemoine, rédacteur en chef à l’époque, qui la décrit ainsi : « une pseudo journaliste dénuée de talent – sauf celui de l’intrigue ».

François Ruffin de Fakir avait dit aussi ce qu’il faut en penser (voir plus haut).

Nous avions rendu publiques ces prises de position.

Tout cela, un média alternatif, un « pure player », ne pouvait l’ignorer à moins d’être sourd, aveugle, incompétent.

Si, avant de nous jeter aux chiens, Haski et Riché avaient tapé nos noms sur un moteur de recherches, ils auraient eu, à nous lire, mille preuves que leur pigiste mentait et que, de l’avis d’un large public, elle n’était pas crédible.

Et depuis, des dizaines de lecteurs le leur ont dit. Je leur ai écrit. Ils se taisent, espérant que le paquet de boue d’Ornella Guyet finira par être écrasé sous leur tapis sans faire de bosse.

Hier encore, Rue89 m’aimait bien et me remerciait.

J’avais naguère cru pertinent de leur donner un scoop, même si ce site son contenu, ses méthodes, ne me convenaient qu’à moitié, mais sans que je crois cependant utile de faire un blocage.

Le 18 avril 2009, le vol d’Air France 438 Paris-Mexico devait survoler un instant les USA avant son arrivée au Mexique. Il a été dérouté sur ordres des USA en raison de la présence à bord d’un journaliste colombien, Hernando Calvo Ospina, résidant en France, un ami du GS (qui le publie) et collaborateur du Monde Diplomatique. J’avais été informé aussitôt de l’affaire par Hernando. Il avait cru un moment que des escales imprévues allaient rendre possible son extradition vers la Colombie où sa vie n’aurait pas valu cher. J’avais alors alerté les confrères de Rue89 dont je savais qu’ils sont friands de ce type d’information à laquelle ils pourraient donner l’audience nécessaire. Je les avais mis en contact avec Hernando Calvo Ospina.

Dans l’article qu’elle a publié dans Rue89, la journaliste écrivit au passage : « C’est un riverain, Maxime Vivas, ami du journaliste, qui nous a signalé l’information ». http://www.rue89.com/2009/04/23/air-france-interdit-de-survo…).

Je n’étais pas alors un « brun » à leurs yeux.

Voir aussi http://www.legrandsoir.info/Avion-d-Air-France-deroute-Les-m…

Mais puisque Rue89 me diffame à présent, voyons, en réponse du berger à la bergère, ce que je suis allé trouver sur eux.

Rue89 fréquente trop les Le Pen

Le jour même où l’article d’Ornella Guyet paraissait sur Rue89, le site LGS avait en sa première page pas moins de quatre articles contre le courant de pensée qu’elle dit être le nôtre. Cette année, nous avons publié plus de 20 articles fouillés sur le FN, dont une analyse de la gestion désastreuse de 4 villes par le FN (cet article servira, lors des prochaines élections municipales. Voir : http://www.legrandsoir.info/ces-villes-gerees-par-l-extreme-…).

Mais il y a pire : le jour même où Pascal Riché lançait derechef Rue89 à l’assaut de René Balme et où il volait au secours de sa pigiste qui nous calomniait, son site Rue89 donnait à visionner une vidéo, illustrée d’une photo de Marine Le Pen, souriante : « Marine Le Pen : Les types qui crient “vive Mélenchon !” sont d’origine maghrébine ».

Le 25 janvier 2012, la même Marine Le Pen passait une heure dans les locaux de Rue89, invitée à dialoguer avec les « riverains ».

Avant de vendre leur site au Nouvel-Observateur, Haski et Riché ne s’inquiétaient pas de voir Jean Daniel accepter une distinction bidon accompagnée d’un chèque de 10 000 euros, remis par les dictateurs du Qatar, cette monarchie misogyne, esclavagiste où la seule loi, civile et religieuse est celle de la Charia.

Pas davantage, Haski et Riché, qui se délectent de voir Guyet fouiller les corbeilles à papier des militants de la vraie gauche, ne nous racontent pourquoi Laurent Joffrin, le directeur de la rédaction du Nouvel-Observateur auquel ils ont vendu Rue89, passait naguère des vacances avec Jean-Marie le Pen.

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Gardons en mémoire la fable des animaux malades de la peste où l’un, qui confesse avoir dévoré des moutons et leur berger, approuve qu’on mette à mort celui qui brouta un près d’une largeur de sa langue : « …Aussitôt on cria haro sur le baudet […] ce pelé, ce galeux, d’où venait tout leur mal ».

Pascal Riché fréquente trop la CIA

On a vu que Pascal Riché est membre de la Fondation Franco-américaine (depuis 1999) qui « se consacre à encourager un dialogue actif entre les deux nations ». L’objectif affiché de cette association est de repérer et de « former » (séminaires) des jeunes dirigeants (Young leaders) de la politique, de la finance et de la presse « talentueux et pressentis pour occuper des postes clés » dans leur pays. Relisez la phrase en levant un sourcil suspicieux. On pense à la même chose ? Non ? Et si je vous dis que la Fondation œuvre « à une meilleure compréhension mutuelle entre les deux pays et à la recherche de solutions partagées » ? C’est plus clair ?

Maintenant, il faut parler de John Negroponte qui a été le président de la Fondation Franco-américaine (Pascal Riché en était alors membre).

1) Après l’invasion de l’Irak, l’administration Bush a nommé Negroponte ambassadeur des USA dans ce pays, pays qu’il connaît bien pour avoir été le directeur de la prison d’Abou Ghraib. Mais, juste avant, il commandait la prison de Guantanamo.

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2) Naguère, dans le Nicaragua sandiniste, l’armée des Contras, soutenue, financée, armée par les Etats-Unis avait fait creuser sa tombe à un jeune Nicaraguayen. Puis, les mercenaires l’ont décapité. Ils n’étaient pas qualifiés de « terroristes » par l’administration des Etats-Unis, mais de « combattants de la liberté ». Histoire ancienne ? Pas si sûr. L’homme chargé de protéger les Contras et d’organiser le silence autour de leurs exactions s’appelle John Negroponte.

2) Dans les années 80 il s’est également illustré en qualité d’ambassadeur au Honduras où il a su aider les escadrons de la mort qui sévissaient dans ce pays.

3) Après son retour d’Irak, Bush l’a nommé Directeur du Renseignement National (2005 – janvier 2007) d’où il coordonnait une quinzaine d’organismes civils et militaires, dont la CIA. Il gérait un budget annuel d’une quarantaine de milliards de dollars.

Voir LGS (avril 2004) : http://www.legrandsoir.info/Negroponte-futur-ambassadeur-US-…

De Gaulle, reviens, ils sont devenus fous !

On lira ici : http://www.french-american.org/files/liste-yl-fr-81-10.pdf la longue liste des Français membres de cette Fondation d’endoctrinement. On y notera avec tristesse (mais sans surprise) les noms de six hommes politiques parmi ceux qui gèrent la France aujourd’hui : François Hollande, Aquilino Morelle (cabinet du président), Arnaud Montebourg, Pierre Moscovivi, Marisol Touraine, Najat Vallaud-Belcacem.

Article 11 un site fasciné par les intellectuels fascistes et par l’argent.

Article 11 édite aussi une version papier. C’est une entreprise commerciale familiale qui s’appuie sur le site pour ratisser des clients. La lecture d’Article 11 met en évidence une véritable obsession pour les rentrées d’argent. Le mot « euros » apparaît bien plus souvent que « anar ». Il s’agit pour JBB et son frère Lémi de réussir à faire prospérer leur boutique qui assurera leur avenir. Elle n’est pas une SCOP ou une association. La ferveur militante des lecteurs et souscripteurs est titillée pour qu’ils donnent sans retour à une PME de structure capitalistique.

Certes, le webmaster d’Article 11 (JBB) s’affirme « tendance anar », comme le Canada Dry est « tendance alcool », mais son frère « Lémi » prévient : « On ne compte pas stagner en terre désargentée » Et : « Pour un flirt avec les éditions Christian Bourgois, je ferais n’importe quoi ».

Politiquement, Article 11, vise plus souvent la gauche et la « gauche de gauche » que l’UMP et l’extrême-droite.

Article 11 fait l’éloge des penseurs d’extrême droite ou proto-fascistes…

Louis Ferdinand Céline. L’adoration jusqu’à l’obsession, répétitivement, avec articles et photos (pourquoi pas, ils font ce qu’ils veulent, mais où sont les autres auteurs, les anars ?).

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Giovanni Papini. Xénophobe, partisan du fascisme italien. Il dédie le premier volume de son Histoire de la littérature italienne à Mussolini en ces termes : « au Duce, ami de la poésie et des poètes ». Il se déclare en outre favorable aux mesures antisémites prises par le régime fasciste. Depuis 1942, il était vice-président de l’Association des écrivains européens couvée par Goebbels.

Maurice Dantec. Royaliste, en contact avec le Bloc identitaire, partisan de la peine de mort, etc.

Ernst Von Salomon. Membre des Freikorps. : les Corps francs ou Freikorps sont ces groupes de combattants allemands qui, à la signature de l’Armistice, refusèrent d’arrêter le combat.

Serge Quadruppani. Plume assidue d’Article 11, il écrivait en 1983, dans la revue La Banquise dont il était un des fondateurs avec le négationniste Gilles Dauvé. On pouvait lire dans cette revue des choses comme : « L’homme moderne juge particulièrement barbare le numéro tatoué sur le bras des déportés. Il est pourtant plus facile de s’arracher un lambeau de peau que de détruire un ordinateur ».
Quadruppani, bête noire de Didier Daninckx, est revenu de cette période ; on ne le confond pas avec les auteurs sus-cités.

J’en parle ici pour poser la question des droits à l’erreur chez les uns et pas chez les autres.

Il est sans doute l’honnête homme de la bande. Il s’alarme du procédé d’amalgame à notre encontre : manque de nuance, liste nominative, le tout donnant l’impression d’une « conspiration de conspirationnistes ». Mais il trouve le papier de Guyet contre le GS « intéressant ». On en a lu contre lui, et de nombreux, aussi intéressants, plus justifiés, aussi féroces et mieux documentés sur ce qu’il a dit et fait (et non pas sur ce qu’ont dit et fait des individus avec qui il a eu l’imprudence de s’asseoir un jour où ils ne déblatéraient pas).

Le noir-brun est en rayon.

Par ses méthodes et ses choix, par ses fréquentations, par son goût de la violence physique, par sa haine des vrais antifascistes, Article 11 risque bien d’apparaître comme un site noir-brun.


(Merci à Eric W Faridès qui nous a fourni ces informations sur Article11).


Conclusion.


Dans les affaires :

• de la causerie tronquée de Chavez,

• du faux courrier du journaliste Romain Migus,

• de la fausse tribune de Martine Billard

• de la dénonciation de l’ophtalmologiste d’Aix-en-Provence,

• du prétendu rouge-brunisme de René Balme,

• du prétendu rouge-brunisme du Grand Soir de Viktor Dedaj et de moi-même,

nous entendons l’air du mensonge, des troncatures, des traficotages, de la récidive dans les « erreurs » et dérapages, du désir de nuire, du discours politique orienté, des coups bas.

 

Dans tous les exemples que, je viens de citer, l’orchestre, inspiré par les mensonges initiés par Article 11 sous la plume de Guyet, joue de la grosse caisse sous la baguette de Pierre Haski, aujourd’hui président de Rue89.

Avec Article 11 et Rue89, Ornella Guyet remet à l’honneur la sinistre presse du genre « Je suis partout » tandis que dans les articles politiques de l’équipe dirigeante de Rue89, l’un Pierre Haski, fustige régulièrement la Chine sans plus de nuance, l’autre, Pascal Riché, consolide la digue pro-états-unienne et qu’Article 11 couvre les pires exactions de l’Armée israélienne.

Article 11 couvre Tsahal ? Voir http://www.legrandsoir.info/analyse-de-la-culture-du-mensong… . En deuxième partie de l’article que vous y lirez, vous vous délecterez des silences de JBB qui relate une manifestation de protestation contre l’attaque meurtrière par Tsahal d’une flottille de pacifistes dans les eaux internationales. JBB était à la manif (« tendance anar » oblige), mais il réussit à noyer son récit dans des détails rocambolesques de dérivation (« Les faits divers sont des faits de diversion », disait Bourdieu) et à ne jamais évoquer clairement le motif de la manifestation ni à dire par qui la flottille a été agressée. Si JBB, sévère, note que la manifestation « comportait[…] son petit lot de connards », il n’émettra pas le moindre jugement sur l’agression de la flottille. (http://www.article11.info/?Manif-pour-Gaza-choses-vues-et)

Rue89, Article11 mordent ceux qui prétendent échapper à la pensée unique et à la loi de l’Empire et de ses alliés.

Le monde néo-libéral a posté ses chiens de garde sur la Toile.

De tels camouflages et enfumages sont graves parce que, si des menteurs peuvent désigner comme antisémites des gens qui ne le sont pas, si les antisémites sont partout, si tout le monde est antisémite, plus personne ne l’est. Ils banalisent le concept. Ils édulcorent la notion d’antisémitisme. Ils font le lit des « bruns ».

 

Les sites d’information alternative de gauche bénéficiant d’une audience honorable sont rares. Ceux de droite sont appuyés par des investisseurs, des journaux, ils reçoivent des subventions.


Que faire ? Lancer beaucoup des petits sites de gauche pour concurrencer les autres ? Il y a alors un risque de confidentialité et de consanguinité. Aider et soutenir les sites existants pour leur donner une envergure suffisante ? Regrouper des petits sites existants ? Le débat est ouvert.


En attendant, il faut faire face à de faux anars, de vrais atlantistes et des fachos masqués.


Dès la parution de l’article initiateur de la cabale contre nous (mars 2011), les administrateurs du GS ont compris (et ils l’ont écrit) qu’il s’agissait du début d’une campagne qui allait durer et s’élargir sur plusieurs sites. Nous y sommes. Et nous voici contraints de dévier de notre mission d’information pour repousser la horde. Elle et nous avons mieux à faire. Mais, s’il faut tirer d’autres cartouches…


Merci de votre attention.


La Calomnie. « La calomnie, monsieur ! Vous ne savez guère ce que vous dédaignez ; j’ai vu les plus honnêtes gens près d’en être accablés. Croyez qu’il n’y a pas de plate méchanceté, pas d’horreurs, pas de conte absurde, qu’on ne fasse adopter aux oisifs d’une grande ville en s’y prenant bien : et nous avons ici des gens d’une adresse !… D’abord un bruit léger, rasant le sol comme hirondelle avant l’orage, pianissimo murmure et file, et sème en courant le trait empoisonné. Telle bouche le recueille, et piano, piano, vous le glisse en l’oreille adroitement. Le mal est fait, il germe, il rampe, il chemine, et, rinforzando de bouche en bouche, il va le diable ; puis tout à coup, ne sais comment, vous voyez calomnie se dresser, siffler, s’enfler, grandir à vue d’oeil. Elle s’élance, étend son vol, tourbillonne, enveloppe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient, grâce au ciel, un cri général, un crescendo public, un chorus universel de haine et de proscription.

Qui diable y résisterait ? » (Beaumarchais, Le Barbier de Séville ).

 

(..) ARTICLE COMPLET  ICI  :

 

http://www.oulala.info/2012/11/rue89-article-11-lgs-et-les-autres-conference-sur-les-medias-alternatifs/

 

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Dans le sillage de leur atlantisme débridé, le concept de « choc des civilisations » inspira plus d’un journaliste de gauche. Ainsi, des anciens de Charlie Hebdo — Philippe Val, Caroline Fourest ou Bénédicte Charles — jusqu’au Nouvel Observateur de Laurent Joffrin, la défense aveugle de la version officielle prit dès lors un sens tout à fait logique dans l’affrontement qui opposait la « plus grande démocratie du monde » au mythe du fascisme islamique [9]. Aucune critique ou nuance ne fut admise, tous les amalgames furent utilisés. Une véritable police de la pensée marqua l’opinion au fer rouge avec des mots tels que conspirationniste, révisionniste, négationniste ou antisémite afin de disqualifier et rendre coupable l’expression de tout avis divergent. La liberté d’expression venait d’atteindre la limite du droit d’être informé comme l’a brillamment exprimé Viktor Dedaj du journal Le Grand Soir dans un entretien à Maghreb Magazine [10].

 

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http://www.reopen911.info/11-septembre/le-chantage-du-11-septembre/

L’Affaire René Balme
 
« Colin Powell affirme alors au monde entier que les États-Unis détiennent
des preuves de l’implication afghane dans les attentats du 11 Septembre
et qu’elles seront fournies au Conseil de sécurité.
Personne ne les a pourtant jamais vues. Personne ne les réclame depuis. »
Jean-Luc Mélenchon

Utilisé aujourd’hui par Ornella Guyet et Pascal Riché sur Rue89 contre René Balme, maire de Grigny et candidat aux législatives pour le Front de Gauche, le chantage du 11 Septembre se révèle être une arme de dissuasion politique parfaitement efficace. Derrière la prétendue défense de la démocratie contre l’extrémisme et l’antisémitisme, la critique de la version officielle et celle du système capitaliste néolibéral trouvent la même limite. Remettre en cause la version officielle du 11 Septembre, c’est remettre en cause la raison même à la base des invasions d’Afghanistan et d’Irak et leurs enjeux géopolitiques évidents, c'est également remettre en cause l’utilisation de la torture ou du programme de rendition, les prisons secrètes cachées jusqu’en Pologne, l’arrêt du traité ABM qui rend possible aujourd’hui l’installation d’un bouclier antimissile en Europe, les tueries arbitraires par drone au Pakistan ou au Yémen, les multiples lois liberticides qui menacent même les citoyens européens, etc. Et même si les accusations contre René Balme ne s’arrêtent pas aux articles sur le 11 Septembre publiés sur le site Oulala.net, c’est pourtant bien le qualificatif de « conspirationniste » qu’utilisa sciemment Pascal Riché pour disqualifier politiquement ce candidat dans le titre de deux articles de Rue89 [17]

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Pour ce qui concerne Ornella Guyet, elle apparait parfois sous le pseudonyme de Marie-Anne Boutoleau et vraisemblablement ailleurs sous anonymat comme sur Indymédia, Rebellyon ou Conspihorsdenosvi[ll]es. Elle s’est faite une spécialité de donner la chasse aux conspirationnistes qu’elle se plait allègrement à assimiler à l’extrême droite et à l’antisémitisme, ce qui commence à ne plus être très original, mais qui malheureusement fonctionne toujours. Elle se fit connaitre sur la toile en s’attaquant d’abord au journal Le Grand Soir par l’intermédiaire du site Article XI. Tout comme René Balme, Le Grand Soir a dû subir les méthodes peu orthodoxes de cette « journaliste » et répondre aux mêmes accusations de rouge-brun, de conspirationnisme et d’antisémitisme [18]. Démasquée à la suite de ces attaques, elle sera débarquée de l’association critique des médias Acrimed qui récusa ses accusations « précisément parce qu’elles sont fondées sur des pratiques journalistiques que nous critiquons régulièrement : erreurs factuelles et amalgames confusionnistes, extrapolations et généralisations abusives » [19].

 
Faut-il donc s’étonner qu’Ornella Guyet soit la source de ces accusations pour le compte de Rue89 quand ces derniers ouvrent leurs colonnes à Rudy Reichstadt, un autre proche du Cercle de l’Oratoire et de Caroline Fourest [20] ? Faut-il rappeler au passage que Rue89 avait déjà publié en 2009 tout un dossier sur les « théories du complot » pour lequel ils avaient fait appel à une équipe d’étudiants en journalisme dirigée par Pascal Riché et Guillaume Dasquié, deux chantres de la version officielle du 11 Septembre ? Ce fameux dossier, qui fut bâclé comme l’a démontré l’association ReOpen911, sert toujours de référence à quelques journalistes trop paresseux pour creuser eux-mêmes le sujet [21]. Entre le sénateur McCarthy qui faisait la chasse aux communistes et la Stasi qui faisait celle aux traitres en RDA, la méthode reste la même et Ornella Guyet semble librement s’en inspirer sous les auspices de Rue89.
 
Quelles sont ses cibles (Ornella comme Euterpia, note de Chantal Dupille) ? Tout ce qui dépasse et dérange sur les sites d’information alternatifs de gauche doit être discrédité. Michel Collon, tout comme Jean Bricmont, s’est également vu trainé dans la boue et empêché de tenir une conférence à Paris sous les menaces de quelques trublions antifascistes [22]. Lorsqu’ils emploient les méthodes de ce qu’ils sont censés dénoncer et font le jeu de leurs opposants, on peut légitimement se demander dans quel but ils opèrent leur infâme propagande. En septembre 2011, c’est également par la menace et les accusations d’antisémitisme qu’ils empêchèrent des membres de l’association ReOpen911 d’organiser des projections et des réunions à Strasbourg [23]. Brûleront-ils bientôt tous les livres qui parlent du sujet ? En ce qui concerne le 11 Septembre, ils pourront peut-être nous donner leur avis sur la question quand ils auront fini de voir des complots rouges-bruns infiltrés un peu partout. Mais comme il faut toujours moins de courage pour vilipender une opinion que pour en assumer une, il ne faut sûrement rien attendre de leur part. D’ailleurs, Ornella et ses amis ne débattent pas, ils combattent : en bons petits soldats déguisés en militants antifascistes, ils n’ont probablement rien à dire et tirent à vue. D’autres militants de la guerre en Irak peut-être… 

http://www.reopen911.info/11-septembre/le-chantage-du-11-septembre/

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Le Monde censure le Blog de ReOpen911

Vendredi 25 janvier 2013

http://lavoixdelasyrie.com/data/?p=9867

Entre les théories les plus farfelues qui circulent sur internet et le soutien sans faille à la version proposée par l’administration Bush, nous pourrions nous attendre à ce qu’un examen purement factuel des évènements du 11 septembre 2001 puisse avoir le droit de cité dans nos médias. Cela permettrait à chacun d’écouter les différents points de vue et donnerait la possibilité de se faire son propre avis en toute connaissance de cause.

Pourtant, il semblerait que le simple nom de notre association, ReOpen911, – la seule en France à être principalement axée sur ce sujet – ne doive pas apparaître sur le journal Le Monde, ou alors essentiellement en termes péjoratifs. La censure va d’ailleurs bien au-delà de notre association puisqu’elle s’applique aux centaines de faits et témoignages qui mettent à mal la version dite officielle de cette tragédie. (..)

 

Donc pour la traduction :
  • Faire état des faits et des témoignages remettant en cause la version officielle = Faire l’apologie des thèses conspirationnistes
  • Informations qui pourraient inciter le lecteur à remettre en cause ses certitudes = Passages qui pouvaient prêter à confusion
Comme toujours, on retrouve ce même terme décidément bien pratique de « conspirationniste », qui évite d’avoir à apporter le moindre argument et qui, par le plus grand des hasards, ne s’adresse jamais à ceux qui croient fermement au bon complot, au vrai, politiquement correct et militairement utile.

 

(..) Ainsi, le nom de notre association n’apparait sur Le Monde qu’en étant associé au conspirationnisme ou à la théorie du complot, ou biens dans un article publié sur un blog dont le but est de nous faire passer pour des illuminés, alors que plus de la moitié des Français doutent de la version officielle sur les attentats du 11-Septembre (d’après un sondage réalisé en 2011 par HEC). (..)
Si le but est d’interdire tout débat sur le 11-Septembre (faisant ainsi écho à l’appel lancé par Georges Bush en novembre 2001, utilisant déjà le même prétexte), alors que nos censeurs aillent voir leurs députés, afin que soit votée une loi à cet effet, comme l’avait lancé Frédéric Taddeï à Renaud Revel après avoir laissé s’exprimer Mathieu Kassovitz dans son émission. L’idée leur a d’ailleurs déjà été suggérée :

 

—La rédaction de ReOpen911—

 


 

 

 

 

 

La bouffonnerie du 11 septembre 2001 en 2 mn - R-sistons vidéo 13 
02:45

 

 

 

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