Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 17:59

 

colombe-globe-cigalette.jpg

 

 

"Sans cesse épris d'un dessin sublime..."

Paroles  pour  temps de toujours, 

mais surtout pour temps difficiles.

Confidences...

Par Chantal Dupille

 

 

Mes ami(e)s,


Sur l'un de mes blogs préférés §,

je trouve ce poème de Victor Hugo,

il a bercé mon enfance

sous le titre "VIVRE".

Oui cela me ramène des années en arrière,

à l'adolescence, à l'âge où l'on s'entichait des vedettes.

Moi je m'entichais de Victor Hugo...

et de ce magnifique texte !   

 

C'était mon préféré,

je l'avais accroché au-dessus de mon lit,

et je n'avais qu'une idée en tête:

Le but sublime.

Pour moi, il passait alors

par le service des lépreux avec le Dr Schweitzer,

par le service des plus malheureux, des plus souffrants,

des plus rejetés, des plus délaissés...

Je voulais leur offrir ma vie, mais hélas

j'étais nulle en maths, et pour être médecin

il fallait être fort dans cette discipline.

Or j'étais bonne en gym, en dessin, et en Français,

mais je me fermais à la géométrie et à l'algèbre

comme une huître importunée.

 

Vocations contrariées,

la danse à l'Opéra par ma mère,

le dessin de mode par moi-même qui n'aimait pas la couture,

et le service des lépreux par mon incapacité

à comprendre les Maths.

Voilà comment je me suis retrouvée

dans la section Belles Lettres,

non pour y enseigner mais comme tremplin

à la carrière de journaliste,

journaliste parce que je suis curieuse, ouverte,

universaliste bien sûr.

Aveu : Aujourd'hui,

je ne pourrais plus exercer ce beau métier.

Pour diffuser l'info officielle ?

Pour me faire l'écho des projets des puissants ?

Pour désinformer ou mentir ?

NON !  JAMAIS !

 

L'info aujourd'hui ? La contre-info, Internet.

Boycottez les Médias officiels ou courtisans !

 

Si je devais refaire ma vie, ce serait autour

du plus beau des programmes, double :

Un grand Amour ET un grand dessein,

 au service des autres bien sûr,

à deux au service des plus malheureux

dans un bidonville latino-américain, par exemple.

 

Aujourd'hui, la politique est avilie,

les idéaux s'estompent.

Mais à vous qui êtes jeune,

je vous dis, comme Hugo:

Soyez épris d'un but sublime,

et ne cédez pas face à l'intolérable.

Soyez comme un chêne, ne pliez jamais

face à l'adversité, ne laissez pas

les événements vous dominer,

mais dominez-les.

En poursuivant toujours ce qui est beau,

Amour et service de l'autre.  

 

Que ce poème soit gravé dans votre coeur,

qu'il soit un phare pour votre existence !

 

 Chantal Dupille

 

§

Blog auquel je suis abonnée, texte reçu dans ma boîte mails :

http://alainindependant.canalblog.com/archives/2010/06/20/18362921.html 

 

.

 

     Vivre, poème de Victor Hugo 

Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent..

 

Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent; ce sont
Ceux dont un dessein ferme emplit l'âme et le front,
Ceux qui d'un haut destin gravissent l'âpre cime,
Ceux qui marchent pensifs, épris d'un but sublime,
Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour,
Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour.
C'est le prophète saint prosterné devant l'arche,
C'est le travailleur, pâtre, ouvrier, patriarche,
Ceux dont le coeur est bon, ceux dont les jours sont pleins.
Ceux-là vivent, Seigneur! les autres, je les plains.
Car de son vague ennui le néant les enivre,
Car le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre.

 

Victor Hugo, Les Châtiments / L'homme a ri (extrait)

 

http://alainindependant.canalblog.com/archives/2010/06/20/18362921.html

.

Publié par moi le 20 juin 2010 sur mon blog R-sistons,

texte retrouvé à l'instant sur Google en cherchant une image !

Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent.. sans cesse épris d'un but sublime

.

 

.

Partager cet article
Repost0

commentaires

F
J'avais depuis longtemps oublié ce commentaire. Vous savez Eva, par de là les mots et le fracas de la vie ou des choses, il y a un besoin vital de tendre la main. Ce n'est pas toujours facile, pourtant il faut s'y forcer. Ce besoin doit en fait être une force de l'amour, celle de son prochain. Je sais, ça fait un peu "curé", mais comprenez bien que sans partage, eh bien on n'est plus rien ou pas grand chose. La vie n'est pas faite que pour soi ou le mystère du grand moi, elle est faite pour communiquer et partager. Ce grand Hugo l'avait bien compris, dommage qu'on n'a pas suivit certaines de ces idées. Du coup, je m'étonne moi même. On voulait me faire rentrer dans une case qui ne m'allait pas. Ma mère, chrétienne, mon père, musulman, je me suis dit que la meilleur religion est celle de mon prochain. Je ne pense pas beaucoup me tromper. Surtout par les temps qui courent où les valeurs s'enfuient vers d'autres horizons un peu sombres, je ne sais où. J'ai malgré tout, une admiration pour la pensée juive, l'un n'empêche pas l'autre. Mais je m'éloigne de Hugo, ça vous agacera peut-être, je ne sais pas. Mais Hugo avait raison, le "plus lourd fardeau est bien d'exister sans vivre". C'est une vie en forme de tombe et on ne le sais pas. Pourtant, une ombre plane sur tout être, celle de la mort qui l'emportera dans un lointain ailleurs. Avant de partir, aurons-nous le temps de nous demander ce que l'on a fait de bien ou ce que l'on a fait de mal? Non, bien sûr. Et c'est pourquoi il est vital de faire les choses pour les autres. Au moins de notre vivant, nous savons ce que nous faisons. Bon, je ne vais pas dire amen, tout de même (Je rigole). Bien à vous Eva.
Répondre
F
J'ai oublié quelque chose, et c'est très important car cela ressemble à notre époque. Sauf qu'il y a très peu de monde pour le dire. C'est un lien mais je ne sais pas si ça fonctionne ici.<br /> http://jeunecitoyen.wordpress.com/2013/12/09/discours-de-victor-hugo-sur-la-misère-a-partager-autour-de-vous/
Répondre
F
"Car le plus lourd fardeau c'est d'exister sans vivre".<br /> C'est exactement cela, mener une vie morte, une vie dont on ne sait pas que donner c'est recevoir. Tendre la main est ce qui affirme, tamponne l'âme et le coeur du sceau de l'amour, celui du<br /> partage. Dans ce cas précis, ce n'est pas difficile, il faut juste y penser et le vouloir.<br /> Si rien n'est donné en ce bas monde, encore moins pour ceux qui sont dans le besoin, tendre la main pour partager, c'est ouvrir son coeur. Et ça, ça n'a pas de prix, sinon celui d'être heureux de<br /> se sentir utile et de voir l'autre un peu soulagé.<br /> En bref, il faut se dire que l'autre est mon autre, mais surtout qu'il est une perle qu'on ignore.
Répondre