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13 mars 2009 5 13 /03 /mars /2009 02:58




Triste. Je suis très triste. Une page va se tourner, celle écrite par un homme, le plus grand sans doute, le Gl de Gaulle, cet immense visionnaire qui savait entrevoir, concevoir, s'engager, défier, résister... Il voyait au-delà de tous, au-delà de l'argent, au-delà de l'immédiat, au-delà des systèmes, au-delà des institutions, au-delà des certitudes, au-delà du bien-pensant...Le monde a tant besoin, aujourd'hui, de grands hommes, de voix fortes, de prophètes !

Oui, je suis triste, parce que celui que les Médias nous ont fait élire est tout petit, minuscule, nain, un simple caniche des puissants, des Américains et de ceux qui les inspirent, les Israéliens.

A travers lui, une grande page se tourne, celle de l'indépendance. Nous allons confier notre destin à un peuple de parvenus, sans Histoire, sans culture autrement que canonnière
, sans âme, sans valeurs. Mâmon sera le nouveau Dieu devant lequel nous devrons nous agenouiller, nous prosterner, vouer un culte: Le Veau d'Or de la Bible. Et au nom de cette idole oh combien humaine, il faudra brûler tout ce que l'on aime, la Lumière, les Droits de l'Homme, le Conseil National de la Résistance, les belles-lettres, le bon goût... et la Liberté.

Car nous allons devoir, à travers
Sarkozy l'Américain, renoncer à une Défense autonome, celle si chère au Gl de Gaulle, renoncer à notre liberté de décisions, renoncer à notre originalité, renoncer à une politique d'équilibre que les peuples du monde louaient avec raison. Et derrière les néoconservateurs qui président désormais aux destinées funestes de notre pays,  il faudra nous enrôler sous la bannière des guerres impériales, préventives, permanentes, hégémoniques, prédatrices, sans Causes, oui guerres sauvages et meurtrières, d'abord au sein d'une Alliance contre tout ce qui de près ou de loin ressemble à un Musulman, puis à un Arabe, puis à un Russe, puis à un Chinois, puis à un Vénézuelien.... Le Capital a besoin de sang, de sacrifices humains, pour prospérer. Hier, il s'est mobilisé contre le rival communiste, aujourd'hui il aspire au choc de civilisations...




L'heure du sacrifice approche. Sacrifice de nos spécificités, sacrifice de nos enfants, sacrifice de nos idéaux républicains de liberté, d'égalité, de fraternité, sacrifice de notre indépendance, sacrifice de notre image à l'étranger, sacrifice de notre âme.... Oui, l'heure des nouvelles croisades approche, judéo-chrétiennes, libérales, nucléaires, meurtrières....

De Gaulle, où es-tu ? Montre-nous encore le chemin, veux-tu ? Nous avons besoin de géants, pas de caniches, encore moins de roquets, nous avons besoin de supplément d'âme, de justice, de paix, pas de sang, nous avons besoin d'idéaux, pas de toujours plus de pétrole, de concurrence exacerbée, de rentabilité à tous prix, de sur-profits, de compétition inutile, de guerre économique... 

Maintenant, qu'allons-nous devenir, entre les mains d'un homme qui brade les intérêts français, les libertés, les liens sociaux, le modèle républicain, et bientôt la paix ? Qu'allons-nous devenir entre les mains d'un Néron moderne, à l'appétit de pouvoir, d'argent, de gloire, insatiables ? La France est-elle condamnée à céder son indépendance contre un plat de lentilles ? Est-elle condamnée à se résigner au pire ? A devenir le jouet d'un homme, et l'esclave d'un Système assassin, à bout de souffle d'ailleurs ?  N'y a-t-il pour elle qu'un seul avenir, celui des croisades pour le pétrole, la possession, le contrôle, la domination ? Et qu'un seul modèle, l'américain, sauvage, barbare, cupide, arrogant, indifférent aux peuples, aux cultures, aux traditions, et même à l'existence humaine et au devenir de l'humanité ?


L'Europe, bâtie sur le socle du couple franco-allemand, jusqu'à l'Oural, tel était le grand dessein du Général, celui qui devait nous conduire à affirmer une idendité commune, un projet commun, une paix affermie...

Pour l'équilibre du monde, pour le Bien commun, pour la paix, pour les générations futures, il est temps de retrouver l'appel du Général, il est temps d'écouter sa Sagesse, il est temps de mettre en oeuvre sa grande vision..

Et celle-ci ne passe en aucun cas par
l'OTAN...



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commentaires

C
Hélas ami, je crains en effet que la liberté d'Internet n'aiguise les appétits de ceux qui veulent tout contrôler, même nos âmes..<br /> <br /> Bien à toi, et merci de ta visite<br /> <br /> Chantal
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B
Article fort intéressant et émouvant. Tout y est.<br /> Internet est peut être l'un des derniers fiefs de l'expression intègre et authentique. Certains ne manqueront peut-être pas de vouloir le contrôler, s'ils n y travaillent pas déjà !
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C
Eh oui, Yog, ce commmentaire fait froid dans le dos ! Ouïe.. Chantal
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C
Superbe commentaire, Feuilly, oh grand merci ! Digne du Gl de Gaulle... merci pour le rappel de cette page d'Histoire... bien à toi chantal
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F
Et oui, De Gaulle… Arrogant peut-être, mais c’était un homme d’état, pas un politicien. <br /> S’il n’avait pas existé, la France, qui avait collaboré avec Pétain, devait être amputée de tous ces départements frontaliers (le Nord, les Ardennes, La Meuse, la Meurthe et Moselle, le Rhin) pour former un état tampon avec le Benelux. Idée saugrenue, évidemment, que celle de cet état tampon à une époque où l’ennemi possède des chars, rapides et mobiles. Le vrai but de la part du vainqueur anglo-saxon était bien sûr d’affaiblir la France, pour le plus grand profit de l’Angleterre.<br /> Mais de Gaulle était là et on avait besoin de lui pour reprendre le pouvoir et chasser les communistes, qui, avec leur rôle dans la résistance (même s’il fallut attendre 1941) devaient logiquement s’emparer du pays. Le Général joua donc son rôle, mais après, alors que le vainqueur croyait l’avoir bien en main, au lieu de faire prospérer un capitalisme aveugle, il comprit que le seul moyen de noyer le communisme était d’offrir un certain bien-être à tout le monde et pas seulement à quelques privilégiés. Puis il se retira de l’Otan et développa le programme nucléaire afin d’assurer l’indépendance du pays.<br /> <br /> Aujourd’hui, on se demande bien ce que font nos troupes en Afghanistan. Quant à demain… mieux vaut ne pas y penser.
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