La poésie de la femme, les armes de l'esprit !

C'est ma photo préférée, j'avais 42 ans. Elle exprime douceur et détermination, tendresse et force de caractère. N'est-ce pas l'infiniment mystérieux alliage féminin, ce mélange de suavité et d' endurance exceptionnelle dans toutes les circonstances ? Combien de femmes portent à la fois les revenus de la famille, l'éducation des enfants, et surtout l'énergie de tout concilier jusqu'au bout malgré les innombrables aléas ?
 
Tant de femmes magnifiques marquent de leur empreinte notre monde, et pas seulement les plus visibles, mais aussi et surtout toutes celles, délicieusement anonymes, qui ensoleillent l'existence de leurs semblables avec leurs tripes, alors même que parfois elles ont le coeur si meurtri...

La poésie n'est pas mon fort. Adolescente, je m'y suis essayée, en Espagne, parce que je venais de ressentir mes premiers émois en allant avec mon père en mer. Nous sortions tous les jours à quatre, avec un pêcheur et son fils de quinze ans. J'avais le même âge. Bref, j'adorais la mer - et le jeune pêcheur. Comme j'étais très forte en français, j'ai voulu transcrire mes émotions en vers. Cela donne ceci : Manolo / qui va dans l'eau / cherche des rascasses / et ne trouve que des rascasses. 

Depuis, j'ai renoncé à la poésie. Néanmoins, quand un texte est beau, je sais le reconnaître.

Il paraît que Dieu aurait créé la femme en dernier, quand il était fatigué. Moi,  je pense qu'il a réservé le meilleur pour la fin. Cela se voit, non ? Et cela doit s'entendre. Car les mots sont des armes.  Des armes de l'Esprit, qui portent sans tuer. Alors, c'est magique. 

L'autre jour, sur un blog, j'ai ferraillé (à la rubrique commentaires) avec une soldate de Tsahal. Elle apprend à tuer, pour vaincre, moi je me bats avec des mots. Avec des idées. Avec des convictions.  Avec des tripes.

J'aime que la femme soit réellement femme : En donnant la vie, et en la défendant -  en la respectant, en la préservant. Parce qu'elle est mère, parce qu'elle connaît le prix unique, sacré finalement, de la vie. 

Je vous invite, mes soeurs, à vous engager avec vos spécificités féminines, pour un monde meilleur. Et vous, mes frères, à nous imiter. Sans armes. Il y a d'autres manières de faire triompher une cause, surtout si elle est juste. Et par exemple, j'invite les Palestiniens, face à une situation unique dans l'Histoire de l'humanité - tout un peuple en prison, exterminé lentement - , à lancer, fait sans précédent, une grève générale de la faim. Alors, le monde réagira enfin. Et j'invite les Israéliens à s'engager, enfin sincèrement, dans la voie de la diplomatie. C'est le seul moyen d'arriver à une paix juste, sans effusion de sang, honorable pour tous. 
 
Oui, j'en suis persuadée, la femme n'est pas seulement le complément de l'homme : Elle en est la part noble. Appuyons-nous sur elle. Pour préserver la vie, pour la perpétuer. C'est plus que jamais d'actualité, dans un monde en proie aux pires convulsions.

TAGS : Femme, poésie, Palestine, Israël, Tsahal, Espagne, Esprit...

Comments

[chantal]

Bonjour Tony

Je ne suis pas féministe, mais je reconnais que la femme a bien des atouts, et que l'homme et la femme se complètent merveilleusement ! Bien à toi, et merci de ta visite - comment as-tu connu ce blog qui a une semaine seulement ? Chantal

[tony]

très beau et vrai ce que tu écris , pour moi il n'y a pas de différence entre la femme et l'homme sauf physique bien sûr!
je pense que la femme est un merveilleux cadeau pour l'homme qui ne sait pas toujours l'apprécier à sa juste valeur.
toutes les femmes ne sont pas à adorer , mais tous les hommes ne le sont pas aussi.
bien à toi .
tony

[chantal]

Bonjour ! Condamnable : Certainement pas ! Tu as dit des choses très justes ! Et par ex c'est vrai que le Système favorise peu de gens... ceci étant dit, pourquoi ne peut-on atteindre ton site ? Amicalement Chantal

[miluz]

Ben....la faim, à mon avis c'est ce qu'ont leur donne pour seul avenir s'ils continuent de vouloir se sentir chez eux, j'ai bien compris? Alors une grêve, c'est pas si con. Mais bon... est-ce que les mouvements de libération se font tout seul? Sans déclenchement volontaire particulier. J'ai entendu que mai 68 est venu d'un coup sans que personne ne se soit téléphoné. Alors si c'est la seule solution, ça sera comme ça. En tous cas une grêve de la faim, pour moi c'est l'explication que je me donne avant de ne plus rien avoir à manger. Si je ne mange pas beaucoup, ça peut vouloir dire pour les médecins que je suis "anorexique" . Le temps que ça parvienne au cerveau, et que je revendique le droit de me priver de bouffe volontairement pour devancer plutôt que de subir... ouais! Et leur donner raison de ne pas ouvrir les yeux? Parce qu'au final, c'est bien la faim qui m'attend. Si je continue de cautionner un système qui privilégie une toute petite quantité de gens. Ou l'empoisonnement... un truc comme ça. Même pas volontaire. Leur système, je l'ai bien observé, je n'en pense pas du bien du tout. Il n'y a pas que moi, ok, mais à force d'entendre que je dois arrêter de me poser des questions, que je suis folle, violente, mythomane quand le motif de folie ne marche plus... à force de m'être faite éclater la tête par des mecs qui ne supportaient pas que je n'accepte pas les rapports de domination, que je n'étais ni sado, nim maso et que la torture volontaire, ça ne m'intéresse pas, que je me fous d'être vieille et plus sifflée dans la rue comme un chien, j'ai fini par comprendre que c'était du chantage. Mais si j'étais née pour souffrir, ça me suffirait comme explication. Ils en étaient victime autant que moi. Tout comme les gens qui se croient heureux d'être privilégiés par rapport aux autres en les prenant pour des cons et en leur faisant croire qu'ils le sont... mais au final... le système ne s'arrête que quand on ose parler. Suis-je condamnable pour ce que je viens de dire? Au fait?